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Qu’est-ce qu’un trouble cognitif ?

Le trouble cognitif est l’un des maux les plus complexes, et pourtant l’un des plus
répandus. Il s’agit en effet d’une altération d’une ou plusieurs fonctions cognitives d’un
individu, c’est-à -dire une perte de capacité liée à son intelligence, sa capacité à parler,
résoudre des problèmes, se mouvoir ou se souvenir, en d’autres termes, la perception de
son environnement.

Le trouble cognitif et les maladies neurodégénératives


Le trouble cognitif fait partie des maladies neurodégénératives, telles que celles de
Parkinson ou chez Alzheimer, deux troubles pour le moment impossibles à soigner et
dont les patients touchés voient leurs capacités cérébrales décroître avec le temps.

A noter que certains maux sont décrits à tort comme étant des troubles cognitifs. Ainsi,
si vous ressentez des sentiments d’anxiété, de psychose ou de dépression, cela ne sera
pas nécessairement lié à un trouble cognitif, mais plutô t aux aléas de l’existence.

Les différents stades du trouble cognitif


Chaque trouble cognitif aura différents moyens d'action, mais tous vont suivre une lente
dégénérescence des capacités du patient.

Stade bénin
Un trouble cognitif peut débuter de manière tout à faire bénigne, c’est ce qui le rend si
difficile à détecter. Ainsi dans le cas d’Alzheimer, le stade bénin se caractérise par des
troubles de la mémoire, de l’attention. Par exemple, oublier des noms communs, ou
où l’on a laissé ses clés.

Attention bien évidemment à ne pas s’effrayer, le stade bénin d’un trouble cognitif
ressemble à la vie de beaucoup d’entre nous ! Ce qui compte, c’est s’il y a détérioration,
comme si quelqu’un réputé pour sa mémoire se met à présenter des signes d’amnésie.

Déficit cognitif léger


Le stade suivant présente les mêmes symptô mes que le bénin, mais sont plus accentués.
C’est en général à ce stade que la famille et les proches remarquent la détérioration. Le
patient, en revanche, risque de rester dans le déni et minimiser son trouble cognitif.

Déficit cognitif modéré


Les troubles s’étendent à d’avantages de tâ ches, comme des gestes de la vie courante ou
des calculs simples, ainsi que la mémoire de court terme (impossible de se souvenir de
ce que l’on a fait la semaine voire la veille). Des troubles de l’humeur sont également
possibles, avec de l’énervement ou tristesse sans raison.
Déficit modérément sévère
A partir de ce stade, la personne devient progressivement plus dépendante de son
environnement social. Avec des difficultés pour travailler, se déplacer (la conduite
automobile sera par exemple interdite), ou s’entretenir (se laver, prendre soin de sa
santé). La personne a plus de mal à se repérer dans son environnement, et des souvenirs
personnels plus anciens se mettent à s’effacer.

Déficit cognitif sévère


La dépendance s’accentue, et la perte de mémoire également. Le patient aura du mal à se
souvenir de son propre nom, aura besoin d’aide pour se nourrir, s’habiller et se laver.
Avec un risque élevé de s’enfuir, et de violence si le déni subsiste et que les mesures
prises par l’entourage semblent injustes.

Déficit cognitif très sévère


Stade ultime du trouble cognitif, ici dans l’exemple d’Alzheimer, avec la perte
pratiquement totale des capacités cognitives. La personne ne saura alors plus s’exprimer
ou contrô ler ses gestes, ni aller aux toilettes ou se laver toute seule. La phase finale du
trouble peut s’avérer mortelle, si les informations « de survie » telles que la respiration
ou les battements du cœur sont atteintes dans le cerveau.

Symptômes : dépression, pertes de mémoire...


Oublier un rendez-vous prévu dans la journée, une information qui vient d'être donnée,
confondre ses proches, être désorienté dans le temps et l'espace, souffrir de sautes
d'humeur sont autant de manifestations d'un trouble cognitif. Avec l'â ge, nous perdons
naturellement certaines facultés, notamment en ce qui concerne notre mémoire. Mais si
cette perte est plus importante que la normale, il s'agit d'un trouble cognitif. Celui-ci a
tendance à s'aggraver avec les années, mais n'évolue pas forcément vers la démence. Lié
à l'â ge, le trouble cognitif peut rester modéré et ne pas se transformer en démence.

Les causes et prédispositions aux troubles cognitifs


Les troubles cognitifs peuvent avoir différentes causes, liées à l’environnement du
patient ou son bagage génétique.

 Surdosage de médicaments ;
 Malnutrition ;
 Alcoolisme ;
 Neurologiques (épilepsie ou encore accident vasculaire cérébral.) ;
 Tumeurs cérébrales ;
 Maladies psychiatriques ;
 Traumatisme crâ nien.

Traitements : comment soigner un trouble cognitif ?


Les traitements visant à limiter ou soigner les troubles cognitifs sont encore inefficaces.
Toutefois, il existe actuellement certains moyens de prévention. "Il est recommandé de
se faire dépister une hypertension artérielle et de limiter le sel dans son alimentation,
d'avoir une hygiène de vie saine : limiter (voire d'éviter) la consommation d'alcool, de
tabac, et de pratiquer une activité physique régulière", détaille le Dr Bertrand Lapergue,
chef du service de neurologie de l'Hô pital Foch (Suresnes).
Qu’est-ce qu’une démence ?
Le terme « démence » couvre plusieurs maladies qui affectent la mémoire, la pensée et la
capacité à réaliser des tâ ches quotidiennes.

La démence s’aggrave avec le temps. Elle touche principalement les personnes â gées,
mais toutes les personnes â gées ne sont pas concernées.

Les facteurs qui augmentent le risque de démence sont notamment les suivants :

 â ge (la démence est plus fréquente chez les personnes de 65 ans et plus)
 hypertension artérielle
 hyperglycémie (diabète)
 surcharge pondérale ou obésité
 tabagisme
 consommation d’alcool excessive
 manque d’activité physique
 isolement social
 dépression

Le syndrome de la démence peut être causé par un certain nombre de maladies qui, au
fil du temps, détruisent les cellules nerveuses et endommagent le cerveau, entraînant
généralement une détérioration de la fonction cognitive (c’est-à -dire la capacité à traiter
la pensée) au-delà des conséquences habituelles attendues du vieillissement biologique.
Bien que la conscience ne soit pas affectée, la déficience de la fonction cognitive est
généralement accompagnée, et parfois précédée, de changements d’humeur, de
régulation émotionnelle, de comportement ou de motivation.

La démence a des conséquences physiques, psychologiques, sociales et économiques,


non seulement sur les personnes atteintes de démence, mais aussi sur les aidants, les
familles et la société dans son ensemble. Le fait que la démence est méconnue et mal
comprise entraîne souvent une stigmatisation et entrave le diagnostic et les soins.

Signes et symptômes
Les changements d’humeur et de comportement apparaissent parfois avant les
problèmes de mémoire. Les symptô mes s’aggravent avec le temps. La plupart des
malades finissent par avoir besoin d’aide pour leurs activités quotidiennes.

Les premiers signes et symptô mes de la démence sont les suivants :

 oublier des choses ou des événements récents


 perdre ou égarer des choses
 se perdre en marchant ou en conduisant
 être désorienté, même dans des endroits familiers
 perdre la notion du temps
 avoir du mal à résoudre des problèmes ou à prendre des décisions
 avoir du mal à suivre des conversations ou à trouver ses mots
 avoir du mal à réaliser des tâ ches familières
 mal évaluer visuellement les distances par rapport aux objets

Les changements d’humeur ou de comportement les plus fréquents sont les suivants :

 sentiment d’anxiété, de tristesse ou de colère face à la perte de mémoire


 changement de personnalité
 comportement inapproprié
 arrêt des activités professionnelles ou sociales
 manque d’intérêt pour les émotions des autres

La démence affecte chaque personne d’une manière différente, en fonction des causes
sous-jacentes, des autres problèmes de santé et de la fonction cognitive qu’avait la
personne avant de tomber malade.

La plupart des symptô mes s’aggravent avec le temps, tandis que d’autres peuvent
disparaître ou ne se produire qu’aux derniers stades de la démence. À mesure que la
maladie progresse, le besoin d’aide pour l’hygiène personnelle augmente. Les personnes
atteintes de démence ne sont pas toujours en mesure de reconnaître les membres de
leur famille ou leurs amis, ont du mal à se déplacer, présentent une incontinence
urinaire ou fécale, ont du mal à manger et à boire et subissent des changements de
comportement, tels que l’agressivité, qui sont pénibles à vivre à la fois pour le malade et
son entourage.

Formes courantes de démence


La démence est causée par diverses maladies ou lésions qui endommagent directement
et indirectement le cerveau. La maladie d’Alzheimer est la forme la plus fréquente et
serait à l’origine de 60 à 70 % des cas. Les autres formes répandues sont notamment la
démence vasculaire, la démence à corps de Lewy (dépô ts anormaux de protéines à
l’intérieur des cellules nerveuses) et plusieurs autres maladies qui aboutissent à une
démence fronto-temporale (dégénérescence du lobe frontal du cerveau). La démence
peut également se développer après un accident vasculaire cérébral ou dans le contexte
de certaines infections telles que le VIH, à la suite d’un usage nocif de l’alcool, de lésions
corporelles répétitives au cerveau (appelées encéphalopathie traumatique chronique)
ou de carences nutritionnelles. Les frontières entre les différentes formes de démence
ne sont pas nettes et les formes mixtes sont fréquentes.
Traitement et soins
Il n’y a pas de remède contre la démence, mais on peut agir pour aider à la fois les
personnes qui vivent avec la maladie et celles qui les soignent.

Les malades peuvent maintenir leur qualité de vie et améliorer leur bien-être en :

 ayant une activité physique


 prenant part à des activités et interactions sociales qui stimulent le cerveau et
maintiennent les fonctions quotidiennes
 Certains médicaments peuvent aider à gérer les symptô mes :
 les inhibiteurs de la cholinestérase comme le donépézil sont utilisés contre la
maladie d’Alzheimer
 les antagonistes des récepteurs NMDA comme la mémantine sont utilisés contre
la maladie d’Alzheimer sévère et la démence vasculaire
 les médicaments visant à maîtriser la pression artérielle et le cholestérol peuvent
prévenir d’autres dommages causés au cerveau par la démence vasculaire
 les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine peuvent soulager les
symptô mes graves de la dépression si un changement de mode de vie ou social ne
suffit pas, mais il ne faut pas les utiliser en premier recours
 Si le malade risque de se blesser ou de blesser autrui, des médicaments comme
l’halopéridol et la rispéridone peuvent aider, mais il ne faut jamais les utiliser en
premier recours.

Auto-prise en charge
On peut soulager ses symptô mes en :

 ayant une activité physique


 mangeant sainement
 arrêtant de fumer et de boire de l’alcool
 effectuant des bilans de santé réguliers chez son médecin
 notant les tâ ches quotidiennes et les rendez-vous pour se souvenir des choses
importantes
 gardant ses passe-temps et faisant des choses qu’on aime
 essayant de nouvelles activités intellectuelles
 passant du temps avec ses proches et participant à la vie communautaire
 identifiez les personnes de confiance qui vous aideront à prendre des décisions et
à communiquer vos choix
 établissez un plan pour exprimer vos choix et préférences en matière de soins et
de soutien
 prenez votre pièce d’identité et notez votre adresse et vos contacts d’urgence
lorsque vous sortez
 demandez de l’aide à vos proches
 expliquez à votre entourage comment il peut vous aider
 intégrez un groupe de soutien local

Il est important de reconnaître qu’il peut être difficile d’apporter des soins et un soutien
à une personne atteinte de démence, et que cela a des incidences sur la santé et le bien-
être de l’aidant. Si vous apportez du soutien à une personne atteinte de démence,
demandez de l’aide aux membres de votre famille, à vos amis et à des professionnels.
Faites des pauses régulièrement et prenez soin de vous. Suivez des techniques de
gestion du stress, comme des exercices de pleine conscience, et demandez de l’aide et
des conseils professionnels en cas de besoin.

Facteurs de risque et prévention


Bien que l’â ge soit le plus grand facteur de risque connu de démence, la démence n’est
pas une conséquence inéluctable du vieillissement biologique. Du reste, elle ne touche
pas exclusivement les personnes â gées : la démence d’apparition précoce (définie
comme l’apparition des symptô mes avant l’â ge de 65 ans) représente jusqu’à 9 % des
cas. Des études montrent qu’on peut réduire le risque de déclin cognitif et de démence
en ayant une activité physique, en ne fumant pas, en évitant l’usage nocif de l’alcool, en
contrô lant son poids, en consommant des aliments sains et en maintenant une tension
artérielle, une glycémie et un taux de cholestérol adéquats. Les autres facteurs de risque
comprennent la dépression, l’isolement social, le faible niveau de scolarité, l’inactivité
cognitive et la pollution de l’air.

https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/dementia
QU'EST-CE QUE LA PERTE D'ACUITÉ AUDITIVE OU SURDITÉ ?
La perte d'acuité auditive, appelée surdité ou hypoacousie, est la diminution de la
capacité à percevoir les sons (diminution de l'ouïe). On parle aussi de baisse de
l'audition. En l'absence de prise en charge, elle peut être gênante dans la vie de tous les
jours.

 Chez l'enfant, une surdité qui n'est pas détectée très tô t a un impact sur le
développement du langage.
 Chez l'adulte et la personne â gée, la baisse de l'audition conduit peu à peu à
l'isolement et à la perte des stimulations essentielles pour préserver les facultés
intellectuelles.

La perte d'acuité auditive peut être temporaire ou irréversible. Elle survient


brutalement ou progressivement et atteint une oreille ou les deux. Elle est isolée ou
s'accompagne d'autres signes : écoulement de l'oreille, vertiges, acouphènes, fièvre...

Une baisse de l'audition plus ou moins grave


Le niveau global de surdité est calculé sur l'oreille qui entend le mieux. La surdité est
calculée en décibels de perte auditive. Ainsi on définit :

 la surdité légère de 20 à 39 décibels de perte auditive. La personne fait répéter


son interlocuteur dès la perte de 30 décibels, sur les sons aigus ;
 La surdité moyenne de 40 à 69 décibels de perte auditive. Le niveau de 40
décibels est le premier niveau majeur de handicap. En effet, la personne ne
comprend que si son interlocuteur élève la voix. Elle est « dure d'oreille » ;
 la surdité sévère de 70 à 89 décibels de perte auditive. La gêne quotidienne est
majeure ;
 la surdité profonde de plus de 90 décibels de perte auditive. La personne
n'entend plus du tout la parole.

LES TYPES DE SURDITÉ ET LEURS CAUSES


Il existe deux types de surdité, selon la partie de l'oreille atteinte et le mécanisme de
survenue : la surdité de transmission et la surdité de perception.

1. Les surdités de transmission et leurs causes

La surdité provient d'un problème de transmission du signal sonore dans l'oreille


externe (pavillon et conduit auditif externe) ou moyenne (caisse du tympan contenant
trois osselets et limitée par le tympan et l'origine du nerf auditif).
Quelles sont les causes d'une surdité de transmission ?

Une malformation congénitale de l'oreille moyenne

L'absence de conduit auditif ou de caisse du tympan empêche la transmission des sons.

Un blocage mécanique dans la transmission des sons

La perte d'audition est due à :

 l'obstruction du conduit auditif externe par un bouchon de cérumen ou un corps


étranger... ;
 La présence de liquide derrière le tympan (suite à des otites à répétition ou à une
otite séreuse chronique, particulièrement fréquente chez les enfants) ;
 Des séquelles d'un traumatisme de l'oreille moyenne.
 Une dégénérescence des osselets de l'oreille moyenne ou otospongiose
 La dégénérescence et le blocage des osselets de l'oreille moyenne appelée
otospongiose est une maladie de l’os de l’oreille dans laquelle l’os normal est
remplacé par un os de mauvaise qualité (réalisant les foyers otospongieux ou
otoscléreux).
2. Les surdités de perception et leurs causes

Les surdités de perception sont des anomalies de la transformation du signal sonore en


influx nerveux et de l'interprétation de ce signal par le cerveau.

Elles sont liées à des maladies de l'oreille interne, qui comporte le labyrinthe avec les
canaux semi-circulaires, la cochlée et le nerf auditif.

En plus de son rô le dans l'audition, l'oreille interne est également responsable de


l'équilibre.

Les causes sont multiples.

 La surdité congénitale
 Le dépistage néonatal de la surdité est proposé aux nouveau-nés à la maternité
ou parfois au domicile dans les premiers jours de vie.
 Les surdités congénitales, en général d'origine génétique, concernent 0,5 à 1,3
pour mille nouveau-nés. Leur dépistage permet une prise en charge rééducative
précoce.
La maladie de Ménière

Elle est due à une augmentation de la pression dans le labyrinthe, d’origine inconnue.

Elle est à l’origine de crises de vertiges intenses et rotatoires, qui durent d’une vingtaine
de minutes à quelques heures. Ces crises s’accompagnent de nausées et de
vomissements importants, d’acouphènes et d’une baisse de l'audition.

La maladie évolue vers des lésions chroniques du labyrinthe responsable de vertiges


chroniques, de troubles de l'équilibre permanents et d'une surdité progressive.

Les médicaments et agents chimiques ototoxiques

Des médicaments peuvent être toxiques pour l'oreille interne de façon temporaire ou
définitive : les antibiotiques de la famille des aminosides, utilisés dans des infections
sévères, certains diurétiques, l'acide salicylique et certains médicaments utilisés dans le
traitement des cancers.

L'exposition professionnelle à certains produits ototoxiques, peut être en cause et


aggraver l'effet du bruit sur la perte de l'audition : solvants aromatiques, monoxyde de
carbone et acide cyanhydrique.

La presbyacousie

La presbyacousie est une baisse de l'audition ou hypoacousie liée à l'â ge. La perte
auditive est de 0,5 décibel en moyenne par an, à partir de 65 ans, un décibel par an à
partir de 75 ans, deux décibels par an à partir de 85 ans.

La presbyacousie est due au vieillissement normal de l'oreille, mais elle n'exclut pas
d'autres causes simultanées de surdité (antécédents d'otites, traumatisme, exposition au
bruit...).

En cas de presbyacousie, les seuils auditifs augmentent et la perte de perception des


sons aigus altère la compréhension de la parole : la personne entend mais ne comprend
pas.

https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/perte-acuite-auditive/definition-
causes#:~:text=La%20perte%20d'acuité%20auditive%2C%20appelée%20surdité
%20ou%20hypoacousie%2C,vie%20de%20tous%20les%20jours.

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