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Troubles cognitifs

Sommaire

 Troubles cognitifs : définition


 Symptômes des troubles cognitifs
 Principaux troubles cognitifs
 Troubles cognitifs : quels traitements ?
 Prévention des troubles cognitifs

Il existe de nombreux troubles cognitifs, d'intensité variable, liés ou non à un traumatisme


cérébral.

Découvrons ensemble la définition d'un trouble cognitif, les différents symptômes, les principaux
troubles cognitifs, les traitements possibles et les moyens de prévention.

Troubles cognitifs : définition


On appelle trouble cognitif une altération des fonctions cérébrales et en particulier de la
mémoire. Il peut aussi se traduire par un ralentissement de la pensée.

Un trouble cognitif peut être dû au vieillissement, à un traumatisme cérébral, à une maladie.


Lorsqu'il est lié à l'âge, le trouble cognitif peut rester modéré et ne pas nécessairement évoluer
vers la démence.

Bon à savoir : une intoxication médicamenteuse peut être à l'origine d'un trouble
cognitif.

Symptômes des troubles cognitifs


Il est nécessaire de déceler les symptômes d'un trouble cognitif léger, d'autant plus s'il touche
la mémoire, afin d'éviter que la personne ne développe une maladie plus grave comme la maladie
d'Alzheimer par exemple. Les sujets souffrant de troubles cognitifs ont tendance à :

 oublier leur numéro de téléphone, le nom d'une personne, une question posée, une
information qui vient d'être lue ou entendue, un rendez-vous ou ce qu'elles ont fait dans la
journée ;
 être sujettes aux sautes d'humeur ;
 confondre leurs proches ;
 employer des mots non appropriés ;
 s'organiser ;
 être désorientées sur le plan temporo-spatial ;
 effectuer des tâches courantes, que ce soit dans le domaine privé ou professionnel ;
 égarer des objets car elles oublient où elles les ont rangés.

Il faut noter que les symptômes liés aux troubles cognitifs sont extrêmement variables, selon la
zone du cerveau qui est touchée.

Bon à savoir : une personne sujette à un trouble cognitif est susceptible de prendre
plusieurs fois ses médicaments ou de ne pas les prendre du tout. L'entourage doit donc
être attentif.

Principaux troubles cognitifs


Voici les principaux troubles cognitifs indiqués par le Manuel diagnostique et statistique des
troubles mentaux (DSM) :

 La démence : elle est parfois génétique. Elle peut aussi être due à un accident vasculaire
cérébral (AVC), un traumatisme cérébral. Mais dans la majorité des cas, l'origine de la
démence est pathologique (Parkinson, Alzheimer, Huntington). Ces maladies détériorent
les fonctions cérébrales.
 L'amnésie : elle peut être causée par un traumatisme cérébral, l'alcoolisme, un
ébranlement majeur appelé aussi « concussion ».
 Le delirium : il trouve son origine dans l'alcoolisme et plus généralement dans
l'absorption abusive de psychotropes comme les médicaments ou la drogue, mais
également dans la privation de sommeil, un trouble psychologique, l'inactivité.

Bon à savoir : si psychose, troubles de l'humeur et troubles anxieux affectent les


fonctions cognitives, ils ne sont pas pour autant considérés comme des troubles
cognitifs par le DSM. En effet, ils n'ont pas pour symptôme majeur l'aliénation de la
fonction cognitive.

Troubles cognitifs : quels traitements ?


Le traitement d'un trouble cognitif dépend de sa cause et des lésions cérébrales.

La prise en charge consiste en un traitement médicamenteux associé à une thérapie.

Dans certains cas, une guérison est possible. Dans d'autres, et notamment en ce qui concerne
certaines amnésies, le traitement est capable d'atténuer les symptômes sans toutefois permettre
une guérison.

Bon à savoir : on a constaté des cas de démence réversible lorsque l'état est dû à un
déséquilibre nutritionnel, une dépression, une infection, une intoxication
médicamenteuse ou encore une affection cardiovasculaire.

Prévention des troubles cognitifs


Il est possible de prévenir le déclin cognitif en réduisant le nombre des facteurs responsables
comme l'ont démontré de nombreuses études scientifiques parmi lesquelles l'étude Syst-Eur. Il
est ainsi vivement recommandé :

 de prendre en charge le stress, la dépression, le diabète, l'hypertension artérielle,


l'hypothyroïdie et toutes pathologies chroniques, car cumuler les maladies augmente
potentiellement les risques de troubles cognitifs ;
 d'éviter les interactions médicamenteuses ;
 d'adopter une bonne hygiène de vie : sommeil, sieste d’une heure (pas plus) après le
repas du milieu de journée chez les plus de 65 ans, alimentation équilibrée (le régime
méditerranéen est connu pour ses bienfaits de protection des fonctions cognitives, mais
aussi de réduction des risques de dépression), consommation modérée d'alcool, absence
de tabac ;
 de pratiquer une activité physique de façon régulière (l'exercice physique amène les
muscles à sécréter une hormone (l’irisine), qui a des effets bénéfiques sur la plasticité
synaptique et la mémoire) ;
 d'enrichir sa vie sociale ;
 de conserver tout au long de la vie une activité intellectuelle suffisante ;
 de garder du temps pour les loisirs ;
 de lutter contre l'ennui et la sédentarité ;
 de prévenir le plus possible les traumatismes crâniens et autres commotions cérébrales
qui augmentent considérablement les risques de démence (+24 %) et de maladie
d'Alzheimer (+16 %) future.

Notez qu'il est également important d'avoir un apport suffisant en vitamines du groupe B. En
effet, une carence multiplie les risques de démence.

Par ailleurs, les feuilles de ginkgo biloba sous forme d’extrait normalisé (EGb 761), en
permettant une meilleure oxygénation du cerveau, aideraient à ralentir le déclin cognitif.

Bon à savoir : la méditation a un effet positif sur le vieillissement cérébral (en


permettant une réduction du stress, de l'anxiété, des émotions négatives et des
problèmes de sommeil). En effet, une étude a montré que les régions cérébrales avec
un plus grand volume ou métabolisme chez les personnes pratiquant la méditation sont
spécifiquement celles qui déclinent le plus avec l'âge.

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