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- des "radicaux libres", espèces contenant au moins un atome possédant un électron (parfois deux) non
• •
apparié, on les note R•, par exemple : R − O , | Cl , – C • , •
O • (bisradical) etc...
- des "carbocations", ( représente une paire d'électron manquant sur la couche périphérique, cette espèce
est un acide de Lewis très fort, c'est-à-dire un accepteur de doublet électronique) : – C +
- des "carbanions", (couche périphérique complète, cette espèce est une base très forte) : – C|–
[A] [ B] [ C]
On peut utiliser des variables réduites : a = , b= , c= et = k1 t . En notant
[A]0 [A ]0 [A]0
k2 e − − e − a − a − e − − e − a − a
= on obtient : a = e– , b = = et c = 1 − = 1− .
k1 −1 −1 −1 −1
- Approximation de l'état quasi-stationnaire :
Si k2 >> k1, on peut appliquer l'approximation de l'état quasi-stationnaire à B : on considère que
d [B] d [B] d[A]
= 0 (c'est-à-dire en fait ).
dt dt dt
k
On a donc v1 = v2 soit k1 [A] – k2 [B] = 0 donc [B] = 1 [A] avec [A] = [A]0 e − k1t donc
k2
k1 a a
[B} = [A]0 e −k1 t soit avec les variables réduites a = e– , b = et c = 1 – a – .
k2
- Tracés :
Pour = 20, on obtient :
exact
approximation de Bodenstein
b
On voit que, sauf en début de réaction les résultats obtenus avec l'approximation de l'état quasi-
stationnaire sont tout à fait acceptables.
N2O5 NO2 + NO3 (1) de constante de vitesse k1 et (–1) de constante de vitesse k–1
NO2 + NO3 NO + O2 + NO2 (2) de constante de vitesse k2
NO + N2O5 3 NO2 (3) de constante de vitesse k3
L'intermédiaire réactionnel NO3 est instable, (1) est lente alors que (–1) et (2) sont rapides. on peut
d[ NO 3 ]
donc lui appliquer l'approximation de l'état quasi-stationnaire : = v1 − v −1 − v 2 = 0 .
dt
Avec la règle de Van't Hoff, on obtient :k1 [N2O5] – k–1 [NO2] [NO3] – k2 [NO2] [NO3] = 0 ce qui
k 1[ N 2 O 5 ]
permet d'obtenir la concentration de l'intermédiaire instable : [ NO 3 ] = .
(k −1 + k 2 )[NO 2 ]
La vitesse volumique de la réaction bilan est exprimée de préférence avec le produit O2 car il
d[O 2 ] k 1k 2
n'intervient que dans un acte élémentaire : v = = v 2 = k 2 [ NO 2 ][ NO 3 ] . donc v = [N 2O5 ] .
dt k −1 + k 2
k 1k 2
La réaction est donc d'ordre 1, avec pour constante de vitesse k = .
k −1 + k 2
On constate que c'est l'acte élémentaire lent (1) qui impose son ordre à la réaction, c'est "l'acte
élémentaire cinétiquement limitant"
1 d[ NO 2 ]
La vitesse volumique de la réaction bilan est v= = v 2 = k 2 [ N 2 O 2 ][ O 2 ] , avec
2 dt
k1 k k
[N 2O 2 ] = [ NO] 2 donc v = 2 1 [ NO] 2 [O 2 ] . La réaction est bien d'ordre global 3. Sa constante de
k −1 k −1
k 2 k1 RT
vitesse est k = , ou k = k 2 K 0 0 .
k −1 P
k diminue quand la température augmente alors que k1, k–1 et k2 augmentent donc k–1 augmente plus
vite que le produit k1 k2.
Ici, l'acte élémentaire (2) est cinétiquement limitant, sa vitesse est la vitesse de la réaction bilan, mais
il n'impose pas directement son ordre de 2 à la réaction car [N2O2] est proportionnel à [NO]2, ce qui donne
un ordre de 3 pour la réaction bilan.
k1
La réaction a donc un ordre de 3/2 et sa constante de vitesse est k = k 2 .
2k3
5-4-2 Définitions
Dans une réaction en chaîne interviennent différents processus :
- l'initiation : elle forme lentement des centres actifs (intermédiaires instables) dont le porteur de chaîne
( • CH 3 dans l'exemple précédent).
- la propagation formée d'un ou de plusieurs actes élémentaires dans lesquels le porteur de chaîne apparaît
comme réactif et comme produit. Il est donc reformé et peut donc réagir à nouveau. Le processus de
propagation forme donc un maillon de chaîne qui se répète.
- la terminaison de chaîne ou rupture de chaîne qui fait disparaître lentement les porteurs de chaîne.
المركز الوطني للتجديد التربوي والتجريب
MÉCANISMES DE RÉACTION EN CINÉTIQUE HOMOGÈNE Stage 2 : 15 Mars 2021
Dans une réaction en chaîne linéaire, dans un maillon de chaîne il disparaît autant de porteurs de
chaîne qu'il s'en forme.
L'exemple précédent était donc celui d'une réaction en chaîne linéaire.
Le bilan de 1a réaction principale est celui d'un maillon de chaîne
Le centre actif est Cl • , il est régénéré à la fin de chaque maillon de chaîne; c'est le porteur de chaîne.
Les actes élémentaires de la propagation sont en général rapides par rapport à l'initiation et à la
rupture de chaîne, aussi consomment-ils la grande majorité des réactifs
k
d ln
unité de k = E a
approchée : dans laquelle Ea est l'énergie (molaire) d'activation de la réaction.
dT RT 2
Ea est, pour un domaine de température pas trop large, une constante que l'on détermine
expérimentalement. (Ea > 0 sauf exception). Son unité SI est J.mol–1.
Ea
−
L'intégration de la relation précédente donne : k = A e RT .
La constante d'intégration A est appelée "facteur préexponentiel" ou "facteur de fréquence". Il est
lui aussi déterminé expérimentalement.
Cette loi est toujours vérifiée si la réaction ne comporte qu'un seul acte élémentaire.
5-6-2 Exemple
Pour la réaction suivante, en solution dans l'éthanol : CH3I + C2H5O– = CH3OC2H5 + I– , on a
constaté que l'ordre est de 2 et on a obtenu les résultats suivants pour la constante de vitesse :
t (°C) 0 6 12 18 24 30
k (mol–1.L.s–1) 5,90.10–5 12,8.10-5 27,0.10–5 55,0.10–5 109,0.10–5 210,3.10–5
k A Ea 1
La loi sera vérifiée sous la forme : ln = ln − (avec unité = mol–1.L.s–1)
unité unité R T
Ea
On doit donc obtenir une droite d'ordonnée à l'origine ln(A) et de coefficient directeur − , en
R
1
reportant ln(k) en fonction de si la loi est vérifiée.
T
1
(K–1) 3,661.10–3 3,582.10–3 3,507.10–3 3,435.10–3 3,365.10–3 3,299.10–3
T
k
ln –9,738 –8,963 –8,217 –7,506 –6,822 –6,164
unité
k
Le tracé de ln = f(1/T) donne bien une droite. On obtient avec la calculatrice un taux de
unité
corrélation de 0,999997 ; un coefficient directeur de – 9,87.103 K d'où Ea = 82,1 kJ.mol–1 et une ordonnée à
l'origine de 26,40 d'où A = 2,92.1011 mol–1.L.s–1.