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INSTITUT SUPERIEUR DE DROIT DE DAKAR – ISDD

Sujet 10 : l’OTAN

EXPOSANTS :
Groupe 2 Chargé de TD :

- Lévy BINDAMBA Dr BASS


- Mélia YASSIMA
- Holly Freesia BATOBANENE
- Fatou KINÉ FALL
- Synila Andrée Elvire NGOUANGA MBOUROU
- Marianne Niane MAME BOYE
Année académique 2023-2024
INTRODUCTION
La mondialisation telle qu’elle est, remet en cause sur son chemin toute
tendance pour les État au replie sur soi-même. Aucun État ne saurait se replier
sur soi-même que ce soit sur le plan politique, sanitaire, économique ou encore
militaire. Pour éviter ce phénomène d’isolationnisme, les coopérations
internationales qui favorise la participation des États à des alliances est l’un des
moyens pour faire exceller la solidarité. Parmi ces alliances on peut citer
l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord « l’OTAN » qui fait objet de notre
étude.
Le cigle OTAN signifie, Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. C’est
une alliance militaire d'assistance mutuelle en cas d'agression, réunissant
plusieurs pays occidentaux. Constituée en avril 1949, L’OTAN s'efforce
d'assurer une paix durable en Europe et plus encore dans le monde, fondée sur
les valeurs que partagent ses pays membres, à savoir la liberté individuelle, la
démocratie, les droits de la personne et l’état de droit.
Il est d’emblée nécessaire de préciser, que nous précéderons à une analyse
plus ciblée et pertinente de l’OTAN et de son impact sur la sécurité mondiale.
Ainsi, depuis la dissolution de l'URSS et la fin de la guerre froide en 1991,
l'Alliance atlantique a perduré malgré la disparition de sa principale raison d'être
initiale. D’où l’intérêt pour nous de se demander si sous l’ombre changeante des
Relations Internationales, la pertinence de l’OTAN est-elle remise en question ?
Ce sujet revêt un double intérêt, d’abord pratique car il nous permet de mieux
comprendre que l’OTAN et son caractère intemporel en tant qu’organisation
œuvrant pour la paix. Puis, théorique en ce que plusieurs pensées ont émergé
autour du sujet de l’OTAN, les théoriciens réalistes comme Hans Morgenthau,
les libéraux inspirés pas le penseur Emmanuel Kant ou encore les
constructivistes comme Alexander Wendt qui offrent des cadres analytiques
pour comprendre l’OTAN. Allant des considérations des puissances et sécurité
à celles des normes et des dynamiques sociales dans les Relations
internationales.
Au regard de tout ce qui précède, nous nous attèlerons d’abord, à démontrer la
pertinence de l’existence de l’OTAN (I), puis exposer de manière exhaustive les
critiques dévolues à cette l’alliance (II).

PLAN
I. La pertinence de l’existence de l’OTAN dans le contexte actuel

A. Evaluation de la sécurité collective en Europe et dans le monde depuis


la création de l’OTAN

B. La nécessité de l’OTAN face aux nouvelles menaces et défis


sécuritaires

II. Critiques sur le fonctionnement à l’encontre de l’OTAN

A. Critiques sur le fonctionnement interne de l’OTAN

B. Remises en question de l’OTAN dans le cadre du droit international

I. La pertinence de l’existence de l’OTAN dans le contexte actuel


A. Evaluation de la sécurité collective en Europe et dans le monde depuis
la création de l’OTAN

L'OTAN a été créée à la suite de la Seconde Guerre Mondiale pour offrir un


cadre de coopération politique et militaire à ses membres européens et nord-
américains et les protéger des menaces extérieures, notion matérialisée à l’article
5 du Traité Atlantique Nord.
La confrontation politique et idéologique entre l'Est et l'Ouest a dominé les
quarante premières années d'existence de l'OTAN, celles de la "Guerre Froide".
Pendant toute cette période, le Pacte de Varsovie et l'OTAN ont eu des rapports
de confrontation, ponctués par des périodes de détente ou de crise, et
caractérisés par la course aux armements nucléaires et conventionnels d’où son
envie d’opter une stratégie de dissuasion nucléaire et une coordination politique
et militaire.

Ainsi la chute du mur de Berlin en 1989 a symbolisé la fin de cette époque.


La désintégration de l'Union Soviétique, en 1991, a ouvert la voie au dialogue et
à la coopération entre l'Est et l’ouest.
Nonobstant la fin de la Guerre Froide, l’Organisation du Traité de l’Atlantique
Nord (OTAN) a élargie son champ d’action pour inclure de nouveaux membres
issus des anciens pays du Bloc de l’Est, a contribué à consolider la démocratie et
l’Etat de droit dans ces régions, tout en offrant une garantie de sécurité aux pays
nouvellement indépendants prescrits par l'article 10 du traité de l'Atlantique
Nord du 4 avril 1949 disposant que « les parties peuvent, par accord unanime,
inviter à accéder au Traité tout autre État européen susceptible de favoriser le
développement des principes du présent Traité et de contribuer à la sécurité de la
région de l'Atlantique Nord. ». L’OTAN a modifié ses structures de
commandement, élargi ses missions au-delà de la défense collective, pour la
première fois, elle s’est trouvée engagée dans des opérations militaires en
Bosnie par exemple , puis a élargi son champ d’action géographique ( hors zone
euro-atlantique ) avec la prise en charge de la Force Internationale d’Assistance
à la Sécurité (FIAS) en Afghanistan.
Elle a donc renforcé la coopération à travers le Partenariat pour la paix avec
des pays non membres de l’organisations et des organisations internationales
pour promouvoir la sécurité mondiale. Le Concept stratégique de 1999, le
sommet de Prague de 2002 et celui de Riga en 2006, avec la Directive politique
globale, ont donné à l’OTAN une vision stratégique qui définit ses nouvelles
missions et les moyens de les assurer. Bien que les buts actuels de l’OTAN
mettent l’accent sur « la sécurité, la consultation, la discussion, la défense, la
gestion des crises et le partenariat », la gestion des crises est bien devenue la
plus importante. L’OTAN n’a conduit que quelques opérations de ce type dans
les années 1990 à maintenant, elles ont constitué ces dernières années l’essentiel
de son rôle : un démarquage considérable par rapport au mandat d’origine de
l’Alliance. En 2007, plus de 50 000 hommes étaient ainsi présents sous
commandement de l’OTAN sur trois continents. Ces opérations incluaient le
maintien de la paix dans les Balkans, la lutte antiterroriste en Méditerranée
(après les évènements du 11 septembre 2001, la lutte contre le terrorisme
international ), la présence en Afghanistan attaque contre les hôpitaux la plus
notoire est celle contre (MSF) en 2015 et le pont aérien en faveur de l’Union
Africaine au Darfour, et plus important encore au Kosovo en 1999 en réponse à
la crise humanitaire et violation des droits de l’homme qui s’y déroulait.
En plus des missions militaires, l’OTAN a fourni un soutien humanitaire au
Pakistan après le séisme d’octobre 2005 et aux États-Unis après l’ouragan
Katrina en 2006, tout autant qu’elle a aidé aux réformes de défense en Bosnie-
Herzégovine et à l’entraînement des forces de sécurité irakiennes, à l’intérieur
comme à l’extérieur du pays. Cet accent mis sur la réponse aux crises se reflète
dans les nouvelles capacités de l’Alliance : le nouveau Commandement suprême
Allié de la Transformation (ACT), et la Force de Réaction de l’OTAN (NRF),
supposée lui donner la capacité de déployer des troupes partout dans le monde
dans les délais les plus courts.

B. La nécessité de l’OTAN face aux nouvelles menaces sécuritaires


L’évolution des menaces en matière de sécurité est devenue plus complexe et
diversifiée. Les conflits traditionnels entre États sont de moins en moins
fréquents, tandis que les menaces non étatiques telles que le terrorisme, les
cyberattaques et les pandémies sont devenues plus préoccupantes. Dans ce
contexte, l'OTAN offre une plateforme unique pour coordonner les efforts de
défense et de sécurité de ses membres, en mettant à disposition des ressources
militaires, des renseignements et des capacités de réponse rapide.

De plus, les alliances traditionnelles entre États ont été mises à l'épreuve par
l'évolution rapide de la géopolitique mondiale. Les tensions croissantes entre
grandes puissances, les conflits régionaux et les acteurs non étatiques agissant de
manière transnationale exigent une réponse collective et coordonnée. L'OTAN,
en tant qu'alliance militaire la plus importante au monde, est bien positionnée
pour répondre à ces défis en rassemblant les ressources et les compétences de
ses membres pour dissuader les agresseurs potentiels et répondre efficacement
en cas de crise.

En matière de Cyberattaques, en 2007, l’Estonie a été victime d’une série


de cyberattaques massives, affectant ses infrastructures critiques et ses services
gouvernementaux. L’OTAN a joué un rôle crucial en fournissant une assistance
technique et en renforçant les capacités de défense cybernétique de l’Estonie,
démontrant ainsi sa pertinence dans la lutte contre les menaces cybernétiques
transfrontalières.
Pour ce qui est du terrorisme international, suite aux évènements du 11
septembre 2001, l’OTAN a activé pour la première fois l’article 5 de son Traité,
déclarant que toute attaque contre l’un de ses membres serait considérée comme
une attaque contre tous. Cette solidarité a permis une réponse collective et
coordonnée contre les réseaux terroristes internationaux, renforçant ainsi la
sécurité de tous les membres de l’alliance.
Par rapport à l’Instabilité régionale, les tensions croissantes en Europe de
l’Est, notamment en Ukraine, ont mis en évidence la nécessité pour l’OTAN de
renforcer sa présence dans la région afin de dissuader les agressions potentielles
et de garantir la sécurité de ses membres. Les exercices militaires conjoints et le
déploiement de forces de réaction rapide ont contribué à stabiliser la situation et
à renforcer la défense collective de l’alliance.
Quant aux menaces hybrides, L’OTAN fait face à des menaces hybrides,
combinant des tactiques conventionnelles et non conventionnelles, telles que la
désinformation, la manipulation politique et l’utilisation d’acteurs non étatiques
pour atteindre des objectifs géopolitiques. L’alliance a mis en place des
mécanismes de coordination et de partage d’informations pour contrer ces
menaces hybrides, montrant ainsi sa capacité à s’adapter aux nouvelles réalités
sécuritaires.

Ces exemples illustrent comment l’OTAN demeure pertinente et nécessaire en


fournissant une réponse collective, coordonnée et adaptative pour assurer la
sécurité de ses membres.

Face aux nouvelles menaces et défis sécuritaires qui caractérisent le paysage


international, l'OTAN demeure une composante essentielle de la sécurité
collective. Son rôle dans la coordination des efforts de défense, la promotion de
la coopération entre ses membres et la promotion de la stabilité régionale en font
une institution indispensable pour assurer la sécurité et la prospérité de ses
membres dans un environnement mondial en évolution rapide.

II. Critiques sur le fonctionnement à l’encontre de l’OTAN


A. Critiques sur le fonctionnement interne de l’OTAN

La question des critiques à l'encontre de l'OTAN suscite des débats approfondis.


L'organisation a été critiquée par divers acteurs, tant à l'intérieur de ses propres
rangs que par des observateurs extérieurs.
Ces critiques peuvent émaner de différentes perspectives et touchent divers
aspects de l'OTAN, de son fonctionnement interne à ses processus décisionnels.
Nous allons alors examiner ces critiques de manière détaillée, mettant en
lumière les préoccupations auxquels l'OTAN est confrontée.
Premièrement, certains membres de l'Organisation critiquent leurs homologues
qui n’atteignent pas l'objectif de consacrer au moins 2 % de leur PIB à la
défense. En réalité, chaque membre est tenu de consacrer au moins 2 % de son
PIB aux dépenses militaires, en guise de contribution équitable aux coûts de la
défense collective. Cependant, de nombreux membres ne respectent pas cette
obligation, créant ainsi des disparités financières au sein de l'alliance. Ces
disparités peuvent affecter la capacité globale de l'Organisation à entreprendre
des opérations.
Deuxièmement, nous pouvons aussi mettre en évidence les critiques formulées
par les observateurs extérieurs et les analystes envers l'OTAN. Effectivement,
certains observateurs critiquent des interventions militaires, telles que celles en
Afghanistan, en Libye et dans les Balkans. Ils soulignent parfois des
conséquences imprévues, des problèmes de planification post-conflit et des
questions liées à la légitimité de certaines actions.
De plus, des mouvements pacifistes ont également formulé plusieurs critiques à
l'encontre de l'OTAN, reflétant leurs préoccupations fondamentales en matière
de paix, de diplomatie et de résolution non violente des conflits. Ils critiquent
l'OTAN pour son recours à la force militaire dans le cadre d'interventions,
soutenant que la priorité devrait être donnée à la résolution pacifique des conflits
par le dialogue, la diplomatie et la médiation.
La Russie considère l’expansion de l’alliance vers l’Est, comme une menace à
sa sécurité. Effectivement, après la fin de la Guerre froide, plusieurs pays
d'Europe de l'Est ont cherché à rejoindre l'OTAN. Cette dernière a alors élargi
son périmètre, accueillant de nouveaux membres, notamment des pays qui
étaient autrefois membres du Pacte de Varsovie, une alliance militaire dirigée
par l'Union soviétique. La Russie a exprimé des préoccupations quant à cette
expansion, la considérant comme une menace à sa sécurité nationale, car
l'OTAN se rapproche de ses frontières. Les relations entre la Russie et l'OTAN
ont donc été marquées par des tensions, notamment en raison de divergences sur
des questions de sécurité régionale. Certains pays non membres, en particulier
ceux situés à proximité de la Russie, peuvent critiquer les relations entre le deux.
Ils peuvent craindre que des tensions entre l'OTAN et la Russie aient des
répercussions sur la stabilité régionale.
A cela s’ajoute également une critique dans le processus décisionnel. Certains
membres de l'alliance estiment que le processus par lequel les décisions sont
prises au sein de l'organisation est difficile à comprendre, long et parfois entravé
par divers facteurs. Ils soulèvent une question de lenteur, ce qui peut être
problématique, surtout lorsqu'une réponse rapide est nécessaire face à des
situations d'urgence ou des crises. Certains analystes aussi, estiment que la
structure de commandement de l’Organisation est assez complexe, causant des
retards dans les prises de décisions et des difficultés à coordonner efficacement
les opérations.
Prenons par exemple la théorie du dernier recours. Il est bien entendu essentiel
pour les démocraties de pouvoir démontrer qu’elles ont épuisé toutes les voies
diplomatiques possibles pour dénouer pacifiquement une crise avant de recourir
à la force des armes. Dans le cas de l’OTAN, on a ainsi vu les Alliés hésiter près
de trois ans et demi avant de s’engager résolument dans le conflit bosniaque en
septembre 1995, en commençant à bombarder les positions d’artillerie des
Serbes bosniaques autour de Sarajevo pour faire lever le siège de la ville. Plus
récemment, au Kosovo, l'OΤΑΝ a hésité près d’un an avant de se décider
finalement à lancer, en mars 1999, l’opération Force Alliée, qui conduirait à
bombarder la Yougoslavie 78 jours de suite. Mais ce long délai avait été rempli
de souffrances, et on peut dire assez justement que, si l’Alliance avait agi
immédiatement, en Bosnie comme au Kosovo, la force nécessaire pour atteindre
l’objectif recherché aurait été bien moindre et de nombreuses vies auraient été
épargnées. Aujourd’hui, un grand nombre d’experts affirment que, si l’OTAN
avait envoyé immédiatement quelques canonnières pour réagir au
bombardement de la ville de Dubrovnik par l’artillerie serbe en 1991, on aurait
peut-être pu éviter les malheurs et les destructions qu’a entraînés par la suite la
dislocation de la Yougoslavie. Peut-être n’y aurait-il pas eu 350 000 morts, ni
deux millions et demi de réfugiés, ni les bouleversements indescriptibles de la
vie sociale et économique de toute une région.
Enfin, la dépendance de l’OTAN envers les Etats-Unis constitue l'une des
critiques fréquemment formulées à l'égard de cette alliance militaire. En fait, les
États-Unis ont historiquement été le principal contributeur financier à l'OTAN.
Ils ont assumé une part importante des coûts liés au fonctionnement de l'alliance,
y compris les dépenses pour les opérations militaires conjointes et les
infrastructures. Possédant une puissance militaire considérable à l'échelle
mondiale, certains membres de l'OTAN comptent fortement sur les ressources
militaires des États-Unis.

B- Remises en question de l’OTAN dans le cadre du droit international

La remise en question de l’OTAN dans le cadre du droit international, reste un


sujet particulier. Certains critiquent l’OTAN pour des actions perçues comme
violant le Droit International, tandis que d’autres estiment que l’alliance
contribue à la stabilité, en évoquant la légitime défense collective consacrée à
l’article 5 du traité. Les débats autour de ce sujet impliquent souvent des
discussions sur la légitimité des interventions militaires et la souveraineté des
États membres. Des critiques estiment que les interventions de l’OTAN sans
l’approbation du conseil de sécurité des Nations Unies, peuvent violer le
principe de la souveraineté internationale et le respect du droit international. La
légitimité des interventions militaires de l’OTAN a fait l’objet de critiques,
notamment sur l’intervention du 24 mars 1999 en Yougoslavie sans un mandat
clair du Conseil de Sécurité ou l’intervention de 2011 en LYBIE pour mettre en
œuvre la Résolution 1973 du Conseil de Sécurité, dont le mandat initial
prévoyait la protection des civils a conduite à des conséquences imprévues et à
l’instabilité régionale. La controverse entourant la légitimité des interventions
militaires de l’OTAN repose également sur des questions de proportionnalité et
objectifs, évoquant le fait que certaines actions de l’Organisation peuvent
parfois dépasser le cadre de la légitime défense, élevant des préoccupations
quant à la justification et à la finalité réelle des opérations. Les débats persistent
sur la manière dont l’OTAN équilibre la nécessité d’intervenir en cas de
menaces graves avec le respect du Droit International et la souveraineté
nationale.
Des intellectuels comme NOAM CHOMSKY parlent des interventions
militaires en affirmant: “ Les interventions de l’OTAN, souvent justifiées au
nom des droits de l’Homme ont parfois conduit à des catastrophes humanitaires
et à un chao politique plutôt qu’à des solutions durables” et le Pr Andrew
Bacevich évoque les interventions en déclarant: “ L’OTAN en agissant en
dehors des limites du droit international, risque de compromettre la stabilité
mondiale plutôt que de la renforcer, soulignant la nécessité d’une approche plus
réfléchie et coopérative dans les affaires internationales”. La remise en question
de l’OTAN dans le cadre du Droit International portent le plus souvent sur :
l’interprétation de la légitime défense, le respect du Droit International
Humanitaire, le rôle du Conseil de Sécurité des Nations Unies, les conséquences
imprévues des interventions.

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