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Question IPE Partie 1 : De Wilde

1. OTAN
Questions générales
• Expliquer la genèse de l’OTAN et du pacte de Varsovie. La genèse de l’OTAN est-elle semblable à
celle du pacte de Varsovie ?
OTAN Pacte Varsovie
1)UO 1) Pacte de Varsovie, en réponse à l’OTAN, l’URSS va
2) Discours de la Peur par Spaak en 48 fait faire un pacte de défense avec ses satellites.
comprendre aux américains la grande craintes que Volonté de Moscou d’institutionnaliser militairement
représente l’URSS pour l’Europe occidentale. sa zone d’influence suite à l’adhésion de la RFA à
3) Résolution de Vandenberg (sénateur américain), l’OTAN en 1955.
les USA toujours suivi la doctrine de Monroe, se
refusant d’agir en dehors de leur sphère d’influence,
vont faire le pas pour soutenir l’Europe et lui permettre
de se reconstruite sereinement. Attention, il s’agit d’une
défense collective, cela signifie consultation avant
action.
4) TAN, Washington 1949, « Keep the US in, the
Soviets out and the German down”, Alliance avec les
USA, le Canada et 10 pays européens.
5) OTAN, Ottawa 1951, on institutionnalise le TAN. On
ajoute un conseil permanent, un organe politique, une
structure civile et une militaire intégré.
Différence : Le pacte de Varsovie est une réponse de l’URSS à l’OTAN. Leurs genèse n’est pas vraiment
comparable mais les deux sont apparue dans la volonté d’institutionnalisé une défense militaire face à un voisin
inquiétant.
L’Europe divisée face à l’URSS, se regroupe et demande protection américaine. Puis l’URSS face à cette défense
organisée, unis ses satellites autour d’elle et institutionnalise sa défense. Les 2 blocs sont créés.

• Quelles sont la signification et la portée de la résolution Vandenberg


En 1948, cette résolution portée par un sénateur américain vise à assouplir la doctrine de Monroe, qui a longtemps
défini la politique extérieur des USA. Cette résolution permettra aux USA de signer le TAN (assez rare pour
souligner que les USA s’engage dans un traité en temps de paix), un traité de défense mutuelle (intervention discuté
et élaborée entre acteurs si attaque).

• Lequel de ces état fait partie de l’OTAN au moment de sa formation ?


USA Pays-Bas Danemark
Canada Luxembourg Islande
UK France Portugal
Belgique Italie Norvège

• A la suite de la chute du mur et du communisme, quels changement de missions, de composition,… a


subi l’OTAN ?
Dans un premier temps, si l’OTAN survit c’est simplement parceque l’URSS a encore de nombreux missiles stationnés
en phase d’être retirés (Traité des forces conventionnels).
Cependant, l’OTAN reste une grosse institutions qui peut être bénéfiques, on va donc la maintenir en lui trouvent de
nouveaux objectifs de plus, l’implosion de l’URSS laissait présager d’éventuels conflits. Ce qui va conduire à un
nouveau concept stratégique.

Le concept de l’OTAN va être élargi, d’abord à une veille stratégique (défense territoriale par la dissuasion) et à
d’éventuels interventions hors zone (force régionale qui se déploie pour rétablir/maintenir la paix régionale).

En 1991 ; le conseil de coopération ord atlantique (CCNA) se réunis regroupant membre de l’OTAN et du pacte
de Varsovie. L’objectif est de réfléchir ensemble aux problèmes potentiels de sécurité. L’OTAN change aussi
certaines de ses missions ;
1) L’extensions des mécanisme vers une sécurité collaboratives (protection des non membres)
2) L’élaboration de nouvelles missions.
3) Perspective d’élargissement aux nouveau membres ex-URSS.

• Différence entre stratégie de l’OTAN avant et maintenant ?


1949: Keep the US in, the Soviets out and Germans down – Défense collective (avec concertation si attaque)
1951 : Institutionnaliser le traité avec un conseil permanent, un organe politique, une structure civile et une militaire
intégré.
1967 : Dialogue et fermeté, les 2missions de l’OTAN selon Harmel.
1991 : Nouveau concept stratégique ;Passage de la défense (concerne les membres) à la sécurité (concerne une
zone). Risque de tensions implosion URSS, en partenariat avec ONU (CS)
2010 : L’OTAN réécris à nouveau son concept stratégique. (1. La défense collective / 2. La sécurité collective / 3.
Progresser en sécurité coopérative / 4. Discussion limiter armes nucléaire / 5. Maintient candidature ouvertes / 6.
Maintenir efficience, rapport budget-efficacité.) But inavoué = Promotion des valeurs occidentales, de la
démocratie.

• Comment s’est organisé la défense collective et la sécurité collective en Europe entre 1945 et 2009 ?
De 1945 à 1991, la défense collective est à la base de l’OTAN. En effet, toujours adepte de la doctrine de Monroe,
les Américain ne voulait pas signé pour une défense mutuelle (obligation de défendre les alliés immédiatement),
ceux-ci s’engageaient donc un traité pour dissuasion pour permettre à l’Europe de se reconstruire sereinement.
Depuis 1991, l’OTAN est devenu une puissance régional exerce son influence en dehors de ses états membres. Il
participe à la sécurité collective, c’est-à-dire au maintien d’une stabilité d’abord régional avec les guerre en Europe,
dans les Balkans notamment puis au niveau mondial afin qu’il n’y ai pas de répercussion de ces instabilités sur les
états membres (ex : pays du golf pour s’assurer approvisionnement en pétrole)

• Expliquer pourquoi l’Ostpolitik applique la méthode Harmel ? (expliquez les 2)


Rapport d’Harmel dit ; l’OTAN à deux fonctions essentiels, « La première consiste à maintenir une puissance militaire
et une solidarité politique suffisantes pour de décourager l'agression et les autres formes de pression et pour
défendre le territoire des pays membres en cas d'agression. » (…) « la seconde fonction c’est de poursuivre ses
efforts en vue de progresser vers l'établissement de relations plus stables qui permettront de résoudre les problèmes
politiques fondamentaux. »

-> La sécurité militaire et une politique de détente ne sont pas contradictoires mais complémentaires.

Une sorte d’application du rapport Harmel s’incarnera dans l’Ostpolitik menée par la RFA en 1969. La force étant
en place, W. Brandt en a profité pour installer une politique de détente entre les deux blocs. L’idée du chancelier
est d’aboutir à un dialogue entre la RDA et la RFA et de normaliser ses rapports avec la Pologne et l’URSS.
L’Ostpolitik est une contribution majeur à la détente entre le bloc Ouest/Est.

• En quoi l’acte final d’Helsinki et la résolution de la crise des euromissiles sont-elles des illustrations de
la pertinence de la doctrine d’Harmel ?
L’acte final d’Helsinki et la résolution des euromissiles sont des éléments tangibles attestant d’une détente entre l’est
et l’ouest. Ces évènements ont été rendu possible grâce à la menace et la fermeté dont on fait preuve les
occidentaux.
Dans cette période de tension, les règles de négociations étaient je ne donne rien sans rien dès lors, il était essentiel
d’avoir, de montrer sa force pour essayer d’obtenir des allègements.

Les euromissiles, installé fin des années 70 par la Russie, l’occident a du passé par une croissance de ses propres
missiles pour enfin en 87 pouvoir obtenir le retrait progressif de l’ensemble de ces missiles.

L’acte final d’Helsinki (1975) lui est proposé par les Russes, il est dans la ligné de la proposition Molotv. Les russes
sont assez favorable à la mise en place du rapport d’Harmel et propose une réunion (attention pas un traité) aux
occidentaux qui mettront 4 conditions. Là encore, les 2 états on a gagné et c’est exactement ce qui permettra de
réunir les états autour de négociations.

• Quel est la réaction de l’OTAN à l’unification allemande


L’unification allemande : La question de l’OTAN va ici être cruciale. Au niveau interne, dès la chute du mur, Helmut
Kohl avait perçu que le moment était opportun pour proposer de manière généreuse l’unification.
La question était de savoir s’il serait suivi par ses homologues de la RDA. Au sein de cette « démocratie populaire
» en pleine mutation. Cette volonté populaire d’unification s’exprimera clairement en RDA lors des premières
élections libres qui feront émerger des partis en faveur de celle-ci.
Au niveau international, de grandes négociations réunissant les deux Allemagne et les quatre anciennes puissances
occupantes (2+4) sont mises en place. Tous les aspects externes de l’unification devaient être réglés dans ces
négociations. C’est là que la question de l’OTAN est soulevée. La RFA entendait que l’Allemagne unie demeurât
membre de l’Alliance atlantique. Cette question sera résolue par une rencontre historique entre Gorbatchev et Kohl
à Moscou d’abord, puis dans le Caucase .
Gorbatchev va admettre que l’Allemagne retrouve sa pleine souveraineté et la défaire de toute tutelle soviétique
après son unification programmée à court terme. Qui dit pleine souveraineté dit choix des alliances. Un doute
continue donc de planer quant à la participation à l’OTAN de l’État unifié, libre de son choix. Les apparences sont
sauves, même si personne n’est dupe : l’Allemagne unie choisira l’Alliance atlantique et l’OTAN.

• Pourquoi parle-t-on de miracle du Caucase ? Qu’est-ce que c’est ?


Le miracle du Caucase symbolise la réunion symbolique et déterminante qui a eu lieu entre Gorbatchev et Kohl en
1960. Pour les deux protagonistes, il y a deux écueils à éviter, dans le message qui sera issu de la rencontre :
1)Dire que l’Allemagne vient acheter son unification auprès de l’URSS.
2)Attester expressis verbis que l’Allemagne unifiée puisse rester dans l’OTAN.

Les dirigeants allemand et soviétique ne vont finalement pas dire que la RFA peut rester dans l’OTAN et n’insisteront
pas trop sur l’aide financière octroyée par la RFA à l’URSS. Gorbatchev va admettre que l’Allemagne retrouve sa
pleine souveraineté et la défaire de toute tutelle soviétique après son unification programmée à court terme. Qui
dit pleine souveraineté dit choix des alliances. Un doute continue donc de planer quant à la participation a l’OTAN
de l’Etat unifie, libre de son choix. Les apparences sont sauves, même si personne n’est dupe. l’Allemagne unie
choisira l’Alliance atlantique et l’OTAN.

• Quel est le sens de Stavrapallo ?


L’enthousiasme est présent du côté officiel des deux pays à la suite de cet accord «miracle», même si les autres
pays occidentaux sont plus sceptiques. Cet accord est parfois appelé accord de « Stavrapallo ». L’appellation fait
sournoisement référence au traité de Rapallo (accord militaire secret entre l’Allemagne de Weimar et l’Union
soviétique de 1922)

• En quoi l’élargissement de l’OTAN inquiète la Russie et en quoi cela a poussé au retour de la


finlandisation ?
Crainte d’une influence grandissante de l’occident dans une zone qui fut dans la sphère soviétique.
En 2004, on passe de 19 à 26 membres : les PECO obtiennent l’adhésion. La Russie a des difficultés à admettre
les actions de l’OTAN et son nouvel élargissement après celui de 1999. Poutine voyant qu’il ne peut empêcher
l’élargissement de l’OTAN va y vouloir un statut encore plus particulier que celui qu’il a déjà. La Russie obtient alors
la création du Conseil OTAN- Russie (COR). Elle a donc l’impression de participer aux discussions de l’OTAN puisque
le COR comprend tous les membres de l’OTAN plus la Russie. Mais le mouvement d’élargissement ne s’arrêtera pas
Par contre, la crise géorgienne de 2008 a porté un sérieux coup d’arrêt à ce mouvement non seulement pour Tbilissi
mais aussi pour Kiev. La crise en Crimée et dans l’Est de l’Ukraine déclenchée en 2014 a même presque enterré
cette question. Elle a aussi ravivé l’importance de la fonction de défense collective de l’OTAN aux yeux des Etats
baltes et de la Pologne, tout en mettant en veilleuse les mécanismes de sécurité coopérative avec la Russie.

• Peut-on considéré que l’Ukraine et la Géorgie ont été finlandisé ?


Oui, la finlandisation est une expression faisant référence à l'influence que peut avoir un pays puissant sur la
politique extérieure d'un plus petit pays voisin, et qui a été inventée en raison de l'influence qu'exerçait l'URSS sur
la Finlande pendant la Guerre froide.
Finlandisation = limite choix des alliances
Brejnev = idéologie à suivre, ne peut pas nuire à l’URSS
• Différence entre doctrine de Brejnev et Finlandisation ?
La doctrine Brejnev : la souveraineté limitée au respect d’une forme d’idéologie commandée par Moscou ; la
doctrine préconise l’intervention dans un pays, dès lors qu’il s’écarte de la ligne de Moscou.
la Finlandisation est une expression faisant référence à l'influence que peut avoir un pays puissant sur la politique
extérieure d'un plus petit pays voisin, et qui a été inventée en raison de l'influence qu'exerçait l'URSS sur
la Finlande pendant la Guerre froide
=> La doctrine de Brejnev est en quelque sorte une application de la finlandisation, à la différence c’est que la
doctrine de Brejnev s’applique aux pays satellites là où la finlandisation s’applique aux pays limitrophe à l’URSS.

• Différence entre « Deny Flight » et IFOR dans l’intervention de l’OTAN en Bosnie ?

De 1992 à 1994 : l’OTAN sort de sa zone pour « surveiller » des décisions prises par le Conseil de sécurité de
l’ONU, qui a décrété un embargo sur les armes, une zone d’exclusion aérienne et des sanctions économiques à
l’égard de la République fédérale yougoslave (RFY L’OTAN est donc chargée de surveiller mais n’a pas de pouvoir
de contrainte.
Dans un 2e temps, l’intervention va être plus musclée et l’OTAN est autorisée à faire respecter par la force les
résolutions de l’ONU, notamment à travers deux opérations : Deny Flight et Sharp Guard. Dans ce cadre, deux
F16 américains vont abattre quatre chasseurs yougoslaves le 28 février 1994. Il s’agit du premier acte de guerre
de l’OTAN depuis sa création. L’OTAN participe à la protection des « zones de sécurité » et offre un appui aérien
rapproché à la Force de protection des Nations unies (FORPRONU).
=> Rétablissement de la Paix
Après la guerre, il convient d’organiser la paix. Il faut stabiliser la Bosnie et faire appliquer les accords de Dayton.
Deux missions s’en chargeront : la SFOR (Stabilization Force) et l’IFOR (Implementation Force). Ces missions sont
des opérations de paix au sens large (Nation-Building).
=> Maintien de la Paix
On est donc bien ici dans le cadre de la sécurité collective avec le lien OTAN-ONU.
• Connaitre les principale interventions de l’OTAN et les dates !
1) En 1992,Guerre des Balkans. Comme indiqué ci-avant, l’OTAN a précisé sa contribution à la sécurité collective:
elle se met au service de l’ONU et, plus hypothétiquement, de la CSCE. Le premier terrain sera (ex)-yougoslave,
en particulier la Bosnie.

2) En 1999, L’opération Force alliée au Kosovo n’a quant à elle pas été explicitement autorisée par l’ONU. Il y
aurait en effet eu un veto russe ou chinois au Conseil de Sécurité si une intervention avait été proposée explicitement.
L’OTAN passe donc à un niveau coercitif. Elle déploie ses forces dans le cadre de sa propre conception de la
sécurité européenne en un exercice de diplomatie clairement coercitive.
3) En 2001, en ancienne république yougoslave de Macédoine, l’OTAN reviendra à une mission de maintien de
la paix classique en allant récolter les armes des belligérants (Moisson essentielle) après un accord de paix.

4) En 2001, L’article 5 du traité de l’Atlantique Nord a été conçu pour permettre aux Etats-Unis d’intervenir sur le
sol de pays membres de l’OTAN en cas d’attaque. C’était en tout cas l’esprit de cette disposition au départ. Or
Washington invoquera l’article 5 après les attentats du 11 septembre 2001 sur le sol américain ... contre
l’Afghanistan. Formellement les Etats-Unis ne demandaient pas une application de l’article. Ils étaient résolus à
répliquer seuls si nécessaire, mais accueillaient les bonnes volontés de leurs alliés pour les accompagner. Cela
étant, l’objectif des Etats-Unis ici, comme en matière de sécurité globale, est de partager le fardeau de cette
sécurité (burden sharing).

• Quelles sont les différences entre la doctrine de Brejnev et l’Ostpolitik ?


La doctrine Brejnev : la souveraineté limitée au respect d’une forme d’idéologie commandée par Moscou ; la
doctrine préconise l’intervention dans un pays, dès lors qu’il s’écarte de la ligne de Moscou. (ex : Printemps de
Prague -> Invasion char URSS pour réprimer)
L’Ostpolitik : Menée par la RFA en 1969, l’Ostpolitik est l’exploitation de la force en place part W. Brandt pour
installer une politique de détente entre les deux blocs. L’idée du chancelier est d’aboutir à un dialogue entre la
RDA et la RFA et de normaliser ses rapports avec la Pologne et l’URSS.

=> Alors que la doctrine de Brejnev vise l’union entre les états satellites et Moscou (par la force), l’Ostpolitik elle
promeut un dialogue et une détente entre les blocs de l’est et l’Allemagne de l’Ouest

• Différence entre Glasnost et l’Ostpolitik ?


La Glasnost est une politique de liberté d'expression et de la publication d'informations qui s'amorça par l'accident
nucléaire de Tchernobyl1 puis fut portée en URSS par Mikhaïl Gorbatchev à partir de 1986. Avec la glasnost, le
but du numéro 1 soviétique était notamment de mettre la pression sur les conservateurs du parti qui étaient opposés
à sa politique de restructuration économique (la perestroïka). Cependant, cette dernière va échouer devant la
résistance passive de l'administration et des décideurs qui avaient beaucoup à y perdre, accentuant la crise
économique de l'URSS, ce qui va provoquer une montée des contestations.
L’Ostpolitik : Menée par la RFA en 1969, l’Ostpolitik est l’exploitation de la force en place part W. Brandt pour
installer une politique de détente entre les deux blocs. L’idée du chancelier est d’aboutir à un dialogue entre la
RDA et la RFA et de normaliser ses rapports avec la Pologne et l’URSS
=> La Glasnost est une des deux grandes politiques installées par Gorbatchev qui promeut la liberté d’expression
et la fin des répression ce qui entrainera une hausse du nationalisme dans les état satellites de l’URSS. Alors que
l’Ostpolitik est une tentative d’harmonisation des rapports entre la RFA (ouest) et l’URSS+ les états satellites de l’Est
(Pologne, RDA, Tchécoslovaquie).

• Indiquer dans la bonne chronologie les évènement suivant :


o Crise de Cuba 1962 (Missiles en Turquie et à Cuba, tension élevée)
o Retrait de la France de l’organisation militaire intégré de l’OTAN 1966
o Rapport de Harmel 1967 (Dialogue et fermeté)
o Ostpolitik1969 (Tentative rapprochement RFA et URSS)

• Quel sont les accord SALT II


o Une limitation des forces conventionnelles stationnées en Europe
o Une limitation des armes nucléaires
o Régler la crise des euromissiles
o Réguler la production et la vente de sel dans le marché commun
A Helsinki, on est donc dans un contexte de détente: l’administration Nixon veut en finir avec la guerre du Vietnam
et se lance dans des négociations qui vont aboutir à limiter l’armement intercontinental - Accords SALT 1 -premier
traité sur la réduction des armes

Le 18 juin 1979 à Vienne, Jimmy Carter pour les Américains et Léonid Brejnev pour les Soviétiques signent le
traité Salt II. Celui-ci apporte des limitations supplémentaires par rapport à Salt I et définit un plafond précis
de bombardiers et de lance-missiles tolérés, ce qui implique la destruction du surnombre.

Définitions
• Sécurité Coopérative X Défense Collective
La sécurité coopérative comme l’une des trois tâches fondamentales de l’OTAN. Selon ce concept, c’est dans le
cadre d’un vaste réseau de relations de partenariat avec des pays et des organisations du monde entier que la
promotion de la sécurité euro-atlantique peut être assurée au mieux. (=Sécurité dans le monde via partenariat et
coopération)

Le principe de la défense collective est au cœur du traité fondateur de l’OTAN. Il reste unique et immuable, il unit
les membres de l'Alliance, ceux-ci s'engageant à se protéger mutuellement, et il instaure un esprit de solidarité au
sein de l'Alliance. (=Défense mutuelle des membre de l’alliance en cas d’attaque sur l’un d’eux).

• Double décision de 1979


L’OTAN prend une double décision (qui peut être interprétée comme une application du rapport Harmel) :

- La fermeté est de mise : l’OTAN réagit par l’annonce d’un déploiement parallèle de missiles américains (Cruise et
Pershing) en Europe occidentale.

- L’appel au dialogue est lancé : l’OTAN se dit prête à entamer les négociations de désarmement avec l’URSS pour
le démantèlement de tous les missiles.

• Hors Zone de l’OTAN


Le Concept (cf. :Concept stratégique de l’Alliance, réforme de l’OTAN post guerre froide) évoque la possibilité́
que l’OTAN doive intervenir « hors zone » si sa sécurité était menacée, notamment en cas de crise à l’Est, ou si
ses intérêts de sécurité étaient menaces. Cette conception de la sécurité induit donc à la fois une définition plus
vague de la menace et un cadre de réaction plus vaste, adaptable à des circonstances encore difficiles à
appréhender en ces premières années post-guerre froide.
• Rapport Harmel
Pierre Harmel, le ministre belge des Affaires estrangères de l’époque, suggère aux Etats membres de l’Alliance de
réfléchir au devenir de l’OTAN dans un contexte qui n’est plus celui de 194910. Un rapport sur les futures tâches
de l’Alliance (décembre 1967) en est issu et il peut se résumer à deux concepts: dialogue et fermeté ; ou encore
détente et défense. Il affirme en effet que l’OTAN doit rester ferme face à la menace soviétique et procéder à la
modernisation de son appareil militaire. Mais il y a lieu de sortir d’un face à face muet et stérile ; il faut entamer
un dialogue, voire des négociations avec l’URSS, et notamment discuter de désarmement, pour ne pas rester
éternellement dans la méfiance et sur le qui-vive. Car jusqu’à présent la course aux armements est une réalité.
Rapport d’Harmel dit ; l’OTAN à deux fonctions essentiels, « La première consiste à maintenir une puissance militaire
et une solidarité politique suffisantes pour de décourager l'agression et les autres formes de pression et pour
défendre le territoire des pays membres en cas d'agression. » (…) « la seconde fonction c’est de poursuivre ses
efforts en vue de progresser vers l'établissement de relations plus stables qui permettront de résoudre les problèmes
politiques fondamentaux. »
-> La sécurité militaire et une politique de détente ne sont pas contradictoires mais complémentaires.

• PpP ( =Partenariat pour la Paix)


Le Partenariat pour la Paix est également mis en œuvre en 1994. Il s’agit d’un vaste programme de coopération
et d’échange d’informations avec les anciens pays membres du Pacte de Varsovie, les anciens neutres, et les
nouveaux Etats indépendants (NEI) issus de l’effondrement de l’URSS. Il s’agit ici d’un exercice de sécurité
coopérative. Parmi ces anciens ennemis, l’un d’entre eux veut un statut particulier : la Russie, qui voit d’un mauvais
œil l’élargissement de l’OTAN qui se profile.
• Risk-Sharing/ Burden-Sharing
Formellement lorsque les USA invoque l’article 50, les Etats-Unis ne demandaient pas une application de l’article.
Ils étaient résolus à répliquer seuls si nécessaire, mais accueillaient les bonnes volontés de leurs alliés pour les
accompagner. L’objectif des Etats-Unis ici, comme en matière de sécurité globale, est de partager le fardeau de
cette sécurité (burden sharing). Quelques temps plus tard, un autre concept verra le jour en Afghanistan : le partage
du risque (risk sharing). Beaucoup de pays étaient ainsi invités à réfléchir sur le degré admissible de risques à faire
prendre à leurs forces armées sur le terrain afghan.
• COR (=Conseil OTAN-RUSSIE)
En 2004, on passe de 19 à 26 membres : les PECO obtiennent l’adhésion. La Russie a des difficultés à admettre
les actions de l’OTAN et son nouvel élargissement après celui de 1999. Poutine voyant qu’il ne peut empêcher
l’élargissement de l’OTAN va y vouloir un statut encore plus particulier que celui qu’il a déjà. La Russie obtient alors
la création du Conseil OTAN- Russie (COR). Elle a donc l’impression de participer aux discussions de l’OTAN puisque
le COR comprend tous les membres de l’OTAN plus la Russie. Mais le mouvement d’élargissement ne s’arrêtera pas
Par contre, la crise géorgienne de 2008 a porté un sérieux coup d’arrêt à ce mouvement non seulement pour Tbilissi
mais aussi pour Kiev. La crise en Crimée et dans l’Est de l’Ukraine déclenchée en 2014 a même presque enterré
cette question. Elle a aussi ravivé l’importance de la fonction de défense collective de l’OTAN aux yeux des Etats
baltes et de la Pologne, tout en mettant en veilleuse les mécanismes de sécurité coopérative avec la Russie.
• CCNA(=Conseil de coopération Nord-Atlantique)
Le Conseil de coopération Nord-Atlantique (CCNA ou Cocona), qui réunit à partir de 1991 tous les membres de
l’OTAN et du Pacte de Varsovie. Cette instance incarne la volonté de sécurité coopérative : l’objectif est de réfléchir
ensemble aux problèmes de sécurité, la nouvelle quête de sens de l’OTAN.
On doit ici noter un paradoxe : la transformation de l’OTAN montre que sa nouvelle mission est marquée par ce
passage de la défense collective à la sécurité collective ; pourtant quand d’autres Etats voudront en devenir
membres, ce sera clairement pour bénéficier de la défense collective.
• Traité INF
Malgré d’importantes contestations pacifistes, les missiles Cruise et Pershing seront finalement déployés dans les
années 80 (en RFA, Italie, Belgique notamment) pour faire face aux SS20. Mais la double décision apparaitra
pertinente. En 1987. M. Gorbatchev, au pouvoir en URSS, prend au sérieux l’offre de dialogue. Celui-ci aboutira
au Traité INF (Intermediate-Range Nuclear Forces) ou FNI (forces nucléaires intermédiaires) : le désarmement
complet des missiles à portée intermédiaire. Les missiles seront démantelés des deux cotés. D’une certaine manière,
la doctrine Harmel triomphe ainsi à moyen terme : la fermeté n’a pas empêché le dialogue ; et le dialogue a permis
la diminution de la tension.

Scénario fictifs OTAN


Réactions/Conséquences si l’un des scénarios devait se produire
Tâches fondamentales de l'OTAN
La défense collective
La gestion de crise
La sécurité coopérative.

Si membre de l’OTAN => Défense collective


L'OTAN adhère au principe selon lequel une attaque contre l'un ou plusieurs de ses membres est considérée
comme une attaque dirigée contre tous. Il s'agit du principe de la défense collective, qui est consacré dans
l'article 5 du Traité de l'Atlantique Nord.
Jusqu'à présent, l'article 5 n'a été invoqué qu'une seule fois – en réponse aux attentats terroristes du 11
septembre 2001 contre les États-Unis.
L’invocation de l’article 5 permet aux Alliés de fournir toute l’assistance qu’ils jugeraient nécessaire d’apporter,
quelle qu’en soit la forme, pour répondre à une situation donnée. Il s’agit d’une obligation individuelle
incombant à chaque Allié et chaque Allié est chargé de déterminer ce qu’il juge nécessaire d’apporter dans
le contexte considéré.
=équivalence russe de l’OTAN avec Arménie, Biélorussie, Kazakhstan, Kirghizistan, Russie et Tadjikistan. Si
conflit avec eux, escalade possible.
Si non membre de l’OTAN => Sécurité coopérative
POLITIQUE - L'OTAN s'emploie à promouvoir les valeurs démocratiques et permet à ses membres de se
consulter et de coopérer sur les questions de défense et de sécurité afin de résoudre les problèmes, d'instaurer
la confiance et, à long terme, de prévenir les conflits.
MILITAIRE - L'OTAN est attachée à la résolution pacifique des différends. Si les efforts diplomatiques
échouent, elle dispose de la puissance militaire nécessaire pour entreprendre des opérations de gestion de
crise. Celles-ci sont menées en application de la clause de défense collective ou sous mandat de l'Organisation
des Nations Unies, par l'OTAN seule ou en coopération avec des pays non membres ou d'autres organisations
internationales.

NB : L’OTAN a plusieurs partenariat avec plusieurs pays du monde (ex : CPEA – Dialogue méditerranéen –
Coopération d’Istanbul – Etc…)
• Kazakhstan lance un missile conventionnel et détruit un dépôt de munition en Turquie.
Membre OTAN : Turquie => Défense collective (avec concertation)

• Un sous-marin Suédois torpille un navire Chinois suspecté d’espionnage dans les eaux
internationales.
Membre OTAN : Aucun mais partenariat avec Suède CCNA => Sécurité coopérative

• L’Autriche est envahie par un corps d’ armée helvète (ancienne armée – localisé en Suisse)
Membre OTAN : Aucun mais les 2 membres du CCNA => Sécurité coopérative

• L’Ukraine attaque la Moldavie


Membre OTAN : Aucun mais les 2 membres du CCNA => Sécurité coopérative

• La Moldavie attaque la Roumanie


Membre OTAN : Roumanie => Défense collective (avec concertation)

• La Turquie attaque la Russie


Membre OTAN : Turquie mais PIEGE, l’OTAN était une alliance défensive, elle n’est pas obligé
d’intervenir pour soutenir une offensive d’un de ses membres (Turquie), en revanche elle se doit de tenter
au plus vite une désescalade via des discussions et de la diplomatie.

• En 2018, la Russie torpille un navire Suédois


Membre OTAN : Aucun mais les 2 membres du CCNA => Sécurité coopérative

• En 1997, un char Yougoslave attaque la Hongrie


Membre OTAN : Aucun, ATTENTION HONGRIE rejoint OTAN en 99

• Si l’Ukraine était membre de l’OTAN quelle aurait été la réaction de celle-ci lors de l’invasion
de la Crimée ?
Membre OTAN : Ukraine => Défense collective (avec concertation)

• La Biélorussie revendique une partie de la Pologne et envahie celle-ci.


Membre OTAN : Pologne => Défense collective (avec concertation)

• La Roumanie est envahie par …


Membre OTAN : Roumanie Si post 99 => Défense collective (avec concertation)
Si pré 99 => Sécurité coopérative

• Yougoslavie vs Suède
Membre OTAN : Aucun => Sécurité coopérative

• Hongrie vs Biélorussie
Membre OTAN : Hongrie => Défense collective (avec concertation) ATTENTION OTSC

• Pologne vs Bulgarie
Membre OTAN :
Si conflit entre 1999 et 2004, soutient à la Pologne => Défense collective (avec concertation)
Si conflit après 2004, les 2 sont membres => Désescalade et déconfliction grâce aux support de
l’institution et à la diplomatie! Ex : Grèce/Turquie
2. OECE/OCDE
Questions générales
• Quand et comment l’OECE et la CAEM ont-ils disparu ?
L’OECE ( =Organisation européenne pour la coopération économique) se transforme en l’OCDE en 1960 à
la suite d’un changement d’objectif. En effet, les apports financier américains ayant été justement réparti,
l’organisation avait rempli son objectif premier et l’Europe se relançait. La coopération a donc été relancé
avec l’OCDE qui était une organisation regroupant les pays développés (de nos jours elle réalise de nombreux
rapport scientifiques sur des domaines économiques et sociaux)

La CAEM (=Communauté économique d’assistance mutuelle) elle fût une réponse à l’initiative américaine du
plan Marshall, elle fût active de 1949 à 1991 soit après lors de la chute du l’URSS, à noter qu’en 88, la
CAEM et la CEE (communauté économique européenne) ont collaboré et ont permis de nombreux accord
commerciaux entre l’est et l’ouest.

• Différence entre CAEM/OECE et OCDE


OECE = L’Organisation européenne de coopération économique a été instituée en 1948 pour promouvoir la
coopération et les échanges intra-européens en faveur de la reconstruction de l’Europe après la seconde
guerre mondiale. Son influence a commencé de décliner après 1952, conséquence de la fin du Plan Marshall
dont elle était initialement chargée de répartir les crédits.
CAEM = Organisation d’assistance économique mutuelle des pays du « Bloc de l’Est », créée en 1949 et
dissoute avec la fin de l’Union soviétique en 1991. Elle avait pour but une meilleure planification des économies
et la spécialisation des industries nationales des pays communistes.
=> L’OECE et le CAEM ont donc des objectifs similaires, celui de relancé des économies en difficulté après la
guerre.

OCDE = Est un autre type d’organisation, il s’agit de l’évolution de l’OECE. Après avoir permis de remettre
l’Europe sur pied, l’OECE avait rempli sa mission première, l’organisation avait tellement bien rempli sa mission
que l’idée est venue de maintenir l’organisation mais de lui donner un nouveau sens, celui de regrouper les
pays industrialiser toujours dans une idée de développement, de coopération et d’études menées
conjointement mais plus d’injection d’argent cette fois.

• Peut-on dire que la CAEM fur une réponse au plan Marshall ?


Indirectement, le plan Marshall va aussi contribuer à la création du Conseil d’assistance économique mutuelle
(CAEM, plus connu sous l’acronyme formé à partir de l’anglais COMECON, Council for Mutual Economic
Assistance) par les Soviétiques le 4 avril 1949. En effet, le plan Marshall s’adressait à tous les pays européens,
quels qu’ils soient. Il n’épousait pas encore les contours d’une guerre froide, d’une division, s’inscrivant au
contraire contre cette logique de séparation. Parmi les Etats sur lesquels l’URSS entendait exercer son contrôle,
la Pologne et la Tchécoslovaquie voulaient bénéficier du plan Marshall, mais Staline fera pression pour les en
empêcher. Par compensation, Moscou s’est senti obligé de créer un organe d’assistance : le COMECON, qui
visera à la planification et la spécialisation concertée des pays socialistes à commerce d’Etat. Le plan Marshall
aura donc créé directement l’OECE mais aussi poussé indirectement à la création du CAEM.
Définitions
• CAEM (=COMECON) - Council for Mutual Economic Assistance
Parmi les Etats sur lesquels l’URSS entendait exercer son contrôle, la Pologne et la Tchécoslovaquie voulaient
bénéficier du plan Marshall, mais Staline fera pression pour les en empêcher. Par compensation, Moscou s’est
senti obligé de créer un organe d’assistance : le COMECON, qui visera à la planification et la spécialisation
concertée des pays socialistes à commerce d’Etat.

• OECE – Organisation européenne de coopération économique


Avec l’octroye d’une aide financière américaine s’accompagne d’un obligation pour les Européens. Celle de
créer une institution pour l’organisation de la coopération économique européenne. Ce sera donc un véritable
moteur institutionnel. L’Organisation européenne de coopération économique (OECE) est créée à cet effet en
1948. Il s’agit d’une création directement inspirée du plan Marshall, l’octroi de ses bénéfices y étant
effectivement conditionnée.
• Plan Marshall
Le 5 juin 1947, le Secrétaire d’Etat américain, George Marshall, s’inquiète du délabrement de la structure
économique de l’Europe. En conséquence, les Etats-Unis doivent fournir une aide
«amicale à l'établissement d'un programme européen, et (...) aider ensuite à mettre en œuvre ce programme dans
la mesure où il sera possible de le faire. Ce programme devrait être général et établi en commun par un grand
nombre de nations européennes, sinon par toutes ».
Il s’agit donc de soutenir l’Europe, en lui donnant les moyens de sa reconstruction économique, mais aussi
d’assurer un mécanisme de répartition et de distribution de cette aide. Ce plan (European Recovery Plan) est
annoncé par G. Marshall avec une obligation pour les Européens de créer une institution pour l’organisation
de la coopération économique européenne. Ce sera donc un véritable moteur institutionnel. L’Organisation
européenne de coopération économique (OECE) est créée à cet effet en 1948.
• OCDE – Organisation
En 1952, l’OECE va aussi se transformer, car elle a atteint son but, à savoir la répartition des aides du plan
Marshall. Cette institution doit donc être soit supprimée, soit transformée. Elle devient l’Organisation de
coopération et de développement économique le 14 décembre 1960 pour réunir la plupart des pays
industrialisés. Elle a maintenant pour but de faciliter leur coopération à travers une série d’études qui touchent
des domaines économiques et sociaux.
3. CSCE/OSCE
Questions générales

• Depuis la chute du mur de Berlin et du communisme, quelles ont été les conséquences sur la
composition, les missions et les objectifs de la CSCE ?
Une question se pose après la chute du mur de Berlin : doit-on arrêter le processus ou le poursuivre ? On
décide de poursuivre en transformant progressivement la CSCE en institution : l’OSCE. Cette institutionnalisation
va entrainer des changements fondamentaux tant au niveau des Etats participants que dans la structuration
des groupes d’Etats.
On va passer de 35 à 57 membres en une vingtaine d’années. On n’adhère pas à la CSCE sans qu’une
réflexion soit faite sur la capacité à assumer les engagements, notamment ceux du décalogue et de la
troisième corbeille. En 1992, on accueille 11 Etats (issus de l’URSS) ; en réalité, il y en a 12 mais on ne compte
pas la Russie car elle succède à l’URSS. Il est finalement décidé de tous les accueillir. Pour les Etats asiatiques,
c’est la question de la divisibilité de la sécurité qui se pose. Très vite, un traité de sécurité de la CEI17 a été
conclu. Il enserre les douze participants dans un réseau de sécurité. Cette évolution est aussi bénéfique pour
la diversité culturelle de l’OSCE, mais elle ne sera pas sans poser des problèmes, ces Etats n’ayant pas toujours
une grande expérience diplomatique.
L’OSCE présente une coopération internationale qui ressemble à un immense forum mal organisé, un peu
comme l’ONU à ses débuts, après la décolonisation, un grand machin, ... Il s’agit donc de facto d’une institution
euro-atlantique et euro-asiatique.

• Différence entre la conférence d’Helsinki, l’acte Final et les comités d’Helsinki ?


Conférence d’Helsinki : La Conférence paneuropéenne s’ouvre à Helsinki en 1973, se poursuit à Genève
avant de se conclure à Helsinki en 1975. La CSCE n’est pas une organisation internationale cependant car
elle n’a pas de structure permanente. L’objectif soviétique était à l’origine d’entériner le statu quo territorial
continental et de faire en sorte que les Américains s’éloignent quelque peu de l’Europe ; l’objectif des
Occidentaux était d’ouvrir un espace de dialogue Est-Ouest.
Acte Final : Fruit de la conférence d’Helsinki (CSCE) l’Acte final atypique et aura des « suites », sans appareil
institutionnel spécifique. Cette acte se compose de trois corbeille, une sur la sécurité on aboutit à 10 principes
de coopération mutuelle, « le décalogue de la détente », une sur la coopération (économique, scientifique,
technique, environnementale) et une troisième sur la coopération des droits de l’homme. Cette troisième
corbeille affirme une dimension importante : le respect des Droits de l’Homme aura grande valeur grâce aux
comités d’Helsinki et à la fierté russe lié à cette acte.
Comités d’Helsinki : Aussi appelé comité de surveillance d’Helsinki sont des groupes de dissidents au régime
communiste (souvent des scientifiques), bien décidé à exiger le respect des engagement prix lors de l’acte
final et plus précisément les engagement pris dans la dernière corbeille (3ème corbeilles, Coopération- Droit
de l’homme) ex : Charte 77, KOR,…
Conclusion
Il sont a lié car ils sont des évènements en cascades.
Conférence d’Helsinki -> Acte Final (corbeille 3) -> Comités d’Helsinki

• Différence entre les comités d’Helsinki et le BIDDH ?


Comités d’Helsinki : Aussi appelé comité de surveillance d’Helsinki sont des groupes de dissidents au régime
communiste (souvent des scientifiques), bien décidé à exiger le respect des engagement prix lors de l’acte
final et plus précisément les engagement pris dans la dernière corbeille (3ème corbeilles, Coopération- Droit
de l’homme) ex : Charte 77, KOR,…

BIDDH : Le bureau des institutions démocratiques et des droits de l’homme (le BIDDH) remplace le bureau des
élections libres à Varsovie(=interface entre les organisations gouvernementales, les parlements, les
gouvernements pour aider à l’organisation et la supervision des élections libres). Le BIDDH fournit un soutien,
une assistance aux États participants afin de promouvoir la démocratie, l’état de droit, les droits de l’homme
ainsi que la tolérance et la non-discrimination.
Conclusion
Les comités sont apparu après l’acte final comme des comités de surveillance (non gouvernementale) contre le
gouvernement communiste, lui demandant de respecter les engagements pris dans la corbeille 3 de l’acte final
(1975) alors que le BIDDH est un organe de l’OSCE apparu bien plus tard (1991) qui veille effectivement
aussi aux respect des droits de l’hommes mais à aussi d’autre fonctions notamment en matière d’élection.

• Expliquez le sens et l’histoire de la phrase (dans le contexte de la CSCE)


o « Le piège soviétique s’est transformé en piège occidental »
Alors que les soviétiques pensait avoir réussi un grand coup grâce à lacte final, ils ont vite déchanté…« les
Soviétiques avaient truffé les textes d'une quantité de libertés et de droits qu'ils n'auraient jamais dû laisser
passer s'ils n'avaient pas pensé que personne ne serait assez téméraire pour en exiger l'observation »...
N’étant pas un traité mais un acte, légalement rien n’obligeait l’URSS à respecter ses engagements seulement
des comités non gouvernementaux de dissidents au régime communiste ont tenu à ce que le régime applique
les engagement pris (et dont ils étaient fière inclus dans cet acte final.
Conclusion
Alors que l’URSS pensait avoir obtenu d’avantage des occidentaux qu’il ne leur avait cédé, à cause de la
pression des comités d’Helsinki, l’URSS connaitra des difficulté en interne.
• Expliquez le rôle de l’Acte Final dans l’annihilement (=destruction) de la doctrine de Brejnev ?
L’Acte Final d’Helsinki conclu en 1975 est l’acte qui suit la conférence d’Helsinki, conférence durant laquelle
l’URSS a fait des concessions en matière des droits de l’hommes et la sécurité. Ces deux éléments auront un
impact sur l’annihilement de la doctrine de Brjenev.
La doctrine de Brejnev : La doctrine Brejnev est une doctrine politique soviétique définie en 1968 dans le
contexte du Printemps de Prague qui limite la souveraineté des États satellites de l'URSS en Europe de l'Est.

o En effet, la corbeille 3 de cette conférence (CSCE), a vu son contenu être poussé par les
Américains, les Russes ont fait de nombreuses concessions sur ce point, pensant ne rien devoir
appliqué (car acte et pas traité). L’URSS ne s’attendait pas à ce que des dissidents du
régimes communistes (scientifiques et élites) venant principalement des états satellites ne
forment des groupes, des comités de surveillance (comités d’Helsinki) pour forcer les
dirigeants russes à tenir leur parole. En ce sens, la KOR polonaise, Charte 77 en
Tchécoslovaquie,… ont mis à mal la doctrine de Brejnev qui limite la souveraineté des états
satellites.
o Mais aussi le décalogue de la détente comprend 3 principes qui affaiblissent la doctrine de
Brejnev à savoir :
1) Le droit de peuples à disposer d’eux même
2) Exécution de bonne foi des obligations assumées conformément au droit international
3) Respect des droits de l’hommes et des liberté fondamentales
Ces 3 principes limitent l’URSS dans sa marge de manœuvres envers les répressions des mouvements de
rébellion dans ses états satellites.

• Différence entre l’Acte final d’Helsinki et l’Acte unique Européen ?

Acte Final d’Helsinki : Fruit de la conférence d’Helsinki (CSCE) l’Acte final atypique 1975 et aura des « suites
», sans appareil institutionnel spécifique. Cette acte se compose de trois corbeille, une sur la sécurité on aboutit
à 10 principes de coopération mutuelle, « le décalogue de la détente », une sur la coopération (économique,
scientifique, technique, environnementale) et une troisième sur la coopération des droits de l’homme. Cette
troisième corbeille affirme une dimension importante : le respect des Droits de l’Homme aura grande valeur
grâce aux comités d’Helsinki et à la fierté russe lié à cette acte.
Acte unique Européen : Adopté en 1986 à la suite des travaux du CIG (=conférence inter-gouvernemental)
commencé en 85 pour arriver au marché unique en supprimant les obstacles non tarifaires aux échanges
toujours existants, cette acte inclus :
Libre circulation des biens et des personnes, marché unique et extension de l’emploi de la majorité qualifiée.
Mais aussi d’autres éléments comme accroitre les compétences du Parlement en matière d’avis conforme,
instaurer une procédure législative de coopération au sein du triangle institutionnel, asseoir le processus de
CPE et institutionnaliser le Conseil européen.
Conclusion
Rien à voir entre ces deux actes, le seul point commun c’est qu’il sont des acte et non des traité, ils ne sont donc
pas contraignent mais indique une volonté commune de dirigé des travaux en ce sens dans les années qui
arrivent

• Quelles sont les différences entre la déclaration de l’Europe libérée et la charte de Paris ?
Déclaration de l’Europe libérée (Yalta 1945) : « Yalta » n’a pas divisé l’Europe, au contraire même si l’on
s’entient aux intentions exprimées dans les textes issus de la conférence. On peut noter une déclaration
importante sur l’Europe libérée, qui précise que les peuples libérés pourront choisir librement leur forme de
gouvernement. Les Britanniques, les Américains et les Soviétiques s’y engagent. Cette déclaration ne sera
cependant pas appliquée.
Charte de Paris : Charte de Paris pour une nouvelle Europe dans le cadre de la CSCE. L’idée du sommet de
Paris vient conjointement de M. Gorbatchev et F. Mitterrand. Il faudra cependant convaincre les Etats-Unis. Il
s’agit ici d’attester l’amitié mutuelle des deux parties de l’Europe. La division européenne est donc bien
balayée.
Différences :
Alors que la déclaration pour une Europe libérée de Yalta reposait sur une volontée Américaine de laisser les
peuples européens choisir leurs décideurs politiques après la guerre dans le but de se reconstruite, Staline
signe mais ne l’acceptera jamais. Il n’a aucune intention de laisser des territoires conquit sortir de sa zone
d’influence. La Charte de Paris pour une nouvelles Europe intervient en 90, après l’implosion de l’URSS, 45ans
après Yalta. Cette fois à la demande du camarade Gorbatchev et du président Mitterrand, avec aval des
USA, ils définiront une Europe démocratique (démocratie représentative et pluraliste) , pacifique (on déclare
non adversaire) et unie (on règle les conflits, on coopère) avec cette fois une réelle volonté d’y parvenir ce
qui ne fut pas le cas, 45ans plus tôt sous Staline en bras de fer avec Roosevelt sur la vision de l’Europe d’après-
guerre (et Churchill qui voyais l’affrontement inévitable).

• Pourquoi un acte final et pas un traité


Il n’a pas été possible d’adopter un traité pour plusieurs raisons.
o D’abord parce que, pour les Occidentaux, cela risquait de faire croire à un entérinement de la
division de l’Allemagne, et de l’acquisition de territoires par la force. Plus spécifiquement, les
Européens ont le souci de ne pas saper les fondements généraux de sécurité tels qu’ils étaient
établis dans la charte des Nations Unies.
o Pour les États-Unis, les causes sont aussi d’ordre interne. Les traités doivent en effet être
approuvés par le Sénat, dont l’approbation n’est pas assurée pour les mêmes raisons que celles
énoncées à propos des Européens. Le traité de Versailles (et le Pacte SDN qu’il contenait) a laissé
un mauvais souvenir à cet égard : le président Wilson y avait fortement contribué mais le Sénat
américain l’a rejeté.
o Mais un traité est également impensable pour les Soviétiques car il aurait imposé trop de
coopération et de respect des Droits de l’Homme. Il ne s’agit donc pas d’un traité mais d’un texte
: l’Acte Final. On est ainsi en présence d’un accord atypique, d’une sorte de déclaration
d’intention, sous la forme d’un traité, mais concrètement une résolution non contraignante.

Définitions
• CSCE (=Conférence sur la Sécurité et la coopération en Europe) = Conférence d’Helsinki
La conférence d’Helsinki (1973). L’objectif soviétique était à l’origine d’entériner le statu quo territorial
continental et de faire en sorte que les Américains s’éloignent quelque peu de l’Europe ; l’objectif des
Occidentaux était d’ouvrir un espace de dialogue Est-Ouest. A l’arrivée, la conférence d’Helsinki (CSCE) ne
produira ni pacte ni traité mais débouchera sur un Acte final atypique et aura des « suites », sans appareil
institutionnel spécifique.
Les 35 se distribuent en plusieurs sous-groupes. Le plus important est celui des
o Etats occidentaux avec notamment les Etats-Unis, le Canada et les Neuf de la CEE. Les
Allemands en particulier ont perçu une ouverture de principe du côté de l’Est pour discuter
de questions humaines et d’une coopération en la matière.
o Du côté de l’Est, 7 Etats sont soudés, l’URSS et ses satellites (Pologne, Hongrie,
Tchécoslovaquie, Bulgarie, Roumanie, RDA). Leurs objectifs sont grosso modo les suivants : la
coopération économique, la paix, le statu quo territorial, une tentative discrète de diviser
l’OTAN.
o Enfin le groupe plus hétérogène est celui des neutres et non alignés (Suisse, Autriche, Finlande,
Suède, Yougoslavie), qui ont en commun de vouloir diminuer la tension Est-Ouest en Europe.
o Il y a des Etats « contribuants » : Etats non européens, essentiellement de la Méditerranée.
On les implique car ce sont des voisins proches de l’Europe
o Il y a aussi des institutions spécialisées des Nations Unies « contribuantes » : elle se
spécialisent sur un point, dans un secteur

• Acte Final 1975


La CSCE est un processus continu de négociation très particulier. Le travail se fera en trois Commissions
principales : les célèbres « corbeilles ». La Conférence va se clôturer de façon spectaculaire en réunissant tous
les chefs d’Etat et de gouvernement des 35 membres. Elle ne produira pas de traité, mais un Acte final. Il en
ressortira également l’idée qu’il importe de se revoir et d’analyser les suites à donner à ce premier exercice.
3 corbeilles :
o Sécurité. L’objectif est de mettre fin à l’insécurité qui prévaut depuis 28 ans. Il faut accroitre
la confiance entre tous les Européens, affirmer l’indivisibilité de la sécurité. La sécurité peut
aussi être un aspect psychologique, il faut donc également s’occuper de cet aspect,
désamorcer les incertitudes et créer la confiance de manière réciproque. On aboutit à 10
principes de coopération mutuelle, « le décalogue de la détente » (non recours à la force,
respect des frontières, coopération entre états,…)
o Coopération (économique, scientifique, technique, environnementale). Cette coopération doit
compenser un état de fait avéré : la division de l’Europe. Dans des dimensions technique et
humaine, on vise à nouer des liens.
o Coopération (Droits de l’Homme). Cette troisième corbeille affirme une dimension importante
: le respect des Droits de l’Homme. Au départ, on peut penser que les Occidentaux ont
attaché un poids excessif à une corbeille somme toute symbolique puisque le principe de
non-immixtion (=non-ingérence) dans les affaires internes des Etats a été réaffirmé. Mais
grande valeur grâce aux comités d’Helsinki et à la fierté russe lié à cette acte.

• Charte de Paris pour une nouvelle Europe 1990


Dans la foulée de l’unification allemande arrive la Charte de Paris pour une nouvelle Europe dans le cadre
de la CSCE. La CSCE trouve une nouvelle légitimité grâce à celle-ci. L’idée du sommet de Paris vient
conjointement de M. Gorbatchev et F. Mitterrand. Il faudra cependant convaincre les Etats-Unis.
Il s’agit ici d’attester l’amitié mutuelle des deux parties de l’Europe. La division européenne est donc bien
balayée.

Trois parties principales :


1) Une déclaration qui inaugure en Europe une nouvelle ère de démocratie, de paix et d’unité.
o Europe démocratique, c'est-à-dire dont la seule forme de démocratie est représentative et
pluraliste
o Europe pacifique : on sort de l’état de non-guerre en vigueur depuis 1945 pour proclamer
la paix, les deux ex-blocs se déclarent non adversaires.
o Europe unie : d’abord par l’unification allemande, qui se fait à travers le principe de la
CSCE : régler les conflits de manière pacifique. Il y a en plus une unification culturelle de
l’Europe. Gorbatchev, pour sa part, évoque une «maison commune européenne », concept
indiquant la capacité de vivre en harmonie malgré des différences rémanentes.

2) On cesse de parler de corbeilles, on parle de dimensions. Pour la sécurité, on reste dans la continuité de
la CSCE tout en insistant davantage sur le règlement pacifique des différends. Globalement les choses ne
changent donc pas beaucoup. Deux dangers apparaissent que l’on veut traiter dans le cadre de la CSCE :
o Du coté yougoslave, on veut faire inscrire dans la CSCE l’idée que le séparatisme territorial
ne peut être encouragé de l’extérieur. A ce moment-là, Belgrade craint en effet un conflit
entre l’Albanie et la Yougoslavie sur la question du Kosovo ou avec la Hongrie sur la
Voïvodine.
o Le terrorisme et les trafics en tout genre, car les frontières vont davantage s’ouvrir.
o On insiste également sur la coopération économique : un fossé technologique est à combler
entre les deux parties de l’Europe.
o Pour la coopération dans la dimension humaine,on ne parle plus de libre circulation humaines
car du coté occidental, on craint au contraire un afflux massif de populations en provenance
d’Europe centrale et orientale tant pour des raisons symboliques que du fait de la différence
de niveau de vie.

3) Institutionnalisation du processus. On ne passe pas directement d’une conférence à une organisation, mais
on inaugure une étape intermédiaire celle de la structuration institutionnelle du processus. Avoir des
consultations régulières. La coopération politique européenne se réuni à intervalles déterminés pour discuter
et s’efforcer de s’accorder sur des questions de politique internationale. La CSCE met sur pied un principe :
une réunion annuelle des ministres des Affaires estrangères, et tous les deux ans une réunion des chefs d’Etat
et de gouvernement ainsi qu’un comité pour les préparer. 3 autres éléments du puzzle institutionnel qui se
construit sont mis sur pied :
o Un petit secrétariat ayant son siège à Prague, avec des tâches administratives limitées,
instance plutôt symbolique de par sa localisation en hommage à la Charte 77.
o Le Bureau des élections libres à Varsovie. Il doit être l’interface entre les organisations
gouvernementales, les parlements, les gouvernements pour aider à l’organisation et la
supervision des élections libres.
o Un centre de prévention des conflits à Vienne.

On a donc de nouveaux objectifs, de nouveaux moyens, pour une nouvelle Europe. Ce document restera un
document historique. Chacun se prend à penser, en allant à Paris, qu’il va forger l’histoire, tant les mutations
sont prégnantes.
On entre dans une sorte d’euphorie mondiale. Gorbatchev est une grande vedette en Occident mais c’est loin
d’être le cas dans son propre pays. Pour certains Soviétiques, ce prix Nobel est une manière pour l’Occident
de critiquer l’Union soviétique. La reconnaissance est donc essentiellement occidentale.
La Charte de Paris entérine une bonne ambiance, mais elle apparaitra très vite insuffisante dés lors qu’en 91
des troubles puis des conflits reviennent. En 92 et 94, on se réunit de nouveau à Helsinki et Budapest : retour
à la réalité, c’est la paix froide. Différents conflits ont éclaté

• OSCE (=Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe)


Ce n’est que beaucoup plus tard, en 1994 que l’on va créer une organisation. Celle-ci comporte plusieurs Etats
non européens : les Etats- Unis et le Canada ainsi que les anciennes républiques soviétiques d’Asie Centrale.
Ces pays qui participaient à la scène internationale dans le cadre de l’Union soviétique désirent en effet
poursuivre cette participation malgré la fin de l’URSS. Il s’agit donc de facto d’une institution euro-atlantique
et euro-asiatique.
L’OSCE présente une coopération internationale qui ressemble à un immense forum mal organisé, un peu
comme l’ONU à ses débuts, après la décolonisation, un grand machin, ... Il s’agit donc de facto d’une institution
euro-atlantique et euro-asiatique
4. CE/EU
Questions générales

• Logique de l’UE, de la CE.


Communauté Européenne : (CECA+ CEE + CEEA(ou Euratom)) En 196, ces institutions forment ce qu’on nomme
la Communauté européenne, pour désigner une dynamique inclusive et surtout une relance économique.
L’intégration est donc sectorielle. Cela crée entre les Six une telle solidarité concrète qu’ils vont
progressivement créer une « communauté ».
Union Européenne : En 1990, la conjoncture est propice pour se lancer à la fois vers cette UEM et envisager
une union plus politique : deux conférences intergouvernementales (CIG), qui réunissent des représentants
personnels des ministres, vont s’ouvrir à cette fin. La fin de la guerre froide, l’unification allemande et le retour
de la guerre dans les Balkans sont autant de stimuli pour enfin réaliser l’Union européenne, avec cette double
composante : économico-monétaire mais également politique. L’UE qui sera issue de la convergence réussie
de ces deux CIG s’apparente à un temple grec composée d’un fronton et de trois piliers d’inégale importance.

• Expliquez comment la réunifications allemande s’est mise en place au sein de la CE ?


La réunification allemande, avec la guerre des Balkans et la fin de la guerre froide sont les 3 stimuli qui vont
pousser la communauté à engager les travaux lié aux rapport Delors (UEM) et une union plus politique. A la
suite de 2 conférences intergouvernementales réussies, se teindra le traité de Maastricht à la suite duquel sera
ratifié le Traité sur l’Union Européenne (TUE) basé sur les 3piliers à savoir les traités existants + l’UEM, la PESC
(=Politique Européenne de Sécurité Commune) et la JAI (=Justice et Affaires Intérieurs). La réunification
allemande sera à la base de grande réforme européenne, il faut dire que sa réunification a toujours été
considéré et espéré depuis la création de la communauté européenne par les pères fondateurs(Monnet &
Schuman).

• Quelles sont les raisons de l’échec de la CED, du traité constitutionnel et du traité de


Spinelli ? Ces causes sont-elles similaires ? Comment, par quel moyens les état ont-ils
fait pour surmonter cela ?
CED : Issu du plan Pleven, l’idée de la CED (Communauté Européenne de la Défense) visant à l’intégration
militaire à l’intérieur du Traité de l’Atlantique Nord (24 octobre 1950). Cette intégration militaire ne pouvait
être pensée sans intégration politique (car c’est le pouvoir politique qui décide de l’emploi des forces armées).
Mais cette proposition sera rejetée par la France elle-même, pour diverses raisons.
o Raison techniques : Fin de la guerre de Corée - Mort de Staline - Britanniques non inclus
o Raison psychologique : Soldat Allemand et Français dans une même armée 10ans après la
guerre (Bien que il y ait un intention de remilitarisé l’Allemagne de l’Ouest, pas comme ça)
o Raison politique : Gaulliste et Communiste contre une intégration communautaire (notamment
militaire), s’unissent pour rejet le texte

Traité constitutionnel : En 2002 est lancé une convention pour compléter le traité de Nice pas assez
réformant, cette convention se termine en juillet 2003 en publiant un Projet de Constitution pour l’Europe unie.
Singularité de ce traité : dans plusieurs Etats membres, on annonce, avant sa signature, qu’il sera soumis à
un référendum, une mauvaise idée…
o Annoncé un référendum après avoir fourni le travail est problématique, en commençant les
travaux, les gouvernements ont engagé leurs nation pour la consulté après. (risque vote anti-
syshtème)
o Traité pour complèter un autre réalisé juste avant amène des questions à la population qui ne
comprend pas pourquoi et n’a pas les éléments en sa possession.
o Pas de referendum partout, des état plus démocratique que d’autre ?
o Soumettre un traité après l’avoir fini est risqué de devoir rouvrir les négociations après
consultation des populations.
Résultat, France (vote pour déstabiliser la gauche, pour renverser Chirac, Incompréhension autour de
l’élargissement à la Turquie,…) et Pays-Bas (déception de l’Euro, manque d’information en sentiment de perte
de souveraineté) refuse.

Traité Spinelli : En 1984, l' « Avant-projet de traité européen », nommé « Traité Spinelli », est adopté par le
Parlement européen qui entend le soumettre directement aux parlements nationaux. Mais les parlementaires
européens ont eu une ambition d’approfondissement pouvant apparaître démesurée.
o Les pouvoirs de la Commission et du Parlement européen seraient accrus, la Commission devenant
le seul pouvoir exécutif de l’UE ;
o Le Parlement européen serait considéré comme l’égal du Conseil dans le processus législatif ;
o La majorité qualifiée serait appliquée dans un plus grand nombre de domaines.
Le texte évoque aussi un principe de subsidiarité (pour la première fois, dans un document issu d’une institution
européenne) de manière générique, le principe de subsidiarité peut se définir comme une règle de bon sens
en vertu de laquelle les problèmes doivent être réglés au niveau le plus adéquat.
Le « traité » lui-même prévoit qu'il sera contraignant pour l'ensemble des membres de l'Union européenne
après une approbation par deux tiers des parlements de la CE. Mais seul le parlement italien l'approuve ;
les autres l'ignorent. Les gouvernements n’en discuteront jamais car ils n’avaient pas été directement consultés.
Le traité Spinelli les a néanmoins poussés à une réflexion qui mènera plus tard à l’Acte unique européen.

Élargissement/Approfondissement
• Expliquez pourquoi L’approfondissement suscite l’élargissement :
L’approfondissement singularise l’entité et lui donne davantage d’attractivité. Puisque l’accroissement de
compétences entraine une prospérité, une capacité d’influence de l’UE sur la scène internationale, les Etats
libérés voudront en faire partie. L’UE est donc une espèce de « club » doté d’attributs attirants dont on veut
être membre. L’aspiration à participer à l’UE vient du succès de la dynamique intégrative. La rejoindre signifie
a priori s’ancrer dans un engrenage de réussites ou de protections. Même en période de crise, comme lors de
la crise financière qui a débuté en 2008 pour se prolonger dans une crise des dettes souveraines, les
demandes d’adhésion se sont poursuivies.

• Expliquez pourquoi L’approfondissement freine également l’élargissement


L’accentuation de l’approfondissement rend l’ensemble qui doit être « digéré » par les Etats candidats plus
difficile à intégrer dans leur ordre politico-juridique. Les règles du « club » s’affinant au fil du temps, il est de
moins en moins aisé d’attester qu’on pourra les respecter et faire partie sans délais du processus. La
participation à une intégration approfondie est exigeante ; elle requiert du temps, des ajustements, voire des
réformes au sein de l’Etat candidat.

• Expliquez pourquoi L’élargissement fait obstacle à l’approfondissement :


Car plus on est nombreux, plus il est difficile de trouver un consensus et d’être efficace. Le « club » risque de
devenir un vaste forum où la prise de décision est lente et laborieuse (ex : ONU ou OSCE). L’efficacité risque
de se diluer dans une multiplicité d’acteurs incapables de décider vite et bien.

• Expliquez pourquoi L’élargissement est facteur d’approfondissement :


L’élargissement est un facteur déclencheur d’une réflexion sur l’efficacité du fonctionnement institutionnel. Il
appelle à l’approfondissement en postulant une nécessité fonctionnelle de réorganisation, d’autant plus aigüe
que les membres augmentent. Le « club » ne doit pas rester figé sur des règles pensées par les fondateurs du
club à une autre époque et dans un autre contexte. L’arrivée de nouveaux membres est un appel au renouveau
et à la créativité institutionnelle.

Élargissement
• Quel est le premier élargissement de l’UE ?
Pays Années Nombres
E-M
Belgique 1957 6
Pays Bas Communauté Européenne
(CECA/Euratom/CEE)
Luxembourg CEE = Monnet
Italie CECA = Schuman
-> Les pères fondateurs
France
RFA
Irlande 1973 9
Danemark Partie du groupe de l’AELE (réact.CEE) rejoigne
Royaume-Unis
Grèce 1981 Fin colonels 10
Espagne 1986 12
Portugal Fin Franco en Espagne
Allemagne Unifiée RFA+RDA 1990 12
No Change
Autriche 1995 15
Suède Consultation par referendum
Finlande
Pologne 2004
Estonie Préparation accueil PECO :
1) Les critères de Copenhague
Chypre* - Politique (état de droit, démocratique et européen)
Hongrie - Économique (Capable d’encaisser choc fin)
- Technique (Capable intégrer le droit EU)
Rep. Tchèques
Slovénie L’agenda 2000, qui définit 2 vagues d’intégration.
Lettonie Consultation par referendum, dans les PECO ils valident tous

Lituanie Le traité de Nice (et les travaux de conventions, grosse assemblés avec
Malte* présence des pays candidats) pour préparer l’intégration des PECO.
Slovaquie *Pas PECO
Roumanie 2007
Bulgarie Début fatigue de l’élargissement
Croatie 2013 28
Royaume-Unis 2016 (Brexit demandé, finalisé en 2020) 27
En 1973, certains membres de l’AELE (Royaume Unis – Danemark – Irlande) lancé par les UK en 60 rejoignent
la communauté européenne et notamment la CEE qui est plus efficace, pas seulement un libre échange mais
de réelles accords commerciaux, d’une coopération économique. -> On passe de 6 à 9.

• En quoi les élargissement de 1995 sont-ils particuliers ?


Car il s’agit des premier pays qui intègreront l’union européenne et pas la communauté européenne (cf.
traité de 1992, TUE).

• Les motivations des états candidats et E-M sont-elles semblables entre 1995 et 2004 ?
1995
o La Finlande, demande a rejoindre l’UE car à la suite de l’accord EEE (Espace économique Européen)
qui prévois une collaboration entre l’AELE et la CE, les règles sont définies par la CE, alors majoritaire,
il est donc plus avantageux de rejoindre le groupe de ceux qui font les règles.
o L’Autriche, introduit une demande en 89 avant la chute du mur, fait exceptionnel pour un pays qui à
été finlandiser pendant de nombreuse années (jusqu’en 1970).
o La Suède, comme l’Autriche, la Suède à toujours été un pays neutre mais elle l’était par choix.
Il faut ici rappeler que ce mouvement vers l’adhésion de l’Autriche, la Finlande et la Suède prouve que la
sécurité se pense différemment après la guerre froide. En effet, ces Etats étant parfaitement démocratiques,
il n’était pas nécessaire qu’ils rentrent dans l’Union européenne pour le prouver.

2004
Pays PECO motivé pour 4 raisons principas :
o Symbolique et politique : Il y a d’abord un enjeu symbolique : abattre et faire oublier le rideau
de fer ainsi que l’hégémonie soviétique. Il faut rejoindre le club des démocraties.
o Stratégique. Intégrer l’OTAN était important, surtout pour obtenir une garantie de sécurité solide
(hard security) par la clause de défense collective.
o Economique. Pour les PECO, c’est soit participer à une prospérité, soit retrouver celle qui avait
été la leur dans l’entre-deux guerres
o Stabilisateur. La stabilisation interne est assurée dès lors que ces Etats seront enchassés dans l’UE
; l’irréversibilité du processus démocratique apparait en effet comme une condition de maintien
dans l’UE.

• Lequel de ces pays ne fait pas partie de la première vague d’adhésion à l’UE en 2004 ?
o Slovénie/Croatie/Lituanie/Roumanie
La Roumanie intègre l’union en 2009 avec la Bulgarie.

• Lesquels de ces pays sont en janvier 2021 officiellement candidats à l’adhésion à


l’union européenne ?
o Turquie/Croatie/Monténégro/République Turque de Chypre du Nord
Croatie déjà membre, Rep. Turques de Chypre déjà membre sous la nation Chypriote.
Le Monténégro et la Turquie sont des membres candidats en attentes.
• Laquelle des exigences ci-dessous ne fait pas partie des critères de Copenhague ?
o Être une démocratie avérée
o Avoir une dette inférieur à 100% du PIB
o Avoir l’entièreté de son territoire sur le continent européen
o Respecter ses minorités

Les critères de Copenhague


• Politique (état de droit, démocratique et européen)
Un état européen (mais on ne définit pas ce que signifie précisément ce terme)
Un état dont la démocratie est avérée (le processus de démocratisation est achevé).
Un état de droit, impliquant aussi le respect des droits de l’homme et des minorités, bref, le respect de
tous les principes démocratiques, etc.
• Économique capable d’encaisser choc financier d’une entrée dans l’union européenne.
• Technique, capable intégrer le droit dérivé des traité de l’union.

Approfondissement
Questions
• CPE & PESC
CPE= Coopération politique européenne (CPE) existe depuis 1970 : il s’agit d’une coopération systématique
des Etats membres en matière de politique étrangère. L’objectif initial était de construire une communauté
d’information destinée à connaître et comprendre les positions différentes des Etats membres sur les dossiers
internationaux les plus importants.
PESC= La dénomination « politique étrangère et de sécurité commune » lors de son introduction en 1993 avait
un avantage et beaucoup d’inconvénients. L’avantage était de produire à l’égard des opinions publiques de
l’Union une forme de clarté que les termes que CPE « Coopération politique européenne » n’apportait pas.
Cependant, PESC traduit d’une trop vaste ambition. Parler de politique étrangère commune est sans doute
une formule séduisante, mais trop ambitieuse pour les nations Européennes et pour leur capacité d’agir
ensemble, compte tenu de leurs traditions, de leurs relations et de leur situation géopolitique. Deplus, on appel
ca une politique commune alors que l’union n’en a pas la compétence exclusive, il s’agit d’une coopération
intergouverenemental… (Métaphore F1 avec moteur tondeuse). PESC est l’un des pilier de la réforme de
1993.

• Quelle est la portée de la PESD, quels sont ses particularités ?

Politique de Sécurité : La politique de sécurité est un objectif classique de la politique étrangère. Préserver
une entité en s’assurant qu’autour de cette entité il y ait un environnement de paix. La sécurité n’a pas
nécessairement besoin de moyens militaires, par exemple accord de bon voisinag.(Différence
défense/sécurité). Elle peut toutefois impliquer des moyens militaires.

C’est alors qu’intervient le PESD (=Politique Européenne de Sécurité et de Défense) qui consiste en la
construction progressive de capacités militaires propres à l’UE pour gérer les crises externes. Il s’agit donc
d’une capacité de projection de force. Il ne s’agit pas de la défense territoriale de l’UE. La PESD ne vise pas
à bâtir une défense collective, assurée ailleurs pour certains États membres (à travers l’OTAN et dans ce qu’il
reste des engagements de l’UEO). Il faut clarifier la problématique en distinguant les notions :

o Défense de l’Europe ; défense de l’Europe » renvoie à la clause de défense collective insérée à


l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord, qui éclipse de facto la défense mutuelle proprement
européenne créée initialement dans le cadre de l’UEO, qui faute d’utilité finira par disparaitre
en 2011.
o Europe de la défense ; tient du slogan flou désignant les efforts divers entrepris par les États
membres de l’Union européenne en matière militaire.

Evacuation de ressortissants européens qui seraient pris dans un conflit interne.


« Sauvetage humanitaire »
Missions d’acheminement de l’aide humanitaire.
Missions de maintien de la paix. Cela suppose qu’elle ait été rétablie. «
Peace keeping »
Si la paix n’est pas rétablie, missions de combat pour atteindre cet objectif.
Rétablissement de la paix ou « Peace Enforcement ».

L’Union inscrit une perspective d’action militaire dans la gestion de crises externes.

• Quelles sont les 3D (craintes invoqués par les USA) concernant la PESD?

Les Etats-Unis évoquaient les « 3 D » comme sources d’inquiétude : la PESD ne devait entrainer ni Découplage,
ni Discrimination, ni Duplication.

o Découplage : découpler la sécurité l’UE de celle des Etats-Unis mettrait à mal la défense
transatlantique. Mais ce n’était pas le cas, la PESD ce n’est pas de la défense collective : le périmètre
de la PESD, c’est la gestion de crises. Il faut analyser la véritable nature de la PESD. ( Europe de la
défense, sécurité collective et pas de défense)
o Duplication : reproduire des moyens militaires existant serait absurde ; il faut organiser leur partage,
voire leur complémentarité ; les Européens demandent et obtiennent de pouvoir utiliser les moyens
de l’OTAN, il n’y aurait alors pas de duplication. Cette question est réglée par les accords dits de
Berlin+.
o Discrimination : l’UE s’est engagée, dans le cadre des futures missions, a toujours invité les Etats
européens non membres de l’UE, mais membres de l’OTAN, à participer aux missions. On réglait donc
ce problème là aussi par Berlin+.

• Quelles sont les types d’adhésion de la PESD ?


L’UE s’est engagée, dans le cadre des futures missions, a toujours invité les Etats européens non membres de
l’UE, mais membres de l’OTAN, à participer aux missions. Régler lors des accord de Berlin+.

• L’unanimité dans la prise de décision de la PESC est la règle. Expliquez pourquoi


malgré la tempérament fonctionnel et les exceptions procédurales ?

Le vocable « politique commune » fait, en effet, référence aux politiques communautaires vis-à-vis desquelles
la Communauté dispose d’une compétence importante, voire exclusive, alors que la politique étrangère et de
sécurité commune ne saurait etre que le résultat accumulé d’une coopération intergouvernementale. La PESC,
puisqu’il faut l’appeler par son nom, recouvre à la fois une coopération intergouvernementale et le résultat
escompté, mais toujours aléatoire, de celle-ci. Les termes employés préjugent ainsi des aboutissements de la
dynamique qu’ils ont pour fonction de désigner. Plus modestes, les termes « Coopération politique européenne
» correspondaient toutefois davantage à la réalité du processus mis en place.

• Quel est la différence entre le compromis du Luxembourg et le rapport du


Luxembourg ?
o Compromis du Luxembourg : Le 1er juillet 1965 débute la crise de la chaise vide. Un
approfondissement avait été programmé par le traité de Rome : la prise de décision à la
majorité dans certaines matières, notamment agricoles. On passait donc à un stade beaucoup
plus communautaire. Mais le général de Gaulle ne voulait pas. La France laisse sa chaise
vide à la table du Conseil. En 1966, après une période de stagnation où rien ne s’est décidé,
on « résout » cette crise par le compromis de Luxembourg: lorsqu’on doit passer à la majorité,
si un Etat estime que ses intérêts vitaux sont en danger, on continuera de discuter jusqu’à
arriver à un consensus (de facto l’unanimité est mise en selle pour longtemps). Ce compromis
reporte pour plusieurs années un aspect important de la méthode communautaire :
l’application véritable et l’extension du vote à la majorité.
o Rapport du Luxembourg : En 1970, le processus de Coopération Politique Européenne (CPE)
sera ainsi lancé dans cette optique. Comme la Belgique exerce la présidence, c’est Etienne
Davignon qui présidera les travaux entre les six ministères des Affaires étrangères nationaux
lors de la rédaction du rapport. On parle aussi de rapport du Luxembourg (son lieu
d’adoption en octobre 1970). La CPE est une tentative d'harmonisation des politiques
étrangères des Etats membres. Elle est ainsi l’ancêtre de la politique étrangère et de sécurité
commune (PESC, cf. infra). Jusqu'alors la politique étrangère n’était pas un sujet de discussion
au sein des Six. Il y eut certes une percée déjà envisagée par le plan Fouchet, mais finalement
rejetée (cf. supra). Ici cette percée du meme ordre est bien cadenassée.

• Différence entre SME et Eurosystème


SME Au cours de la meme décennie, les Neuf sont entrés dans une zone de turbulence monétaire (imputable
au président Nixon qui a pris la décision unilatérale en 1971 de mettre fin à la convertibilité dollar-or). Toutes
les monnaies se mettent alors à flotter. Les pays de la CE entendent limiter les fluctuations entre eux et créent
une unité de compte européenne (ECU) en 1979 sous la forme d’un panier de monnaies. L’écu est un panier
fictif des différentes monnaies européennes, avec des pourcentages établis en fonction du poids économique
et monétaire des Etats (X % de franc, X% de deutsche Mark, etc.). On est ici de nouveau dans une coopération
pragmatique. L’écu ou ECU (European Currency Unit), c'est la référence par rapport à laquelle les monnaies
européennes ne doivent pas varier au-delà de certaines marges. Par ce système, les Européens peuvent
garantir que leurs différentes monnaies flottent moins entre elles. En 1979, le SME (Système monétaire
européen) se met ainsi en place.

Eurosystème L’Eurosystème, qui regroupe la Banque centrale européenne et les banques centrales nationales
des États membres de l’Union européenne qui ont adopté l’euro, est l’autorité monétaire de la zone euro.
Notre objectif principal, en tant que membres de l’Eurosystème, est de maintenir la stabilité des prix pour le
bien commun. L’Eurosystème agissant également en tant qu’autorité financière de premier plan, nous sommes
déterminés à préserver la stabilité financière et à promouvoir l’intégration financière européenne.

• Expliquez rapport Delors et critères de convergence ?


En 1988, le rapport Delors a pour but d’établir une Union économique et monétaire dans le cadre d’une Union
Européenne. Le rapport indique les objectifs, les étapes, les conditions et les critères de convergence à
atteindre pour aller vers une UEM qui réunira in fine ceux qui peuvent et qui veulent y adhérer. Il y a trois
principaux critères de convergence à atteindre :
o maitrise des déficits publics annuels, plafonnés à 3% du PIB
o maitrise de la dette publique à ramener en-dessous des 60% du PIB annuel
o stabilité des prix et maitrise de l’inflation
• Lesquels de ces pays européens n’ont pas l’euro comment monnaie en janvier 2021 ?
o Monténégro/Danemark/Rep.Tchèques/Estonie
Zone Euro : Allemagne – Autriche – Belgique – Espagne – Finlande – France – Irlande – Italie – Luxembourg
– Pays Bas – Portugal – Grèce – Slovénie – Chypre – Malte – Slovaquie – Estonie Lettonie – Lituanie

• Parmi les états ci-dessous lesquelles ne faisait pas partie des PIGS lorsqu’éclate la
crise financière en 2008 ?
o Italie/Slovaquie/Grèce/Chypre
PIIGS : Portugal – Italie – Irlande – Grèce – Spain => Pays qui mettent la stabilité de l’euro en difficulté…
Les détracteurs des « PIGS » ou « PIIGS » font valoir que ces pays :
• Une activité économique en dents de scie début du 21ème S.
• Dépourvus de toute discipline fiscale(+ importante économie parallèle travail au noir)
• Souffrent d'un fort endettement
• Offrent de faibles perspectives de croissance
• Enregistrent régulièrement un important déficit commercial ainsi qu'un taux de chômage élevé.

• Pourquoi le traité de Spinelli était-il voué à l’échec ?


Car le texte a été proposé aux parlement nationaux directement sans passez par les gouvernements, ceux-ci
ont donc ignorez le texte et n’en ont jamais début.

Spinelli :
Un an plus tard, surgit le traité dit « Spinelli », initiative originale émanant du parlement européen, mais
utopiste par sa méthode de présentation. Altiero Spinelli (1907-1986) était un ancien résistant communiste
italien, totalement converti au fédéralisme européen. Il crée le groupe du « Crocodile » (du nom du restaurant
de Strasbourg où se tenaient les réunions des parlementaires européens soucieux de produire une avancée
fédérale à la construction européenne), pour rédiger un projet de traité. En 1984, l' « Avant-projet de traité
européen », nommé « Traité Spinelli », est adopté par le Parlement européen qui entend le soumettre
directement aux parlements nationaux. Mais les parlementaires européens ont eu une ambition
d’approfondissement pouvant apparaître démesurée :
o Les pouvoirs de la Commission et du Parlement européen seraient accrus, la Commission devenant
le seul pouvoir exécutif de l’UE ;
o Le Parlement européen serait considéré comme l’égal du Conseil dans le processus législatif ;
o La majorité qualifiée serait appliquée dans un plus grand nombre de domaines.
o On parle pour la première fois de subsidiarité ; principe de subsidiarité postule en effet une
obligation pour les collectivités supérieures les plus larges de ne pas intervenir là où les initiatives
des entités inférieures, plus étroites, se suffisent par elles-memes.

Le « traité » Spinelli n'est pas soumis aux gouvernements des Etats membres, mais à leurs parlements à qui il
est demandé de l’approuver. C’est un coup de force, car cela signifie que le Parlement européen s’arroge un
pouvoir constituant pour passer au-dessus des gouvernements des Etats. Le Parlement a donc revendiqué un
droit qu’il ne saurait avoir. Le « traité » lui-même prévoit qu'il sera contraignant pour l'ensemble des membres
de l'Union européenne après une approbation par deux tiers des parlements de la CE. Mais seul le parlement
italien l'approuve ; les autres l'ignorent. Les gouvernements n’en discuteront jamais car ils n’avaient pas été
directement consultés. Le traité Spinelli les a néanmoins poussés à une réflexion qui mènera plus tard à l’Acte
unique européen.

• Parmi les éléments suivants, quels sont ceux qui participaient au rejet de la CED par
l’assemblé général Française ?
o Crise de Suez
o Mort de Staline
o Fin guerre de Corée
o Décolonisation

Le plan Pleven (27 mai 1952)pour l’instauration d’une Communauté européenne de défense (CED) et le projet
de Communauté européenne politique (9 mars 1953), suite logique pour décider des modes d’emploi de
l’armée intégrée. Mais tout s’effondre du fait du rejet de la France le 31 aout 1954 pour des raisons à la
fois psychologiques (soldats français et allemands intégrés dans une meme armée) et politiques (les gaullistes
et les communistes qui sont contre toute forme d’intégration communautaire se sont notamment alliés pour
rejeter ce texte). Plus généralement, des doutes étaient aussi apparus à propos de la pertinence du traité
CED. Staline était mort et ipso facto la menace soviétique semblait s’atténuer ; la guerre de Corée était
terminée ; enfin, l’absence du Royaume-Uni posait aussi question.

• Indiquer le bon ordre chronologiques pour ces réflexions et initiatives concernant la


construction européenne :
o Plan Fouchet/Rapport d’Avignon/Rapport Tindemans/Traité Spinelli
Plan Fouchet : 1962 (Accroitre domaine de coopération Européenne)
Rapport Davignon : 1970 (création CPE)
Rapport Tindemans : 1975 (Envisage une Union Européenne, trop ambitieux)
Traité Spinelli : 1984 (Redistribution des pouvoirs, avant-projet du TUE)

• Quel duo de dirigeant franco-allemand a géré la crise financière de 2008 ?


o Chirac & Schröder/Chirac&Merkel/Sarkozy(Hollande)&Merkel?

Définitions
• Rapport Delors
En 1988, le rapport Delors a pour but d’établir une Union économique et monétaire dans le cadre d’une
Union Européenne. Le rapport indique les objectifs, les étapes, les conditions et les critères de convergence à
atteindre pour aller vers une UEM qui réunira in fine ceux qui peuvent et qui veulent y adhérer. Il y a trois
principaux critères de convergence à atteindre :
o maitrise des déficits publics annuels, plafonnés à 3% du PIB
o maitrise de la dette publique à ramener en-dessous des 60% du PIB annuel
o stabilité des prix et maitrise de l’inflation
• SME ?
SME Au cours de la meme décennie, les Neuf sont entrés dans une zone de turbulence monétaire (imputable
au président Nixon qui a pris la décision unilatérale en 1971 de mettre fin à la convertibilité dollar-or). Toutes
les monnaies se mettent alors à flotter. Les pays de la CE entendent limiter les fluctuations entre eux et créent
une unité de compte européenne (ECU) en 1979 sous la forme d’un panier de monnaies. L’écu est un panier
fictif des différentes monnaies européennes, avec des pourcentages établis en fonction du poids économique
et monétaire des Etats (X % de franc, X% de deutsche Mark, etc.). On est ici de nouveau dans une coopération
pragmatique. L’écu ou ECU (European Currency Unit), c'est la référence par rapport à laquelle les monnaies
européennes ne doivent pas varier au-delà de certaines marges. Par ce système, les Européens peuvent
garantir que leurs différentes monnaies flottent moins entre elles. En 1979, le SME (Système monétaire
européen) se met ainsi en place.

• Euro système
Eurosystème L’Eurosystème, qui regroupe la Banque centrale européenne et les banques centrales
nationales des États membres de l’Union européenne qui ont adopté l’euro, est l’autorité monétaire de la
zone euro. Notre objectif principal, en tant que membres de l’Eurosystème, est de maintenir la stabilité des
prix pour le bien commun. L’Eurosystème agissant également en tant qu’autorité financière de premier plan,
nous sommes déterminés à préserver la stabilité financière et à promouvoir l’intégration financière
européenne.

• FEOGA
Fonds Européen d'Orientation et de Garantie Agricole (FEOGA)Créé en 1962, le Fonds européen
d'orientation et de garantie agricole (FEOGA) est l'instrument financier de la Politique agricole commune
(PAC), chargé de soutenir les marchés agricoles (section Garantie) et de contribuer au développement du
secteur rural (section Orientation).

• Compromis de Ioannina
Le « retour » du compromis d’Ioannina dans le traité de Lisbonne. Cette procédure peut etre déclenchée par
un groupe de pays opposés au texte en discussion à condition que ceux-ci représentent :
o au moins 55% de la population de l’Union nécessaires pour constituer une minorité de blocage
OU
o Au moins 55% du nombre des États membres nécessaires pour constituer une minorité de blocage.
=> Dans l’un de ces cas, le Conseil doit faire « tout ce qui est en son pouvoir pour aboutir, dans un délai
raisonnable [...] à une solution satisfaisante ».

• Europol (European Police Office)


En 1995, l’espace Schengen est instauré dans sept Etats : Espagne, Portugal, Benelux, France, Allemagne.
Etant donné qu’il n’y a plus de contrôles aux frontières, on craignait un accroissement de la criminalité
organisée, des trafics, etc. On crée alors Europol une instance de police qui va coopérer pour lutter contre les
trafics en tout genre, le terrorisme, etc. Une coopération douanière et policière européenne se met plus
concrètement en place.

• Plan Schuman (1950 - 1er pas vers Communautée Européenne)


La Déclaration Schuman (9 mai 1950) émet l’idée de placer sous une Haute autorité commune le potentiel
industriel franco-allemand, à savoir le charbon et l’acier. Impensable après le dernier conflit mondial, la
guerre en deviendrait impossible du fait de la solidarité concrète émanant de cette intégration. On œuvre
ainsi de manière pragmatique à un objectif politique: la réconciliation franco-allemande et, dans la foulée,
la pacification structurelle d’une grande partie de l’Europe. L’initiative sera d’emblée ouverte à d’autres pays
européens. C’est un plan diplomatique inédit où élargissement et approfondissement vont de pair : on passe
directement de deux à six membres. Ce plan aboutit à la signature du traité de Paris moins d’un an plus tard
(18 avril 1951) qui institue la CECA dès 1952.

• Plan Pleven (1952 Suite de Plan Schuman – Approfondissement vers défense &
politique)
Le plan Pleven (27 mai 1952) pour l’instauration d’une Communauté européenne de défense (CED) et le projet
de Communauté européenne politique (9 mars 1953), suite logique pour décider des modes d’emploi de
l’armée intégrée. Mais tout s’effondre du fait du rejet de la France le 31 aout 1954 pour des raisons à la
fois psychologiques (soldats français et allemands intégrés dans une meme armée) et politiques (les gaullistes
et les communistes qui sont contre toute forme d’intégration communautaire se sont notamment alliés pour
rejeter ce texte). Plus généralement, des doutes étaient aussi apparus à propos de la pertinence du traité
CED. Staline était mort et ipso facto la menace soviétique semblait s’atténuer ; la guerre de Corée était
terminée ; enfin, l’absence du Royaume-Uni posait aussi question.

• Plan Fouchet (1961/62 – Accroitre domaines de coopération)


Les plans Fouchet, issus d’une commission de réflexion institutionnelle réunissant les Six. Christian Fouchet, un
diplomate français, proposait d'accroître les domaines de coopération de l’intégration européenne. La
Belgique et les Pays-Bas trouvaient ces plans ambigus, soupçonnant de Gaulle de vouloir saper la méthode
communautaire en noyant l’acquis communautaire, au sens large, dans une coopération interétatique. L’échec
résulta de la volonté de certains de s’assurer que le processus en cours ne régresse pas. Il indiquait à la fois
qu’un grand pays comme la France n’était pas contre de traiter des sujets sensibles (politique étrangère,
culture, par exemple) dans le cadre de l’intégration européenne et que toute réforme devait s’opérer dans
la clarté et ne pas entraîner une dilution de la méthode communautaire.
Échec mais on ne sait toujours pas trop pourquoi, certains suspecte que les arrières pensées étaient trop
conséquentes et pas clairement exprimées du côté Français qui aurait voulu prendre la tête de l’Europe
politique.

• Rapport Tindemans (1975 – Première vision d’une Union Européenne)


Fin 1975, le rapport Tindemans est mis sur la table du Conseil européen. On avait confié au premier ministre
belge Leo Tindemans la mission de remettre un rapport sur l’Union européenne. Ce rapport sera rapidement
rangé au rayon des bonnes idées impraticables dans l’immédiat. Il n’aura guère de suite. Trop ambitieux,
prônant un approfondissement dans tous les secteurs, ce rapport est marqué par un esprit fédéraliste, trop
visionnaire pour l’époque. Il prévoit, par exemple, un rôle législatif à part égale entre le Parlement européen
et le Conseil.

• Compromis Luxembourg (Pour résoudre « La chaise vide » en 1966)


Le 1er juillet 1965 débute la crise de la chaise vide. Un approfondissement avait été programmé par le traité
de Rome : la prise de décision à la majorité dans certaines matières, notamment agricoles. On passait donc à
un stade beaucoup plus communautaire. Mais le général de Gaulle ne voulait pas de cette évolution
programmée avant son retour au pouvoir en France. Il a donc enrayé le processus en organisant l’absence de
son Etat au Conseil. La France laisse sa chaise vide à la table du Conseil. En 1966, après une période de
stagnation où rien ne s’est décidé, on « résout » cette crise par le compromis de Luxembourg : lorsqu’on doit
passer à la majorité, si un Etat estime que ses intéréts vitaux sont en danger, on continuera de discuter jusqu’à
arriver à un consensus (de facto l’unanimité est mise en selle pour longtemps).

• Congrès de La Haye (1948, base du conseil de l’Europe créé en 49)


Sur ces entrefaites, indépendamment de la question de la sécurité, le Congrès de La Haye entend jeter les
bases d’une organisation intégrée de l’Europe. Il s’agit d’une initiative non gouvernementale, mise sur pied
par le Mouvement européen, qui rassemble des fédéralistes européens issus tant du secteur privé que du
secteur public. Mais seuls quelques principes sont énoncés, et on reste dans la projection idéaliste. L’application
de ces principes par les Etats aboutira à la création du Conseil de l’Europe (5 mai 1949) qui ne sera guère
influent, même si son assemblée parlementaire sera un trait original dans la galaxie des organisations
européennes. Mais le modus operandi du Conseil de l’Europe demeure largement intergouvernemental.

• Impact reconnaissance CAEM/CEE


En 1988, la reconnaissance mutuelle CEE-CAEM met fin à une sorte de guerre de Trente ans entre les deux
organisations qui s’ignoraient superbement. Le CAEM (Conseil d’assistance économique mutuelle) avait été mis
sur pied par les Soviétiques pour la coopération et la spécialisation économiques entre l’URSS et les Etats de
l'Europe centrale et orientale, voire au-delà pourvu qu’ils fussent communistes.
Pour les Soviétiques, la CEE était considérée comme le bras économique de l’OTAN. La CE estimait pour sa
part que le CAEM était un instrument de perpétuation de la domination de l'URSS sur les Etats d'Europe
centrale et orientale, dont les compétences, de surcroît, n'étaient guère comparables à celles de la CEE. Pour
ces raisons, la CE récusait toute assimilation entre les deux organisations. D’où la non-reconnaissance mutuelle
de ces deux instances, singularité de la guerre froide.
Paradoxalement, la reconnaissance de 1988 ne va pas entrainer un accord global entre les deux entités, ou
du moins avec les Etats européens du CAEM, mais elle ouvrira la voie à une série d’accords bilatéraux entre
la CEE et les pays d’Europe centrale et orientale, accords qui, pour certains, prendront la forme d’une
association préfigurant une adhésion. La voie bilatérale sera donc privilégiée pour permettre au fil des années
d’opérer une sélectivité dans l’étendue et le rythme d’accords consentis par la CE aux PECO.
5. Cross Institutionnels

• Doctrine Brejnev
Doctrine Brejnev : la souveraineté limitée au respect d’une forme d’idéologie commandée par Moscou ; la
doctrine préconise l’intervention dans un pays, dès lors qu’il s’écarte de la ligne de Moscou.

• Multilatéralisme efficace
L’Union européenne prône sur la scène internationale le multilatéralisme efficace, l’Union entend transposer
les principes, modernisés, au niveau mondial. En définitive, l’UE apparaît comme une puissance exemplaire,
au sens où :
o elle se donne en exemple (modèle réussi d’intégration démocratique post-conflictuelle à imiter
mutatis mutandis dans d’autres régions)
o elle entend donner l’exemple (indiquer la voie, en espérant une attraction et des ralliements par
ses options de politique étrangère)
o elle doit de temps à autre « faire un exemple » (sanctionner ; conditionner ; intervenir de concert
avec l’ONU de préférence)
mais sans jamais céder à une forme de puissance autre que la bienveillance inspirée par un désir de paix et
de démocratie.
Le multilatéralisme : est un concept utilisé dans le champ des relations internationales. Il se définit comme un
mode d'organisation des relations inter-étatiques. Il se traduit par la coopération de trois États au moins dans
le but d'instaurer des règles communes.

• Pactomanie
Cette résurgence de la guerre va entrainer une sorte de « pactomanie » en Europe. Il s’agit de nouer de
multiples accords, en particulier en matière de défense pour préserver une sécurité, illusoire à défaut, les
garanties de la Charte de l’ONU apparaissant théoriques. Ceci se traduit dès 1947 avec le traité de
Dunkerque signé le 4 mars (=> Alliance militaire UK/FR)

• Doctrine Hallstein
Cette doctrine date de 1955 et porte le nom du Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères de la RFA de
l’époque Walter Hallstein. Elle stipule que la RFA, composée de la majeure partie de l’Allemagne, comme la
seule représentante légitime de celle-ci. La RDA n’est pas reconnue comme un Etat ; elle continue à être
désignée comme la zone d’occupation soviétique. En conséquence, la doctrine indique que la reconnaissance,
par un Etat tiers autre que l’URSS, de la RDA comme un Etat sera considérée comme un geste inamical. Et elle
entrainera la rupture des relations diplomatiques de la RFA avec cet Etat tiers. La doctrine Hallstein
s’estompera avec la détente et disparaitra avec l’Ostpolitik de Willy Brandt.

• Diplomatie Coercitive
On peut ainsi définir la diplomatie coercitive comme « une stratégie fondée sur le brandissement de la
menace, l'usage limité de la force (mais usage quand même), ainsi que l'offre de stimulants visant à influencer
un adversaire pour qu'il arrête ou suspende les actions qu'il a entreprises.

On verra une application nottament au Kosovo. L’opération Force alliée au Kosovo n’a quant à elle pas été
explicitement autorisée par l’ONU. Il y aurait en effet eu un veto russe ou chinois au Conseil de Sécurité si une
intervention avait été proposée explicitement. L’OTAN passe donc à un niveau coercitif. Elle déploie ses forces
dans le cadre de sa propre conception de la sécurité européenne en un exercice de diplomatie clairement
coercitive

• Comment a-t-on pu rendre l’unification allemande compatible avec la CE et la


CSCE ?
Il y a une rencontre historique entre Gorbatchev et Kohl à Moscou d’abord, puis dans le Caucase (le miracle
du Caucase ou de Stavropol) qui s’avèrera déterminante. Gorbatchev va admettre que l’Allemagne retrouve
sa pleine souveraineté et la défaire de toute tutelle soviétique après son unification programmée à court
terme. Qui dit pleine souveraineté dit choix des alliances.
o CE : Le changement n’est pas fondamental pour les CE. On constate simplement que l’Allemagne a un
plus grand territoire et davantage de population. On peut dire que les Etats membres sont au nombre
de 12+. La perspective de l'unification allemande avait toujours été envisagée : dès le début des
organisations européennes, un souci habitait les pères fondateurs, celui de ne pas entériner la division
allemande par la construction européenne. Le statut singulier dont bénéficiait la république
démocratique allemande (RDA) dès l'entrée en vigueur des dispositions du marché commun en 1958
en atteste.
o CSCE : Un autre événement dans la foulée de l’unification allemande est la Charte de Paris pour une
nouvelle Europe dans le cadre de la CSCE (cf. infra). Il s’agit ici d’attester l’amitié mutuelle des deux
parties de l’Europe. La division européenne est donc bien balayée. (Charte de Paris contient un
chapitre sur l’Europe Unie).

• En quoi l’UE et l’OTAN sont complémentaire dans la gestion de crise ?


PESD (Branche de la PESC, pilier de l’UE) : Europe de la défense, sécurité collective. Il s’agit d’une force de
projection déployé pour rétablir ou maintenir la sécurité en Europe mais pas en cas d’attauqe contre celle-ci.
Il s’agit pas vraiment de défense mais de stabilisation, de gestion de conflit (créé à la suite de la guerre au
Kosovo). Suite au engagements de Berlin+, la PESD consultera les membres de l’OTAN avant de se déployer,
elle sera aussi composé des même force que l’OTAN, à savoir des armée d’état de l’UE.
OTAN : Organisation d’une défense collective entre les 30membres qui vise à assurer la défense des membres.

Comment articuler la PESD avec l’OTAN, en se gardant d’une rivalité et en encourageant la complémentarité,
puisque l’UE et l’OTAN entendent désormais développer des missions de gestion de crise ? Ce n’est qu’un an
plus tard, lors de la déclaration dite de Berlin plus, que deux questions précises seront résolues.
1. Comment créer une structure qui permette à l’UE de disposer des moyens de l’OTAN ?
2. Les pays membres de l’OTAN mais non membres de l’UE ne risquent-ils pas de se sentir marginalisés par
la PESD ?
o Découplage : découpler la sécurité l’UE de celle des Etats-Unis mettrait à mal la défense
transatlantique. Mais ce n’était pas le cas, la PESD ce n’est pas de la défense collective : le périmètre
de la PESD, c’est la gestion de crises. L’inquiétude n’avait pas lieu d’être pour qui prenait simplement
la peine d’analyser la véritable nature de la PESD.
o Duplication : reproduire des moyens militaires existant serait absurde ; il faut organiser leur partage,
voire leur complémentarité ; les Européens demandent et obtiennent de pouvoir utiliser les moyens
de l’OTAN, il n’y aurait alors pas de duplication. Cette question est réglée par les accords dits de
Berlin+.
o Discrimination : l’UE s’est engagée, dans le cadre des futures missions, a toujours invité les Etats
européens non membres de l’UE, mais membres de l’OTAN, à participer aux missions. On réglait donc
ce problème là aussi par Berlin+.

• Comparez Rapport Tindemans, Delors, Davignon et Harmel ?


Tindemans : 1975, rapport rendu au conseil sur le possible approfondissement de l’union européenne. Classé
comme une bonne idée mais irréalisable car trop ambitieuse (prémices de l’Union Européenne).

Delors : 1988, le rapport Delors a pour but d’établir une Union économique et monétaire dans le cadre d’une
Union Européenne. Le rapport indique les objectifs, les étapes, les conditions et les critères de convergence à
atteindre pour aller vers une UEM

Davignon : 1970, le rapport Davignon, ministre belges des affaires étrangères propose aux membre de la
CE d’intégrer la politique étrangère comme une compétence intergouvernemental dans le but d’harmoniser
leur voix. Ce rapport donnera lieu à la CPE qui se transformera en PESC.

Harmel : 1967; l’OTAN à deux fonctions essentiels, « La première consiste à maintenir une puissance militaire et
une solidarité politique suffisantes pour de décourager l'agression (…) la seconde fonction c’est de poursuivre ses
efforts en vue de progresser vers l'établissement de relations plus stables »

• Quelle a été l’influence directe de la crise du Kosovo sur l’OTAN et l’UE ?


-> Création de la PSED et coopération avec OTAN
L’épisode du Kosovo indique aux Européens, qui sont intervenus à travers l’OTAN, l’impasse devant laquelle
ils se seraient retrouvés sans l’accord et le soutien des Etats-Unis. Tout va aller très vite à partir de ce moment-
là. Le Conseil lance en 1999 l’idée d’une PESD
Mais il n’en demeurait pas moins une question de base : comment articuler la PESD avec l’OTAN, en se gardant
d’une rivalité et en encourageant la complémentarité, puisque l’UE et l’OTAN entendent désormais développer
des missions de gestion de crise ?
o Découplage : découpler la sécurité l’UE de celle des Etats-Unis mettrait à mal la défense
transatlantique. Mais ce n’était pas le cas, la PESD ce n’est pas de la défense collective : le périmètre
de la PESD, c’est la gestion de crises. L’inquiétude n’avait pas lieu d’être pour qui prenait simplement
la peine d’analyser la véritable nature de la PESD.
o Duplication : reproduire des moyens militaires existant serait absurde ; il faut organiser leur partage,
voire leur complémentarité ; les Européens demandent et obtiennent de pouvoir utiliser les moyens
de l’OTAN, il n’y aurait alors pas de duplication. Cette question est réglée par les accords dits de
Berlin+.
o Discrimination : l’UE s’est engagée, dans le cadre des futures missions, a toujours invité les Etats
européens non membres de l’UE, mais membres de l’OTAN, à participer aux missions. On réglait donc
ce problème là aussi par Berlin+.

• En quoi Vandenberg, Harmel, Spaak, Tindemans, Spinelli ont favoriser l’intégration


euro-atlantique ?
Spaak : Discours de la peur 1948, il fait un discours à la tribune des nations unies en faisant part de son inquiétude
quant à l’opacité de la Russie sur toute ses intentions et sa mauvaise volonté à apaisée les tensions. Ce discours
entrainera la résolution Vandenberg.
Vandenberg : Résolution de Vandenberg 1948 (sénateur américain), les USA toujours suivi la doctrine de Monroe,
se refusant d’agir en dehors de leur sphère d’influence, vont faire le pas pour soutenir l’Europe et lui permettre de
se reconstruite sereinement avec l’aide du TAN (traité atlantique nord). Attention, il s’agit d’une défense collective,
cela signifie consultation avant action.
Harmel : Rapport d’Harmel 1966, qui donne deux nouvelles missions à l’OTAN dialogue et fermeté, une technique
appliqué par l’OTAN (collaboration USA et Europe) dans ses discussions avec la Russie qui permettra une détente
entre les 2 blocs. (traité FNI) en 1987.
Tindemans : rapport Tindemans 1975, est mis sur la table du Conseil européen. On avait confié au premier ministre
belge Leo Tindemans la mission de remettre un rapport sur l’Union européenne. Ce rapport sera rapidement rangé
au rayon des bonnes idées impraticables dans l’immédiat. Aucun lien avec l’Atlantique…
Spinelli : l' Avant-projet de traité européen en 1984, nommé « Traité Spinelli », est adopté par le Parlement
européen qui entend le soumettre directement aux parlements nationaux. Mais les parlementaires européens ont
eu une ambition d’approfondissement pouvant apparaître démesurée. Aucun lien avec l’Atlantique…

• Définir tâche de Petersberg


N’ayant pas encore d’Europe de la défense au sein de la communauté européenne, lorsque la crise des balkans
intervient, la seul force militaire européenne s’avère être celle de l’UEO (tous membre de l’OTAN et de la CE.
Concrètement, l’UEO pourrait être un cadre qui assumerait des taches militaires décidées par l’UE (avant
l’apparition de la PESD (branche de la PESC) :
Ce sont les taches de Petersberg. On définit alors trois taches que les Européens pourraient assumer en commun :
o Evacuation de ressortissants européens qui seraient pris dans un conflit interne. Il s’agit d’une sorte de
missions de sauvetage « humanitaire », parallèlement à des missions d’acheminement de l’aide
humanitaire.
o Missions de maintien de la paix. Cela suppose qu’elle ait été rétablie. « Peace keeping »
o Rétablissement de la paix ou « Peace Enforcement ». Si la paix n’est pas rétablie, missions de combat
pour atteindre cet objectif.
-> L’Union inscrit une perspective d’action militaire dans la gestion de crises externes.

• La plupart des EM de l’union européenne sont aussi membre de l’OTAN. Parmi les
propositions suivantes, indiquez ceux qui ne sont pas membres des deux organisations.
o Norvège/Finlande/Lettonie/Monténégro
Norvège : Dans l’OTAN depuis le début 1959 mais pas dans l’UE
Finlande : Dans l’UE depuis 1995 mais pas dans l’OTAN
Lettonie : Dans l’UE depuis 2004 et dans l’OTAN depuis 2004
Monténégro : Dans l’OTAN depuis 2017 et candidat à l’UE (pas encore)

• En 2008, y a-t-il un risque de rivalité entre l’alliance atlantique, l’OTAN, l’UEO et la


PESD ?
Entre l’OTAN et la PESD non, l’un assurant la défense de l’Europe (OTAN – Défense collective) l’autre assurant
l’Europe de la défense (PESD – Sécurité collective).
En revanche entre l’OTAN et l’UEO, il y a effectivement des missions qui s’entrecroisent, raison pour laquelle celui-
ci sera dissout en 2011 car à l’apparition de la PESD, les deux défense était assuré d’une part par la PESD de
l’autre par l’OTAN, l’UEO n’avait donc plus lieux d’exister.
• Quel fût l’impact de la réunification allemande sur les institutions suivantes : OTAN,
CSCE, CE
OTAN : L’unification allemande : La question de l’OTAN va ici être cruciale. Au niveau interne, dès la chute du mur,
Helmut Kohl avait perçu que le moment était opportun pour proposer de manière généreuse l’unification.
La question était de savoir s’il serait suivi par ses homologues de la RDA. Au sein de cette « démocratie populaire
» en pleine mutation. Cette volonté populaire d’unification s’exprimera clairement en RDA lors des premières
élections libres qui feront émerger des partis en faveur de celle-ci.
Au niveau international, de grandes négociations réunissant les deux Allemagne et les quatre anciennes puissances
occupantes (2+4) sont mises en place. Tous les aspects externes de l’unification devaient être réglés dans ces
négociations. C’est là que la question de l’OTAN est soulevée. La RFA entendait que l’Allemagne unie demeurât
membre de l’Alliance atlantique. Cette question sera résolue par une rencontre historique entre Gorbatchev et Kohl
à Moscou d’abord, puis dans le Caucase .
Gorbatchev va admettre que l’Allemagne retrouve sa pleine souveraineté et la défaire de toute tutelle soviétique
après son unification programmée à court terme. Qui dit pleine souveraineté dit choix des alliances. Un doute
continue donc de planer quant à la participation à l’OTAN de l’État unifié, libre de son choix. Les apparences sont
sauves, même si personne n’est dupe : l’Allemagne unie choisira l’Alliance atlantique et l’OTAN.
CSCE : Dans la foulée de l’unification allemande arrive la Charte de Paris pour une nouvelle Europe dans le
cadre de la CSCE. La CSCE trouve une nouvelle légitimité grâce à celle-ci. L’idée du sommet de Paris vient
conjointement de M. Gorbatchev et F. Mitterrand. Il faudra cependant convaincre les Etats-Unis.
Il s’agit ici d’attester l’amitié mutuelle des deux parties de l’Europe. La division européenne est donc bien
balayée. Une question se pose après la chute du mur de Berlin : doit-on arrêter le processus ou le poursuivre
? On décide de poursuivre en transformant progressivement la CSCE en institution : l’OSCE. Cette
institutionnalisation va entrainer des changements fondamentaux tant au niveau des Etats participants que
dans la structuration des groupes d’Etats.
CE: La réunification allemande, avec la guerre des Balkans et la fin de la guerre froide sont les 3 stimuli qui
vont pousser la communauté à engager les travaux lié aux rapport Delors (UEM) et une union plus politique.
A la suite de 2 conférences intergouvernementales réussies, se teindra le traité de Maastricht à la suite duquel
sera ratifié le Traité sur l’Union Européenne (TUE) basé sur les 3piliers à savoir les traités existants + l’UEM,
la PESC (=Politique Européenne de Sécurité Commune) et la JAI (=Justice et Affaires Intérieurs). La
réunification allemande sera à la base de grande réforme européenne, il faut dire que sa réunification a
toujours été considéré et espéré depuis la création de la communauté européenne par les pères fondateurs
(Monnet & Schuman).

• Les grandes institutions de la guerre froide ont-elles contribuées à maintenir la paix ?


o CSCE/OSCE : Première conférence paneuropéenne débouche sur la CSCE qui se forme à l’acte final
d’Helsinki qui renoue le dialogue entre les deux blocs, suivi de rencontre à Belgrade, Madrid et
Vienne. Puis de la charte de Paris après la chute du mur et la fin de l’URSS.
o OTAN : 1949 organisation de défense collective entre les occidentaux qui a permis l’application de
la doctrine d’Harmel, elle a permis d’aidé par la fermeté (dialogue mais fermeté).
o ONU : 1945 a été relativement biaisé par l’usage excessif du droit de véto dont disposait les
soviétique… en effet , le droit de véto à été utilisé comme une arme politique.(cf. Discours de la peur
Spaak). Si l’ONU avait fonctionné d’autres organisations n’auraient jamais vues le jour.
o OECE /OCDE : N’a jamais été ouverte à la Russie (ni à l’URSS).
o CE (CECA/CED/CEE/CEEA)/UE: N’a jamais été ouverte à la Russie (ni à l’URSS).
o UO/UEO: Alliance défensive entre état avec une force militaire de projection qui à été remplacé par
l’OTAN en matière de défense sur le territoire puis par la PESD pour la sécurité en dehors. Elle fût
créée en raison de l’inquiétude grandissante concernant l’URSS dans les années qui ont suivies la
guerre.
• Décrivez les différentes organisations qui assurent la défense en Europe, sont-elles
efficaces ?
OTAN : Assure la sécurité des membres de l’alliance à savoir les 30 E-M. En 2006, l’organisation a réécris à
nouveau son concept stratégique.
o La défense collective
o La sécurité collective
o Progresser en sécurité coopérative
o Discussion limiter armes nucléaire
o Maintient candidature ouvertes
o Maintenir efficience, rapport budget
Fonctionne mais connait des lacunes et des investissement sur le déclin ces dernières années suite à la
présidence de Trump et à la menace croissance dans l’indopacifique et la volonté européenne de s’émanciper
de la nécessité de dépendre des forces américaines en améliorant la coopération entre les armées nationales.
(Cf. Boussole Européenne)
PESC : menée par Josep Borell est une formule séduisante mais trop ambitieuse. Déjà les européens ne sont
pas tous d’accord (donc pas commune)
Avec la PESD, assure la sécurité sur le continent européen dans les pays membres et non membre, sur le
territoire européen. Capable d’effectuer les tâches de Petersberg à savoir :
o Evacuation de ressortissants européens qui seraient pris dans un conflit interne. Il s’agit d’une sorte de
missions de sauvetage « humanitaire », parallèlement à des missions d’acheminement de l’aide
humanitaire.
o Missions de maintien de la paix. Cela suppose qu’elle ait été rétablie. « Peace keeping »
o Rétablissement de la paix ou « Peace Enforcement ». Si la paix n’est pas rétablie, missions de combat
pour atteindre cet objectif.
Fonctionne mais est limité parceque elle coopère avec l’OTAN et ne peut donc pas avoir toute les compétence,
de plus, il s’agit d’une coopération intergouvernemental donc tout le monde ne va pas forcément dans le même
sens.

• En quoi la déclaration sur l’Europe libérée de Yalta a changé l’Europe ?


On peut noter une déclaration importante sur l’Europe libérée, qui précise que les peuples libérés pourront
choisir librement leur forme de gouvernement.Les Britanniques, les Américains et les Soviétiques s’y engagent.
A Yalta il va se passer une grosse incompréhension entre les 3 acteurs :
o Roosevelt (idéaliste) -> Pensait que Staline allait appliqué ses engagements et que la démocratie
allait fleurie en Europe.
o Churchill (réaliste) -> Réalise que Staline n’appliquera jamais les exigences de Roosevelt.
o Staline (réaliste) -> Persuadé que les américains ont des intentions cachées signe l’accord mais
n’a aucune intention de l’appliqué, pour lui un territoire conquis est un territoire ou il fait sa loi
La déclaration sur l’Europe libérée de Yalta ne sera jamais strictement appliquée. Des élections eurent bien
lieu dans certains pays d’Europe centrale et orientale occupés par l’Armée rouge, mais elles furent soit
manipulées, soit sans lendemains, l’instauration des « démocraties populaires » reposant très vite sur un parti
unique.

• Indiquez les organisations « européenne » vues au cours dont partie les USA ?
o Conseil de l’Europe/OSCE/OTAN/OCDE
Les USA sont membre de l’OSCE depuis la création en 1975, de l’OTAN (anciennement TAN) depuis sa
création en 1949 et de l’OCDE (anciennement OECE) depuis sa création en 1948.
Ils ne sont en revanche pas membres du conseil de l’Europe (institution très peu influente)

• Indiquer le bon ordre chronologique des évènements historiques mentionnés :


o Congrès la Haye/Traité de Rome/Crise de Suez/Traité de Dunkerque

o Traité de Dunkerque (1947) = Lié à la Pactomanie en Europe, alliance militaire inédite entre la
France et le Royaume-Uni UO (Union occidentale)
o Congrès de la Haye (1948) = Conseil de l’Europe, instance parlementaire qui devient un forum
de discussion, d’échange entre société civil et dirigeants politique.
o Crise de Suez (1956) = Égypte nationalise le canal au détriment des FR et UK, qui veulent
intervenir avec Israel, bloqué par USA et URSS.
o Traité de Rome (1957) = Conseil Européen et CPE (coopération politique européenne).

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