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Le métier de gestionnaire commande une réflexion à plusieurs volets : les logiques d’actions, les
processus administratifs, les rôles de gestion et les habilités de management. Les logiques
d’actions logent au cœur du métier de gestionnaire car elles imprègnent autant les processus
que les rôles et habilités. Les logiques représentent le noyau dur du métier de gestionnaire.
Les processus
administratifs
Les
logiques
d'actions
Les habilités
Les rôles de
de
gestion
management
« Un leader définira une vision à laquelle chacun aura envie d’adhérer. Il est inspirant. Un chef,
lui, va établir un plan qu’il fera exécuter. » E. Salomon p78
Charismatique
Logique
d'action
Formelle Traditionnelle
La logique traditionnelle :
Le gestionnaire fonde son action sur la légitimité de la tradition organisationnelle, le respect des
coutumes et des valeurs communautaires. Par sa façon d’être arbitraire sur ses décisions, par sa
condescendance qui marque les relations humaines au travail et par l’autoritarisme de sa
gestion nous pouvons le qualifier de paternaliste.
La logique formelle :
Le gestionnaire fonde son action sur la légitimité de la raison administrative, le respect des
règles administratives et des processus formels de gestion et sur la compétence explicite et
technique que reconnaissent ceux ou celles qu’il dirige. Il est qualifié de professionnel par son
souci de rigueur, de technocrate en privilégiant l’efficacité formelle de la technique au
détriment de la chaleur des relations humaines et de bureaucrate par sa manière de mettre en
œuvre les règles, procédures et politiques formelles qui primeront sur les considérations
humaines et sociales.
La logique charismatique :
Le gestionnaire fonde son action sur le charisme qu’il dégage, sur le dépassement de soi qu’il
inspire, sur la passion qu’il suscite et sur la grâce que lui reconnaissent ceux qu’il dirige.
Magnétisme, fougue et admiration. Caractère tranché, souvent émotif et parfois irrationnel.
Pour certains, un gestionnaire devrait fonder son action sur des processus techniques de gestion
et des règles formelles d’administration alors que d’autres soutiennent le leadership qui saurait
stimuler l’engagement volontaire des uns et des autres autour d’une vision commune et
mobilisatrice. Puis la logique traditionnelle est basée sur une relation de compagnonnage
permettant une transmission à travers la sagesse administrative et la construction de
communauté.
Planification
Contrôle
Cycle Organisation
administratif
Direction
La planification :
Le gestionnaire anticipe l’avenir et formule les intentions qui doivent guider l’action des uns et
des autres. Parmi ces intentions il a des objectifs à atteindre, une vision à concrétiser ou un
projet à partager. La planification peut être formelle ou informelle selon la situation : exemple :
discours de mobilisation ou routines quotidienne.
L’organisation :
Le gestionnaire conçoit et coordonne le travail des autres. Le processus se matérialise dans une
structure administrative qui délimite des territoires d’expertise, trace des relations d’autorité,
dans des arrangements psychosociologiques qui orientent les comportements au travail et
favorisent la prise de décision. Il se manifeste par la mise en place d’organigrammes, ses
mécanismes de coordination telles la supervision directe, la standardisation du travail, les
réunions, la formalisation des compétences etc.
La direction :
Le gestionnaire oriente l’action, communique les informations requises pour accomplir les
tâches, motive le personnel, participe au développement des ressources humaines. Le
processus est manifeste dans les relations interpersonnelles que le gestionnaire entretien avec
son personnel. Sceau d’autorité, passion, leadership.
Le contrôle :
Processus de rétroaction où le gestionnaire prend la mesure des réalisations de l’ensemble des
processus administratifs et communique l’information aux membres de l’organisation.
Gestions des opérations et de la logistique : Le gestionnaire fonde son action sur une logique
d’arrimage. Son rôle est d’organiser, agencer de façon productive et assurer la livraison des
produits. Il compose avec des contraintes d’espace, de couts, de possibilités technologiques, de
temps, de qualité attendue, de livraisons.
Finance : L’action est basée sur une logique des flux financiers et sur une traduction comptable
des activités. Le financier est le porte-parole des attentes des marchés financiers et le gardien
d’une sainte gestion comptable des activités opérationnelles.
Recherche et développement : Visionnaire qui esquisse son futur tout en militant pour que
l’organisation consente à investir au présent des sommes d’argent dont le retour
d’investissement est lointain et incertain.
Si les plans du marketing et GOL peuvent s’arrimer, encore faut-il que l’entreprise ait la
technologie d’information (secteur TI) pour concrétiser ses plans. Le GRH devra embaucher du
personnel, faire des formations et prévoir la rémunération. Les couts et investissement feront
place à la rédaction d’un plan financier, ainsi de suite.
Le rôle hiérarchique :
La haute direction
Les cadres
intermédiaires
Les cadres opérationnels
La haute direction : Ont pour mandat de définir les grandes orientations stratégiques de
l’organisation.
Les cadres opérationnels : Ils assurent que le personnel puisse réaliser et livrer les produits qui
sont au cœur de la mission de l’organisation. Ainsi ils font part de réflexions et d’interventions.
Selon Taylor, les cadres opérationnels devaient devenir de véritables gestionnaires plutôt que
de se limiter à un travail de surveillance du travail ouvrier. Accomplir un véritable travail de
gestionnaire serait de concevoir, organiser et coordonner le travail. Avec la croissance des
organisations, les théoriciens ont dit que le management ne pouvait plus se limiter à la gestion
du travail. Il devait prendre aussi toute une dynamique organisationnelle pour l’objet de sa
réflexion et ainsi entrevoir la nécessité de cadres intermédiaires. Le temps présent est
questionnement des relations hiérarchiques.
Les processus administratifs propres à chacun des rôles hiérarchiques doivent être liés entres
eux.
Les habilités de management :
Habilités techniques :
Le gestionnaire a à sa disposition 4 groupes de techniques.
Devant les habilités techniques que le gestionnaire a à sa disposition, il doit faire des choix.
Ainsi, il fera appel à ces savoir-faire :
Habilités politiques : Elles servent à gérer les intérêts contradictoires, les jeux
politiques, les conflits interpersonnels, les rivalités de groupes, les frictions sociales, les
débats, etc. Elles sont telles des habilités de négociation, d’arbitrage, de persuasion,
d’influence, etc.
Habilités symboliques : le gestionnaire en use car les organisations sont des espaces
identitaires et culturels où s’enchevêtrent des valeurs, des symboles, des normes, des
rites, etc. Elles sont également des habilités de mentorat, de dialogue, d’intégration de
la diversité, de représentation sociale etc.
Habilités psychologiques : utiles car les organisations sont le lieu de rencontre d’une
diversité d’acteurs sociaux aux personnalités, émotions, sentiments et besoins variés.
Sur la base d’une intelligence émotionnelle qui lui permet de décoder les émotions et
les sentiments des membres de l’organisation, le gestionnaire oriente leurs
comportements, suscite leur engagement affectif, développe leur confiance en soi,
estime de soi, confiance, courage etc.
Devant les habilités sociales que le gestionnaire a à sa disposition, il doit faire des choix. Ainsi, il
fera appel à ces savoir-être :
Le seul matériau sur lequel le gestionnaire peut compter pour être socialement habile c’est son
être, plus particulièrement, son savoir-être.
Devant les habilités cognitives que le gestionnaire a à sa disposition, il doit faire des choix. Ainsi,
il fera appel à ces savoir conceptuels :
CONCLUSION
La capacité à exercer le jugement est la chose la plus importante.
S4
SEGMENTATION : Diviser LES CLIENTS
Problème de cohérence entre les différents cadres technique, c’est le Pb qui peut y avoir dans
un cas car ça nuit à la cohérence de l’ensemble
Après définir le pb il faut se questionner sur le pb, et analyser le pb (axe juridique, stratégique,
structurelle, opérationnelle)
CAS ABC :
Il faut comprendre la situation avant d’aller vers la solution. Comme le cas ABC il faut pas
recracher ce que dis Thérèse.
Problème
- Technique
- Social
- Productivité
- Sol