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EXAMEN PPHI Q2

CHAPITRE AVIQ
Définition AVIQ : .
Administration wallonne régulant la politique d’aide et de la protection sociale en vue d’assurer une prise
en charge de qualité envers toutes personnes en besoin de soutien. Son travail vise à faciliter l’accès à la
prévention, l’information et toutes les aides et dispositifs d’accompagnement existants pour tout ce qui
touches les 3 champs de compétences depuis 30 ans (famille, santé et handicap).

C’est un grand outil de protection sociale et un instrument d’inclusion qui agrée (subside d’argent et
contrôle/conseil par l’inspecteur pédagogique) les projets : « intégration visible et concrète »

En Wallonie, 70% des institutions sont agréé par l’AVIQ, ce qui permet la confiance des familles sur la
qualité suite au fait qu’il y a le logo et l’inspecteur pédagogique.

AVIQ – Branche d’handicap :


L’ES travaille dans un double cadre (tenir compte de soi et projet pédagogique de l’institut + les lois).

En 1995, Mr Taminiaux crée le premier échelon de l’AVIQ (handicap = AWIPH), car :


- sur les territoires Wallon, c’était non équitable, …
- il voulait changer le regard sur les pers handicap (en faire des citoyens visible participant à la société)
- il voulait clarifier les secteurs par cartographie (écrire ce qui aide les handicaps : institut, …)
- il voulait faire une typologie des sigles pour identifier les secteurs
- il voulait rendre les choses plus accessible et piloté (permettre le dev équitable) en donnant de l’argent

Politique AVIQ : directivité dans les critères de gestion de l’argent à injecter dans l’agence et projets.

Philosophie AVIQ : principes que les professionnels doivent respecter pour accompagner vers
l’intégration.

Axes Directive
Proposer au max un accès aux services que peut - Tenir journalier
utiliser l’ensemble de la pop - Projet Pédagogique à jour
- Aller vers l’intégration
- Inspecteur rencontre bénéficiaires et famille
Favoriser le maintien dans le milieu de vie Désinstitutionalisation :
- ne pas créer trop d’institution dans les régions car
il faut réinsérer/inclure dans la société (ce qui est
permis par le manque de place et les catégories)
- proposer des projets encrés dans la société (ne
pas rester tjrs en institut)
Impliquer les personnes dans les décisions qui les PEI/Ecoute, montrer par :
concernent et qui ont rapport à leur avenir - réécrire projets pédagogiques pour la
compréhension des usagers
-« réunion des parents » (ex : inviter usager/famille
et expliquer les choses mises en place)
-Concept pédagogique : Intégration
-Favoriser au max qualité-écoute pour des solutions concrètes à la taille des besoins des personnes
Lieux importants de L’AVIQ :
Bureau central, Charleroi :
- administration avec inspecteur (pédagogique ; comptable ; technique - normes institutions à Namur)
- centre d’information (accès aux infos, questions – possible par internet)
- dossier centralisé (une copie des dossiers) des institutions à l’AVIQ pour le pédagogique et pour
l’économie (incendie, mauvaise co, pas de transmission de dossier, perte, …)

Bureau régionaux (7 dont Mons) :


- lieux d’écoute, de conseil (équipes pluri
- informe sur les mesures d’aider, les formas, …
- mise en projet individuel
- ES ou autre professionnel peut s’adresser au bureau pour avoir un conseil sur un projet (ex : handicap
voulant faire du cheval)

Commission SUB : 1x par mois, à un lieu différent, se réunit une plateforme d’écoute pour trouver des
solutions concrètes à des problèmes collectives.

Conseils consultatifs : plateformes où les gens sont autour d’une table tissent des relations concrètes.

Démarche pour les projets :


L’argent donné :
- crée/gère une institution (si on veut en créer une, il faut aller à Charleroi)
- finance des projets collectifs, des aides individuelles, des aménagements territoriales (accès gare, …)
- pour campagnes de prévention-information (sur les maladies, l’alcool, …).
Mais jamais à 100%, c’est contrôler (et les moyens financiers augmentent s’ils sont satisfaits pour que ça
s’étende = levier qualitatif).

Demander de l’argent :
- Demande par écrit envoyé à Charleroi (et intéresser les inspecteurs par la demande)
- Mettre des arguments, un motif, …
- Faire ressortir la qualité, le bien-être et l’intégration.
- L’envie de travailler le collectif et le réseau (montrer qu’il y a des institutions avec lesquels on peut
travailler, montrer nos recherches, ça permet aux bénéficiaires de bouger et de sortir de l’institution, …)

Traitement de la demande :
- Si ça les intéresse : AVIQ donne les moyens, un temps et contrôle à la fin pour faire le constat
- Si l’éval bonne : plus d’argent pour créer plus de réseau et avoir plus de résultats (sous conditions : réflexe ++)
- Si non accepté : pas assez d’argent, ou demande déjà travailler à côté, ou quota dépasser

Ce que l’AVIQ apporte à l’ES sur le terrain :


- Directivité : entrer dans l’esprit
- connaissances, conseils, idées d’activités, de la documentation, mallettes pédagogique (sur sexualité, …)
- Argent pour les projets
- Un gain de temps de de qualité
- Fichier thématique : classeur avec divers activités de qualité ranger par domaines (validés par
inspecteur – aussi sur internet). Instrument d’intégration car il y a le nom, l’adresse, le numéro de la
structure/créateur afin de permettre les connexions entre la structure et celui qui veut l’utiliser.
CHAPITRE ENSEIGNEMENT SPÉCIALISÉ
Repère historique
1914 : école spécialisé pour les enfants handicapés (n’allaient jamais en secondaire).
1970 : école spécialisé de 3 à 21 ans, encadré par une équipe pédagogique et paramédicale
1978 : 8 types d’enseignement spécialisé avec des normes d’encadrement
1986 : enfants handicapés (physique, visuel, sourd) peuvent aller en école ordinaire
1995 : enfants handicapés (T2, 6, 7) peuvent aller en école ordinaire
2009 : création enseignement adapté aux autistes, aphasique, polyhandicap, physique lourd
2011 : intégration de tous types en école ordinaire

RMQ : AVIQ n’intervient pas dans la prise en charge sauf parfois pour le matériel

Plan individuel d’apprentissage (PIA)


Obligatoire en enseignement spécialisé (2004, en Wallonie)

Son contenu :
- objectifs concrets, réalisable, évaluable et annuels pour chacun (en respectant ses forces et besoins)
- uniquement infos susceptibles d’avoir une influence sur les apprentissages (en respectant ses
possibilités et difficultés)

But :
- construire un projet pour et avec l’enfant (et ses proches)
- une meilleure adaptation des professionnels pour l’épanouissement de l’enfant et l’intégration
- répondre de manière individualisée aux besoins éducatifs spécifiques
- aider chaque élève à définir et atteindre son projet personne

- le PAI s’écrit en collaboration avec les parents et cela est difficile à obtenir

Types d’enseignements spécialisés


Forme Maternel Primaire Secondaire Caractéristique
1 O O Retard mental léger
2 O O O Retard mental modéré ou
sévère
3 O O O Troubles du
comportement
4 O O O Déficiences physiques
5 O O O Malades et/ou
convalescences
6 O O O Déficiences visuelles
7 O O O Déficiences auditives
8 O Trouble de l’apprentissage
Maternelle et primaire : 4 degré de maturité (pas d’année), le passage est lié aux acquis et se fait à
n’importe quel moment

Secondaire : 4 formes en fonction du niveau (pas du handicap)


1 – adaptation sociale : forma sociale pour insertion en milieu de vie protégé (obj : épanouissement et
autonomie le plus possible)
2 – adaptation sociale et professionnelle : forma général, sociale, professionnel pour insertion en milieu
de vie ou travail protégé
3 – enseignement professionnel : forma général, sociale, professionnel pour insertion
socioprofessionnelle
4 – enseignement général, technique, artistique ou professionnel : ordinaire avec encadrement adapté

Orientation en spécialisé
- N’importe quand sur base d’un rapport d’examens pluri précisant le type d’enseignement
- Diagnostic : T5 – pédiatre, T6 – ophtalmologue, T7 – ORL, T1 2 3 4 8 – CPMS
- examen gratuit ou remboursable à la mutuelle
- parents peuvent refuser : 1x, 2x avec preuve du bon suivi de l’enfant, 3x aide/protection de la jeunesse
- CPMS partage les infos aux professionnels, la famille en est informée (réorientation possible)
- Protéger les enfants et les familles (suite à l’arbitraire ou suite aux allocs majorés)
- Double contrôle : PMS (ou autres professionnel fait le testing) et PMSS vérifie le protocole pour assurer
le bon diagnostique. Et éviter que le diagnostique soit influencé par des connaissances.

Rôle ES
- changer la vision de cette enseignement spé : petite classe, professionnel gratuit, transport gratuits, …
- passer les infos : utilise du concrets comme des supports faciles (vidéos, recevoir les parents et les
laisser poser des questions sur un article, inviter un jeune sortant d’une école comme ça,…)
- mettre de l’affectif pour convaincre plus facilement
- collaborer avec les enseignants, …
- important de connaitre le PMS (= service de première ligne : met un nom sur le pblm) : renvoi vers des
services de deuxième ligne si nécessaire (qui met en œuvre). Les enfants sont à l’école où il y a le PMS. Si
dans l’institution, il n’y a pas d’assistante sociale et de psychologue, on peut prendre contact avec le PMS
pour bénéficier de ces aides gratuit ement pour l’enfants.

CHAPITRE HANDICAP COGNITIF


Définition
Déficience des grandes fonctions cérébrales supérieures (attention, mémoire, raisonnement, langage)
qui implique des difficultés à effectuer, quotidiennement, des logiques d’apprentissage ou des actions. La
cause est incertaine : dysfonctionnement des réseaux neuronaux, anomalie génétique, facteurs
environnementaux, … .

Il est lié au scolaire d’où son nom : trouble d’apprentissage ou instrumentaux. Et ils sont innés.

Les troubles DYS


Handicap invisible : il ne se voit pas (intelligence normale, ni signes distinctifs ni marqueurs visibles)

Dysfonctionnement du cerveau :
- tous nos faits et gestes partent du cerveau (mouvement, parole, écoute, gestes, écriture), c’est le centre
des commandes avec des milliards de neurones communiquant entre eux pour mener les actions. Le
cerveau est divisé en zones ayant chacun une fonction (frontal – attention, …).
- trouble DYS est un dysfonctionnement a une zone précise du cerveau qui impacte/perturbe les
apprentissages. L’intelligence reste complète.

Diagnostic : neuropsychologues, logopèdes, neuropédiatres réalise des bilans pour permettre de


mettre en avant des forces et des difficultés. Un DYS ne disparait pas mais peut s’apaiser avec le temps si
accompagnement et stimulation du cerveau.

Dyslexie :
-plus fréquent (6-8%)
- avoir du mal à lire, écrire et à comprendre
- rééducation : logopèdes/orthophonistes/psychomotriciens
- circuit cérébral : de l’œil, à la rétine, au nerf optique (qui scanne le mot), à l’aire primaire visuelle du
cerveau, à la zone de reconnaissance des lettres pour trouver le sens (chemin : neurone)
- voies décodages : phonologie (lettre en son, biblio sonore) et lexicale/graphème (photo du mot, biblio
mental)
- problèmes : différencier les lettres miroirs, assemblage phonique difficile, mots écrient différemment de
l’écriture

Dyspraxie :
- 5% des enfants en défaut de coordination des gestes (donc difficulté d’écriture)
- très fatiguant car demande bcq d’attention (même pour geste automatique) = motricité fine permanent
- circuit cérébral : lobe frontal (obj), au lobe pariétal (fixe), au lobe frontal (envoie), à la moelle épinière,
aux muscles

Situation double tâche : concentration sur deux choses ce qui est difficile, surtout pour les DYS qui
ont une dysfonctionnement dans une des zones (ex : écriture pour dysorthographie + écouter la prof).
C’est la saturation d’attention et donc cognitif

Adaptation scolaire : PIA, ordinateur, police différente, temps supplémentaire, casque qui lit, … si trop
lourd alors il y a les écoles spécilaisées (peu décoré pour éviter de perturber, aide à avancer et
comprendre)

Définitions :
Trouble cognitif neuro-développemental qui crée :
Dyslexie : trouble au langage écrit (de lire et apprendre à lire, à orthographier)
Dysphasie : trouble au langage oral (prononcer et syntaxe)
Dysgraphie : trouble à le graphisme (coordonner et conduire le trait)
Dyscalculie : trouble au langage des nombres/chiffres (compréhension, représentation quantitative au
niveau des chiffres écrits)
Dyspraxie : trouble au niveau de l’organisation du gestes (coordination des gestes)

5 points commun entre les DYS : trouble neuro-développement, trouble cognitif, handicap invisible,
tout un problème avec la représentation mentale, déficience intellectuel normal, enseignement de type 8
si trouble sévère

Educateur doit prendre de initiatives qui ont du sens. Il doit travailler :


- l’approche globale (s’occuper des proches pour mieux comprendre)
-sensibiliser et travailler contre les préjugés
- apporter des supports (articles, vidéos, …)
- créer un lien affectif (avec parents et concerné) grâce au temps passé et à l’intérêt qu’on y porte, que
c’est sérieux (renvoie au besoin d’être considéré)
- conseiller

-pose des question sur les difficultés et l’instrument problème


- AD = action direct : quand on travaille directement sur les lettres et les sons (si dyslexique)
- AI = action indirect : quand on travaille sans les lettres et sons (ex : recopier un dessin avec un calque)
- valoriser, l’aider à préparer (ex : si dyslexique, lire une fois avant pour qu’il puisse comprendre)

- centré sur la personne (se focaliser sur la personne plus que sur le diagnostic tout en le prenant en
compte)
-adaptation au niveau matériel et temporel pour l’aider
- stratégie de compensation : proposer des activités appuyant sur les points forts

Trouble déficitaire de l’attention (TDA) avec hyperactivité et/ou impulsivité (TDAH)

Définition
- difficultés liées au cognitif (inattention, impulsivité), émotionnel (impatiente), social, psychomoteur
- trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité (TDA/H) comme un trouble chronique caractérisé par un
niveau excessif d'inattention, d'impulsivité et d'hyperactivité par rapport aux enfants d'un même niveau
développemental.
- diagnostic : IMC, pedo-psy, … n’est jamais sur à 100%, on évite de le faire trop vite et sous la pression

Prise en charge
- simulation du système nerveux central démontre une efficacité (moins crises, plus serein) mais
importante effets secondaires (insomnie, nausée, …)
- les parents ont parfois du mal à nouer une relation avec leur enfant avec douceur et bienveillance ce qui
peut accentuer des traits de problème et impacter le contexte familial
- important de travailler les émotions, les interactions positives avec l’enfants, la valorisation de lui-même
et de travailler avec les parents

Le sport, la solution ?
- le sport pour l’épuiser, non. Ça augmente la fatigue physique et ils ont plus de mal à se concentrer et à
être stable.
- le sport comme lieu d’épanouissement, oui. Ça favorise le social, la régulation corporelle, le respect des
règles, canalise l’énergie, … . Mais cela doit être à son goût, dans ses intérêts.
-hyperactivité n’est pas un trop plein d’énergie mais une grande fatigue.

En tant qu’ES :
- aide à trouver un endroit où il va se sentir bien et sera bien perçu pour développer sa tendance
actualisant. Si elle est motivée, c’est un moteur positif.
- trouver des adaptations : assise pneu, être devant ou derrière, être près d’un élève calme, …

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