Introduction

Le saviez-vous ? Que Seuls 8 pays dans le monde cultivent à la fois la canne à sucre et
la betterave sucrière, soit moins de 1% des pays producteurs de sucre au niveau
mondial (dont le Maroc), Ce qui a permis au Maroc entre 2021 et 2022 a ce classé
parmi les 10 pays exportateurs de sucre plus précisément à la 9 e position.
Suite à l'acquisition en 2005 des quatre sociétés sucrières (Suta, Sunabel, Sucrafor et
Surac) à l'issue d’un processus de privatisation compétitif, Cosumar est devenu
l'unique opérateur industriel sucrier marocain. Disposant ainsi de 7 sucreries
réparties sur le territoire ainsi que d’une raffinerie à Casablanca.
En 2015, le secteur génère un chiffre d’affaires de près de 7 milliards de dirhams soit
une évolution de 5,3% par rapport à 2014, et participe à la formation de revenu de
près de 80 000 exploitants agricoles, 1 600 employés de l´industrie et de nombreux
emplois indirects (saisonniers, transport, système d´irrigation...).
C'est dans ce contexte économique marqué par une une production nationale
déficitaire, l’évolution de la consommation nationale de sucre ou encore une
croissance régulière des volumes de ventes de sucre, soutenue par une croissance
constante de la population et une augmentation de la consommation de produits
transformés et du pouvoir d’achat que le marché a pris connaissance du projet de
fusion entre Cosumar et sucrafor.
Cette opération a suscité l'intérêt des acteurs économiques et des observateurs du
marché notament parce que les ventes en valeur du sucre du Groupe Cosumar ont
connu une croissance soutenue au rythme de 5,3% par an sur la période 2012-2015,
mais la position du Groupe Cosumar en tant qu’unique opérateur industriel sucrier
marocain.

Ainsi, dans le cadre de cet exposé, nous allons détaillé les origines, les motivations,
les implications et les leçons de la fusion entre Cosumar et Sucrafor, en examinant
son impact sur l'industrie sucrière marocaine et au-delà des frontières marocaine.