Pfe Mazni Bitat Lagaguine Final 2022

‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬
REPUBLIQUE ALGERIENNE
DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DES FRERES MENTOURI ‫جـامـعــــة اإلخــوة مـنـتــــوري‬

CONSTANTINE ‫قــسـنـطـيـنـــــة‬
Faculté des Sciences de la Technologie ‫كـلـيـة عــلـوم الـتـكـنـولـوجـيـا‬
Département : Génie Civil ‫قسم الهندسة المدنية‬
……………………………………………………………........………….………………………………………………
N° d’ordre : ….
Série : ….
Mémoire
Présenté en Vue de l’Obtention du Diplôme de Master

Académique en Génie Civil
Option
Structures
Thème
Etude d’un Bloc Angle en (R+9) en Béton Armé à Usage
d’Habitation et Commercial Contreventé par voiles
Présenté par : Encadré par :

BITAT Zine Elabidine Mr. ZIADA Adel
LAGAGUINE Zakaria
MAZNI Seif El Islem
Juin 2022
REMERCIEMENTS
Tout d’abord, nous tenons à remercier DIEU le tout puissant et miséricordieux, qui nous a donné
la force et la patience d’accomplir ce modeste travail.
Nous tenons à remercier tout d’abord notre cher encadreur Mr ZIADA Adel pour ses
enseignements qui nous ont éclairés, pour ses encouragements et ses précieux conseils, pour
l’orientation, la confiance, la gentillesse, sa compréhension et son aide sans lequel ce travail n’aurait
pas pu être mené au bon port.
Nous exprimons aussi mes plus grandes reconnaissances à tous les enseignants du département
du génie civil sur tous : Pr TEKKOUK, Dr BOUROUZ, Dr BOUKELOUA, Mr BADISSI
Dr ABDOU, Dr MERIMECHE et Dr CHAIB
Nous tenons aussi remercier les membres du jury, pour l'honneur qu'ils nous ont fait acceptant de
juger ce travail.
Enfin je remercie tous ceux et celles qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce travail.
DEDICACE
A mon cher papa « BITAT ABDE ELAZIZ »

Qui peut être fier et trouver ici le résultat de longues années de sacrifices et de privations pour
m'aider à avancer dans la vie. Puisse Dieu faire en sorte que ce travail porte son fruit ; Merci
pour les valeurs nobles, l'éducation et le soutient permanent venu de toi.
A ma Chère Maman « CHOUIT RADJA »

Qui a œuvré pour ma réussite, de par son amour, son soutien, tous les sacrifices consentis et
ses précieux conseils, pour toute son assistance et sa présence dans ma vie, reçois à travers ce
travail aussi modeste soit-il, l'expression demes sentiments et de mon éternelle gratitude.
Mes très chères frères : « Abir »,« Seif el Islem » et « Wassime »

En souvenir d’une enfance dont nous avons partagé les meilleurs et les plus agréables
moments. Pour toute la complicité et l’entente qui nous unissent.
Je vous souhaite un avenir plein de joie, de réussite et surtout de santé.

A mes neveux et nièces : Haithem, Que Dieu vous protèges.
A mon trinôme : Mazni Seif El Islem et Lagaguine Lakaria
Je le remercie pour le courage qu’il m’a donné et tous les moments qu’on a passés ensemble.
A tous mes amis : Djouablia khaled, Delieu Anis, Smakdji badreddine ,et Bouhafs
lokman .! …. Qui me tiennent à cœur et m’ont toujours encouragée.
Nom : BITAT ZINE ELABIDINE

DEDICACE
A mon cher papa « MAZNI DJAMEL ELDINE »

A ma Chère Maman « BELLALA MALIKA »

Mes très chères frères : « Salah Eldine »,« Soundous Mouni » et « Dounia »
A mon trinôme : Bitat Zine Elabidine et Lagaguine Lakaria
A tous mes amis : Abde Rahim Chibani, Merabet Oussama ,Anis Bchiri ,
Meniker Samir Anouare, et Chaour Abde Elaziz .! …. Qui me tiennent à cœur
et m’ont toujours encouragée.
Nom : MAZNI SEIF EL ISLEM

DEDICACE
A mon cher papa « LAGAGUINE ALLAOUA »

A ma Chère Maman « CHEROUANA FADILA »

Mes très chères frères : « Wassila »,« Amina » et «Khadija» et ««Nasser»»
A mon trinôme : Mazni Seif El Islem et Bitat Zine Elabidine
A tous mes amis: Mrabet farid, Kiwaz Abdalah , Chaib Achref ,et Aloui mouhmed.! ….
Qui me tiennent à cœur et m’ont toujours encouragée.
Nom : LAGAGUINE ZAKARIA

‫ملخص‬
‫يقدم هذا المشروع دراسة مفصلة لمبنى لالستخدام السكني ويتألف من طابق أرضي وتسع طوابق ويقع في المدينة الجديدة‬
‫علي منجلي بوالية قسنطينة‪.‬‬
‫تصنف هذه المنطقة وفقا للتنظيم االهتزازي كمنطقة متوسطة النشاط الزلزالي (منطقة ‪ 2‬أ)‪.‬‬
‫الهدف من هذه الدراسة هو تحديد أبعاد مختلف مكونات المبنى وتزويدها بالتسليح المناسب من أجل تعزيز مقاومة هذا األخير‬
‫ضد التحريضات التي من الممكن أن يتعرض لها وهذا ما دفعنا الى استخدام األنظمة النافدة بما فيه‪:‬‬
‫)‪.)CBA93,le RPA99 /2003 et le BAEL91 /99‬‬
‫تم انجاز نموذج ثالثي األبعاد للمنشأ بمساعدة برنامج ‪ Etabs‬الذي يستعمل طريقة العناصر المنتهية حيث تمكنا من دراسة هذا‬
‫األخير تحت تأثير األعباء السكونية واألعباء الديناميكية والحصول على التأثيرات الداخلية لمختلف العناصر‪.‬‬
‫الكلمات المفتاحية‪ :‬األعباء السكونية‪ ,‬التنظيم االهتزازي‪ ,‬التأثيرات‪ ,‬مقاومة‪ ,‬التسليح‪.‬‬

Résumé
Ce projet présente une étude détaillée d’un bâtiment à usage d’habitation constitué d’un
Rez-de-chaussée plus neuf étages, implanté à la ” NOUVELLE VILLE ALI MENDJLI UV 20 ”
Wilaya de CONSTANTINE.
Cette région est classée selon les règles parasismiques algériennes (RPA99 version 2003) comme
une zone a moyenne sismicité (Zone IIa).
L’objectif étant le dimensionnement des différents éléments constitutifs du bâtiment pour

déterminer le ferraillage approprié pour une meilleure résistance de ce dernier face aux différentes
actions auxquelles il peut être soumis, nous avons fait appel aux règlements en vigueur notamment
le CBA93,le RPA99 /2003 et le BAEL91 /99.
Un modèle 3 D a été développé à l’aide du logiciel « ETABS » et qui a permis l’étude

dynamique et statique de la structure de l’ouvrage en fournissant les sollicitations dans les
différents éléments aussi bien sous l’action des charges statiques que dynamiques.
Mots clés : charges statiques, les règles parasismiques, sollicitations, résistance, ferraillage
Summary
This project presents a detailed study of a building for residential use with a ground floor plus nine
stories, located in the “NEW CITY ALI MENDJLI UV 20” Wilaya of CONSTANTINE.
This region is classified according to the Algerian seismic provisions (RPA99 version 2003) as a
medium seismicity (Zone IIa).
The aim of the present study is the dimensioning of the various constituent elements of the
building to
determine the appropriate reinforcement for a better resistance of the building towards the various
actions to which it was necessary to use the regulations in force in particular the CBA93, the
RPA99 /2003 and BAEL91/99.
A 3D model was developed using the "ETABS" software and which allowed the dynamic and
static study of the structure of the structure by providing the stresses in the various elements both
under the action of static loads than dynamic.
Key words : static loads, seismic provisions, stresses, resistance, appropriate.

SOMMAIRE
1. Introduction : ................................................................................................................................................... 1
2.1. Généralités : ..................................................................................................................................................... 3
2.2. Présentation de l’ouvrage : .............................................................................................................................. 3
2.2.1. Implantation de projet :........................................................................................................................ 4
2.2.2. Caractéristiques géométriques : ........................................................................................................... 4
2.2.3. Ossature et système constructif adopté : .............................................................................................. 6
2.3. Caractéristiques mécaniques des matériaux : .................................................................................................. 7
2.3.1. Introduction : ....................................................................................................................................... 7
2.3.2. Béton : ................................................................................................................................................. 8
2.3.3. Acier : ................................................................................................................................................ 13
2.3.4. Action : .............................................................................................................................................. 14
2.3.5. Sollicitation : ..................................................................................................................................... 15
2.3.6. Sollicitation de calcul vis-à-vis de l’ELS [Art, A.3.3.3] : ................................................................. 16
2.4. Les hypothèses de calcul [B.A.E.L 91] : ....................................................................................................... 17
2.4.1. ELU (Etats limites ultimes de résistance) :........................................................................................ 17
2.4.2. ELS (Etats limites de service) : ......................................................................................................... 17
2.4.3. Exigences fonctionnelles : ................................................................................................................. 17
2.4.4. ELU (Etats limites ultimes) (B.A.E.L 91) : ....................................................................................... 18
2.4.5. ELS (Etats limites de service) (B.A.E.L 91) : ................................................................................... 18
3.1. Prédimensionnement des éléments : .............................................................................................................. 19
3.1.1. Introduction : ..................................................................................................................................... 19
3.1.2. Prédimensionnement des poutres : .................................................................................................... 19
3.1.3. Pré dimensionnement des voiles : ..................................................................................................... 21
3.1.4. Prédimensionnement des planchers : ................................................................................................. 22
3.1.5. Prédimensionnement des poutrelles : ................................................................................................ 23
3.1.6. Prédimensionnement des Balcons : ................................................................................................... 24
3.1.7. Prédimensionnement des escaliers : .................................................................................................. 24
3.1.8. Prédimensionnement des escaliers (RDC) : ...................................................................................... 25
3.2. Descente de charge : ...................................................................................................................................... 27
3.2.1. Plancher terrasse : .............................................................................................................................. 27

3.2.2. Plancher étage courant : ..................................................................................................................... 28
3.2.3. Murs Extérieurs : ............................................................................................................................... 28
3.2.4. Détermination de l’effort ultime du poteau le plus sollicité : ............................................................ 29
3.2.5. Calcul des charges : ........................................................................................................................... 30
4.1. Introduction : ................................................................................................................................................. 39
4.2. Acrotère : ....................................................................................................................................................... 39
4.2.1. Définition :......................................................................................................................................... 39
4.2.2. Rôle de l'acrotère : ............................................................................................................................. 39
4.2.3. Section de l’acrotère : ........................................................................................................................ 39
4.2.4. Evaluation des charges et Surcharges : .............................................................................................. 40
4.2.5. Sollicitations : .................................................................................................................................... 40
4.2.6. Ferraillage (ELU) : ............................................................................................................................ 41
4.2.7. Vérification à l’ELS : ........................................................................................................................ 43
4.2.8. Vérification au séisme : ..................................................................................................................... 43
4.2.9. Schéma de ferraillage de l’acrotère : ................................................................................................. 44
4.3. Etudes des balcons :....................................................................................................................................... 45
4.3.1. Prédimensionnement : ....................................................................................................................... 45
4.3.2. Evaluation des charges : .................................................................................................................... 45
4.3.3. Calcul Des Sollicitations : ................................................................................................................. 46
4.3.4. Calcul du ferraillage : ........................................................................................................................ 47
4.3.5. Vérification de l’effort tranchant : ..................................................................................................... 47
4.3.6. Vérification à l’ELS : ........................................................................................................................ 48
4.4. Etudes des escaliers : ..................................................................................................................................... 51
4.4.1. Evaluation des charges : .................................................................................................................... 51
4.4.2. Combinaison des charges : ................................................................................................................ 52
4.4.3. Calcul des sollicitations : ................................................................................................................... 53
4.5. Etude du plancher : ........................................................................................................................................ 65
4.5.1. Introduction : ..................................................................................................................................... 65
4.5.2. Type de poutrelles : ........................................................................................................................... 66
4.5.3. Méthodes de calcul : .......................................................................................................................... 66
4.5.4. Calcul du ferraillage : ........................................................................................................................ 74
4.6. L’ascenseur : .................................................................................................................................................. 84

4.6.1. Introduction : ..................................................................................................................................... 84
4.6.2. Caractéristiques de la machine : ........................................................................................................ 84
4.6.3. Charge et surcharge de la dalle : ........................................................................................................ 86
4.6.4. Dimensionnement de la dalle : .......................................................................................................... 86
4.6.5. Combinaison des charges de la dalle : ............................................................................................... 86
4.6.6. Moment fléchissant agissant sur la dalle : ......................................................................................... 86
4.6.7. Evaluation des moments 𝐌𝐱 et 𝐌𝐲 dus au system de levage (méthode BAEL91) :......................... 88
4.6.8. Superposition des moments fléchissants : ......................................................................................... 89
4.6.9. Calcul de ferraillage : ........................................................................................................................ 90
4.6.10. Vérifications de l’effort tranchant : ............................................................................................... 94
4.6.11. Condition de non poinçonnement :(B.A.E.L 91/Art 5.2.42) : ....................................................... 94
5.1. Introduction : .................................................................................................................................................96
5.2. Objectif de l’étude sismique : ........................................................................................................................96
5.3. Méthode de calcul sismique : ........................................................................................................................96
5.4. Description du logiciel : ................................................................................................................................96
5.5. Modélisation : ................................................................................................................................................96
5.5.1. Critères de classification :..................................................................................................................97
5.5.2. Hypothèses de calcul : .......................................................................................................................97
5.5.3. Étapes de la modélisation : ................................................................................................................97
5.6. Données de base : ..........................................................................................................................................97
5.6.1. Caractéristiques des matériaux : ........................................................................................................97
5.6.2. Dimensions des éléments principaux de la structure : .......................................................................98
5.6.3. Chargements : ....................................................................................................................................98
5.6.4. Combinaisons des charges : ...............................................................................................................99
5.6.5. Données du spectre de réponse :........................................................................................................99
5.7. Phase d’analyse : .........................................................................................................................................100
5.7.1. Disposition des voiles : ....................................................................................................................100
5.7.2. Après lancement de l’analyse : ........................................................................................................101
5.7.3. Résultats de l’analyse dynamique par ETABS : ..............................................................................101
5.8. Vérifications Réglementaires : ....................................................................................................................102
5.8.1. Période fondamentale théorique (RPA Art 4.2.4) : .........................................................................102
5.8.2. Nombre des modes à considérer (article 4.3.4 RPA99 v 2003) :.....................................................102
5.8.3. Résultante des forces sismiques de calcul (Article 4.3.6 RPA99v 2003) : ......................................102
5.8.4. Excentricité accidentelle (Art 4.3.7 de RPA) : ................................................................................104
5.8.5. Déplacements latéraux inter- étages : ..............................................................................................105
5.8.6. Justification vis à vis de l’effet P-Δ (Art 5.9 RPA99) : ...................................................................106
5.8.7. Vérifications des sollicitations normales (Art 7.4.3 RPA99) : ........................................................107
5.8.8. Justification du système de contreventement constitué par des voiles porteurs en béton armé : ....108
6.1. Introduction : ...............................................................................................................................................109
6.2. Ferraillage des poutres : ...............................................................................................................................109
6.2.1. Sollicitations du calcul : ..................................................................................................................109
6.2.2. Calcul des Armatures longitudinales : .............................................................................................110
6.2.3. Armatures transversales :.................................................................................................................111
6.3. Etude des poteaux : ......................................................................................................................................120
6.3.1. Armatures longitudinales :...............................................................................................................120
6.3.2. Résultat des sollicitations : ..............................................................................................................121
6.3.3. Exemple de calcul :..........................................................................................................................121
6.3.4. Justification des poteaux sous l’effet de l’effort tranchant : ............................................................123
6.3.5. Armatures transversales :.................................................................................................................124
6.3.6. Vérification à L’ELS : .........................................................................................................................125
6.3.7. Schéma de ferraillage : ....................................................................................................................128
6.4. Ferraillage des voiles : .................................................................................................................................129
6.4.1. Ferraillage du voile plein et/ou trumeaux : ......................................................................................129
6.4.2. Combinaisons de charges : ..............................................................................................................130
6.4.3. Ferraillage vertical des voiles : ........................................................................................................131
6.4.4. Ferraillage horizontal des voiles : ....................................................................................................136
6.4.5. Ferraillage des linteaux :..................................................................................................................140
7.1. Introduction : ...............................................................................................................................................143
7.2. Etude de fondations : ...................................................................................................................................143
7.2.1. Stabilité des fondations :..................................................................................................................143
7.3. Choix de type de fondations : ......................................................................................................................143
7.4. Calcul des fondations : ................................................................................................................................144
7.4.1. Vérification : ....................................................................................................................................145
7.4.2. Prédimensionnement de fondation : ................................................................................................146

7.4.3. Vérification de condition de rigidité :..............................................................................................147
7.4.4. Calcul des sollicitations : .................................................................................................................148
7.4.5. Calcul des sollicitations : .................................................................................................................149

LISTE DES FIGURES
Figure 2.1: Implantation de projet. ......................................................................................................................... 4

Figure 2.2: Les dimensions en plan ........................................................................................................................ 5
Figure 2.3: Les dimensions en élévation ................................................................................................................ 5
Figure 2.4: Diagrammes contraintes déformation du béton. ................................................................................ 11
Figure 2.5: Diagramme des contraintes du béton à l'ELU (compression-flexion) ............................................... 11
Figure 2.6: Diagrammes des contraintes-déformations de l'acier......................................................................... 13
Figure 3.1: Dimensions de la poutre principale.................................................................................................... 19
Figure 3.2: Dimensions de la poutre secondaire................................................................................................... 20
Figure 3.3: Dimensions de voile........................................................................................................................... 21
Figure 3.4: Pré dimensionnement du plancher. .................................................................................................... 23
Figure 3.5: Dimension de la nervure. ................................................................................................................... 23
Figure 3.6: Pré dimensionnement du Balcon. ...................................................................................................... 24
Figure 3.7: Cage escalier. ..................................................................................................................................... 25
Figure 3.8: Plancher terrasse. ............................................................................................................................... 27
Figure 3.9: Plancher étage courant. ...................................................................................................................... 28
Figure 3.10: Mur extérieur ................................................................................................................................... 28
Figure 3.11: Schéma du poteau le plus sollicité ................................................................................................... 29
Figure 3.12: Dimensions du poteau. ..................................................................................................................... 38
Figure 4.1: Schéma statique de l'acrotère. ............................................................................................................ 39
Figure 4.2: Dimensions pour le calcul du ferraillage de l’acrotère. ..................................................................... 41
Figure 4.3: Armature longitudinale de l’acrotère. ................................................................................................ 42
Figure 4.4: Armature transversale de l’acrotère. .................................................................................................. 43
Figure 4.5: Schéma de ferraillage de l’acrotère .................................................................................................... 44
Figure 4.6: Dimension de balcon. ......................................................................................................................... 45
Figure 4.7: Schéma de ferraillage des balcons. .................................................................................................... 50
Figure 4.8: Schéma statique des escaliers. ........................................................................................................... 51
Figure 4.9: Schéma statique a ELU. ..................................................................................................................... 53
Figure 4.10: Schéma statique à ELS..................................................................................................................... 55
Figure 4.11: Schéma de ferraillage d’escaler ....................................................................................................... 64
Figure 4.12: Dimensions de la nervure................................................................................................................. 65
Figure 4.13: Schéma statique de la poutre n=°1. .................................................................................................. 66
Figure 4.15: Calcul des moments en travées. ....................................................................................................... 67
Figure 4.16: Moment sur appui. ........................................................................................................................... 68
Figure 4.18: Diagrammes de la poutre n=°1 en ELU (Etage courant). ................................................................ 70
Figure 4.19: Diagrammes de la poutre n=°1 en ELS (TRS). ................................................................................ 71
Figure 4.21: Diagrammes de la poutre n=°2 en ELU (TRS). ............................................................................... 73
Figure 4.22: Diagrammes de la poutre n=°2 en ELS (TRS). ................................................................................ 74
Figure 4.23: Ferraillage du plancher en corps creux. ........................................................................................... 82
Figure 4.24: Ferraillage de la dalle de compression. ............................................................................................ 83
Figure 4.25: les composants de l’ascenseur.......................................................................................................... 84
Figure 4.26: Cage d’ascenseur ............................................................................................................................. 86
Figure 4.27: Zone d’impact .................................................................................................................................. 87
Figure 4.28: Dimensions de la charge concentrée. ............................................................................................... 87
Figure 4.29: Schéma de ferraillages de la dalle .................................................................................................... 95
Figure 5.1: Caractéristiques de base du BA. ........................................................................................................97
Figure 5.2: Caractéristiques de base d’Acier. .......................................................................................................98
Figure 5.3: Données du spectre de réponse. .........................................................................................................99
Figure 5.4: Diaphragme de la structure. .............................................................................................................100
Figure 5.5: Disposition des voiles. .....................................................................................................................100
Figure 5.6: Résultat d’analyse de la structure.....................................................................................................101
Figure 6.1: Schéma de ferraillage de la poutre principale ..................................................................................115
Figure 6.2: Schéma de ferraillage de la poutre secondaire .................................................................................116
Figure 6.3: Schéma de ferraillage de la poutre principale ..................................................................................118
Figure 6.4: Schéma de ferraillage de la poutre secondaire .................................................................................119
Figure 6.5: Caractéristiques mécaniques des matériaux. ....................................................................................120
Figure 6.6: Disposition des voiles. .....................................................................................................................131
Figure 6.7: Dimensions du voile calculé. ...........................................................................................................133
Figure 6.8: Diagramme des contraintes. .............................................................................................................133
Figure 6.9: Dimensions de trumeau....................................................................................................................135
Figure 6.10: Schéma de ferraillage de voile plein. .............................................................................................138
Figure 6.11: Schéma de ferraillage de Trumeau.................................................................................................138
Figure 6.12: Schéma de ferraillage transversale des voiles ................................................................................139
Figure 6.13: Schéma descriptif d’un linteau.......................................................................................................140
Figure 6.14: Dimension du linteau .....................................................................................................................140
Figure 6.15: Sollicitation de linteau ...................................................................................................................140
Figure 6.16: Vérification de cisaillement du linteau ..........................................................................................140
Figure 6.17: Schéma de ferraillage de linteau. ...................................................................................................142
Figure 7.1: Disposition des semelles filantes......................................................................................................144
Figure 7.2: Dimension de fondation. ..................................................................................................................146
Figure 7.3: Ferraillage de la semelle filante sur appui. ......................................................................................152
Figure 7.4: Ferraillage de la semelle filante en travée. .......................................................................................152
Figure 7.5: Coupes de ferraillage de la semelle filante ......................................................................................152
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 3.1: dimensions des poutres.................................................................................................................... 21

Tableau 3.2: Charge permanente due au planchers terrasse [4]. .......................................................................... 27
Tableau 3.3: Charge permanente due aux planchers étage courant...................................................................... 28
Tableau 3.4: Poids propre des murs en maçonnerie [4]. ...................................................................................... 29
Tableau 3.5: Charges permanentes du niveau 1. .................................................................................................. 30
Tableau 3.10: Charges permanentes du niveau 6. ................................................................................................ 32
Tableau 3.14: Charges permanentes du niveau 10. .............................................................................................. 33
Tableau 3.22: Charges permanentes du niveau 18 ............................................................................................... 36
Tableau 3.25: Charge d’exploitation. ................................................................................................................... 37
Tableau 4.1: Evaluation des charges du mur........................................................................................................ 45
Tableau 4.2: Evaluation des charges permanentes. .............................................................................................. 46
Tableau 4.3: Ferraillage des balcons. ................................................................................................................... 47
Tableau 4.4: Résultat de la flèche. ...................................................................................................................... 50
Tableau 4.5: Evaluation des charges de la paillasse. ............................................................................................ 51
Tableau 4.6: Evaluation des charges du palier. .................................................................................................... 52
Tableau 4.7: Evaluation des charges du mur........................................................................................................ 52
Tableau 4.8: Combinaison de charge. .................................................................................................................. 53
Tableau 4.9: Calcul des sollicitations. .................................................................................................................. 56
Tableau 4.10: Résultat des sollicitations. ............................................................................................................. 57
Tableau 4.13: Ferraillage des escaliers. ............................................................................................................... 59
Tableau 4.14: Vérification des contraintes. .......................................................................................................... 62
Tableau 4.15: Résultat de la flèche. .................................................................................................................... 64
Tableau 4.16: Différentes charges des planchers. ................................................................................................ 65
Tableau 4.17: 𝑀𝑚𝑎𝑥 des appuis P n=°1 en ELU (Etage courant). ...................................................................... 69
Tableau 4.18: Moments en travées P n=°1 ELU (Etage courant). ....................................................................... 69
Tableau 4.19: Effort tranchant P n=°1 ELU (Etage courant). .............................................................................. 70
Tableau 4.20: 𝑀𝑚𝑎𝑥 des appuis P n=°1 en ELS (Etage courant). ...................................................................... 70
Tableau 4.21: Moments en travées P n=°1 ELS (Etage courant). ........................................................................ 71
Tableau 4.22: Effort tranchant P n=°1 ELS (TRS). ............................................................................................. 71
Tableau 4.23: Sollicitation max de P n=°1........................................................................................................... 72
Tableau 4.24: 𝑀𝑚𝑎𝑥 des appuis P n=°2 en ELU (TRS). .................................................................................... 72
Tableau 4.25: Moments en travées P n=°2 ELU (TRS). ...................................................................................... 72
Tableau 4.26: Effort tranchant P n=°2 ELU (TRS). ............................................................................................. 73
Tableau 4.27: 𝑀𝑚𝑎𝑥 des appuis P n=°2 en ELS (TRS). ..................................................................................... 73
Tableau 4.28: Moments en travées P n=°2 ELS (TRS)........................................................................................ 73
Tableau 4.29: Effort tranchant P n=°2 ELS (TRS). ............................................................................................. 74
Tableau 4.30: Sollicitation max de P n=°1 (TRS) ................................................................................................ 74
Tableau 4.31: Sollicitation max du plancher. ....................................................................................................... 74
Tableau 4.32: Ferraillage de plancher terrasse. .................................................................................................... 76
Tableau 4.33: Ferraillage de plancher étage courant. ........................................................................................... 77
Tableau 4.34 : vérification de l'ELS ..................................................................................................................... 78
Tableau 4.35: Charge permanentes de la machine. .............................................................................................. 85
Tableau 4.36: Récapitulation des résultats de ferraillages de la dalle. ................................................................. 92
Tableau 4.37: les contraintes dans le béton .......................................................................................................... 94
Tableau 5.1: Dimensions des éléments principaux de la structure.......................................................................98
Tableau 5.2: Charges appliquées avec ETABS. ...................................................................................................99
Tableau 5.3: Périodes et facteurs de participation massique du modèle. ...........................................................101
Tableau 5.4: Période empirique et numérique....................................................................................................102
Tableau 5.5: Valeurs du coefficient d’amortissement suivant le système structurel. ........................................103
Tableau 5.6: V dynamique .................................................................................................................................104
Tableau 5.7: Centre de masse et centre de torsion de chaque étage. ..................................................................105
Tableau 5.8: Résultats du déplacement selon (X). .............................................................................................106
Tableau 5.9: Résultats du déplacement selon (Y). .............................................................................................106
Tableau 5.10: Justification vis à vis de l’effet P-Δ sens (X) ..............................................................................107
Tableau 5.11: Justification vis à vis de l’effet P-Δ sens (Y) ..............................................................................107
Tableau 6.1: Sollicitations de calcul (Poutres principales). ...............................................................................109
Tableau 6.2: Sollicitations de calcul (Poutres secondaires). ..............................................................................109
Tableau 6.3: Calcul des sections d’armatures longitudinales.............................................................................111
Tableau 6.4: Calcul de l’espacement des armatures transversales. ....................................................................112
Tableau 6.5: Résultat de calcul armatures transversales. ...................................................................................113
Tableau 6.6: Calcul de la contrainte tangentielle. ..............................................................................................113
Tableau 6.7: Résultats de calcul de vérifications à l’ELS. .................................................................................114
Tableau 6.8: Sollicitations de calcul (Poutres principales). ...............................................................................117
Tableau 6.9: Sollicitations de calcul (Poutres secondaires). ..............................................................................117
Tableau 6.10: Calcul des sections d’armatures longitudinales...........................................................................117
Tableau 6.11: Sollicitations (M, N, V). ..............................................................................................................121
Tableau 6.12: Section d’armatures calculées. ....................................................................................................121
Tableau 6.13: Vérification des contraintes des cisaillements.............................................................................124
Tableau 6.14: l’organigramme de la flexion composé a els ...............................................................................126
Tableau 6.15: Vérification des poteaux..............................................................................................................127
Tableau 6.16: ferraillage des poteaux 55×55. ....................................................................................................128
Tableau 6.17: Sollicitations de calcul (voile plein). ...........................................................................................133
Tableau 6.18: Résultats du ferraillage verticale .................................................................................................134
Tableau 6.19: Sollicitations de calcul (Trumeau)...............................................................................................135
Tableau 6.20: Ferraillage vertical de trumeau. ...................................................................................................135
Tableau 6.21: Ferraillage horizontal de trumeau................................................................................................138
Tableau 6.22: Acier longitudinaux de linteau ....................................................................................................141
Tableau 7.1: Effort normal des poteaux agit sur les semelles ............................................................................145
Tableau 7.2: Sollicitation des fondations à ELS sens « Y »...............................................................................148
Tableau 7.3: Sollicitation max des fondations à ELS sens « Y » .......................................................................148
Tableau 7.4: Ferraillage des fondations par EXPERT 2010 ..............................................................................149
LISTE DES SYMBOLES
Eij Module de déformation longitudinale du béton.

fcj Résistance caractéristique à la compression de béton à j jour.
ftj Résistance caractéristique à la traction de béton à j jour.
Evj Module différé.
εr Le retrait dans le béton.
fc28 Résistance caractéristique à la compression de béton obtenue par écrasement d’un
cylindre normalisé âgées de 28 jours.
μ Coefficient de Poisson.
εb0 Déformation au pic de la résistance du béton.
γb Coefficient de sécurité de béton.
σb Contrainte de béton à la compression.
Ф ou T Diamètre des armatures en mm.
fe Limite d’élasticité garantie.
Es Module d’élasticité longitudinal des aciers.
εs Allongement relatif de l’acier.
γs Coefficient de sécurité de l’acier.
Q Les actions d’exploitations.
G Les actions permanentes.
E.L.U Etats limites ultimes.
Gmax L’ensemble des actions permanentes défavorables.
Gmin L’ensemble des permanentes favorables.
Q1 Action variable dite de base.
Qi Autres actions dites d’accompagnement (avec i > 1).
0 Coefficient de valeur de combinaison.
1 Coefficient de valeur fréquente.
2 Coefficients de valeur quasi-fréquente.
Fa Valeur nominale de l’action accidentelle.
Ψ11 Q1 Valeur fréquente d’une action variable.
Ψ2i Qi Valeur quasi-permanente d’une autre action variable.
E.L.S Etats limites de service.
E Les actions sismiques.
C Dosage en ciment en kg par m3 de béton.
E Dosage en eau total sur matériau sec en litre par m3 de béton.
E/C Rapport eau / ciment.
ρV La masse volumique en g/cm3.
ρbéton Masse volumique du béton.
ρ Densité (g/cm3).
ml Mètre linéaire.
h Hauteur de la section.
Lmax Langueur de poutre max.
b Largeur de la section.
a Hauteur de poteau.
l0 Longueur libre du poteau.
RDC Le Ride De Chaussé.
ht Hauteur totale (hourdis + dalle de compression).
L La portée de la travée dans les dalles entre axes (┴ à la sens porteur).
b0 La largeur des nervures.
l1 Distance entre axe des nervures.
e ou a L’épaisseur de la section.
g Giron ou la largeur de la marche.
NG La descente des charges permanentes totales.
NQ La descente des charges d’exploitation totales.
Nult Effort normal maximal à l’ELU.
Br Section réduite du poteau.
α Coefficient fonction de l’élancement mécanique λ.
i Rayon de giration de la section du béton seul.
Chapitre 1
Introduction
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION
1. Introduction :
L’Algérie se situe dans une zone de convergence de plaques tectoniques, donc elle se
représente comme étant une région à forte sismicité, c’est pourquoi elle a tout le temps été soumise
à une activité sismique importante. A Chaque séisme important, on observe un regain d'intérêt pour
la construction parasismique.
L'expérience a montré que la plupart des bâtiments endommagés par le tremblement de terre de
BOUMERDES, le 21 mai 2003, n'étaient pas de conception parasismique. Pour cela, il est
nécessaire de respecter les normes et les recommandations parasismiques qui rigidifient
convenablement la structure.Chaque étude de projet d’un bâtiment a des objectifs tels que :
• La sécurité (le plus important) : assurer la stabilité et la résistance de l’ouvrage.

• Economie : sert à diminuer les coûts du projet (les dépenses).
• Confort.
• Esthétique.
L’utilisation du béton armé dans la réalisation est déjà un avantage économique, car il est moins
cher par rapport aux autres matériaux (charpente en bois ou métallique) avec beaucoup d’autres
avantages comme par exemples :
• La maniabilité.
• La durabilité (duré de vie).
• La résistance au feu.
Donc pour le calcul des éléments constituants un ouvrage, on va suivre des règlements et des
méthodes connues (BAEL91modifié99, RPA99V2003, CBA 93) qui se basent sur la connaissance des
matériaux (béton et acier), le dimensionnement et le ferraillage des éléments résistants de la structure.
L’étude de cette structure consiste à étudier le côté technique c'est-à-dire faire un pré
dimensionnement judicieux, étudier tous les éléments composant cette structure, faire une
modélisation numérique en utilisant le logiciel ETABS 2019 et calculer le ferraillage de tous les
éléments analytiquement et à l’aide des logiciels tel qu’Expert de ferraillage 2010 et Socotec.
1
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION
Notre travail sera reparti en 7 chapitres :
• CHAPITRE 1 : Introduction.
• CHAPITRE 2 : Présentation de l’ouvrage et définition des caractéristiques mécaniques des
matériaux utilisés.
• CHAPITRE 3 : Pré dimensionnement et descente des charges.
• CHAPITRE 4 : Calcul des éléments secondaires.
• CHAPITRE 5 : Etude sismique : vérification du comportement de la structure en utilisant le
logiciel ETABS 2019 comme outil de conception.
• CHAPITRE 6 : Calcul des éléments principaux sous l’action des différentes combinaisons des
efforts verticaux et horizontaux et adoption du ferraillage de différents éléments de structure.
• CHAPITRE 7 : Etude d’infrastructure en utilisant le logiciel SOCOTEC.
2
Chapitre 2
Présentation de L’ouvrage
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DE L’OUVRAGE.
2.1. Généralités :
De nos jours, la construction connaît un grand essor dans la plupart des pays, et très nombreux
sont les professionnels qui se livrent à l'activité de bâtir dans le domaine du bâtiment ou des travaux
publics.
Cependant, si le métier de construire peut se ranger parmi les plus anciens exercés par l'homme, il
faut reconnaître qu'il leur a fallu au cours des dernières décades s'adapter pour tenir compte de
l'évolution des goûts et des mœurs, mais surtout aux nouvelles techniques de constructions qui
permettent une fiabilité maximum de la structure vis-à-vis des aléas naturels tels que les séismes.
Une structure doit être calculée et conçues de telle manière à :
• Rester apte à l'utilisation pour laquelle elle a été prévue, compte tenu de sa durée de vie
envisagée et de son coût.
• Ne pas être endommagée par des événements, tels que : explosion, choc ou
conséquences d'erreurs humaines.
• Résister -pour des degrés de fiabilité- à toutes les actions et autres influences
susceptibles de s'exercer aussi bien pendant l'exécution que durant son exploitation, et
qu'elle ait une durabilité convenable au regard des coûts d'entretien.
Pour satisfaire aux exigences énoncées ci-dessus, on doit choisir convenablement les matériaux,
les procédures de contrôles adaptées au projet considéré, au stade de la production, de la
construction et de l'exploitation ; pour se faire il faut impérativement se munir des règlements
propres à chaque pays (en Algérie, on se réfère à RPA99/Version 2003).
2.2. Présentation de l’ouvrage :

Ce mémoire de fin d'études en Master génie civil, option ‘Structures’ comprend une étude
Conceptionnelle et structurale d'une tour (R +9) à usage d’habitation et commerciale contreventée
Par voiles porteurs, implantée à la ” NOUVELLE VILLE ALI MENDJLI UV 20 ” Wilaya de
CONSTANTINE, classée par les règles parasismiques Algériennes (R.P.A 99/Version 2003) comme
zone de moyenne sismicité (zone 𝚰𝚰𝒂 , groupe d’usage 2). Notre choix structural est basé sur plusieurs
facteurs tels que : le critère économique ; le degré de sismicité ; le choix architectural ; la destination
de l’ouvrage et la facilité d'exécution etc.
3
2.2.1. Implantation de projet :
Figure 2.1: Implantation de projet.
2.2.2. Caractéristiques géométriques :

Le bâtiment étudié comprend un rez-de-chaussée et (9) étages identiques avec terrasse accessible.
Les dimensions en plan de l’ouvrage sont :
• 27,39 m de longueur.
• 26,74 m de largeur.
Celle en élévation :
• Hauteur d'étage 3,23 m.
• Hauteur de RDC 4,08 m.
• Hauteur totale sans acrotère 33.15 m
• Hauteur totale y compris (acrotère 33,75 m).
L’accès aux étages se fait par un ascenseur et un escalier à deux volées, chaque étage comprend trois
appartements de type F3, F4, et F5. Les planchers sont à dalles en corps creux.
4
Figure 2.2: Les dimensions en plan
Figure 2.3: Les dimensions en élévation

5
2.2.3. Ossature et système constructif adopté :

En vue de reprendre les forces horizontales due au séisme, les constructions en béton armé doivent
comporter un système de contreventement qui assure leur stabilité. Dans notre projet la hauteur totale
de la structure dépasse les 14 mètres, et d’après le (R.P.A 99/Version 2003) il est exigé de
contreventer cette structure par des voiles pour assurer la stabilité totale. Alors on a choisi un
contreventement mixte assuré par des voiles.
• Planchers :
Nous avons utilisé un seul type de plancher ; plancher à corps creux pour tous les niveaux avec un
plancher terrasse en forme de pente pour permettre l’écoulement des eaux pluviales vers les Conduites
d’évacuation.
• Acrotère :
C’est un élément en béton armé dont la hauteur est de 60 cm et l’épaisseur de 10 cm.
• Contreventement :
Le contreventement est assuré par les éléments structuraux qui concourent à la résistance et la Stabilité
de la construction contre les actions horizontales tels que le séisme et le vent.
En utilisant pour cela des :
o Voiles intérieurs dans les deux sens longitudinal et transversal.

o Portiques constitués par des poteaux et des poutres.
• Escaliers :
Sont des éléments en gradins, ils permettent la circulation verticale des personnes entre les étages.
Ils Sont construits en B.A.
• Maçonnerie :
Elle se compose d’une enveloppe extérieure isolant de l’humidité et du bruit.
o Les murs de façade sont en double parois en briques creuses, dont l’épaisseur
est (15+10) cm, séparés par une lame d’air de 5 cm.
o Les murs intérieurs de 10 cm d’épaisseur en briques creuses.
• Revêtement :
o Enduit en plâtre et en ciment pour les murs et les plafonds.
o Carrelage pour les planchers et les escaliers.
6
• Type de coffrage utilisé :

Les éléments structuraux « Poteaux, Poutres et les Voiles » sont réalisés par le coffrage métallique.
Pour Les planchers corps creux et les escaliers, on utilise les coffrages en bois.
• Isolation :
L’isolation acoustique est assurée par le vide du corps creux et la masse du plancher, par contre au
niveau de murs extérieurs l’isolation est assurée par le vide d’air entre les deux parois qui compose
ce dernier.
2.3. Caractéristiques mécaniques des matériaux :

2.3.1. Introduction :
Du premier temps jusqu’à l’actuel présent à travers les civilisations, se réfugier est le premier souci de
l’être humain et restera l’une des occupations préliminaires et privilégiées.La construction du bâtiment
connait un essor et un développement considérable dans tous les pays en s’adaptant à une évolution
des techniques. Placée sous le signe d’une évolution des techniques, la formation du professionnel ne
doit pas s’arrêter à l’acquisition ou à la limitation du passé, mais sur une réflexion et une analyse
technique conforme à une technologie de pointe sûre et éprouvée.
Lors des calculs d’un ouvrage, l’ingénieur doit tenir compte de ce qui suit :
• Avec une probabilité acceptable, la construction reste apte à l’utilisation pour laquelle elle a
étéprévue, compte tenu de la durée de vie envisagée et du coût.
• Avec des degrés appropriés de fiabilité, elle peut résister à toutes les actions et autres
influences susceptibles de s’exercer aussi bien pendant l’exécution que durant son
exploitation avec le coûtd’entretien elle présente une durabilité convenable.
Pour satisfaire ces exigences, il convient de :
• Faire une bonne conception.
• Réaliser un dimensionnement rigoureux.
• Choisir les matériaux convenables.
• Compléter avec quelques détails constructifs.
Le calcul des ouvrages en béton arme est effectué à partir d’hypothèses des études qui tiennent compte
en particulier des caractéristiques : physiques, chimiques et mécaniques des matériaux (béton, acier).
Les caractéristiques des matériaux concernent :
7
• Les résistances caractéristiques à la compression et à la traction.

• Les déformations (allongement et raccourcissement).
• Les diagrammes Contraintes-Déformations.
2.3.2. Béton :
2.3.2.1. Principe du béton armé :
Le principe du béton armé est de prévoir des barres d'aciers noyées dans le béton, plus spécialement
dans toutes les zones tendues. Ce sont ces barres d'aciers appelées « armatures » qui résistent aux
efforts de traction que le béton serait incapable de supporter seul.
Le béton armé entrant dans la construction de notre ouvrage sera conforme aux règles techniques de
conception et de calcul des ouvrages en béton armé (B.A.E.L.91) et à toutes les règles applicables en
vigueur en ALGERIE (R.P.A99/Version 2003).
C’est un matériau de construction reconstituant artificiellement la roche, composé de granulats, de
Sable, de ciment, d’eau et éventuellement d’adjuvants pour en modifier les propriétés. C’est le matériau
de construction le plus utilisé au monde, que ce soit en bâtiment ou en travaux publics. Il présente une
très bonne résistance à la compression. Par contre il a une mauvaise résistance à la traction. Ce dernier
sera conforme aux règles (BAEL91 [1] et le RPA99 version 2003 [2]).
2.3.2.2. Définissions :
Le béton est composé de ciment (7-14) volume%, de granulats : sable et gravillons (60-78)
volume%, d’eau (14-22) volume, L’air (1- 6) volume% avec, éventuellement, une addition
minérale, un ou plusieurs adjuvants (0-2) volume%, des colorants, des fibres. Dans tous les cas, une
certaine quantité d’air est présente dans le béton. Sa composition variant en fonction des différents
constituants utilisés ainsi que leur proportion dans le mélange.[8]
Les qualités recherchées pour le béton sont :
• Une résistance élevée.
• Une imperméabilité et une absence de réaction chimique avec l’acier.
• Un retrait minimum.
Le dosage des différents constituants du béton dépend du type de matériau recherché, performances,
propriétés déterminées par ces utilisations. En effet, ses propriétés physiques et mécaniques dépendent
de sa composition et de certainsfacteurs espace extérieurs, telle que la température.
8
➢ Ciment : les ciments sont des produits fins obtenus par la cuisson à haute température vers 1450°
C. Le choix du ciment est fait à partir de sa classe de résistance, de ses caractéristiques
d’hydratation, de l’agressivité du milieu et d’une façon plus générale ; de la composition du
béton et de l’usage auquel on le destine. Leur dosage varie entre (150et450) kg/m³,
généralement on adopte 350 kg /m³pour un béton ordinaire.
Il y a quatre types de ciment :
o Ciment portland artificiel ≪ CPA325, CPA400 ≫.
o Ciment portland à constituant secondaire ≪ CPJ ≫.
o Ciment à forte teneur en laitier ≪ CHF ou CLK ≫ qui sont des ciments spéciaux.
➢ Granulats : sont des matériaux inertes « sable, gravillons » qui entrent dans la composition
du béton.
Les granulats utilisés sont des graviers issus de carrières, blocs de roche concassés et broyés, ou
des granulats roulés, extraits du lit des rivières. La taille max des granulats varie en fonction de
celle du coffrage, de la densité d’acier pour les éléments en béton armé et du type de béton
recherché.
➢ Eau : est un élément essentiel dans la confection du béton qui assure l’hydratation du ciment.
L’eau doit être propre ; on utilise généralement l’eau potable. Le rapport eau/ciment caractérise
le plus souvent la qualité de la résistance en compression d'un béton. Dans le domaine des bétons
ordinaires, la résistance en compression est inversement proportionnelle au rapport eau/ciment
(E/C) par exemple : le rapport E/C = 0,26 (pour un béton de bonne résistance).
Adjuvants : Les adjuvants sont des produits chimiques de plus en plus courants lors de la fabrication du
béton. Ajoutés à faible dose lors de la préparation du béton (les adjuvants représentent moins de 5% de la
masse du béton), ces produits améliorent certaines caractéristiques de ce matériau (l’étanchéité ou le
temps de prise par exemple). Les différents types d’adjuvants qui existent vous permettront d’obtenir un
béton avec les caractéristiques spécifiques que vous souhaitez lui donner.
Les principaux adjuvants sont les suivants :
• Accélérateur de prise
• Accélérateur de durcissement
9
• Retardateur de prise
• Plastifiant
• Superplastifiant
• Entraîneur d’air
• Pigments
2.3.2.3. Résistance des caractéristiques du béton a la compression «𝐟𝐜𝐣 »

[Art ; A.2.1.1.1] :
En général le béton est défini par une valeur de sa résistance à la compression à l’âge de 28 jours
dite valeur caractéristique requise notée fc28. Pour l'étude de notre projet et pour un dosage de 350 Kg,
les règles (BAEL91) admettent une résistance à la compression du béton à l’âge 28 jours égale à 25
MPa sur les chantiers faisant l’objet d’un contrôle régulier : fc28= 25 MPa, En ce qui concerne la
résistance du béton avant 28 jours, la résistance caractéristique à (j) Jours tel que j< 28 jours est :
𝐣
𝐟𝐜𝐣 = = 𝐟𝐜𝟐𝟖 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐟𝐜𝟐𝟖 ≤ 𝟒𝟎𝐌𝐏𝐚
𝟒, 𝟕𝟔 + 𝟎. 𝟖𝟑𝐉
𝐣
𝐟𝐜𝐣 = = 𝐟𝐜𝟐𝟖 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐟𝐜𝟐𝟖 ≥ 𝟒𝟎𝐌𝐏𝐚
𝟏, 𝟒 + 𝟎. 𝟗𝟓𝐉
2.3.2.4. Résistance des caractéristiques du béton à traction «𝐟𝐭𝐣 »
[Art ; A.2.1.1.2]
La résistance caractéristique à la traction du béton à (j) jours, notée ftj, est conventionnellement définie
par la formule :
𝐟𝐭𝐣 = 𝟎. 𝟔 + 𝟎. 𝟎𝟔𝐟𝐜𝐣
Cette formule est valable pour fcj < 60 MPa
10
2.3.2.5. Diagrammes contraintes déformation du béton [B.A.E.L91] :
Figure 2.4: Diagrammes contraintes déformation du béton.
Le diagramme contrainte (𝜎𝑏𝑐)–déformation (𝜀𝑏𝑐 ) du béton pouvant être utilisé dans les calculs est
le diagramme dit (parabole –rectangle) valable pour l’état limite ultime. Dans le cas de calcul à l’état
limitede service on travaille seulement dans le domaine élastique (droite OA)
En compression pure, le diagramme est constitué par la partie parabolique du graphe ci-dessus,
Les déformations relatives étant limitées à 2‰. En compression avec flexion, le diagramme qui peut
Être utilisé dans tous les cas est le diagramme de calcul dit « parabole-rectangle ».
• 𝛉 = 1 durée > 24h

• 𝛉 = 0.9 1h < durée <24h
• 𝛉 = 0.85 Durée < 1h
Figure 2.5: Diagramme des contraintes du béton à l'ELU (compression-flexion)
11
Le coefficient (𝛾b) tient compte du béton ainsi que d'éventuels défauts, il prend les valeurs suivantes :
𝛄𝐛 = 1, 5
{𝛄𝐛 = 1, 15
𝛄𝐛 = 1
2.3.2.6. Déformation longitudinale du béton [B.A.E.L91] :

• Module de déformation longitudinale instantanée
Sous les contraintes normales d’une durée d’application inférieure à 24 h, on admet, à défaut de
mesures :
EIj = 11000 (fcj )1/3
Cette formule n’est valable que pour les bétons habituels durcissant naturellement sur le chantier.
• Module de déformation longitudinale différée

Euj = 3700(fcj )1/3
• Coefficient de poisson :
𝐃é𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐥𝐨𝐧𝐠𝐢𝐭𝐢𝐝𝐢𝐧𝐚𝐥𝐞
𝛍= 𝐃é𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐫𝐞𝐥𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐯𝐞𝐫𝐬𝐚𝐥𝐞
Le coefficient de poisson du béton est pris égal à « 0.2 » pour le calcul des déformations et à «0 » (Zéro)
pour le calcul des sollicitations. Pour le calcul des éléments bidimensionnels.
𝛍 = 0.2 Dans le cas d’ELS (béton non fissuré)
𝛍 = 0 Dans le cas d’ELU

2.3.2.7. Fluage et retrait [EC2, Art3.1.2.5.5] :
• Fluage :
Le fluage est un phénomène physique qui caractérise la déformation d’un béton soumis à une
compression d’intensité constante. Cette déformation peut croître lentement pendant plusieurs mois,
voire plusieurs années, avant de cesser. Si la compression est annulée, une partie de la déformation est
irréversible.
• Retrait :
Le retrait est un phénomène physico-chimique. Il caractérise la diminution des dimensions d’un

élément en béton, au cours du temps. Cette diminution de dimension est causée essentiellement par le
départ de l’eau de gâchage excédentaire à la réaction d’hydratation du ciment. Le départ de l’eau est
d’abord rapide quand le béton est frais, puis lent quand le béton durcit en atmosphère sèche. Le retrait
12
est aussi causé par la baisse de température du béton jeune quand la réaction exothermique
d’hydratation du ciment s’atténue. Le fluage et le retrait dépendent principalement de l’humidité
ambiante, des dimensions de l’élément et de la composition du béton.
2.3.3. Acier :
2.3.3.1. Définition :
L’acier est un alliage de fer et de carbone, cette richesse en carbone permet de privilégier la
résistance en traction et en compression, Le fer se caractérise par une importante résistance et une
bonne ductilité,cela permet au matériau de se déformer notablement sans se rompre. Les aciers utilisés
en béton armé se distinguent selon leur nuance et leur état de surface (rond lisse, haute adhérence).
Il existe plusieurs types d’armatures :
• Les aciers principaux qui reprennent les efforts dans les parties tendues et comprimée du
béton.
• Les aciers transversaux pour reprendre les efforts de l’effort tranchant.
• Les aciers de comportement (pourcentage minimum d’armatures).
• Les aciers de montage.
Les caractéristiques d’un acier sont déterminées après une série d’essais de traction directe. Elles sont
valables pour les aciers en barres, en treillis soudés et fils livrés en couronnes. Les résistances sont
exprimées en MPa.
2.3.3.2. Module d’élasticité longitudinale [Art, A.2.2.1]
Dans ce qui suit le module d’élasticité est pris égal à Es=200000 MPa
2.3.3.3. Digramme contraintes-déformation [Art, A.2.2.2]
Le diagramme contraintes (𝜎s) – déformations (𝜀s) est conventionnellement défini ci-après :
Figure 2.6: Diagrammes des contraintes-déformations de l'acier
13
2.3.3.4. Aciers disponibles :

Les armatures pour béton armé sont constituées par des aciers qui se distinguent par leur nuance et leurétat
de surface : on trouve les rond lisses et les barres à haute adhérence. Pour les ronds lisses, il existe deux
nuances : FeE235 et FeE275 correspondant à des limites d’élasticité garantie de 235 et 275 MPa.
2.3.3.5. Autres caractéristiques des matériaux :
D’autres caractéristiques des matériaux comme la soudabilité, la résistance à la fatigue, sont indiquées
dans le règlement.
Les valeurs suivantes sont utilisées dans les calculs :
• Poids volumique de l’acier 78.50 KN/m3.

• Poids volumique du béton non armé de classe courante 24 KN/m3.
• Poids volumique du béton armé de classe courante 25 KN/m3.
o Ductilité [EC2, article 3.2.4.2] :
La ductilité des aciers permet un façonnage des armatures sans qu’elles ne se fissurent. Cette ductilité
doit être suffisante pour permettre une distribution continue des sollicitations dans une structure.
2.3.4. Action :
Les actions sont les forces et les couples appliqués à une structure. Ces forces et ces couples sont les
effets des charges ou des déformations parfois imposées à la structure :
Les actions permanentes sont les effets du poids propre de la construction ; elles existent toujours.
Les actions variables sont l’effet des charges d’exploitation, des charges climatiques, etc.
Ces actions ne sont pas toujours appliquées elles peuvent être appliquées partiellement ou totalement.
2.3.4.2. Action variables (Q) :

Elles ont une intensité constante ou très peu variable dans le temps, elles comprennent :
• Les actions d’exploitations.

• Les actions climatiques.
• Les actions dues à la température.
• Les actions appliquées en cours d’exécution.
14
2.3.4.3. Action permanentes (G) :

Elles sont pratiquement avec la même intensité pendant toute la durée de vie de l’ouvrage et comportent :
• Le poids propre de la structure
• Poids des éléments (remplissage en maçonnerie, cloisonnement, revêtement).
• Efforts (poids, poussée des eaux et des terres).
• Efforts dues à des déformations permanentes (mode de construction, tassement, retrait).
2.3.4.4. Action accidentel (A) :

Ces actions résultent des phénomènes se produisant rarement et de façon instantanée tels que :
• Séisme ; Choc de véhicules, d’engins des ponts roulants.
• Explosion (gaz, bombes…) ; Charges climatiques exceptionnelles.
2.3.5. Sollicitation :
Les sollicitations sont définies comme étant les efforts provoqués en chaque point et sur chaque
section de la structure, par les actions qui s’exercent sur elles ; les sollicitations sont exprimées sous
formes de forces, d’efforts (normaux ou tranchants) de moments (de flexion, de torsion …etc.).
2.3.5.2. Sollicitation de calcul vis-à-vis de l’ELU :
• Combinaison fondamentale (Art, A.3.3.2.1)
Lors des situations durables ou transitoires, il y a lieu de considérer :
(𝟏, 𝟑𝟓𝑮𝒎𝒂𝒙 + 𝑮𝒎𝒊𝒏 + 𝜸Qi. 𝑸1+ ∑ 𝟏, 𝟑Ѱ0i 𝑸i)
Expression dans laquelle 𝛾Qi vaut 1.5 dans le cas général.

• Gmax : ensemble des actions permanentes défavorables.
• Gmin : ensemble des actions permanentes favorables.
• Q1 : actions variables dite de base.
• Qi (i>1) : autres actions variables dites
Sollicitation de calcul vis-à-vis des états limite ultimes :
Dans le cas d’une vérification à l’état limite ultime, on devra justifier :

• La résistance de tous les éléments de la construction.
• La stabilité de ces éléments compte tenu des effets de second ordre.
15
• L’équilibre statique de l’ouvrage.
Ces trois types de vérifications seront effectuées à partir des mêmes combinaisons de charges.
• Combinaison Accidentelle (Art, A.3.3.2.2) :
Les sollicitations de calcul à considérer résultent de la combinaison suivante dans laquelle l’action de
base FA est une action accidentelle.
𝐺𝑚𝑎𝑥 + 𝐺𝑀𝐼𝑁 + 𝐹𝐴 + 𝛹11 × 𝑄1 + ∑ 𝛹2𝑖 × 𝑄𝑖
Avec :
𝐹𝐴 : valeur nominale de l’action accidentelle
𝛹11 × 𝑄1 : valeur fréquente d’une action variable
𝛹2𝑖 × 𝑄𝑖 : valeur quasi-permanente d’une action variable.
2.3.6. Sollicitation de calcul vis-à-vis de l’ELS [Art, A.3.3.3] :

Les vérifications à effectuer dans ce cas portent sur :
• La contrainte maximale de compression du béton.

• La fissuration du béton.
• La déformation des éléments
Les sollicitations à considérer résultent de la combinaison d’actions suivante dite combinaison rare.
𝐺𝑚𝑎𝑥 + 𝐺𝑀𝐼𝑁 + 𝑄1 + ∑ 𝛹0𝑖 × 𝑄1
• Combinaisons utilisées dans les calculs [B.A.E.L 91] :
ELU : 1,35G+1,5Q
ELS : G+Q
• Sous l’action du séisme [RPA 99/Version 2003] :
D’après le RPA 99 version 2003 : les combinaisons des actions sismiques et des actions dues aux
charges verticales spécifiées sont données ci-dessous.
Les éléments structuraux doivent être dimensionnés pour des combinaisons de charges sur la base des
règlements en vigueur : G+Q+E ; 0.8G±E ; G+Q±E.
16
2.4. Les hypothèses de calcul [B.A.E.L 91] :

2.4.1. ELU (Etats limites ultimes de résistance) :
H1. (Hypothèse de Navier) les sections droites restent planes après déformation (sauf lorsque la
sollicitation appliquée comporte un bi moment).
H2. Il n’y a pas de glissement relatif entre les armatures d’acier et le béton.
H3. La résistance du béton à la traction est négligée à cause de la fissuration.
H4. La règle des trois pivots est appliquée.
2.4.2. ELS (Etats limites de service) :
H1. Les sections droites restent planes.
H2. Il n’y a pas de glissement relatif entre les armatures d’acier et le béton.
H3. L’acier et le béton sont considérés comme des matériaux élastiques linéaires et il est fait abstraction
du retrait et du fluage du béton.
H4. Le béton tendu est négligé.

H5. Par convention le rapport entre les coefficients d’élasticité longitudinale de l’acier et du béton, ou
𝐸
coefficient d’équivalence, est pris égal à 𝜇 = 𝐸𝑆 = 15
𝑏
H6. On ne déduit pas les aires d’acier de l’aire de béton comprimé ; on suppose en outre que la section
d’acier est concentrée en son centre de gravité, pourvu que l’erreur ainsi commise sur les déformations
unitaires ne dépassent pas 15%.
2.4.3. Exigences fonctionnelles :

Une structure, dont l’usage est satisfaisant, a un comportement conforme à des exigences
fonctionnelles. Ces exigences sont explicites ou implicites. En outre, les utilisateurs de la structure
désirent que les déformations de l’ouvrage et sa fissuration soient imperceptibles. Ces exigences
complémentaires sont implicites et ne sont pas chiffrées, elles sont en général satisfaites à l’état
ordinaire de service.
Une structure qui doit satisfaire aux seules exigences explicites de résistance est calculée à l’état
limite ultime de résistance. Cet état limite est désigné par le sigle « ELU ». Les exigences explicites
sont parfois relatives à la déformation de la structure, à sa fissuration, etc… Ces exigences sont des
exigences de service dont les limites supérieures sont chiffrées. Si ces limites sont respectées, il
17
apparait que les exigences de résistance sont satisfaites.
Une structure qui doit satisfaire à des exigences explicites de service est calculée à l’Etat limite de
service. Cet état limite est désigné par le sigle « ELS ».
Les exigences fonctionnelles explicites peuvent être relatives à la résistance d’une structure et à son
comportement en service. Il faut alors calculer la structure à l’ELU puis la contrôler à l’ELS. Il peut être
nécessaire d’en augmenter des dimensions. Le calcul à l’ELU est fondé sur le comportement des
matériaux qui sont différents de ceux utilisées pour le calcul à l’ELS.
Les sections de béton et d’acier qui résultent du calcul d’une structure à l’ELU sont inférieures à
celles qui résultent de son calcul à l’ELS. Le coût d’une structure pour laquelle il y a des exigences
explicites de service est supérieur à celui d’une structure comparable pour laquelle il n’y a que des
exigences explicites de résistance.
2.4.4. ELU (Etats limites ultimes) (B.A.E.L 91) :

Correspondent à la perte d’équilibre statique (basculement), à la perte de stabilité de forme (flambement)
et surtout à la perte de résistance (rupture), qui conduisent à la ruine de l’ouvrage.
2.4.5. ELS (Etats limites de service) (B.A.E.L 91) :

Etats Au-delà desquels ne sont plus satisfaites les conditions normales d’exploitation et de durabilité,
qui comprennent les états limites de fissuration et de déformation.
18
Chapitre 3
Pré dimensionnement
et
descente des charges
CHAPITRE 3 : PRE-DIMENSIONNEMENT ET DESCENTE DES CHARGES
3.1. Prédimensionnement des éléments :
Le Prédimensionnement a pour but « le pré calcul » des sections des différents éléments résistants. Il
sera fait selon les règles du BAEL 91 [1] et le RPA 99 modifié 2003 [2], pour arriver à déterminer une
épaisseur économique afin d’éviter un surplus d’acier et du béton. Les résultats obtenus ne sont pas
définitifs, ils peuvent être augmentés après vérifications dans la phase du dimensionnement.
3.1.2. Prédimensionnement des poutres :
Les poutres de notre bâtiment sont des éléments en béton armé de section rectangulaire. Elles sont
susceptibles de transmettre aux poteaux les efforts dus au chargement vertical ramenés par les planchers,
les poutres seront Pré-dimensionnées selon les formules empiriques données par BAEL91 [1] et vérifiées
par la suite selon le RPA99 (v2003) [2].
• Poutres principales :
D’après le la formule empirique BAEL91 [1] :
𝐋𝐦𝐚𝐱 𝐋𝐦𝐚𝐱
≤h≤
15 10
0.3h≤ b ≤0.6h
Avec :
h : hauteur de la poutre.
b : largeur de la poutre.
𝐋𝐦𝐚𝐱 : longueur maximale entre nus d’appuis :
𝐿𝑚𝑎𝑥 𝐿𝑚𝑎𝑥
≤h≤ avec 𝐿𝑚𝑎𝑥 = 500 cm
15 10
500 500
≤h≤
15 10
Figure 3.1: Dimensions de la poutre principale.
33.33< h < 50 on prend: h = 45 cm
0.3 × 45 ≤ b ≤ 0.6 × 45
13.5 ≤ b ≤ 27 on prend : b = 30 cm
19
➢ Vérification selon le RPA 99 V2003 :
• h ≥ 30 cm h = 45 cm > 30 cm.……….... C.V

• b ≥ 20 cm b = 30 cm > 20 cm…….........C.V
ℎ 45
• ≤ 4 ;30 =1.5 ≤ 4 ...…...………C. V
𝑏
Donc on adopte une section (b × h) = (30 × 45) cm2
• Poutres secondaires :
D’après le la formule empirique BAEL91 [1] :
𝐋𝐦𝐚𝐱 𝐋𝐦𝐚𝐱
≤h≤
15 10
0.3h≤ b ≤0.6h
Avec :
h: hauteur de la poutre.
b : largeur de la poutre.
Lmax : longueur maximale entre nus d’appuis :
Lmax Lmax
≤h≤ avec Lmax = 480 cm
15 10
480 480
≤h≤
15 10
32< h < 48 on prend: h = 40 cm
Figure 3.2: Dimensions de la poutre secondaire.
0.3 × 40 ≤ b ≤ 0.6 × 40
12 ≤ b ≤ 24 on prend : b = 30 cm
➢ Vérification selon le RPA 99 V2003 [2] :
• h ≥ 30 cm h = 40 cm > 30 cm.…………... C.V

• b ≥ 20 cm b = 30 cm > 20 cm….................C.V
ℎ 40
• ≤4; = 1.33 < 4 …...………………… C.V
𝑏 30
Donc on adopte une section (b × h) = (30 × 40) cm2
20
• Conclusion :
Les sections des poutres adoptées sont résumées dans le tableau suivant :
Tableau 3.1: dimensions des poutres.
Poutres Section (cm2)

Principales 30x45
Secondaires 30x40
3.1.3. Pré dimensionnement des voiles :
Le Pré dimensionnement des voiles de contreventement en béton armé est justifié par l’article 7.7.1 des
RPA99/Version2003 [2]. Les voiles servent d’une part à contreventer le bâtiment en reprenant les efforts
horizontaux (séisme et vent) et d’autre part de reprendre une partie des efforts verticaux qu’ils
transmettent aux fondations.
Seuls les efforts de translation seront pris en compte, ceux induit par la rotation ne sont pas connues dans
le cadre de ce pré dimensionnement.
D’après l’article 7.7.1 de RPA 99/Version 2003 [2].
Sont considérés comme voiles les éléments satisfaisants les conditions :
▪ e ≥ he / 20 → e > 368 / 20 = 18.4 cm → on adopt: e = 20 cm
▪ e ≥ 15 cm → 20 cm > 15 cm ………………….… C.V
▪ L ≥ 4 x e → L > 4 x 20 → L > 80cm
Figure 3.3: Dimensions de voile
21
3.1.4. Prédimensionnement des planchers :
Le plancher est une séparation entre les niveaux qui transmet les charges et les surcharges qui lui sont
directement appliquées aux éléments porteurs tout en assurant des fonctions de confort comme l’isolation
phonique, thermique et l’étanchéité des niveaux extrêmes. Pour le bâtiment étudié, deux types de
planchers vont être utilisés :
o Plancher à corps creux.
o Dalle pleine pour les balcons.
• Plancher à corps creux :
Ce type de plancher est constitué de poutrelles en béton armé espacées de 65cm, des corps creux en béton
expansé (hourdis) et une table de compression de faible épaisseur en béton armé par un treillis soudé.
➢ Résistance au feu :
D'après BEAL 91 :
o e = 7 cm pour une heure de coupe-feu.
o e = 11 cm pour deux heures de coupe-feu.
o e = 17,5 pour un coupe-feu de quatre heures.
L’épaisseur du plancher h est obtenue par la formule empirique suivante :
L L
o Condition de portée : ht = ( ; )
25 20
L
o Condition de flèche : ht ≥ (CBA93[3] Art : B.6.8.4.2.4)
22.5
Avec :
o ht : Hauteur totale (hourdis + dalle de compression).
o L : la portée de la travée entre Neu = 440 cm (⊥ à la sens porteur).
440 440
ht = ( 25 ; ) ⟹ ht = (17.6 ; 22)
20
440
ht ≥ 22.5 ⟹ ht ≥ 19.55cm
On prend: ht = 20cm → ht = 16 cm + 4 cm
22
Figure 3.4: Pré dimensionnement du plancher.
3.1.5. Prédimensionnement des poutrelles :
Les nervures sont en béton armé, coulées sur place, et reposant sur des poutres principales ou des voiles.
La section transversale des nervures est assimilée à une section en (T).
• Détermination de la largeur (b) :D’après (BAEL91) :
La largeur de la table de compression est égale à : b = b0+ 2b1
Avec :
l −b L
b1 = min ( 1 2 0 , 10) , L = 4.8m
b0 : La largeur de la nervure ⟹ b0 = (0.3 ; 0.8)ht = (6 ; 16),

On prend b0 = 10 cm.
l1 : la distance entre deux nervure ⟹ l1 = 55 + b0 = 65 cm.
l1 − b0 480
⟹ b1 = min ( , ) = 27.5 cm.
2 10
Donc : b = 10 + (2 x 27.5) = 65 cm
Figure 3.5: Dimension de la nervure.
23
3.1.6. Prédimensionnement des Balcons :
Le balcon est un élément décoratif dans les bâtiments à usage d’habitation, il est constitué d’une dalle
pleine ancrée dans les poutres longitudinales, sous l’effet d’une sollicitation du 1ére genre en travaillant à
la flexion simple.
Le balcon est considéré comme une console en dalle pleine, l’épaisseur est conditionnée par :
L L
≤e≤
15 10
On a le L = 1.8 m
12 ≤ e ≤ 18
Figure 3.6: Pré dimensionnement du Balcon.
On prend une épaisseur de : e = 15 cm

3.1.7. Prédimensionnement des escaliers :
Un escalier est un ouvrage qui permet de passer à pied d’un niveau à l’autre d’une construction. Constitué
de marches ou de gradins, dalles inclinée (volées) en béton armé, avec des dalles horizontales (paliers)
reposants sur des poutres dites poutre palières. Ces dernières sont coulées sur place.
Les éléments composant un escalier sont :
• La marche : est la partie horizontale où l'on marche.
• L'emmarchement : est la longueur utile de la marche.
• Le giron : est la largeur de la marche prise sur la ligne de foulée.
• Le mur d'échiffre : est celui qui limite l'escalier et sert d'appui à la paillasse.
• La contremarche : est la partie verticale d'une marche.
• Le jour : est la projection horizontale d'un escalier qui laisse au milieu un espace qui
peut être nul ou assez important pour un ascenseur.
• Le collet : est la largeur de la marche du côté jour.
• La ligne de foulée : est la courbe décrite par une personne gravissant l'escalier et qui
tracée à environ 0,50 m de la ligne jour (côté jour).
• La volée : est un ensemble ininterrompu de marches d'un palier à un autre.
• Le palier de repos : est la partie horizontale d'un escalier entre deux volées.
• Garde-corps ou la rampe : est une protection des volées et des paliers du côté du
vide.
• La cage : est le volume approprier à l'escalier
24
Figure 3.7: Cage escalier.
3.1.8. Prédimensionnement des escaliers (RDC) :
Un escalier est un ouvrage qui permet de passer à pied d’un niveau à l’autre d’une construction.
Constitué de marches ou de gradins, dalles inclinée (volées) en béton armé, avec des dalles horizontales
(paliers) reposants sur des poutres dites poutre palières. Ces dernières sont coulées sur place.
Pour dimensionner les marches (g) et les contremarches (h) on utilise la formule
Empirique de « BLONDEL » :
25
Pour h et g On a : 60 cm ≤ g + 2h ≤ 65 cm
h : hauteur de la contre marche ; tel que : 14 cm ≤ h ≤ 25 cm
g : giron ou la largeur de la marche ; tel que : 25 cm ≤ g ≤ 32 cm
On prend : 𝐡 = 𝟏𝟕 𝐜𝐦 et 𝐠 = 𝟑𝟎 𝐜𝐦.
60 cm ≤ 30 + 2(17) ≤ 65 cm
60 cm ≤ 64 cm ≤ 65 cm …………… C.V
• Nombre de contre marches :

𝐻
2 153
n= = = 9 contre marches
ℎ 17
• Nombre de marches :
Nm = Ncm – 1 = 9-1 = 8 marches

• Longueur réelle de la paillasse :
h 2
l = √L2 + ( 2e ) = √1.532 + (2.4)2 = 2.85 m
L=1.8+2.85+0.15 = 4.8 m
• Calcul de l’épaisseur de la paillasse et du palier :
D’après Le BAEL 91 on a :
l l 480 480
≤e≤ = ≤e≤ → 16 cm≤ e ≤ 24 cm → On prend : e = 17 cm
30 20 30 20
• Inclinaison de la paillasse :
17
Tg α = = 29.54°
30
26
3.2. Descente de charge :
Les charges permanentes et les charges d’exploitation de chaque étage sont déterminées partir du
Document Technique Règlementaire des charges permanentes et charges d’exploitation. « D.T.R.B.C.22
» [4].
3.2.1. Plancher terrasse :
Figure 3.8: Plancher terrasse.
Tableau 3.2: Charge permanente due au planchers terrasse [4].
Poids Poids
Epaisseur
Matériaux volumique superficies
(cm)
(kN/m3) (kN/m2)
1- Protection gravier 5 20 1
2- Etanchéité multicouche 2 6 0.12
3- Isolation thermique 4 4 0.16
4- béton de pente 10 22 2.20
5- dalle en corps creux 16+4 / 2.80
6- Enduit plâtre 2 10 0.2
Total 6.48
27
3.2.2. Plancher étage courant :
Figure 3.9: Plancher étage courant.
Tableau 3.3: Charge permanente due aux planchers étage courant.
Poids Poids
Epaisseur
Matériaux volumique superficies
(cm)
(kN/m3) (kN/m2)
1- Revêtement en carrelage 2 20 0.40
2- Mortier de pose 3 20 0.60
3- Couche de sable 3 18 0.54
4- Dalle en corps creux 16+4 / 2.80
5- Enduit en plâtre 2 10 0.20
Cloison de distribution 10 / 1.00
Total 5.54
3.2.3. Murs Extérieurs :
Les murs sont en briques creuses, avec double cloisons (15-5-10).
Figure 3.10: Mur extérieur
28
Tableau 3.4: Poids propre des murs en maçonnerie [4].
N Constituants Epaisseur Poids Poids surfacique

cm volumique kN/m²
(kN/m’3)
1 Enduit extérieur 2 18 0.36
En ciment
2 Brique creuses 15 9 1.3
3 Brique creuses 10 9 0.9

4 Enduit intérieur en 2 18 0.36
ciment
Total / / / G=2.92 kN/m²
3.2.4. Détermination de l’effort ultime du poteau le plus sollicité :
Figure 3.11: Schéma du poteau le plus sollicité
29
3.2.5. Calcul des charges :
• Chagres permanâtes
o Poids de la poutre principale : (0,3 × 0,45) × (1.97 + 2.5) × 25 = 15.08 kN
o Poids de la poutre secondaire : (0,3 × 0,40) × (2.25+2.15) × 25 = 13.2 kN
o Poids du Poteau de RDC : 4,08 × 25×Br = 102Br kN
o Poids du Poteau de EC : 3,23 × 25×Br = 80.75Br kN
o Poids du Plancher terrasse : 6.48× (1.97+2.5) × (2.15+2.25) = 127.449 kN
o Poids du plancher étage Courant : (1.97+2.5) × (2.15+2.25) × 5.54= 108.961 kN
o Poids de la paillasse : 8.95× (2.15+2.5) × 1.97= 81.986 kN
Tableau 3.5: Charges permanentes du niveau 1.
N1 Calcul la charge Charge kN

L’acrotère. 2.028×(2.15+2.25) 8.923
Plancher terrasse 6.48(1.97+2.5) ×(2.15+2.25) 127.449

Poutre principale 25×0.45×0.30×(1.97+2.5) 15.086
Poutre secondaire 25×0.4×0.3(2.15+2.25) 13.2
∑𝑁 / 164.658
N2 Calcul la charge Charge (kN)
N1 / 164.658
Poteaux 25×3.23×br 80.75br
∑𝑁 / 164.658+80.75br
30

N2 / 164.658+80.75br
Plancher étage (1.97+2.5) ×(2.15+2.25) 108.961
×5.54
∑𝑁 / 301.905+80.75br
N3 / 301.905+80.75br
Escalier 8.95(2.15+2.5) ×1.97 81.986
∑𝑁 / 389.061+161.5br

N4 / 389.061+161.5br
Plancher étage (1.97+2.5) ×(2.15+2.25) 108.961
×5.54
∑𝑁 / 526.308+161.5br
31

N5 / 526.308+161.5br
Escalier 8.95(2.15+2.5) ×1.97 81.986
∑𝑁 / 613.464+242.25br

N6 / 613.464+242.25br
Plancher étage (1.97+2.5) ×(2.15+2.25) 108.961
×5.54
∑𝑁 / 750.711+242.25br

N7 / 750.711+242.25br
Escalier 8.95(2.15+2.5) ×1.97 81.986
∑𝑁 / 837.867+323br
32

N8 / 837.867+323br
Plancher étage (1.97+2.5) ×(2.15+2.25) 108.961
×5.54
∑𝑁 / 975.114+323br

N9 / 975.114+323br
Escalier 8.95(2.15+2.5) ×1.97 81.986
∑𝑁 / 1062.270+403.75br
N 11 Calcul la charge Charge kN

N10 / 1062.270+403.75br
Plancher étage (1.97+2.5) ×(2.15+2.25) 108.961
×5.54
∑𝑁 / 1199.517+403.75br
33

N11 / 1199.517+403.75br
Escalier 8.95(2.15+2.5) ×1.97 81.986
∑𝑁 / 1286.673+484.5br

N12 / 1286.673+484.5br
Plancher étage (1.97+2.5) ×(2.15+2.25) 108.961
×5.54
∑𝑁 / 1423.920+484.5br
N 14 Calcul la charge Charge kN

N13 / 1423.920+484.5br
Escalier 8.95(2.15+2.5) ×1.97 81.986
∑𝑁 / 1511.076+565.25br
34

N14 / 1511.076+565.25br
Plancher étage (1.97+2.5) ×(2.15+2.25) 108.961
×5.54
∑𝑁 / 1648.323+565.25br

N15 / 1648.323+565.25br
Escalier 8.95(2.15+2.5) ×1.97 81.986
∑𝑁 / 1735.479+646br

N16 / 1735.479+646br
Plancher étage (1.97+2.5) ×(2.15+2.25) 108.961
×5.54
∑𝑁 / 1872.726+646br
35
Tableau 3.22: Charges permanentes du niveau 18

N17 / 1872.726+646br
Escalier 8.95(2.15+2.5) ×1.97 81.986
∑𝑁 / 1959.882+726.75br
N 19 Calcul la charge Charge KN

N18 / 1959.882+726.75br
Plancher étage (1.97+2.5) ×(2.15+2.25) 108.961
×5.54
∑𝑁 / 2097.129+646br
N20 Calcul la charge Charge KN

N19 / 2097.129+646br
Poteaux 25×4.08×br 102br
Escalier 8.95(2.15+2.5) ×1.97 81.986
∑𝑁 / 2184.285+828.75br
36
• La Charge d’exploitation :
Solon le DTR.BC.2.2
Loi de dégression des surcharges :
Lorsque la charge d’exploitation est la même pour tous les étages du bâtiment, la loi de dégression ci-
dessous
Est équivalente à la règle usuelle dans laquelle les charges d’exploitation de chaque étage sont réduites
dans les proportions indiquées ci-dessous :
Pour le toit ou le terrasse……………………… Q0
Pour le dernier étage…………………………... Q
Pour l’étage immédiatement inferieur…….........0.9xQ
Pour l’étage immédiatement inferieur………….0.8XQ
Pour l’étage immédiatement inferieur………….0.7XQ
• La Charge d’exploitation :
Tableau 3.25: Charge d’exploitation.
Niveau Calcul Q(KN)

Terrasse
incessible 1×4.47×4.4 19.668
1 1.5× [(1.97+2.5) ×2.25+(2.5×2.15)] +2.5× (1.97×2.15) 33.737
2 0.9× [1.5× [(1.97+2.5) ×2.25+(2.5×2.15)] +2.5× (1.97×2.15)] 30.363
3 0.8× [1.5× [(1.97+2.5) ×2.25+(2.5×2.15)] +2.5× (1.97×2.15)] 26.990
4 0.7× [1.5× [(1.97+2.5) ×2.25+(2.5×2.15)] +2.5× (1.97×2.15)] 23.616
5 0.6× [1.5× [(1.97+2.5) ×2.25+(2.5×2.15)] +2.5× (1.97×2.15)] 20.242
6 0.5× [1.5× [(1.97+2.5) ×2.25+(2.5×2.15)] +2.5× (1.97×2.15)] 16.868
7 0.5× [1.5× [(1.97+2.5) ×2.25+(2.5×2.15)] +2.5× (1.97×2.15)] 16.868
8 0.5× [1.5× [(1.97+2.5) ×2.25+(2.5×2.15)] +2.5× (1.97×2.15)] 16.868
9 0.5× [1.5× [(1.97+2.5) ×2.25+(2.5×2.15)] +2.5× (1.97×2.15)] 16.868
37
3+n
Qtotale = Q0 +(2×n) ×(Q1 +Q2 +Q3 +…Qn )
Q0 =S×1=1×4.47×4.4=19.668 kN
3+10
Qtotale =19.668+ (2×10) × (33.737+30.363+26.990+23.616+20.242+16.868×4) =151.261 kN
NQ = 151.261 kN; NG =2184.285+828.75br kN

NU =1.35NG +1.5NQ
NU = 1.35× (2184.285+828.75br) + 1.5× 312.253KN =3175.676+1118.81br kN
𝐍𝐔 = 3175.676+1118.81br kN
Donc:
1.32×𝑁𝑢 𝑓 400
𝐵𝑟 ≥ (𝑓𝑏𝑐 ) ; 𝑓𝑠𝑢 = ɤ𝑒 = 1.15 = 348𝑀𝑃𝑎
+0.0068×𝑓𝑠𝑢 𝑠
0.9
0.85 × fc28 0.85 × 25

𝑓𝑏𝑐 = = = 14.17MPa
ɵ × ɤbc 1 × 1.5
1.32 × (3175.676 + 1118.81br )

Br ≥ ( )
14.17
( 0.9 + 0.0068 × 348) × 103
4191.892 + 1476.829 × Br 4191.892 1476.829 × Br
Br ≥ = +
18110.844 18110.844 18110.844
Br ≥ 0.23 + 0.08 × Br
0.92 × Br ≥ 0.23
0.23
𝐵𝑟 ≥ 0.92 ⇒ 𝐵𝑟 ≥ 0.25 𝑚2
Br=(𝑎 − 2)2 ≥ 0.25𝑚2 ≥ 2500 𝑐𝑚2

𝑎 ≥ 2 + √2500
𝑎 ≥ 52 𝑐𝑚 → On adopte 𝐚 = 𝟓𝟓 𝐜𝐦
Donc la section du poteau est (55×55) cm²
Figure 3.12: Dimensions du poteau.
38
Chapitre 4
Calcul des éléments

secondaires
CHAPITRE 4 : CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES
4.1. Introduction :
Les éléments non structuraux sont les éléments qui n’ont pas une fonction porteuse ou de
contreventement. Ce sont des éléments en maçonnerie comme les cloisons et les murs de façade.
Le calcul des éléments secondaires se fait généralement sous l’action des charges permanentes et des
surcharges d’exploitation. Cependant, certains doivent être vérifiés sous l’action de la charge sismique (la
composante verticale ou horizontale) comme ils doivent répondre aux dispositions constructives de la
réglementation parasismique.
Dans le présent chapitre, on va aborder le calcul des éléments non structuraux suivants :
• L’acrotère.
• Les escaliers.
• Les planchers à corps creux (poutrelles et table de compression).
• Les balcons.
4.2. Acrotère :
4.2.1. Définition :
L'acrotère est un élément de protection qui se trouve à la partie supérieure du bâtiment, il est assimilé comme
une console encastrée dans le plancher soumise à son poids propre et la charge due à la main courante.
4.2.2. Rôle de l'acrotère :
• Empêche l'écoulement de l'eau.
• A un aspect esthétique.
• Protection des personnes.
4.2.3. Section de l’acrotère :
Le calcul de l’acrotère s’effectue pour une bonde de (1m) de largeur.
Figure 4.1: Schéma statique de l'acrotère.
39
4.2.4. Evaluation des charges et Surcharges :

4.2.4.1. Poids propre de l’acrotère :
• Poids propre du béton :
G = σb × S
Avec : S : surface de l’acrotère et δb : poids volumique du béton armé
0.1 × 0.03
S = (0.6 × 0.1) + ( 0.07 × 0.1 ) + ( ) = 0.0685 m2
2
Donc : G = 25 × 0.0685 = 1.7125 kN/ml
• Enduit en ciment (e=1cm sur la face extérieur et inferieur) :
G1 = σenduit × S
Avec :
S : surface de l’enduit
σenduit = 20 kN/m3 : poids volumique de l’enduit
0.03
Tg α = → 16,7°
0.1
0.1 0.1
Cos α = → X= = 0.1044 m
X Cos α
G1 = (0, 6 + 0, 1 + 0, 1044 + 0, 07 + 0, 1 + 0, 5) × 0, 01 × 20
→ G1 = 0,315 kN/ml
G = G0 + G1 = 2,028 kN/ml
4.2.4.2. Surcharge d’exploitation :
Q = 1 kN/ml → terrasse inaccessible
4.2.5. Sollicitations :
ELU :
• Effort normal de compression : Nu = 1.35G = 2.73 kN/ml

Moment fléchissant : Mu = 1,5 × Q × H × (1m)
Mu = 1,5 × 1 × 0,6 × 1
Mu = 0,9 kN.m
• Effort tranchant : Tu = 1,5 × Q = 1,5 × 1 = 1,5 kN
ELS :
• Effort normal de compression : Ns = G = 2.028 kN/ml

• Moment fléchissant : Ms = Q × H × (1m)
Ms = 1 × 0,6 × 1
Ms = 0,6 kN.m
• Effort tranchant : Ts = Q = 1 = 1 kN.
40
4.2.6. Ferraillage (ELU) :

b = 1m; acier FeE400; h = 0,1 m; d’ = 0,01 m; d = 0,08 m.
Figure 4.2: Dimensions pour le calcul du ferraillage de l’acrotère.
4.2.6.1. Excentricité de calcul :

•
e0 : L’excentricité du centre de pression.
Mu
e0 =
Nu
Donc :
0.9
e0 = = 0.33 cm
2.73
e0 = 33cm
h
D’où : e0 = 33cm > = 5cm
2
Le centre de pression se trouve en dehors de la zone limitée par les armatures, la section est donc
partiellement comprimée, on calcul la section d’armature en flexion simple sous l’effet du moment MA :
moment de flexion par rapport au (CDG) des armatures tendues.
ℎ
MA = MU + NU × [d - 2 ] = 0,9 + 2.73 × [0,08 – 0,05].
MA = 0,982 kN.m.
Mt 0.982 . 10^3
μ = = 10 . = μ = 0.011
b.d.σs 8^2. 14.17
μ = 0.011< μ = 0.186 < μl = 0.371 → As’= 0

Pivot A → εs = 10‰
σs = 348 MPa
M
As = β×σ u×d
s
α = 1.25 x (1 - √(1 − 2 μ ) → α = 0.014

Avec : β = 1-4α → β = 0.994
0.9×103
As =0.994×348×8 = 0.325cm²
As cal = 0.325 cm2
41
• Section d’acier réelle due à la flexion composée :

Nu 2028
Aréel = As − = 32.5 − = 26.67 mm2 → Aréel = 0.26cm²
σS 348
4.2.6.2. Section d’armatures minimale : (condition de non fragilité)
f 𝑒 −0.45𝑑 2.1 33−0.45×8
As min = 0, 23×b×d× tf28 × 𝑒 0−0.185𝑑 = 0,23×100×8× 400 × 33−0.185×8 .
e 0
As min = 0.90 cm²…………………………………… C.V
A= Max (As ; As min ; As Réel ) = Max (0.32 ; 0.90 ; 0.26) = 0.90cm²
Choix des barres : 4T8……As = 2,01 cm².
• Espacement :
D’après le B.A.E.L91 [1] :
St ≤ Min (3h, 33cm) = Min (30, 33) = 30 cm ⟹ St ≤ 30 cm
On prend : St=25 cm.
Figure 4.3: Armature longitudinale de l’acrotère.
4.2.6.3. Armatures de répartition :

A 2.01
Ar = 4𝑠 = 4 = 0,5025 cm2.
On prend : Ar = 4T6 = 1,13 cm2.
• Espacement :

St ≤ Min (4h, 45cm) = Min (40, 45) = 400 cm ⟹ St ≤ 40 cm
On prend: St = 20 cm.
42
Figure 4.4: Armature transversale de l’acrotère.
4.2.7. Vérification à l’ELS :

4.2.7.1. Vérification à l’effort tranchant :
Vu fc28
τu = ≤ ̅̅̅
τu = min {0.15 ; 4 MPa}
b×d γb
1.5 × 103
τu = = 0.019 MPa
1000 × 80
25
τu = min {0.15
̅̅̅ ; 4 MPa} = min{2.5 MPa; 4 MPa} = 2.5 MPa
1.5
La fissuration : pré judiciable
𝛕𝐮 = 𝟎. 𝟎𝟏𝟗 𝐌𝐏𝐚 < ̅̅̅
𝛕𝐮 = 𝟐. 𝟓 𝐌𝐏𝐚 … … . . 𝐂. 𝐕
• Armatures transversales :
Dons le cas des éléments minces on ne dispose pas des armatures transversales si la condition suivante est
vérifiée :
𝛕𝐮 < 0,05× 𝒇𝒄 𝟐𝟖
τu = 0.0167 MPa < 0.05 × 25 = 1.25 MPa
Donc les armatures transversales ne sont pas nécessaires, les armatures de répartition sont suffisantes.
4.2.8. Vérification au séisme :
D’après le RPA 99 version 2003 article (6-2-3) [2] les éléments de structure secondaires doivent résister à
la force horizontale due au séisme indiqué comme suit :
𝐅𝐏 = 4 × 𝐂𝐏 × A× 𝐖𝐏
Avec :
• A : Coefficient d’accélération de zone obtenu dans le tableau (4.1) du RPA 99.
43
Groupe d’usage 2
• Pour la zone et le groupe d’usage appropriés : { → A = 0.15
Zone IIa
• Cp : Facteur de force horizontale, obtenu d’après le tableau (6.1) du RPA 99 :
→ 𝐂𝐏 = 0,8
• WP : Poids de l’élément secondaire considéré :
→ 𝐖𝐏 = 2.028 kN/ml
Donc : FP = 4 × 0,8 × 0,15 × 2.028 = 0.97344 kN/ml
𝐅𝐏 = 0.97344 kN/ml
La condition pour que l’acrotère puisse résister à cette force est :
𝐅𝐏 = 0.97344 kN/ml < 1.5 kN/ml …………………… C.V
Alors l’acrotère est stable vis–à-vis de l’action sismique.

4.2.9. Schéma de ferraillage de l’acrotère :
Figure 4.5: Schéma de ferraillage de l’acrotère
44
4.3. Etudes des balcons :

4.3.1. Prédimensionnement :
Dans notre projet. On a des balcons en dalle pleine reposant sur 3 appuis et libre sur le 4éme
L L
≤ e ≤ 10 → on a: L=180 cm
15
12 cm ≤ e ≤ 18 cm
Donc on prend une épaisseur de : 15 cm.
Figure 4.6: Dimension de balcon.

𝐿𝑥 1.80
≤ 0.4 → 4.44 = 0.4 Donc la dalle travailler sur un seul sens
𝐿𝑦
4.3.2. Evaluation des charges :

4.3.2.1. Charges du mur :
Tableau 4.1: Evaluation des charges du mur.
Masse volumique Masse surfacique

Matériaux Epaisseur (m)
(kN/m³) (kN/m2)
Enduit en
0,02 0,018 0,36
ciment
Brique
0,1 / 0.9
creuse
Enduit en
0 ,02 10 0,2
plâtre
Total / / 1.46
45
On prend la charge de mur comme une charge concentrée :

Pmur = 1,46 × 1.20 = 1,75 kN
4.3.2.2. Charge permanentes :

Tableau 4.2: Evaluation des charges permanentes.
Masse volumique Masse surfacique

Matériaux Epaisseur (m)
(kN/m³) (kN/m²)
Carrelage 0,02 20 0,40
Mortier de
0,02 20 0,40
pose
Lit de sable 0,03 18 0,54
Dalle en BA 0,15 25 3,75
Enduit
0,02 18 0,36
ciment
Total / / 5.45
4.3.2.3. Charge d’exploitation :

Q = 3,5 kN/m2
4.3.3. Calcul Des Sollicitations :

ELU :
Qu = 1,35× (5.45) +1,5× (3,5) = 12.60 kN/m2
Pu = 1,35×1,75 = 2.36 kN.
qL2
Mu = + PU x L
2
1.802 ×12.6
Mu = + (2.36 × 1.80) = 24.66 kN. m
2
Vu =Qu x L+Pu
Vu = 12.6 x 1,8 +2,36 = 25,04 kN
ELS :
Qser =5.45 +3,5 = 8.95 kN
Pser = 1,75 kN
qXL2
Mser = +Pser x L
2
8.95 X 1,82
Mser = + 1,75 x 1,8 = 17.65 kN.m
2
Vser = Qser x L+ Pser

46
Vser = 8.95 X 1,8+1,75 = 17.86 kN
4.3.4. Calcul du ferraillage :

Mu = 24,66 kN.m
B =100 cm; h =15 cm; d = 13 cm
0,85 X f c28 0,85X 25
σbc = = = 14,17 MPa
θ σb 1,5
Mu 24.66 X 103
μ= = = 0,103
b d2 σbc 100X13²X14,17
μ = 0,103 ˂ µ1 = 0,186 → pivot A 𝜀𝑠 =10 ‰ (pas d’acier comprimé)
fe 400
σs = = = 348 MPa
γs 1 ,15
α =1,25 x (1 - √1 − 2µ ) = 1,25× (1-√1 − 2X0,103 ) = 0,136

β= 1− 0,4 α = 1 - 0,4 X0,136 = 0,946
u M 24.66X 103
As = βd σs = = 5,76 cm2
0,946 X13X348
4.3.4.1. Condition de non fragilité :
ft28
As ≥ 0.23 × b × d × fe
2.1
As ≥ 0.23 × 100 × 13 × 400 = 1.57cm²
On adopte : 6 HA 12 = 6.79 cm2

Tableau 4.3: Ferraillage des balcons.
M b d As Asmin Asadopté
𝛍 𝛂 𝛃
(kN.m) (cm) (cm) (cm2) (cm2) (cm2)
24.66 100 13 0,103 0,136 0,946 5,76 1,57 6.79
4.3.4.2. L’espacement des armatures longitudinales :

e ⩽ min (3h ;33 cm)
e ⩽ 33 cm
100
e= = 20 cm
5
e = 20 cm ⩽ 33 cm ……………….. C.V
4.3.5. Vérification de l’effort tranchant :

Les armatures transversales ne sont pas nécessaires si la condition ci-dessous est vérifiée.
Tu max fc28
Τu = ≤ ̅̅̅
τu = min (0.15 ; 4MPa )
b.d γb
47
Tu max = 25.04 kN
25.04×103
τu = = 0.193 MPa
1000×130
τu = 2,5 MPa
̅̅̅
τu = 0,193 MPa < ̅̅̅
τu = 2,5 MPa … … . . C. V
4.3.5.1. Armatures de répartitions :
As 6.79
Ar = = = 1.70 cm2
4 4
On prend :
Ar = 4 HA 8 = 2,01 cm²
4.3.5.2. L’espacement des armatures de répartition :
e ≤ min (4h; 45cm)
e ≤ 45cm
On prend :
e = 25cm
e = 25cm < 45cm ………. C.V
4.3.6. Vérification à l’ELS :
Ms = 17.65 kN.m; As = 6.79 cm²; A′s = 0

4.3.6.1. Vérification des contraintes :
Il faut vérifier les deux conditions :

La contrainte dans le béton comprimé : σb ≤ ̅̅̅
σb
La contrainte dans l’acier tendue : σs < ̅̅̅
σs
• Position de l’axe neutre :

b
. y² + 15(y − c’) − 15Ast (d − y) = 0
2
→ 50y² - 15 x 6.79 (13-y) =0 → y = 4,22 cm
• Moment d’inertie :
b
I = y 3 + ηAsc (y − d′)² + ηAst (d − y)²
3
100
I= 4,22 3 + 15 × 6.79(13 − 4,22)² → I = 10356.5 cm4
3
48
• Calcul de la contrainte dans le béton comprimé :

Mas 17.65x106
σb = .y = × 42.2 = 7.19 MPa
I 10356.50x104
σb = 0.6fc28 = 15MPa
̅̅̅
σb = 7.19 MPa ≤ ̅̅̅
σb = 15 MPa … … C. V
• Calcul la contrainte dans l’acier tendue :
Msermax 17.65 × 106

σs = 15 (d − y) = 15 × × (130 − 42,2)
I 10356.50x104
σs = 224.45MPa
2
σs = min (3 fe ; Max(240Mpa; 110√η × ft28 ) (Fissuration prédicable)
̅̅̅
η = 1.6
σs = 240 MPa
̅̅̅
𝛔𝐬 = 𝟐𝟐𝟒, 𝟒𝟓 𝐌𝐏𝐚 < ̅̅̅

𝛔𝐬 = 𝟐𝟒𝟎 𝐌𝐏𝐚 … … 𝐂. 𝐕
4.3.6.2. Vérification de la flèche :
La vérification de la flèche n’est pas nécessaire si les conditions suivantes sont vérifiées (B.A.E.L.91) :
h 1 h 15 1
1) ≥ 16 ⟹ L = 444 = 0,033 < 16 = 0,0625 C.N.V
L
h M h Mt ser 17.65
2) ≥ 10Mt ser ⟹ L = 0,035< = 10∗31.04 = 0,057 C.N.V
L 0 ser 10M0 ser
As 4.2 A 6.79 4.2 4.2
3) ≤ ⟹ bds = 100∗13 = 0,0052 ≤ = 400 = 0.0105 C.V
bd fe fe
Deux conditions ne sont pas vérifiées, donc il est nécessaire de calculer la flèche.
• Flèche totale :
∆ft = fv − fi ≤ f̅
serM ∗L²
fi = 10∗E ∗I i fi
Mser ∗L²
Avec : fv =
10∗E v ∗Ifv
L
̅
{ f = 500 + 0,5
49
• Moment d’inertie de la section homogène I0 :

2 2
bh3 h h
I0 = + 15As ( − d) + 15A′s ( − d′) ; A′s = 0
12 2 2
2
bh3 h
⟹ I0 = + 15As ( − d)
12 2
1.1 ∗ I0
Ifi =
1 + λi ∗ μ
moment d′ inerti efictive
I0
I =
{ fv 1 + λv ∗ μ
Avec :
As
0.05ft28 δ=
λi = b. d
3b0 1.75ft28
δ (2 + )
b ; μ = max [0; 1 − ]
4δσs + ft28
2
λv = λi Mser
{ 5 σs =
{ As (d − 0.4y)
𝐸𝑖 = 32164.20 MPa ; 𝐸𝑣 = 10818.86 MPa

Donc :
fi = 10.79 mm ; fv = 6.83 mm
∆ft = fv − fi = 10.79 − 6.83 = 3.96 mm
L
∆ft = 3.96mm < f̅ = 250 + 0.5 cm = 22.7 mm …… C.V
Tableau 4.4: Résultat de la flèche.
𝐌𝐬𝐞𝐫 As 𝛿 𝛌𝐢 𝛌𝐕 I0 Ii Iv
𝛍
(kN.m) (cm2) (cm4) (cm4) (cm4)
17.65 6.79 0.0052 4.04 1.62 0.60 31205,96 10025.28 15824.52
Figure 4.7: Schéma de ferraillage des balcons.
50
4.4. Etudes des escaliers :

L’escalier est un ouvrage constitue d’une succession de gradins, et permettant le passage à pied entre
les différents niveaux d’un bâtiment.
L’escalier de notre bâtiment est en béton armé coulé sur place.
Le calcul se fera en flexion simple en considérant la paillasse comme une poutre semi encastrée au niveau
des deux paliers.
Le calcul des armatures se fait sur une bande de 1 m de longueur.
Figure 4.8: Schéma statique des escaliers.
4.4.1. Evaluation des charges :

D’après le BAEL 91 (art 1.1.1) le calcul s’effectue pour une bande de 1ml
• Paillasse :
o Charges permanent :
Tableau 4.5: Evaluation des charges de la paillasse.
Poids Poids
Epaisseur
Elément volumique surfacique
(cm) (kN/m3) (kN/m2)
Carrelage horizontal 2 20 0,40
Carrelage vertical 2 20 0,40
Mortier de pose horizontal 2 20 0,4
Mortier de pose vertical 2 20 0,4
Marche h/2=8,5 25 2,125
e/cosα
Paillasse 25 4.88
=19 .54
Garde-corps / / 0,15
Enduit de plâtre 2 10 0,2
Total / / 8.95
o Charge d’exploitation :
Q = 2,5 kN/m2
51
• Palier :
o Charges permanentes :
Tableau 4.6: Evaluation des charges du palier.
Epaisseur Poids volumique Poids surfacique

Elément
Carrelage 2 20 0,40
Mortier de pose 2 20 0,40

Palier 17 25 4,25
Enduit de ciment 1,5 18 0,27
Total / / 5.32
o Charge d’exploitation :
Q = 2,5 kN/m2
• Poids du mur :
Tableau 4.7: Evaluation des charges du mur.
Poids
Epaisseur Poids volumique
Elément surfacique
Enduit en ciment 2 18 0,36
Brique creuse 15 9 1,3
Vide 5 / /
Brique creuse 10 9 0,9
Enduit en ciment 2 18 0,36
Total / / 2,92
4.4.2. Combinaison des charges :

Zone volée :
a l′ EUL: quv = 1.35GV + 1.5QV = 1.35 × 8.95 + 1.5 × 2.5 = 15.83 kN/m²
{ ′
a l EUL: qSer
v = GV + Q V = 8.95 + 2.5 = 11.45 kN/m²
Zone palier :
a l′ EUL: qup = 1.35GV + 1.5QV = 1.35 × 5.32 + 1.5 × 2.5 = 10.93 kN/m²
{ ′
a l EUL: qSer
p = GV + Q V = 5.32 + 2.5 = 7.82 kN/m²
52
Mur extérieur :
a l′ EUL: qup = 1.35GV = 1.35 × 2.92 × (4.08 − 0.17) = 15.42 kN/m²
{ ′
a l EUL: qSer
p = GV = 2.92 × (4.08 − 0.17) = 11.42 kN/m²
Tableau 4.8: Combinaison de charge.
Elément G(kN/m2) Q(kN/m2) ELU ELS

(kN/m2) (kN/m2)
Paillasse 8.95 2,5 15.83 11,45
Palier 5,32 2,5 10.93 7.82

Mur 11.42 / 15.42 11.42
4.4.3. Calcul des sollicitations :

En utilisant le formulaire de calcul des poutres de Henry Thonier (conception et calcul des structures
de bâtiment tome1). En tenant en considération l’effet de l’encastrement aux extrémités, et selon l’article
A.8.2, 32 des règles BAEL91mod99, on aura comme Moments :
{𝑀𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒 = 0.85𝑀0 ; 𝑀𝑎𝑝𝑝𝑢𝑖 = −0.3𝑀0 }
Ce système de chargement conduit aux sollicitations suivantes :

ELU :
Figure 4.9: Schéma statique a ELU.
Qp × lp + Qv × lv
Queq =
lp + lv
10.93 × 1.80 + 15.83 × 3.00
Queq = = 14 kN/ml
1.80 + 3.00
∑ Fex = R YA + R YB − Qeq − P = 0 → R YA + R YB = 14 × 4.8 + 15.42

R YA + R YB = 82.62 kN
2
L
∑ MB = + Qeq × − R YA × L + P × L = 0
2
53
4.82
14 × 2 + 4.8 × 15.42
→ R YA =
4.8
R YA = 49.02 kN
Donc : R YB = 82.62 − 49.02 = 33.60 kN
𝟎<X<L∶
∑ Fex = 0 → R YA − Qeq − P − T(X) = 0

T(X) = R YA − P − Qeq
T(X) = 49.02 − 15.42 − 14 × x
T(0) = 33.6 kN
T(X) = −14 × x + 33.6 {
T(4.47) = −33.6 kN
x2
∑ MC = 0 → +P × x − R YA × x + Qeq × + M(x) = 0
2
x2 M(0) = 0
M(x) = −15.42 × x + 49.02 × x − 14 × → {
2 M(4.8) = 0
En se pose T(X) = 0 → T(X) = −14 × x + 33.6 = 0
33.60
x= → 𝐱 = 𝟐. 𝟒 m
14
En remplacé la valeur de x donne le moment :
2.42
M(x=2.4) = −15.42 × 2.4 + 49.02 × 2.4 − 14 ×
2
M(x=2.4) = 40.32 kN. m
Calcule les moments et les efforts tranchants :
Qu
eq ×L
2
14×4.82
Moment statique : M0 = = = 40.32 kN. m
8 8
Moment sur appuis : Ma = 0.3 × M0 = −12.10 kN. m
Moment en travée : Mt = 0.85 × M0 = 34.27 kN. m
Qu
eq ×L
Efforts tranchants : Tu = = 33.6 kN. m
2
54
ELS :
Figure 4.10: Schéma statique à ELS
Qp × lp + Qv × lv
Queq =
lp + lv
7.82 × 1.80 + 11.45 × 3.00
Queq = = 10.09 kN/ml
1.80 + 3.00
∑ Fex = R YA + R YB − Qeq − P = 0 → R YA + R YB = 11.42 + 10.09

R YA + R YB = 59.85 kN
2
L
∑ MB = +Qeq × − R YA × L + P × L = 0
2
4.82
10.09 × 2 + 4.8 × 11.42
→ R YA =
4.8
R YA = 24.21 kN
Donc : R YB = 59.85 − 24.21 = 35.64 kN
𝟎<𝑋<𝐿∶
∑ Fex = 0 → R YA − Qeq − P − T(X) = 0

T(X) = R YA − P − Qeq
55
T(X) = 35.64 − 11.42 − 10.09 × x
T(0) = 24.22 kN
T(X) = −10.09 × x + 24.22 {
T(4.47) = −24.22 kN
x2
∑ MC = 0 → +P × x − R YA × x + Qeq × + M(x) = 0
2
x2 M(0) = 0
M(x) = −11.42 × x + 35.64 × x − 10.09 × → {
2 M(4.8) = 0.019
En se pose T(X) = 0 → T(X) = −10.09 × x + 24.22 = 0
24.22
x = 10.09 → 𝑥 = 2.4 m
En remplacé la valeur de x donne le moment :

2.42
M(x=2.4) = −11.42 × 2.4 + 35.64 × 2.4 − 10.09 ×
2
M(x=2.4) = 29.06 kN. m
Calcule les moments et les efforts tranchants :

Qu
eq ×L
2
10.09×4.82
Moment statique : M0 = = = 29.06 kN. m
8 8
Moment sur appuis : Ma = 0.3 × M0 = −8.72 kN. m
Moment en travée : Mt = 0.85 × M0 = 24.70 kN. m
Qu
eq ×L
Efforts tranchants : Tu = = 24.22 kN.
2
Tableau 4.9: Calcul des sollicitations.
𝑘𝑁 𝑀0 (𝑘𝑁. 𝑚) 𝑀𝑎 (𝑘𝑁. 𝑚) 𝑀𝑡 (𝑘𝑁. 𝑚) 𝑇𝑢 (𝑘𝑁)

𝑄𝑒 ( )
𝑚𝑙
ELU 14 40.32 12.10 34.27 33.6
EUS 10.09 29.06 8.72 24.70 24.22
56
ELU :
Tableau 4.10: Résultat des sollicitations.
Schéma statique
Diagramme
d’efforts
tranchants
Diagramme des
moments
fléchissant
ELS :
Schéma
statique
Diagramme
d’efforts
tranchants
Diagramme des
moments
fléchissant
57
𝐌𝐭 𝐌𝒂
V(kN)
(kN.m) (kN.m)
ELU 34.27 12.10 33.6
ELS 24.70 8.72 24.22
4.4.3.1. Calcul de ferraillage :

• Travée :
Mu = 34.27 kN.m
B =100 cm; h =17 cm; d = 15 cm
0,85 X 𝑓𝑐 28 0,85X 25
𝜎𝑏𝑐 = = = 14,17 MPa
θ×𝛾𝑏 1,5
Mu 34.27X 103
μ= = = 0,107
b×d²×σbc 100X15²X14,17
μ = 0,107 ˂ µ1 = 0,186 → pivot A εs =10 ‰ (pas d’acier comprimé)
fe 400
σs = = 1 ,15 = 348 MPa
γs
α =1,25 x (1 - √1 − 2μ ) = 1,25× (1-√1 − 2X0,107 ) = 0,14

β = 1− 0,4 α = 1 - 0,4 X0,14 = 0,944
u M 34.27X 103
As = β×d×σ = = 6.95 cm2
s 0,944 X15X348
o Condition de non fragilité :

ft 28
As ≥ 0.23 × b × d × fe
2.1
As ≥ 0.23 × 1000 × 150 × 400 = 1.81 cm²
On adopte : 5 HA14 = 7,70 cm2 > As min =1.81 cm2… C.V
• Appuis :
MS = 12.10 kN.m
B =100 cm; h =17 cm; d = 15 cm
0,85 X 𝑓𝑐 28 0,85𝑋 25
𝜎𝑏𝑐 = = = 14,17 MPa
θ×𝛾𝑏 1,5
𝑀𝑢 12.10𝑋 103
μ= = = 0,04
𝑏×𝑑²×𝜎𝑏𝑐 100𝑋15²𝑋14,17
μ = 0,04 ˂ µ1 = 0,186 → pivot A εs =10 ‰ (pas d’acier comprimé)
fe 400
σs = = = 348 MPa
γs 1 ,15
58
α =1,25 x (1 - √1 − 2µ ) = 1,25× (1-√1 − 2𝑋0,04 ) = 0,05

β = 1− 0,4α = 1 - 0,4 X0,05 = 0,980
u M 12.10𝑋 103
As = β×d×σ = = 2.36 cm2
s 0,980 𝑋15𝑋348
o Condition de non fragilité

ft28
As ≥ 0.23 × b × d × fe
2.1
As ≥ 0.23 × 1000 × 150 × 400 = 1.81 cm²
On adopte : 4 HA12 = 4.52 cm2 > 𝐴𝑠 𝑚𝑖𝑛 =1,81 cm2 C.V
Tableau 4.13: Ferraillage des escaliers.
M b d 𝛍 𝛂 𝛃 𝐀 𝐬 𝐜𝐚𝐥 𝐀 𝐬 𝐦𝐢𝐧 𝐀 𝐬 𝐚𝐝𝐩

(kN.m) (cm) (cm) (cm2) (cm2) (cm2)
Appui 12.10 100 15 0,107 0,14 0,944 2.36 1,81 4HA12

Travée 34.27 100 15 0,04 0,05 0,980 6.95 1,81 5HA14
• En Travée :
o Espacement des armatures longitudinales :
D’après le BAEL91 :
St ⩽ min (3h ;33 cm)
St ⩽ 33 cm
100
St = = 20 cm
5
St = 20 cm ⩽ 33 cm ………………. C.V
o Armatures de répartitions :
As 7.70
Ar = = = 1,92 cm2
4 4
On adopte : Ar = 5 HA 8 = 2,51cm²
o Espacement des armatures de répartition :

St ≤ min (4h; 45cm)
St ≤ 45cm
On adopter:
St = 20cm
St = 20cm < 45cm ………. C.V
59
• En Appui :
o Espacement des armatures longitudinales :
St ⩽ min (3h ;33 cm)
St ⩽ 33 cm
100
St = = 25 cm
4
St = 25 cm ⩽ 33 cm ………………... C.V
o Armatures de répartitions :
As 4,52
Ar = = = 1,13 cm2
4 4
on adopte:
Ar = 5 HA 8 = 2,51cm²
o Espacement des armatures de répartition :
St ≤ min (4h; 45cm)
St ≤ 45cm
On adopter:
St = 20cm
St = 20cm < 45cm ………. C.V
4.4.3.2. Vérification de l’effort tranchant :

Les armatures transversales ne sont pas nécessaires si la condition ci- dessous est vérifiée.
Tumax fc28
Τu = ≤ ̅̅̅
τu = min (0.15 ; 4MPa )
b.d γb
Tumax = 33.6 KN
33.6x103
τu = = 0,224 MPa
1000×150
τu = 2,5 MPa
̅̅̅
τu = 0,224 Mpa < ̅̅̅
τu = 2,5 MPa … … … . C. V
4.4.3.3. Vérification à l’ELS :

• Travée :( fissuration préjudiciable)
Ms = 24.7 kN.m; As = 7,70 cm²; As'=0
60
o Vérification des contraintes :

σb
σs
o Position de l’axe neutre :
b × y12
+ 15(AS + A′S )y1 − 15(AS × d + A′ S × d′ ) = 0
2
100×y21
+ 15(7.7)y1 − 15(7.7 × 15) = 0 → y1 = 4.84 cm
2
o Moment d’inertie :
b × y3
I1 = + 15[AS (d − y1 )2 ]
3
100 × 4.843
I1 = + 15[7.7(15 − 4.84)2 ]
3
→ I = 15701.89 cm4 → I1 = 1.5701 × 10−4 m4
o Calcul de la contrainte dans le béton comprimé :
Mts 24.7x106
σb = .y = x 48.4 = 7,61 MPa
I 15701.89x104
σb = 0.6fc28 = 15MPa
̅̅̅
σb = 7.61 MPa ≤ ̅̅̅
σb = 15 MPa … … … … … … … … . C. V
o Calcul la contrainte dans l’acier tendue :
Msermax 24.7×103
σs = 15 (d − y) = 15 (150 − 48.4)
I 15701.89x104
σs = 239,73 MPa
2
σs = min (3 fe ; max (240Mpa; 110√η × ft28 ) (Fissuration prédicable)
̅̅̅
η = 1.6 HA
σs = 239.73 < ̅̅̅
σs = 240 Mpa C. V
• Appuis :( fissuration préjudiciable)
Ms = 8.72 kN.m; As = 4.52 cm²; A′s = 0
o Vérification des contraintes :

σb
σs
61
o Position de l’axe neutre :

𝑏 × 𝑦12
+ 15(𝐴𝑆 + 𝐴′𝑆 )𝑦1 − 15(𝐴𝑆 × 𝑑 + 𝐴′𝑆 × 𝑑 ′ ) = 0
2
100×𝑦12
+ 15(4.52)𝑦1 − 15(4.52 × 15) = 0 → 𝑦1 = 3.88 𝑐𝑚
2
o Moment d’inertie :
b × y3
I1 = + 15[AS (d − y1 )2 ]
3
100 × 3.883
I1 = + 15[4.52(15 − 3.88)2 ]
3
→ I = 10330.80 cm4 → I1 = 1.0330 × 10−4 m4
o Calcul de la contrainte dans le béton comprimé :
Mas 8.72x106
σb = .y = x 38.8 = 3.27 MPa
I 10330.80x104
σb = 0.6fc28 = 15MPa
̅̅̅
σb = 3.27 MPa ≤ ̅̅̅
σb = 15 MPa … … … … … … … … . . C. V
o Calcul la contrainte dans l’acier tendue :
Msermax 8.72×103
σs = 15 (d − y) = 15 (150 − 48.4)
I 10330.80x104
σs = 140,80 MPa
2
σs = min (3 fe ; max (240Mpa; 110√η × ft28 ) (Fissuration prédicable)
̅̅̅
η = 1.6 HA
σs = 240 Mpa
̅̅̅
σs = 140.80 Mpa < ̅̅̅
σs = 240 MPa C. V
Tableau 4.14: Vérification des contraintes.
M b d 𝐀𝐬 Y I 𝛔𝐛 ̅̅̅𝐛
𝛔 𝛔𝐬 ̅̅̅
𝛔𝐬
(kN.m) (cm) (cm) (cm2) (cm) (cm4) (MPa) (MPa) (MPa) (MPa)
Appui 8.72 100 15 4,52 3.88 10330.80 3.27 15 140.80 240
Travée 24.7 100 15 7,7 4.84 15701.89 7,61 15 239,67 240
62
• Travée (AB) :
La vérification de la flèche n’est pas nécessaire si les conditions suivantes sont vérifiées (B.A.E.L.91) :
h 1 h 17 1
4) ≥ 16 ⟹ L = 480 = 0,035 < 16 = 0,0625 C.N.V
L
h M h Mt ser 24.7
5) ≥ 10Mt ser ⟹ L = 0,035< = 10∗29.06 = 0,085 C.N.V
L 0 ser 10M0 ser
As 4.2 A 7.7 4.2 4.2
6) ≤ ⟹ bds = 100∗15=0,00513≤ = 400 = 0.0105 C.V
bd fe fe
Deux conditions ne sont pas vérifiées, donc il est nécessaire de calculer la flèche.
• Flèche totale :
∆ft = fv − fi ≤ f̅
ser M ∗L²
fi = 10∗E ∗I i fi
Mser ∗L²
Avec : fv = 10∗E
v ∗Ifv
L
̅
{f = 500 + 0,5
• Moment d’inertie de la section homogène I0 :
2 2
bh3 h h
I0 = + 15As ( − d) + 15A′s ( − d′) ; A′s = 0
12 2 2
2
bh3 h
⟹ I0 = + 15As ( − d)
12 2
1.1 ∗ I0
Ifi =
1 + λi ∗ μ
momentd′ inertiefictive
I0
I =
{ fv 1 + λv ∗ μ
Avec :
As
0.05ft28 δ=
λi = b. d
3b0 1.75ft28
δ (2 + )
b ; μ = max [0; 1 − ]
4δσs + ft28
2
λv = λi Mser
{ 5 σs =
{ As (d − 0.4y)
𝐸𝑖 = 32164.20 MPa ; 𝐸𝑣 = 10818.86 MPa
63
Donc :
fi = 10.40 mm ; fv = 20.52 mm
∆ft = fv − fi = 20.52 − 10.40 = 10.12 mm
L
∆ft = 10.12 mm < f̅ = 500 + 0.5 cm = 14.6 mm …… C.V
Tableau 4.15: Résultat de la flèche.
𝐌𝐬𝐞𝐫 As 𝛿 𝛔𝐬 𝛌𝐢 𝛌𝐕 I0 Ii Iv
𝛍
(kN.m) (cm2) (MPa) (cm4) (cm4) (cm4)
24.7 7.7 0.00513 245.54 4.09 1.64 0.48 45821.54 17009.88 25638.73
Figure 4.11: Schéma de ferraillage d’escaler
64
4.5. Etude du plancher :

Suite au précédent chapitre « pré dimensionnement des éléments » par lequel on a pu déterminer la
hauteur du plancher et puisque nos structures sont des constructions courantes avec une surcharge modérée
(Q ≤ 5 kN/m²).
On a approprié un seul type de plancher :
Plancher à corps creux (16+4) pour tous les étages :
• 16 cm : corps creux
• 4cm : dalle de compression
• Pour les poutrelles on a :
✓ b =65cm
✓ b0 = 10cm
✓ b1 = 27,5cm
✓ ht = 20cm
Figure 4.12: Dimensions de la nervure.
q u = b × (1,35G + 1,5Q)
q s = = b × (G+Q)
Tableau 4.16: Différentes charges des planchers.
Combinaisons d’action
b
Niveau G(kN/m²) Q(kN/m²)
(m) ELU (kN/ml) ELS (kN/ml)
Plancher
6,48 1 0.65 6,66 4,86
TRS
Plancher
5,54 1,5 0.65 6,32 4,57
EC
65
4.5.2. Type de poutrelles :

Type n°01 :
Figure 4.13: Schéma statique de la poutre n=°1.
Type n°02 :
4.5.3. Méthodes de calcul :

4.5.3.1. Principe de la méthode forfaitaire :
Elle consiste à évaluer les valeurs maximales des moments en travée et sur appuis à la fraction fixée
forfaitairement de la valeur maximale du moment M0.
4.5.3.2. Vérification des conditions de la méthode :
Pour le calcul de ce type de plancher, on utilise la méthode forfaitaire si elle est applicable.
Les conditions d’application de la méthode forfaitaire sont :
❖ La surcharge d’exploitation est inférieure ou égale à la valeur max de la charge permanente
ou 5KN/m2.
Q = 1,5 kN/m² ≤ min {2 × 5, 54 ; 5 kN/m²} = 5 kN/m²
Q ≤ min (2G, 5 kN/m²)
1,5 kN/m² ≤ 5 kN/m²……………………………………. C.V
❖ Les moments d’inertie des sections transversales sont les mêmes dans les différentes
travées en continuité………………… C.V
❖ Les portées successives sont dans un rapport compris entre 0,8 et 1,25 :
Pour le calcul de ce type de plancher, on utilise la méthode forfaitaire si elle est :
𝐋𝐢
0.8 ≤ ≤ 1.25
𝐋𝐢+𝟏
4.30
= 0.95 > 0.8 … … … … … … C. V
4.50
4.50
= 0.93 > 0.8 … … … … … … C. V
4.80
4.80
= 1.37 > 0.8 … … … … … … C. N. V
3.50
66
3.50
= 0.75 > 0.8 … … … … … … C. N. V.
4.65
4.65
= 1.05 > 0.8 … … … … … … C. V
4.44
❖ La fissuration est considérée comme peu nuisible…………………… C.V

L’une des conditions n’est pas vérifiée donc la méthode forfaitaire est inapplicable On va utiliser la méthode
de ‘’caquot minorée’’
4.5.3.3. Principe de la méthode de caquot :
Cette méthode « ALBERT CAQUOT », repose sur la méthode des « trois moments », le principe consiste
à calculer les moments de flexion selon la démarche suivante :
• Le moment maximal en travée s'obtient en chargeant la travée Concernée (1.35G+1.5Q) et
en déchargeant les 2 travées voisines (1.35G).
qx x x
𝐌𝐭 = (l − x) + Mw (1 − ) + Me ( )
2 l l
l Me −Mw
𝐱 = 2 + ql
Avec :
q : la charge permanent
Figure 4.15: Calcul des moments en travées.
x: abscisses de la valeur max du moment en travée.

• Le moment maximal sur un appui (i) s'obtient en chargeant les 2 travées l'encadrant.
3 3
q w × L′W + q e × L′e
𝐌𝐚 = −
8.5(L′ W + L′ e )
Avec :
L’= L pour une travée de rive.
L’= 0,8L pour une travée intermédiaire.
𝑞𝑤 : charge permanente à gauche de l’appui.
𝑞𝑒 : charge permanente à droite de l’appui.
Figure 4.16: Moment sur appui.
67
• L’effort tranchant :
qL Me − Mw
Ve = +
2 L
qL Me − Mw
Vw = − +
2 L
❖ Méthode de Caquot minorée :
Cette méthode s’applique au plancher à surcharge modérée quand une des trois conditions de méthode
forfaitaire n’est pas satisfaite. Appliquer la méthode de Caquot minoré revient tout simplement à appliquer
la méthode de Caquot avec une petite modification. Il suffit de prendre une charge permanente G et la
remplacer par 𝐺′ = (2⁄3), uniquement pour le calcul des moments sur appui, pour le calcul des moments en
travée reprend la charge totale G.
4.5.3.4. Calcul des moments des poutrelles :

• Poutrelles de Etage courantes :
G’ = (2/3) /G = (2/3)×5.54 ↔ G’= 3.69 kN/m2

(1.35G+1.5Q)×0.65= [(1.35×5.54) +(1.5×1.5)]×0.65 = 6.32 kN/ml (chargée)
(1.35G’+1.5Q)×0.65= [(1.35×3.69) +(1.5×1.5)]×0.65 = 4.70 kN/ml (chargée)
(1.35G)×0.65 = (1.35×5.54)×0.65 = 4.86 kN/ml (non chargée)
Type n°01 :
ELU :
o Moment sur appui max :
3 3
q w × L′W + q e × L′e
Ma = −
8.5(L′ W + L′ e )
MA = MG = 0 (travée de rive)
4..70×4.303 +4.70×(0,8×4.50)3
MB = − ↔ MB = -8.83 kN.m
8.5(4.30+(0.8×4.50 )
68
A partir d’un d’un programme sur Excel on obtient les résultats suivants :
Tableau 4.17: 𝑀𝑚𝑎𝑥 des appuis P n=°1 en ELU (Etage courant).
Appui Ma (kN.m)
A 0
B -8.83
C -7.67
D -6.54
E -6.22
F -9.42
G 0
o Moment en travée :
MA = MG = 0 kN.m (travée de rive)

6.32×4.33 +4.86×(0,8×4.5)3
MB = − ↔ MB = -10.86 kN.m
8.5(4.3+(0.8×4.5 ))
l Me −Mw 4.3 −10.86
x=2+ = + 6,32 ×4.3 ↔ x= 1.75 m
ql 2
qx x x
MtAB = (l − x) + Mw (1 − ) + Me ( )
2 l l
6,32×1.75 1,75
= (4.3 − 1,75) − 10.86 (1 − )
2 4.3
MtAB = 9.68 kN.m
Tableau 4.18: Moments en travées P n=°1 ELU (Etage courant).
Travée L (m) 𝐌𝐰 Me (kN.m) X (m) Mt (kN.m)

(kN.m)
AB 4.30 0 -10.86 1.75 9.68
BC 4.50 -10.14 -9.01 1.85 0.67
CD 4.80 -9.24 -8.23 1.96 2.40
DE 3.50 -7.33 -7.01 1.42 -0.96
EF 4.65 -7.79 -10.82 1.73 1.68
FG 4.44 -11.58 0 1.80 8.13
o Effort tranchant :
qL Me −Mw 6.32×4.3 −8.83
V𝑒 (AB) = + = + = 11.53 𝑘𝑁
2 L 2 4.3
qL Me −Mw 6.32×4.3 −8.83
V𝑒(AB) = − + =- + = −15.64 𝑘𝑁
2 L 2 4.3
69
Tableau 4.19: Effort tranchant P n=°1 ELU (Etage courant).
Travée 𝐕𝐰 (kN) Ve (kN)

AB -15.64 11.53
BC -13.96 14.48
CD -14.93 15.40
DE -10.97 11.15
EF -15.38 14.00
FG -11.91 16.15
Figure 4.18: Diagrammes de la poutre n=°1 en ELU (Etage courant).
ELS :
Tableau 4.20: 𝑀𝑚𝑎𝑥 des appuis P n=°1 en ELS (Etage courant).
Appui Ma (kN.m)
A 0
B -6.33
C -5.50
D -4.69
E -4.46
F -6.75
G 0
70
Tableau 4.21: Moments en travées P n=°1 ELS (Etage courant).
Travée L (m) 𝐌𝐰 Me X Mt (kN.m)

(kN.m) (kN.m) (m)
AB 4.30 0 -7.91 1.75 6.98
BC 4.50 -7.43 -6.59 1.85 0.39
CD 4.80 -6.75 -5.98 1.96 2.06
DE 3.50 -5.38 -5.15 1.42 -0.79
EF 4.65 -5.67 -7.93 1.73 1.14
FG 4.44 -8.44 0 1.80 7.44
Tableau 4.22: Effort tranchant P n=°1 ELS (TRS).
Travée 𝐕𝐖 (kN) Ve (kN)

AB -11.29 8.35
BC -10.09 10.46
CD -10.79 11.13
DE -7.93 8.06
EF -11.11 10.13
FG -8.68 11.66
Figure 4.19: Diagrammes de la poutre n=°1 en ELS (TRS).
71
Les sollicitations max de la poutrelle N°= 01 :
Tableau 4.23: Sollicitation max de P n=°1
ELU ELS
Ma (kN.m) -9.42 -6.75
Mt (kN.m) 9.68 7.44
V (kN) 16.15 11.66
Type n°02 :
ELU :
En appliquant la méthode statique équivalant
q × l2
M0 =
8
Ma = 0.3M0 ; Mt = 0.85M0
q×l
T=
2
o Moment statique :
6.66 × 3.942
M0 = = 12.92 kN. m
8
Ma = 0.3 × 12.92 = 3.87kN. m
Tableau 4.24: 𝑀𝑚𝑎𝑥 des appuis P n=°2 en ELU (TRS).
Appui Ma (kN.m)
A -3.87
B -3.87
Mt = 0.85 × 12.92 = 10.98 kN. m
Tableau 4.25: Moments en travées P n=°2 ELU (TRS).
Travée L (m) Mt (kN.m)

AB 3.94 10.98
72
Tableau 4.26: Effort tranchant P n=°2 ELU (TRS).
Travée Vw (kN) Ve (kN)

AB 25.45 25.45
Figure 4.21: Diagrammes de la poutre n=°2 en ELU (TRS).
ELS :
Tableau 4.27: 𝑀𝑚𝑎𝑥 des appuis P n=°2 en ELS (TRS).
Appui Ma (kN.m)
A -2.83
B -2.83
Tableau 4.28: Moments en travées P n=°2 ELS (TRS).
Travée L (m) Mt (kN.m)

AB 3.94 8.01
73
Tableau 4.29: Effort tranchant P n=°2 ELS (TRS).
Travée Vw (kN) Ve (kN)

AB 18.57 18.57
Figure 4.22: Diagrammes de la poutre n=°2 en ELS (TRS).
Les sollicitations max de la poutrelle N°= 02 :
Tableau 4.30: Sollicitation max de P n=°1 (TRS)
ELU ELS
Ma (kN.m) -3.87 -2.83
Mt (kN.m) 10.98 8.01
V (kN) 25.45 18.57
4.5.4. Calcul du ferraillage :

D’après les résultats obtenus, on va faire le ferraillage avec la valeur maximale en travée et sur appui.
Tableau 4.31: Sollicitation max du plancher.
Terrasse Etage courant

ELU ELS ELU ELS
Ma (kN.m) -3.87 -2.83 -9.42 -6.75
Mt (kN.m) 10.98 8.07 9.68 7.44
V (kN) 25.45 18.57 16.15 11.66
74
4.5.4.1. Ferraillage plancher terrasse :

• Position de l'axe neutre :
h = 20 cm; d =18cm; b = 65cm; b0= 10cm; h0 = 4cm; fbc =14, 17 MPa
• Le moment équilibré par la table :
En travée :
h 40
Mtab = b × h0 × σbc × (d − 20 ) = 650 × 40 × 14.17 (180 − 2 )
Mt = 58, 95 kN.m ≥ Mt max = 10.98 kN.m
𝐌𝐭𝐚𝐛 > 𝐌𝐭 : Donc la table n’est pas entièrement comprimée ce qui veut dire que l’axe neutre se trouve dans
la table de compression.
Donc :
La section en T se calcule exactement comme une poutre rectangulaire de largeur b=65 cm est de hauteur
h=20cm.
Mu
μ=
b × d² × σb
pivot A → 𝜀𝑆 = 10‰
α = 1.25(1 − √1 − 2 × μ)
Avec β = 1-4α
Mu
As =
β × d × σs
I ft28 b0 × h2 + (b − b0 ) × h20
AS min = × → V = h − V′ → V′ =
0.81 × h × V fe 2 × (b0 × h + (b − b0 ) × h0 )
Sur appui :
h 40
Mtab = b × h0 × σbc × (d − 20 ) = 100 × 16 × 14.17 (180 − 2 )
Mt = 36,28 kN.m ≥ Mmax = 3.87 kN.m
Mtab > Ma : Donc la table n’est pas entièrement comprimée ce qui veut dire que l’axe neutre se trouve
dans la table de compression.
Donc :
La section en T se calcule exactement comme une poutre rectangulaire de largeur b=10 cm est de
hauteur h=20cm.
ELU :
Mu
μ=
b × d² × σb
pivot A → εs= 10‰
α = 1.25(1 − √1 − 2 × μ)
Avec β = 1-4α
Mu
As =
β × d × σs
I ft28 b0 × h2 + (b − b0 ) × h20
AS min = × → V = h − V′ → V′ =
0.81 × h × V′ fe 2 × (b0 × h + (b − b0 ) × h0 )
75
ℎ3 ℎ03
Avec : I =b0 × + (b − b0 ) × × (b0 × h + (b − b0 ) × h0 ) × V′²
3 3
Tableau 4.32: Ferraillage de plancher terrasse.
𝐌𝐮 𝐀 𝐬 𝐜𝐚𝐥 𝐀 𝐬 𝐦𝐢𝐧 𝐀 𝐬 𝐚𝐝𝐩

section
(kN,m)
b (cm) d (cm) 𝛍 𝛂 𝛃 (cm2) (cm2) (cm2)
3HA10
Travée 10.98 65 18 0,037 0,047 0,981 1.79 1, 35
2.36
1HA10
Appui 3.87 10 18 0,084 0,110 0,956 0.55 0,20
0.79
4.5.4.2. Ferraillage plancher Etage courant :

• Position de l'axe neutre :
Avec :
h = 20 cm; d =18cm; b = 65cm; b0= 10cm; h0 = 4cm;
fbc =14, 17 MPa
• Le moment équilibré par la table :
En travée :
h0 40
Mtab = b × h0 × σbc × (d − ) = 650 × 40 × 14.17 (180 − )
2 2
Mt = 58, 95 kN.m ≥ Mt max = 9.68 kN.m
𝐌𝐭𝐚𝐛 > 𝐌𝐭 : Donc la table n’est pas entièrement comprimée ce qui veut dire que l’axe neutre se trouve
dans la table de compression.
Donc :
La section en T se calcule exactement comme une poutre rectangulaire de largeur b=65 cm est de
hauteur h=20cm.
Mu
μ=
b × d² × σb
α = 1.25(1 − √1 − 2 × μ)
Avec β = 1-4α
Mu
As =
β × d × σs
M< 0
I ft28 b0 × h2 + (b − b0 ) × h20
AS min = × → V = h − V′ → V′ =
0.81 × h × V fe 2 × (b0 × h + (b − b0 ) × h0 )
ℎ3 ℎ03
Avec : I =b0 × + (b − b0 ) × × (b0 × h + (b − b0 ) × h0 ) × V′²
3 3
76
Sur appui :
ℎ 40
Mtab = 𝑏 × ℎ0 × 𝜎𝑏𝑐 × (𝑑 − 20 ) = 100 × 16 × 14.17 (180 − )
2
Mt = 36,28 kN.m ≥ Mt max = 9.42 kN.m
𝐌𝐭𝐚𝐛 > 𝐌𝐚 : Donc la table n’est pas entièrement comprimée ce qui veut dire que l’axe neutre se trouve dans
la table de compression.
Donc : La section en T se calcule exactement comme une poutre rectangulaire de largeur b=10 cm est de
hauteur h=20cm.
ELU :
Mu
μ=
b × d² × σb
α = 1.25(1 − √1 − 2 × μ)
Avec β = 1-4α
Mu
As =
β × d × σs
I ft28 b0 × h2 + (b − b0 ) × h20
AS min = × → V = h − V′ → V′ =
0.81 × h × V′ fe 2 × (b0 × h + (b − b0 ) × h0 )
Tableau 4.33: Ferraillage de plancher étage courant.
𝐌𝐮 𝐀 𝐬 𝐜𝐚𝐥 𝐀 𝐬 𝐦𝐢𝐧 𝐀 𝐬 𝐚𝐝𝐩

section
(kN,m)
b (cm) d (cm) 𝛍 𝛂 𝛃 (cm2) (cm2) (cm2)
3HA10
Travée 9.68 65 18 0,032 0,040 0,984 1.57 1,34
2.36
1HA12
Appui 9.42 10 18 0,205 0,289 0,884 1,70 0,19 1HA10
1.92
4.5.4.3. Calcul des armatures transversales :

Selon le BAEL 91 (art. A.7.2.2) :
h b0
Ø𝑡 ≤ min (Ø𝑙 𝑚𝑖𝑛 ; ; )
35 10
Ø𝑡 : Diamètre minimale des barres longitudinales
200 100
Ø𝑡 ≤ min (10 ; ; )
35 10
Ø𝑡 ≤ 5,71 mm
On prend :
Ø𝒕 = 6 mm
On adopte:
As = 1Ø6 = 0.28 cm2
77
4.5.4.4. Calcul de l’espacement

• Selon BAEL 91 (Art. A .5 .1. 2.2) :
St ≤ Min (0,9 d; 40cm)
St ≤ Min (16,2; 40cm)
St ≤ 16,2 cm
On prendre: St = 15 cm.
• Selon la RPA :
o Zone courante:
h
St ≤
2
St ≤ 10 cm
On prend : St = 10 cm
o Zone nodale :
h
St ≤ min (12 × Ø𝑙 𝑚𝑖𝑛 ; )
4
20
St ≤ min (12 x 1; )
4
St ≤ 5cm
On prendre: St = 5 cm
4.5.4.5. Condition de non fragilité :
At x fe τu
≤ max { ; 0,4 MPa}
b0 x st 2
At x fe
b0 x st
Tu
τU = ; b0 : largeur de l’âme = 10cm
𝑏0 . 𝑑
Tu=16.15KN
16,15∗103
τU = = 0.897 MPa
100∗180
fc28
τ̅̅̅=
U min (0,2. ; 5MPa) = min (3.33 ; 5)
ɣb
τ̅̅̅=
U 3.33 MPa
Donc : U ………………. C.V
τU < τ̅̅̅
4.5.4.6. Vérification à l’ELS :
La fissuration est peu nuisible, donc il n’y a pas de vérification a faire sur l’état de l’ouverture des
fissures, les vérifications se limitent à l’état limite de compression du béton ; on doit vérifier que :
γ−1 MU
αu ≤ K − + 0.01fc 28 Avec : γ =
2 MS
Etage courant :
Tableau 4.34 : vérification de l'ELS
Mult Mser αU γ K Vérification

Terrasse En travée 9.68 7.44 0.032 1.3 0.4 C.V
Sur appui 9.42 6.75 0.205 1.39 0.44 C.V
78
4.5.4.7. Vérification de la flèche à l’ELS :

Avant de passer directement à la vérification de la flèche, il faut qu’on examine d’abord les conditions qui
nous dispensent de cette vérification. Ces conditions sont :
𝐿 𝑀𝑡 𝐿
ℎ ≥ max ( ; )
16 10𝑀0
𝐿 ≤ 8𝑚
4.2𝑏0 𝑑
𝐴𝑆 ≤
{ 𝑓𝑒
En travée :
𝐌𝐓𝐬𝐞𝐫 = 𝟕. 𝟒𝟒 𝐤𝐍. 𝐦/𝐦𝐥

480 7.44 × 480
h = 20cm ≥ max ( ; ) = (30; 27.13) = 30cm C. N. V
16 10 × 13.16
4.80 ≤ 8m C V
4.2 × 100 × 18
→ 2.36 ≤ 1.89 cm2 C. N. V
{ AS ≤ 400
On doit donc faire une vérification de la flèche comme suit, en examinant la condition suivante :
∆ft = (fgv − fji ) + (fpi − fgi ) ≤ f̅
L
f̅ = POUR L < 5m
500
480
→ L= 4.80m → f̅ = 500 = 0.96cm
fgv . fgi : Les flèches différés et instantanée dues à l’ensemble des charges permanentes.
fji : Flèche instantanée due aux charges permanente appliqués au moment de la mise en œuvre
des revêtements et cloisons.
fpi : Flèche instantané due à l’ensemble des charges permanentes et d’exploitation supportées
par l’élément considéré.
• Position de l’axe neutre :

bγ2
+ 15(AS + A′S )y − 15(AS d+A′ S d′ ) = 0 … … (1)
2
Après résolution de l′équation (I) on a trouvé que ⇒ y = 3.93 cm
• Moment d’inertie de la section
b × y3
I1 = + 15[AS (d − y1 )2 ] + A′ S (y1 − d′ )2 = 7852.05cm4 = 0.7852 × 10−4 m4
3
79
• Calcul du moment d’inertie de la section totale rendue homogène (I0) :
2 2
bh3 h h
I0 = + 15 [AS ( − d′′) + A′s ( − d′) ]
12 2 2
2
65 × 203 20
→ I0 = + 15 [2.36 ( − 2) ] = 45598.933 cm4 = 4.5598 × 10−4 m4
12 2
• Calcul du facteur (λ) :
0.05ft28 As
λi = 2 avec ρ=
b0 bd
ρ (2 + 3 )
b
λv = 0.4λI Pour les charges a courte durée d′application

2.36
Donc : ρ = = 0.013
10 ×18
0.05×2.1
λi = 10 = 1.33 → λv = 0.4 × 1.33 = 0.53
0.013(2+3× )²
65
• Calcul des moments :

Le moment dû à l’ensemble des charges permanentes (𝑀𝑔) :
Gp = GEC = 5.54 ∗ 0.65 = 3.60 kN
Gp ∗L2 3.60∗4.82
Mg = ( )= = 10.37 kN. m
8 8
b. le moment du aux charges permanentes appliquées à la mise en œuvre des revêtements (Mj ) :
kN
J = 2.80 ∗ 0.65 = 1.82
ml
J ∗ L2 1.82 ∗ 4.802
Mj = = = 5.24 kN. m
8 8
Le moment du a l’ensemble des charges permanentes et d’exploitation :
Mp = Mtser = 7.44 kN. m
• Calcul des contraintes :

15Mg 15 × 10.37 × 10−3
σSg = (d − y) = (0.18 − 0.0393) → σs = 278.730 MPa
I 0.7852 × 10−4
15Mj 15 × 5.24 × 10−3
σSj = (d − y) = (0.18 − 0.0393) → σs = 140.843 MPa
I 0.7852 × 10−4
15Mp 15 × 7.44 × 10−3
σSP = (d − y) = (0.18 − 0.0393) → σs = 199.976 MPa
I 0.7852 × 10−4
80
• Calcul des paramètres (μ) :

1.75ft28
μ=1−
4PσS + ft28
1.75 × 2.1
μg = 1 − = 0.778
4 × 0.013 × 278.730 + 2.1
1.75 × 2.1
μJ = 1 − = 0.61
4 × 0.013 × 140.843 + 2.1
1.75 × 2.1
μP = 1 − = 0.705
4 × 0.013 × 199.976 + 2.1
• Calcul de l’inertie fissuré :
1.1I0
If =
1+μλ
1.1I0 1.1 × 4.5598 × 10−4
Ifvg = = = 3.55 × 10−4 m4
1 + λ ϑμ 1 + 0.53 × 0.778
1.1I0 1.1 × 4.5598 × 10−4
Ifig = = = 2.46 × 10−4 m4
1 + λ iμ 1 + 1.33 × 0.778
1.1I0 1.1 × 4.5598 × 10−4
Ifij = = = 2.76 × 10−4 m4
1 + λ iμ 1 + 1.33 × 0.61
1.1I0 1.1 × 4.5598 × 10−4
Ifip = = = 2.58 × 10−4 m4
1 + λ iμ 1 + 1.33 × 0.705
• Calcul des flèches :

Mg l2 10.37 × 4.802
fgv = = = 0.00622m
10Ev Ifgv 10 × 10818.87 × 103 × 3.55 × 10−4
Mg l2 10.37 × 4.802
fgi = = = 0.00301m
10Ei Ifgi 10 × 32164.27 × 103 × 2.46 × 10−4
MJ l2 5.24 × 4.802
fJi = = = 0.00135m
10Ei IfJi 10 × 32164.27 × 103 × 2.76 × 10−4
MP l2 7.44 × 4.802
fPi = = = 0.00206m
10Ei IfPi 10 × 32164.27 × 103 × 2.58 × 10−4
Donc :
∆ft = (fgv −fji ) + (fpi− fgi ) ≤ f̅
∆ft = (0.00622 − 0.00135) + (0.00206 − 0.00301)
∆ft = 3.92 × 10−3 ≤ f̅ = 0.96 …… C.V
Donc : Les conditions sont vérifiées, Comme toutes les conditions sont remplies, Donc la vérification de la
flèche n’est pas nécessaire.
81
Figure 4.23: Ferraillage du plancher en corps creux.
4.5.4.8. Ferraillage de la dalle de compression :

Le ferraillage de la dalle de compression sera fait dans les deux sens afin d'éviter les fissurations, Le
ferraillage est en treillis soudé (BAEL).
Selon BAEL91 (Art.B.6.8.423) :
Le ferraillage de la dalle de compression doit se faire par un quadrillage dont les
dimensions des mailles ne doivent pas dépasser :
- 20cm : Dans le sens parallèle aux poutrelles.
- 30cm : Dans le sens perpendiculaire aux poutrelles
- Soit : A : la section des armatures perpendiculaires aux nervures.
- (A en : cm2 pour 1mètre de nervures).
- Avec : L1 : distance entre axe des poutrelles (L1=65 cm).
- Fe=400 MPa
- Quadrillage de T.S.TIE 520.
𝑙 200
- A1 =4× 𝑓 =0.02× 𝐿 × 𝑓
𝑒 𝑒
65
A1 =4. 520 = 0.5 cm2
Soit : 5T6 → A1 = 1.41 cm2
100
St = = 20 cm ; soit : St = 20cm
5
• Armatures de répartition :
A1
A2 = = 0.705 cm
2
Soit : 5T6 → A2 = 1.41 cm2 et St = 20cm
Pour le ferraillage de la dalle de compression, on adopte un treillis soudé dont la dimension des mailles est
égale à 20 cm suivant les deux sens.
82
Figure 4.24: Ferraillage de la dalle de compression.
83
4.6. L’ascenseur :
L’ascenseur est un appareil mécanique, servant à déplacer verticalement des personnes ou des
chargements vers différents étages ou niveaux à l’intérieur d’un bâtiment. Se déplaçant le long de guides
inclinés dont l’angle avec la verticale n’excédé pas 15°.La classe de l’ascenseur est définie selon DTU.75.1,
types 1, étant la classe 1 : destiné au transport des personnes. Un ascenseur est constitué d’une cabine qui
se déplace le long d’une glissée verticale dans une cage d’acenserons doit bien sur lui associer les dispositifs
mécaniques permettant de déplacer la cabine (le moteur électrique : le contre poids ; les câbles).
4.6.2. Caractéristiques de la machine :
Dans notre structure, nous avons choisi un ascenseur à traction à câbles, il est disponible dans le marché
algérien, et il est constitué de :
Figure 4.25: les composants de l’ascenseur
• Cabine : partie destinée au transport des usagers, avec une capacité de huit personnes
• Câbles : la cabine et le contrepoids sont suspendus par des câbles mus par le treuil
• Contrepoids : étant la masse que contrebalance le poids de la cabine et une partie de charge, le
contrepoids facilite la manœuvre des charges lourdes dans la poulie
84
• Treuil : organe que constitue le système d’entrainement et qui comprend su un même bâti un moteur
électrique, un système de freinage et un régulateur de vitesse
• Etrier : cadre métallique dans laquelle est fixé la cabine
• Parachute : organe fixé à l’étrier qui permet, en cas de rupture de la suspension ou de vitesse
excessive, de bloquer la cabine
• Une machine : la machine de l’ascenseur est constituée de plusieurs éléments :
(Moteur : treuil : châssis : poulie : limiteur de vitesse : câbles : parachute …), la machine repose sur
un châssis de quatre pieds de (10x10) cm²/1pied
• Accessoires : Y compris les armoires de commandes
• Gaine : espace clos où se déplacent la cabine est les contrepoids
• Charge et surcharge de la machine : D’après les normes européennes (EN 81-20et EN81-50) et
d’après la fiche technique de l’ascenseur qu’on choisit (GERLESS.ma GO), les charges et les
surcharges de la machine sont résumées dans le tableau ci-dessous :
Tableau 4.35: Charge permanentes de la machine.
Composants G (machine) kN
Moteur 3
Châssis 1
Treuil 5
Parachute 0,5
Cabine vide 7
Contre poids 10,17
Accessoire 0,5
Câble 0,5
Etrier 1
∑𝐺 28,72
• Charge d’exploitation :
Dans notre structure on utilise un ascenseur pour huit (8) personnes. Alors le poids estimatif pour ce nombre
de personnes est de 630kg (Q=1,22 kN)
85
• Combinaison des charges de la machine :

o E.L.U :Pu = 1,35 × 28,72 + 1,5 × 1,22 = 40,602 𝑘𝑁/𝑚
o E.L.S :Ps = 28,72 + 1,22 = 29,94 kN/m
4.6.3. Charge et surcharge de la dalle :

La dalle reprend deux types de charges, une charge répartie dûe à son poids propre et une charge concentrée
due à la machine.
4.6.4. Dimensionnement de la dalle :
Figure 4.26: Cage d’ascenseur
La dalle est appuyée sur leur pourtour avec : (Lx=1,95 m) ; (Ly=2,20 m)

𝐿 1,95
𝛼 = 𝐿𝑥 = 2,20 = 0,88 > 0,4 → La dalle portant dans les deux directions.
𝑦
La dalle reprend des charges très importantes, donc on adopte épaisseur de Hd =20 cm
kN
• Charge permanente → G = 7,74 m2
kN
• Charge d’exploitation (Réparation et travaux d’entretien) → Q = 1
m2
4.6.5. Combinaison des charges de la dalle :

o E.L.U :P′u = 1,35 × 7,74 + 1,5 × 1 = 11,95 kN/m
o E.L.S :P′s = 7,74 + 1 = 8,74 kN/m
4.6.6. Moment fléchissant agissant sur la dalle :
• Sous la charge répartie : d’après C.B.A.93 :
Avec :
kN kN
(Lx =1,95m), (Ly = 2,20 m), ( P′s = 8,74 ), ( P ′ u = 11,95 )
m² m2
o E.L.U
μX = 0,0478 Mμ = μX × P′u × (Lx)² Mμ ′ = 2,17𝑘𝑁. 𝑚
α = 0,88 → { →{ X →{ X
μY = 0,7400 MμY = μY × MμX MμY ′ = 1,61kN. m
86
o E.L.S
μX = 0,0549 Mμ = 0,0549 × 8,74 × (1,95)² Mμ′ = 1,82 kN. m
α = 0,88 → { →{ X → { X′
μY = 0,818 MμY = 0,818 × 1,82 MμY = 1,49 kN. m
• Sous la charge concentrée :

Pour calculer les moments de flexion sous charge concentrée, on utilise l’une des méthodes PIGEAU qui
nécessite le calcul de la zone d’impact.
Figure 4.27: Zone d’impact
En plus de son poids propre, la dalle est soumise à un chargement localisé au centre du panneau estimée
à 9 tonnes, repartie sur une surface de (80× 80) cm² transmise par le système de levage de l’ascenseur.
La machine est placée sur un châssis de quatre pieds, le châssis est posé au centre de la dalle pleine. D’après
la fiche technique, les dimensions du châssis sont présentées dans la figure suivante :
Figure 4.28: Dimensions de la charge concentrée.
87
On prend quatre panneaux (Panneau1-1) ; (Panneau 2-2) ; (Panneau 3-3) ; (Panneau 4-4)
La valeur du moment fléchissant devient :
Mx =Mx1 − Mx2 − Mx3 + Mx4 et My =My1 − My2 − My3 + My4

On prend le calcul du panneau (1-1), car est le plus défavorable :
ξ ∶Coefficient qui dépend du type de revêtement, dans notre cas la dalle est composée de béton armé, et
d’une chape en béton (ξ = 1)
a0 , U →Dimension parallèle a Lx
b0 , V →Dimension parallèle à Ly
H : hauteur du revêtement
hd : hauteur de la dalle
U = a + hd + 2 × ξ × H U = 80 + 20 + 2 × 5 = 110 cm
→{ →{
V = a + hd + 2 × ξ × H V = 80 + 20 + 2 × 5 = 110 cm
U et V cotes de rectangle sur les quels la charge P s’applique, compte tenu de la diffusion à 45° dans la
dalle. Ils sont déterminés au niveau du feuillet moyen de la dalle.
4.6.7. Evaluation des moments 𝐌𝐱 et 𝐌𝐲 dus au system de levage (méthode BAEL91) :

Mx = ( M1 + U × M2 ) × Pu
My = ( M2 + U × M1 ) × Pu
U V
Avec M1 et M2 coefficients données l’abaque de PIGEAUD en fonction des rapports L et L
x y
U 1,10
= 1,95 = 0,56 → M1 = 0,09452
Lx
V 1,10
= 2,20 = 0,5 → M2 = 0,07436
Ly
ELU :
U= 0
S(4pieds) = 4 × 0.2 × 0.2 = 0.16m2
Pu 40.602
Pu(machine) = = = 253.76
S(4pieds) 0.16
Pu(machine) × V × U = 253.76 × 0.8 × 0.8 = 162.41
Mxu = (M1 + V × M2 ) × Pu
Mxu = (0.09452 + 0 × 0.07436) × 162.41 = 15.35 kN. m
88
Myu = (M2 + V × M1 ) × Pu
Myu = (0.07436 + 0 × 0.09452) × 162.41 = 12.08 kN. m
ELS :
U=0.2
Ps 29.94
Ps(machine) = = = 187.12 kN
S(4pieds) 0.16
Ps(machine) × V × U = 187.12 × 0.8 × 0.8 = 119.76 kN
Mxs = (M1 + V × M2 ) × Ps
Mxs = (0.09452 + 0.2 × 0.07436) × 119.76 = 13.10 kN. m
Mys = (M2 + V × M1 ) × Ps
Mys = (0.07436 + 0.2 × 0.09452) × 119.76 = 11.17 kN. m
4.6.8. Superposition des moments fléchissants :

La dalle est soumise à deux types de chargement, donc en doit faire une superposition des moments
ELU :
MXu = Mx′u + Mxu = 2.17 + 15.35
MXu = 17.52 kN. m
MYu = My′u + Myu = 12.08 + 1.61
MYu = 13.69 kN. m
ELS :
MXs = Mx′s + Mxs = 13.10 + 1.82
MXs = 14.92kN. m
MYs = My′s + Mys = 11.17 + 1.49
MYs = 12.66kN. m
Pour tenir compte du semi encastrement de la dalle, on réduit les moments calculés (sur appuis et en travée),
de 15° en travée et 70° sur appuis.
ELU :
• En travée
Mxt = 0.85 × Mx = 0.85 × 17.52 = 14.89kN. m
Myt = 0.85 × My = 0.85 × 13.69 = 11.64kN. m
• Sur appuis
MxA = 0.3 × Mx = 0.85 × 17.52 = 5.26kN. m
MyA = 0.3 × My = 0.3 × 13.69 = 4.11kN. m
89
ELS :
• En travée
t
Mx = 0.85 × Mx = 0.85 × 14.92 = 12.68kN. m
Myt = 0.85 × My = 0.85 × 12.66 = 10.76kN. m
• Sur appuis
MxA = 0.3 × Mx = 0.85 × 14.92 = 4.48kN. m
MyA = 0.3 × My = 0.3 × 12.6 = 3.80kN. m
4.6.9. Calcul de ferraillage :

D’après le C.B.A.93 : les dalles pleines sont sollicitées en flexion simple, sous un moment fléchissant,
on détermine la section des armatures longitudinale et on prend en compte les conditions non fragilité dans
le choix des armatures, le ferraillage se fait pour une bande de 1m de largeur et on prend en compte les
conditions de non fragilité dans le choix des armatures :
Condition non fragilité : (Art.A4.2.1/BAEL91modifies99)
Le ferraillage de dalle doit satisfaire la condition de non fragilité
ft28 = 0.6 + 0.06 × ft28 = 0.6 + 0.06 × 25 = 2.1 MPa
fe = 400MPa
ft28
ASmin = 0.23 × b × d ×
fe
2.1
ASmin = 0.23 × 1 × 0.18 × = 2.17cm2
400
ELU :
• En travée : sens (xx) :
14.89 × 103
μ= = 0.03 < 0.186
100 × 182 × 14.17
(Acier Fe E400) → Pivot A
Donc As = 0 α = 1.25 × (1 − √1 − 2 × μ )
α = 1.25 × (1 − √1 − 2 × 0.03) = 0.038
β = 1 − 0.4 × α = 1 − 0.4 × 0.038 = 0.985
400
σs = = 348 Mpa
1.15
Mu 14.89 × 103 cm2
Acal = = = 2.41
β × d × σs 0.985 × 18 × 348 ml
2
cm
Ast = 4T10 = 3.14
ml
Avec l’espacement e = 25 cm
• En travée : sens (yy)
11.64 × 103
μ= = 0.025 < 0.392
100 × 182 × 14.17
90
Donc As = 0 α = 1.25 × (1 − √1 − 2 × μ )
α = 1.25 × (1 − √1 − 2 × 0.25) = 0.03
β = 1 − 0.4 × α = 1 − 0.4 × 0.03 = 0.988
400
σs = = 348 MPa
1.15
Mu 11.64 × 103 cm2
AScal = = = 1.88
β × d × σs 0.988 × 18 × 348 ml
2
cm
Ast = 3T10 = 2.37
ml
• En appuis : sens (xx)
5.26 × 103
μ= = 0.011 < 0.392
100 × 182 × 14.17
Donc As = 0 α = 1.25 × (1 − √1 − 2 × μ )
α = 1.25 × (1 − √1 − 2 × 0.011) = 0.014
β = 1 − 0.4 × α = 1 − 0.4 × 0.014 = 0.994
400
σs = = 348 MPa
1.15
Mu 5.26 × 103 cm2
AScal = = = 0.84
β × d × σs 0.994 × 18 × 348 ml
cm2
Ast = 3T10 = 2.37 Avec l’espacement e = 15 cm
ml
• En appuis : sens (yy)
4.11 × 103
μ= = 0.008 < 0.392
100 × 182 × 14.17
Donc As = 0 α = 1.25 × (1 − √1 − 2 × μ )
α = 1.25 × (1 − √1 − 2 × 0.008) = 0.104
β = 1 − 0.4 × α = 1 − 0.4 × 0.104 = 0.958
400
σs = = 348 MPa
1.15
Mu 54.11 × 103 cm2
AScal = = = 0.68
β × d × σs 0.958 × 18 × 348 ml
2
cm
Ast = 3T10 = 2.37
ml
91
Tableau 4.36: Récapitulation des résultats de ferraillages de la dalle.
Sens M (kN.m) 𝑐𝑚2 𝑐𝑚2 𝑐𝑚2

𝐴𝑠 𝑐𝑎𝑙 ( 𝑚𝑙 ) 𝐴𝑚𝑖𝑛 ( 𝑚𝑙 ) 𝐴𝑎𝑑𝑝 ( 𝑚𝑙 )
Travée xx 14.89 2.41 2.17 4T10=3.14

yy 11.64 1.88 2.17 3T10=2.37
Appuis xx 5.26 0.84 2.17 3T10=2.37
yy 4.11 0.68 2.17 3T10=2.37
ELS :
D’après (CBA93) : les dalles Plines sont soumises à des fissurations pue nuisibles et par conséquent on ne
vérifier que les contraints de béton.
σs < σ̅s adm
σb < σ̅b adm
̅b adm = 0.6 × fc28 = 0.6 × 25 = 15 MPa
σ
Fissuration pré judiciable :
Donc :
2
̅s adm = min [ × fc28 max(240 MPa ; 110 × √η × fc28 )]
σ
3
̅s adm = min[266.67; max (240; 201.63)]
σ
̅s adm = 240 MPa
σ
Avec :
B= 1 m ; h = 0.20 m ; d = 0.18 m ;𝑑′ = 0,02 𝑚 ; fe = 400 MPa ; η = 15
• En travée (sens xx) :
Calcule de la position de l’axe neutre :
b
S = × y 2 + 15 × A′ s × (y − c ′ ) − 15 × As × (d − y) = 0
2
100
× y 2 − 15 × 3.14 × (18 − y) = 0
2
50y 2 + 47.1y − 847.8 = 0
y = 3.67 cm
Avec :
As : section d’armatures tendue
A′s : section d’armatures comprimées
n : 15 coefficient d’équivalence
92
o Calcul du moment d’inertie :

b×y3
I= + 15 × [As × (d − y)2 ] + A′ s × (y − d′ )2
3
100×3.673
I= + 15 × [3.14 × (18 − 3.67)2 ] + 0 = 11319.628 cm2
3
Mser 12.68×103
σbc = ×y= × 3.67 = 4.11 MPa ≤ σ
̅bc = 15 MPa ………. C.V
I 11319.628
• En travée (sens yy) :

Calcule de la position de l’axe neutre :
b
S = × y 2 + 15 × A′ s × (y − c ′ ) − 15 × As × (d − y) = 0
2
100
× y 2 − 15 × 2.37 × (18 − y) = 0
2
50y 2 + 35.55y − 639.9 = 0
y = 3.23 cm
b×y3
I= + 15 × [As × (d − y)2 ] + A′ s × (y − d′ )2
3
100×3.233
I= + 15 × [2.37 × (18 − 3.23)2 ] = 8878.61 cm4
3
Mser 10.76×103
σbc = ×y= × 3.23 = 3.91 MPa ≤ σ
̅bc = 15 MPa …….. C.V
I 8878.61
• En appuis (sens xx et sens yy) :

o Calcul de la position de l’axe neutre :
b
S = × y 2 + 15 × A′ s × (y − c ′ ) − 15 × As × (d − y) = 0
2
100
× y 2 − 15 × 2.37 × (18 − y) = 0
2
50y 2 + 35.55y − 639.9 = 0
y = 3.23cm
b×y3
I= + 15 × [As × (d − y)2 ] + A′ s × (y − d′ )2
3
100×3.233
I= + 15 × [2.37 × (18 − 3.23)2 ] = 8878.61 cm4
3
Sens (xx) :
Mser 4.48×103
σbc = ×y= × 3.23 = 1.63 MPa ≤ σ
̅bc = 15 MPa ……… C.V
I 8878.61
Sens (yy) :
Mser 3.80×103
σbc = ×y= × 3.23 = 1.38 MPa ≤ σ
̅bc = 15 MPa ……… C.V
I 8878.61
93
Tableau 4.37: les contraintes dans le béton
Travée Appui
Sens 𝝈𝒃𝒄 (Mpa) 𝝈𝒃𝒄 (𝑴𝒑𝒂) 𝝈𝒃𝒄

̅̅̅̅̅(Mpa) 𝛔𝐛𝐜 ≤ 𝛔
̅̅̅̅̅
𝐛𝐜
xx 4.11 1.63 15 C.V

ELS
yy 3.91 1.38 15 C.V
4.6.10. Vérifications de l’effort tranchant :

P × lx × ly 11.95 × 1.95 × 2.20
T= = = 5.975 kN
2 × lx × ly 2 × 2.20 × 1.95
T 5.975 × 103
τu = = = 0.33 MPa
b × d 1000 × 180
fc28
τ̅u = 0.07 × = 1.16 MPa
γb
D’après le (CBA93) et (BAEL) la dalle ne nécessite aucune armature transversale si :
La dalle et bétonné sans reprise dans son épaisseur …. C.V
La contrainte tangente vérifié : 𝜏𝑢 < 𝜏̅𝑢 …. C.V
4.6.11. Condition de non poinçonnement :(B.A.E.L 91/Art 5.2.42) :

La dalle de l’ascenseur risque le poinçonnement sous l’effet de la force concentrée appliqué par l’un
des appuis du moteur.
La charge totale ultime de la machine est de (40,60 kN).
La charge appliquée sur chaque appui est :
40,60
Qu = = 10,15 kN
4
D’après le (CBA93), les armatures transversales ne seront pas nécessaires si la condition suivante est
vérifiée :
fc28
Qu ≤ 0,045 × μC × h ×
γb
′
Qu : a charge de calcul à l état ultime
H : hauteur de la dalle
μC : périmétre du rectangle d′ impact.
25000
μC = 2 × (U + V) = 440 cm → 10,15 < 0,045 × 4,40 × 0,20 × → 10,15kN < 660 𝑘𝑁….. C.V
1,5
94
Figure 4.29: Schéma de ferraillages de la dalle
95
Chapitre 5
Etude sismique
CHAPITRE 5 : ETUDE SISMIQUE
5.1. Introduction :
Parmi les catastrophes naturelles qui affectent la surface de la terre, les secousses sismiques sont
sans doute celles qui ont le plus d'effets destructeurs dans les zones urbanisées.
Face à ce risque, et à l'impossibilité de le prévoir, il est nécessaire de construire des structures pouvant
résister à de tels phénomènes, afin d'assurer au moins une protection acceptable des vies humaines,
d’où l'apparition de la construction parasismique. Cette dernière se base généralement sur une étude
dynamique des constructions agitées.
5.2. Objectif de l’étude sismique :

L'objectif initial de l'étude dynamique d'une structure est la détermination des caractéristiques
dynamiques propres de la structure lors de ses vibrations. Une telle étude pour notre structure telle
qu'elle se présente, est souvent très complexe, c'est pourquoi on fait souvent appel à des modélisations
qui permettent de simplifier suffisamment les problèmes pour permettre l'analyse.
5.3. Méthode de calcul sismique :

D’après le RPA 99, Le calcul des forces sismiques peut être mené suivant trois méthodes :
o La méthode statique équivalente.
o La méthode d’analyse modale spectrale.
o La méthode d’analyse dynamique par accélérogrammes.
5.4. Description du logiciel :

ETABS : Extended Three Dimensionnel Analysis of Building System, (ETABS 2019) est un
logiciel de calcul et de conception des structures d’ingénierie particulièrement adopté aux bâtiments et
ouvrages en génie civil.
Il permet en un même environnement la saisie graphique des ouvrages avec une bibliothèque
d’éléments autorisant l’approche du comportement de ce type de structures.
Il offre de nombreuses possibilités d’analyse des efforts statiques et dynamiques avec des
compléments de conception et facilite considérablement l’interprétation des résultats et la mise en
forme des notes de calcul et des rapports explicatifs.
Il permet aussi d’effectuer les étapes de modélisation de façon globale.
5.5. Modélisation :
La modélisation revient à représenter un problème physique possédant un nombre de degré de
liberté (DDL) infini par un modèle ayant un nombre de DDL fini, et qui reflète avec une bonne
précision les paramètres du système d'origine à savoir : la masse, la rigidité et l'amortissement.
En d’autres termes, La modélisation est la recherche d’un mécanisme simplifié qui nous rapproche le
plus possible du comportement réel de la structure, en tenant compte le plus correctement possible de
la masse et de la rigidité de tous les éléments de la structure.
L’étude de cette structure est basée sur les résultats d’une modélisation en trois dimensions à l’aide du
logiciel ETABS 2019. Les sources de masse pour l’étude dynamique sont les charges permanentes et
les surcharges d’exploitation avec une minoration : W = G + β × Q avec β = 0,2 (bâtiment d’habitation).
96
5.5.1. Critères de classification :

o Zone sismique (Constantine zone II𝑎 ) RPA 99 version2003
o Groupe d’usage : Bâtiment d’habitation R+9 (groupe 2) RPA 99 version 2003
o Sol de fondation catégorie S1 : Site Rocheux
o Système structurel : voiles porteurs.
5.5.2. Hypothèses de calcul :
o Règlement : RPA99 version 2003
o Bâtiment : groupe d’usage 2
o Béton ordinaire : fc 28= 25 MPa
o Acier feE400
5.5.3. Étapes de la modélisation :
La modélisation sur ETABS consiste en les étapes suivantes :
o Initialiser le modèle (unités, grilles, niveaux).
o Définir la géométrie du modèle.
o Définir les paramètres de l'analyse (matériaux, sections ... etc.) et les assigner aux
éléments.
o Spécifier les conditions aux limites (appuis et les diaphragmes).
o Définir les cas de charge (Statique et dynamique) et les appliquer aux éléments.
o Spécifier les options d'analyse (options de l'analyse modale).
o Exécuter l'analyse et apporter des corrections au modèle s'il y a lieu.
o Exploiter les résultats d'analyse (visualisation graphique, listes, exportation des résultats
... etc.)
5.6. Données de base :

5.6.1. Caractéristiques des matériaux :
• Béton :
Figure 5.1: Caractéristiques de base du BA.

97
• Acier :
Figure 5.2: Caractéristiques de base d’Acier.
5.6.2. Dimensions des éléments principaux de la structure :

Tableau 5.1: Dimensions des éléments principaux de la structure.
Poutres
Eléments Poteaux Nervure Palier Paillasse Voile Balcon
Principales Secondaires
Dimension
55 x 55 30 x 45 30 x 40 16+4 17 17 20 15
(cm)
o Les dimensions en plan : voir les plans.

o Les dimensions en élévation : Hauteur des étages = 3,23m
o Hauteur de RDC = 4,08 m
5.6.3. Chargements :
Comme l’ETABS prend en considération le poids propre des éléments structuraux (poutre,
planchers.) on introduit dans l’ETABS les valeurs des charges sans les poids propres des éléments, ces
valeurs sont présentées dans le tableau suivant :
98
Tableau 5.2: Charges appliquées avec ETABS.
Elément G Q
Plancher terrasse 2,392 kN/ml 0,65 kN/ml
Plancher étage courant 1,781 kN/ml 0,975 kN/ml
2
Balcon terrasse 3,68 kN/m 1 kN/m2
Balcon étage courant 1,7 kN/m2 3,5 kN/m2
Paillasse 4,07 kN/m2 2,5 kN/m2
Palier 1,07 kN/m2 2,5 kN/m2
Acrotère 2,028 kN/ml 1 kN/ml
Double murette 30 cm
Étage courant
8,263 kN/ml /
Double murette 30 cm
RDC
10,745 kN/ml /
5.6.4. Combinaisons des charges :

• ELU : 1,35 G + 1,5Q
• ELS : G + Q
Combinaisons sismiques
o G + 0,2 Q
o G + Q + Ex
o G + Q + Ey
o 0,8G + Ex
o 0,8G + Ey
5.6.5. Données du spectre de réponse :
Figure 5.3: Données du spectre de réponse.

99
5.7. Phase d’analyse :

D’après la modélisation de la structure, il faut rigidifier les étages par un diaphragme pour donner
un seul déplacement dans chaque étage et après lancer l’analyse.
Figure 5.4: Diaphragme de la structure.
5.7.1. Disposition des voiles :

Après plusieurs simulations sur le positionnement des voiles, nous avons opté pour une variante
pour laquelle nous avons obtenu des résultats satisfaisants. Cette structure proposée est présentée dans
la figure :
Figure 5.5: Disposition des voiles.
100
5.7.2. Après lancement de l’analyse :
Figure 5.6: Résultat d’analyse de la structure.
5.7.3. Résultats de l’analyse dynamique par ETABS :

Le tableau ci-dessous présente les facteurs de participation massique de chaque modèle :
Sum Sum Sum Sum Sum Sum

Mode Période UX UY UZ RX RY RZ
UX UY UZ RX RY RZ
Sec
1 0,67 0,2061 0,0559 0 0,2061 0,0559 0 0,0231 0,0886 0,4628 0,0231 0,0886 0,4628
2 0,642 0,0007 0,6462 0 0,2068 0,7021 0 0,2894 0,0001 0,0713 0,3125 0,0887 0,5341
3 0,569 0,5081 0,0154 0 0,7149 0,7175 0 0,0059 0,2321 0,1829 0,3184 0,3208 0,717
4 0,162 0,0502 0,0332 0 0,765 0,7506 0 0,0796 0,1214 0,0882 0,398 0,4422 0,8052
5 0,158 0,026 0,1381 0 0,791 0,8888 0 0,3035 0,0578 0,011 0,7015 0,5 0,8162
6 0,13 0,1013 0,0036 0 0,8923 0,8923 0 0,0074 0,2094 0,0815 0,7089 0,7094 0,8977
7 0,075 0,0066 0,0354 0 0,8989 0,9277 0 0,0836 0,0158 0,0128 0,7925 0,7252 0,9105
8 0,071 0,0235 0,0184 0 0,9225 0,9462 0 0,0432 0,055 0,0143 0,8357 0,7802 0,9248
9 0,066 0,00003 0,0007 0 0,9225 0,9468 0 0,0021 0,0001 0,0005 0,8378 0,7803 0,9253
10 0,057 0,0281 0,0006 0 0,9506 0,0559 0 0,0231 0,0886 0,4628 0,0231 0,0886 0,4628
11 0,049 0,0026 0,0091 0 0,9531 0,7021 0 0,2894 0,0001 0,0713 0,3125 0,0887 0,5341
12 0,049 0,000004 0,0118 0 0,9531 0,7175 0 0,0059 0,2321 0,1829 0,3184 0,3208 0,717
Tableau 5.3: Périodes et facteurs de participation massique du modèle.
101
5.8. Vérifications Réglementaires :

5.8.1. Période fondamentale théorique (RPA Art 4.2.4) :
Les périodes calculées à partir des méthodes numériques ne doivent pas dépasser celles estimées à
partir des formules empiriques appropriées de plus de 30%. La formule empirique à utiliser selon les
cas est la suivante :
¾
T = CT × hn
hn
T = 0.09
√D
Avec :
• 𝐡𝐧 = 33,15 m ∶Hauteur mesurée en mètres à partir de la base de la structure jusqu’au
dernier Niveau n.
• CT = 0,05 : Coefficient fonction du système de contreventement, du type de
remplissage cas 03 et donné par le tableau 4-6 du RPA99.
• D : est la dimension du bâtiment mesurée à sa base dans la direction de calcul
considérée
Tableau 5.4: Période empirique et numérique.
Temp (s) Temp x (s) Temp y (s) Tnum (s)

0,691 0,555 0,578 0,67
On prend :
Temp = 0.691s
1.3 Temp = 0,897 s > Tnum = 0,67 s ………………… C.V
5.8.2. Nombre des modes à considérer (article 4.3.4 RPA99 v 2003) :
Pour les structures représentées par des modèles plans dans deux directions orthogonales, le nombre
de modes de vibration à retenir dans chacune des deux directions d’excitation doit être tel que :
La somme des masses modales effectives pour les modes retenus soit égale à 90 % au moins de la
masse totale de la structure.
Dans notre cas, dans le 7éme mode :
Sum UX= 0,9225 > 90%................................. C.V
Sum UY= 0,9462> 90%.................................. C.V
5.8.3. Résultante des forces sismiques de calcul (Article 4.3.6 RPA99v 2003) :
La résultante des forces sismiques à la base Vt (Dynamique) obtenue par combinaison des valeurs modales
ne doit pas être inférieure à 80 % de la résultante des forces sismiques déterminée par la méthode
statique équivalente V(Statique) pour une valeur de la période fondamentale donnée par la formule
empirique appropriée.
A.D.Q
Soit : V= .W
R
• A : coefficient d'accélération donné par le Tableau 4-1 des règles RPA en

fonction de la zone sismique et du groupe d’usage du bâtiment.
Dans notre cas on a un groupe d’usage 2 en zone II𝑎
Donc : → A = 0,15
102
• D : facteur d’amplification dynamique moyen, fonction de la catégorie du site,

du facteur de Coefficient d’amortissement (h) et de la période fondamentale de
la structure T, Ce coefficient est donné par :
2,5 η 0 ≤ T ≤ T2
T2 2
2,5 η( T )3 T2 ≤ T ≤ 3s
D
2
2 T 3 3 5
{2,5 η ( T ) (T) T ≥ 3s
3
Avec :
T2 : période caractéristique associée à la catégorie du site et donnée par le
Tableau 4,7 du RPA99.
• 𝛈: Facteur de correction d’amortissement donné par la formule :
7
η=√ ≥ 0.7
(2 + ξ)
• 𝛏 (%) est le coefficient d’amortissement critique fonction du matériau

constitutif, du type de Structure et de l’importance des remplissages.
ξ Est donné par le Tableau (4-7) des règles RPA présenté ci-après.
Tableau 5.5: Valeurs du coefficient d’amortissement suivant le système structurel.
Remplissage Portique Voile ou murs

Béton Armé Acier Béton Armé /
Maçonnerie
Léger 6 4 10
Dense 7 5
On prend : ξ = 7%
D’où η = 0.882> 0,7
5.8.3.1. Estimation empirique de la période fondamentale :
On a: Temp = 0.691s
Avec: T2 (S1) = 0.3s
2
T
Donc : D = 2,5 η( T2 )3 T2 ≤ T ≤ 3s → D =1,29
• R : facteur de comportement dépendant de type du système de contreventement de la
structure.
Système portique contreventée par des voiles Tableau V.3 RPA99 on a :
R =3,5
103
• Q : facteur de qualité, dépendant de la qualité du système structurel (régularité en plan,

en élévation, contrôle de la qualité des matériaux…etc.).
Q = 1,15
• W : poids de la structure.
• 𝛃 : Coefficient de pondération fonction de la nature et de la durée de la charge
d’exploitation et donné par le Tableau 4-5 du RPA99, dans notre cas et pour un
bâtiment d’habitation ∶𝛃= 0,20
• Poids total :
Donc pour chaque niveau « i » on aura :
Wi = WGi + 0,2 WQi
A partir de l’Etabs :
𝐖𝐓 =60735,8828 kN
Alors : V=
A.D.Q
R
.W → V = 0,15×1,29×1,15
3.5
×60735,8828 → V = 3861,50 kN
• V dynamique (Etabs) :
Tableau 5.6: V dynamique
V dyn x (kN) V dyn y (kN)

3641,2783 3955,6572
Selon RPA99/2003 (art 4.3.6) :

0,8 VStatique = 3089,20 < Vdynamique = 3641,2783……………………… C.V
0,8 VStatique = 3089,20 < Vdynamique = 3955,6572……………………… C.V
5.8.4. Excentricité accidentelle (Art 4.3.7 de RPA) :
5.8.4.1. Caractéristiques géométriques et massiques de la structure :
• Centre de masse :
Le centre de masse est le point de l’application des résultantes des charges horizontales (vent,
séisme). La détermination du centre de masse est basée sur le calcul des centres de masse de chaque
élément de la structure (acrotère, poteaux, poutres, planchers, escaliers, voiles, balcons, Maçonnerie
extérieure).
Les coordonnées du centre de masse sont données par :
∑ Mi X i ∑ Mi Y i
XG = ∑ Mi
et YG = ∑ Mi
Avec :
Mi : masse de l’élément i.
Xi Yi : Coordonnées du C D G de l’élément (i) par rapport au repère global.
104
• Centre de rigidité (torsion) :

Est le point par lequel passe la résultante des réactions des éléments participant dans la rigidité.
Lorsque les centres de masse et de rigidité sont confondus. Les efforts extérieurs ne provoquent que
des mouvements de translation. En revanche, lorsqu’il y a une excentricité entre eux il y a des
mouvements de translation et rotation.
• Caractéristiques géométriques :
o (XCT ,YCT) : Coordonnées du centre de rigidité (ou de torsion.)
o ex : Excentricité théorique suivant x
o ey : Excentricité théorique suivant y
Dans notre cas (analyse tridimensionnelle) en plus de l'excentricité théorique calculée, une excentricité
accidentelle (additionnelle) égale à ± 0,05 L, (L étant la dimension du plancher perpendiculaire à la
direction de l’action sismique) doit être appliquée au niveau du plancher considéré suivant chaque
direction.
Tableau 5.7: Centre de masse et centre de torsion de chaque étage.
5%
Story XCM XCR 𝑿𝒕𝒉 =XCM - XCR 5% Ly 10% Ly YCM YCR 𝒀𝒕𝒉 = YCM - YCR 10% Lx
Lx
m m m m m m m m m m
Story1 10,8124 11,7285 0,9161 1,3695 2,739 15,2973 13,1101 2,1872 1,337 2,674
Story2 1,3695 2,739 1,337 2,674
10,8959 11,4947 0,5988 15,3045 13,2269 2,0776
Story3 1,3695 2,739 1,337 2,674
10,9798 11,2567 0,2769 15,4584 13,4387 2,0197
Story4 1,3695 2,739 1,337 2,674
10,9798 11,0823 0,1025 15,4584 13,6503 1,8081
Story5 1,3695 2,739 1,337 2,674
10,9798 10,9498 0,03 15,4584 13,8435 1,6149
Story6 1,3695 2,739 1,337 2,674
10,9798 10,8438 0,136 15,4584 14,0161 1,4423
Story7 1,3695 2,739 1,337 2,674
10,9798 10,7565 0,2233 15,4584 14,1664 1,292
Story8 1,3695 2,739 1,337 2,674
10,9798 10,6846 0,2952 15,4584 14,291 1,1674
Story9 1,3695 2,739 1,337 2,674
10,7434 10,6293 0,1141 15,4257 14,387 1,0387
Story10 10,0947 1,3695 2,739 1,337 2,674
7,5817 2,513 15,4437 14,5871 0,8566
• XCM-XCR < 5% Ly ……………… C.V

• XCM-XCR < 10% Ly ……………...C.V
• YCM-YCR < 5% LX ……………. C.N.V
• YCM-YCR < 10% LX ……………. C.V
5.8.5. Déplacements latéraux inter- étages :
∆𝑘𝑥 ≤ ∆̅ et ∆𝑘𝑦 ≤ ∆̅
Avec : ∆̅= 0.01 × he
he : représente la hauteur de l’étage.
∆kx = R∆kex et ∆ky = R∆key
Où : ∆kex = δkex − δk−1
ex et ∆key = δkey − δk−1
ey
105
∆kex : Correspond au déplacement relatif au niveau k par rapport au niveau k-1 dans le sens x (Idem
dans le sens y, ∆key ).
Avec : δkex est le déplacement horizontal dû aux forces sismiques au niveau k dans le sens x (Idem dans
le sens y, δkey ).
On a R = 3,5
Tableau 5.8: Résultats du déplacement selon (X).
Load Δek Δk = δk - δ(k-1) ̅ =1% x hn

δk = R x δek ∆
Story Obs
Case/Combo M m m m
Story10 EX Max 0,010793 0,001108 0,003878 0,0323 C.V
Story9 EX Max 0,009685 0,001163 0,0040705 0,0323 C.V
Story8 EX Max 0,008522 0,001222 0,004277 0,0323 C.V
Story7 EX Max 0,0073 0,001267 0,0044345 0,0323 C.V
Story6 EX Max 0,006033 0,001282 0,004487 0,0323 C.V
Story5 EX Max 0,004751 0,001256 0,004396 0,0323 C.V
Story4 EX Max 0,003495 0,001175 0,0041125 0,0323 C.V
Story3 EX Max 0,00232 0,001027 0,0035945 0,0323 C.V
Story2 EX Max 0,001293 0,000795 0,0027825 0,0323 C.V
Story1 EX Max 0,000498 0,000498 0,001743 0,0408 C.V
Tableau 5.9: Résultats du déplacement selon (Y).
Load δek Δk = δk - δ(k-1) ̅ =1% x hn

δk = R x δek ∆
Story Obs
Case/Combo m m m m
Story10 EX Max 0,01383 0,001548 0,005418 0,0323 C.V
Story9 EX Max 0,012282 0,001465 0,005128 0,0323 C.V
Story8 EX Max 0,010817 0,001538 0,005383 0,0323 C.V
Story7 EX Max 0,009279 0,001593 0,005576 0,0323 C.V
Story6 EX Max 0,007686 0,001616 0,005656 0,0323 C.V
Story5 EX Max 0,00607 0,001587 0,005555 0,0323 C.V
Story4 EX Max 0,004483 0,001491 0,005219 0,0323 C.V
Story3 EX Max 0,002992 0,001312 0,004592 0,0323 C.V
Story2 EX Max 0,00168 0,00103 0,003605 0,0323 C.V
Story1 EX Max 0,00065 0,00065 0,002275 0,0408 C.V
5.8.6. Justification vis à vis de l’effet P-Δ (Art 5.9 RPA99) :
Les effets de deuxième ordre (ou l’effet de P-Δ) peuvent être négligés dans le cas des bâtiments si la
condition suivante est satisfaite à tous les niveaux :
𝐏𝐤 . ∆𝐤
𝛉= ≤ 𝟎. 𝟏
𝐕𝐤 . 𝐡𝐤
Avec :
• 𝐏𝐤 : Poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au-dessus
du niveau « k » calculés suivant la formule ci-après
106
n
P k = ∑(WGi+ + β. WQi )
i=k
• Vk : Effort tranchant d’étage au niveau « k ».

• ∆𝐤 : Déplacement relatif du niveau « k » par rapport au niveau « k ».
Tableau 5.10: Justification vis à vis de l’effet P-Δ sens (X)
Story P (kN) Δk (m) V (KN) h (m) θ Obs

Story10 1399,8769 0,0011 189,907 3,23 0,00251 C.V
Story9 7249,8213 0,0012 799,5624 3,23 0,00337 C.V
Story8 13690,3015 0,0012 1341,9818 3,23 0,00379 C.V
Story7 20130,7817 0,0013 1748,2046 3,23 0,00463 C.V
Story6 26571,2618 0,0013 2079,1214 3,23 0,00514 C.V
Story5 33011,742 0,0013 2364,1821 3,23 0,00562 C.V
Story4 39452,2222 0,0012 2616,1211 3,23 0,00560 C.V
Story3 45892,7024 0,0010 2833,7092 3,23 0,00501 C.V
Story2 51660,1949 0,0008 2984,7133 3,23 0,00429 C.V
Story1 58044,4962 0,0005 3092,7778 4,08 0,00230 C.V
Tableau 5.11: Justification vis à vis de l’effet P-Δ sens (Y)
Story P (kN) Δk (m) V (KN) h (m) θ Obs

Story10 1399,8769 0,0015 252,1666 3,23 0,00258 C.V
Story9 7249,8213 0,0015 970,1286 3,23 0,00347 C.V
Story8 13690,3015 0,0015 1636,6498 3,23 0,00388 C.V
Story7 20130,7817 0,0016 2143,1919 3,23 0,00465 C.V
Story6 26571,2618 0,0016 2553,3909 3,23 0,00515 C.V
Story5 33011,742 0,0016 2904,7699 3,23 0,00563 C.V
Story4 39452,2222 0,0015 3213,5969 3,23 0,00570 C.V
Story3 45892,7024 0,0013 3478,808 3,23 0,00531 C.V
Story2 51660,1949 0,0010 3659,8482 3,23 0,00437 C.V
Story1 58044,4962 0,0007 3777,0013 4,08 0,00264 C.V
La condition est satisfaite à tous les niveaux, donc selon l’Article 5.9 RPA99 les effets du 2 ordre sont
négligés.
5.8.7. Vérifications des sollicitations normales (Art 7.4.3 RPA99) :
Outre les vérifications prescrites par le C.B.A et dans le but d'éviter ou de limiter le risque de rupture
fragile sous sollicitations d'ensemble dues au séisme, l'effort normal de compression calculé est limité
par la condition suivante :
Nd
On a un poteau (30x40) V=B ≤ 0.30
c fc28
• Nd = 2048,0598kN
• 𝐁𝐜 = 550× 550 = 302500 mm2
• 𝐟𝐜 𝟐𝟖 = 25 MPa
107
2048,0598×103
V= = 0,27≤ 0.30 ……………………… C.V
302500 ×25
5.8.8. Justification du système de contreventement constitué par des voiles porteurs en
béton armé :
On doit vérifier que les voiles reprennent au plus 20% des sollicitations dues aux charges verticales
et la totalité des sollicitations dues aux charges horizontales et les portiques ne reprennent que les
charges verticales (Art 3.4 cas 4.b RPA99).
• Les sollicitations verticales totales de la structure :60735,8828 kN
• Les sollicitations verticales reprises par les voiles : 24418,8 kN
PTOTAL = 60735,8828 kN → 100%
PVOILE= 24418,8 → 40,20 %
PVOILE = 40,20 % > 20% ………………… C.V
• Les sollicitations horizontales totales de la structure : 3641,2783 kN

• Les sollicitations verticales reprises par les Portiques : 224,7161 kN
PTOTAL = 3641,2783 kN → 100%
PPORTIQUE = 224,7161 → 6,17 %
PPORTIQUE = 6,17 % < 25% ………………. C.V
108
Chapitre 6
Calcul des éléments

principaux
CHAPITRE 6 : CALCUL DES ELEMENTS PRINCIPAUX
6.1. Introduction :
Le ferraillage des éléments résistants devra être conforme aux règlements en vigueur en l'occurrence
le CBA 93 [3] et le RPA99 version 2003 [2].
Nous allons étudier le ferraillage des éléments structuraux, à l'aide du Logiciel
EXPERT 2010. Notre structure est composée essentiellement de trois éléments structuraux à savoir :
• Poutres
• Poteaux
• Voiles
6.2. Ferraillage des poutres :

Les poutres sont soumises à des moments fléchissants, des efforts tranchants et des efforts
normaux, l’effet de ces derniers est négligé et les poutres seront étudiées en flexion simple selon les
dispositions des règles BAEL91 [1], et les exigences du RPA99 (version2003) [2].
Les poutres sont ferraillées en flexion simple en tenant compte des combinaisons suivantes :
• 1,35 G+1.5 Q ……………..........(E.L.U)
• G+Q …………………………… (E.L.S)
• G + Q ± E……………………... (selon RPA99)
• 0,8 G ± E……………………… (selon RPA99)
6.2.1. Sollicitations du calcul :
Les résultats sont obtenus à l’aide du logiciel ETABS 2019 :
• Poutre principale (30×45) :
Tableau 6.1: Sollicitations de calcul (Poutres principales).
Combinaison 𝐌𝐦𝐚𝐱 (kN.m)
En travée ELU 60,0883
Sur appui G + Q + EX -122,7124
• Poutre secondaire (30×40) :
Tableau 6.2: Sollicitations de calcul (Poutres secondaires).
En travée ELU 34,3754
Sur appui G + Q + EY -77,4711
109
6.2.2. Calcul des Armatures longitudinales :

6.2.2.1. Prescriptions de calcul du ferraillage longitudinal :
• Ferraillage minimal d’après C.B.A (Condition de non fragilité) :
f𝑡28
As ≥ AC.N.V (Condition de non fragilité) = 0,23×b0×d× 𝑓𝑒
o Pour les poutres principales (30×45) : AC.N.V = 1,52cm².
o Pour les poutres secondaires (30×40) : AC.N.V = 1,34cm².
• Pourcentage des aciers d’après Art 7.5.2.1 RPA99 :
o Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur de

la poutre est de 0,5% en toute section [2]
→ Amin = 0,5%. (b × h)
✓ Pour les poutres principales (30×45) : Amin = 6,75cm².
✓ Pour les poutres secondaires (30×40) : Amin = 6 cm.
o Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux est de [2] :
✓ 4% en zone courante.
✓ 6% en zone de recouvrement.
o Pour les poutres principales (30×45) :
✓ 4 % en zone courante ⇒ Amax = 54 cm²
✓ 6 % en zone de recouvrement ⇒ Amax = 81 cm²
o Pour les poutres secondaires (30×40) :
✓ 4 % en zone courante ⇒ Amax = 48 cm²
✓ 6 % en zone de recouvrement ⇒ Amax = 72 cm²
o La longueur minimale de recouvrement est 40∅ en zone II [2].
o L'ancrage des armatures longitudinales supérieures et inférieures dans les
poteaux de rive et d'angle doit être effectué, avec des crochets à 90° [2].
o On doit avoir un espacement maximum de 10 cm entre deux cadres et un
minimum de trois cadres par nœud.
6.2.2.2. Exemple de ferraillage d’une poutre principale (en travée) :

𝑀𝑡 𝑚𝑎𝑥 = 60,088 kN.m (Selon la combinaison ELU)
γb = 1,5 ; γs = 1,15 ; fe = 400 MPa ; σb = 14,17 MPa ; b = 30 cm ; d = 40 cm ;
d’ = 3cm
Mt 60,088 .103
μ = b.d.σ = 30 .42^2. = μ=0.080
b 14.17
μ = 0.080< μ =0.186 < μ𝑙 = 0.371 → As’=0
Pivot A → 𝜀𝑠 = 10‰
σs = 348 MPa
110
Mu
As =
σb ×β×d
α = 1.25 × (1-√(1 − 2 μ) )= α =0,104
Avec β = 1-0,4α → β = 0.958

60,088x 103
As = (0.958x42x348) = As cal = 4,3 cm2
6.2.2.3. Calcul des Armatures longitudinales (EXPERT 2010) :

Pour le ferraillage on considère la poutre la plus sollicitée selon les deux sens Les résultats sont
représentés sur le tableau suivant obtenu par le logiciel de calcul EXPERT 2010.
Tableau 6.3: Calcul des sections d’armatures longitudinales.
Section Position
As As' 𝐀 𝐂𝐍𝐅 𝐀 𝐬 𝐦𝐢𝐧 𝐑𝐏𝐀 𝐀 𝐬 𝐦𝐚𝐱 𝐑𝐏𝐀 𝐀 𝐬 𝐚𝐝𝐩 Choix des
(cm2) (cm2) (cm2) (cm2) (cm²) (cm²) barres
Travée 4,30 0 1,52 6,75 54 4,62 3HA14

Poutre
Principale
(30×45)
Appui 9,2 0 1,52 6,75 81 9,24 6HA14
Travée 2,8 0 1,34 6 48 4.62 3HA14

Poutre
secondaire
(30×40)
Appui 6,5 0 1,34 6 72 7,70 5HA14
6.2.3. Armatures transversales :

6.2.3.1. Prescriptions du calcul des armatures transversales :
Pour reprendre l’effort tranchant et limiter les fissures, les armatures transversales sont disposées
perpendiculairement à l’axe longitudinal de la pièce.
Dans chaque cours, elles forment une ceinture continue sur le contour de la pièce et embrassent toutes
les armatures longitudinales.
6.2.3.2. Vérifications des règlements :
➢ Vérifications de RPA99 (Art 7.5.2.2) :
L’article (7.5.2.2) de R.P.A nous donne [2] :

• La quantité d’armatures transversales minimales est donnée par :
𝐀 𝐭 = 0,003. 𝐒𝐭 . b
• L'espacement maximum entre les armatures transversales est déterminé comme
suit :
111
h
Dans la zone nodale et en travée on prend : min ( ; 12Ø)
4
h
En dehors de la zone nodale : S ≤
2
La valeur du diamètre ∅ des armatures longitudinales à prendre est le plus petit diamètre utilisé, d'une
section en travée avec armatures comprimée, c'est le diamètre le plus petit des aciers comprimés qu’il
faut considérer.
➢ Vérification de la contrainte tangente :
Les règles C.B.A (A.5.1) considèrent la contrainte tangente conventionnelle ou nominale comme étant:
V0
τu =b
0 ×d
τu : Doit vérifier la condition
0,2 fc 28
τu ≤ ̅̅̅=
τu min ( ; 5 MPa) = 3,33MPa (Fissuration peu nuisible).
γb
➢ Disposition constructive :
L’article (A.5.1.2.2) de C.B.A nous donne :
• Espacement St des cours d’armatures transversales :
St ≤ min (0,9d ; 40cm) [3].
• Section minimale At des cours d’armatures transversales [3] :
At .fe
≥ 0,4 MPa
b0 .St
➢ Vérification de la flèche :
D’après l’Article B 6.5.1 de C.B.A On peut admettre qu’il n’est pas nécessaire de justifier l’état limite
de déformation des poutres par un calcul de flèche si les conditions suivantes sont vérifiées [3] :
ht 1
≥
L 16
ht Mt ser
≥
L 10 M0 ser
AS 4,2
≤
{ b. d fe
➢ Calcul des armatures transversales :

Tableau 6.4: Calcul de l’espacement des armatures transversales.
Poutre Poutre
principale secondaire On adopte St
(30x45) (30x40)
Zone Zone
CBA St ≤37,8 cm ≤33,3 cm
Nodale Courante
≤11,25
St zone nodale ≤10 cm
cm
RPA 10 cm 15 cm
St zone
≤22,5 cm ≤20 cm
courante
112
Tableau 6.5: Résultat de calcul armatures transversales.
As (CBA) As (RPA) As adopté
Poutre principale 0,45 cm² 1,35 cm² 4Ø8 = 2,01 cm²
Poutre secondaire 0,45 cm² 1,35 cm² 4Ø8 = 2,01 cm²
6.2.3.3. Vérification de la contrainte tangente :

Les résultats de la vérification de la contrainte tangentielle sont représentés sur le tableau suivant :
Tableau 6.6: Calcul de la contrainte tangentielle.
Section Vmax (kN) 𝛕𝐮 (MPa) 𝝉𝒖 (MPa)

̅̅̅ 𝛕𝐮 ≤ ̅̅̅
𝝉𝒖
Poutre principale 106,7217 0,85 3,33 C.V
Poutre secondaire 139,807 1,01 3,33 C.V
6.2.3.4. Vérification à L’ELS :

Après avoir fait le calcul du ferraillage longitudinal des poutres à l’ELU, il est nécessaire de faire
une vérification à l’état limite de service.
✓ Les contraintes sont calculées à l’E LS sous le moment (Mser ).
✓ La fissuration est considérée peu nuisible donc pas de limitation des contraintes
de traction de l’acier.
✓ La contrainte du béton est limitée par : 𝛔𝐛𝐜 = 0,6 𝐟𝐜 𝟐𝟖 = 15 MPa
✓ Les poutres sont calculées en flexion simple, et pour calculer la
Contrainte σbc de chaque poutre il faut suivre les étapes suivantes :
b
- Calcul de la position de l’axe neutre : 2 y² + η Asc (y-c’) - η Ast (d-y) =0
b
- Calcul du moment d’inertie : I = 3 y3 + η Asc (y-c’)2+η Ast (d-y)2 = 0
Avec :
- As : Section d’armatures tendue
- A′s : Section d’armatures comprimées
- n : Coefficient d’équivalence n=15
• Calcul des contraintes :

Mser
σbc = ×y
I
Avec :
Mser ∶ Sont obtenus à l’aide du logiciel ETABS.
113
Les résultats des vérifications sont présentés dans les tableaux ci-après :
Tableau 6.7: Résultats de calcul de vérifications à l’ELS.
𝐌𝐬𝐞𝐫 𝐀𝐬 y I 𝝈𝒃𝒄 𝝈𝒃𝒄

̅̅̅̅̅
Section Position Obs
(kN.m) (cm2) (cm) (cm4) (MPa) (MPa)
Travée 43,49 6,15 13,28 99511,74 5,80 15 C.V
Poutre
principale
Appui 67,59 9,24 15,61 134562,70 7,84 15 C.V
Travée 25,15 3,08 9,93 57307,47 4,36 15 C.V

Poutre
secondaire
Appui 42,62 6,79 13,83 107275,44 5,49, 15 C.V

• Poutre principale (30 × 45) :
ℎ𝑡 1 0,45 1
≥ → = 0,1 > = 0,0625 … … … … … … … … … … … . C. V
L 16 4,5 16
ℎ𝑡 𝑀𝑡 𝑠𝑒𝑟 0,4 43,49
≥ → = 0,1 > = 0,0366 … … . … … . C. V
L 10𝑀0 𝑠𝑒𝑟 4,5 10 × 118.63
𝐴𝑠 4,2 6.15 4,2
≤ → = 0,0048 < = 0,0105 … … … . … … … C. V
{ b. d 𝑓𝑒 30 × 42 400
• Poutre secondaire (30 x 40) :

ℎ𝑡 1 0,40 1
≥ → = 0,083 > = 0,0625 … … … … … … … . . . … . C. V
L 16 4,8 16
ℎ𝑡 𝑀𝑡 𝑠𝑒𝑟 0,4 25,15
≥ → = 0,08 > = 0,06 … . . … … … . C. V
L 10𝑀0 𝑠𝑒𝑟 4,8 10 × 41,47
𝐴𝑠 4,2 3,39 4,2
≤ → = 0,0030 < = 0,0105 … … … … … … C. V
{b. d 𝑓𝑒 30 × 37 400
114
Schéma de ferraillage de la poutre principale :
Figure 6.1: Schéma de ferraillage de la poutre principale
115
Schéma de ferraillage de la poutre secondaire :
Figure 6.2: Schéma de ferraillage de la poutre secondaire
116
6.2.3.6. Ferraillage des poutres bout de voiles :

• Sollicitations du calcul :
Les résultats sont obtenus à l’aide du logiciel ETABS 2019 :
o Poutre principale (30×45) :
Tableau 6.8: Sollicitations de calcul (Poutres principales).

En travée ELU 2,22
Sur appui G + Q + EX -138,05
o Poutre secondaire (30×40) :
Tableau 6.9: Sollicitations de calcul (Poutres secondaires).

En travée ELU 4,21
Sur appui G + Q + EY -138,16
• Calcul des Armatures longitudinales (EXPERT 2010) :
Pour le ferraillage on considère la poutre la plus sollicitée selon les deux sens Les résultats sont
représentés sur le tableau suivant obtenu par le logiciel de calcul EXPERT 2010.
Tableau 6.10: Calcul des sections d’armatures longitudinales.
As As' 𝐀 𝐂𝐍𝐅 𝐀 𝐬 𝐦𝐢𝐧 𝐑𝐏𝐀 𝐀 𝐬 𝐦𝐚𝐱 𝐑𝐏𝐀 𝐀 𝐬 𝐚𝐝𝐩 Choix des

Section Position
(cm2) (cm2) (cm2) (cm2) (cm²) (cm²) barres
Travée 4,30 0 1,52 6,75 54 4,62 3HA14

Poutre
Principale
(30x45)
Appui 8,9 0 1,52 6,75 81 9,24 6HA14
Travée 2,8 0 1,34 6 48 4.62 3HA14

Poutre
secondaire
(30x40) 3HA14
Appui 10,4 0 1,34 6 72 10,65 +
3HA16
117
Schéma de ferraillage de poutres bout de voiles principale :
Figure 6.3: Schéma de ferraillage de la poutre principale
118
Schéma de ferraillage de poutres bout de voiles secondaire :
Figure 6.4: Schéma de ferraillage de la poutre secondaire
119
6.3. Etude des poteaux :

Les poteaux sont soumis à des efforts normaux et à des moments fléchissant, donc le calcul se fait à
la flexion composée selon les combinaisons les plus défavorables, et les prescriptions du RPA99/2003
[2].
Les Combinaisons utilisées Sont :
➢ Selon CBA.93 :
• G + Q (ELS)
• 1,35G + 1,5Q (ELU)
➢ Selon RPA 99 (situation accidentelle) :

• G+Q±E
• 0,8G ± E
Figure 6.5: Caractéristiques mécaniques des matériaux.
𝜎𝑏𝑐 𝜎𝑠
γb γs fc 28 f𝑒
SITUATION
1.15 1 25 18.48 400 400
ACCIDENTELLE
6.3.1. Armatures longitudinales :

La section d’acier sera calculée pour différentes combinaisons d’efforts Internes :
Nmax ∶ Mcorrespondant Et Mmax ∶ Ncorrespondant
Les armatures longitudinales doivent être à haute adhérence, droites et sans crochets.
• Pourcentage minimal de RPA : 0,8% en zone IIa [2] :
Poteaux de section (55×55) : 0,8% ×55 × 55 = 24,2 cm2

• 𝐂𝐨𝐧𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐧 𝐟𝐫𝐚𝐠𝐢𝐥𝐢𝐭é :
ft 28 2.1
As min = 0,23. b0. d = 0,23 × 55 × 52 × = 3,45 cm2
fe 400
• Pourcentage maximal de RPA :

o 4% en zone courante :
As = 4% × (55×55) = 121 cm2
o 6% en zone de recouvrement :
As = 6% × (55×55) = 181,5 cm2

o Le diamètre minimum est de : 12 mm
o La longueur minimale des recouvrements est de :

40 φ en zone I et II
120
o La distance entre les barres verticales dans une face du poteau ne doit pas
dépasser 25 cm en zone I et II.
6.3.2. Résultat des sollicitations :
Les efforts (M, N) obtenus avec le logiciel ETABS 2019 pour les poteaux sont donnés dans les
tableaux suivants. On utilise le logiciel de calcul Expert 2010 qui tient compte des règles de BAEL91
[1] :
Tableau 6.11: Sollicitations (M, N, V).
𝐌𝐦𝐚𝐱
𝐌𝐦𝐚𝐱 et 𝐍𝐜𝐨𝐫𝐫𝐞𝐬𝐩𝐨𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭 (kN)
𝐌𝐦𝐚𝐱 M N
(kN.m) (kN.m) (kN.m)
92,092
128,3651 4,4525 76,4431
6.3.2.1. Choix des barres :

Tableau 6.12: Section d’armatures calculées.
𝑨𝒔 𝒎𝒂𝒙 (RPA) (cm2) Choix

𝑨𝒔 𝐀 𝐬 𝐦𝐢𝐧 𝐀 𝐬 𝐦𝐢𝐧 𝐀𝐬
(cm2) Zone Zone de (cm2) (cm2) (cm2) Des
Calculé Courante Recouvrement (RPA) (CNF) Adopté Barres
5 ,9 121 181,5 24,2 3,45 12,32 4HA14
6.3.3. Exemple de calcul :

Données : c = c’= 3cm ; S = 55 × 55 ; acier FeE400 ; fc 28 = 25 MPa
6.3.3.1. Détermination des Armatures longitudinales :
• Sollicitations :
Mmax = 128,3651 kN.m et Ncorrespondant = 76,4413 kN
Les sections soumises à un effort de compression sont justifiées vis-à-vis de l’ELU de stabilité de
forme conformément à l’article A.4.35. Du C.B.A 93 en adoptant une excentricité totale de calcul [3] :
e = 𝑒1 + 𝑒2 ; 𝑒1 = 𝑒a + 𝑒0
𝑒1 : Excentricité globale du premier ordre

𝑒a : Excentricité accidentelle
𝑒2 : Excentricité due aux effets du second ordre
L
𝑒a = Max (2cm ; ) = 0.02 m
250
M1 128,3651
𝑒0 = = = 1,68 m
N 76,4431
121
On peut considérer les effets du second ordre d’une manière forfaitaire :

Lf e
Si : < 𝑚𝑎𝑥 (15 ; 20 × h1 )
h
Avec :
Lf : Longueur de flambement du poteau
h : hauteur totale du la section de poteau dans la direction du flambement
→ Lf = 0.7l0 = 0.7x3.23 = 2.261m
2,261 1,70
< max (15 ; 20 × ) → 0,7 < 15 …… C.V
3,23 3,23
Donc les effets du second ordre peuvent être considérés d’une manière forfaitaire :
3lf 2
e2 = 4 (2 + α∅)
10 h
∅ : Généralement on prend ∅ =2
MG
α=
MG +Mq
Avec :
MG =50,0237 kN.m ; MQ = 16,9745 kN.m
50,0237
α= = 0,75
50,0237+16,9745
3 × 2.2612
→ e2 = (2 + 0.750 × 2) = 0.00976m = 0,97 cm
0.55 × 104
→ e = e0 +e1 +e2 =168 +2+0,97 = 170,97 cm
Mcorrigé = N. e = 76,443 × 1,7097 = 130,70 kN. m
H H
μbc = 0,8 D (1−0,4 D) =0,49
M 130,7×103
μbu = bdcorr
2σ
=55×522×18,48 = 0,05
bc
μbu < μbc Donc : la section est partiellement comprimée.
6.3.3.2. Calcul le moment de flexion fictif :

Moment fléchissant ultime par rapport aux aciers tendus :
h
ea = e – (d - 2)= 1,7097 −(0,52-0.25) = 1,44 m
Mfictif = Nu × ea = 76,4413 x1,44

Mfictif = 110,075 kN.m
122
Mfictif 110,075∗ 103
µ= = 55∗522∗18,48
b d2 σbc
µ = 0,04
µ = 0,04 ˂ µ1 = 0,186 → pivot A εs =10 ‰ (pas d’acier comprimé)
fe 400
σs = = = 400 MPa
γs 1
α =1,25 x (1 - √1 − 2µ ) = 1,25× (1-√1 − 2X0,04 ) = 0,051
β = 1− 0,4α = 1 - 0,4 x 0,051 = 0,980

M 110,075X 103
As f = β ×dfictif = = 5,4 cm2
×σ s 0,980 X52X400
Nu 76,4413
As = Asf - = 5,4 - = 5.21 cm2
σs 400
6.3.4. Justification des poteaux sous l’effet de l’effort tranchant :

6.3.4.1. Vérification de la contrainte de cisaillement :
La contrainte de cisaillement conventionnelle calculée dans le béton τbu sous Combinaison sismique
doit être inférieure ou égale à la valeur limite Suivante :
τbu = ρd . fc28 (𝐀𝐫𝐭𝐢𝐜𝐥𝐞 𝟕. 𝟒. 𝟑𝟐. 𝐑𝐏𝐀𝟗𝟗)
̅̅̅̅
Où ̅̅̅̅̅
τbu est égal à 0,075 si l'élancement géométrique, dans la direction. Considérée, est supérieur ou
Vu
égal à 5, et à 0,04 dans le cas contraire. Où τu : contrainte de cisaillement τu =
b.d
• Vu : Effort tranchant sous combinaison sismique de la section étudiée

• b0 : La largeur de la section étudiée
• d : la hauteur utile
τu Égale à :
La contrainte de cisaillement est limitée par une contrainte admissible ̅̅̅
➢ Selon le CBA : Art (A .5.1.2.1) :

fc28
τu ≤ min(0.2
̅̅̅ ; 5 MPa) Pour une fissuration peu nuisible [3]
γb
τu ≤ min (4.4373.33 ; 5MPa) = 4.437 MPa

̅̅̅
➢ Selon le RPA99 : Art (7.4.3.1) :
τbu = ρd . fc28
̅̅̅̅
ρd = 0,075 si λg > 5
ρd = 0,040 si λg < 5
123
o Détermination de 𝛒𝐝 :
Calcul de λg
lf lf 2.261 2.261
λg = min ( ; ) = min ( ; ) = 4,11
a b 0.55 0.55
λg = 4,11 < 5 → ρd = 0,04
Les résultats de calcul des contraintes de cisaillement sont récapitulés dans le tableau suivant :
Tableau 6.13: Vérification des contraintes des cisaillements.
Section
De V 𝛕𝐮 𝛌𝐠 𝛒𝐝 ̅̅̅𝐮
𝛕 ̅̅̅̅
𝛕 𝐛𝐮 𝛕𝐮 <𝛕
̅̅̅𝐮 𝛕𝐮 <𝛕
̅̅̅̅
𝐛𝐮
poteau (kN) (MPa) (MPa) (MPa) (MPa)
(55×55) 92,092 0,322 4,11 0,04 4.35 1 C.V C.V
6.3.5. Armatures transversales :

Les armatures transversales des poteaux sont calculées à l'aide de la formule :
At ρa . Vu
=
t h1 . fe
Vérification des cadres des armatures minimales « RPA Art 7.4.2.2 » [2] :
At min 0.3% ⇒ λg ≥ 5
(%) = {
t × b1 0.8% ⇒ λg ≤ 3
➢ L’espacement t :
D’après RPA99 (Art 7.4.2.2) l’espacement des armatures transversales en Zone II est fixé comme suit
[2] :
• Dans la zone nodale :
t ≤ min(10∅l ; 15cm) En zone II
t ≤ min(14cm; 15cm) = 14 cm
On prend une valeur de t =10cm
• Dans la zone courante :
t ≤ 15∅l En zone II ⟹ t ≤ 21 cm
On prend une valeur de t =15cm
➢ Détermination de𝛒𝐚 :
2.5 si λg ≥ 5
ρa = {
3.75 si λg ≤ 5
λg = 4,11 < 5 ⇒ ρa = 3.75
124
➢ Détermination de 𝐀 𝐭 :
ρa .Vu .t 3.75x92,0921x103 x150
At = = = 1,71 cm2
h1 .fe 550x550
On adopte : 4 HA8 → At =2.01cm
➢ Vérification des cadres des armatures minimales :

Atmin 0.3% ⇒ λg ≥ 5
(%) = {
t × b1 0.8% ⇒ λg ≤ 3
3 < λg = 4,11 < 5 Interpoler entre la valeur limites président
→ At min = 0.6 % t b1
At min = 0.6 % x 15x 55 = 4,95 cm2
At =2.01cm² < At min = 4,95 cm2…………. C.V
6.3.6. Vérification à L’ELS :

Après avoir fait le calcul du ferraillage longitudinal des poteaux à l’ELU, il est nécessaire de faire une
vérification à l’état limite de service.
• Les contraintes sont calculées à l’E LS sous les sollicitations de ( Nser , Mser )
• La fissuration est considérée peu nuisible donc pas de limitation des contraintes de
traction de l’acier
• La contrainte du béton est limitée par : ̅̅̅̅
σbc = 0,6 fc 28 = 15 MPa
• Les poteaux sont calculés en flexion composée, et pour calculer la contrainte σbc de la
section il faut suivre l’organigramme de la flexion composée à l’ELS suivant :
125
Tableau 6.14: l’organigramme de la flexion composé a els

𝑠𝑒𝑟
𝑀𝑚𝑎𝑥 = 66,597 kN.m ; 𝑁𝑐𝑜𝑟 = -106,631 kN Effort de compression
𝑀𝑠𝑒𝑟 66,597
e0 = = = 0.6 m
𝑁𝑠𝑒𝑟 −106,631
ℎ 0.55
= = 0.091 m
6 6
e0 = 0.6 m < 0.091 m
Section Partiellement comprimée
h 0,55
ea = e0 + d − 2 → ea = 0,6 + 0,52 − = 0,845 𝑚
2
84,5 cm > 52𝑐𝑚 Le centre de pression est trouvé à l’extérieur de la section calculer
C = d − eA = 52 − 84,5 = −32,5cm
Yser = c + Yc
Yc : distance de l’axe neutre ou center de pression
c : distance de centre de pression a la fibre la plus comprimée.
En écrivant le bilan de efforts appliqués à la section
YC3 + PYc + q = 0
126
Avec :
6×η×A′ S 6×η×AS
P =−3c 2 − (c − d′ )2 × + (d − c) ×
b b
6×15× 6×15×6,16
P =−3(−32,5)² − (−32,5 − 3)2 × + (52 + 32,5) ×
55 55
P = 2457,068
6×η×A′ S 6×η×AS
q =−2c 3 − (c − d′ )2 × + (d − c)² ×
b b
6×15×6,16 6×15×6,16
q =−2(−32,5)3 − (−32,5 − 3)2 × + (52 + 32,5)² ×
55 55
q =−325174,46
YC3 +2457,068 Yc − 325174,46 = 0
YC = 56,99 cm
On Calcule Yser ,la distance entre le Centre de pression a l’axe neutre de la fibre supérieur de la section
la plus comprimée :
Yser = c + Yc = 56,99 −32,5=24,49 cm
Ensuite on calcul l’inertie de la section homogène Réduit :
3
b × YSER
I= + 15[AS × (d − Yser )2 + A′ S (Yser − d′ )2 ]
3
55 × 24,493
I= + 15[28,65 × (52 − 24,49)2 + 28,65(24,49 − 3)2 ]
3
I = 792984,3198 cm4
Coefficient angulaire des contraints :
Nser 106,631
k= Yc = 56,99 = 0,0077 kN/cm3
I 792984,3198
Calcul des contraintes de compression dans le béton :
kN
σb = K × Yser = 0,0077 × 24,49 = 0,1885 = 1,9 MPa
cm2
σb = 15MPa > σb = 1,9 MPa … … … … … … … C. V

̅̅̅
kN
σS = η × K(d − Yser ) = 15 × 0,0077(52 − 24,49) = 3,17 = 31,7 MPa
cm2
Tableau 6.15: Vérification des poteaux
Poteau eA P q Yc Yser I K σb σS
(cm) (cm) (cm) (cm4 ) (MPa) (MPa)
55 × 55 84,5 2457,068 −325174,46 56,99 24,49 792984,31980,0077 1,9 31,7
127
6.3.7. Schéma de ferraillage :
Tableau 6.16: ferraillage des poteaux 55×55.
128
6.4. Ferraillage des voiles :

Les voiles sont soumis à des forces verticales « charges permanentes et surcharges d’exploitations
» et à des forces horizontales « séisme ».
Le ferraillage des voiles s’effectuera selon le règlement CBA.93 [3] et les vérifications selon le
règlement parasismique Algérien RPA 99/version 2003 [2]. Le voile est sollicité à la flexion
composée avec effort tranchant.
Les sollicitations engendrées dans le voile sont :
• Moment fléchissant et effort tranchant provoqués par l’action du séisme.
• Effort normal dû à la combinaison des charges permanentes ; d’exploitations et la
charge sismique.
On devra disposer les armatures suivantes :
• Armatures verticales.
• Armatures horizontales.
• Armatures transversales.
6.4.1. Ferraillage du voile plein et/ou trumeaux :
6.4.1.1. Armature verticale :
Le ferraillage vertical sera disposé de telle sorte qu’il puisse reprendre les contraintes induites par la
flexion composée, en tenant compte des prescriptions composées par le RPA 99(Art 7.7.4.1) et
décrites ci-dessous [2] :
• L’effort de traction engendré dans une partie du voile doit être repris en totalité par les
armatures dont le pourcentage minimal est de 0,2% de la section horizontale de béton
tendu
• Les barres verticales des zones extrêmes devraient être raccrochées avec des cadres
horizontaux dont l’espacement ne doit pas être supérieur à l’épaisseur du voile.
• A chaque extrémité du voile (trumeau) l’espacement des barres doit être réduit de moitié
sur 1/10 de la longueur de voile, cet espacement est au plus 15 cm (le ferraillage vertical
doit être symétrique en raison de changement de signe du moment).
• Si des efforts importants de compression agissent sur l’extrémité, les barres verticales
doivent respecter les conditions imposées aux poteaux.
• Les barres du dernier niveau doivent être munies de crochets à la partie supérieure.
Toutes les autres barres n’ont pas de crochets (jonction par recouvrement).
6.4.1.2. Armature horizontale :
• Les aciers horizontaux seront disposés perpendiculairement aux faces du voile.

• Elles doivent être munies de crochets à (135°) ayant une longueur de 10 Ø RPA99/2003
(Art 7.7.4.2) [2].
• Dans le cas où il existe des talons de rigidité. Les barres horizontales devront être
ancrées sans crochets si les dimensions des talons permettent la réalisation d'un ancrage
droit.
129
6.4.1.3. Armatures transversales :

Les armatures transversales perpendiculaires à la face du voile sont des épingles en nombre au
moins 4 épingles au mètre carré, servant à retenir les deux nappes d’armatures verticales.
Les armatures transversales peuvent être des épingles de diamètre 6 mm lorsque les barres
longitudinales ont un diamètre inférieur ou égal à 20 mm, et de 8 mm dans le cas contraire.
6.4.1.4. Règles communes :
Dans le calcul du ferraillage des voiles, le RPA 99/version 2003 (Article 7.7.4.3 RPA) [2]
préconise les règles suivantes :
• Le pourcentage minimal d’armatures horizontales et verticales des trumeaux
dans chaque direction est donné comme suit :
o Globalement dans la section du voile égale à 0,15%.
o En zone courante égale à 0,10%.
• L’espacement des barres horizontales et verticales doit être inférieur à la plus
petite des deux valeurs suivantes :
o S ≤ 1,5 × e (e : épaisseur du voile)
o S ≤ 30 cm
• Les deux nappes d’armatures doivent être reliées au moins avec quatre épingles
au mètre carré dans chaque nappe.
• Les barres horizontales doivent être disposées vers l’extérieur.
• Le diamètre des barres verticales et horizontales des voiles (à l’exception des
zones d’about) ne devrait pas dépassée 1/10 de l’épaisseur de voile.
• Les longueurs de recouvrement doivent être égales à :
o 40 Ø pour les barres situées dans les zones ou le renversement du signe
des efforts est possible.
o 20Ø pour les barres situées dans les zones comprimées sous l’action de
toutes les combinaisons possibles des charges.
• Le long des joints de reprise de coulage, l’effort tranchant doit être repris par les
aciers de coutures dont la section est donnée par la formule :
̅
𝐕
𝐀 𝐯𝐣 = 1,1× 𝐟
𝐞
̅ = 1,4 × Vu
o 𝐕
o VU : Effort tranchant calculé au niveau considéré
Cette quantité doit s’ajouter à la section d’aciers tendus nécessaires pour équilibrer les efforts de
traction due au moment de renversement.
6.4.2. Combinaisons de charges :
Selon le règlement parasismique Algérien (RPA 99 version 2003) les combinaisons considérées
pour les voiles sont les suivantes [2] :
• G+Q±E
• 0,8 G ± E
130
Le schéma suivant représente la disposition des voiles dans notre structure :
Figure 6.6: Disposition des voiles.
6.4.3. Ferraillage vertical des voiles :

Pour déterminer les armatures verticales, on utilisera la méthode des contraintes (méthode de Navier-
Bernoulli) :
N M. V
𝜎1,2 = ±
A I
• N : Effort normal appliqué.

• M : Moment fléchissant appliqué
• A : Section transversale du voile.
• V : Distance entre le centre de gravité du voile et la fibre la plus éloignée.
• I : Moment d’inertie.
On distingue trois cas :
• 1er cas (𝝈𝟏,𝟐 ) > 0

La section du voile est entièrement comprimée (pas de zone tendue), la zone courante est armée par le
minimum exigé par RPA 99 (Amin= 0,2 %. e. L).
131
• 2eme cas (𝝈𝟏,𝟐 ) < 0
La section du voile est entièrement tendue (pas de Zone comprimée). On calcule la résultante des
efforts de traction :
(σ + σ )
Ft = 1 2 2 × L × e
D’où la section des armatures verticales :

Ft
Av =
σ2
On compare Av avec la section minimale.
• Si : Av ≤ Amin = 0,20%. e. L ……………On ferraille avec la section minimale.
• Si : Av > Amin = 0,20%. e. L ……………On ferraille avec.
• 2eme cas (𝝈𝟏,𝟐 ) sont de signes différents :

La section du voile est partiellement comprimée. On calcule la résultante des efforts de traction :
σ2
Ft = Lt e
2
σ2
Lt = L ( σ )
1 + σ2
F
Av = σ t
S
On compare Av avec la section minimale.
• Si : Av ≤ Amin = 0,20%. e. L…………On ferraille avec la section minimale.

• Si : Av > Amin = 0,20%. e. L…… ……On ferraille avec.
132
6.4.3.1. Exemple d'application :

• Voile plein :
On va choisir le voile plein le plus sollicité

e ×L3 L
Avec : L = 4,8 m ; e = 0,2 m ; A = 0, 96 m2 ; I = = 1,84m4 ; V = = 2,4 m.
12 2
Figure 6.7: Dimensions du voile calculé.
• Détermination des sollicitations :

Les résultats sont obtenus à l’aide du logiciel ETABS :
Tableau 6.17: Sollicitations de calcul (voile plein).
G + Q ± E (situation accidentelle)
N (kN) M (kN.m) V (kN)
-2087,6544 -4413,7887 -665,6594
N M. V 2087,6544×103 4413,7887×106 ×2400

σ1 = + = + → σ1 = 7,93 MPa
A I 0,96×106 1,84×1012
N M. V 2087,6544×103 4413,7887×106 ×2400

σ2 = - = - → σ2 = -3,58 MPa
A I 0,96×106 1,84×1012
𝜎1 et 𝜎1 sont de signes différents, donc la section du voile est partiellement comprimée.

On calcule la longueur de la zone de traction :
Figure 6.8: Diagramme des contraintes.
133
• Longueur de la zone tendue :
𝜎2 3,58
o Lt = L (𝜎 ) = 4,8× 7,93+3,58 → 𝐋𝐭 = 1,49 m
1 +𝜎2
• Force de traction :
𝜎2 −3,58
o Ft = × Lt × e = x 1,49 x 103 x0,2 x 103 → 𝐅𝐭 = -533,420 kN
2 2
• Section d’armature :
Ft 533,420×103
o Av = бs = = 1333,55 mm2 → 𝐀 𝐯 = 13,33 cm2
400
o σs = 400 MPa (situation accidentelle)
• Armature minimale du RPA99/version 2003 :
o Dans la zone tendue : D’après le RPA99 (Art 7.7.4.1) [2] :
ARPA = 0,2%. e. Lt = 0.002 x 0,2 x 1,49 x 104 → ARPA = 5,96 cm2
o Dans la zone courante : D’après le RPA99 (Art 7.7.4.3) :
Amin= 0,1%. e. L = 0,001 x 0,2 x 4,8 x 104 → Amin = 9,6 cm2
o Le pourcentage minimal sur toute la section du voile (RPA99 Art7.7.4.3) :
Amin= 0,15%. e. L = 0,0015 x 0,2 x 4,8x 104 → Amin = 14,4 cm2
Donc : 𝐀 𝐬 = 14.4 cm2
On adopte : 𝐀 𝐬 𝐚𝐝𝐩 = 14HA12 = 15,83 cm2
• Espacement :
St ≤ (1.5e; 30) cm
Soit : St = 20cm Dans la zone courante.
Sa = St/2= 10 cm dans la zone d’about
• Choix des barres :
Tableau 6.18: Résultats du ferraillage verticale
La zone L (cm) 𝑺𝒕 (𝒄𝒎) 𝐀 𝐬 𝐚𝐝𝐩 (𝒄𝒎²)

Courant 180 20 8HA12 = 9,05 cm2
D’about 150 10 14HA12 = 15,83 cm2
134
❖ Trumeau :
Le trumeau se calcule comme un voile plein.
Figure 6.9: Dimensions de trumeau.
• Détermination des sollicitations :

Les résultats sont obtenus à l’aide du logiciel ETABS :
Tableau 6.19: Sollicitations de calcul (Trumeau).
G + Q ± E (situation accidentelle)
N (kN) M (kN.m) V (kN)
86,4624 418,5675 198,4899
Le tableau suivant contient le calcul de ferraillage vertical du Trumeau le plus sollicité On va choisir le
voile plein le plus sollicité
e ×L3
Avec : L = 1,17 m ; e = 0,2 m ; A = 0, 234 m2 ; I = = 0,027m4
12
L
V= = 0,585 m ;
2
Tableau 6.20: Ferraillage vertical de trumeau.
Résultats
Effort normal N(kN) 86,4624
Moment de flexion (kN.m). 418,5675
N M. V
σ1 = A + (MPa) 9,44
I
N M. V
σ2 = A - (MPa) -8,70
I
La longueur de la zone tendue Lt (m). 0,56
Effort de traction Ft (kN). -487,2
fe
σs = ɣs ; ɣ = 1 400
Section d’armature Avt (cm2). 12,18
Armature transversale 3. 39
ARPA min = 0,2%. e. Lt (cm2). 2,24
Sur toute la section du voile Amin = 0.15%×e×L (cm2). 3,51
Dans la zone courant Amin = 0.1%×e×L (cm2). 2,34
As adopte = max (Avt ;ARPA ) (cm2). 12,18
Espacement St ≤ (1,5×e ; 30) (cm). 30
Espacement dans la zone d’about = St/2 15
Choix des barres verticale 12HA12 = 13,57 cm2
135
6.4.4. Ferraillage horizontal des voiles :

6.4.4.1. Vérification des voiles à l’effort tranchant :
La vérification de la résistance des voiles au cisaillement se fait avec la valeur de l’effort tranchant
trouvé à la base du voile, majoré de 40% (Article 7.7.2 des RPA99/Version 2003) [2].
La contrainte de cisaillement est :
T
τu = 1,4 x
e×d
• T : Effort tranchant à la base du voile.

• e : Épaisseur du voile.
• d : Hauteur utile. d = 0,9 × h
D’après l’article (7.7.2 des RPA 99/Version 2003). La contrainte limite est :
τu = 0,2 × fc28
Il faut vérifier la condition suivante : τu ≤ τ̅u
6.4.4.2. Calcul du ferraillage horizontal résistant à l'effort tranchant :
D’après l’article (A.5.1.2.3 de CBA 93) La section 𝐴𝑡 des armatures d’âmes est donnée par la relation
suivante [3] :
At ɣ𝑠 ( τu−0,3 ×ftj ×𝐾
≥
𝑆𝑡 ×e 0,9 ×𝑓𝑒
• K = 0 : Dans le cas d’une fissuration très préjudiciable ou dans le cas de

bétonnage non muni d’indentations de la surface de reprise.
• K = 1 : En flexion simple, sans reprise de bétonnage.
1+3 σcm
• K= : En flexion composée avec N, effort de compression.
fc 28
10−10 σcm
• K= fc 28
σcm σtr Étant la contrainte moyenne de traction et de compression obtenue en divisant l’effort normal
de calcul par la section du béton.
D’autre part le RPA 99/version 2003 prévoit un pourcentage minimum de ferraillage [2] :
o 0,15% : globalement dans la section des voiles.

o 0,10 % : dans les sections courantes.
136
6.4.4.3. Exemple d’application :

❖ Voile plein :
Les données sont citées dans l’exemple précédent :

T 𝟔𝟔𝟓,𝟔𝟓𝟗𝟒
τu = 1,4 × = 1,4 × 200 ×0,9×3230 ×103 → τu = 1,60 MPa
e. d
τ̅u = 0,2 fc 28 =0,2 × 25 → τ̅u = 5 MPa
τu = 1,60 MPa ≤ τ̅u =5 MPa …………………………… C.V
• Calcul de la section des armatures horizontales :

1+3 𝜎𝑐𝑚
Dans notre cas K = (cas d’une flexion composée avec N, effort de compression).
𝑓𝑐 28
N 2087,6544×103
σcm = A = → σcm = 3,23MPa
3230×200
Alors :
1+3 (3,23)
K= → K = 0,43
25
• Espacement :
D’après l’article (7.7.4.3 des RPA99/Version2003) l’espacement des barres doit être [2] :
St ≤ (1,5e ; 30) cm
Soit : St = 20 cm
γS = 1 (situation accidentelle)
St×e × γS ( τu −0,3 ×ftJr ×K )

At ≥ 0,9 ×fe
200×200×1×(1,6−0,3×2,1×0,43)
At ≥
0,9×400
At ≥ 147,67 mm2 = 1,48 cm2
• Armatures transversales minimales 𝐀𝐭 𝐦𝐢𝐧 :

At min = 0,15%. e. h = 9,69 cm2 ; Globalement dans la section des voiles.
At min = 0,1%. e. h = 6,46 cm2 ; Dans les sections courantes.
• Choix des barres :

On adopte 14T10 =11 cm2 pour chaque 1m de hauteur (1nappe).
137
❖ Trumeau :
Le ferraillage horizontal de trumeau se calcule comme un voile plein, le tableau suivant contient les
résultats de ferraillage.
Tableau 6.21: Ferraillage horizontal de trumeau.
T 𝛕𝐮 ̅̅̅𝐮
𝛕 𝛔𝐭𝐦 𝑺𝐭 𝐀 𝐭 𝐀 𝐭 𝐦𝐢𝐧 Choix des
𝛕 ≤ ̅̅̅
𝛕 K
(kN) (MPa) (MPa) 𝐮 𝐮 (MPa) (cm) (cm2) (cm2) Barres
8T8
198,4899 1,32 5 C.V 0,37 0,084 20 1,41 3,51 =
4,02 cm2
Schéma de ferraillage :
Figure 6.10: Schéma de ferraillage de voile plein.
Figure 6.11: Schéma de ferraillage de Trumeau.
138
Figure 6.12: Schéma de ferraillage transversale des voiles
139
6.4.5. Ferraillage des linteaux :

Le linteau est un élément horizontal qui permet de relier les deux trumeaux. On le considère comme
une poutre encastrée aux extrémités, le linteau sera calculé à la flexion simple.
Figure 6.13: Schéma descriptif d’un linteau.
6.4.5.1. Vérification des contraintes de cisaillement dans les linteaux :

Conformément aux spécifications du paragraphe 7.3 (RPA/V2003), la contrainte de cisaillement dans
Le béton est limité comme suit [2] :
τb ≤ τ̅b = 0,2 fc28

̅
𝐕
Où : 𝛕𝐛 = 𝐛
𝟎𝐝
Avec : ̅ = 1.4 Vcalcul

𝐕
𝐛𝟎 : Epaisseur du linteau ou du voile.
d : Hauteur utile. (d = 0.9h)
h : Hauteur totale de la section brute.
On tire depuis l’ETABS 2019 les sollicitations de linteau le plus sollicité
Figure 6.14: Dimension du linteau
Figure 6.15: Sollicitation de linteau
V (kN) M(kN.m)
-335,8175 -284,2211
Figure 6.16: Vérification de cisaillement du linteau
𝐛𝟎 h d ̅
𝐕 𝐟𝐜 𝟐𝟖 𝝉 𝝉̅
(KN)
(m) (m) (m) (KN) (MPa) (MPa) (MPa) Obs
335,82 0.2 1,03 0,93 470,15 25 2,53 5 CV
140
6.4.5.2. Ferraillage de linteau :

Les linteaux sont calculés en flexion simple, (avec les efforts M, V) On devra disposer :
• Des aciers longitudinaux de flexion AL
• Des aciers transversaux At
• Des aciers en partie courante (acier de peau) Ac
D’après (Art 7.7.3) RPA99v2003, On doit vérifier dans quel cas on va calculer [2] :
𝛕𝐛 ≤ 0,06 fc28 = 1,5 MPa
Alors : 𝛕𝐛 = 2,53 MPa ≥ τ̅b =1,5 MPa
Donc on est dans la deuxième cas (Art 7.7.3.2) RPA99v2003
Les efforts (M, V) sont repris suivant des bielles diagonales (de compression et de traction) suivant
l’ace moyen des armatures diagonales Ad a disposé obligatoirement, Le calcul de ces armatures se fait
suivant la formule :
v
Ad =
2× fe×sin 𝛼
Avec :
h−2d′
o tan α = l
o h : est la hauteur totale du linteau et d’ la distance d’enrobage.
o V : l’effort tranchant (sans majoration)
Tableau 6.22: Acier longitudinaux de linteau
V H d’ L 𝜶 f𝒆 Ad Ad
(kN) (m) (m) (m) (MPa) (cm²) (cm²)
4HA12
335,82 1,03 0,03 1 44,12 400 6,02 = 6,16
• Ferraillage minimal de RPA99 :
➢ Armatures longitudinales : Selon (Art 7.7.3.3) RPA99/2003 [2] :

(Al, Al’) ≥ 0,15% b h = 0,15% 20 × 103 = 3,09 cm2
On adopte : AL = 3 HA12 = 3,39 cm2
AL′ = 3 HA12 = 3,39 cm2
➢ Armatures transversales :
Espacement :
ℎ 103
On a : s≤ →s≤ = 25,75 𝑐𝑚
4 4
S = 20 cm
141
Selon (Art 7.7.3.3) RPA99/2003 [2] :
τb = 2,10 MPa et 0,025 fc28 = 0,025 × 25 = 0,625 MPa

Donc : τb ≥ 0,025 fc28 → At ≥ 0,15% b×s = 0,025% 20 × 20
At = 1 cm2
On adopte :
𝐀 𝐭 = 2HA10 = 1,01 cm2
➢ Armatures en section courante (armature de peau) :

Selon (Art 7.7.3.3) RPA99/2003 [2] :
→ Ac > 0,20%. b. h= 0,20% × 20 × 103 = 4,12 cm2
On adopte :
→ Ac = 6 HA10 = 4,71 cm2
Figure 6.17: Schéma de ferraillage de linteau.
142
Chapitre 7
Etude d’infrastructure
CHAPITRE 7 : ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
7.1. Introduction :
L’infrastructure est un ensemble des éléments qui ont pour objectif d’assurer la transmission des
charges et surcharges au sol provenant de la superstructure. Cette transmission se fait soit directement
au sol (Fondations superficielles : semelles ou des radiers), soit indirectement (Fondations profondes :
pieux par exemple). Donc c’est une partie essentielle de l’ouvrage dont sa bonne conception et
réalisation forment une assise rigide et assure une bonne répartition des charges.
7.2. Etude de fondations :

7.2.1. Stabilité des fondations :
Les massifs de fondations doivent être en équilibre sous l'action :
• Des sollicitations dues à la superstructure qui sont : des forces verticales ascendantes ou
descendantes, des forces obliques, des forces horizontales et des moments de flexion ou
de torsion.
• Des sollicitations dues au sol qui sont : des forces verticales ascendantes ou
descendantes et des forces obliques (adhérence, remblais...).
• Les massifs de fondations doivent être stables ; c'est-à-dire qu'ils ne doivent donner lieu
à des tassements que si ceux-ci permettent la tenue de l'ouvrage ; des tassements
uniformes sont admissibles dans certaines limites ; mais des tassements différentiels sont
rarement compatibles avec la tenue de l'ouvrage. Il est donc nécessaire d'adapter le type
et la structure des fondations à la nature du sol qui va supporter l'ouvrage : l'étude
géologique et géotechnique a pour but de préciser le type, le nombre et les dimensions
des fondations nécessaires pour fonder un ouvrage donné sur un sol donné.
7.3. Choix de type de fondations :

Avec un taux de travail admissible du sol d'assise qui est égal à 3 bars, la profondeur d'ancrage est
de 1m il y a lieu de projeter à priori, des fondations superficielles de type :
• Semelle isolée.
• Semelle filante.
• Radier général.
Le choix du type de fondation dépend du :
• Type d'ouvrage à construire.
• La nature et l'homogénéité du bon sol.
• La capacité portante de terrain de fondation.
• La charge totale transmise au sol.
• La raison économique.
• La facilité de réalisation.
[NOM DE L’AUTEUR] 143

Combinaisons d’actions à considérer sont :

D’après RPA 99 (Article 10.1.4.1) les fondations superficielles sont dimensionnées selon les
combinaisons d’actions suivantes :
• G+Q±E
• 0,8G ± E
Figure 7.1: Disposition des semelles filantes.
7.4. Calcul des fondations :

On suppose que l’effort normal prévenant de la superstructure vers les fondations est appliqué au
centre de gravité (C.D.G) des fondations. On doit vérifier la condition suivante :
N N
≥ σSOL → Ss ≥
Ss бsol
Avec :
• σSOL : Contrainte du sol.
• Ss : Surface de la fondation.
• N : Effort normal appliqué sur la fondation.

o Choix du type de fondation :

Dans notre projet, nous proposons en premier lieu des semelles filantes. Pour cela, nous allons
procéder à une première vérification telle que :
Ss
≤ 50%
Sb
• Ss : Section des semelles filantes

• Sb : Section du bâtiment
Si cette condition n'est pas vérifiée, on peut considérer la solution du radier comme nécessaire.
7.4.1. Vérification :
Le cas d’une semelle filante : L'effort normal supporté par la semelle filante est la somme des efforts
normaux de tous les poteaux qui se trouvent dans la même ligne.
On suppose que :
N
Ss ≥
бsol
• N =∑ Ni Effort normal provenant de chaque file de poteaux, tiré depuis

l’ETABS 2019 avec la combinaison accidentelle.
• Ss = section des semelles filantes.
Les résultats sont résumés dans le tableau qui suit :
Tableau 7.1: Effort normal des poteaux agit sur les semelles
Poteau N (kN) Poteau N (kN) Poteau N (kN)

1 1098,3679 20 2058,5591 39 1174,1502
2 1515,9326 21 1318,402 40 678,549
3 897,6217 22 1675,5784 41 1023,3897
4 1488,5562 23 2713,4058 42 1037,207
5 1338,5795 24 1642,2951 43 697,8786
6 1404,5373 25 1580,7108 44 131,1094
7 2090,035 26 1807,2533 45 158,3915
8 2005,7903 27 1363,3026 46 -4,6006
9 1355,2867 28 1700,3691 47 90,562
10 1120,5455 29 1150,3379 48 -8,9863
11 1977,7433 30 1222,8847 49 94,229
12 2433,7654 31 1970,8604 50 564,2364
13 2133,7894 32 2083,7602 51 504,2663
14 888,1776 33 1161,2709 52 594,3766
15 1341,3858 34 1346,2927 53 480,4655
16 1542,3242 35 1575,6017 54 507,3049
17 1117,6669 36 1363,0607 55 617,7634
18 1135,1111 37 1397,6588
19 1886,6589 38 1542,2744
∑ 𝐍𝐢 (kN) 67786,0465

N
On a : Ss ≥ ; avec : 𝜎𝑠𝑜𝑙 = 3 bars
бsol
67786,0465×103
Ss ≥ = 225953488,3 mm2
0,3
Ss = 225,9534 m2
Avec : Sb = 561,52 m2
On doit vérifier cette condition :
Ss
≤ 50%
Sb
225,9534
= 40,24% < 50% …………. C.V
561,52
Donc on est dans le cas d’une semelle filante.

Remarque :
Vu qu’on a opté pour des semelles filantes avec un ancrage de 1m, l’utilisation des longrines n’est pas
nécessaire et ces semelles vont jouer le même rôle.
7.4.2. Prédimensionnement de fondation :
N N
AxB≥ →B≥
бsol A×бsol
▪ B : Largeur de la semelle filante

▪ A = 1ml parce que on travaille sur un mètre linéaire.
▪ N : effort normal du poteau le plus sollicité
12883,45×103
B ≥
27,64×0,3
B ≥ 1,55 m
On adopte: B = 1,60 m
▪ h : épaisseur de la semelle.
h = d + 0,05
B−a 1,6−0,55
d≥ →d≥
4 4
d ≥ 0,26m
On adopte: d = 0,35 m
h = d + 0,05
h = 0,35+0,05= 0,40
On adopte : h = 0,4m
Figure 7.2: Dimension de fondation.

7.4.3. Vérification de condition de rigidité :

Pour les semelles continues, sous poteaux, nous allons voir que la loi de répartition des contraintes sur
le sol est fonction, également de la raideur de la semelle.
Pour étudier la raideur d’une semelle continue sous poteaux, nous utilisons la théorie de la poutre sur
sol élastique [5].
On calculera en premier lieu la longueur élastique de la semelle :
4 4EI
Le = √
Kb
Avec :
• I : est l’inertie de la semelle.
• E : est le module d’élasticité du béton (prendre en moyenne 2.104 kg/cm2).
• b : est la largeur de semelle.
• K : est le coefficient de raideur du sol
o 0,5 Kg/cm3 pour un « très mauvais sol ».
o 4 Kg/cm3 pour un « sol moyen » (contrainte admissible 2 bars).
o 12 Kg/cm3 pour un « très bon sol ».
Données :
• I =7286600 cm4 (on a utilisé l’ETABS 2019 pour l’obtenir).
• E = 20000 Kg/cm3
• K = 12 Kg/cm3 pour un « sol moyen ».
• b = 160 cm
• Lmax = 500 cm
4 4×2×105 ×7286600
Le = √
12×160
Le = 234,73 cm
On vérifie que :
𝜋 𝜋
Lmax ≤ le + a = x 234,73 + 55 = 423,71 cm
2 2
Alors :
𝜋
Lmax = 500 cm > 2 le + a = 423,71 cm
𝜋
Lmax = 450 cm > 2 le + a= 423,71 cm
𝜋
Lmax = 450 cm > 2 le + a= 423,71 cm
𝜋
Lmax = 394 cm < 2 le + a= 423,71 cm
𝜋
Lmax = 400 cm < 2 le + a = 423,71 cm
Donc les charges sont transmises à la poutre par l’intermédiaire de poteaux de largeur a non
négligeable, on pourra admettre la répartition linéaire sur la longueur totale de la semelle, en supposant
une répartition linéaire des contraintes sur le sol et il n’y a pas lieu de faire des calculs relatifs à la
poutre sur sol élastique.


On a utilisé l’ETABS 2019 pour tirer les sollicitation (N, M) qui agissent sur chaque file des
poteaux dans un seul sens
Remarque :
Pour des raisons économiques et compte tenu de la nature du sol (sol rocheux), nous optons pour des
semelles filantes dans un seul sens.
Sens « Y » est le sens porteur (file 22, 21, 12, 31, 370,9,323,4 et 2),
Sens « Y » :
Tableau 7.2: Sollicitation des fondations à ELS sens « Y »
Poteau N(kN) M(kN.m)

22 1675,5784 -0,0022
21 1318,402 -0,0022
12 2433,7654 0,0009
31 1970,8604 0,0216
370 507,3049 0,0235
9 1355,2867 -0,018
323 617,7634 0,017
4 1488,5562 -0,0194
2 1515,9326 -0,026
Après avoir tiré les sollicitations depuis l’ETABS 2019, on utilise une autre application qui s’appelle
SCOTEC (Peleas) pour obtenir les sollicitations maximales (moments sur appui, moments en travée,
effort tranchant et les déplacements), de chaque file des semelles filante.
L’application SOCOTEC va nous faciliter le dessin des diagrammes des sollicitation, en introduisant
les données suivantes : 𝛾sol =18 kN/m3 longueur, largeur, charge du remblai, M, N …etc.
Les tableaux suivants vont résumer les sollicitations maximales :

Tableau 7.3: Sollicitation max des fondations à ELS sens « Y »
Ma (kN.m) Mt (kN.m) V (kN) D (mm)
-0,01
ELS -20,35 12,57 25,97


• Ferraillage longitudinal :
On a utilisé l’EXPER 2010 pour calculer le ferraillage des appuis et des travées
Tableau 7.4: Ferraillage des fondations par EXPERT 2010
Sens porteur
Combinaison (cm2)
Appui Travée
ELS 12,10 7,10
On adopte le même ferraillage longitudinal pour les deux sens :

• Appui : 6 HA12 + 4 HA14 = 12,95 cm2
• Travée : 4 HA14 + 2 HA10 = 7,73 cm2
En plus du ferraillage inférieur de la poutre, on adopte des armatures de répartition qui sont calculées à
partir de la formule suivante :
rep As 12,95
As = = = 3,23cm2
4 4
Donc, nous adoptons 4T12 : ou As = 4,52cm2 avec un espacement de 25cm.
➢ Ferraillage transversal :
➢ Vérification de l’effort tranchant à (L’ELS) :
La fissuration est préjudiciable, on doit vérifier la condition suivante :

VSmax 0,15fc28
τS = ≤ τ−
S = min { ; 4 MPa}
b∗d γb
τS = 0,046MPa < τ−
S = 2,5MPa … … … … … C. V
D’âpres (Art A.5.1, 23) des règles BAEL91 [1], nous avons :
α = 90° : cos α + sin α =1

K=1 : pour la flexion simple
Donc :
At 55 × (0,046 − 0,3 × 2,1)
= = − 0,10 cm2 /cm
St 0,9 × 348

➢ Condition minimale de BAEL91 modifé99 (ART.3.2) :
La quantité d’armatures transversales minimales est donnée par [2] :

At 1 τu At b0 × 0,4 55 × 0,4
= max { ; 0,4 MPa} => = = = 0,055cm2
b0 × St fe 2 St fe 400
➢ Condition minimale de RPA 99 / V 2003 (ART. 7.5.2.2) :
La quantité d’armatures transversales minimales est donnée par [2] :

At
= 0,003 × b = 0,165 cm
St
Donc :
At Acalculé
t ABAEL RPA
t min At min At ARPA
t min
= max { ; ; } => = = 0,165 cm
St St St St St St
➢ Espacement :
D’après RPA99/V2003 (7.5.2.2) [3]
• Dans la zone nodale : 𝑆𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛 {ℎ4 ; 12∅𝑙 } = 𝑚𝑖𝑛{15 ; 14,4}𝑐𝑚

Donc en prend : St = 10cm
• En dehors de la zone nodale : 𝑆𝑡 ≤ ℎ2 = 30cm

Donc en prend : St = 15 cm
➢ Vérification de l’espacement :
St = 15 cm ≤ min [0,9d; 40cm; 15∅l ] = 15cm….. C.V
Description des barres :

A
Nous avons : S t = 0,165 => At = 10 × 0,165 = 1,65 cm²
t
On adopte alors pour les armatures transversales : 6T8 = 3,02cm2
Selon l’article A.7.2.2 du BAEL on doit vérifier la condition suivante :
h b
∅t max = 8mm ≤ min {35 ; 10 ; ∅l } = 10 mm ……. C.V
➢ Vérification de la contrainte du sol :
D. K
σsemelle = ≤ σsol = 3bars.
A
• D : déplacement maximal de la semelle ; D = 0,01 mm
• K : rigidité de la semelle ; K =120000 kN/𝑚3 = 192 000 kN/m²
• A : surface de la semelle ; A = 970000 mm2

D. K 0,01×192000
σsemelle = = ;
A 970000
σsemelle = 1,97× 10−3MPa → σsemelle = 0,0197 bars
σsemelle = 0,0197 bars < σsol = 3 bars……………… C.V

➢ Condition de non poinçonnement :(B.A.E.L91/Art 5.2.42)
La charge totale ultime de poteau le plus sollicité est de :
Qu = 3326,5229 kN
D’après le (CBA93), les armatures transversales ne seront pas nécessaires si la condition suivante est
vérifiée :
fc28
Qu ≤ 0,045 × μC × h ×
γb
Qu : a charge de calcul à l′ état ultime
H : hauteur de la semelle.
μC : périmétre du rectangle d′ impact de la semlle.
25000
μC = 2 × 1.60 + (3.94 + 4.5) = 11.64 m → 3326,5229 < 0,045 × 3326,5229 × 0,40 ×
1,5
→ 3326,5229 kN < 3492 𝑘𝑁….. C.V

Figure 7.3: Ferraillage de la semelle filante sur appui.
Figure 7.4: Ferraillage de la semelle filante en travée.
Figure 7.5: Coupes de ferraillage de la semelle filante

CONCLUSION GENERALE
Le génie civil est un domaine qui tendra toujours vers la satisfaction des besoins de la vie moderne.
Les récents développements de l’analyse numérique, dus aux grandes possibilités offertes par
l’ordinateur, ont influencé profondément sur les méthodes de calcul. En effet, on peut dire que
l’emploides logiciels de calcul est en train de bouleverser les méthodes forfaitaires qui n’étaient
qu’approximatives.
Ce projet nous a permis aussi de mieux apprécier le métier d’ingénieur en génie civil et son rôle
dans la réalisation des structures qui ne se limite pas simplement au calcul du ferraillage mais aussi
de :
o Trouver les solutions des problèmes rencontrés dans l’étude de la structure
d’une façon rationnelle en tenant compte de l’économie et de la sécurité.
o De faciliter la conception et l’exécution des travaux.
o La réussite de garder la forme architecturale.
Pour offrir plus de performance dans la conception, de capacité de calcul, de vitesse d’exécution et
de précision, et pour schématiser les schémas de ferraillage, nous avons utilisé :
o Des logiciels permettant la modélisation et le calcul des efforts.
o Des logiciels permettant le ferraillage des différents éléments.
o Des logiciels permettant le dessin des schémas de ferraillage et de coffrage.
L’ingénieur en génie civil n’est pas un calculateur seulement, mais il doit assurer une bonne
conception, une justification de la résistance et de la stabilité, et surtout assurer un certain degré de
sécurité afin d’éviter les dégâts humains en particulier, sans oublier l’économie et le temps
d’exécution.
Ce projet aussi, est une expérience qui nous mettra dans peu de temps dans le monde
professionnel avec beaucoup de confiance.
En fin, nous espérons que cette modeste étude sera comme une référence qui contient un minimum
d’information utile pour faciliter les études des futures promotions.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Codes et Règlement :
[1] B.A.E.L91-1992, Règles Techniques de Conception et de Calcul des Ouvrages et Constructions en
Béton Armé suivant la Méthode des Etats Limites, Edition Eyrolles.
[2] Règles Parasismiques Algériennes RPA99/Version 2003, Document Technique Réglementaire,

DTR–B.C.2.48.
[3] Règles de conception et de calcul des structures en béton armé C.B.A .93, Document Technique
Réglementaire DTR–B.C.2.41.
[4] Charge permanentes et surcharges d'exploitation, Document Technique Réglementaire, DTR–

B.C.2.2.
Livres :
[5] Albert FUENTES ; « Calcul Pratique des Ossature en Béton Armé » ; bâtiment courant bâtiment de
grande hauteur ;1983.
Cours :
[6] Pr Tekkouk A., « Cours SBA2 contreventement par voile ».
[7] Dr Chabane A., « Structure en béton armé ».
[8] collection technique cimbéton Les bétons, formulation, fabrication et mise en œuvre.
These :
[9] Chaib.H , Touraret.I ;« Etude d’un bâtiment (R+6+V.S) à usage d’habitation contreventé par
voiles» ,2021.
[10] Bouslah.A , Zida.Y ;« Bâtiment Mixte » (R+5) en béton arme à usage d’habitation calcule et vérifie
par B.A.E.L.91et le RPA99 avec étude non linaire de l’effet de remplissage »,2019.
[11] Hafi.M , Rafia ;B ; « Structure en béton arme (R+4) calculée et vérifie selon B.A.E.L.91 et le
RPA99 avec l’étude de l’effet du mur de remplissage sur le comportement d’un portique par la méthode
dynamique non linaire.
[12] Carvalho.A , FULANO.V ; « Etude technique d’un bâtiment (R+10) étage + sous-sol a usage mixte
avec système constructif » ,2021.
Logiciel :
[13] ETABS C.19.1.0, Analysis and design of building systems, integrated building design software,
2019.
[14] EXPERT 2010.
[15] AUTO CADE 2014.
[16] SOCOTEC.
[17] WORD 2019.
[18] EXCEL 2019.

40 390 40 410 40 310 40 425 40 404 40
430 450 480 350 465 444
ACCES DES LOCAUX DE SERVICE
01 24
02 23
03 22
04 21
05 20
06 19
07 18
08 17
09 16
10 11 12 13 14 15
LOCAL 05 LOCAL 04 LOCAL 03 LOCAL 02 LOCAL 01
09 08 07 06 05 04 03 02 01
EAU ELEC EAU GAZ
10
11
12
13
14
15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
ASCENSEUR
ACCES
LOCAL 06 / NIV1 PRINCIPAL
-0.34
LOCAL 07/ NIV1
LOCAL 08 / NIV1
PLAN DU REZ DE CHAUSSEE Niv

40 390 40 410 40 440 40 310 40 425 40 404 40
430 450 480 350 465 444
SERVICE-A
SERVICE-B
24
02 23
HALL + DEGAGEMENT Bureau01
03 22
Bureau02 Acceuil HALL + DEGAGEMENT
Bureau01 04 21
05 20
06 19
07 18
08 17
09 16
10 11 12 13 14 15
S.D'eau
sanitaire Espace d'attente
S.D'eau
sanitaire Espace d'attente
09 08 07 06 05 04 03 02 01
EAU ELEC EAU GAZ
10
Bureau03 Bureau02
Bureau04
11
12
13
14
15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
ASCENSEUR
HALL+DEDAGEMENT
SAS
Bureau02
Bureau03
Bureau01
Bureau04
PLAN DU PREMIER ETAGE Niv +4.08 - SERVICE

40 390 40 410 40 440 40 310 40 425 40 404 40
430 450 480 350 465 444
TERRASSE TERRASSE
CHAMBRE 2 CHAMBRE 1
Cuisine SEJOUR Sejour Chambre 1
PLACARD
placard
placard
Placard
SDB
HALL ET
DEGAGEMENT
Dressing + S.D'eau SDB
CHAMBRE Hall
DES PARENTS Dressing S.D'eau
WC
S=1.56
WC
09 08 07 06 05 04 03 02 01
TEL ELEC EAU GAZ
F4 F3 Cuisine Chambre Des Parents
+7.28 HALL
10 Placard
S=43.95 m2
F5
Cagibi
11 12 13 14 15 16 17 18 19
ASCENSEUR
HALL TERRASSE
SEJOUR
PLACARD
CUISINE
WC
TERRASSE
SDB
CHAMBRE 1
PLACARD
DEGAGEMENT
CHAMBRE 3
CHAMBRE 2 SECHOIR
CHAMBRE
DES PARENTS Dressing + S.D'eau
PLACARD
PLAN DE L' ETAGE COURANT Niv +7.31.+10.54+......+26.69

TERRASSE ACCESSIBLE 1
09 08 07 06 05 04 03 02 01
EAU ELEC
10 11 12 13 14 15 16
TV TEL GAZ
ASCENSEUR
PLAN DE LA TERRASSE Niv +29.92

TERRASSE INACCESSIBLE
PLAN DE LA TOITURE Niv +33.15

+33.15
+29.92
+26.69
+23.46
+20.23
+17.00
+13.77
+10.54
+7.31
SERVICE
+4.08
ACCES
LOGEMENTS SERVICE
COUP BB

Pfe Mazni Bitat Lagaguine Final 2022

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‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE

UNIVERSITE DES FRERES MENTOURI ‫جـامـعــــة اإلخــوة مـنـتــــوري‬

Présenté en Vue de l’Obtention du Diplôme de Master

Présenté par : Encadré par :

la force et la patience d’accomplir ce modeste travail.

pas pu être mené au bon port.

du génie civil sur tous : Pr TEKKOUK, Dr BOUROUZ, Dr BOUKELOUA, Mr BADISSI

Dr ABDOU, Dr MERIMECHE et Dr CHAIB

A mon cher papa « BITAT ABDE ELAZIZ »

A ma Chère Maman « CHOUIT RADJA »

Mes très chères frères : « Abir »,« Seif el Islem » et « Wassime »

Je vous souhaite un avenir plein de joie, de réussite et surtout de santé.

Nom : BITAT ZINE ELABIDINE

A mon cher papa « MAZNI DJAMEL ELDINE »

A ma Chère Maman « BELLALA MALIKA »

Je vous souhaite un avenir plein de joie, de réussite et surtout de santé.

A mon trinôme : Bitat Zine Elabidine et Lagaguine Lakaria

Meniker Samir Anouare, et Chaour Abde Elaziz .! …. Qui me tiennent à cœur

et m’ont toujours encouragée.

Nom : MAZNI SEIF EL ISLEM

A mon cher papa « LAGAGUINE ALLAOUA »

A ma Chère Maman « CHEROUANA FADILA »

Mes très chères frères : « Wassila »,« Amina » et «Khadija» et ««Nasser»»

Je vous souhaite un avenir plein de joie, de réussite et surtout de santé.

A mon trinôme : Mazni Seif El Islem et Bitat Zine Elabidine

Nom : LAGAGUINE ZAKARIA

‫)‪.)CBA93,le RPA99 /2003 et le BAEL91 /99‬‬

‫الكلمات المفتاحية‪ :‬األعباء السكونية‪ ,‬التنظيم االهتزازي‪ ,‬التأثيرات‪ ,‬مقاومة‪ ,‬التسليح‪.‬‬

L’objectif étant le dimensionnement des différents éléments constitutifs du bâtiment pour

Un modèle 3 D a été développé à l’aide du logiciel « ETABS » et qui a permis l’étude

Key words : static loads, seismic provisions, stresses, resistance, appropriate.

2.1. Généralités : ..................................................................................................................................................... 3

2.2. Présentation de l’ouvrage : .............................................................................................................................. 3

2.2.1. Implantation de projet :........................................................................................................................ 4

2.2.2. Caractéristiques géométriques : ........................................................................................................... 4

2.2.3. Ossature et système constructif adopté : .............................................................................................. 6

2.3. Caractéristiques mécaniques des matériaux : .................................................................................................. 7

2.3.1. Introduction : ....................................................................................................................................... 7

2.3.2. Béton : ................................................................................................................................................. 8

2.3.3. Acier : ................................................................................................................................................ 13

2.3.4. Action : .............................................................................................................................................. 14

2.3.5. Sollicitation : ..................................................................................................................................... 15

2.3.6. Sollicitation de calcul vis-à-vis de l’ELS [Art, A.3.3.3] : ................................................................. 16

2.4. Les hypothèses de calcul [B.A.E.L 91] : ....................................................................................................... 17

2.4.1. ELU (Etats limites ultimes de résistance) :........................................................................................ 17

2.4.2. ELS (Etats limites de service) : ......................................................................................................... 17

2.4.3. Exigences fonctionnelles : ................................................................................................................. 17

2.4.4. ELU (Etats limites ultimes) (B.A.E.L 91) : ....................................................................................... 18

2.4.5. ELS (Etats limites de service) (B.A.E.L 91) : ................................................................................... 18

3.1. Prédimensionnement des éléments : .............................................................................................................. 19

3.1.1. Introduction : ..................................................................................................................................... 19

3.1.2. Prédimensionnement des poutres : .................................................................................................... 19

3.1.3. Pré dimensionnement des voiles : ..................................................................................................... 21

3.1.4. Prédimensionnement des planchers : ................................................................................................. 22

3.1.5. Prédimensionnement des poutrelles : ................................................................................................ 23

3.1.6. Prédimensionnement des Balcons : ................................................................................................... 24

3.1.7. Prédimensionnement des escaliers : .................................................................................................. 24

3.1.8. Prédimensionnement des escaliers (RDC) : ...................................................................................... 25

3.2. Descente de charge : ...................................................................................................................................... 27

3.2.1. Plancher terrasse : .............................................................................................................................. 27

3.2.3. Murs Extérieurs : ............................................................................................................................... 28

3.2.4. Détermination de l’effort ultime du poteau le plus sollicité : ............................................................ 29

3.2.5. Calcul des charges : ........................................................................................................................... 30