Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Mémoire de Master
Juin 2022
Au premier lieu, nous tenons à remercier Dieu qui nous a donné le courage et
la volonté pour terminer ce travail. Nous remercions également nos familles pour
les sacrifices qu’elles ont faits pour que nous terminions nos études.
Nous tenons à remercier vivement tous ceux qui nous ont aidé à élaborer cet
ouvrage et en particulier notre promoteur Dr Himeur Mohammed pour sa
disponibilité permanente, pour son aide et ces orientations précieuses, tout le long
de ce projet, sans oublier bien sûr les ingénieurs de CTC Annaba et son directeur
pour leurs aides précieuses.
Que tous ceux ou celles qui nous ont apporté leur soutien et qui nous ont
aidé de loin ou de prés pour l’achèvement de ce projet trouvent ici l’expression de
notre vive et sincère reconnaissance, en particulier, nos familles et nos amis.
A ma très chère maman
Quoi que je fasse ou que je dise, je ne saurai point te remercier comme il se doit. Tu a
toujours été mon école de patience, de confiance et surtout d’espoir et d’amour. Ton affection
me couvre, ta bienveillance me guide et ta présence à mes côtés a toujours été ma source de
force pour affronter les différents obstacles. Tu es et tu reste toujours pour moi ma référence
et la lumière qui illumine mon chemin. Puisse DIEU, tout puissant vous combler de santé,
de bonheur et vous procurer une longue vie.
Tu as toujours été à mes côtés pour me soutenir et m’encourager. Tu n’as jamais cessé de
formuler des prières à mon égard et de m’épauler pour que je puisse atteindre mes objectifs.
Tu as toujours été pour moi un exemple du père respectueux, honnête, de la personne
méticuleuse, je tiens à honorer l’homme que tu es. Grâce à toi papa j’ai appris le sens du
travail et de la responsabilité. Je voudrais te remercier pour ton amour, ta générosité et ta
compréhension. Je t’aime papa et j'implore le tout-puissant pour qu'il t’accorde une bonne
santé et une vie longue et heureuse.
A ma perle rare, ma confidente, mon âme sœur, Hanene qui nous a quitté trop tôt, la
sœur qui a assuré son rôle comme il faut .Ces quelques lignes, ne sauraient jamais traduire le
profond amour que je te porte. Que DIEU le tout puissant l’accueille en son vaste paradis
éternel et que son âme repose en paix.
A Mes nièces Baraa et Baissan, avoir des nièces est le plus beau cadeau qu’une sœur puisse
vous faire, je vous aime très fort. Que dieu vous bénisse mes petites.
A Nacer, Karima et Rima qui n’ont pas cessé de m’aider, me conseiller, m’encourager
et me soutenir le long de mes années universitaires. Merci pour tout.
Loubna
Dédicace
Je tiens à dédier ce modeste travail
A l‘âme de ma grand-mère Mima que je pleure son absence. Ce travail est pour moi le fruit de
tes prières. Que la terre de TOUBA te soit légère et Que DIEU vous accueille dans sa
miséricorde.
A Mes très chers parents Berkani Salim et Berramdane Souad vous résumez si bien le mot
parent qu’il serait superflu d’y ajouter quelque chose. Que DIEU tout puissant vous garde
et vous procure santé, bonheur et longue vie pour que vous demeuriez le flambeau illuminant
le chemin de vos enfants.
A ma deuxième mère Berramdane Souheyla Je sais bien quel que soit les remerciements que je
vous adresse c’est peu, que Dieu vous protège.
A mes Sœurs : Nihed, Ines, Manel, Sabrina Je ne peux exprimer à travers ces lignes tous mes
sentiments d’amour et de tendresse Puisse l’amour et la fraternité nous unissent à jamais.
A mes oncles et tantes : Votre aide, votre générosité, votre soutien ont été pour moi une
source de courage et de confiance.
A ma nièce Ritel Que DIEU, le tout puissant te garde pour vos parents. Je t’aime très fort
A madame Linda J’espère atteint le seuil de vos espérances. Que ce travail soit l’expression
de ma profonde affection, je vous remercie pour le soutien moral et l’encouragement que vous
m’avez accordé.
Rayan
RESUME
الملخص
ٌتطلب تصمٌم المشروع التنسٌق بٌن الهٌكل والشكل والوظٌفة مع ضمان استقرار الهٌكل وصالبته
للمستخدمٌنٌ .تم استخدام هٌاكل االمتداد الكبٌر بشكل متزاٌد فً بناء المبانً والهندسة المدنٌة ألنها توفر
المرونة الكاملة والقدرة على التكٌف ومٌزة دورة الحٌاة وتوفٌر التكالٌف وانخفاض البصمة البٌئٌة.
ٌحدد هٌكل الصدفة أي نظام داعم ٌنشر سطحا ذو انحناء واحد او مزدوجٌ ،تكون من مادة مقاومة ومرنة
بشكل خاص .وفً هذا السٌاق ،اعتمدت الخرسانة المسلحة كمادة تعزز الرهافة مقارنة بسمك سطحها.
ٌعتمد عملنا البحثً على منهجٌة محددة جٌ ًدا ،والتً تهدف إلى اكتشاف نوع هٌكلً واسع النطاق هو
هٌكل الصدفة،
وبشكل أكثر دقة لتولٌف طرق الحساب لألسطح األسطوانٌة ذاتٌة الدعم.
Abstract
The design of the project requires coordination between structure, form and function while ensuring
the stability and solidity of the structure to the users. Large span structures are being used more and
more frequently in building and civil engineering construction because they offer total flexibility,
adaptability, a life cycle advantage, cost savings and a reduced environmental footprint. The shell
structure designates any supporting system deploying a surface with a single or double curvature,
formed of a specially resistant and flexible material.in this context, reinforced concrete has been
adopted as a material that promotes thinness compared to the thickness of their area.
Our research work is based on a well-defined methodology, which aims to discover a large-scale
structural type that is the shell structure, and more precisely to synthesize the calculation methods
of self-supporting cylindrical roofs.
Résumé
La conception du projet exige la coordination entre la structure, la forme et la fonction tout en
assurant aux usagers la stabilité et la solidité de l’ouvrage. Les structures à grande portée sont de
plus en plus fréquemment utilisées dans la construction de bâtiments et de génie civil car elles
offrent une flexibilité totale, une adaptabilité, un avantage pour le cycle de vie, des économies de
coût et une empreinte environnementale réduite. La structure coque désigne tout système porteur
déployant une surface a simple ou double courbure, formé d’un matériau spécialement résistant et
souple .à ce contexte, on a adopté le béton armé comme matériau qui favorise une minceur par
rapport à l’entendue de leur surface.
Notre travail de recherche est élaboré sur une méthodologie bien défini qui a pour but de découvrir
un type structurel à grande portée qui est la structure en coque, et bien précisément synthétiser les
méthodes de calcul des toitures cylindriques autoportantes.
Figure 1.1 : Les structures à grandes portées permet de franchir une longueur de 60 pieds …...........07
Figure 1.2 : Les structures à grande portée permettent de supporter les charges sans appuis
intermédiaires………………………………………………………………………………………………………………..07
Figure 3.2 : Comportement structural schématique d’une voûte simple vues en plan........................43
Figure4.6 : les points les plus sollicités de la voute pour x=0 m...........................................................52
Figure4.7 : les points les plus sollicités de la voute pour x=15.00 m....................................................52
SOMMAIRE
Introduction générale ............................................................................................................................ 1
Chapitre 2 : Notions sur les approches et méthodes de calcul des structures courbes minces ......... 21
2.1. Introduction............................................................................................................................... 22
2.2. Généralités sur les méthodes de calcul...................................................................................... 23
2. 3. Analyse structurale ................................................................................................................... 24
2. 4.1.2.Toitures demi circulaire posée à ces deux extrémités soumises à son poids
propre ……………………………………………………………………………………………………..27
2. 4.1.6.Toiture cycloïdale…………………………………………………………………………………….30
2. 4.1.7.Toiture en chainette…………………………………………………………………………………31
2. 4.1.8.Toiture parabolique…………………………………………………………………………………32
2. 4.1.9.Toiture circulaire…………………………………………………………………………………….33
2. 4.1.10.Conclusion…………………………………………………………………………………………….33
3. 2.2.Calcul de la poutre…………………………………………………………………………………………………44
3. 2.3.Efforts d’arc…………………………………………………………………………………………………………..45
3. 2.4.Domaine d’application…………………………………………………………………………………………..46
3. 2.5.Avantages et inconvénients…………………………………………………………………………………..47
3.4. Annexe....................................................................................................................................... 48
a. Caractéristiques du matériau………………………………………………………………………………………….51
b. Chargement……………………………………………………………………………………………………………………51
h. Récapulation x=0,00m……………………………………………………………………………………………………. 53
i. Récapulation x=15,00m……………………………………………………………………………………….……………53
INTRODUCTION GENERALE
INTRODUCTION GENERALE
La solution classique et couramment utilisée pour couvrir un espace donné, consiste à utiliser une
couverture plane qui repose sur des poutres et des poteaux. Avec cette option, il est important de
distinguer les deux types d'éléments nettement différents qui sont employés, à savoir ceux qui
couvrent et ceux qui portent.
L'avènement des voiles minces en béton arme a conduit à la naissance d'une autre formule plus
originale - l'une des plus élaborées de la conception moderne des structures- les couvertures
autoportantes. Celles-ci sont obtenues à partir de la fusion d'éléments couvrants et porteurs, et ou les
éléments structuraux sont d'une extraordinaire efficacité car leurs formes sont essentiellement dictées
par des considérations structurales.
Les coques minces se caractérisent par une très bonne capacité portante, leurs qualités ont ainsi déjà
été éprouvées dans la nature (coquillages, coquilles…) et résident principalement dans leur forme qui
découlent en toute logique des efforts qu’elles doivent supporter. Leur rapide expansion lors du siècle
dernier dans le domaine du génie civil et de l’architecture (coques en béton) est associée à des
concepteurs tels que E. Torroja, F. Candela, P.L. Nervi et N. Esquillan.
Ce type de structure est le plus appropriée pour la conception qui nécessitent un certain niveau
d‘esthétique tel que les centres de cultures et de loisirs en abritant le maximum des fonctions sans
perturbation des appuis et créant une ouverture spatiale.
Cette innovation structurale présente aujourd'hui des avantages qui sont très appréciés par les
constructeurs par les constructeurs modernes, et ils méritent d'être mis en relief :
1- Le principal avantage de ces structures réside dans leur légèreté. En effet, les éléments
porteurs sont éliminés avec la forme particulière qui est donnée aux éléments couvrants, et
celle-ci devra être adaptée aux charges qu’ils supportent.
2- Leur légèreté entraine automatiquement une économie qui n’est nullement négligeable au
niveau des armatures, des supports et des fondations.
3- Ces modèles de structures représentent souvent une solution idéal pour la couverture des salles
de réunion et des centres de compétition sportive en ce sens qu’ils permettent de créer des
espaces de très grandes dimensions sans appuis intermédiaires.
4- Enfin, comme dernier avantages, il faut mentionner l’aspect élégant de ces structures , élément
très favorable eu point de vue de l’esthétique des constructions, et qui constitue en
conséquence un moyen d’expression architecturale bien adopté à notre époque de grande
production industrielle ou les styles, les modes, et la recherche plastique sont utilisés comme
moyen de vente .
Cependant, malgré tous ces avantages, il convient de souligner un certain nombre d’inconvénients
qui peuvent parfois faire hésiter les constructeurs pour l choix de ces types de structures :
1- En effet, le handicap majeur des voiles minces en béton armé se situe surtout dans le cout
des coffrages qui demeure en générale la clef du prix de revient de ces ouvrages.
2- D’autre part, le façonnage de gabarits courbes précis nécessite souvent une main d’œuvre
spécialisée qui peut donc être onéreuse dans les pays où celle-ci coute chère.
3- De plus, la réalisation de coffrages étanches nécessite un soin particulier pour les surfaces
à double courbure.
4- Enfin, la difficulté des calculs de résistance de la plupart des structures peut parfois faire
hésiter les constructeurs ou même les conduire à avoir recours aux solutions classiques.
Le monde a connu un développement progressif qui touche tous les secteurs au fil du temps, y compris
le domaine de l'architecture, qui s'est développé rapidement et de manière significative. On note que le
domaine de construction a connu notamment la prospérité et la diversité des quantités et des types
structurels. Cela est dû aux nouvelles technologies qui ont grandement contribué à l'émergence des
structures à grands portées.
L’échelle joue un rôle majeur dans la détermination des formes pour des structures relativement petites
comme une maison unifamiliales résidences ou bâtiment utilitaires , les exigences structurelles peut
être atteint grâce à des systèmes structurelles en utilisant une variété de matériaux .cependant pour de
très grandes structures les forces de gravités verticales et les force latérales des vents et des
tremblement de terre limitent souvent les matériaux structurelles qui peuvent être utilisé et les limites
des méthodes de constructions commencent à dominer le concept des systèmes structurelle.
Au cours de la dernière décennie, le développement de toitures minces en béton comme structure a
ajouter un chapitre intéressant à l’architecture contemporaine grâce au développement technologique
et l’apparition des nouvelles techniques et matériaux qui ouvre la voie à la découverte d’une riche
classification formelle et technique des coques qui nous donne une chance en plus de créer des
nouvelles compositions sans être obligés de limiter notre horizon des aspirations
Comment peut-on construire une structure en coque d’une manière simplement esthétique et
plus résistante ?
Quelles sont les matériaux les plus convenables et favorables qui permettre la réalisation des
coques à grande portée ?
quelle sont les techniques de réalisation les plus efficace pour la réalisation des structures en
coque ?
Les coques en béton armé sont les favorables pour la réalisation des structures à grande portées qui
demande une liberté spatiale et une capacité d’accueil précisée avec un certain niveau d’esthétique
parce qu'elle permis de réaliser des structures esthétique et sans appuis intermédiaires, qui offre une
efficacité structurelle, fonctionnelle et esthétique, cette structure est beaucoup plus efficace que
d'autres structures ayant la même portée et les mêmes dimensions, car leurs formes ont un rapport
résistance / poids élevé .
Le matériau le plus souple, rigide et résistant pour réaliser les coques est : le béton armé.
Lorsqu’on est en face des grandes surfaces à couvrir (exemple piscine, salles de conférence, salles de
jeux, etc.) on est amené à la conception de toitures plus complexes. Avec la maitrise du calcul des
voiles minces en béton armé, l’une des conceptions modernes de ce type de structure consiste en la
réalisation de toitures cylindriques autoportantes. Cette solution permet d’avoir des surfaces faciles à
tracer, à façonner et à coffrer et avec des coûts compétitifs. L’objectif de ce travail, qui consiste en une
synthèse des méthodes de calcul des toitures cylindriques autoportantes, appuyée par une application
sur le cas d’une voute en arc de cercle avec poutres de rives, permet aux étudiants de se familiariser et
d’approfondir leur connaissance dans ce type de créneau de l’ingénierie.
Chapitre 1 :
NOTIONS GENERALES SUR LES STRUCTURES COURBES
centres de natation et les hangar d’avion. Ils peuvent également être utilisés pour soutenir leurs
toitures.
Tableau 1.1 Quelques structures à grande portée
Systèmes structurels Structures tridimensionnelles
Définition Il s’agit de superposer deux girelles bidimensionnelles liaisonnées entre
elle par des éléments diagonaux formant autant de poutres treillis.
Types de sollicitation Compression – traction
Les différents types de Structure plane
structures
Dôme
Double pente
Structures voutée
Pyramides et cones
Portée 30 m -200 m
Caractéristiques -Possibilité de grandes portées.
-Permettent de réaliser tous types de géométries.
-L'élégance et la légèreté
-Une image esthétique spécifique
-Les Structures tridimensionnelles s'adaptent facilement aux plans
complexes et permettent à l’architecte une plus grande liberté
d’expression
-Couvrir de très grandes superficies sans appui intermédiaire, ce qui
permet de gagner de l’espace et de faciliter l’aménagement
-Légères, rapidement construites
-Economie importante : Poids réduit de la structure des fondations
minimales
Matériaux Acier, bois, tôle, aluminium, métal
Domaines applications Ecole, salle de sport, hôtel, aéroport, stade, centre commercial.
Figure 1.1 : Les structures à grandes portées permet de franchir une longueur de 60 pieds -18 m-
Figure 1.2 : Les structures à grande portée permettent de supporter les charges sans appuis
intermédiaires.
Les structures à coque mince présentent un intérêt particulier pour les concepteurs structurels, en
raison de la manifestation de trois caractéristiques très importantes:
Tableau 1.2 Structures de coques
Systèmes structurels Structure de coque
Portée 20m-150m
Caractéristiques Avantages:
-Grand portée sans appuis intermédiaires
-Légèreté de la structure
-L’instabilité élastique
-Suspendre les toitures (réduire la hauteur des poutres)
-Esthétiques
-Adapté a tous les types de forme
-Coffrage perdu
-Structure auto stable
-Grand hauteur sous plafond
- Leurs formes facilitent la répartition des charges
-Chaque partie de la structure supporte seulement une petite partie
de la charge
Inconvénients:
-Structure fortement sensible aux sollicitations concentrées
-Durée d’exécution très longue
-Nécessité des mains d’œuvre qualifié
Matériaux Béton armé, béton précontrainte, acier, bois
Domaines d’applications Musée, centre sportif, salle de musique, salle d’opéra ,usine, les
centres de loisirs , les aéroports , les centres de cultures; et les
stades
La première caractéristique est son efficacité structurelle, qui permet d'utiliser moins de matériaux
pour entourer des espaces plus grands. La seconde est la durabilité et les propriétés temporelles de la
structure de la coque, qui a été prouvée par la conception et la construction des nombreux bâtiments
emblématiques du passé qui existent encore aujourd'hui avec très peu d'entretien. Et la troisième
caractéristique est la beauté esthétique naturelle présentée par ces structures minces de coque, qui est
dérivée de la nature même de leur processus de recherche de forme.
Ces caractéristiques exceptionnelles font de la structure à coque mince une solution de conception
structurelle beaucoup plus viable que les méthodes de conception plus traditionnelles.
Les structures de coque sont des systèmes construits décrits par surfaces courbes tridimensionnelles,
dans lequel une dimension est plus petite par rapport à la deux autres. Ils sont de forme passive et
résistent à l'externe charges.
Les structures en coque sont largement utilisées dans les domaines de l'ingénierie civile, mécanique,
architecturale, aéronautique et marine.
Les voûtes cylindriques : Les voûtes en berceau sont peut-être les plus utiles car elles
peuvent s'étendre jusqu'à 150 pieds avec un minimum de matériel. Ils sont des structures très
efficaces parce qu’elle utilise de la forme de l'arc pour réduire les contraintes et les épaisseurs
dans la direction transversale.
Coques courtes : cette structure est une coque cylindrique ayant un grand rayon par rapport à la
longueur. L'élément principal est le raidisseur, généralement une arche de béton, bien que des arcs
en acier ou des fermes aient été utilisés.
Figure 1.8 Elément de base –court coque Figure 1.9 Coque simple
Dômes de révolution : Un dôme est une structure spatiale couvrant une zone plus ou moins
carrée ou circulaire. L'exemple le plus connu est le dôme de la révolution, et c'est l'une des
premières structures de coque. D'excellents exemples existent encore qui ont été construits à
l'époque romaine.
Surfaces déformées : Elles présentent un grand avantage pour la structure de la coque, car
elles peuvent être formées à partir de panneaux de contreventement droits, même s'ils ont une
surface à double courbure. Il y a deux types qui sont les plus utiles : le conoïde, qui, comme
son nom l'indique, est une partie d'un cône, et le paraboloïde hyperbolique, un nom pour une
surface mathématique particulière. Ce type de structure peut être construit pour ce qui semble
être la légèreté ultime de la construction, le renforcement minimum et la facilité de
déplacement des formes.
Portée 15-120m
Exemple
Matériaux Bois
Matériaux Aluminium
Avantage -C'est un métal blanc argenté avec une nuance bleutée et il montre le
confort lumineux sur une surface fraîchement cassée - C'est une
substance non magnétique - Il est très résistant à la corrosion - Il est
léger, malléable et ductile - Il possède une grande ténacité et
résistance à la traction. - Une longue durée de vie - Une sécurité
contre les incendies
Inconvénient - Plus difficile à former - cout très élevé
Exemple
Exemple
Conclusion :
Les structures en coque de béton, souvent appelées «coquilles minces», sont des éléments structuraux
appropriés pour construire des infrastructures spacieuses. Ils sont souvent des solutions économiques
utilisées dans des situations multi-variées comme couvertures de centres de congrès, lieux
d'exposition, des maisons résidentielles, bâtiments commerciaux et sportifs des installations de
stockage, les centres de loisirs, les musées et les centres culturels. Ils ont l'air léger et beau.
En étudiant leur évolution historique et leur construction, il était prévu de souligner l'importance et
l'intérêt de l'utilisation de cette typologie de structures.
1.5.1 Coffrage :
1-Coffrage grimpant :
Pour cet exemple, l’épaisseur de l’ouvrage est de 43 cm avec un rayon intérieur de 6,60 m, et une
hauteur de 15,00 m. Il est réalisé en 5 coulages sur la hauteur, une levée est réalisée en moins de deux
semaines, et afin de ne pas être soumis à des temps de séchage, il a été choisi un béton spécial (CPA
400) qui permet de réduire les délais entre les levées.
Coupole de l’observatoire :
1.5.2 Le moule :
Les lames de fer, de formes particulières découpées au Laser et le secteur circulaire sur lequel elles
seront soudées.
Galet caoutchouc porteur de la coupole. Cerceau sur lequel seront fixés les éléments
de la coupole.
La mise en forme.
Équipe de manutention :
La principale tâche est de veiller à ce que le mélange soit transporté vers la coque et transféré pour son
utilisation aussi rapidement que possible. Le mélange ne doit pas être laissé sur place car la première
prise de mélange aura eu lieu et par la suite les autres ouvriers auront des difficultés à réaliser la
pénétration du mortier.
Équipe de vibrage :
L'équipe de vibrage doit savoir qu'il ne faut appliquer le vibreur qu'un minimum pour réaliser la
pénétration du mortier et qu'elle doit toujours travailler avec quelqu'un pour vérifier la face externe de
la partie en cours de vibration.
Équipe intérieure :
• L'équipe intérieure coule le mortier à l'intérieur du grillage entre les zones vibrées et suit l'équipe de
vibration pour réaliser une surface assez régulière à l'intérieur de la coque prête pour l'enduit final par
les cimentiers...
• Le durcissement est d'une importance capitale pour la résistance finale du mortier. Le durcissement
est de 14 à 28 jours suivant les conditions locales, la température et le type de ciment utilisé.
D'habitude pour du ciment Portland ordinaire, on a besoin de 28 jours, mais pour du Portland à prise
rapide, 14 jours suffisent
• Durant la période de durcissement, la température doit demeurer aussi constante que possible au-
dessus de 10°C
• La totalité de la coque - intérieur et extérieur est enveloppée dans de la toile à sac qui doit demeurer
en contact étroit avec la surface du ferrociment. La toile est entièrement trempée d'eau jusqu'à
saturation. Après le trempage initial, la coque aura besoin d'être arrosée à intervalles réguliers, nuit et
jour, pour maintenir l'humidité.
• On peut encore, si l'eau est très abondante, utiliser un système d'arrosage continu.
• La température idéale de l'eau est également supérieure à 10°C.
Chapitre 2 :
NOTIONS SUR LES APPROCHES ET METHODES DE CALCUL DES
STRUCTURES COURBES MINCES
Qu’il s’agisse d’une couverture en voile mince ou d’un réservoir sous pression, d’une coque de navire
ou d’un château d’eau, l’ingénieur reste confronté aux deux impératifs usuels suivants : savoir
analyser la structure pour la dimensionner avec précision et sécurité, et savoir concevoir, planifier et
construire la structure de manière rationnelle et économique.
Mais, pour l’ingénieur civil, dans le domaine des coques et structures plissées, survient fréquemment
une troisième exigence essentielle : savoir choisir des formes esthétiques pour donner à la
construction un aspect attrayant. Ce troisième impératif est trop souvent négligé – voire abandonné
alors que, dans ce type de structures, analyse, construction et esthétique sont intimement liés. Négliger
l’une de ces composantes revient à aller au-devant de déboires certains (l’opéra de Sydney restera
célèbre à ce point de vue).
Laconstructiondescoquess’estfortdéveloppéecessoixantedernièresannéesetlereculquel’ingénieurpe
utprendreaujourd’huivis-à-visdecesouvrages, en ce qui concerne la conception, l’esthétique, la
construction et la durabilité, est un excellent guide pour l’avenir. Nombre de ces structures ont été
érigées avec peu de théorie mathématique, mais avec une connaissance saine du jeu des forces, du
comportement structural et de l’art de construire.
L’informatiquetoutefoisnerestejamaisqu’unauxiliairepourleconstructeur:unebonneconceptiondéco
uled’abordd’unmariageharmonieuxdesconnaissancesthéoriquesetpratiques.
- Les théories des coques souvent dénommées théories de flexion des coques, qui sont plus
exactes mais assez complexes, car elles tiennent compte de la variation des contraintes sur
l’épaisseur de la coque, par conséquent, elles associent aux efforts de membrane, des moments
de flexion et de torsion.
- La théorie simplifiée des coques, qui porte aussi le nom de théorie des membranes car l’état
des contraintes qui s’y présentent ressemble à celui des membranes. Cette théorie néglige
toutes les expressions des moments dans l’étude de l’équilibre d’une coque. Elle part du fait
que l’épaisseur du voile est suffisamment faible pour que l’on puisse admettre que les
contraintes ne varient pas sur cette épaisseur. En conséquence, les résultantes des contraintes
sont des efforts agissant dans la surface moyenne du voile (état bidimensionnel de
contraintes). Sur cette base, le calcul pourrait être statiquement déterminé, et l’analyse pourrait
se faire uniquement avec les équations d’équilibre des forces sans avoir besoin des relations de
déformations.
Devant cette multitude de théories soit disant exactes, il nous parait quand même utile de souligner un
certain nombre de remarques :
Les théories exactes sont compliquées et elles conduisent à des calculs excessivement longs et souvent
non pratiques pour un ingénieur, car dans la plupart des cas, il faut développer des états de charge
particuliers en séries de fonctions, plus particulièrement en série de Fourier. Donc, il faudra, suivant
les cas, garder un nombre de termes d’autant plus élevé que la précision désirée est plus grande.
Les variations thermo-hydro-métriques, les déformations différées, les variations du béton sur
l’étendue de la coque, les fissurations, même capillaires, modifient considérablement la répartition et
la grandeur des contraintes calculées. Il en résulte donc que la rigueur des méthodes dites exactes n’est
que théorique et elle est souvent inutile pour les coques en béton armé.
La grande majorité des coques utilisées dans la pratique pour des toitures sont des coques minces
(c'est-à-dire des coques dont le produit de l’épaisseur par la courbure est petit devant l’unité ; de même
que le produit de l’épaisseur par la torsion). Donc, nous pourrons admettre que les contraintes seront
réparties uniformément sur toute leur épaisseur. Ce qui conduit à une annulation des moments de
flexion, des moments de torsion, et des efforts transversaux de cisaillement, ainsi que l'égalité des
efforts tranchants horizontaux.
Les charges appliquées à ces coques ne présentent pas de discontinuités (en général la sollicitation
principale c'est 1e poids propre), 1a théorie des membranes fournit souvent une solution suffisamment
précise.
C'est pourquoi, compte tenu de toutes ces remarques, nous avons opté, pour nos études, avec la théorie
des membranes.
La surface qui passe au milieu de cette épaisseur est appelée surface moyenne. En spécifiant la forme
de cette surface et l'épaisseur h à tout point, nous définissons complètement la géométrie de la coque.
Les déplacements de la coque sous une charge donnée sont suffisamment petits pour que les
changements dans la géométrie de la coque puissent affecter l'équilibre statique du système.
Les hypothèses de LOWE basées sur l'élasticité classique, qui sont la transposition aux voiles des
hypothèses de Bernoulli relatives aux poutres et de celles de Kirchhoff relatives aux plaques,
demeurent valables :
Les points situés sur une normale à la surface moyenne de la coque avant déformation restent sur une
normale à la surface moyenne déformée.
Les contraintes normales agissant sur des surfaces parallèles à la surface moyenne sont négligeables.
Le béton armé est supposé comme un matériau continu, homogène, isotrope et élastique.
Cependant, en admettant l’hypothèse d'une égale répartition des efforts, nous obtenons une
simplification extraordinaire de la théorie de coques ; car cela signifie :
- Une annulation des moments fléchissant et de torsion (Mx =My= Mxy = Myx= 0),
- Une annulation des efforts transversaux de cisaillement (Qx= Qy= 0),
- Et une égalité des efforts tranchants (Nxy =Nyx).
Cela entraine une réduction du nombre d’inconnues qui passent de 10 à 3 (N x, Ny, et Nxy). Pour
calculer ces 3 inconnues, nous ne disposons plus de six conditions d'équi1ibre du système des forces
dans l'espace, mais seulement de 3 équations d'équilibre.
Celles-ci pourraient être directement tirées d'un élément différentiel courbé, mais elles seraient
difficiles à utiliser.
Nx ,Ny= forces normales. Nxy ,Nyx= forces de cisaillement dirigées suivant la tangente de la section.
On peut aussi appliquer la théorie des membranes faisant abstraction des moments de flexion ;
beaucoup plus simple, elle est utilisable.
On connait, issu de la méthode élastique, un procédé que nous appellerons méthode statique et qui
utilise les résultats de calculs d’un grand nombre de voutes connues pour déterminer sur courbes
moyennes les données utiles à un nouveau projet.
Il existe aussi un grand nombre de méthodes approchées permettent des calculs raisonnables.
Enfin, Il peut être utile de résumer ce que l’on peut penser de chacune d’elle.
+ (2.1)
+ (2.2)
Nx = -∫ ) dx + C1 (2.4)
Nxɸ = -∫ ) dx + C 2(2.5)
Les fonctions C1 et C2 sont à déterminer par rapport aux conditions aux limites (bordures).
2.4.1.2- Toitures demi circulaire posée à ces deux extrémités soumises à son
poids propre ƿ
Les équations suiantes sont données avec qz = 0, qy= ƿ sin ɸetqz= ƿ cos ɸ.
Nx = [ ]Nɸ= ƿ r cos ɸ Nxɸ= -2 ƿ x sin ɸ (2.6)
On voit que Nx et Nɸs’annulent le long des bords libres (ɸ = 2 ), tout le long de la portée.
En revanche, Nxɸne s’annule pas en ces endroits. On doit donc renforcer les rives par des membrures
longitudinales susceptibles d’équilibrer les cisaillements correspondantes.
t= (2.7)
(h étant l’épaisseur de la voute), les diagrammes donnent les lignes représentatives des efforts : Nx,Nɸ,
Nxɸ
Nxɸ est maximal aux rives et aux appuis (ɸ= et x= ) : Nxɸ= -ƿ l (2.10)
Contraintes correspondantes :
c. Cisaillement : t = (2.13)
Dans le cas de la charge de neige S, on aurait :
Cisaillement : t= (2.16)
= 6.6 bars
= 3.75 bars
t= =10
Neige : S= 60 daN/m²
= 2 bars
= 1.125 bars
Total :
,
10
Tant que les contraintes sont faibles, le cisaillement doit être vérifié :
L’effort maximum unitaire aux appuis est :
13 DaN par cm de longueur. Il varie linéairement et s’annule au milieu
Effort maximum total (par rive aux appuis) :
= 104000 daN
En conséquence, cette méthode de calcul est valable pour les coques courtes seulement, telles que
l≤ 2r, et pour une grande voute, on néglige les contraintes sauf le cisaillement.
(2.17)
(2.18)
(2.19)
Tant que r est variable, L’intégration donne :
Nɸ= ƿ r cos ƿ (2.20)
Si on écrit le rayon de courbure sous la forme : r= r’ cosnɸ (calcul des voiles mince en béton armé,
Dunod 1958),On obtient :
Nɸ= - p r’ cosn+1ɸ (2.23)
Nxɸ = -(n+2) xp sin ɸ (2.24)
Nx = ƿ ( -x²) (2.25)
( )
Nxɸ= (2.28)
Nɸ=-a²b²ƿ )
(2.29)
Le défaut de cette théorie c’est que les déformations des rives sont incompatibles avec celles de la
coque
Nx = (2.32)
D’où, en Kgf/m :
Nɸ= 200
Nxɸ=3
Nx= ( ) )
On trouve :
point Angle ɸ x Nɸ(daN) Nxɸ Nx (daN)
a… 0 1910 0 25128
b… 5 23557.5
c… 0 10 18846
d… 15 10993.5
e… 20 0
f… 0 1432.5 0 25128
g… 5 1500 23557.5
h… 30 10 3000 18846
i… 15 4500 10993.5
j… 20 6000 0
k… 0 477.5 0 25128
l… 5 2598.07 23557.5
m… 60 10 5196.15 18846
n… 15 7794.22 10993.5
o… 20 10392 0
p… 0 0 0 25128
q… 5 3000 23557.5
r… 90 10 6000 18846
s… 15 9000 10993.5
t… 20 12000 0
Nx = ) (2.35)
Nx= ) (2.38)
2.4.1.10- Conclusion :
On a trouvé que la toiture chainette assure les 2 conditions de membrane (N ɸ=0, Nxɸ=0) donc elle est
une coque membrane parfaite par contre la cycloïde, le demi-cercle, la demi-ellipse assure une seule.
=0 (2.39)
=0 (2.40)
=0 (2.41)
=0 (2.42)
0 (2.44)
0 (2.45)
0 (2.46)
qz (2.47)
Nɸ= Eh * + (2.48)
Nx = Eh (2.49)
Nxɸ= * + (2.50)
Mɸ = * + ( 2.51)
R* ++ [ ]
r ( )
( 2.52)
Mɸ se réduit à :
Mɸ=r ( 2.53)
( 2.54)
)
Avec
D’où : ; ; ( 2.55)
L’effort tranchant Qxdans la section circulaire de la coque est obtenu à partir de l’équation :
( 2.56)
Et la solution générale de Z est :
Z= (C1 cos ) ) ) ( 2.56)
Où f(x) est une solution particulière de l’équation.
Pour les coques cylindriques non circulaires, le calcul peut se faire avec théorie des membranes si on
considère r=f(ɸ).
Le principe de cette méthode est : la flexion longitudinale du berceau s’établit comme pour une poutre
droite de même portée et ayant comme inertie celle de la section transversale de la voute. Ceci permet
un calcul simple de l’effort longitudinal Nx et des cisaillements Nxɸ.
La méthode ne permet pas de déterminer Mx , quantité d’ailleurs très faible mais elle s’applique quel
que soit le profil du berceau et les charges appliquées.
Il s’agit là d’une excellente méthode applicable à des formes quelconques soumises à des charges
quelconques : les calculs et tracés sont simples, à peu près aussi précis que l’on désire. Elle permet la
connaissance de tous les efforts et moments, sauf le moment longitudinal Mx, qui est toujours par
ailleurs très petit ; le négliger ne présente absolument aucune importance.
Exemple :
R=10.00m, l=30.00m, épais=8cm
Poids de la voute : ƿ
Mmax
Tmax
Inertie de la voute complète : I ( )
Position du centre de gravité : y
Contrainte de compression :
)
Contrainte de traction :
Moment statique de la partie comprimée de la voute : ms=337m³
Cisaillement maximal tangentiel :
Considérons l’anneau de 1.00m de génératrice. Découpons la fibre moyenne de la moitié de l’arc en 9
sections de :
De développement (figure)
Poids de chaque claveau :
Ƿ=
Cherchons maintenant les flexions transversales. Sur la longueur de l’anneau de voute de 1.00m, la
variation de l’effort tranchant est de 6280 kgf pour l’ensemble de la voute.
D’où on déduit les correspondant aux 9 divisions de lademi-voûte ce qui permet le tracé des
résultantes R de la figure. A partir d’elles on peut tracer la ligne de poussée, mais il est aussi simple de
calculer les moments de flexion en chaque point, par exemple au point 7.
M7 bis=160
On trouve ainsi la courbe des moments transversaux M ɸ et un schéma des contraintes à composer
avec celles de la théorie de membrane. On voit que celle-ci sous estime les contraintes.
Il pourrait paraitre a priori que la différence est considérable au bord libre où la traction longitudinal,
loin d’être nulle vaut 18.7 bars, mais il ne faut pas oublier que la méthode de la membrane a mis en
évidence un effort localisé en rive de
Or, un calcul approximatif de l’effort dans la rive tendue correspondante à la traction maximale de
18.7 bars ci-dessus un effort équivalent de l’ordre de
( ) ( 2.57)
, Mɸ
C’est là un moment très important que la voute seule de 8 cm d’épaisseur ne peut équilibrer, on doit la
munir de nervures pour y résister ainsi que nous le verrons.
Avec les retombées verticales, le moment maximal est réduit à :
Mɸ=
L’épaisseur de 8 cm convient, mais cependant ces nervures sont nécessaires pour d’autres raisons que
nous verrons. L’équilibre de membrane donne des résultats tout à fait différents.
Nous avons déjà vu sur le demi-cercle la théorie des membranes et les tracés graphiques Vallete-Paris
nous avons déjà fait toutes comparaisons utiles. La théorie des membranes sous-estime nettement les
contraintes (de 10 à 40%) et elle ne permet pas la connaissance des très importants moments
transversaux.
Du fait qu’elle conduit à reprendre les cisaillements de rive qui selon elle, ne sont pas nuls, elle
nécessite en ces points une section d’acier tendu qui est jusqu'à 17% prés celle calculée par la méthode
de flexion
La méthode s’applique aux voiles symétriques des trois types suivants :
a/voile mince en porte à faux b/poutre et voile en porte à faux c/ poutre de rive verticale
2.11- CONCLUSION:
Nous avons trouvé la couverture arqué très utile, car d’une part l’arc transmet les charges aux appuis par
compression (sollicitation à laquelle le béton résiste bien), d'autre part, avec l'arc nous avons la
possibilité de franchir des portées importantes comme celles qui existent dans notre cas, et enfin, la
forme arquée permet une réduction de l'épaisseur de la coque, ce qui compense dans certains cas le coût
du coffrage.
Chapitre 3 :
METHODES DE CALCUL DES COQUES CYLINDRIQUES - THEORIE
FLEXIONNELLE
L’incapacité de la théorie membranaire à satisfaire aux conditions aux limites statiques sur les
génératrices des bords libres oblige la coque à développer un comportement flexionnel. Cet état est
d’autant plus marqué que le rapport L/b s’accroît. Lorsque L/b est grand (L multiple de b), la coque
travaille selon la théorie flexionnelle et l’état membranaire est sans valeur (figure3.2a) ; on peut
calculer approximativement la répartition des efforts intérieurs par la méthode de la poutre. Quand L/b
est petit (L ∼ = b), les efforts flexionnels s’atténuent dans la zone centrale de la coque (loin des bords
libres) ; dans cette zone, la théorie membranaire donne une idée des efforts intérieurs, mais cela n’aide
guère pour le dimensionnement (figure 3.2b). Il existe de plus, dans tous les cas, des effets flexionnels
de bord dus aux diaphragmes d’appui.
Figure 3.2 Comportement structural schématique d’une voûte simple (vues en plan) :
3.2.1Hypothèses
La méthode de la poutre, développée par Lundgren (dès 1945), propose une analyse de la coque
autoportante par une double approche en poutres (figure3.3). Dans le sens longitudinal, on considère
que la coque travaille globalement comme une poutre à appuis simples ; la section droite est à paroi
mince (épaisseur t) et la directrice en est la ligne moyenne. Transversalement, la méthode découpe la
voûte en tranches, par des sections normales contenant la directrice ; chaque tranche est analysée
comme une poutre courbe, dite arc, à section rectangulaire (largeur 1, hauteur t).
L’hypothèse essentielle est que la voûte est assimilable à une poutre de Bernoulli. Cette hypothèse est
surtout importante dans le sens longitudinal, où il faut que la portée L soit nettement plus grande que
la dimension transversale b de la section droite. Dans le sens transversal, les arcs sont toujours élancés.
Les sections droites restent planes (loi de Bernoulli) et sont indéformables ; en particulier, il
n’y a pas de gauchissement par déformation d’effort tranchant ; pour la poutre, dont la section
droite peut être à paroi très mince, cette approximation est le point le plus sensible de la
méthode ;
dans le sens longitudinal, la poutre est sollicitée en flexion simple ; dans la section droite, le
moment fléchissant M et l’effort tranchant V provoquent des contraintes normales σ x et
tangentielles τ ; vu la minceur de la coque, on admet que ces contraintes sont constantes à
travers l’épaisseur t (hypothèse usuelle pour τ) ;
dans la coque, σx s’associe à Nx (σx = Nx/t) et τ à Nxυ (τ = Nxυ/t) ; longitudinalement,
l’hypothèse de poutre ne peut donc représenter les autres efforts intérieurs et on doit supposer
qu’ils sont négligeables
Mx∼ = 0 M xυ= M υx∼ = 0 Vx∼ = 0 (3.1)
Cela revient à admettre que la section droite est ramenée sur la ligne moyenne, ou encore que
la coque ne travaille qu’en membrane ;
dans le sens transversal, la section droite de l’arc est identique à celle de la coque ; cette
section peut reprendre les efforts intérieurs N υ, M υ et V υ (flexion simple composée).
σx = z (3.1)
Nx = tσx (3.2)
Remarque :
Les conventions de signe dans la poutre sont les mêmes que dans la coque. Les axes (x, y, z) de la
poutre sont parallèles aux axes (X, Y, Z) de la coque.
Par deux coupes transversales, on isole une tranche de voûte de largeur ∆x (figure 3.5a). L’équilibre
vertical de ce fragment est assuré par la différence des efforts tangentiels ∆N xυ sur les deux coupes
d’une part, et par les charges réparties sur la surface moyenne de la tranche d’autre part. (Les efforts
Nx et Nx + ∆Nx n’interviennent pas dans l’équilibre vertical et ne sont pas représentés sur la figure.
On a :
∆ Nxυ = ∆V (3.4)
Or, longitudinalement, l’effort tranchant V et la charge q sont liés par l’équation d’équilibre :
∆V = − q ∆x (3.5)
D’où :
∆ Nxυ = -q ∆x (3.6)
La tranche de voûte est alors calculée comme une poutre en arc, de section rectangulaire de hauteur t
et de largeur ∆ x = 1, soumise aux deux actions suivantes :
La force répartie tangentielle s arc [N / m], tirée de l’équation précédente en posant ∆x= 1,
sarc = -q (3.7)
la charge répartie q arc, obtenue à partir des charges superficielles sollicitant la coque
(qarc = p ∆x = p × 1) (3.8)
A partir de ces deux charges – qui se font équilibre – on calcule, dans l’arc, les diagrammes Mυ, Nυ et,
éventuellement, Vυ. La figure 3.5b donne, pour la charge indiquée, l’allure de Mυ et Nυ . Le calcul de
Mυ appelle les commentaires suivants :
(a) forces tangentielles (flux) agissant sur les coupes isolant l’arc ;
Si le calcul des efforts d’arc est simple dans son principe, il reste néanmoins laborieux dans son
application, car la force s arc n’est pas aisée à manipuler (il faut intégrer numériquement). On donne
en annexe à ce chapitre, dans le cas de la directrice circulaire, quelques formules simplifiant les
calculs. Relativement à la forme de la directrice, on observe que plus cette forme n’est arquée aux
naissances, plus le moment Mυ s’atténue. La conclusion est donc semblable à celle de la théorie
membranaire, bien que pour une raison différente.
Lundgren a aussi mis au point une méthode itérative qui améliore progressivement les résultats de la
méthode de la poutre et fournit finalement des valeurs fortes satisfaisantes. Toutefois, à ce stade, on
ne peut plus parler de méthode simplifiée.
La méthode de la poutre se complique rapidement lorsque la voûte n’est plus simple. Dans le cas
de voûtes multiples, ou de voûtes liées à d’autres éléments structuraux, des efforts de liaison
longitudinaux apparaissent, qu’on peut prendre en compte en tant qu’inconnues hyperstatiques par
exemple. Mais le bénéfice de la simplicité disparaît.
Un inconvénient sérieux de la méthode est la difficulté à déterminer a priori si une coque est
suffisamment longue pour être étudiée de cette façon. De même, il faut être prudent sur les effets des
déformations dues aux contraintes tangentielles membranaires. Enfin, la méthode peut sous-estimer
considérablement les déplacements.
Considérons le cas d’une voûte simple, à simple portée, raidie par deux poutres disposées dans des
plans verticaux (figure3.6).
Chose a priori curieuse, même le calcul des efforts longitudinaux de poutre est fortement
perturbée en présence de raidisseurs. La figure montre clairement que la répartition de σ x n’est pas
linéaire, loin de là, ce qui est imputable aux déformations dues aux efforts tangentiels N xυ : la section
droite ne reste pas plane (gauchissement). Dans cette structure, la rigidité des poutres raidisseurs
l’emporte sur celle de la coque ; cette dernière sert d’aile large aux poutres et on observe, dans ces
ailes, du traînage de cisaillement (shear locking), ce qui en diminue l’efficacité.
En conclusion, la souplesse de la coque est fortement perturbée par la rigidité des raidisseurs :
cette conception est maladroite et devrait être évitée. Il vaut mieux supprimer les raidisseurs et épais-
sir progressivement la coque à ses naissances.
De plus, il devient encore plus difficile de définir une limite de validité de la méthode de la poutre. Il
est probable qu’avec L/s > 5, où s inclut la hauteur des poutres de raidissage, on soit du côté des
coques longues.
3.4. Annexe
La section droite d’une coque cylindrique mince à directrice circulaire est un arc de cercle (rayon a et
ouverture 2υ0) d’épaisseur constante t admise concentrée sur la ligne moyenne de la directrice (figure
3.7). Pour cet arc, la position zG du centre géométrique, le moment statique d’une portion d’arc
(ombrée sur la figure), par rapport à l’axe neutre y, et le moment d’inertie Iy sont donnés par :
Avec
k = sin υ0cosυ0 – 2 + υ0
De plus, pour une voûte simple sous charge uniforme p agissant sur toute la surface de la coque, les
valeurs maximales de l’effort normal et du moment d’arc valent
Nυmax∼ = − 1,8 paMυ max∼ = − pa2 υ20 (0,1874 − 0, 0500 υ02) (3.11)
Ces deux dernières formules sont suffisamment précises tant que υ 0< π / 4. Les formules exactes sont :
Nυ max = − pa sin υMυ max = − pa2 (1 − (υ0− sin υ0 ) − cos υ0) (3.10)
m = 2 − 2 cos υ0 − υ0 sin υ0
Chapitre 4 :
APPLICATION NUMERIQUE DE LA METHODE DE MEMBRANE – CAS
D’UNE VOUTE EN ARC DE CERCLE AVEC POUTRES VERTICALES DE
RIVES
Dans notre exemple, on considère une voute en arc de cercle avec poutre de rive définie par :
r = 8.85m
e=0.08m
°
ϕmax(ouverture de la voute)=34.24
Matériau : béton
= 0.85 25 / 1.5
Acier Fe400
b. Chargements :
1m
Combinaison de calcul :
q = surcharge
Poids totale de 1.00m de berceau : 1,35 200 + 1,5 100 = 4200 daN/m2.
Nɸ
Nx
Nɸx
h. Récapitulation x=0
i. Récapitulation x=15.00
σb = 13.34 MPa
fbu=
σb ˂ fbu
4.4 Ferraillage
Comme le béton seul peut résister aux efforts donc le ferraillage de la voute se fait avec des sections
d’acier minimales définies par le règlement RPA (article 7.743) :
B=0.08
Alors : AS = 0.00012
AS = 1.2 cm2/ml
S≤0.12
On adopte : 10 barres Acier lisse diamètre ɸ=6mm soit une section d’acier de 2.83cm²/ml,
CONCLUSION GENERALE
Conclusion générale :
Les structures en coque de béton, souvent appelées «voiles minces», sont des éléments structuraux
appropriés pour construire des infrastructures spacieuses. Ils sont souvent des solutions économiques
utilisées dans des situations multi-variées comme couvertures de centres de congrès, lieux
d'exposition, des maisons résidentielles, bâtiments commerciaux et sportifs des installations de
stockage, les centres de loisirs, les musées et les centres culturels. Ils ont l'air léger et beau. En
étudiant leur évolution historique et leur construction, il était prévu de souligner l'importance et
l'intérêt de l'utilisation de cette typologie de structures.
De nos jours, les voiles minces présentent un grand intérêt grâce aux nouvelles perspectives qu’ils
offrent aux constructeurs. Cela se justifie surtout par le fait que ces nouveaux modèles de structure
intègrent aussi bien les soucis des architectes que ceux des ingénieurs.
En effet, pour les premiers, la préférence s’oriente vers le volume, les formes, les couleurs, et la
beauté. Pour les autres l’option se tourne principalement vers la performance structurale, et
l’optimisation des quantités de matériaux à employer.
Ainsi, au sein d’un projet, une bonne harmonisation de ces compétences permettra d’aboutir à la
construction d’un ouvrage d’une qualité supérieure, tant au point de vue esthétique que structural.
D’autre part, malgré la multitude de théories qui existent dans le domaine des coques, en général,
avec les voiles minces en béton armé, la théorie membranaire est suffisante en ce qu’elle fournit des
résultats d’une précision acceptable.
Enfin, avec les coques, il faudra une étude approfondie de la technique de coffrage à employer car
généralement c’est le paramètre qui fait monter le cout de construction de ces projets.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1. François Frey et Marc-André Studer, Traité de génie civil, de l’école polytechnique fédérale
de Lausanne, Volume 5, « Analyse des structures et milieux continus, Coques », non daté.
4. Wilhelm FLUGGE, trad.H.Jacot « Statique et dynamique des coques », édit. Eyrolles Paris,
1960, p.121.
6. Considération sur les voutes minces autoportantes et leur calcul, Génie civil du 27 janvier
1934.
7. Résultats d’essais et théories de calcul des voutes autoportantes rigides, Annales de l’Institut
technique du Bâtiment et des travaux Publics, 7 février 1985.
9. SEFAOUI Asma, TADJERI Dounia Hayat, Projet de fin d’étude « La structure coque en
béton armé », Université Abou Bakr BELKAID – Tlemcen, Faculté de technologie,
Département d’architecture, 2017-2018
10. E.I.Abdelkader NDIAYE, « Conception d’une toiture autoportante en béton armé destinée à
la couverture d’un hall omnisport », Projet de fin d'études en vue de l'obtention du diplôme
d'ingénieur de conception, Ecole polytechnique de THIES, Génie Civil, SENEGAL,
Juin1986.
11. MISSIHOUN, M., « Calcul et technologie des voiles minces », Projet de fin d'études en vue
de l'obtention du diplôme d'ingénieur de conception, 1992.
13. COURBON, J., Calcul des structures voiles minces. techniques de l’Ingénieur, traité
Constructions, non daté.
14. ABDOULAYE, L.H., W., Etude et réalisation de toiture hypra de type "hipped roof" en béton
arme. Projet de fin d'études en vue de l'obtention du diplôme d'ingénieur de conception, 1993.
15. P.CONIL, « Le voile autoportant conception, tracé, construction », Editions Eyrolles, 1967.
17. L. HANN, "Voiles Minces Réglées : voiles cylindriques, coniques, conoïdes et conoïdaux,
Editions Eyrolles, 1966.
18. A. PADUART, « Les Voiles Minces en Béton Armé », Presses universitaires de Bruxelles,
1969.
20. https://www.gcalgerie.com/traite-de-beton-arme-selon-leurocode-2.
21. https://www.eyrolles.com/BTP/Livre/traite-de-beton-arme-selon-l-eurocode-2
22. https://toiture.pro/lexique/differentes-formes-types-toitures.
23. http://bestrema.fr/la-geometrie-des-voutes