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L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION
B.P 14.998 KINSHASA I
Schéma du chapitre
Le travail en équipe
Une compétence génératrice de synergie et de plus-value
Exercice 1 : Évaluation de votre capacité à travailler en équipe
Échelle
4 Tout à fait conforme à ma façon de penser ou de me comporter
3 Assez conforme à ma façon de penser ou de me comporter
2 Peu conforme à ma façon de penser ou de me comporter
1 Pas du tout conforme à ma façon de penser ou de me comporter
X Je ne comprends pas bien la signification de cet énoncé
Y Cet énoncé ne s’applique pas à moi
Équipe
« Groupe de personnes unies dans une tâche commune »
Équipe de travail
« Groupe restreint de personnes solidaires et impliquées dans une intervention
commune, ayant des objectifs communs et partageant des approches, des
responsabilités et des droits, menant des actions communes, fournissant des efforts
globalement de même intensité et suivant un même calendrier de travail ».
Travail en équipe
« Intervention menée par un groupe de personnes, unies dans une tâche
commune, pour permettre l’atteinte d’un but commun ».
Rôles interpersonnels Des alliés et des rivaux, selon la Des collaborateurs, dans le
conjoncture succès, comme dans l’échec
La théorie des quatre énergies veut qu’une équipe de travail soit capable de
transformer les énergies individuelles en énergie de groupe et de trouver une façon
appropriée d’établir un équilibre sain entre l’énergie de production de la tâche requise,
l’énergie de solidarité des membres de l’équipe, l’énergie d’entretien des conditions
favorables de travail et l’énergie résiduelle.
L’énergie de production se compose des efforts consacrés directement par
l’équipe à la poursuite des objectifs communs ainsi qu’à la répartition et à la
coordination des tâches au sein de l’équipe (ex : le travail de session à faire, la part de
marché à acquérir, la réduction des coûts de production, etc.).
L’énergie de solidarité comprend les efforts consacrés par l’équipe à créer et à
maintenir des relations positives entre ses membres (ex : le respect des autres membres
de l’équipe, la fréquence et le caractère plaisant des rencontres).
L’énergie d’entretien est constituée des efforts consacrés par l’équipe à
l’entretien des conditions de travail favorables à une bonne production et à une bonne
solidarité entre les membres (ex : le partage des connaissances et la mise en commun
de l’information).
Enfin, l’énergie résiduelle se compose, pour sa part, de tous les autres efforts
des membres de l’équipe non centrés sur la production, la solidarité des membres de
l’équipe et l’entretien des conditions de travail favorables. Ce type d’énergie existe
parce que les membres d’une équipe ont des besoins et des préoccupations en dehors
des activités de l’équipe (ex : intérêts particuliers, recherche d’avantages personnels,
circulation d’informations incomplètes et même fondamentalement fausses).
L’équilibre à rechercher entre ces quatre types d’énergie n’est pas établi une
fois pour toutes, de façon absolue, mais dépend des objectifs fixés et du contexte
particulier dans lequel se déroule l’action.
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Exercice 4 : Problèmes créés par l’importance relative accordée par trois membres
d’une équipe de travail aux différents types d’énergie
Énergie de production 60 30 40
Énergie de solidarité 25 25 10
Énergie d’entretien 10 30 20
Énergie résiduelle 5 15 30
Par rapport à ces dimensions cruciales des équipes de travail, il est important,
pour chaque membre d’une équipe de travail, d’être capable d’identifier les
caractéristiques de son équipe.
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De par sa nature même, le travail en équipe implique une répartition des tâches,
des rôles, des obligations et des pouvoirs, la nécessité d’établir le niveau de
performance attendu de l’équipe et de chacun de ses membres ainsi que les règles
d’efficience que l’équipe se donne.
L’inefficacité, le non-respect des échéances et la négligence des critères de
qualité fixés par les membres d’une équipe ont des répercussions négatives
importantes sur l’efficience du travail fait et sur la solidarité des membres d’une
équipe de travail.
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La répartition des tâches, des obligations et des pouvoirs entre les membres
d’une équipe de travail appelle inévitablement, pour éviter un morcellement totalement
incompatible avec le travail en équipe, la mise en place de mécanismes de
coordination. Minzberg (1982) distingue cinq mécanismes de coordination : la
supervision directe, l’ajustement mutuel, la standardisation des objectifs, la
standardisation des méthodes et la standardisation des qualifications.
Dans le langage courant et dans la vie de tous les jours, la coordination des
membres d’une équipe peut être assurée par une multitude d’instruments simples ou
complexes : le leadership d’un des membres, la cohésion du groupe, l’intérêt commun,
la fréquence des rencontres, l’échange d’informations sous toutes ses formes, etc.
Dans les entreprises, les mécanismes de coordination sont le fruit d’une lente
évolution et sont fixés souvent par des traditions et des procédures, formelles ou pas.
Dans les équipes de formation ou de travail, les membres doivent porter une attention
particulière à la mise en place de mécanismes de coordination : nomination d’un
responsable des suivis, utilisation du courrier électronique, établissement d’un
calendrier de travail, intégration des diverses parties d’un travail, etc.
C’est dire comment est difficile et complexe la coordination du travail des
divers membres d’une équipe de production d’un travail en contexte d’apprentissage.
En raison de sa nature même, toute équipe de travail génère, dans l’action, des
normes ou des critères de conduite ainsi que des modalités de fonctionnement. Il y a
donc, en son sein, des attitudes et des comportements espérés, attendus ainsi que des
attitudes et des comportements interdits, condamnés, non acceptables.
Qu’elles soient à caractère relationnel ou fonctionnel, ces normes peuvent être
explicites ou implicites. Elles sont établies, normalement, à partir des objectifs visés.
Elles répondent à certaines règles d’efficience et elles déterminent la nature des
rapports qui s’établissent entre les individus membres d’une équipe. En contexte de
formation, certaines de ces normes sont fixées par le formateur ; d’autres sont fixées
par l’équipe au début ou en cours de processus. Sans l’existence de ces normes, le
travail devient difficile et peu productif et la solidarité des membres de l’équipe
s’effrite.
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Tout travail en équipe implique aussi des rencontres et, certaines rencontres de
travail appellent des procédures de fonctionnement dont celles de désigner une
animatrice ou un animateur (modérateur) ainsi qu’un rapporteur. Il ne faut pas sous-
estimer les exigences de ces mécanismes élémentaires de base.
Dans les organisations de travail, les façons de faire, les normes et les critères
sont souvent le fruit d’une longue évolution. Ils se fondent sur des traditions,
s’imposent à tous par les forces du milieu et font partie de la culture organisationnelle.
Pendant une formation, dans une nouvelle équipe de travail ayant, par exemple,
à réaliser en deux ou trois semaines une dissertation sur un sujet fixé ou libre, les
membres doivent établir, en partie eux-mêmes et dans l’action, leur façon de
fonctionner, leurs critères et leurs normes (ex. : implication exigée de chacun, non-
agressivité des membres les uns envers les autres, utilisation ou non de l’humour,
niveau choisi de discussion, respect des échéances, rôle attendu de l’animateur, apports
du rapporteur, etc.).
Conclusion
Les apprenants peuvent développer, dans l’action, tant en contexte d’études que
dans un contexte de travail, leurs capacités de travailler efficacement en équipe. Pour
l’individu, être capable de travailler en équipe est une compétence essentielle à la
réussite scolaire et professionnelle. Pour les organisations productrices de biens et de
services, c’est un préalable au progrès et au développement stratégique et harmonieux.
Les apprenants doivent être capables de définir les principales caractéristiques
des équipes de travail auxquelles ils participent, d’analyser leur contribution
personnelle aux tâches réalisées par celles-ci, de diagnostiquer les problèmes les plus
graves auxquels les équipes sont confrontées et de prendre les mesures correctives
nécessaires.
En définitive, travailler en équipe n’est aujourd’hui, ni un luxe, ni même un
choix ; c’est une nécessité, un moyen d’apprentissage essentiel et un mode
incontournable de gestion dont personne ne peut se passer tant en contexte d’études
que dans un contexte de travail.
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A. Approche systémique
1. Au-delà des intérêts immédiats de chaque membre (production, satisfaction
au travail, développement et apprentissage), les besoins communs, l’équipe
de travail identifiera et les objectifs communs, elle fixera, collectivement.
2. Les différences individuelles, l’équipe de travail reconnaîtra, pour produire
plus efficacement.
3. Les tâches à faire, l’équipe de travail identifiera, et le partage de celles-ci,
elle effectuera, judicieusement.
4. Des mécanismes appropriés de coordination, l’équipe de travail établira,
minutieusement.
5. Les rôles et les pouvoirs de chacun de ses membres (président d’assemblée,
secrétaire, etc.), l’équipe de travail définira formellement et complétera,
dans l’action, empiriquement.
6. Ses orientations générales et ses actions stratégiques, l’équipe de travail
choisira, adéquatement.
7. Des mécanismes appropriés de contrôle, l’équipe de travail établira, mais
sur les choses essentielles seulement.
8. Les actions stratégiques, tactiques et opérationnelles, l’équipe de travail
prendra, de façon articulée, naturellement.
9. Des normes de fonctionnement, l’équipe de travail établira, dans l’action,
évidemment.
10. Le temps, l’équipe de travail gérera, comme un précieux allié,
respectueusement.
11. Les apports de chacun, l’équipe de travail identifiera et reconnaîtra, dans
une perspective de développement individuel et collectif à concilier,
pertinemment.
12. De toutes les ressources dont elle a besoin, l’équipe de travail se dotera,
promptement.
13. Les résultats à atteindre, l’équipe de travail identifiera, en prévoyant
cependant les étapes et les moyens qui y mènent, normalement.
14. Des rétroactions entre les différents éléments du système, l’équipe de travail
s’occupera, consciemment.
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B. Théorie de la communication
15. Écoute attentive et participation active, l’équipe de travail favorisera, en
équilibre, constamment.
C. Approche clinique
16. Les dysfonctions au sein du système, l’équipe de travail identifiera, pour
apporter les correctifs requis, rapidement.
17. Les crises inévitables, l’équipe de travail gérera, adéquatement.
18. Les arbitrages, l’équipe de travail recherchera, dans les cas graves de
dysfonctions seulement.
D. Approche stratégique
19. L’environnement et le marché, l’équipe de travail étudiera attentivement et
le client et les concurrents demeureront sa préoccupation, constamment.
20. Des avantages concurrentiels, l’équipe de travail cherchera à se donner par
les produits, prioritairement, et par les autres éléments du système,
évidemment.
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Objectifs
Prédéterminés ou fixés dans l’action
1. Description du 2. Résolution du
problème problème
proprement dit
Reconnaissance de
l’existence du problème Élaboration d’options,
Relevé des données de préférence
pertinentes mutuellement
Présentation du exclusives
problème Évaluation
Analyse du problème, de systématique de celles-
ses causes et de ses ci
conséquences Choix d’une option,
impliquant une
justification serrée
3. Implantation de la solution
trouvée
Répartition de
responsabilités
Calendrier des opérations
Mise en place d’un
système d’évaluation et de
contrôle du processus
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prof.
Les examens Ne travaillez pas au dernier moment.
Faite-vous un programme de révision très
anticipé.
Cherchez à savoir ce qui est attendu.
Lisez bien les énoncées.
Une matière en particulier Essayez de comprendre les raisons de ce
blocage.
Analysez vos erreurs ou votre manque de
désir.
Comprenez l’utilité de la discipline. Ce
rejet est-il lié à l’absence d’un projet ?
Un prof en particulier Repérez ses exigences, ses habitudes,
ses manies.
Essayez de comprendre ce qu’il attend de
vous.
Essayez d’anticiper sur sa façon
d’interroger.
La peur de l’échec Les erreurs font partie de l’apprentissage,
apprenez à en tirer parti. Et, pour vous
rassurer, vérifiez que votre cours est
complet et que vous êtes capable de
l’utiliser.
D’abord, vérifiez que vous connaissez vos cours et que vous êtes
capable de les dire sans aucun document sous les yeux. Insistez
sur les éléments principaux : les dates-clés, les formules, les
définitions et le plan.
Essayez de les écrire.
Ensuite, assurez-vous que vous pouvez mobiliser vos
connaissances.
Refaites les exercices sans regarder la correction.
8.3 : Que faire si je ne me suis pas présenté à un examen auquel je suis inscrit ?
Lors d’un examen oral, les questions peuvent-être posées directement par
l’enseignant ou tirées au hasard dans un paquet de fiches. Dans certain cas, vous
aurez la possibilité de préparer par écrit vos réponses. Dans tous les cas, votre
capacité de reformuler la matière jouera un rôle capital.
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Bibliographie
Documentation de référence