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Les empreintes digitales des implants

utilisant les scan-body


Aboutaib Sofiane
MDFR 4
Groupe 3

L’utilisation du digital en dentisterie commence à devenir la norme car plus rapide, plus
précise et plus efficace.
L’empreinte dentaire est une étape cruciale lors de la restauration, aujourd’hui, nous
nous pencheront plus sur la restauration post-implant
Dans la méthode traditionnelle, on utilise des tray, light et heavy matériaux
d’empreintes ainsi que des impressions copings
La méthode digitale, nécessite uniquement un scanner intra-oral et ce que l’on appelle
un scan-body

Généralement en titane, autoclavable et réutilisable 100 fois, le scan-body permet le


scan optique d'une forme géométrique qui aide le logiciel de CAO à identifier
l'emplacement exact d'un implant, son timing et sa relation avec la forme de l'arcade
Avant de voir l’utilisation en pratique du scan-body, il est important de rappeler qu’il
faut le choisir selon plusieurs critères :

1) Le fabricant de l’implant
2) Le système implantaire utilise
3) Le type de connexion
4) Le rapport chirurgical du patient
Aujourd’hui, plusieurs logiciels choisissent pour nous, les scan bodys adapté, il suffit
juste d’entrée les informations concernant l’implant, et le scan body parfait nous est
proposé
Une fois le scan body choisit, il faut réaliser la mise en place du scan body sur l’implant
Celui-ci est inséré soit avec la main directement, soit en utilisant un dispositif de
serrage

Cette étape est très importante car, si le scan body n’est pas bien place, cela
entraînera des répercussions sur la réalisation finale de notre pièce prothétique

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Une fois placé, 2 méthodes nous permettent de s’assurer que le scan body est bien mis
en place :
1) Radiographiquement, voir qu’il n’y a pas d’espace entre l’implant et le scan
body
2) Le test avec le fil dentaire, pour s’assurer que le scan body ne touche pas la dent
adjacente
On peut donc, une fois ces conditions vérifiées, passer au scanner
On commence par scanner l’arcade antagoniste puis, on vient scanner l’arcade de
travail pour enfin finir avec l’empreinte avec la bouche ferme
Encore une fois, la clé d’une bonne empreinte est la bonne mise en place du scan body
Celui-ci, nous permet de réaliser une mesure tri-dimensionnelle de l’implant :

A) La trajectoire
B) La profondeur
C) La rotation
Ces informations, une fois transmises au laboratoire, vont permettre la réalisation
d’une prothèse sur implant, avec toutes les préférences du dentiste (points de
contacts, forme …)
L’ère de la digitale nous permet d’obtenir de meilleur résultat, plus rapidement, avec
moins d’erreurs et dans de meilleures conditions
Une méta-analyse réalise par l’université de Pennsylvanie, a démontré que les
restaurations CAD-CAM gérées correctement offrent une performance
supplémentaire, non seulement en termes de qualité finale du matériau, mais aussi,
planifiées intelligemment, peuvent être économiques et ergonomiques. Les
composites fraisés indirectement présentent d'excellentes propriétés de manipulation
et physiques. L’utilisation d’instruments spéciaux lors des empreintes numériques
intra-orales facilite la tâche de manière très importante
Une autre étude faite par des étudiants a la Harvard university, comparant les
empreintes digitales et conventionnelles, a conclue que les impressions numériques
ont été plus efficace que les impressions conventionnelles. Un temps de préparation,
de travail et de reprise plus long a été nécessaire pour réaliser une empreinte
conventionnelle acceptable

La difficulté était moindre pour l'empreinte numérique par rapport aux empreintes
conventionnelles lorsqu'elles étaient réalisées par des étudiants inexpérimentés en
médecine dentaire de deuxième année

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Pour conclure, plus en plus de cabinets adoptent la technologie numérique au sein de
leur cabinet, la restauration implantaire utilisant l’empreinte numérique devient de
plus en plus répandue. Comprendre les scan bodys et le rôle qu’ils jouent dans les
prothèses implantaires dentaires est essentiel pour se sentir à l’aise dans l’adoption de
cette nouvelle méthode

Bibliographie :
Lee SJ, Gallucci GO. Digital vs. conventional implant impressions: efficiency outcomes. Clin
Oral Implants Res. 2013 Jan;24(1):111-5. doi: 10.1111/j.1600-0501.2012.02430.x. Epub
2012 Feb 22. PMID: 22353208.

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4. Barghi N. To silanate or not to silanate: making a clinical decision. Compend
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5. Berrong JM, Weed RM, Schwartez IS. Color stability of selected dual cure
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6. Bertolotti RL, Lacy AM, Watanabe LG. Adhesive monomers for porcelain
repair. Int J Prosthodont 1989; 2:483-489.48
7. Blatz MB. Long-term clinical success of all-ceramic posterior restorations.

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