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SYSTÈMES AÉRIENS – SÉRIE ÉNERGIE
GUIDE DE DEMANDE Remplace : Rien
INTRODUCTION
À mesure que les réserves de combustibles fossiles s’épuisent, le coût de
l’énergie continue d’augmenter. Selon le Département américain de
l'Énergie, le coût de l'énergie utilisée dans les bâtiments commerciaux
aux États-Unis a augmenté de plus de 200 % entre 1979 et 1995 et les
estimations prudentes du DOE prévoient une augmentation
supplémentaire de 46 % entre 2001 et 2025. Compte tenu de cela et du
fait que, sur En moyenne, les systèmes CVC consomment 39 % de
l'énergie utilisée dans les bâtiments commerciaux, les systèmes CVC
économes en énergie représentent des économies potentiellement
importantes sur les coûts d'exploitation des bâtiments.
Les taux de ventilation accrus, nécessaires pour satisfaire à la
norme de ventilation ASHRAE 62.1-2004, entraînent une plus grande
dépense d'énergie pour conditionner l'air extérieur. Une façon de
réaliser des économies dans un système CVC consiste à utiliser la
récupération d’énergie de l’air évacué. La récupération d'énergie de
l'air extrait peut prendre de nombreuses formes : échangeurs de
chaleur rotatifs, caloducs, échangeurs de chaleur à plaques, etc.,
mais tous les dispositifs fonctionnent sur le même principe.
— ils utilisent l'air extrait pour conditionner l'air soufflé par un
transfert d'énergie. Ce guide d'application examine l'échangeur de
chaleur rotatif, également appelé roue d'énergie ou roue de
récupération d'énergie, et les avantages de l'intégration d'un tel
dispositif dans une unité de traitement d'air.
PRINCIPES DE RÉCUPÉRATION D'ÉNERGIE
La récupération d'énergie implique un transfert d'énergie entre
un flux d'air évacué et un flux d'air soufflé. La figure 1 illustre le
processus de transfert de chaleur d'une roue de récupération
d'énergie où l'OA est de l'air extérieur ; SA signifie air soufflé ;
RA est l’air de retour de l’espace conditionné et EA est l’air
évacué.
Lorsque les deux flux d'air traversent la roue de
récupération d'énergie, la rotation de la roue facilite le
transfert d'énergie du flux d'air à plus haute énergie vers le
flux d'air à plus faible énergie. Cela signifie que l'air évacué
préchauffe l'air soufflé en hiver et prérefroidit l'air soufflé
en été. Certains systèmes utilisent des roues de
récupération d'énergie pour réchauffer l'air soufflé une fois
refroidi, un moyen efficace de contrôle de l'humidité.
Certaines roues de récupération d'énergie transfèrent uniquement de
l'énergie sensible, tandis que d'autres transfèrent de l'énergie sensible et
latente (c'est-à-dire totale).
Roues de récupération d'énergie
Formulaire 102.20-AG6 (305)
FIGURE 1.CONVENTIONS DE DÉBIT D'AIR STANDARD
Transfert de chaleur sensible
Lorsque la chaleur sensible est transférée, la température
sèche du flux d’air le plus froid augmente et la température
sèche du flux d’air plus chaud diminue. Aucune humidité n'est
transférée, de sorte que le rapport d'humidité des deux flux
d'air reste inchangé à moins que la température sèche du flux
d'air le plus chaud ne descende en dessous de son point de
rosée, permettant ainsi à la condensation de se produire.
Transfert de chaleur total
Ce processus implique le transfert d’énergie thermique sensible
et latente. L'énergie thermique latente dépend de la quantité
de vapeur d'eau dans l'air et, par conséquent, le transfert de
chaleur total ne peut se produire que lorsque la vapeur d'eau
est transférée d'un flux d'air à l'autre. Dans une roue de
récupération d'énergie, ce transfert est réalisé grâce à
l'utilisation d'un dessicant qui absorbe/adsorbe la vapeur d'eau
du flux d'air à pression de vapeur plus élevée et la libère vers le
flux d'air à pression de vapeur plus faible. Seules les roues de
récupération d'énergie et certains types d'échangeurs de
chaleur à plaques fixes et à membranes perméables peuvent
transférer de l'énergie latente, donc totale.
Efficacité
Le rapport entre la quantité d’énergie transférée par le
dispositif de récupération d’énergie et la différence des
niveaux d’énergie des deux flux d’air entrants est appelé
efficacité. La quantité totale d'énergie transférée par la
roue est fonction de l'efficacité de la roue, des volumes
de flux d'air des deux flux d'air et de la différence de
niveaux d'énergie entre les deux flux d'air.
 FORMULAIRE 102.20-AG6 (305)

L'équation 1 montre le calcul de l'efficacité tel que

défini par la norme ASHRAE 84-1991 : Exemple 1:Calculer les conditions d'air soufflé laissant
untotal roue de récupération de chaleur avec 12 000 cfm
Équation 1 := [Vs• (X1- X2)] / [Vmin• (X1- X3)] d'air extérieur à 94°Fdb et 77°Fwb ; et 12 000 cfm d'air
de retour à 75°Fdb et 50 % HR, si l'efficacité sensible et
latente de la roue est de 60 %. Calculez la réduction de
Où:
l’énergie de refroidissement requise.
= Sensible, ou efficacité totale = température
Aux conditions indiquées ci-dessus :
X1 OA (°Fdb) ou enthalpie (btu/lb.) = température
X3= l'enthalpie de l'air de reprise = 28,15 btu/lb. =h3
X2 SA (°Fdb) ou enthalpie (btu/lb.) = température
X1= l'enthalpie de l'air extérieur = 40,38 btu/lb. =h1
X3 RA. (°Fdb) ou enthalpie (btu/lb.) = Volume d'air
À partir de l'équation 1 :
Vs soufflé (ou extérieur) (cfm)
h2=h1- [ • Vmin• (h1-h3)]/Vs
Vmin = Le plus bas de l'air extrait ou de l'air soufflé
h2= 40,38 - [0,6 • 12 000 • (40,38 - 28,15)] / 12 000 h2= 33,04
volume (cfm)
BTU/lb. Également à partir de l'équation 1 : t2=t1- [ • Vmin•
Quantité de chaleur transférée (t1-t3)]/Vs
L'énergie sensible et totale transférée par la roue de
récupération d'énergie peut être calculée à l'aide des
équations 2 et 3 : t2= 94 - [0,6 • 12 000 • (94 - 75)] / 12 000 tonnes

2= 82,6°F.
Équation 2 : Qs= • 1,08 • Vmin • (t1 - t3)
Ainsi, l’air soufflé sortant de la roue de récupération de
chaleur sera :82,6°Fdb / 68,9°Fwb
Équation 3 : Qt = • 4,5 • Vmin • (h1 - h3)
À partir de l'équation 3 :

Où: Qt= • 4,5 • Vmin• (h1-h3)

Qs = Chaleur sensible transférée (btu/h) = Qt= 0,6 • 4,5 • 12 000 • (40,38 - 28,15) Qt
Qt Chaleur totale transférée (btu/h) = 396 252 btu/h = 33 tonnes
= Efficacité sensible ou totale = Le plus bas de

Vmin l'échappement ou de l'alimentation

La figure 2 montre l'effet d'un flux d'air déséquilibré sur
volumes d'air (cfm) l'efficacité.
t1 = Température de l'air extérieur (°F) =

t3 Température de l'air de reprise (°F) =

h1 Enthalpie de l'air extérieur (btu/lb.) =

h3 Enthalpie de l'air de reprise (btu/lb.) =

1.08 Facteur de conversion

4,5 = Facteur de conversion

Si l'efficacité de la roue est connue, l'équation 1 peut être

résolue pour x afin de2déterminer l'enthalpie et/ou la
température de sortie de l'air soufflé. Dans l'exemple 1, les
volumes d'air extérieur et d'air repris sont égaux, ou «
FIGURE 2-EFFET D'UN DÉBIT D'AIR DÉSÉQUILIBRÉ
équilibrés
s
» (V = V ). Le transfert d'énergie optimal se produit
min
dans des conditions de « débit équilibré », mais l'exfiltration du
bâtiment et les sources d'échappement telles que les L'exemple 2 indique que malgré une augmentation de 7% de
ventilateurs de salle de bain réduisent le volume d'air repris en l'efficacité, le transfert thermique global de la roue a diminué
dessous du volume d'air soufflé. Ce flux déséquilibré réduit le de 10% par rapport aux conditions d'écoulement équilibré de
transfert de chaleur, même s'il augmente le facteur d'efficacité l'exemple 1.
de la roue de récupération d'énergie.

2 YORK INTERNATIONAL
 FORMULAIRE 102.20-AG6 (305)

Transfert d'air entre les flux d'air

Exemple 2 :Considérons l'unité de l'exemple 1, mais au lieu d'un
débit équilibré, le débit d'air de retour n'est que de 9 600 en
raison de l'exfiltration et/ou de l'air évacué. Quelles sont les
conditions de l’air soufflé sortant de la roue de récupération
d’énergie dans ce cas ? Quel est le nouveau taux de transfert de
chaleur ? (Supposons que les conditions de l’air extérieur et de
l’air repris restent les mêmes.)
Le fonctionnement d'une roue de récupération d'énergie
implique un transfert direct d'air entre les flux d'air de
retour et d'alimentation (voir Figure 3). Ce transfert d'air
est dû aux fuites à travers les joints séparant les flux
d'air ainsi qu'à la faible quantité d'air entraînée dans la
matrice de la roue lors de sa rotation d'un flux d'air à
l'autre.

Vmin/Vmaximum= 9 600 pcm / 12 000 pcm = 0,8. D'après la

figure 2 : à un rapport de débit de 0,8, = 67%.

Résoudre l'équation 1 pour x2
(h2) : h2=h1- [ • Vmin• (h1-h3)]/Vs
h2= 40,38 - [0,67 • 9 600 • (40,38 - 28,15)] / 12 000 h2
= 33,82 BTU/lb. Et:

t2=t1- [ • Vmin • (t1-t3)]/Vs

FIGURE 3 -VOIES DE TRANSFERT AÉRIEN
t2= 94 - [0,67 • 9 600 • (94 - 75)] / 12 000 t2
= 83,8°F.
L'air passant du flux d'air de retour au flux d'air soufflé
Ainsi, l’air soufflé sortant de la roue de récupération est défini comme le taux de transfert d'air
d’énergie sera :83,8°Fdb / 69,8°Fwb d'échappement (EATR). L’EATR est le pourcentage d’air
À partir de l'équation 3 : soufflé provenant de l’air repris. Ce rapport est
déterminé en mesurant les concentrations d'un gaz
Qt= • 4,5 • Vmin• (h1-h3)
traceur dans les flux d'air RA, SA et OA.
Qt= 0,67 • 4,5 • 9 600 • (40,38 - 28,15) Qt
L'air passant du flux d'air extérieur au flux d'air évacué
= 353 985 btu/h = 29,5 tonnes
est défini comme le facteur de correction de l'air
extérieur (OACF). L'OACF est le volume OA au point 1
divisé par le volume SA au point 2. L'OACF et l'EATR sont
déterminés pour une condition donnée par des tests
Si un dispositif de récupération d'énergie uniquement sensible,
conformément à la norme ARI 1060-2000. La figure 4
tel qu'un caloduc, avait été utilisé, les économies d'énergie de
illustre l'effet de cette fuite sur les débits d'air d'une roue
l'exemple 1 auraient été :
de récupération d'énergie avec un débit nominal
équilibré de 12 000 cfm.
Qs= 0,6 • 1,08 • 12 000 • (94-75)
L'EATR et l'OACF sont généralement calculés par un logiciel
= 147 744 BTU/h fourni par le fabricant de roues de récupération d'énergie.
=12,3 tonnes

Et pour l'exemple 2 :

Qs= 0,67 • 1,08 • 9600 • (94-75)

= 131 985 BTU/h
=11,0 tonnes

Les économies d'énergie supplémentaires réalisées grâce au transfert

d'énergie totale illustrent l'un des avantages de l'utilisation de roues de
récupération d'énergie par rapport à un appareil qui transfère
uniquement de l'énergie sensible.
FIGURE 4 –EFFET DE L'EATR ET DE L'OACF

YORK INTERNATIONAL 3
 FORMULAIRE 102.20-AG6 (305)

mais il est important de comprendre comment ces facteurs affectent

la conception du système et sont affectés par celle-ci. L'ampleur de
l'EATR et de l'OACF affecte le dimensionnement du ventilateur,
tandis que la position des ventilateurs de soufflage et d'extraction,
ainsi que les chutes de pression d'air qu'ils développent, affectent
l'ampleur de l'EATR et de l'OACF. Les figures 5 à 8 montrent les
quatre agencements de ventilateurs possibles ainsi que les
avantages et les précautions associés à chacun.

FIGURE 7 –ALIMENTATION PAR TIRAGE/ÉCHAPPEMENT

PAR TIRAGE

Avantages
• Fuite minimale lorsque les pressions statiques des chemins d'alimentation
et d'échappement sont presque égales.

• Bonne répartition de l'air sur toute la face de la roue.

Précautions
FIGURE 5 –ALIMENTATION PAR SOUFFLAGE/ÉCHAPPEMENT PAR
SOUFFLAGE
• La direction de la fuite dépend de la pression statique
relative.

Avantages
• Fuite minimale lorsque les pressions statiques des chemins d'alimentation
et d'échappement sont presque égales.

Précautions

• La direction de la fuite dépend des pressions statiques

relatives.

FIGURE 8 -ALIMENTATION PAR TIRAGE/ÉCHAPPEMENT PAR

SOUFFLAGE

Avantages
• Aucun.

Précautions

• Fuite importante du chemin d'air évacué vers le chemin d'air

soufflé.
FIGURE 6 –ALIMENTATION PAR SOUFFLAGE/ÉCHAPPEMENT
PAR TIRAGE
• NE PAS UTILISER.

Avantages
Un agencement approprié du ventilateur et un contrôle de la
• Minimise les fuites d'air du chemin d'évacuation vers le chemin pression statique minimisent le transfert d'air provoqué par les
d'alimentation. fuites à travers les joints d'étanchéité de la roue, mais ces pratiques
ne réduiront pas le transfert d'air provoqué par l'entraînement.
Précautions
Comme le montre la figure 9, une partie de l'air provenant du
• Les fuites du trajet d'alimentation vers le trajet d'échappement peuvent chemin de retour/échappement reste dans la matrice de la roue
être excessives si les différences de pression statique ne sont pas lorsqu'elle tourne vers le flux d'air extérieur/alimentation. Cet air «
minimisées. entraîné » se mélange à l’air extérieur entrant et

4 YORK INTERNATIONAL
 FORMULAIRE 102.20-AG6 (305)

pénètre dans le chemin d'air soufflé. Pour la plupart des applications,

telles que le refroidissement de confort, le transfert est peu préoccupant.
Cependant, s'il y avait de fortes concentrations de substances
dangereuses telles que des COV ou des substances cancérigènes dans
l'air, elles pénétreraient dans le flux d'air soufflé via l'air de transfert et
pourraient présenter un risque pour la santé des occupants. Pour cette
raison,Les roues de récupération d'énergie ne doivent pas être
utilisées dans des applications où de fortes concentrations de
substances dangereuses peuvent être présentes dans l'air évacué,
par exemple dans les laboratoires ou les salles d'opération des
hôpitaux.

FIGURE 9 –TRANSFERT AÉRIEN EN RAISON DU CARRYOVER

FIGURE 10 –ROUE DE RÉCUPÉRATION D'ÉNERGIE AVEC

SECTION DE PURGE
Purge
Une section de purge mécanique peut être utilisée
pour réduire le volume d’air entraîné. (Voir Figure 10.)
La purge mécanique isole une section de la roue à la
limite entre le chemin RA/EA et le chemin OA/SA au
point où la roue tourne du chemin RA/EA vers le
chemin OA/SA.
Placer un blocage sur cette section de la roue du côté RA/SA
force l'air extérieur qui a traversé la roue à y retourner dans
la direction opposée. Cela empêche l'air de la trajectoire RA/
EA de pénétrer dans les derniers degrés de la roue avant de
tourner dans la trajectoire OA/SA. L'air de retour qui est
entré dans la roue avant la section de purge a le temps de
sortir de la roue du côté de l'échappement. L'angle de la
section de purge – la taille de la « tranche » de la roue
qu'elle recouvre détermine son efficacité. Plus l’angle est FIGURE 11 –EFFET DU TRANSFERT TOTAL D'ÉNERGIE
grand, plus la réduction de l’entraînement est importante. Il
ne faut cependant pas compter sur la purge pour éliminer Pendant la saison de chauffage, un dispositif de récupération totale
complètement les résidus ; donc,même les roues de d'énergie transfère la chaleur et l'humidité de l'air de retour chaud
récupération d'énergie équipées de sections de purge ne et humide vers l'air extérieur froid et sec. Cela abaisse le point de
doivent pas être utilisées lorsque de fortes rosée de l'air évacué, la température à laquelle se produit la
concentrations de substances dangereuses sont condensation et la formation de givre. La figure 12 compare les
susceptibles de se trouver dans le flux d'air évacué. températures de seuil de gel typiques des roues à récupération
d'énergie totale et des échangeurs de chaleur uniquement
Contrôle du gel sensibles. La condensation et le givre commencent à se former à
La formation de givre est toujours une préoccupation lorsque les équipements gauche des lignes de démarcation respectives. La dépression du
CVC fonctionnent par temps glacial. Les équipements de récupération de point de rosée obtenue avec les appareils à énergie totale peut
chaleur ne font pas exception, mais la probabilité de formation de givre est abaisser le seuil de formation de givre bien en dessous de 0 °F
plus grande sur les appareils de transfert de chaleur uniquement sensibles, y lorsque l'humidité relative de l'air intérieur est faible.
compris les roues d'énergie uniquement sensibles, que sur les appareils de
Roues à récupération d'énergie totale situées dans des climats aux
transfert d'énergie totale. Considérez les deux processus sur le tableau
conditions hivernales extrêmes et/ou où l'air intérieur est lié
psychrométrique :

YORK INTERNATIONAL 5
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soit du côté entrée OA de la roue (position 1) soit du côté entrée

RA de la roue (position 3) ; voir Figure 13. Lorsque le dispositif
de chauffage est monté en position 1, la température de l'air
extérieur est élevée au-dessus de la température seuil de gel de
la roue, empêchant l'air évacué de devenir suffisamment froid
pour former du givre. Lorsque l'élément chauffant est placé en
position 3, suffisamment d'énergie est ajoutée au chemin RA
pour empêcher le transfert de chaleur vers le chemin OA/SA
d'abaisser la température de l'air évacué en dessous du point
de saturation.

FIGURE 12 –TEMPÉRATURES SEUIL DE GEL Cette méthode de lutte contre le gel est bien adaptée aux climats

Les humidités ambiantes sont élevées et peuvent néanmoins nécessiter

des mesures de prévention du gel. Il existe quatre méthodes courantes
de prévention du gel, dont trois sont généralement privilégiées par
rapport à la quatrième.

Contrôle marche-arrêtest la méthode la moins coûteuse et la

moins compliquée pour prévenir le gel. Lorsque la roue ne tourne
pas, aucun transfert d'énergie n'a lieu et l'humidité présente dans le
flux d'air évacué ne risque pas de se condenser ni de geler. Les
inconvénients de cette méthode sont que lorsque la roue de
récupération d'énergie ne fonctionne pas, aucune économie
d'énergie n'est réalisée et les éléments chauffants doivent être
FIGURE 13 –PRÉCHAUFFAGE CONTRÔLE DU GEL
dimensionnés pour les conditions hivernales de conception. Le
contrôle antigel On-Off est particulièrement adapté aux systèmes à
air mélangé avec un faible besoin minimum en air extérieur et dans avec des conditions hivernales extrêmes et pour les systèmes qui
les climats où la température de l'air extérieur descend en dessous incluent une certaine forme d’humidification mécanique. Si le
du seuil de gel, principalement pendant la période d'inoccupation dispositif de préchauffage consiste en un serpentin à vapeur ou
où la ventilation n'est pas requise. hydronique monté dans le flux d'air extérieur, une certaine forme
de protection contre le gel pour le serpentin doit être incluse.
Contourner l’air extérieurou une partie de celui-ci est une autre
Aucune précaution de ce type n’est nécessaire si un serpentin à
tactique courante pour empêcher la formation de gel. Cette
vapeur ou hydronique est utilisé pour préchauffer l’air de retour.
méthode consiste à monter un registre de dérivation dans le
Bien qu'un appareil de chauffage monté en position 3 (RA) nécessite
parcours OA/SA qui s'ouvre pour détourner une partie de l'air
généralement une plus grande capacité qu'un appareil monté en
extérieur autour de la roue de récupération d'énergie lorsque les
position 1 (OA) pour fournir le même degré de protection contre le
conditions de l'air extérieur sont inférieures au seuil de gel. Cela
gel, l'ajout de chaleur au chemin d'air de retour augmente le
réduit la capacité de transfert de chaleur de la roue et empêche l’air
transfert de chaleur sensible vers l'air. chemin d'alimentation en air.
évacué d’atteindre la saturation. Un mélange adéquat est crucial
Lorsqu'un élément de préchauffage est utilisé en position 3, il
pour éviter la stratification, qui pourrait geler les serpentins en aval
convient de veiller à ce que la température de l'air de reprise
du système de traitement de l'air. Les éléments chauffants doivent
entrant ne dépasse pas la température de fonctionnement
être un peu plus grands dans ce type de système qu'un système
recommandée de la roue de récupération d'énergie.
dans lequel la roue fonctionne à 100 % dans les conditions de
conception hivernales, mais ne doivent pas nécessairement être Le contrôle de vitesse variable peut être utilisé pour réduire la
dimensionnés pour les conditions hivernales de conception. Les vitesse de rotation de la roue, ce qui réduit sa capacité à transférer
systèmes de dérivation sont les mieux adaptés aux climats avec très de l'énergie. En raison de toutes les variables impliquées, cette
peu d'heures par an sous le seuil de gel et aux systèmes qui méthode de contrôle du gel nécessite une stratégie de contrôle
n'incluent pas d'humidificateurs. Les systèmes équipés sophistiquée qui, si elle n'est pas suivie correctement, peut en
d'économiseurs côté piste doivent disposer d'un contournement OA réalité augmenter la probabilité de formation de gel. La réduction
pour tirer pleinement parti du fonctionnement de l'économiseur. de la vitesse des roues peut également entraîner des réductions
significatives des performances et la nécessité d'une protection
Préchauffage de l’air entrantest une méthode largement acceptée de
antigel supplémentaire pour les batteries en aval. Pour ces raisons,
contrôle du gel qui présente l'avantage supplémentaire de permettre à
les trois méthodes précédentes de prévention du gel sont
la roue de fonctionner au volume d'air maximum pendant les conditions
généralement préférées au contrôle variable de la vitesse des
de chauffage de conception. L'approche de cette méthode de contrôle
roues.
du gel consiste à monter un appareil de chauffage sur

6 YORK INTERNATIONAL

Contrôle de capacité
Un transfert de chaleur maximal n’est pas toujours nécessaire, ni
souhaitable. Les deux méthodes les plus courantes pour contrôler le
taux de transfert d’énergie de la roue sont le contrôle de vitesse variable
et le contournement de l’air d’échappement ou de l’air extérieur.
Le contrôle de vitesse variable consiste à utiliser un contrôleur
de vitesse, tel qu'un variateur de fréquence (VFD) ou un
redresseur commandé au silicium (SCR), fixé au moteur
d'entraînement de la roue. À mesure que la vitesse de rotation
de la roue diminue, la capacité de transfert de chaleur diminue
également. Il existe cependant des limites à ce type de contrôle
de capacité. La réduction de capacité n'est pas proportionnelle
à la réduction de vitesse des roues ; par conséquent, réduire la
vitesse de la roue de 50 % ne peut entraîner qu’une réduction
de 10 % du transfert d’énergie.
La dérivation d'air d'échappement ou extérieur nécessite un registre de
dérivation monté dans le chemin OA/SA ou le chemin RA/EA et présente
plusieurs avantages par rapport au contrôle de capacité à vitesse
variable. Le contournement de l'air entraîne un contrôle plus linéaire de
la capacité de la roue énergétique, ce qui rend la stratégie de contrôle
plus fiable. En outre, une réduction globale plus importante de la
capacité peut être obtenue en utilisant une dérivation qu'en utilisant une
commande de vitesse variable, et la chute de pression du système est
réduite à mesure que le volume d'air passant à travers la roue est réduit.
Placer le registre de dérivation dans une position permettant de
dévier l'air évacué à la place de l'air extérieur minimisera la
possibilité de stratification dans les systèmes à air extérieur à 100
%. Cet amortisseur pourrait également être placé dans le flux d'air
d'échappement pour contrôler la capacité de la roue en réduisant le
volume d'air d'échappement disponible pour transférer l'énergie
vers ou depuis. Cependant, dans un appareil de traitement de l'air
équipé d'un économiseur côté piste, lorsque le système module du
mode de fonctionnement minimum de l'air extérieur au mode
économiseur à 100 %, certains moyens de déviation de l'air
extérieur autour de la roue doivent être inclus pour éviter une chute
de pression excessive et un préchauffage indésirable. Dans cet
arrangement, le registre de dérivation de l'économiseur pourrait
être utilisé comme registre de contrôle de capacité en mode air
extérieur minimum, bien qu'un mélange approprié de l'air traité et
de l'air dérivé soit essentiel pour empêcher le gel des serpentins
hydroniques en aval de la roue de récupération d'énergie.
APPLICATIONS DE RÉCUPÉRATION D'ÉNERGIE
Il existe trois catégories d'applications pour la récupération d'énergie air-
air en fonction du type de système desservi par le dispositif de
récupération d'énergie, et deux sous-catégories basées sur la manière
dont le dispositif est utilisé dans le système. Les catégories d'application
sont de processus à processus, de processus à confort et de confort à
confort. Des exemples de ces applications sont donnés dans le tableau 1.
Les sous-catégories sont le préconditionnement de l'air extérieur et le
tempérage de l'air soufflé.
YORK INTERNATIONAL
FORMULAIRE 102.20-AG6 (305)
Méthode Application typique
Processus à processus Séchoirs
et Fours
Du processus au confort Cheminées
Brûleurs
Fours
Incinérateurs
Peinture d'échappement
Soudage
Du confort au confort Piscines
Les vestiaires
Résidentiel
Échappement fumant
Salles d'opération
Maisons de retraite
Ventilation des animaux
Ventilation des installations
Échappement général
Manuel ASHRAE 2000 - Systèmes et équipements CVC
Tableau 1.Applications pour la récupération d'énergie air-air
Les applications de processus à processus (PTP) et de processus à
confort (PTC) ne nécessitent généralement qu'un chauffage. Le dispositif
de récupération d'énergie transfère la chaleur générée par le processus
depuis le flux d'air évacué vers le flux d'air d'alimentation du processus
ou vers le flux d'air d'appoint du bâtiment, respectivement. L’excès
d’humidité étant préjudiciable à de nombreuses applications de
processus, les systèmes PTP ne nécessitent généralement qu’un
transfert de chaleur sensible. Les applications de transformation en
confort peuvent utiliser des dispositifs de récupération totale d'énergie
pour humidifier l'air extérieur sec en hiver et réduire le risque de
formation de givre. Les systèmes de récupération de chaleur du confort
au confort (CTC) fonctionnent pendant les saisons de chauffage et de
refroidissement et peuvent transférer la chaleur sensible uniquement ou
totale des sources d'échappement du bâtiment vers le flux d'air
d'appoint.
Pour les applications PTP et PTC, un échangeur de chaleur à plaques
peut être plus approprié qu'une roue de récupération d'énergie.
Cela est dû au fait que dans la plupart des cas, les fuites croisées
doivent être éliminées, que les échangeurs à plaques peuvent
également être plus résistants aux températures des gaz
d'échappement du procédé et qu'en général, seule une
récupération d'énergie raisonnable est requise. Les roues de
récupération d'énergie sont couramment utilisées pour les
applications CTC, sauf dans les cas où la possibilité de
contamination croisée exclut leur utilisation.
Préconditionnement de l'air extérieur
L’une des principales utilisations de la récupération d’énergie de l’air évacué
consiste à préconditionner l’air extérieur. Le préchauffage/humidification en
hiver et le prérefroidissement/déshumidification en été réduisent
7
 FORMULAIRE 102.20-AG6 (305)

les coûts d'exploitation annuels et peuvent diminuer le coût initial à

mesure que la capacité de chauffage et de refroidissement requise est
réduite. La figure 14 illustre une configuration possible d'un système de
préconditionnement d'air extérieur.

AIR MÉLANGÉ

FIGURE 14 –PRÉCONDITIONNEMENT DE L'AIR EXTÉRIEUR

L'exemple 1 à la page 2 illustre une réduction potentielle de la capacité de

l'équipement de 33 tonnes (42 %) d'un système de préconditionnement de l'air
extérieur en mode refroidissement. L’utilisation de la roue de récupération
d’énergie pour préchauffer et humidifier l’air extérieur pendant la saison de
chauffage peut permettre de réaliser des économies et des réductions de
capacité similaires.

Dans les systèmes équipés d'économiseurs côté piste, la roue de

récupération d'énergie doit être dimensionnée uniquement pour un 100% AIR EXTÉRIEUR
débit d'air extérieur minimum et des dispositions doivent être incluses
pour contourner ou empêcher le fonctionnement de la roue pendant le
FIGURE 15 –TEMPÉRATURE D'AIR SOUFFLÉ (PARALLÈLE)
mode économiseur. Le fonctionnement d'une roue de récupération
d'énergie en mode économiseur augmente la consommation d'énergie.

Dans la configuration en série, l'énergie n'est pas réellement «

récupérée », mais simplement transférée de l'amont vers l'aval
Trempe de l’air soufflé
du serpentin de refroidissement. Ce transfert réchauffe
L’utilisation d’une roue de récupération d’énergie pour tempérer
simultanément l’air soufflé et préconditionne l’air extérieur.
l’air soufflé est un moyen économe en énergie de contrôler
Étant donné que l'objectif d'un système de tempérage d'air
l’humidité. Dans le passé, le contrôle de l'humidité impliquait de
soufflé en série est l'air soufflé déshumidifié, des dispositifs de
refroidir l'air en dessous de la température requise pour satisfaire la
récupération d'énergie uniquement sensibles. Les systèmes de
charge sensible, puis de le réchauffer. Même si ce chauffage et ce
type série illustrés à la figure 16 ne sont pas utilisés pendant la
refroidissement simultanés permettaient un contrôle précis de la
saison de chauffage.
température et de l’humidité, ils gaspillaient beaucoup d’énergie. La
norme ASHRAE 90.1-2004 interdit le chauffage et le refroidissement Dans les deux systèmes de refroidissement de l'air soufflé, le système de
simultanés à moins que, entre autres exceptions spécifiques, au refroidissement est conçu pour s'adapter à la charge de refroidissement
moins 75 % de l'énergie de réchauffage provienne d'une source maximale (c'est-à-dire sensible) qui, comme le montre la figure 17, se
d'énergie récupérée sur site. produit à une température de bulbe sec plus élevée que les conditions
de déshumidification de conception. La roue de récupération d'énergie
Deux méthodes de tempérage de l'air soufflé sont illustrées
n'est pas utilisée pendant les conditions de refroidissement sensible
dans les figures 15 et 16. L'agencement parallèle utilise la roue
maximales, car il n'est pas souhaitable d'ajouter de la chaleur à l'air
de récupération d'énergie pour réchauffer l'air soufflé pendant
soufflé lorsque le refroidissement sensible est la principale
le mode de refroidissement en transférant l'énergie du flux
préoccupation. Par conséquent, l’utilisation d’une roue énergétique pour
d'air de retour au flux d'air soufflé. Pendant le mode chauffage,
la trempe de l’air soufflé ne réduira pas la capacité nominale du système
la roue préchauffe l'air extérieur ou mélangé en transférant de
de refroidissement.
l'énergie au flux d'air soufflé. Cela peut aider à réduire la charge
de chauffage en hiver, mais tout serpentin hydronique en La régulation de l'air soufflé est utilisée à la charge de déshumidification
amont de la roue peut nécessiter une certaine forme de maximale (c'est-à-dire latente) lorsque la charge sensible dans l'espace est
protection contre le gel, en particulier dans les systèmes à air inférieure et que la charge latente est supérieure à la charge latente.
extérieur à 100 %.

8 YORK INTERNATIONAL
 FORMULAIRE 102.20-AG6 (305)

condition de conception du refroidissement. Généralement, lorsque

la charge de refroidissement sensible diminue, la température de
l'air soufflé augmente (dans un système à volume constant) ou le
volume d'air soufflé diminue (dans un système VAV). Cependant, en
raison de la charge latente élevée dans l’espace, une augmentation
de la température ou une diminution du débit d’air entraîne des
niveaux d’humidité inacceptables dans l’espace. Pour maintenir des
niveaux d'humidité et de température acceptables, l'air soufflé est «
trop refroidi » pour le déshumidifier, puis réchauffé à la
température requise pour satisfaire la charge sensible. La trempe
de l'air soufflé accomplit ce processus tout en réduisant ou en
éliminant le besoin de réchauffage mécanique, ce qui satisfait aux

AIR MÉLANGÉ
exigences de la norme ASHRAE 90.1-2004.

ENTRETIEN

Les roues à récupération d’énergie nécessitent généralement peu

d’entretien. Le personnel de maintenance doit effectuer une
inspection régulière du système d'entraînement, vérifier la tension
des courroies et le bon fonctionnement du moteur, et ajuster ou
remplacer les courroies desserrées ou usées si nécessaire. Le
personnel doit consulter les manuels IOM des produits pour
connaître les procédures et la fréquence de maintenance du
système d'entraînement recommandées par le fabricant.

Nettoyage
100% AIR EXTÉRIEUR
L’accumulation de particules sèches dans la matrice d’échange
thermique est rare. En raison des caractéristiques d'écoulement
FIGURE 16 –TEMPÉRATION D'AIR SOUFFLÉ (SÉRIE) laminaire de la roue, les petites particules qui pénètrent dans la
matrice la traversent généralement, tandis que les particules
plus grosses qui se logent à la surface de la roue sont expulsées
lorsqu'elles passent dans le flux d'air à contre-courant.
L’accumulation d’aérosols à base d’huile ou de goudron à la
surface de la roue énergétique ou à l’intérieur de la matrice est
plus préoccupante. Ces contaminants peuvent adhérer à la
surface de la roue et réduire le flux d'air en obstruant l'air ou,
dans le cas de roues à énergie totale, réduire l'efficacité latente
de la roue en obstruant les pores adsorbant l'eau à la surface
du déshydratant.

La roue doit être inspectée périodiquement (au moins une fois par an)
pour déceler toute contamination. Dans les environnements tels que les
installations de cuisine, les bars et les restaurants où le taux de
tabagisme est élevé et les applications de soudage industriel où la
contamination par l'huile ou le goudron est plus probable, les
inspections doivent être effectuées plus fréquemment. Une inspection et
un nettoyage peuvent être nécessaires aussi souvent que tous les trois
mois dans les applications industrielles.

Conception (0,4%) Conception (0,4%) Quelle que soit l'application, la roue doit être nettoyée chaque fois
Conditions de déshumidification
Conditions de refroidissement
qu'une contamination est détectée. Les particules sèches peuvent
Emplacement Base de données BM DP Base de données BM DP
Phoenix, Arizona 110 70 46.1 82 74.1 71 généralement être éliminées par aspiration, mais le personnel doit
Los Angeles, CA 85 64 51 75 69,5 67
consulter les manuels de l'IOM pour obtenir des instructions sur
Boston, Massachusetts 91 73 65.2 80 74.2 72
Houston, TX 96 77 69,7 83 79.2 78 l'élimination des films à base d'huile ou de goudron. Différents
Seattle, WA 85 65 53.2 71 63,9 60
fabricants utilisent différents déshydratants et matériaux de
construction, et ce qui fonctionne bien pour une roue peut en
endommager ou en détruire une autre. De nombreux fabricants
construisent leurs roues à partir de plusieurs segments amovibles
FIGURE 17 –CONDITIONS DE CONCEPTION DE REFROIDISSEMENT ET DE indépendamment pour faciliter le processus de nettoyage.
DÉSHUMIDIFICATION

YORK INTERNATIONAL 9

Des précautions doivent être prises lors de la conception du système
pour permettre un espace d'accès suffisant pour les processus
d'inspection et de nettoyage.
NORMES DE L'INDUSTRIE
L'industrie CVC a publié plusieurs documents traitant des tests,
de l'évaluation et de l'utilisation des dispositifs de récupération
d'énergie de l'air évacué.
Norme ASHRAE 84-1991
La norme ASHRAE 84-1991, Méthode de test des
échangeurs de chaleur air-air, est une norme approuvée
par l'ANSI et publiée en 1992. L'objectif de cette norme est
d'établir une méthode uniforme de test des échangeurs de
chaleur air-air. La norme spécifie les configurations de test
et les équipements de test requis. Il précise également les
données qui doivent être collectées, les calculs qui peuvent
être utilisés et les procédures acceptables pour rapporter
les résultats des tests.
Norme ARI 1060-2000
Publiée par l'Institut de la climatisation et de la réfrigération en
2000, ARI 1060 est la norme d'évaluation des équipements de
ventilation air-air à récupération d'énergie. L'objectif de cette
norme est similaire à celui de l'ASHRAE 84-1991 en ce sens
qu'elle établit des « définitions ; exigences en matière d'essais ;
les exigences de notation ; exigences relatives au marquage et
aux données de la plaque signalétique ; et les exigences de
conformité. Les procédures de test référencées dans ARI-1060
sont celles spécifiées dans ASHRAE 84-1991.
Il existe cependant quelques différences entre les normes. Par
exemple, ASHRAE 84-1991 inclut les échangeurs de chaleur à boucle
circulaire, c'est-à-dire un système en boucle fermée composé de
deux ou plusieurs serpentins de transfert de chaleur montés dans
différents flux d'air. ARI 1060 exclut ce type d'échangeur de chaleur
et s'applique uniquement aux caloducs, aux échangeurs de chaleur
à plaques et aux échangeurs de chaleur rotatifs. De plus, les valeurs
nominales décrites dans l'ARI 1060 s'appliquent uniquement aux
performances du dispositif de récupération d'énergie, car il est
utilisé pour préconditionner l'air extérieur, et non pour
reconditionner ou tempérer l'air fourni.
La différence la plus importante entre les deux normes est
que ARI administre un programme de certification en
conjonction avec la norme 1060 ; L'ASHRAE ne dispose pas
d'un tel programme de certification. Cela signifie que tout
fabricant d'équipement de récupération d'énergie peut
demander à être répertorié dans le répertoire de produits
certifiés d'équipement de ventilation à récupération
d'énergie air-air d'ARI. Les fabricants répertoriés dans
l'annuaire ARI ont certifié que leurs équipements ont été
testés selon les procédures stipulées dans la norme 1060 et
que les évaluations publiées de l'équipement sont
conformes aux exigences de la norme.
Pour vérifier les évaluations d'un fabricant certifié, ARI sélectionne
au hasard des échantillons de l'équipement évalué sur un
dix
FORMULAIRE 102.20-AG6 (305)
régulièrement et fait tester les échantillons conformément
à la norme 1060 dans un laboratoire indépendant sous
contrat avec ARI. Les fabricants dont l'équipement réussit
ces tests sont autorisés à utiliser le sceau de certification
ARI 1060 illustré à la figure 18 sur leurs modèles certifiés,
fiches techniques et autres documents et publicités relatifs
aux évaluations de l'équipement.
FIGURE 18 –SCEAU DE CERTIFICATION ARI 1060
Spécifier un équipement de récupération d’énergie certifié ARI
1060 présente plusieurs avantages. Il facilite la comparaison
des produits certifiés de différents fabricants en standardisant
les méthodes de notation utilisées par ces fabricants. Cela
ajoute également de la crédibilité aux données de performance
publiées en garantissant qu'elles sont basées sur des
procédures de test standardisées plutôt que sur des
estimations et des calculs, comme cela a pu être le cas dans le
passé. L'achat d'équipement de récupération d'énergie non
certifié expose le client à la possibilité de recevoir un
équipement qui ne fonctionnera pas comme spécifié.
Norme ASHRAE 90.1-2004
Contrairement aux deux normes précédentes, ASHRAE
90.1-2004, Energy Standard for Buildings Except Low-Rise
Residential Buildings ne réglemente pas la performance des
équipements de récupération d'énergie, mais plutôt le moment
où ils doivent être utilisés. L'objectif de cette norme est de
fournir des exigences minimales pour la conception économe
en énergie des bâtiments. Comme mentionné précédemment,
la récupération d'énergie de l'air évacué offre la possibilité
d'économiser l'énergie dans le système CVC.
L'article 6.5.6.1 de la norme 90.1-2004 exige la récupération d'énergie de
l'air évacué dans les « systèmes de ventilateurs individuels qui ont à la
fois une capacité d'air d'alimentation nominale de 5 000 cfm ou plus et
une alimentation en air extérieur minimale de 70 % ou plus de la
quantité d'air d'alimentation nominale. ... » La plupart des applications
de refroidissement de confort ne nécessitent qu'un minimum de 15 à 25
% d'air extérieur. Cependant, même si la récupération d'énergie n'est
pas exigée par la norme 90.1, cela reste une bonne idée car l'énergie
économisée signifie qu'elle a un temps d'amortissement très court.
La section 6.5.6.1 exige également une efficacité de 50 % ou plus en
mode chauffage ou refroidissement selon l'équation 1. Lorsque le
système comprend un économiseur d'air, la norme exige que des
dispositions soient prises pour empêcher le dispositif de
récupération d'énergie d'augmenter la consommation d'énergie
pendant mode économiseur. Plusieurs ex-
YORK INTERNATIONAL

Il existe des exceptions à l'exigence de récupération d'énergie
et pour plus d'informations sur ces exceptions, veuillez
consulter la norme.
La récupération d'énergie est également mentionnée dans la section
6.5.2 – Chauffage et refroidissement simultanés. Cette section permet le
chauffage et le refroidissement simultanés pour le contrôle de la
température ou de l'humidité si l'énergie récupérée sur site (y compris la
récupération de l'énergie de l'air extrait) ou l'énergie solaire fournit au
moins 75 % de l'énergie thermique utilisée pour réchauffer l'air.
Ligne directrice V de l’IRA
Cette ligne directrice, intitulée Calcul de l'efficacité de la ventilation à
récupération d'énergie et de son effet sur l'efficacité et le
dimensionnement des systèmes CVC des bâtiments, a été publiée en
2003. Elle établit une méthode approuvée par l'industrie pour
déterminer l'efficacité d'un système CVC comprenant un équipement de
récupération d'énergie. Il fournit également des conseils sur la manière
de dimensionner les composants de chauffage et de refroidissement
dans un système de récupération d'énergie.
Comme la norme ARI 1060, la ligne directrice V s'applique uniquement
aux caloducs, aux échangeurs à plaques fixes et aux échangeurs de
chaleur rotatifs ; il exclut les échangeurs de chaleur à boucle circulaire.
Contrairement à l'ARI 1060, cette directive inclut des calculs de
performances pour les systèmes de tempérage de l'air soufflé. Étant
donné que de tels systèmes ne sont pas certifiés selon la norme 1060,
ARI conseille que les résultats obtenus à l'aide de la ligne directrice V ne
doivent pas être considérés comme « certifiés ».
La ligne directrice V présente les concepts de taux d'efficacité
de récupération et d'efficacité combinée pour aider à analyser
les performances du système CVC. Le taux d'efficacité de
récupération (RER), qui est l'efficacité du composant de
récupération d'énergie dans la récupération de l'énergie du flux
d'air évacué, est défini comme « l'énergie récupérée divisée par
l'énergie dépensée dans le processus de récupération ».
L’énergie récupérée peut être liée à l’humidification, à la
déshumidification, au chauffage ou au refroidissement.
L'énergie dépensée comprend la puissance supplémentaire du
ventilateur nécessaire pour déplacer l'air à travers l'échangeur
thermique et, dans le cas d'une roue énergétique, la
consommation électrique du moteur d'entraînement de la roue.
L'efficacité combinée (CEF) est un moyen de déterminer
l'efficacité globale d'un système CVC intégrant un
composant de récupération d'énergie et un dispositif
unitaire tel qu'un climatiseur monobloc ou une pompe à
chaleur. Selon l'appareil de conditionnement, le CEF peut
être exprimé soit en Btu/(W•h) soit en W/W. Un exemple à
l'annexe C de la ligne directrice montre qu'un dispositif de
récupération d'énergie totale avec une efficacité de 70 %
peut améliorer l'efficacité de refroidissement d'un système
CVC d'un EER de 10 Btu/(W•h) à un CEF de 13,46 Btu/( W•h).
YORK INTERNATIONAL
FORMULAIRE 102.20-AG6 (305)
LEED
Le système d'évaluation Leadership in Energy and Environmental Design
(LEED(tm)) est l'effort du US Green Building Council visant à fournir une
norme nationale pour les « bâtiments écologiques ». L'optimisation de la
consommation énergétique des bâtiments est une étape clé pour
obtenir la certification et les roues de récupération d'énergie sont un
élément clé pour réduire la consommation énergétique du système CVC.
Pour les propriétaires d'immeubles, les incitations économiques de la
certification LEED comprennent des taux de location plus élevés que
ceux des immeubles comparables et d'éventuels allègements fiscaux
pour l'exploitation d'un bâtiment écologique.
RÉSUMÉ
La technologie de récupération d’énergie de l’air extrait offre aux
ingénieurs une opportunité précieuse de réduire les premiers coûts et
les coûts d’exploitation des bâtiments. Les propriétaires profitent non
seulement de ces économies initiales et annuelles, mais peuvent
également recevoir des incitations pour exploiter un bâtiment « vert »
dans certaines régions. Enfin, le recours à la récupération d'énergie
réduit l'utilisation de ressources non renouvelables et favorise un
environnement plus propre. Par conséquent, qu’elle soit exigée ou non
par les codes du bâtiment nationaux ou locaux, l’application appropriée
des roues de récupération d’énergie et de la récupération de chaleur en
général est une proposition gagnant-gagnant.
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consommation d'énergie des bâtiments commerciaux.Washington,
DC : Département américain de l'énergie.
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Géorgie : Société américaine des ingénieurs en chauffage, bâtiments.Arlington, VA : Institut de la climatisation et de la
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Géorgie : Société américaine des ingénieurs en Institut de la climatisation et de la réfrigération.
chauffage, réfrigération et climatisation, Inc.

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