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Vérification

D’un circuit
électrique

281 648
Courant Continu
Steve Miron
Décembre 2011
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CODE : 281648 Module 4 Durée 120 heures

Chapitre 1 : La théorie de l’électricité Module 5 : Le courant Alternatif


1.1 Nature de l'électricité 5-1 Production d’une onde sinusoïdale
1.2 Méthode de production de l'électricité 5-2 Terminologie relative à l’onde sinusoïdale
1.3 Courant Électrique 5-3 Valeurs de l’onde sinusoïdale
1.4 Usages et consommation 5-4 L’oscilloscope
1.5 Santé et électricité
1.6 Les tableaux Module 6 : Les composants réactifs et la
1.7 Histoire de l'électricité puissance
6-2 Relation de phase
Chapitre 2 : les composantes de circuit 6-2 Bobine
2-1 Générateurs de force électromotrice 6-3 Condensateurs
2.2 Récepteur d’énergie électrique 6-4 Puissance
2.3 Système de transmission 6-5 Correction du facteur de puissance
2.4 Accessoire
2.5 Le multimètre Module 7: Les circuits inductifs RL série et
parallèle
Chapitre 3 : les applications de la loi d’Ohm 7-1. circuit RL en série
3-1 circuits simples 7-2. circuit RL en parallèles
3-2 circuits en série
3-3 circuits parallèles Module 8 : Les circuits inductifs RC série et
3-4 circuits mixtes parallèle
3-5 circuit mixtes loi d’Ohm 8-1. circuit RC en série
8-2. circuit RC en parallèles
Chapitre 4: le magnétisme
4-1 Magnétisme Module 9 : Les circuits inductifs RLC série et
4-2 électromagnétique parallèle
4-3 inductions électromagnétiques 9-1. Circuit RLC en série
9-2. Circuit RLC en parallèles

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Chapitre : 1 La Théorie de l’électricité


L’électricité est un phénomène physique dû aux différentes charges électriques de la matière, se manifestant
par une énergie.

C'est au cours du XIXe siècle que les propriétés de


l'électricité ont commencées à être comprises. Sa maîtrise a
permis l'avènement de la seconde révolution industrielle.
Aujourd'hui l'énergie électrique est omniprésente dans les
pays développés : à partir de différentes sources d'énergie
(hydraulique, thermique, nucléaire, ...) l'électricité est de nos
jours employé à de très nombreux usages domestiques. Elle
vous apporte l’éclairage, le chauffage, la climatisation, le
téléphone, la télévision, etc. Dans l’industrie, elle a rendu
possibles l’informatique, la robotique, l’automatisme, etc.

La foudre fut la première manifestation visible de l'électricité pour les humains.

1.1 Nature de l'électricité

1.1.1 Éléments

Prenons un bloc d’aluminium si nous le fractionnons des milliers et milliers de fois nous atteindrons
une limite ou il ne sera plus possible de subdiviser la particule d’aluminium sans modifier la nature même de
l’aluminium. Cette dernière particule est nommée l’atome. La matière est ainsi composée d’atome dont la
structure particulière caractérise les 109 éléments du tableau périodique EX : zinc, or, argent, cuivre,
oxygène, etc.

1.1.2 Composé et Structure moléculaire

Dans la plupart des substances, la plus petite particule qui conserve


toutes les priorités originales est la molécule. Une molécule est un
regroupement d’une ou plusieurs atomes EX : la molécule d’eau est formée de
deux atomes d’hydrogène et d’un atome d’oxygène. Si l’on fractionne un
morceau de caoutchouc il faudrait, rendu au stade de la molécule, arrêter la
subdivision sans quoi les propriétés ne seraient plus les même que l’échantillon de départ

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1.1.3 Structure atomique

Lorsqu’on décompose une molécule , on obtient des atomes. L'atome est lui-
même formé d'électrons (en jaune), de protons (en rouge) et de neutrons (en vert) qui
servent de colle entre les protons. Les électrons sont des particules très petites,
chargées négativement (-), qui tournent autour du noyau comme des satellites autour
de la Terre. Les protons, eux, sont chargés positivement (+).On conçoit donc qu’il
existe des forces d’attraction électriques entre le noyau (+) et les électrons (-)

Se trouvant sur la couche extérieure de l’atome, les électrons de valence sont moins attirés par le
noyau et peuvent quitter momentanément leur atome pour circuler dans l’espace libre autour des atomes; ils
deviennent alors des électrons libres. Lorsqu’un électron de valence devient un électron libre, il produit un
déséquilibre de charges sur son atome. En effet, celui-ci possède alors plus de protons que d’électrons; ce
phénomène s’appelle ionisation. Un ion est un atome qui a perdu ou gagné des électrons. On parlera d’ion
positif si l’atome a perdu des électrons et d’ion négatif s’il en a gagné.

On considère qu’un déplacement ordonné d’électrons libres constitue le courant électrique.

Vide ; comprendre l’électricité http://www.hydroquebec.com/comprendre/hydroelectricite/force-eau.html

1.1.4 Classification des corps

Pour des applications électriques, on peut classer les corps en trois catégories

Les conducteurs : Sont d’excellent véhicule d’électron, car c’est corps peuvent très facilement
abandonner des électrons et en recevoir (possède trois électron de valence ou moins) EX : Cuivre,
l’aluminium, l’or, l’argent,…

Les isolants : Sont fabriqués à partir de composés dans lesquels sont combinés deux ou plusieurs
éléments. La combinaison chimique de ces éléments engage un partage de leurs électrons de valence ce qui
rend plus difficile la création d’électron libre. EX : caoutchouc, plastique, bois porcelaine, etc.

Les semi-conducteurs : Font partie du groupe de corps se situant à mi-chemin entre les conducteurs
et les isolants. Bien que n’étant ni de bons conducteurs ni de bons isolants, les semi-conducteurs ont permis
de grands développements dans le domaine de l’électronique. Ils servent en effet à la fabrication des
composants suivants : diodes, transistors, piles solaires, circuits intégrés. (Possède quatre électrons de
valence) EX. germanium et silicium

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1.2-Méthode de La production de l'électricité

1.2.1 L'électricité statique

L’électricité statique regroupe l’ensemble des phénomènes concernant l’accumulation de charges


électriques sur les objets. On parle d'électricité statique, car les charges électriques ne peuvent pas circuler :
elles sont piégées dans des matériaux isolants qui résistent à la circulation des charges. On appelle
Électrisation l’action de produire un déséquilibre entre deux corps. Dans la nature tout tend à s’équilibrer.

Électrisation par frottement


Quand on frotte certains matériaux entre eux, les électrons superficiels des atomes de l'un sont
arrachés et récupérés par les atomes de l'autre. Si on frotte un ballon sur des cheveux secs, on le charge
négativement, car il capte des électrons aux cheveux.
Une règle en plastique frottée sur des vêtements possède une charge négative. Elle peut alors attirer des
petits morceaux de papier.

Électrisation par contact


Pour cette méthode de production d’électricité statique, il s’agit simplement de mettre en contact un
corps chargé avec un autre qui ne l’est pas. Après les avoir séparés, on constate que le second corps s’est
électrisé au contact du premier.

Électrisation par influence


Lorsqu’on place un corps neutre près d’un corps électrisé sans que les deux se touchent, le premier
s’électrise par influence. Mais dès qu’on éloigne les deux corps, le corps neutre perd sa charge et redevient
neutre. Il est bon de noter que la charge induite dans le corps neutre a une polarité opposée à celle du corps
déjà chargé.
Attraction et répulsion électrique

En étudiant certaines particules : les électrons et les protons, les scientifiques ont remarqué que ces
particules n'avaient pas les mêmes charges, et que bien souvent elles étaient opposées.

Deux charges de même nature, par exemple


Deux charges de nature opposée s'attirent
deux charges positives, se repoussent

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À partir d’expériences, Charles-Augustin de Coulomb, un physicien français, a formulé la loi de


Coulomb, qui permet de déterminer la force d’attraction ou de répulsion entre deux corps électrisés, à l’aide
de l’équation suivante :

Décharge électrique

Une décharge électrique se produit lorsque le champ électrique entre deux charges devient trop
intense. Alors, les électrons en surplus sur le corps chargé négativement quittent ce dernier, circulent à
travers l’air et se dirigent vers le corps chargé positivement pour neutraliser les charges.

La foudre est une énorme décharge électrique se produisant


lorsqu’un nuage, chargé d’électricité statique par le vent ou d’autres
phénomènes atmosphériques, perd sa charge en la transmettant à la
terre (équilibre des charges). L’éclair représente l’étincelle dont on
parlait plus haut; il provient de l’ionisation de l’air. Afin de protéger
un bâtiment contre la foudre, on y installe un parafoudre qui dirige
la décharge électrique vers la terre. Le parafoudre est une tige
conductrice, pointue à son extrémité, que l’on installe sur le toit; elle
contourne le bâtiment et se termine dans la terre.

Vidéo; Comprendre la foudre


http://www.hydroquebec.com/comprendre/hydroelectricite/force-eau.html

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Application de l’énergie Statique

Le principe du filtrage électrostatique. On utilise cette méthode pour filtrer


l’air des maisons, des édifices à bureaux, etc.

Le même principe est mis à profit dans les procédés de peinture par
pulvérisation utilisée par les fabricants d’automobiles. La peinture sortant du
pulvérisateur est chargée négativement, tandis que l’objet à peindre est chargé
positivement. L’avantage de ce procédé est qu’il permet l’application d’une
couche uniforme de peinture, même sur des surfaces irrégulières.

1.2.2 Électricité Dynamique

L’électricité dynamique, par opposition à l’électricité statique, représente l’ensemble des


phénomènes découlant du déplacement de charge dans un conducteur. La courant électrique se définie donc
comme un déplacement ordonné d’électrons d’un atome a un autre à travers un corps
conducteur.
On mesure l’intensité du courant électrique par le nombre de coulomb qui passe à chaque
seconde dans un conducteur. Pour bien comprendre cette mesure, il faut savoir qu’un coulomb
correspond à 6,25 x 1018 électrons. L’unité de mesure de l’intensité de courant est
l’ampère (A) et son instrument de mesure est l’ampèremètre. Un ampère est égal à
un coulomb par seconde.

Il n’est pas possible de provoquer un déplacement d’électrons d’un point à un autre


sans qu’il existe un déséquilibre de charges entre les deux points. On pourrait tout aussi
bien dire qu’il ne peut y avoir de courant électrique entre deux points sans différence de
potentiel entre ces deux points. La différence de potentiel est également connue sous
l’appellation de tension ou de force électromotrice.

La différence de potentiel se mesure au moyen d’un voltmètre; son unité de


mesure est le volt (V).

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Sens du courant

Dans un circuit électrique on dit que le courant électrique circule entre les électrodes depuis le pôle
positif vers le pôle négatif du générateur. Ce sens est purement conventionnel (sens conventionnelle) puisque
le courant peut aussi bien être causé par des charges positives qui seront attirées par le pôle négatif du
générateur, que par des charges négatives qui se déplaceront en sens inverse, vers le pôle positif.

C'est ainsi que dans un fil électrique, les charges positives (les noyaux des atomes) restent fixes dans
la structure du métal et ne peuvent constituer aucun courant électrique ; le courant électrique dans un métal
est créé uniquement par le déplacement des charges négatives (les électrons libres) vers le pôle positif du
générateur : c'est un courant électronique, cependant on utilise toujours le sens conventionnel du courant,
institué avant cette découverte.

Générateur électrique : sert à produire une force électromotrice ou tension

1- La méthode Magnétique :

La méthode la plus courante pour produire de grandes quantités d'électricité est


d'utiliser un générateur, convertissant une énergie mécanique en une tension alternative.

Cette énergie d'origine mécanique est la plupart du temps obtenue à partir d'une
source de chaleur, issue elle-même d'une énergie naturelle, telles les énergies fossiles,
pétrole, nucléaires ou une énergie renouvelable, l'énergie solaire. On peut également
directement utiliser une énergie mécanique, l'énergie hydraulique ou l'énergie éolienne

a : charbon 39% b : hydroélectrique 17% c : nucléaire 17% d : gaz 17% e : pétrole 8% f:


éolien, géothermique…2%

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2- Méthode Chimique :
Piles et accumulateurs, deux métaux différents plongés dans une
solution électrolyte produisent une différence de potentielle entre ces deux
pôles

3- Méthode thermique :
Thermocouple, permet de transformer directement de l’énergie (chaleur) en
énergie électrique, en chauffant la jonction de deux métaux différents

4- Méthode piézoélectrique :
Balance électronique, lorsque l’on soumet un PIÉZO a une compression
celui-ci engendre une différence de potentielle entre ces deux faces

Transport et distribution

Le courant qui circule sur réseau électrique est le


plus souvent alternatif et triphasé car c'est le plus
économique à produire et à transporter. Alors que le
consommateur final à besoin de courant à basse tension,
moins dangereux à utiliser, il est plus économique de
transporter un courant à très haute tension sur de longues
distances.
En effet, à puissance constante, si l'on augmente la
tension, alors on réduit l'intensité du courant et donc,
également les pertes par effet Joule ou pertes thermiques
(Pth=R*I²)

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De la centrale à la maison (voir schémas au bas de la page du site)

http://www.hydroquebec.com/comprendre/transport/parcours.html

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Analogie hydraulique

Pour comprendre certaines propriétés du courant électrique, il est intéressant de le comparer à de


l'eau s'écoulant dans un circuit de tuyaux. Le générateur peut alors être vu comme une pompe chargée de
mettre en pression ce liquide dans les tuyaux.
La différence de potentiel, ou tension, ressemble alors à la différence de
pression entre deux points du circuit d'eau. Elle est notée U, et exprimée en volts [V].
L'intensité du courant électrique peut être rapprochée du débit d'eau dans le
tuyau. Elle mesure le nombre de charges qui passent chaque seconde à un point du
circuit ; elle est souvent notée I, et mesurée en ampères [A].
La résistance d'un circuit électrique serait alors analogue au diamètre des
tuyaux. Plus les tuyaux sont petits, plus il faut de pression pour avoir le même débit ;
de façon analogue, plus la résistance d'un circuit est élevée, plus il faut une différence de potentiel élevée
pour avoir la même intensité. La résistance électrique mesure donc la faculté de freiner plus ou moins le
passage du courant. Elle est notée R et, elle est exprimée en ohms (Ω).

1.3-Le courant électrique

Tous les courants électriques sont de même nature; ils se composent d’un déplacement ordonné
d’électrons d’un atome à un autre. Cependant, ce déplacement d’électrons peut varier en sens et en intensité.
De là sont apparues les trois principales sortes de courants le courant continu, le courant alternatif et le
courant pulsatif.

Le courant continu :

Se définit comme un courant dont la valeur et le sens demeure constants. Les


générateurs de courant continu sont principalement les piles et les accumulateurs.

Le courant alternatif :

Est un courant dont la valeur et le sens changent constamment et


périodiquement. En réalité, le courant passe d’une valeur nulle à une valeur positive
maximale, revient à zéro, passe à une valeur négative maximale, revient à nouveau à
zéro, puis recommence ce cycle. Le courant alternatif est généré par les alternateurs.

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Le courant pulsatif :

Est un courant dont la valeur change périodiquement, mais qui circule


toujours dans le même sens. On obtient le courant pulsatif par redressement du
courant alternatif.

Vidéo ; Comprendre le courant continue.

http://www.hydroquebec.com/comprendre/hydroelectricite/force-eau.html

1.3.1 Effets du courant électriques

Selon l’usage que l’on veut faire de l’énergie électrique, on note certains effets désirables ou
indésirables du courant électrique. Ces effets du courant électrique, bien que nombreux et variés, prennent
principalement trois formes. On distingue donc les effets thermique, chimique et magnétique.

Effet thermique : Dès qu’un courant électrique circule dans un conducteur, il y a


production de chaleur. Cet effet s’avère parfois nuisible. Par exemple, le conducteur qui
surchauffe risque de créer un incendie. En d’autres occasions, l’effet thermique est très
utile, notamment dans les applications suivantes : chaufferettes, grille-pain, fers à
repasser, cuisinières, sans oublier les fusibles.

Effet chimique : L’effet chimique tient du fait qu’un courant continu peut
décomposer différents composés chimiques. Les applications utiles les plus courantes
reliées à cet effet sont les suivantes procédés d’électrolyse; galvanoplastie, ou plaquage
avec de l’or, de l’argent, du chrome; raffinage de métaux légers tels que l’aluminium, le
magnésium, le cuivre. Cet effet peut avoir des conséquences nuisibles, en particulier sur
le corps humain, lors d’une décharge électrique. Il peut alors provoquer la contraction des
nerfs et des muscles de façon suffisamment forte pour causer l’électrocution.

Effet magnétique : L’effet magnétique repose sur le fait que chaque fois qu’un courant électrique
circule dans un conducteur, un champ magnétique apparaît autour du même conducteur. Cet effet est
largement mis à profit en téléphonie ainsi que dans la plupart des composants et appareils électriques tels
que relais, sonneries, transformateurs, moteurs, génératrices, etc. Dans certaines situations toutefois, cet effet
n’est pas souhaitable; c’est le cas notamment lorsque vous circulez sous une ligne de transmission électrique
: celle- ci fait de l’interférence sur votre station de radio favorite.

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1.4-Usages et consommation

Aujourd'hui l'électricité sert pour l'éclairage, le chauffage ou la climatisation. Elle fait tourner les
moteurs électriques qui font avancer les trains ou fonctionner les appareils ménagers. Elle fait fonctionner
les appareils électroniques, le téléphone, la radiodiffusion, la télévision, la sonorisation. L’informatique, les
automates, les communications numériques (internet, réseaux) ont besoin d'électricité.

1.4.1 Le réseau domestique

À part les appareils à piles ou les batteries d'automobile, la majorité de l'électricité utilisée dans la vie
quotidienne provient du réseau électrique. Chaque habitation est reliée au réseau par l'intermédiaire d'un
tableau qui contient au moins un compteur destiné à la facturation ainsi qu'un disjoncteur servant
d'interrupteur général et, permettant de protéger l'installation. De ce disjoncteur sortent deux conducteurs qui
alimentent l'installation domestique : la phase et le neutre et parfois deux conducteurs de phase
supplémentaires, dans les installations triphasées. On trouve un troisième conducteur pour la mise à la terre.

On trouve ensuite un tableau de fusibles ou de disjoncteurs, distribuent le courant dans les différents
circuits de la maison. On prévoit généralement des circuits spécialisés pour les appareils qui ont besoin de
beaucoup de puissance (four, cuisinière électrique, lave-linge, lave-vaisselle, chauffe-eau...), normalement,
par pièce un circuit pour l'éclairage et un pour les prises électriques.

On utilise des interrupteurs pour ouvrir ou fermer les circuits électriques. Il est possible d'utiliser des
montages spéciaux comme un va-et-vient quand on souhaite créer plusieurs points de commande, par
exemple à chaque bout d'un couloir.

1.4.2 Applications industrielles

• L'électrolyse sert à fabriquer l'aluminium, à plaquer les métaux...


• Les moteurs électriques servent à fournir de l'énergie de fonctionnement des
machines
• Les arcs électriques servent à souder ou à découper des métaux
• l'alimentation de circuits électroniques, de relais, de contacteurs permet des
séquences automatisées.

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1.4.3 Le Kilowattheure

Comment calcule-t-on votre consommation d'électricité ? Hydro-Québec mesure les kilowattheures que vous
avez consommés au cours d'une période donnée au moyen du compteur.

Le kilowattheure (kWh) est une unité de mesure de la consommation d'électricité qui fait appel à la notion de
temps.

§ watt = unité de puissance des appareils électriques


§ 1 wattheure = 1 watt de puissance utilisé durant 1 heure
§ 1 kilowattheure = 1 000 wattheures

À votre avis, qu'est-ce qui consomme le plus ? Une plinthe chauffante de 1 000 watts (1 kW) qui fonctionne
durant une heure ou une ampoule de 100 watts (0,1 kW) allumée durant dix heures ? Et combien cela
représente-t-il en dollars ?

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Vous êtes étonné ? Ces deux éléments consomment la même quantité d'électricité.

§ Pour calculer la consommation de vos appareils, utilisez cet outil. Il vous suffit de connaître leur
puissance en watts (W) ou kilowatts (kW).
Pour connaître la puissance de vos appareils, consultez le tableau sur la consommation moyenne
§
annuelle des appareils.
§ Pour connaître la répartition des coûts d'électricité selon différentes villes, consultez le tableau des
prix.

§ Toutes les données correspondent à des moyennes et sont fournies à titre indicatif seulement.
§ Les coûts sont établis d'après le tarif domestique en vigueur depuis le 1er avril 2007 : 0,0702 $/kWh
(taxes comprises).

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1.4.4 Électricien
L’électricien est le nom donné au métier qu'exercent les hommes de l'art en matière d'électricité. Il
est issu du terme électricité, puisque ceux-ci ont en charge la réalisation, la maintenance, la modification
d'installations électriques.
On distingue plusieurs métiers avec des compétences communes, mais des savoir-faire très
différents, suivant l'environnement spécifique dans lequel ils s'effectuent.

L'électricien du bâtiment

Il officie dans tous bâtiments à vocation d'habitation et immeubles de bureaux. Il effectue les
installations dans les bâtiments neufs, les modifications, la mise aux normes, les dépannages ainsi que la
dépose des vieilles installations. Il n'a affaire qu'aux classes de tension : BT (basse tension) et TBT (très
basse tension).

L'électricien courant faible

Il est spécialisé dans les installations comportant des circuits fonctionnant en TBT et faible courant :
téléphonie, télésurveillance, système de sécurité, réseau informatique.

L'électricien du tertiaire

Dans les grandes surfaces de vente et les installations de l'industrie tertiaire, il a des compétences : de
l'électricien du bâtiment, de l'électricien courant faible et de l'électricien industriel. Il travaille aussi bien en
TBT qu'en BT, parfois HT (haute tension)...

L'électricien d'équipement industriel

Il œuvre sur les sites industriels: à l'installation, la maintenance et la modernisation des installations
électrotechniques. Il est confronté à des systèmes avec des puissances adaptées à l'industrie, réclamant des
tensions parfois très élevées et des courants bien souvent importants. Ses attributions l'amènent au voisinage
de TBT, BT, HT voire THT (très haute tension).

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1.4.5 Électromécanicien

Un électrotechnicien ou technicien en électrotechnique est un métier d'analyse, d'installation, de


maintenance des applications électriques industrielles.

Un électrotechnicien est un électricien souvent polyvalent, avec une ou plusieurs compétences


supplémentaires:

Mécanique

Dans le langage courant, la mécanique est le domaine des machines, moteurs, véhicules, organes
(engrenages, poulies, courroies, vilebrequins, arbres de transmission, pistons, ...), bref, de tout ce qui produit
ou transmet un mouvement, une force, une déformation.

Énergie pneumatique et hydraulique

L’air comprimé utilisé dans les systèmes pneumatiques est au départ de l’air à la pression
atmosphérique porté artificiellement à une pression plus élevée appelée pression d’utilisation. Dans les
systèmes pneumatiques, l’air comprimé est utilisé comme moyen de transport et de stockage d’énergie. De
production facile il présente un certain nombre d’avantages. À la base il est disponible partout et en quantité
illimitée.

L'hydraulique désigne la branche de la physique qui étudie les liquides. En tant que telle, les champs
d'investigation qu'elle propose regroupent plusieurs domaines

Différence entre le pneumatique et l'hydraulique ? La compression d'un gaz dégage de la chaleur, qui est
une énergie perdue. Plus la pression est élevée, plus la chaleur dégagée est importante ! Donc le rendement
devient plus faible.

Avec un liquide incompressible (huile, eau), la chaleur dégagée lors de la mise en pression n'est due
qu'aux frottements (déplacement du liquide) et augmente peu avec la pression.

Pour l'air comprimé on ne dépassera pas le 8 bars, en hydraulique on pourra atteindre des pressions de 80
à 500 bars et obtenir un rendement de même grandeur.

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Automatisme (organe)

Un automatisme est un sous-ensemble d'une machine, destinée à remplacer l'action de l'être humain
dans des tâches en générales simples et répétitives, réclamant précision rigueur.

Aujourd'hui, au XXIe siècle, les automatismes sont légion autour de nous, rien que dans notre logement :
les machines à laver le linge, la vaisselle, le réfrigérateur à dégivrage automatique, le réveil, etc., comportent
au moins un automatisme. Dans l'industrie, ils sont indispensables : ils effectuent quotidiennement les tâches
les plus ingrates, répétitives et, dangereuses. Parfois, ces automatismes sont d'une telle rapidité et d'une telle
précision, qu'ils réalisent des actions impossibles pour un être humain. L'automatisme est donc aussi
synonyme de productivité et de sécurité.

Régulation

Le terme de régulation renvoie dans son sens concret à une discipline technique

La régulation des procédés industriels regroupe l'ensemble des moyens matériels et techniques mis en
œuvre pour maintenir une grandeur physique à régler, égale à une valeur désirée, appelée consigne.

La régulation peut avoir d'autres sens. Dans un sens général, la régulation est l'ensemble des techniques
permettant le maintien de la constance d'une fonction. Dans une définition économique la régulation est
l'ensemble de règles dont le but est de maintenir l'équilibre du marché. Dans un sens plus interventionniste la
régulation est la mise en place par l'État d'un ensemble de règles de conduite dont il est capable de réprimer
par la contrainte.

Le but de la régulation est d'étudier et de concevoir des systèmes présentant de bonnes caractéristiques
de stabilité, signal.

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Outillage utilisé

Bien sûr les différents électriciens et électromécaniciens utilisent différents outils mais la base est
toujours la même:

• Jeux de Tournevis
• Les pinces
• Pince à Bec Isolée
• Dénude câble
• Scie à métaux
• Jeux de Clés plates
• Jeux de Clés à pipes
• Jeux de Clés Allen
• Multimètre
• Outils électrique : perceuse, rectifieuse, scie, etc.
• Équipement de protection individuel (EPI)
o Chaussures de sécurité
o Gants
o Lunettes
o Vêtement de travail (Bleu de travail)

Révision :

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1.5 Santé et électricité

La différence entre l'électrocution et l'électrisation est que la première est mortelle et l'autre non.
Étant donné que l'électrisation précède toujours l'électrocution et que l'électrisation est un danger en soi,
nous parlerons généralement de l'électrisation. L'électrisation survient lorsque le corps humain est traversé
par un courant électrique. Le corps peut être considéré comme une résistance électrique.

La tension elle-même n'est pas dangereuse si l'ensemble du corps est porté à un même potentiel
(tension). Prenons l'exemple de l'écureuil qui se ballade sur une ligne électrique aérienne. Tant qu'il ne
touche qu'au seul fil, il n'est pas électrocuté. Mais lorsque l'animal saute sur le poteau, il peut devenir
conducteur si une partie de son corps (les pattes) vient en contact avec le poteau alors que l'autre partie (la
queue) n'a pas encore quitté le fil. Donc, si deux points du corps sont portés à des potentiels différents, il
peut y avoir passage de courant dans le corps.

Au prime abord, on serait porté à croire qu'un choc de 10000V sera plus dangereux qu'un choc de
120 V, mais ce n'est pas le cas. Des personnes s'électrocutent avec des appareils ménagers alimentés par une
tension de 120V. La gravité du choc dépend surtout de l'intensité du courant (ampèrage) qui traverse le corps
et non de la tension.

Dans l'organisme, le courant électrique suit des trajets préférentiels qui passent par les organes
offrant le moins de résistance: le coeur, les poumons, les reins. Le courant électrique a pour effet d'exciter et
de contracter les muscles qu'il traverse. La crispation atteint le plus souvent un degré tel qu'on ne peut se
libérer d'un objet sous tension saisi à pleine main. Comme les muscles respiratoires sont également atteints,
les victimes suffoquent et perdent ensuite connaissance. En plus de la musculature du squelette, celle du
coeur est également affectée. Un courant d'intensité suffisante provenant de l'extérieur qui traverse le
myocarde trouble le rythme cardiaque. Il provoque des fibrillations ventriculaires, c'est-à-dire des
mouvements désordonnés de certaines fibres du myocarde. La circulation sanguine est alors pratiquement
interrompue.

Voir : Les quatre acteurs de choc


http://www.hydroquebec.com/securite/index.html

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Les effets de l'électrisation peuvent varier d'une simple perception de "picotement" à un arrêt
cardiaque immédiat. Il n'y a pas de charte absolue qui montre exactement les effets du courant étant donné
les nombreux facteurs qui entrent en jeu. Par exemple, si le choc électrique survient à un instant précis du
cycle cardiaque, il peut être fatal.

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Ville-Marie, le 4 août 2003


Tembec Inc. Division Scierie Béarn
Béarn, Québec

SUJET : Vérification équipement à la limerie


À qui de droit,

Dimanche le 3 août, j'ai reçu un appel de Martin Ducharme de Tembec pour faire une vérification
électrique sur un équipement avec lequel un employé a été électrocuté.
Quand je suis arrivé sur les lieux, j'ai demandé à l'inspecteur de la CSST, ce qu'il désirait savoir. Il m'a dit
qu'il voulait que je vérifie si l'équipement avait des fuites de courant ou des problèmes en alimentation. 1 ère
vérification avec le disjoncteur en position "off". Un test a été effectué sur la ligne 1 et sur la ligne 2 avec la
mise à la terre. Résultat : aucune continuité à la masse
- Un test a été effectué à partir des bornes primaire et secondaire du transformer de 500VA 220V/120V.
Résultat : aucune continuité à la masse
J'ai fait une vérification des autres équipements soit solénoïde, limit switch.
Résultat : aucune continuité à la masse
Nous avons mis les disjoncteurs en position "on". Un test a été fait
pour vérifier les tensions. Résultat : tout était normal
- Entrée primaire du transfo. 500VA 240V
- Sortie secondaire du transfo. 500VA 120V

Le transformateur de 500 VA est du type ouvert, il est localisé


à l'intérieur de la machine avec un écrit sur la porte de mettre la
machine hors tension avant d'ouvrir le boîtier.
À mon avis, l'employé aurait touché les vis supérieures du
transformeur sur lequel un voltage de 240 volts existait, avec son
avant-bras gauche. De l'autre main, il tenait une clef sur un taraud
fixer après la machine. Cette machine était reliée à la terre. Le courant
est entré par le bras gauche, a traversé la cage thoracique et est sorti
vers le bras droit. Ce fut fatal. Si vous désirez d'autres
renseignements, il me fera plaisir de vous répondre.

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1.5 Les Tableaux

L'alphabet grec

majuscule minuscule prononciation majuscule minuscule prononciation

Α α alpha Ν ν nu

Β β béta Ξ ξ xsi

Γ γ gamma Ο ο omicron

Δ δ delta Π π pi

Ε ε epsilonn Ρ ρ ro

Ζ ζ dzéta sigma
Σ σ
Η η êta
Τ τ tau

Θ θ thêta
Υ υ upsilonn

Ι ι iota
Φ φ phi

Κ κ kappa
Χ χ khi

Λ λ lambda
Ψ ψ psi

Μ µ mu
Ω ω oméga

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Les grandeurs utilisées en électricité

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Les unités, multiples et sous-multiples

Les préfixes utilisés pour désigner les multiples et sous multiples des unités sont rassemblées dans le tableau ci-
dessous. Les multiples sont exprimés à l'aide de lettres majuscules et les sous-multiples avec des minuscules.

préfixe symbole puissance de exemple


10
téra T 12 térawatt
giga G 9 gigahertz

méga M 6 mégohm

kilo k 3 kilowatt
unité 0

milli m -3 milliampère
micro µ -6 microvolt

nano n -9 nanohenry

pico p -12 picofarad

T G M k m µ n p

0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 , 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0

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1.6-Histoire de l'électricité

L'histoire de l'électricité vue par les humains remonte à la nuit des temps, car l'électricité toujours
présente s'est souvent manifestée, par exemple de manière très spectaculaire sous forme d'éclairs. Cet article
tente de retracer les tentatives des hommes pour maîtriser ce vecteur d'énergie.

L'électricité et le magnétisme sont deux phénomènes physiques connus depuis des milliers d'années.
La théorisation et la compréhension du phénomène électrique est relativement récente, au regard de la très
longue période d'applications empiriques, qui elle reste très souvent méconnue.

1.6.1 De la Haute Antiquité à la Renaissance


Le terme « électricité » dérive directement du mot grec « elektron » (ελεκτρον) qui désigne l'ambre
jaune, une résine fossile possédant des propriétés électrostatiques. De la même manière, le terme
« électromagnétique » fait référence à la pierre de magnésie, un aimant naturel utilisé dès la Haute Antiquité
(Magnésie est à l'origine une cité grecque, aujourd'hui située à l'ouest de la Turquie).

Ces deux racines indiquent que les effets de l'électricité et du magnétisme ont été découverts tôt dans
l'histoire de l'humanité. La foudre, l'aimantation naturelle, l'électricité statique de la laine, sont autant de
phénomènes que les Hommes apprirent à connaître et à utiliser.

1.6.2 L'électricité et le magnétisme en Grèce


Chez les Hellènes, vers 600 av. J.-C., Thalès de Milet se voit attribuer la paternité de la réflexion sur
l'électricité et le magnétisme. Toutefois, seuls des textes apocryphes témoignent de son intérêt pour ces
phénomènes (c'est Diogène Laërce, au IIIe siècle, qui rapporte les propos d'Hérodote et d'Hypias sur le
savant grec). D'après ces textes, Thalès semblait accorder « une âme aux choses qu'on croyait inanimées ».
La triboélectricité était déjà connue, mais ne pouvait être expliquée autrement que par une vision animiste de
la matière, ses propriétés physiques étant alors inaccessibles.

L'utilisation du magnétisme en Chine


En Chine, les propriétés magnétiques sont utilisées par les devins à partir des IIe et Ier siècle av. J.-
C., pour fabriquer des tables de divinations magiques. De là dérive la première boussole, indiquant le sud et
perfectionnée après le Ier siècle de notre ère. La boussole sera progressivement utilisée pour la construction
et la navigation. De plus, on découvre sous la dynastie Tang (618-907) la discordance entre pôles nord/sud
magnétiques et géographiques. Récupérée par les Arabes, la boussole arrive en Occident au XIe siècle, et
relance l'étude du magnétisme.

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1.6.3 L'usage de l'électricité produite par des êtres vivants


L'électricité produite par des êtres vivants, en particulier des poissons électriques, est également
connue depuis l'Antiquité. On trouve par exemple des bas-reliefs de l'Égypte antique représentant des
poissons-chats électriques. Une mosaïque de Pompéi par ailleurs représente une torpille commune.
Scribonius Largus, sous le règne de l'empereur Claude Ier (41-54 après J.-C.) décrit un traitement contre la
migraine ou contre la goutte qui utilise les décharges électriques produites par une torpille.

1.6.4 Les XVIIe et XVIIIe siècles : un tournant historique


Au XVIe siècle, William Gilbert, médecin de la reine d’Angleterre, donne le nom d’électricité au
phénomène.
En 1752, Benjamin Franklin démontre que la foudre est un phénomène dû à l'électricité.
En 1785, Charles de Coulomb présente un deuxième mémoire à l'Académie des sciences, dans lequel il
expose la loi selon laquelle les corps chargés électriquement interagissent.

XIXe siècle et électromagnétisme

1.6.5 Les développements de l'électromagnétisme


En 1820, Hans Christian Ørsted découvre la relation entre électricité et magnétisme, dont les lois
seront décrites par André-Marie Ampère, Michael Faraday, Jean-Baptiste Biot et Félix Savart, pour être
finalement mises en forme par James Clerk Maxwell.
1831 Michael Faraday (1791-1867) découvre l'induction électromagnétique : la création d'un courant dans
un conducteur à partir d'un champ magnétique.
1832 Hippolyte Pixii, constructeur d'instruments de physique à Paris, réalise la première machine électrique
à induction comprenant un aimant tournant en face des pôles d'un électroaimant fixe. C'est un générateur de
courant alternatif qui permet d'obtenir du courant continu grâce au commutateur de Mr Ampère (deux demi-
bagues fixées à l'axe permettant l'inversion de la polarité). C'est déjà l'amorce d'un collecteur à lames. Joseph
Henry observe l'étincelle se produisant à l'ouverture d'un circuit électrique et nomme ce phénomène extra-
courant de rupture. C'est la découverte de l'auto-induction.
1833 Heinrich Lenz (1804-1865), physicien russe d'origine allemande, établit la loi qui donne le sens du
courant induit.
1865 James Clerk Maxwell publie son traité d'électricité et de magnétisme, véritable fondement de
l'électromagnétisme moderne. Les fameuses « équations de Maxwell » sont lancées.
1885 Galileo Ferraris, ingénieur italien, introduit le principe du champ tournant dans la construction des
moteurs électriques.

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1.6.6 Les premières machines


En 1799, Alessandro Volta invente la pile électrique en empilant
alternativement des disques de métaux différents (cuivre, zinc) séparés par des
disques de feutre imbibés d’acide.

Le schéma de la roue de Barlow

1822 Peter Barlow (1776-1862) construit ce qui peut être considéré comme le premier moteur électrique de
l'histoire : la « roue de Barlow » qui est un simple disque métallique découpé en étoile et dont les extrémités
plongent dans un godet contenant du mercure qui assure l'arrivée du courant.
1834 Le professeur russe Hermann von Jacobi construit un moteur d'une puissance d'un cheval-vapeur qui
propulsera un bateau à roue à aubes sur la Neva, à Saint-Pétersbourg. L'inducteur et l'induit sont des
électroaimants en fer à cheval portés par une couronne mobile et une couronne fixe en regard l'une de l'autre.
Le commutateur appelé « gyrotrope » inverse aux positions convenables l'excitation des électro-aimants
mobiles. Mais ce moteur est encombrant et, finalement, c'est l'américain Thomas Davenport qui sera le
véritable inventeur de ce genre de machine. On doit à Jacobi la notion de « force contre-électromotrice ».
1835 Charles Grafton Page expérimente un autotransformateur. Thomas Davenport, forgeron à Brandon
dans le Vermont aux USA, construit un des premiers véhicules électriques. Le moteur électrique était
vraisemblablement un moteur du genre « piston simple effet de locomotive ».
1837 Samuel F.B. Morse invente le télégraphe. Nicholas Joseph Callan réalise le premier transformateur
composé d'un primaire et d'un secondaire.
1838 Charles Grafton Page construit une bobine d'induction qui peut être considérée comme l'ancêtre de la
bobine de Ruhmkorff. Construction d’un moteur électrique semblable au piston simple effet des machines à
vapeur, la vapeur étant remplacée par deux électroaimants en U.
1840 Moteur électrique de Bourbouze. Les pistons d'une machine à vapeur sont remplacés par des
électroaimants excités alternativement grâce à des contacts commandés par un tiroir « distributeur ».

Électromoteur de Gustave Froment 1844

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1845 Gustave Froment (1815-1865) construit la première machine à réluctance variable. Il s'agit d'un moteur
rotatif comportant une couronne d'électro-aimants fixes qui attirent des barres de fer portées par une roue.
1856 Heinrich Ruhmkorff met au point la bobine qui porte son nom en se basant sur les travaux des ses
prédécesseurs et en fait un instrument scientifique performant qu'il commercialise.
1859 Gaston Planté (1834-1889) invente l'accumulateur ou « pile réversible ». La même année Antonio
Pacinotti (1841-1912) met au point une machine électrique constituée d'un anneau d'acier entouré d'un fil de
cuivre, « l'anneau de Pacinotti ». C'est la base du moteur électrique et de la dynamo.
1865 Antonio Pacinotti publie, dans le n°19 de la revue Nuovo Cimento, une communication sur un anneau
tournant dans un champ magnétique, qui préfigure l'induit des machines électriques, dont il envisage
l'utilisation aussi bien en génératrices qu'en moteurs. N'ayant pu dépasser le stade expérimental, ses
réalisations restent sans suite. James Clerk Maxwell publie son traité d'électricité et de magnétisme, véritable
fondement de l'électromagnétisme moderne. Les fameuses équations de Maxwell sont lancées.
1868 L'Anglais Wilde réalise la première machine dynamoélectrique ou dynamo. Il remplace, à la suite des
travaux de Werner von Siemens, l'aimant permanent par un électro-aimant alimenté par une machine
auxiliaire.
1869 L'inventeur belge Zénobe Gramme (1826-1901), né à Jehay-Bodegnée (province de Liège), rend
possible la réalisation des génératrices à courant continu en imaginant le collecteur. Il améliore les premières
versions archaïques d'alternateurs (1867) et devient célèbre en retrouvant le principe de l'induit en anneau de
Pacinotti. En 1871, il présentera à l'Académie des sciences de Paris la première génératrice industrielle de
courant continu, que l'on appela machine de Gramme et qui était en fait une magnéto.
En 1876 Alexandre Graham Bell invente le téléphone

1.6.7 La diffusion de l'électricité

En 1878, Thomas Alva Edison, inventeur américain, fonde l'Edison Electric Light Co. à New York.
En 1879, il présente sa première lampe électrique à incandescence (avec filaments de carbone) qui reste
allumée 45 heures.
En 1879, une centrale hydraulique de 7 kW est construite à Saint-Moritz.
En 1881, la France organise, entre le 1er août et le 15 novembre, une Exposition internationale d'électricité
[1] qui consacre la naissance de l'électrotechnique, soulignée par un Congrès international des électriciens
qui siège à Paris du 15 septembre au 19 octobre. La grande nouveauté est l'emploi industriel de la dynamo
Gramme.
En 1882, Edison inaugure les premières « usines électriques » (production de tensions continues) construites
à Londres (Holborn Viaduct) et New York (Pearl Street : 110 V, 30 kW). Première ligne de transport
d'énergie électrique en Allemagne en courant continu : 2 400 V, 59 km.
En 1884, Lucien Gaulard (1850-1888), jeune électricien français, chimiste de formation, présente à la
Société française des électriciens un « générateur secondaire », dénommé depuis transformateur. Devant le

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scepticisme de ses compatriotes, il s'adresse à l'Anglais Gibbs et démontre à Londres le bien-fondé de son
invention.
En 1883, Lucien Gaulard et John Dixon Gibbs réussissent à transmettre pour la première fois, sur une
distance de 40 km, du courant alternatif sous une tension de 2 000 volts à l'aide de transformateurs avec un
noyau en forme de barres.
En 1884, Lucien Gaulard met en service une liaison bouclée de démonstration (133 Hz) alimentée par du
courant alternatif sous 2 000 volts et faisant l'aller-retour de Turin à Lanzo (80 km). On finit alors par
admettre l'intérêt du transformateur, qui permet d'élever la tension délivrée par un alternateur et facilite ainsi
le transport de l'énergie électrique par des lignes à haute tension. La reconnaissance de Gaulard interviendra
trop tardivement.
Entre-temps, des brevets ont été pris aussi par d'autres. Le premier brevet de Gaulard en 1882 n'a même pas
été délivré en son temps, sous prétexte que l'inventeur prétendait pouvoir faire « quelque chose de rien » !
Gaulard attaque, perd ses procès, est ruiné, et finit ses jours dans un asile d'aliénés. Le transformateur de
Gaulard de 1886 n'a pas grand chose à envier aux transformateurs actuels, son circuit magnétique fermé (le
prototype de 1884 comportait un circuit magnétique ouvert, d'où un bien médiocre rendement) est constitué
d'une multitude de fils de fer annonçant le circuit feuilleté à tôles isolées.
Ainsi, en 1885, les Hongrois Károly Zipernowsky, Miksá Déry et Otto Titus Bláthy mettent au point un
transformateur avec un noyau annulaire commercialisé dans le monde entier par la firme Ganz à Budapest.
Aux États-Unis d'Amérique, W. Stanley développe des transformateurs.
En 1885, Galileo Ferraris, ingénieur italien, introduit le principe du champ tournant dans la construction des
moteurs électriques.

1.6.8 Production et distribution : le temps des ingénieurs

Les travaux d'un grand nombre de scientifiques entre 1860 et 1890 conduisirent à l'apparition de
machines capables de produire de l'énergie électrique en grande quantité, ainsi qu'à la possibilité de la
transporter sur de longue distance.
Les conflits internationaux de cette époque expliquent pourquoi il est difficile d'attribuer à telle ou telle
personne la paternité d'une invention : des scientifiques comme Nikola Tesla ou Lucien Gaulard dont on est
sûr qu'ils ont inventé respectivement les machines à courant alternatif et le transformateur (éléments
essentiels de la production et du transport électrique) sont morts dans la misère, dépossédés de leurs brevets
par d'autres ingénieurs bien meilleurs financiers.
On peut considérer que l'invention de la machine à courant continu, brevetée par le Belge Zénobe Gramme
doit beaucoup aux travaux de l'italien Antonio Pacinotti et de l'Allemand Ernst Werner von Siemens.
Améliorée et commercialisée aux États-Unis par Thomas Edison, son emploi fut défendu en Europe par de
nombreux ingénieurs (dont Marcel Deprez) et des financiers qui y avaient intérêt. Face aux tenants de la
production et du transport en courant alternatif, ce lobby puissant fit son possible pour imposer le courant

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continu. Edison, par exemple, en déconseillait formellement l'usage en ville en raison d'un « risque
d'électrocution par induction » pour les utilisateurs du téléphone.
C'est Lucien Gaulard et John Dixon Gibbs qui, en 1883, réussissent les premiers à transporter de l'énergie
électrique sur une distance de 40 km grâce à un courant alternatif généré sous une tension de 2 000 volts. Le
transformateur, inventé par Gaulard, permet d'augmenter fortement la tension au détriment de l'intensité du
courant et donc de diminuer énormément les pertes par effet Joule lors du transport sur de grandes distances.
En 1886 George Westinghouse (1846-1914), inventeur et industriel américain né à Central Bridge (État de
New York), s'intéresse à l'électricité industrielle et fonde la Westinghouse Electric Corporation. Après avoir
obtenu en 1887 un brevet pour un transformateur, il réalise à Buffalo un premier réseau à courant alternatif
pour l'éclairage. Aux États-Unis, il obtient face à Edison le contrat d’installation de toute l’infrastructure
électrique. C'est ainsi que dans le monde entier s'impose le courant alternatif pour la distribution de
l'électricité. Cette invention va permettre de distribuer l'énergie dans tout le territoire des pays développés et
provoquer une seconde révolution industrielle. Aujourd'hui son groupe est devenu le numéro deux américain
du secteur de la production de matériel électrique et électronique, derrière General Electric. Il fabrique
également des appareils ménagers et des postes de télévision, et a développé ses activités dans le nucléaire :
le groupe a détenu le procédé PWR (Pressured Water Reactor) de production d'énergie nucléaire, qui est
l'ancêtre du procédé mis en œuvre en France par EDF.
En 1886, la ville de Bourganeuf en Creuse est la première en France, voire en Europe, à inaugurer un
éclairage électrique de l'ensemble des rues de la localité.
En 1887 Nikola Tesla (1856-1943), ingénieur en électronique yougoslave né à Smiljan, en Croatie, fonde
une société pour la construction des alternateurs. Grâce à ses travaux, le courant alternatif va gagner la
bataille du transport à distance et de l'utilisation du courant alternatif. Tesla préconise d'abord l'utilisation des
courants polyphasés (1882) et réussit à créer un champ magnétique tournant qui permet d'entraîner en
rotation une armature mobile tournante. En 1891, la première expérience pour le transport d'énergie à grande
échelle est faite en Allemagne. C'est la réalisation d'une ligne longue de 175 kilomètres entre Lauffen-sur-le-
Neckar et Francfort-sur-le-Main. Et le rendement atteint est déjà de 75 % ! Il imagine en 1890 le premier
montage produisant un courant à haute fréquence. Tesla poursuit des travaux de recherches. On lui doit le
fameux montage Tesla dans le domaine de la radioélectricité mais cela n'empêche pas, comme pour d'autres
inventions qu'il peut faire, qu'il ne finisse lui aussi ses jours dans la misère. On a donné son nom à l'unité
d'induction magnétique dans le système SI, le tesla (symbole T).
L'examen de l'état de l'art tel que publié dans le Dictionnaire de l'électricité de R. Lefèvre (1895) montre la
très grande créativité de cette époque concernant les usages de l'électricité, avec nombre d'applications
aujourd'hui disparues comme :
• légère  électrolyse  du  contenu  des  cuvettes  de  chasse  d'eau  pour  donner  à  l'eau  des  propriétés  désinfectantes  ;    
• vêtements  électriques  ;    
• allume-­‐bougies  électrique  ;    
• «  théâtrophone  »  dans  les  rues  ;      

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1889 Michail Ossipowitsch Doliwo-Dobrowolski, électricien russe, invente le premier moteur asynchrone à
courant triphasé à cage d'écureuil (construit industriellement à partir de 1891). En fait le moteur asynchrone
était « dans l'air ». Qui fut réellement son inventeur ? Tesla, Ferraris ou Doliwo-Doborwolski ? Première
ligne de transport en courant alternatif aux USA : Oregon city - Portland, 21 km, sous 4 kV.
1890 Mise en service de la première locomotive électrique de métro à Londres.
1891 Allemagne : première installation de transmission de courant triphasé (15 kV, 40 Hz) entre une centrale
hydraulique située à Lauffen-sur-le-Neckar et Francfort sur une distance de 175 km (pertes de transport de
25 %).
1894 Électrification des tramways zurichois.
1899 Premier chemin de fer d'Europe entièrement électrifié des Chemins de fer Berthoud-Thoune (40 km ;
750 V ; 40 Hz).

1.6.9 Progrès du XXe siècle

1897, Joseph John Thomson démontre l'existence et le rôle de l’électron.


La fée électricité entre dans les foyers [modifier]
En 1887 François Borel, ingénieur constructeur suisse, conçoit le premier compteur à induction à courant
triphasé.
1888 Friedrich Wilhelm Schindler-Jenny résidant en Autriche conçoit le premier fer à repasser électrique.
1893 Friedrich Wilhelm Schindler-Jenny présente la première cuisinière électrique à l'exposition mondiale
de Chicago. Première ligne de transport triphasé aux USA en Californie, 12 km, sous 2,3 kV.
1896 Les entreprises électriques installent les premiers compteurs à tarif unique chez leurs clients.
1903 La firme Landis & Gyr fabrique le premier compteur à double tarif.
1906 Le premier aspirateur électrique est commercialisé sous le nom de « pompe à dépoussiérage ».
1920 Les machines à laver sont équipées d'un moteur électrique.

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1.6.10 Développement du réseau

1923 Une ligne aérienne à 220 kV est mise en service pour la première fois aux États-Unis.
1924 Début de la construction d'une ligne aérienne nord-sud à 110 kV reliant les centrales allemandes à
charbon situées près du Rhin aux centrales hydrauliques alpines. Le premier tronçon de Neuenahr à Rheinau
est équipé de pylônes à 380 kV — une augmentation ultérieure de la puissance étant ainsi garantie (mise en
service partielle en 1929 avec 110 kV et en 1930 avec 220 kV).
1937 Le premier turbo-alternateur refroidi à l'hydrogène est mis en service aux États-Unis (puissance de 100
MW).
1965 « black-out » : le 9 novembre, New York est restée 13 heures sans électricité après que la foudre fût
tombée sur une ligne à 345 kV.
1966 Mise en service de la première ligne aérienne (380 kV) vers l'Allemagne, de Beznau à Tiengen.
1967 Raccordement au réseau de la première centrale marémotrice du monde (240 MW) située sur l'estuaire
de la Rance (France).
1967 Les réseaux à très haute tension (380 kV) de la France, de la République fédérale d'Allemagne et de la
Suisse sont interconnectés pour la première fois à Laufenbourg.
1983 Mise en service de la première grande installation éolienne à Growian près Brunsbüttel (Allemagne)
(rotor de 100 m de diamètre ; arrêt en 1986 à la suite de problèmes de matériau).
2003 14 août : Black out aux USA, environ 50 millions de personnes sont restées sans électricité durant deux
jours.
2003 28 septembre : en Italie, 57 millions de personnes sans électricité pendant deux heures.
2006 4 novembre : Environ 10 % de la population française a été plongée dans le noir pendant près d'une
heure. En Allemagne plusieurs centaines de milliers d'habitants en Rhénanie-Westphalie ont été touchés, de
même en Belgique et en Italie du nord.

1.6.11 L'électronucléaire

1955 En Angleterre, mise en exploitation commerciale de la première centrale nucléaire (9 MW) à


Calder Hall.
1978 Un grave incident survient dans la centrale nucléaire de Three Mile Island près de Harrisburg (USA)
(sans conséquences pour l'environnement).
1986 Un grave accident survient dans la centrale nucléaire de Tchernobyl (République d'Ukraine).

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Chapitre : 2 Les composantes de circuits


Un circuit électrique se compose :

D’un générateur de force électromotrice;


D’un ou de plusieurs récepteurs d’énergie;
D’un système de transmission de l’énergie électrique;
D’accessoires pour la commande ou la protection du circuit.

2.1 Générateur de force électromotrice

Pour être fonctionnel, tout circuit électrique doit posséder un générateur de force électromotrice,
communément appelé « source ». Un générateur de force électromotrice est un appareil devant fournir la force
électromotrice ou la tension nécessaire pour faire circuler un courant dans le circuit.

2.1.1Piles

Alessandro Volta crée en 1800 la première pile à colonne : ces premiers systèmes
étaient constitués d'un 'empilement' de disques de deux métaux différents séparés par des
disques de feutre, imbibés d'acide, d'où le nom de l'invention. Cette invention fut très
importante, car elle permit d’obtenir pour la première fois une source ininterrompue de
courant électrique.

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Les piles primaires ou alcalines utilisent la transformation irréversible de


l’énergie chimique en énergie électrique. Pour construire une pile, il suffit de
plonger deux métaux différents, appelés électrodes, dans une solution acide
(électrolyte). Toutefois, en pratique, l’électrolyte des piles primaires n’est pas
liquide mais pâteux, c’est pourquoi on les appelle piles sèches. La grosseur des
électrodes et la quantité d’électrolyte définissent sa capacité énergétique en
ampères-heures.

Les piles alcalines ont une force électromotrice de 1,5 V et débite des
courants de faible intensité. Pour répondre à des applications dont la tension
dépasse cette valeur, on regroupe plusieurs piles.

2.1.2 Accumulateur

L’accumulateur, qu’on appelle aussi pile secondaire, est un dispositif destiné à stocker l'énergie
électrique, sous forme électrique (condensateur) Se distinguent des piles classiques par leur aptitude à la
recharge. En effet, lorsqu’un accumulateur est complètement déchargé, on peut le recharger, c’est-à- dire
reconstituer ses électrodes en y faisant circuler un courant inverse à l’aide d’une source extérieure de
tension, qu’on appelle chargeur. En raison de cet avantage, on utilise beaucoup les accumulateurs comme
source d’énergie auxiliaire ou d’urgence pendant les pannes d’électricité du réseau. On les utilise également
dans les appareils mobiles comme les automobiles, les avions, etc.

Selon l’application, on distingue deux types d’accumulateurs. L’accumulateur au plomb convient


tout à fait pour les appareils mobiles en raison de sa grande capacité énergétique
par rapport à sa grosseur, même si sa durée de vie est quelque peu réduite. De son
côté, les accumulateurs au Nickel-cadmium (Ni-Cd), nickel métal hydrure (NiMH),
Nickel-Zinc (Ni-Zn) convient mieux comme source d’énergie auxiliaire ou
d’urgence. En effet, il peut fournir de grandes puissances pendant de courtes
périodes, sans compter qu’il est très fiable et peut durer plus de quinze ans sans
entretien.

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2.1.3 Batterie

Une batterie, c’est un groupement de piles primaires ou


secondaires disposés en série pour créer un générateur de courant
continu de la capacité et de la tension désirée en utilisant les
propriétés électrochimiques. La batterie au plomb fut le premier
accumulateur rechargeable. La tension nominale d'un élément
accumulateur de ce type est de 2 V. Une batterie d'accumulateurs de
12 V est obtenue à l'aide de 6 éléments de 2 volts chacun.

Tableau comparatif des différentes technologies

Durée de vie auto-


Énergie Tension d'un Temps de
Type (nombre de décharge
massique élément charge
recharges) par mois

Plomb 30-35 Wh/kg 2V 200-300 8-16 h 5%

Ni-Cd 40-55 Wh/kg 1,20 V 1 500 1h > 20 %

Ni-MH 60-70 Wh/kg 1,20 V 300-600 2-4 h > 30 %

Ni-Zn 70-80 Wh/kg 1,65 V > 1 000 1-3 h > 20 %

1-16 h
Pile 80-160
1,50-1,65 V < 50 (selon < 0,3 %
Alcaline Wh/kg
capacité)

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Classification standard des piles et accumulateurs

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Lorsqu’on représente une pile, un accumulateur ou une batterie sur un


schéma, on le fait à l’aide des symboles. Notez qu’il n’existe que deux
symboles : le premier pour la pile, qu’elle soit primaire ou secondaire, et le
second pour la batterie. Remarquez que dans les deux symboles, le trait court
représente la borne négative alors que le trait long désigne la borne positive.
Vous aurez également noté que le symbole de la batterie se distingue de celui
de la pile par un plus grand nombre de paires de traits.

Exemple :

2- Récepteur d’énergie électrique


Les récepteurs d’énergie ce sont principalement les résistances, les inductances et les condensateurs. Notez
que les résistances englobent tous les appareils résistifs, tels que les chaufferettes, grille pain etc. de même les
inductances comprennent tous les appareils inductifs, comme les moteurs et les transformateurs. En fin, les
condensateurs englobent tous les appareils capacitifs.

Appareil résistif : appareil qui s’oppose a la circulation du courant

Appareil inductif : appareil qui s’oppose aux variations de courant

Appareil capacitif : appareil qui s’oppose aux variations de tension

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2.2.1 Résistance
Une résistance est un composant électronique ou électrique dont la principale caractéristique est d'opposer
une plus ou moins grande résistance à la circulation du courant électrique. On en trouve de nombreux types,
différents par leur structure, leur forme, leurs caractéristiques électriques selon la technique de fabrication
adoptée et l'emploi auquel elles sont destinées. Le symbole de la résistance est la lettre R et son unité
électrique est l'ohm (symbole Ω, oméga)

Les résistances bobinées


Les résistances bobinées sont obtenues en enroulant un fil de haute résistivité
(par exemple : nickel-chrome, constantan, manganine) sur un support isolant en
céramique imprégné, à température élevée, de résines spéciales. La puissance de ces
résistances, c’est la quantité d’énergie qu’elles peuvent dissiper sans subir de
dommage, se situe entre 5 Watts et plusieurs centaines de Watts. Principale application
: résistances de puissance ou de chauffage.

Les résistances au carbone et métallique

Les résistances au carbone sont faites de particule de carbone ou de graphite mélangées à un matériau
isolant en poudre. C’est la proportion des éléments dans ce mélange qui définie la valeur de la résistance. La
puissance admissible des résistances au carbone est de 2W maximale. Elles sont
employées pour un usage général. Elles possèdent une grande fiabilité et un bon
comportement aux hautes fréquences. De plus les Resistance au carbone sont d'un
coût modéré.

Les résistances à couches métallique, l’élément résistant est obtenu par la pose
d'une couche d'env. 0,1mm d’un alliage sur un substrat en céramique ou en quartz.
Ce type de résistances a une puissance admissible allant jusqu'à 2,5W. Elles sont
utilisées pour des usages professionnels, où sont exigés : la précision (tolérances
inférieures ou égales à 0,1 %) et ont une grande stabilité.

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Résistances variables

Tout comme les résistances fixes, on retrouve des résistances variables Bobinées et au carbone. Selon leur
usage, elles prennent le non de rhéostats ou de potentiomètres

Un rhéostat est un appareil permettant de régler l'intensité du


courant électrique passant dans un circuit. Il est généralement constitué
d'une résistance variable dimensionnée de manière à supporter
l'intensité maximale du courant devant la traverser. On évite de l'utiliser
de manière permanente pour régler le courant dans un dispositif
nécessitant une grande puissance puisqu'il dégage beaucoup de pertes
en chaleur (par effet joule)

Un potentiomètre est un type de résistance variable à trois


bornes, dont une est reliée à un curseur. Ont utilisent surtout le
potentiomètre pour régler la Tension d’un circuit. La valeur de sa
résistance augmente ou diminue l'on déplace le curseur. Il est
principalement utilisé comme bouton de contrôle de volume.

Symboles des résistances

Symbole Américain d'une résistance dans un circuit

Symbole du potentiomètre

Puissance de dissipation des résistances

Exprimée en Watt. Puisqu'une résistance s'oppose au passage du courant, cela signifie qu'elle en
garde une partie. En réalité, elle s'en débarrasse sous forme de chaleur. Plus le courant qu'elle doit retenir
est important, plus la puissance qu'elle doit dissiper sous forme de chaleur est importante. Si on ne choisi pas
la bonne valeur de puissance qu’elle peut dissiper, la résistance chauffe, et cela aura deux conséquences
possibles : vieillissement prématurée (la résistance peut changer de valeur), ou destruction totale par
combustion (la résistance brûle). En pratique on accorde un facteur de 2 dans l’estimation de la puissance
des résistances au carbone.

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Code de couleurs des résistances

Quand on utilise un conducteur ohmique, on doit connaître sa résistance. Les fabricants placent des anneaux
colorés qui donnent plusieurs indications. Tout d'abord il faut placer la résistance devant-soi comme l'indique le
schéma avec les 3 anneaux colorés à gauche.

• Anneaux 1 et 2: Les deux premiers anneaux indiquent les


deux premiers chiffres de la valeur de la résistance.
Pour notre exemple :
anneau vert 5
anneau bleu 6

• Anneau 3 : Il indique le nombre de zéros à rajouter.


Anneau rouge 2 donc on rajoute derrière les premiers chiffres
2 zéros, ce qui revient aussi à multiplier par 102.
La valeur de la résistance est donc R=5600Ω ou 5,6k Ω

• Anneau 4 : C'est une indication du fabricant sur la précision


de la valeur de la résistance. Elle est donnée en pourcentage.

Anneau doré précision +/- 5%. La tolérance de 5% équivaut


à 280 Ω en plus ou en moins de la valeur de 5600Ω soit 5600–
280 = 5320 et 5600+280 = 5880 alors la valeur de la résistance
pourrais se situer entre 5320 et 5880 Ω. Pour connaître sa valeur
réelle il suffit de la mesurer à l’aide d’un ohmmètre.

Notre Bar Reste Ouvert Jeudi Vendredi Bonne Veillée Gros Buveur

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2.2.2 Inductances

La bobine s'oppose dans tous les cas à la variation du courant qui la


traverse, que celui-ci diminue ou augmente. Si nous envoyons dans une bobine
un courant dont l'intensité subit de continuelles variations, ce courant rencontre
de la part de la bobine une opposition permanente à ses variations : autrement dit,
la bobine fait obstacle au passage de ce courant. On symbolise l’inductance par
la lettre L et son unité de mesure est le henry symbolisé par la lettre H.

La valeur d’inductance d’une bobine dépend des facteurs suivants :

• Les dimensions et la forme de la bobine


• Le nombre de spires de fil
• Le nombre de couche de fil
• Le type de matériau choisi pour le noyau

Symbole d’une inductance

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2.2.3 Capacitances

Les condensateurs sont des dispositifs spécialement construits pour accumuler de l’énergie électrique
sous forme de charge, cette propriété d’accumuler de l’énergie électrique s’appelle capacité. On définit
également la capacité comme la priorité de s’opposer à la variation de la tension.

Les condensateurs sont formés par deux plaques conductrices, appelées armatures et séparées par un isolant
qui est nommé diélectrique. Les facteurs qui influencent la capacité d’un condensateur sont :

• 1-La surface des plaques, 2-La distance entre les plaques, 3-La nature du diélectrique utilisé.

La capacité de certains condensateurs varie avec leur température, variation qui peut être négative
(diminution) ou positive (augmentation), celle-ci sera sans grand effet dans la plupart des montages courants.

La tension Nominale d’un condensateur indique la différence de potentiel maximale que l’on peut lui
appliquer sans causer la rupture de celui-ci

La capacité est la valeur nominale qu'un condensateur présente entre ses deux armatures ; elle se mesure en
farads (symbole F)

CONDENSATEURS AU PAPIER

Ses armatures sont constituées par des feuilles de papier d’aluminium très pur (99,99%) dont l’épaisseur
varie entre 6 et 10 microns pour les petites valeurs et 60 à 100 microns pour les grandes valeurs sous tension
élevée. Son diélectrique est bien sûr du papier fabriqué très soigneusement.

Emploi : Liaison BF, filtres….

CONDENSATEURS AU PAPIER METALLISE

Celui-ci est beaucoup plus petit que le condensateur papier car ses armatures sont
obtenues en déposant une couche de zinc ou d’aluminium d’épaisseur 0,02 à 0,06
micron sur une face du papier formant ainsi armature et diélectrique, ce qui permet de
gagner une couche de papier.

Emploi : Liaison Basse Fréquence (BF), filtres….

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CONDENSATEURS A FILM PLASTIQUE (les plus utilisés)

Grâce à la fabrication de films plastiques de bonne qualité, ceux-ci sont de plus en


plus utilisés. Les différentes matières employées sont : le styroflex, le téflon, le
mylar…Ces films ont une épaisseur variant de 6 à 12 microns, un seul film permet
l’isolement d’un condensateur de tension ≤ 250V, au-dessus on multipliera les
couches de films. Une des plus importantes caractéristiques des condensateurs à
film plastique est leur stabilité dans le temps.

Emploi : Accord de circuits Haute Fréquence (HF), lignes à retard, tous usages électronique courant.

CONDENSATEURS AU MICA

Ils sont constitués par un empilage de feuilles de mica et de lames d’aluminium, laiton, étain ou
cuivre. Les lames métalliques paires débordant d’un côté, les impaires de l’autre et ceci jusqu’à obtention de
la valeur désirée, leur tension peut atteindre 500 V. Ils sont souvent marqués à l’aide de code par points. Ils
ne sont plus guère utilisés de nos jours, car plus encombrants que les céramiques et plastiques. Leur
principale qualité, la stabilité, leur valeur est irréprochable.

Emploi : Accord de circuits HF, lignes à retard, tous usages électronique courant.

CONDENSATEURS CERAMIQUES (les plus utilisés)

Comme son nom l’indique, son diélectrique est un dérivé de la céramique et ses armatures sont
constituées par un dépôt d’argent déposé directement sur la céramique, l’ensemble est ensuite revêtu de
matière plastique, de peinture ou d’émail cuit au four. Leur tension de service peut atteindre 5000V dans
l’air et jusqu’à 17 000V dans l’huile.

Emploi : Circuit HF, découplage, souvent employé dans les montages miniaturisés.

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CONDENSATEURS ELECTROCHIMIQUES POLARISES (les plus utilisés)

Ils sont constitués par une électrode (anode) formée d’aluminium ou de tantale, recouverte d’une
couche très fine de son oxyde, l’autre électrode (cathode) se compose du même métal et baigne dans
l’électrolyte.

Du fait de sa conception ce type de condensateur est donc polarisé


(sens de branchement) et ne doit donc être utilisé que sur du
courant continu et la tension d’emploi devra être bien inférieure à
celle marquée sur son corps.

Le repérage de leurs polarités se fait soit par signes + et/ou – ou


par un anneau de couleur rouge du côté du fil correspondant au +.
Lorsque ses dimensions ne le permettent pas un point de repérage
est alors placé au plus près du fil correspondant au +.

Ces condensateurs ont une gamme de valeur très étendue, de 0,1


microfarad à plusieurs milliers de microfarads et cela sous des tensions normalisées de 6V à 500V.

Ce type de condensateur ne supporte pas les surtensions, les inversions de polarités et encore moins le
courant alternatif. Cela peut provoquer un échauffement voire même son explosion pure et simple

Emploi : Partout où une forte valeur est exigée, filtrage, découplage, lissage, ligne de retard…

Inconvénients : Ce type de condensateur vieilli…et il faut se méfier particulièrement des récupérations, car
on peut avoir des surprises, surtout si le montage effectué requiert de la précision.

CONDENSATEURS TANTALE

De la même famille que les condensateurs polarisés, ils sont utilisés


principalement en faibles valeurs. Ils sont appréciés pour leur tolérance
rigoureuse ainsi que pour leur faible courant de fuite. Ils sont de taille
réduite et sont employés dans des montages où l’on recherche la précision
et la miniaturisation.

Emploi : Temporisateurs de longue durée.

Inconvénient : Leur prix assez élevé.

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CONDENSATEURS ELECTROCHIMIQUES NON POLARISES (les plus utilisés)

Ceux-ci sont très proches et du même aspect que leurs cousins


polarisés. Ils ont la particularité d’êtres équivalents à deux condensateurs
électrochimiques polarisés que l’on aurait placés dans le même boîtier.

Leur principal avantage est de pouvoir êtres utilisés sur du courant


alternatif, ils n’ont donc pas de sens de branchement. Ils possèdent en
plus les avantages d’un condensateur électrochimique.

Emploi : réservé pour des tensions alternatives, antiparasite, démarrage


moteur, filtre, lissage…

CONDENSATEURS VARIABLES ET AJUSTABLES

Principalement utilisés pour les circuits d’accord (émission-réception), ils


sont que très rarement employés en modélisme, nous les laisserons donc de côté.

Symbole du condensateur

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CODE DES COULEURS

Celui-ci est semblable à celui des résistances au niveau des couleurs. Il faut
néanmoins bien faire attention lors du déchiffrage, au sens de lecture qui est parfois
différent suivant le type de condensateurs. Le premier chiffre est situé à l’opposé
des " pattes ". Tout comme les résistances ont permet une marge d’erreur
(tolérance) dans l’expression de la capacité des condensateurs.

MULTIPLICATEUR TENSION
1er 2ème
TOLERANCE
CHIFFRE CHIFFRE
En pf en Volts
Noir 0 1 20%
Marron 1 1 10 1% 100
Rouge 2 2 1 00 200
Orange 3 3 1 000 300
Jaune 4 4 10 000 400
Vert 5 5 100 000 5% 500
Bleu 6 6 1000 000 600
Violet 7 7 10 000 000 700
Gris 8 8 800
Blanc 9 9 10% 900
Or 1000

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2.3 Système de transport

Un fil électrique, ou câble électrique sont fait d'un matériau conducteur servant au transport de
l'électricité. Ils peuvent être monobrin ou multibrins, entouré ou non d'une enveloppe isolante (plastique,
téflon, etc. Suivant sa taille, il peut être employé pour transmettre des signaux électriques (contrôle), ou de
l'énergie électrique. Les matériaux les plus utilisés présentent généralement des caractéristiques intéressantes
en ce qui concerne la résistance électrique, le poids, la tenue mécanique, le coût.

Le cuivre :

Bonne conductivité, métal malléable

Fil cylindrique
Le cuivre est le métal le plus utilisé pour faire des fils et câbles électriques. On l’utilise soit en fil de
section cylindrique monobrin (rigide), soit en section toujours cylindrique mais multibrins ou (souple). Pour
le rendre plus souple, il est utilisé en alliage avec d’autres métaux
Le fil de cuivre isolé est souvent torsadé en un câble, comportant de deux à plusieurs centaines de fils. Ces
câbles sont parfois entourés d’un ou plusieurs blindages faits d’une feuille d’aluminium ou de cuivre. Dans
certains cas, on arme le câble avec une ou plusieurs feuilles (feuillard) d’acier, afin qu’il puisse résister à des
conditions mécaniques extrêmes

Barre
Pour la distribution de grands courants, dans les installations industrielles et les armoires de
distribution électrique, on utilise le cuivre en barres plates. Ces jeux de barres sont utilisés à la place de
câbles pour une raison de coût, mais aussi de facilité de connexion et de rigidité. Ces jeux de barres sont
exclusivement installés dans des endroits réservés aux électriciens car elles sont rarement isolées.

L’aluminium :

Bonne conductivité, métal léger, moyennement malléable

L’aluminium est souvent utilisé dans le transport d’électricité de grande puissance lorsque la section
du câble et sa longueur élimine le cuivre, à cause de sa masse spécifique plus élevée. Sa relative facilitée de
casser lors de torsions et de manipulations le rend indésirable en milieu domestique. Il est utilisé à la place
du cuivre dès que la contrainte poids devient importante : aéronautique, conquête spatiale, etc

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L’acier :
Moyenne conductivité, grande résistance à l’étirement, lourd et peu malléable

L’acier est utilisé, en général, comme support des câbles en aluminium ou en cuivre dans les câbles
décrivant de grandes portées, afin d’assurer une résistance à la traction que l’aluminium ou le cuivre seraient
incapables de supporter.

American Wire Gauge


L’American Wire Gauge (abrégé en AWG) est une unité de mesure utilisée aux États-Unis,
permettant de mesurer le diamètre des fils électrique. Cette façon de compter vient du fait que la valeur
numérique représente le nombre d’opérations nécessaires pour produire un câble d’un diamètre donné. Plus
le câble est fin, plus le nombre de passages dans la machine est grand.

AWG
max.
AWG Diamètre (mm) / résistance Ω/Km
Ampérage
0000 (4/0) 300 A 11,684 / 0,1640
000 (3/0) 260 A 10,40 / 0,2067
00 (2/0) 225 A 9,266 / 0,2008
0 (1/0) 195 A 8,252 / 0,3287
2 125 A 6,543 / 0,5230
4 90 A 5,189 / 0,8314
6 70 A 4,115 / 1,322
8 50 A 3,25 / 2,102
10 30 A 2,59 / 3,343
12 20 A 2,05 / 5,315
14 15 A 1,63 / 8,451
16 10 A 1,29 / 13,73
Plus la section d’un conducteur est grosse plus sa capacité de conduire du courant est grand en
d’autre thermes, plus faible est sa résistance au passage du courant.

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AC-90(BX)

NMWU

Câble souple

Câble d'instrumentation avec


armure

Câblé de puissance

Jeux de barres

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2.3.1 Raccord

Parmi les raccords permanents, on reconnaît l’épissure qui consiste à torsader


ensemble des brins de cuivre de câble électrique pour assurant la conductivité électrique
entre deux brin sans employer de soudure

Types de raccord

Boulon feudu Cosse à une douille

Cosse a un trou cosse a deux trou Lug

marrettes anti-vibration marrette Pince pour cosse

Cosse à anneau Cosse à fourchette

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2-4 Accessoires
2.4.1 Diapositif de commande :

Les dispositifs de commende regroupent en fait une multitude de composantes bien différentes les
uns des autres. Il est impossible de faire un inventaire complet de tous les types d’interrupteurs, de
commutateurs, de sectionneurs, etc. Cependant le choix d’un dispositif de commande est toujours guidé par
des caractéristiques générales d’utilisations.

Interrupteurs

Un interrupteur (dérivé de rupture) est un dispositif, permettant d'introduire une coupure dans un
circuit électrique. En électricité, un interrupteur est un appareillage de commande qui permet d'ouvrir et de
fermer un circuit alimentant un appareil électrique.

Interrupteur ouvert.

Lorsque l'interrupteur est ouvert, aucun courant ne circule dans le circuit,


et toute la tension se retrouve au borne de l'interrupteur (U2 est nul, car le
courant I est nul).

Interrupteur fermé.

Lorsque l'interrupteur est fermé, le courant peut circuler librement, la


tension à ses bornes étant nulle ; on suppose celui-ci parfaitement conducteur,
donc comme un fils.

Un bouton poussoir

Le bouton poussoir est une touche tactile qui permet de faire une liaison électrique momentanée le
temps que l'on appuie dessus ou, sur certains modèles inversés, d'ouvrir temporairement le contact électrique

NO NF

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2.4.2 Dispositif de protection

Le disjoncteur se déclenche, les fusibles fondent et les plombs sautent lors d’une surintensité ou d’un
court-circuit. Ils ouvrent le circuit électrique : le courant est coupé.

Une surintensité apparaît si on branche trop d’appareils sur la même prise électrique.

Un court-circuit se produit lorsque deux fils ayant des potentiels différents viennent en contact. Il entraîne
le passage direct du courant « au plus court », d'un conducteur à l'autre au lieu de traverser le reste du circuit.
S'il est involontaire, ce courant peut détruire le générateur ou échauffer fortement les fils jusqu'à provoquer
un incendie

Fusible Symboles

En électricité et électronique, un fusible est un mécanisme de sécurité dont le rôle est


d'interrompre le courant électrique dans le circuit qu'il protège en cas de défaut. Son nom
vient du fait qu'il fonctionne par fusion d'un filament. Le but est de protéger le ou les circuits
électriques soumis à une surintensité. Le courant demandé par le circuit électrique traverse
entièrement le fusible, lorsque le courant dépasse (une valeur spécifique pendant un temps
précis) le calibre, la partie conductrice du fusible fond et ouvre le circuit. Certains modèles de
fusible sont munis d'un voyant mécanique indiquant le fonctionnement du fusible

Disjoncteur Symboles :

Un disjoncteur est un organe électromécanique, voire électronique, de


protection, dont la fonction est d'interrompre le courant électrique en cas d'incident
sur un circuit électrique. Il est capable d'interrompre un courant de surcharge ou un
courant de court-circuit dans une installation. Suivant sa conception, il peut surveiller
un ou plusieurs paramètres d'une ligne électrique. Sa principale caractéristique par
rapport au fusible est qu'il est réarmable

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2-5 LES APPAREILS DE MESURES

BUT DES APPAREILS DE MESURES

Leur but est de mesurer ou d’enregistrer certaines grandeurs électriques : Tension, Intensité,
Puissance, Résistance, etc....

Ainsi on mesurera une tension à l’aide d’un voltmètre, une intensité avec un ampèremètre, une
puissance avec un wattmètre, une résistance avec un ohmmètre.

La sécurité dans les appareils de mesures

I. Les dangers :
La mesure de grandeurs électriques est une situation dangereuse. En effet, les niveaux de tension et les
risques de surtension présentent un danger pour le technicien.
Les risques principaux sont :
Ø L'électrisation (contact du corps humain avec une tension), voir l'électrocution;
Ø La projection de matières en fusion (cas de l'arc électrique);

Pour limiter les risques, une norme définit l'utilisation et les appareils de mesure en fonction des types de
tension, des réseaux, des appareils de mesure.

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II. La norme :

Pour le monde c'est : IEC/CEI (Commission Électrotechnique Internationale).


La protection contre les dangers potentiels liés à l'utilisation d'un appareil de
mesurage est définit par la norme
IEC 61010.
Depuis le 1er décembre 1998, la norme impose :
Ø Les catégories de surtension et les protections concernées;
Ø La séparation des circuits (Entrée, Alimentation etc…).

ü Essais des circuits de sécurité, ligne de fuite en fonction des matériaux, distance dans l'air…
ü Les essais d'environnement
ü Chutes, chocs, résistance au feu, humidité de l'air,…
ü Les marquages de sécurité.

III. Les catégories de surtension ou d'installation

La norme définit 4 catégories de surtension :


Catégorie 4 : CAT IV. (Distribution directe HQ)
• Source primaire, système de ligne aérienne et de câble, y compris les jeux de barres de distribution et
les matériels associés de protection contre les surintensités.
• En distribution électrique (HQ), seules les personnes habilitées peuvent faire des mesures.

Catégorie 3 : CAT III. (Distribution industrielle)


• Installations fixe concernant la distribution industrielle et les circuits à l'entrée de maintenance
électrique d'un bâtiment (colonnes techniques, ascenseur…).
• Mesures sur réseau industriel 208/460/600 V :

Catégorie 2 : CAT II. (Distribution domestique)


• Appareils et matériels portatifs ou domestiques, prises de courant secteur.
• Mesure sur réseau domestique 120/240 V :

Catégorie 1 : CAT I.
• Mesure sur appareillage électrique basse tension, télécommunication, électronique, etc…

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Catégorie
de
l’appareil
de mesure

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IV. Protection des appareils de mesure :

Les appareils de mesure sont protégés contre les principaux défauts électriques (Signaux excessifs
dépassant les valeurs des calibres), surcharges. Cependant des règles doivent être respectées afin d’éviter la
détérioration des appareils et les dangers pour le technicien.
A. Précautions particulières :
Il y a toujours une limite à la protection d’un appareil de mesure. L’oubli de cette limite peut être
cause d’insécurité pour l’opérateur.
En mesure sur machines tournantes, l’énergie instantanée susceptible d’être stockée dans un bobinage
moteur, lors d’un incident mécanique peut causer :
Des détériorations aux appareils de mesure dues à de possible surtension très importantes ;
Des insécurités pour les utilisateurs.
B. Conseil sur la sécurité des appareils de mesures :
CONNAITRE son application :
ü Domaine de mesure avec habilitation;
ü Niveaux de tension, de surtension (catégories de surtension) ;
ü Valeur du courant en usage normale est en cas de défaut.

UTILISER exclusivement des appareils et des accessoires de raccordement conformes aux normes de
sécurité (IEC 61010)

IMPORTANT : VEILLER au bon état des cordons de mesure


Les cordons sont plus importants que le multimètre, en cas de défaut, ils sont en contact physique direct
avec
l’utilisateur !

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V. Le marquage des appareils de mesures :

Marquage de sécurité :
Marques nationales :
Une marque nationale est apposée par un organisme notifié attestant de la
conformité à la norme.
CSA : Canadian Standards Association
ACNOR : Association canadienne de normalisation.

Sur un multimètre près des douilles d’entrée :


ü Tension de mode commun, assignée phase / terre ;
ü Catégorie de surtension : CAT I, CAT II, CAT III, CAT IV.
ü Courant maximum d’utilisation ;

Au dos de l’appareil on retrouve :

ü La classe d’isolation;
ü Un marquage de sécurité.

VI. Les classes d’isolement :


A. Classe 0 :
Aucune protection mécanique contre les contacts directs ;
B. Classe 1 :
L’appareil est relié à une terre de protection ;
Tout défaut électrique, interne ou externe à l’appareil lié à son utilisation, est évacué sur la terre de
protection qui assure la sécurité de l’utilisateur. Il est FORMELLEMENT INTERDIT de couper la prise
de terre de protection d’un appareil de classe 1.
C. Classe 2 : Double isolation ou isolation renforcée.
L’appareil n’est pas relié à une terre de protection, il peut véhiculer des tensions dangereuses,
mais ces parties conductrices ne sont pas accessibles à l’utilisateur.
L’appareil possède une double isolation. Il ne comporte pas de liaison à une terre de
protection. En cas de défaut, celui-ci est confiné dans l’appareil.
D. Classe 3 de sécurité :
L’appareil n’est pas sous tension dangereuse très basse tension
Soit : < 30 Vac ou 60 Vdc en condition normale ;
< 50 Vac ou 120 Vdc en condition de premier défaut.
VII. En conclusion :

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Pour réaliser une mesure d’ordre électrique, on doit :

Ø Connaître ou estimer la nature et la valeur de la grandeur mesurée ;

Ø Utiliser un appareillage adéquat en catégorie de surtension et en classe d’isolement ;

Ø Utiliser un appareillage dont le marquage garanti la conformité à la norme en vigueur ;

Ø Pratiquer la mesure dans le respect des règles élémentaire de sécurité (équipements de protection
individuelle (EPI))

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2.5.1 UTILISER UN MULTIMÈTRE EN VOLTMÈTRE ET EN AMPÈREMÈTRE

OBJECTIFS

Être capable d’utiliser un multimètre en voltmètre en ohmmètre et en ampèremètre.

1. LE MULTIMÈTRE PRÉSENTATION.

Le multimètre est un appareil capable de mesurer plusieurs grandeurs électriques :

- une tension électrique qui s’exprime en Volt (V) dans ce cas le multimètre est utilisée en Voltmètre.

- une intensité électrique qui s’exprime en Ampère (A) dans ce cas le multimètre est utilisée en
Ampèremètre.

- une résistance électrique qui s’exprime en Ohm (Ω) dans ce cas le multimètre est utilisée en
Ohmmètre.

Un multimètre peut aussi mesurer certaines de ces grandeurs en courant continu (DC) ou en courant
alternatif (AC)

Les différentes fonctions : ampèremètre (mesure d’intensité), voltmètre (mesure de tension),


ohmmètre (mesure d’une résistance) sont déterminées par la position d’un sélecteur rotatif et des
branchements des fils sur deux des trois bornes (COM, V/é, mA o, mA ou A).

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2. utilisation en Ohmmètre, mesure de la résistance électrique

Une mesure de résistance consiste à mesurer la valeur ohmique d’une résistance


ou d’un appareil

Cette mesure très intéressante et fort utile ne peut se faire que "INSTALLATION HORS
TENSION". L'énergie nécessaire à cette mesure est apportée par la pile interne à l'appareil.

La résistance électrique d'un corps est fonction de sa possibilité à s'opposer au passage du courant
électrique. Plus un matériau est conducteur, plus il facilite le passage du courant, donc il possède une faible
résistance. A l'opposé, si la circulation du courant est nulle, il s'agit d'un isolant donc d'un matériau à grande
résistance.

La résistance a pour symbole R et pour unité l'ohm

L'ohmmètre est très utile pour vérifier le bon fonctionnement d'un interrupteur, contrôler l'état d'un fusible,
mesurer la résistance d'un bobinage de moteur et bien d'autres applications.

Cette mesure facilite le dépannage d'une installation car elle permet de vérifier s'il y a une continuité ou une
rupture ou un court-circuit dans un montage.

Branchement

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3. UTILISATION EN AMPÈREMÈTRE, MESURE D’UNE INTENSITÉ.

Une mesure d’une intensité consiste à mesurer la consommation en ampère d’un appareil. Le nombre
d’ampères nécessaires pour son fonctionnement normal. Cette mesure se fait à l’aide d’un ampèremètre

On place l’ampèremètre dans le circuit d’alimentation de l’appareil

On peut mesurer l'intensité d'un courant qui circule dans un conducteur à l'aide d'un ampèremètre ou d'un
multimètre en mode "ampèremètre". Cette mesure permet de contrôler le nombre d'ampères consommés par
un appareil. Contrairement à la mesure de tension qui s'effectue en dérivation, il faut placer l'ampèremètre en
série dans le circuit.

Branchement.

Si le sélecteur est sur la position 20 m dans le secteur DCA,


- DC = courant continu
- A = Ampère (unité d’intensité électrique)
- Le multimètre fonctionnera alors en ampèremètre en courant continu jusqu’à un
maximum de 20 mA. L’afficheur indique alors l’intensité en milli-ampère

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3. UTILISATION EN VOLTMÈTRE, MESURE D’UNE TENSION.

Une mesure de tension consiste à vérifier la présence d'une différence de potentiel entre deux points.

Cette mesure se fait à l’aide d’un voltmètre

Une tension se mesure avec un voltmètre ou un multimètre en position "voltmètre" en choisissant le


calibre adéquat et en sélectionnant la nature de la tension (alternative ou continue).

On désigne la tension par la lettre U ; on l'exprime en Volts (symbole V)

Branchement.

Si le sélecteur est sur la position 20 dans le secteur DCV,


- DC = courant continu
- V = Volt (unité de tension électrique)
- Le multimètre fonctionnera en voltmètre en courant continu jusqu’à un maximum
de 20 V. L’afficheur indique alors la tension en Volt.

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Chapitre : 3 La loi d’ohm


Cette loi porte le nom de Georg Ohm qui a travaillé sur le comportement des conducteurs
métalliques. Ohm a énoncé les lois fondamentales des courants électriques en 1827. Il a aussi introduit les
notions de quantité d'électricité et de force électromotrice. Il a donné son nom à l'unité de mesure de
résistance électrique.

3.1 Circuit simple

C'est une loi fondamentale de l'électricité. Elle exprime la relation qui existe entre l'intensité I dans
une portion de circuit de résistance R et la différence de potentiel U aux bornes de cette portion de circuit et
s'énonce : « La tension U aux bornes d'un conducteur ohmique de résistance R est égale au produit de la
résistance R par l'intensité I du courant qui le traverse ».

Si on augmente la résistance dans un circuit, il se produit une diminution de courant car il est plus
difficile pour les électrons de circuler.

Si ont augment la tension en maintenant la résistance fixe provoquera automatiquement une


augmentation du courant à cause l’augmentation de la pression sur les électrons

Ce qui se traduit par la formule :

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Exemple :
Un radiateur électrique purement résistif possède une résistance de 23 [Ω ]. Le fusible protégeant les
conducteurs est calibré à 10 [A]. Calculez la tension U du montage.

données : R = 23 [Ω ] I = 10 [A] inconnue : U=?


Application numérique :

Transformation de la formule

V   V   V  

I   R   I   R   I   R  

V  =  R  I   I  =  V  /  R   R  =  V  /  I  

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Puissance électrique

La puissance d'un système est sa capacité à produire, à transformer ou à absorber de l'énergie. L'unité
de puissance est le watt, symbole W (de James WATT, physicien écossais). C'est la puissance d'un
générateur produisant 1 joule par seconde.

Puissance électrique en courant continu

La puissance électrique absorbée par une charge purement résistive est proportionnelle à la tension U aux
bornes de la résistance et au courant I traversant celle-ci.

P en watt, U en volts et I en ampères.

Formules qui en découlent :

D'après la loi d'Ohm on a :

En remplaçant U par RI dans la précédente formule on obtient la formule suivante :

P = R.I.I d'où : Formules qui en découlent :

En remplaçant I par sa valeur déduite de la loi d'Ohm : I = U/R on obtient la formule :

P= R.(U/R)² d'où : Formules qui en


découlent :

Révision :

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3.2 Circuit série

Un circuit en série est un terme utilisé en électronique pour désigner un circuit électrique où les
composants (résistances, condensateurs, générateurs, etc.) sont placés les uns à la suite des autres et reliés
uniquement par un fil. Le désavantage d’un tel circuit est que si un élément du circuit s’ouvre, le courant ne
peut circuler. EX : lumière décorative pour noël.

Caractéristique d’un circuit en série

Le même courant passe à travers chaque composant électrique. Ainsi, les courants traversant chaque
composant sont égaux.
Itotal = I1 = I2 = I3 =……..= In

Lorsque le courant traverse une résistance, il se crée une chute de tension au borne ce celle-ci. Les
chutes de tension de chacune des résistances s’additionnent et est égale a la tension de la source.

Vtotal = V1 + V2+ V3 + ………+ Vn


La puissance totale utilisée par un circuit série est égale à la somme des puissances de chaque
résistance en série

PT = P1 + P2 + P3 + ... + Pn
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La Résistance

Pour une connexion de résistances en série :

La résistance équivalente Req du circuit est égale à la somme de chacune des résistances :

Exemple :

L’Inductance
Pour une connexion d'inductances en série :

L'inductance totale du circuit est égale à la somme de chacune des inductances.

Révision :

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Exemple :

Le Condensateur

Pour une connexion de condensateurs en série :

La capacité totale du circuit est égale à la somme de l’inverse de Chacune des capacités. La capacité
totale est donc inférieure à la plus petite valeur de capacité du circuit.

Exemple :

Révision :

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Exemple :

On désire calculer

a) La  résistance  équivalente;    
b) Le  courant  circulant  dans  le  circuit;  
c) Les  chutes  de  tension  aux  bornes  de  chacune  
des  résistances  
d) Le  courant  de  chacune  des  résistances  
e) La  puissance  dissipée  par  chacune  des  
résistances;  
f) La  puissance  fournie  par  la  source.  

a) Calcul de la résistance équivalente

Dans un circuit série, la résistance équivalente est égale la somme de chacune des résistances du
circuit
Req = R + R2 + R3
Req = 25 Ω + 15 Ω + 10 Ω = 50 Ω

b) Calcul du courant total


It = E / Req
It = 100 V / 50 Ω
It = 2A

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c) Calculer les chutes de tension aux bornes de chacune des résistances

d) Le  courant  de  chacune  des  résistances  est  égal  dans  un  circuit  série  

It = IR1 = IR2= IR3= 2A

e) Calcul des puissances dissipées par les résistances

f) Calcul de la puissance fournie par la source

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3-3 Circuit en parallèle

En électronique, un circuit en parallèle est un circuit électrique où les composants (résistances,


condensateurs, générateurs, etc.) sont reliés directement aux bornes de la source.

Caractéristique d’un circuit parallèle

Le courant se divise dans chaque branche du circuit. Cette relation indique que la somme des
courants dans chacune des branches est égale au courant fournis par la source.

I total = I1 + I2 + I3 +……..+ In

Dans un circuit en parallèle, puisque toutes les résistances sont branchées aux bornes de la source, les
branches sont tous soumises à la même tension.

Vtotal = V1 = V2= V3 = ………= Vn


La puissance totale utilisée par un circuit parallèle est égale à la somme des puissances de chaque
résistance en parallèle
PT = P1 + P2 + P3 + ... + Pn
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La conductance
C'est l'inverse de la résistance électrique. Symbolisée par la lettre G, elle est exprimée en siemens (symbole
S) (Une résistance de 1000Ω correspond à une conductance de 0,001 siemens). La relation entre G et R est :

Un des intérêts de la conductance est la facilité du calcul de résistances en parallèle.

Gtotal = G1 + G2 + G3 +....+ G3
La Résistance

Pour une connexion de résistances en parallèle, la résistance équivalente du circuit est plus faible que
chacune des résistances individuelles composant le circuit. Dans le cas particulier où toutes les résistances en
parallèle sont de mêmes valeurs, la résistance équivalente sera égale à cette valeur divisée par le nombre
d'éléments en parallèle.

Ainsi, pour calculer la résistance équivalente Req de deux ou plusieurs résistances en parallèle, on
peut faire les trois opérations suivantes :

• déterminer  la  conductance  de  chaque  résistance  :      G  =  1  /  R    


• effectuer  la  somme  des  conductances  trouvées  :              Geq  =  G1  +  G2  +  G3  +  ...    
• prendre  l'inverse  de  la  somme  obtenue  :                                      Req  =  1  /  Geq    

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Quand deux résistances seulement sont en parallèle, on adopte la formule suivante qui dérive de la
formule générale :

Req = R1 X R2
R1 + R2
Exemple :

Le Condensateur

Contrairement au cas des résistances, les condensateurs lorsqu'ils sont placés en parallèle ont une
capacité équivalente qui s'exprime comme suit :

La capacité totale est donc la somme de tous les condensateurs formant le circuit parallèle.

Exemple :

Révision :

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L’Inductance

Les inductances comme les résistances ont une valeur totale équivalente plus faible que chacun des
éléments individuels. Elle se calcule, tout come la résistance, par la formule inverse. La relation est comme
suit :

Exemple :

Révision :

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Exemple avec plusieurs résistances :

1- calcul de la résistance parallèle R1 // R 2 2- calcul de la résistance parallèle R3 // R 4

3- calcul de la résistance parallèle R1-2 // R3-4 donc R équivalant

4- calcul avec la conductance

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Exemple :

On désire calculer

a) La  résistance  équivalente;  
b) Le  courant  circulant  dans  le  circuit;  
c) Les  chutes  de  tension  aux  bornes  de  chacune  des  
résistances  
d) Le  courant  de  chacune  des  résistances  
e) La  puissance  dissipée  par  chacune  des  
résistances;  
f) La  puissance  fournie  par  la  source.  

a) Calcul de la résistance équivalente

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b) Calcul du courant total

c) Calcul du courant dans chaque branche du circuit

d) Calcul de la puissance dissipée par chacune des résistances

e) Calcul de la puissance fournie par la source

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3-4 Circuit mixte

Les circuits mixtes contiennent des éléments branchés en série et d'autres en parallèle. Ils possèdent
donc des caractéristiques mixtes. Pour calculer la résistance équivalente d’un montage mixe, on applique les
notions associé au montage des circuits séries et parallèle

Exemple :

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1- calcul de la résistance R2 // R3 1- calcul de la résistance R1 + R2

2- calcul de la résistance R1 + R2-3 2- calcul de la résistance R1-2 // R3

Donc R équivalent donc R équivalent

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3-5 Circuit mixte loi d’Ohm

Le branchement des récepteurs se fait partiellement en série et en parallèle. La partie série du circuit
reste soumise aux lois des associations en série et la partie parallèle aux lois des associations parallèles.

Première loi de Kirchhoff

La loi des mailles : La somme algébrique des tensions le long d’une maille fermé est nulle.

On peut donc écrire que : u1+u2+u3+u4=0


Remarques : les tensions peuvent être positives ou négatifs selon qu’on
prend la maille dans un sens ou dans un autre.

Deuxième loi de Kirchhoff

La loi des nœuds :


La somme algébrique des courants arrivant à un nœud est nulle.

i1+i2+i3-i4=0
Remarques : les courants peuvent être positifs ou négatifs selon qu'ils arrivent à un
nœud ou qu'ils en partent.

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Exemple :

CIRCUIT PARALLÈLES DES RÉSISTANCES R3 ET R 4, DONC :

V3-4 = VR3 = VR4 = 19,2V

Calcul du courant dans les résistances R3 et R4

IR3 = VR3 / R3 IR4 = VR4 / R4


IR3 = 19,2 V / 10 Ω IR4 = 19,2 V / 15 Ω
IR3 = 1,92 A IR4 = 1,28 A

Calcul de la puissance dissipée dans les Résistances R3 et R4

Vérification de la puissance total

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a) Circuit équivalent #1

CIRCUIT SÉRIE DES RÉSISTANCES R2 ET R 3-4, DONC :

IR2-3-4 = IR2 = IR3-4 = 3,2A

Calcul la tension dans les résistances R2 et R3-4

POUR R2 V2 = R2 X I2
V2 = 4Ω X 3,2A
V2 = 12,8 V

POUR R3-4

Si l’on applique la première loi de Kirchhoff à la boucle fermée de R1, R2, R3-4

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Calcul de la puissance dissipée dans la Résistance R2

b) Circuit équivalent #2

CIRCUIT PARALLÈLES DES RÉSISTANCES R1 ET R 2-3-4, DONC :

VT = VR1 = VR2 = 32V

Calcul du courant dans les résistances R1 et R2-3-4

Pour R1 IR1 = VR1 / R1


IR1 = 32 V / 40
IR1 = 0,8 A

Pour R2-3-4

Si l’on applique la deuxième loi de Kirchhoff au point A du circuit, on obtient :

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Calcul de la puissance dissipée dans la Résistance R1

c) Circuit équivalent #3

Calcul du courant fourni par la source

Calcul de la puissance fournie par la source

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Chapitre : 4 le Magnétisme

4-1 Le magnétisme

Le magnétisme est connu depuis le temps de la Grèce antique. Déjà à cette époque, on avait
remarqué le phénomène d’attraction engendré par certaines pierres. Aujourd’hui, on utilise les aimants dans
diverses applications associées à l’électricité (moteurs, générateurs, haut-parleurs, etc.).

4.1.1 Aimants

Un aimant est un morceau d’oxyde de fer autour duquel se manifeste le phénomène du magnétisme.

Classification des aimants

Les aimants se classent en deux catégories, soit les aimants naturels et les aimants artificiels. La
magnétite, une pierre composée de minerai de fer noirâtre, possède la propriété d’attirer la limaille de fer.
Les aimants artificiels sont des morceaux d’acier auxquels on a communiqué la propriété des aimants
naturels par un traitement spécial. Ils se classent en deux catégories. Les aimants temporaires et les aimants
permanents. Les aimants artificiels temporaires perdent leur force d’attraction si on retire la source qui leur a
fourni leur magnétisme.

Les aimants artificiels permanents deviennent aimantés lorsqu’on les place dans un champ
magnétique intense. Ils conservent leur propriété magnétique après avoir été éloignés de ce champ
magnétique. On emploie différents alliages dans la fabrication des aimants permanents. En plus du fer, qui
constitue l’élément principal, on retrouve du chrome, du tungstène ou du nickel. On utilise les aimants
artificiels dans différents appareils (moteurs, génératrices, appareils de mesure, haut-parleurs, etc.). On les
retrouve sous différentes formes, comme le montre la figure 1

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4.1.2 Classification des matériaux magnétiques

On regroupe les matériaux magnétiques en trois classes selon leur perméabilité. La perméabilité
désigne la facilité avec laquelle les lignes de force magnétiques peuvent s’établir dans ce matériau. Cette
propriété est semblable à la conductivité en électricité: le cuivre étant un bon conducteur, il laisse facilement
circuler le courant; I’ acier au silicium étant très perméable, il permet une grande concentration des lignes
magnétiques.

- Matériaux ferromagnétiques : Les matériaux ferromagnétiques possèdent une perméabilité élevée


(> 100), ce qui leur permet de s’aimanter facilement. On retrouve dans cette catégorie, le fer, le nickel, le
cobalt et différents alliages, tels que I’ acier au silicium le permalloy, l’alnico V, etc.

- Matériaux paramagnétiques : La perméabilité des matériaux paramagnétiques est légèrement


supérieure à 1; les aimants exercent peu ou pas d’attraction sur eux. Cette catégorie de matériaux comprend
principalement le platine, le manganèse, le chrome, l’aluminium et le verre.

- Matériaux diamagnétiques : La perméabilité des matériaux diamagnétiques est inférieure à 1; ils


sont très légèrement re poussés par les aimants. On retrouve, dans cette classe, le cuivre, l’or, I’ argent, le
zinc, l’antimoine le bismuth, le mercure, etc.

4.1.3 Les pôles d’un aimant

Les pôles magnétiques se situent à chacune des extrémités d’un


aimant. C’est à ces points que l’on retrouve la force magnétique la plus
concentrée. On appelle ces extrémités pôle NORD et pôle SUD. Les pôles
d’un aimant sont inséparables; si l’on coupe un aimant en deux, chaque
morceau possédera un pôle nord et un pôle sud. De fait, chaque fragment
d’un aimant forme un autre aimant.

Loi des pôles de Coulomb

Si l’on approche des pôles de même nature, on constate une


répulsion entre les aimants. Par contre, si l’on approche deux pôles de
nature contraire, on remarque une attraction entre les aimants. C’est ce
que l’on appelle la loi des pôles. La figure montre cette loi.

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4.1.4 Caractéristiques de la force magnétique

Bien qu’elle soit invisible, la force magnétique possède plusieurs caractéristiques, dont certaines sont
visibles.

Champ magnétique

On appelle champ magnétique la portion d’espace où s’exercent les forces magnétiques. Le champ
magnétique se compose d’une grande quantité de lignes invisibles que l’on nomme lignes de force. Par
convention internationale, on dit que les lignes magnétiques sortent du pôle nord et entrent par le pôle sud. La
figure montre l’aspect que prennent les lignes de force magnétiques autour d’un aimant en barre et d’un aimant
en U.

Vidéo; Comprendre les aurores polaires

http://www.hydroquebec.com/comprendre/hydroelectricite/force-eau.html

5.1.5 Flux magnétique

Le flux magnétique se définit comme le nombre de lignes de force traversant une surface. Cette
surface pourrait être le pôle nord d’un aimant d’où s’échappent les lignes de force. L’unité de mesure du flux
magnétique est le weber (Wb), qui correspond à 100 000 000 (108) de lignes de force.
1Wb = 108 lignes de forces

4.1.6 Densité magnétique

La densité magnétique désigne le nombre de lignes de force par mètre carré, exprimé en webers,
traversant une surface perpendiculaire aux lignes de force. Elle s’exprime en teslas (T).
1 T = 1 Wb/m2

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4.1.7 Effet du fer sur le champ magnétique

Si l’on introduit un morceau de fer doux dans un champ magnétique, les lignes se déforment pour se
concentrer vers le fer. Le fer est un meilleur conducteur de lignes magnétiques, car sa perméabilité (= 100) est
plus grande que celle de l’air (= 1). La figure montre la déviation des lignes de force causée par la présence
d’un morceau de fer dans un champ magnétique.

Ce phénomène est mis à profit dans les câbles blindés utilisés pour la transmission de signaux
électriques afin de les protéger contre les influences d’un champ magnétique.

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4-2 Électromagnétique

L’électromagnétisme est l’étude des effets magnétiques engendrés par la circulation d’un courant
électrique dans un conducteur.

Effet magnétique du courant électrique

En 1820, Hans Christian Oersted, un physicien danois, fut le premier à observer la présence d’un
champ magnétique autour d’un conducteur parcouru par un courant électrique. En effet, si l’on déplace une
boussole le long d’un conducteur parcouru par un courant électrique, on observe que l’aiguille s’oriente
perpendiculairement au conducteur.

4.2.1 Champ magnétique

Lorsqu’un courant électrique parcourt un conducteur, il se crée, autour de ce conducteur, un champ


magnétique ayant les caractéristiques suivantes :

• le  champ  magnétique  se  trouve  dans  un  plan  perpendiculaire  au  courant  qui  le  produit;  
• les  lignes  de  force  magnétiques  sont  symétriques  par  rapport  au  centre  du  conducteur;  
• le  champ  magnétique  agit  sur  toute  la  longueur  du  conducteur;  
• l’intensité  magnétique  diminue  si  on  s’éloigne  du  conducteur;  
• le  champ  magnétique  disparaît  dès  que  le  courant  cesse  de  circuler  dans  le  conducteur.  

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4.2.2 Sens du champ magnétique

Le sens du champ magnétique dépend du sens du courant circulant dans le conducteur. Si l’on inverse
le sens du courant dans le conducteur, les lignes de force changeront de sens de rotation.

Par convention, lorsque l’on désire identifier le sens du courant dans le conducteur, on utilise une
croix pour désigner un courant entrant dans le conducteur et un point pour identifier le courant sortant du
conducteur. La figure 5 montre le sens des lignes magnétiques pour un courant entrant dans un conducteur et un
courant sortant d’un conducteur.

La règle de la main droite

La règle de la main droite permet de déterminer le sens des lignes de force. Cette règle s’énonce
comme suit:

Si on saisit le conducteur de la main droite, le pouce pointant dans le sens conventionnel du courant
(du positif vers le négatif), les doigts pointent dans le sens des lignes de force magnétiques.

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Si deux conducteurs parallèles sont parcourus par un courant, les champs magnétiques créés par
chacun d’eux exercent une force l’un sur l’autre. Si les deux courants circulent dans le même sens, on remarque
un phénomène d’attraction comparable à celui de deux aimants permanents ayant des pôles opposés.

Si les courants circulent dans un sens opposé, les conducteurs auront tendance à se repousser, comme
dans le cas d’aimants ayant des pôles de même nature.

Solénoïde

Un solénoïde est une bobine de fil comportant plus d’une spire. On l’utilise pour augmenter l’intensité
d’un champ magnétique. Le même courant parcourt chacune des spires de fil et crée des champs magnétiques
dans la même direction. La somme des forces magnétiques engendrées par les spires produit un champ
magnétique comparable à celui d’un aimant permanent, laissant aux extrémités de la bobine un pôle nord et un
pôle sud.

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Électroaimant

Pour augmenter la densité du flux magnétique, on utilise un noyau ferromagnétique sur lequel on
monte les bobines de fil. Lorsque la bobine de fil est montée sur un noyau magnétique, le solénoïde se
transforme en électroaimant. La force du champ magnétique d’un électroaimant dépend de trois facteurs

1. intensité  du  courant  circulant  dans  la  bobine;  


2. nombre  de  spires  de  la  bobine  
3. les  matériaux  utilisés  pour  fabriquer  le  noyau  magnétique  

La règle de la main droite permet également de déterminer la polarité de la bobine. On prend la bobine
par la main droite, en plaçant les doigts dans le sens du courant; le pouce pointe alors vers le pôle nord du
solénoïde.

Force magnétomotrice (f.m.m.)

La force magnétomotrice détermine la puissanœ d’un électroaimant. Elle dépend de l’intensité du


courant circulant dans les spires et du nombre de tours de fil de la bobine. Ainsi, une bobine de 20 spires dans
laquelle circule un courant de 2 A produira une force magnétomotrice de 40 ampères-tours.

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4.2.3 Applications de l’électromagnétisme

On utilise fréquemment les électroaimants en électricité. Voyons quelques-unes de leurs applications.

Pôles des moteurs et des génératrices

On utilise les électroaimants dans les machines rotatives pour créer un champ magnétique intense
servant à générer des tensions électriques ou à produire un couple moteur.

Relais électromagnétiques

Lorsque qu’un courant circule dans la bobine, il se crée des


pôles nord et sud aux extrémités du noyau. Le noyau attire l’armature,
fermant ainsi le contact A-C et ouvrant le contact A-B. Lorsque le
courant cesse dans la bobine, le champ magnétique disparaît. L’effet du
ressort force l’armature à retourner à sa position initiale; les contacts
retournent à leur position de départ.

Les relais sont habituellement munis de deux types de


contacts, soit les contacts normalement ouverts (N.O.) et les contacts
normalement fermés (N.F.). La position normale du contact est la
position qu’il occupe à l’état repos, c’est-à-dire lorsque la bobine du
relais n’est pas alimentée par la source.

Symboles : Bobine de relais


Contact normalement ouvert (NO)
Contact normalement fermé (NF)

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Sonneries

Une sonnerie électrique est un dispositif d’avertissement fonctionnant par électromagnétisme. La


figure montre une sonnerie raccordée à une source de tension par l’intermédiaire d’un bouton de commande.

Une sonnerie se compose d’un électro-aimant en forme de U et d’une armature sur laquelle est
montée une lame flexible servant à établir le contact électrique. Lorsque le bouton M est appuyé le courant
circule dans le circuit de l’électroaimant. À cet instant, l’armature est attirée par l’électro-aimant et le marteau
frappe le timbre. Toutefois, lorsqu’il y a attraction, le contact entre la vis de réglage et la lame flexible est
rompu. Le courant cesse de circuler dans le circuit, provoquant la désaimantation de l’armature et son retour à sa
position initiale. Le courant est rétabli l’attraction se produit de nouveau et ainsi de suite tant que le bouton M
reste appuyé.
Comme vous pouvez le constater, l’électromagnétisme est mis à profit dans plusieurs types
d’applications. Les exercices pratiques qui suivent vous permettront de visualiser quelques uns des phénomènes
que vous venez d’étudier.

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4-3 Inductions électromagnétiques


L’induction électromagnétique est le résultat des influences exercées entre les conducteurs, les
courants électriques et les champs magnétiques. Elle se manifeste principalement de trois façons

1. lorsqu’on  déplace  un  conducteur  dans  un  champ  magnétique,  on  induit  une  tension  dans  ce  conducteur              (action  
génératrice);  
2. lorsqu’  on  place  un  conducteur  porteur  de  courant  dans  un  champ  magnétique,  le  conducteur  tend  à  se  déplacer  
(action  motrice);  
3. lorsqu’on  fait  varier  le  champ  magnétique  autour  d’un  conducteur  fixe,  on  induit  une  tension  dans  ce  conducteur  
(inductance  mutuelle).  

4-3-1 Action génératrice

Lorsqu’un conducteur se déplace dans un champ magnétique, une différence de potentiel s’établit aux
extrémités du conducteur. La différence de potentiel ainsi créée se nomme force électromotrice (f.é.m.). Le
courant induit est le résultat d’une action génératrice, car le travail mécanique pour mettre le conducteur en
mouvement est converti en énergie électrique.

Sens de la tension induite :

Le sens de la tension induite dans un conducteur dépend de deux facteurs


1. le  sens  de  déplacement  du  conducteur;  
2. le  sens  des  lignes  de  force  

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On peut déterminer la polarité de la f.é.m. induite en utilisant la règle des trois doigts de Fleming, qui
s’énonce comme suit :

1. Placer le pouce, l’index et le majeur afin qu’ils soient à un angle de 900 les uns des autres.
2. Pointer le pouce dans le sens du déplacement du conducteur.
3. Pointer l’index dans le sens des lignes de force.
4. À cet instant, le majeur indique l’extrémité positive du conducteur.

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4-3-2 Action motrice

Vous avez appris, à la section précédente, qu’un conducteur parcouru par un courant électrique
s’entoure d’un champ magnétique. Si l’on place ce conducteur dans un autre champ magnétique produit par des
électroaimants, l’interaction entre les deux champs magnétiques force le conducteur à se déplacer. C’est ce que
l’on appelle l’action motrice de l’induction électromagnétique.

Symboles : Moteur monophasée Moteur triphasée

Lorsqu’on inverse le sens du courant dans le conducteur, la direction de la force change de sens. Il en est de
même si l’on inverse les pôles qui produisent le champ magnétique. Pour déterminer la direction de
déplacement du conducteur, on utilise la règle de la main gauche de Fleming. Cette règle est semblable à la
règle de la main droite pour les générateurs. Elle s’énonce comme suit

1. Placer  le  pouce,  l’index  et  le  majeur  de  la  main  gauche  à  un  angle  de  900  les  uns  des  
autres.  
2. Pointer  l’index  dans  la  direction  du  champ  magnétique  de  l’électroaimant.  
3. Pointer  le  majeur  dans  la  direction  du  courant  dans  le  conducteur.  
4. Le  pouce  indique  alors  la  direction  du  déplacement  du  conducteur.  

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4-3-3 Inductance mutuelle

Le mouvement d’un conducteur dans un champ magnétique permettait d’induire une f.é.m. dans ce
conducteur. Il est possible d’obtenir le même résultat en gardant le conducteur fixe et en faisant varier le champ
magnétique. Lorsque deux bobines de fil se trouvent à proximité l’une de l’autre et que l’une d’elle est
alimentée, le champ magnétique produit à cet instant coupe la seconde bobine et y induit une tension. Cet effet
de l’induction électromagnétique entre deux bobines s’appelle inductance mutuelle. Ce phénomène est exploité
dans les transformateurs.

Le transformateur

Un transformateur est constitué de trois composantes, soit; un noyau d’un matériau ferromagnétique,
un enroulement primaire, un enroulement secondaire.

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Principe de fonctionnement

En appliquant une tension alternative au primaire (V1) un courant alternatif (I1) se met à circuler dans
l’enroulement du primaire. Ce courant produit un flux mutuel (Φm). A cause de la faible réluctance du fer, tout
le flux embrassant la bobine 1 passe aussi par la bobine 2. A un instant donné, la polarité de V1 est telle que H1
est positif par rapport à H2, I1 entre par la borne H1 et circule vers H2 dans le transformateur. Le sens du flux
est déterminé par la règle de la main droite.

Le flux magnétique présent dans le noyau ferromagnétique induit à son tour une tension E1 qui
s’oppose à V1

Au même instant, le flux magnétique présent dans le noyau ferromagnétique induit aussi une tension
E2 dans l’enroulement secondaire. La polarité de cette tension est déterminée par la loi de Lenz stipulant que le
sens de cette tension est tel qu’un courant produit un flux qui s’oppose au flux mutuel ou commun aux deux
enroulements.

Dans le cas d’un transformateur idéal, celui-ci n'a pas de pertes. Toute la puissance qu'il absorbe au
primaire est restituée au secondaire. La somme des puissances fournies par chacun des secondaires est égale
à la puissance absorbée par le primaire. P primaire = P secondaire
Symbole

Le symbole du transformateur se compose de deux bobines


représentant les enroulements primaire et secondaire du transformateur, séparées
par deux lignes verticales. Ces deux lignes indiquent que le noyau est composé
d’un matériau ferromagnétique.

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Marques de polarité

Sur les schémas comportant un transformateur, on remarque souvent des points au primaire et au
secondaire. Ces points, appelés marques de polarité, indiquent la polarité relative des enroulements à un instant
donné.
Tous les transformateurs fonctionnent en alternatif; ils n’ont donc pas de polarité à proprement parler.
Néanmoins, on peut déterminer qu’à un instant donné, l’une des bornes de l’enroulement primaire est positive
par rapport à l’autre. Il en va de même au secondaire. Les marques de polarité indiquent lesquelles des bornes
primaires et secondaires ont la même polarité à un instant donné. Ces marques sont d’une absolue nécessité
lorsqu’on désire combiner plus d’un transformateur soit en parallèle pour augmenter la capacité de courant, soit
en série pour augmenter la tension de sortie. L ‘étude des alimentations à découpage ne saurait aussi se faire
sans les marques de polarité sur les transformateurs.

Rapport de transformation

Dans le transformateur, le flux induit une tension dans chacun des


Enroulements. Le flux étant commun aux deux enroulements, on obtient alors le rapport
de transformation (α).

Applications

1- Survolteur et dévolteur

La principale application du transformateur est celle d’abaisser les tensions. C’est ce que font les
compagnies d’électricité pour la distribution de l’énergie électrique. A partir de la source, un alternateur dans un
barrage, on augmente la tension à de très hautes valeurs (735 KV) pour le transport. Puisqu’en augmentant la
tension on diminue le courant, les pertes par effet Joule dans les lignes de transport (R?) sont diminuées.

Par la suite, une fois acheminée aux centres de consommation, le réseau de distribution diminue la
tension à l’aide de transformateurs pour l’alimentation domestique (120/240 V, 1(P) et industrielle (600
V, 3(P).

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2- Isolation

Le transformateur est fréquemment utilisé pour isoler une partie d’un circuit électrique d’une autre.
Par isoler, nous entendons l’absence de toute connexion électrique. L’une de ces applications sont les
transformateurs d’instruments. Ces transformateurs permettent de faire des mesures de hautes tensions et de
forts courants à l’aide d’instruments de mesure conventionnels. Ceci permet aussi d’isoler les instruments du
circuit de puissance. Ces transformateurs on un rapport d’enroulement de 1 : 1.

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