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D'HYDRAULIQUE APPLIQUÉE
THÉORIQUE ET PRATIQUE
O'HYDR~ULI~UE !PPLI~Un
P AR
L. VIGREU X
INSTITUT
PROJETS
POLYTECHNIQUE
-
GRENOBLE
Bibliotlllèque
PARIS
PROJET No 1
SÉRIE DE PROBLÈMES RELATIFS AU MOUVEMENT DE L'EAU
DANS LES TUYAUX DE CONDUITE.
MÉMOIRE
PREMIER PROBLÈME
On donne (fig. 1, pl. XVIII), un 1·ésm·voi1· R clans lequel le niveau de
l'eau est maintenu à la cote 30m ,00 au-dessus d'un plan de comparaison
NN'; de ce 1éservoi1· part une conduite cylindrique et 1·ectiligne AB,
d'un cliamèl?·e 'Uni{ol'me intérieur de 0m,120 et dont les cent1·es des
sections extrêmes sont ?'espectivement à 26' 0 ,00 et à 10m,oo en contre-
haut du même plan de comparaison; la longuew· de cette conduite est
de 500 mèt?·cs. On demande: 1ode calculer le volume cl'eat~ dépensé en
une seconde par cette conduite et de trctcer la ligne passant par les som-
mets des colonnes piésométriques en chacun des points de la conduite;
2• de déterminer les cliamèt1·es en A et B d'une conduite conique équiva-
lente, c'est-à-dire telle que la dépense par seconde et Za longueur soient
les mêmes que pour la conduite cylindrique et cle tmce1·la ligne passant
pa1· les sommets des colonnes piésomét1·iques en chacun des points de la
conduite; 30 cle 1·emplace1· cette conduite conique pa1· une série cle con-
duites cylinclriqt~es nlacées bout à bout mais non raccordées, présentant
les dimensions adoptées clans le commerce et donnant en B la même
dépense par seconde et le même niveau piésométrique que la conduite
cylinclriqtte à diamètre constant; de calcttlet la cote, au-clessns du plan
de comparm:son, elu niveau piésomét1·ique en chacttn des points où deux
tuyaux de diamètres différents sm·ont assemblés; 40 de dé laminer le
diamètre à donne~· à une conclujte cylindrique, cle section constante et de
mème longueur que celle de la fig. l, pl. XVIII, mais telle qaela dépense
pa1· sec6ncle soit cle 250 litl'es et que le summet cle la colonne piésomé-
trique en B soit à la cote de 20,m00 au-dessus elu plan de compamison
NN.
Première partie du problème . - La résolution de la première partie de
ce problème se fera en appliquant, entre les sections A et B, l'équation
SÉRIE D. HYD . 1
second la
charge totale.
v·+(b+
Ea résolvant cette équation on a:
+
-a- a· L Lct Ch+z 0 -z)-
1 ,5cl)
u::::::: 8!J
2 (b+ 1,5ct)
8yL
(1)
n= V 4
20
x 500 0 000615+0 07fi46
0, l2 ' '
=lm,3û2.
y=;: 1
4
~( (m+bu' )+z.
La vitesse étant constante, la courbe cherchée rlc··i ~ · lt une ligne
droite (voir fig. l, pl. XVIli), ùont les ordonnées exü-.~a1es son
DJSTA.XCE de la DISTANCE
de la
colonne piésoméLrique co lonne piésométrique
au point B. au-dessus du au point B. au dessus du
om
pl'n d' compuni.onl plan de comparaison
22m,Oll
B 10'"' 169 300 111
50 12 ,143 350 23 ,985
lOO 14 ,116 400 25 ,959
150 16 ,090 1 450 20 ,933
200 18 ,064 A 500 29 ,915
250 20 ,038 )) ))
La quantité 0,5;; exprime, ainsi que nous l'avons dit âans l'Int1·o -
rhwtion de cette série, la perte' de charge due à l'aj utage cylinùriq ue
formé par l'origine de la conduite, puisqu'on n'a pas supposé l'orifice
parfaitement bVasé.
Deuxième partie du problème. - Il s'agit de trouver une conduite
conique équivalente à la précédente, c'est-à-dire telle que l'on ait
même débit pour une même charge et une même longueur de conduite.
On a ctonc:
Q=Om. c. 0.:?03; ),= 50Qm ;h=30-26=4m; Zo=2Gm; z=lOm;
, 1,5u '
+
p 0::::::.pa o11 - o x - -0 ; P-t--'Pa·
2g
do=Om ,179,
dl=Om ,090,
Uo=Om ,815,
Ut=3m ,259.
Calcul des ordonnées des niveaux piésométriques. -Proposons-nous de
calculer ces ordonnées pour des points distants de lOO mètres les uns
des autres.
---2
, d , u,• 3,259
Lor onnee en B est Yb=<;>; d'où Yb=-- =0,541 23•
~g 2g
l
'::g 0 2g 0
ou, en développant :
zo+ u-0 2 ~ l,-5zt+
02
h - z -u2,.. À -
- - -(u,-+u
9 2
22+, ... +un )
2g 2g 2g 4g =0
-4 rL-(au
),o Àj b • + .. ... +À"
0+btt02)+ -(au,+ u·j) - Cau,+bun·") [
d0 dn
n 7t -
(4)
1
À =- - l6aQ ( n l l
-da~d3 ~d3 + .... +:i:;-d3
l )
1
64bQ2 (
7t2
n l l l )
-r-/ 0+d-5+dt;+ ....+-d5
(5)
7t 0 1 2 n <• 0 1 2 "
u 32 4À.,
h3:;::h2+ -+-= (au2+b u22)= l ,066+ l, l33+0,073=2m ,272,
4g d2
+ tt4g
h4 :;::h3
42
1
4
dÀ
3
3
(au3+bUJ 2):::2,272+2, 78ü+ü,2G:5 =5m317.
COTE DU SOMi\U.T
DE LA COLOi\NE PJESO~lÉTI\IQUF. LONG l'EUH
DIA~IÈTRE au - dessus de la
du plan de cornpnraison
conduite
A l'origine A l'extrémité
d'où
7t2
4L
~= - (a!lr-j-bu 2 )=9:n ,868,
d
u2
-=Om,l32l.
4g
en nombre rond, valeur que l'on de\·ait obtenir et qui est imposée par
l'énoncé.
et enfin.:
Hd" l6aLQ cl2 _l2Q' cl- 64bLQ' =O
7t 97t2 7t2 '
équation du5• degré par rapport à d et qu'il faut résoudre par approxi-
mations successives, en remplaçant L et Q par leurs valeurs et en
. . TROIS}ÈME PROBLÈME
.
Les pertes de charge à considérer sont:
1• ~. pertes dues au frottement dans les diverses portions de l'en-
semble considéré:
2o lia, pertes dues à l'ajutage en B et aux diminutions de section
aux points C et D,
3" Ife~, perte due au changement brusque de direction au pointE.
Enfin, remarqons que tfe, Ife et l'ir sont nulles.
L'équation (102) devient donc:
2
Pa ;3 s+Ze+~+oa+&"
---r+hj+Z n= U gs +Pa+h
2
, ;
en y posant hj+Zn-(hs+Ze)=H (charge totale entre le réservoir A et le
pointe), cette équation peut s'écrire:
Us2
H- g - ~-lfa-8c~=O.
2
4 À8
+ -d3 lau +bu
4À3
3 3
2)+-(au
ds
8+bu82).
4
Dans cette équation, u1= dQ~, et, en vertu de la condition imposée ci-
7t r
d'où:
Hdls
_«Q,2~ ~m
g 7'C2
64
!~'
- [ À+
2
- 1 ( À2 VQ3Qs+À3 VQ2Qs+Às VQ2Q3)' / ~-]
v Q2Q3Q8
Pour généraliser l'équation (7) et l'appliquer au cas où la conduite
BCDEe comporterait n tronçons, de lon gueiJrs diamètres et débits diffé-
rents, il suffit de remarquer que le coefficient 44 du terme en d 1 pro-
vient du facteur algébrique <~~,·+~~ 2 ·+u3•+u~·), dans lequel on a fait
u,=u2=u 3=u8 ; de tell e sorte que 44=4Xll et, qu'en général, ce coeffi-
cient est de la forme 4 (n+7). L'équation (7) prend donc la forme géné-
rale suivante :
IId 1;;
~1 GaQ 1[ )"+(ÀzVQ3Q\Q ... Qn+À3V Q2Q3;;· · .Q,.+ ÀJ,VQzQ JQ:;QG. · .Q,.+ ..
7'C
=0(1bis)
~=0;
)
ou:
d 1 5 -0,01238ôJ 1 '-0,00ll:]C3;Jd~-0,0319'7G=O.
Cett;; dernière équation, r6sol ue p:tr :tp;:Jroxi mati;-, :1s s:J.ccessives, en
négligeant pour la première les termes en d 1 ~ ct en cl 1, don:.1e finale -
ment d 1=0"',5l4.
Il en ré sulte succcssivcmc::J.t po:.rc les ùiamètres des autres parties
de la conlluite BCDEe :
tl,=) , V~=.:Om,4597,
d2:::::0,514 V~=O ,398,
d3=0,514 V~=O ,230.
Les résultats qui précèdent satisfont aux conditions de l'énoncé,
mais, en pratique, il faut s'en t enir aux dimensions adoptées par l'in-
dustrie; il en résulte que nous prendrons :
d 1 =0 111 ,500 correspondant à u 1 =0 111 ,509
d.,=O ,450 u.:::::O ,503
d;=o ,400 u;=o ,478
cl 8 :::::0 ,250 tt 8 =0 ,408.
Dans ces conditions, les pertes de charge entre les roints B et e
seront:
4Xl250 (
axO 509+bxO "'fi'J·)~-" '. ~JO
- -o \
Frottement dans la couduite BC
0,50 ' "
Frottement dans la conduite ÇD . 4X800_ ( ax0,503+bx0,503· =0 ,689
0 ,'100
--o)
Frottement dans la conduite DE= ~~~
0
(n:::<0,.17S-!-bxO,,l78~) = 0 ,488
dt=0"',500,
d2==0 ,4~10,
da=O ,350,
d~,=O ,250.
Conduite EF{.- En second lieu, nous nous occuperons de la portion de
conduite EF{ (fig. 6, pl. XVIII), parce que le point f est à une altitude
}lus élevée et est plus éloi gné du réservoir A que le point G; comme
jrécédemment, les diamètres à adopter défini ti vemen t sont ceux que
l'on trouve dans l'industrie et qui se. rapprocheront le plus des résul-
tats que fournira le calcul.
Nous adopterons les notations suivantes:
ZE, cote du pointE;
h3 , hauteur du sommet de la colonne piésométrique au-dessus du
pointE et immédiatement avant l'origine de la conduite EF;
Z1 , cote du point{;
h 9 , hauteur du niveau piésométrique en fau-dessus de ce point; c'est
la charge effective imposée en ce point par l'énoncé;
u~,, vitesse moyenn e dan'l la conduite EF;
u 9 , vitesse moyenne dans la conduite Ff;
Q1:::::2q, débit de la conduite EF;
Q 9 =q, débit de la conduite F(;
À"' longueur de la conduite EF;
), 9 , longueur de la condaite F(;
d~,, diam ètre de la conduite EP;
d0 , diam ètre de la conduite F/.
Il faut appliquer à l'en sembl e EF(L 'équa~ion générale (7 tis) (*),dans
laquelle nous ferons dt=d~,, Qt = Q,., Q,=Q 9 , À t"::::À~, , Àn=À9 et n:::::2.
et que :
8 a::::Om,Q23;
donc:
et:
H=6,379-3=3rn ,379.
L'équation (7 bis) devient :
Hd .1 5_32aq(À+)
\
7t
~
0 )d. . 2 _l44q·) d_266bq'()
\!)v-- .~
97t"
2
\ .-~
+'A~ v
_12
7t
!!
"
-)-o
- .
En remplaçant les lettres par leurs valeurs, on obtient :
3,379d" 5-0,0ll5473d 4 '-0,000595d4 -0,0ll83::::0;
d'où:
d" 5-0,0033953d4 '-0,000176r14-0,003501 =0.
En résolvant cette équation par approximations successives, on
trouve:
d •.=Om,33
d'où:
0 0
dn= '_ 1~ =Om,233.
y2
Nous adopterons donc r1,=0,350 et r19 =0m,225; il en résultera :
u = 4X 0,040 =Om 416.
4 - ? ' ,
r.X0,35-
4X 0,020
Uo= --:-=,=Om,503.
r.X 0,225
Les pertes de charge entre les points E et f seront donc .
. 4Xl410( - - o\
Frottement dans la condurte EF= , ax0,416+bx0,416) =l'n,oso
0 350
. F f=-)
Frottement dans la condurte 4X 9-r
l 320( ax0,503+bx0,503·
- - 0 ) =2 ,270
l ,--é>
- -o
0 416
Valeur de 8 a:::: • - · · · · . · • · • · . • · . . . . = 0 ,004
4g
, Valeur de If d = 3x0,50:J~
· · · · . . . . . . . . . . . . . . . . ---0 ,o39
2g
Total des pertes de charge ...•.... =3 ,3911
H=Z,+h,-(ZG+h 5 )=12+h4-l3=h4-lm.
La valeur de h 4 s'obtiendea en retranchant, de la différence de cotes
entre le point F et le niveau de l'eau dans le réservoir, la somme des
pertes de charge depuis ce r.3servoir jusqu'à l'origine dr la conduite
FG; ces pertes de charge comprennent : l o ~. fr0ttement de l'eau dans
la conduite BCDEF; 2° 8a.
En nous reportant aux calculs faits précédemment, nous voyons que :
~::;:::Üm,990+0rn,689+0rn,9l9+lm086::;::: 3,684,
et que:
donc:
h.1=(20-l2)-(3,684+0,027)=4m,289.
L'équation (7 bis) devient :
Hel 5_ 16aq),5 cl'-8q'cl _64bq'J..'?... _ 0
5 7t 5 g7t' 5 7t' -.
Us 4X0,02_~ -om,706.
7tXO,l9-
Les pertes de charge entre les points F et G seront donc :
4X680( ax0,706+bx0,706- = 2m,658
Frottement dans la conduite FG=Ülg - o)
• --o
' \
0, 706' .. =0 ,013
Valeur de b' a=--·
4g
Total des pertes de charge. . . =2"' ,07 l
Condttite Cc. -Le diamètre de cette conduite secondaire se calculera
exactement comme celui de la conduite FG. Nous adopterons les nota-
tions suivantes, en nous rappelant que t'éroga tion produite par la con-
duite Oc se fait sur la conduite BO, c'est-à-dire immédiatement avant
l'ori gi ne de la conduite CD, savoir:
Zc cote du point C;
h2 hauteur du niveau piésométrique au-dessus du point C et immé-
diatement à l'origine de la conduite CD;
Z, cote du point c;
hr. hauteur du niveau piéso métrique en c, au-dessus de ce point;
c'e:st LL charge effective imposée en ce point par l'énoncé;
donc:
h2=20-13-(0,990+0,007)=6••,003;
par conséquent :
3X0,63T 0 06
Valeur de I:Jd • • • • • • • • • • • • • • • · • •· , 2
2g
Total des pertes de charge . . • . . 3"',250
Tandis que la charge effective dont on dispose est de 4m,003, - On
pourrait, comme pour la conduite FG, remnlacer la conduite Cc, de
et que :
Donc:
h3 = .20-14-(l,67ü+O,Ol3)=4'",308;
rar conséq.uent :
Il=4 ,308-2=2"' ,308.
L'équation (7 bis) devient donc :
:;_ 16aq),7 l, _ 32q' _1 _ 64bq'À 7 ~o
2 ' 308 l l ï G7 '! u7 '! - •
7t 97t 7t
DÉSIGNATION DIAMÈTRE
du
tuyau intérieur adop té
BC om,500
CD 0 ,400
DE 0 ,350
EF 0 ,350
FG 0 ,190
Cc 0 ,200
Da 0 ,225
Ee 0 ,250
Ff 0 ,225
C{tlcul aes hauteurs piésomét1·iques aux points de dépa1·t des conduites secon-
daires.
Ces hauteurs résultent toutes des calculs faits précédemment et il
suffit, pour les déterminer, de se reporter aux nombres obtenus. On
trouve ainsi :
1° Pour la conduite BC: au point B,
u.
h:::::20m-17m-6"a =20-17- ~ =20-17-0,007=2m,993;
4
au point C,
4
au point D,
/c;::::5,997+Cl3-l4)-~=4,997-0,680=,1"', 308 ;
..
: La ligne qui joint les sommets des colonnes piésométriques peut donc
être tracée à l'aide des ordonnées calculées dans le tableau précédent ;
cette ligne est composée de lignes droites, dont chacune correspond
QUATRIÈME PROBLÈME
On donne deux réservoirs A et B (fig. 10, pl. XVIII) 1·eliés pat une
conduite cylindrique c de om ,250 de d·iamèt?·e in térieur et de 2400
mètres de développement, mccorclée avx parois elu résm·voir A et ne
présentant que des coudes dont la résistance peut êt1·e négligée. Le
1·éservoir A est alimenté par une sow·ce à débit constant; le nivea!l
constant N de l'eau dans ce 1·éservoi1· est à la cote de 15 mètres au-
dessus elu plan de compamison. Le 1·êservoir B est alimenté toLtl à la
fois pm· le réservoir A, au moyen de la conduite C et par tme source y
arrivant di?·ectement mt niveaLt N, sittté à 12 mètres en contre-haut elu
même plan de comparaison; cette seconde SOLtrce foumit 20 litres par
seconde. L'aire de la section horizontale elu réservoir B est de 500
mètr('S ca1·1·és. De 6 heures du matin à 6 heu1·es elu soir, la concluit'3 D,
partant elu. réservai?· B. dépense un volwne d'eatt tel que le nivean dans
ce 1·éservoir descend, pendant ces 12 heures, jusqu'en N',, la différence
de hauteur des niveaux N, et N'~, étant de 3 mètres. On demande de
calculer: t o la dépense constante, par seconde, de la conduite D, pendant
la période compr{se entre 6 heures du matin et 6 hwres dl! soir; 2o à
combien cette dépense doit être 1·éduite pendant les 12 heures de nuit,
pou1· qtt'à 6 heures du matin le niveau N'~ soit revenu en N"· 3° le volume
d'eau fourni en 24 he Ltres par le réservoir A à niveau constant.
Considérons successivement les périodes de jour et de nuit.
Première période. -Le r éservoir B, étant rempli le matin, se vide
partiellement pendant les 12 heures du jour, tout en recevant l'eau de
la seconde source et celle de la conduite C.
D'après l'énoncé, il est évident que le débit total par l'orifice D, pour
la période de jour, est égal à la somme des volumes d'eau fournis par
Q3 T=Q 2T+ f
0
Qtdt+Dh. (8)
(\J)
bj ~o.ooo507 + 0 • 0000
0,2o
~ 647=o,ooo55S76.
2
d'où
y=w·( l +4Lb1)
d - zo-zj;
29
on en déduit, en différentiant les deux nombres:
dy=udu(i-+~L: 1 ) (*'*).
·=Vr;~ 2g d
De cette équation, on tirera uo et u 0 c'est-à-dire les valeurs extrêmes
de u pour la période considérée (celle du jour). Donc, l'intégrale cher-
chée est:
ce qui revient à :
(!+8Lbl) J.
Ut
t=n udu ;
g d uo Q3-Q.,-wu
•
pour intégrer, posons:
d'où
ou
d:r
du=--
w
et
Q3-Q.,-x
tt= - .
(t)
d'où
ou:
10
log. (
Q3-Q2-WU0)
=log. 3,
'-Q2-lùUo) (Q
= A.
Qa-Q2-wu, Qa -Q2-wu,
Dans cette expression, Q' 3 se compose de trois parties: 1° le débit par
!'econde de la conduite C lorsque le niveau de l'eau dans le réservoir B
est clans sa position moyenne; 2° le débit con~tant de la source qui se
déverse directement dans ce réservoir; 3° la quantité d'eau fournie par
seconde par ce réservoir, en supposant que le volume total dont il se
vide en 12 heures soit dépensé uniformément.
Deuxième période.- Le réservoir B s'étant vidé d'une certaine quan-
tité pendant le jour doit se remplir de cette même quantité pendant un
temps égal:
T=l2 heures=l2X3ô00=43200''.
L'énonct', du problème montre que le débit total, pendant cette seconde
période, par l'orifice D, est égal à la somme des débit'"l de la seconde
source et de la conduite C diminuée du volume d'eau qu'emmagasine le
réservoir pour se remplir.
Les quantités qui composent le second membre de l'égalité ainsi
T
ou:
(l:::J)
u=
V Zo-zt+Y
l 4Lb 1 '
2g+-d-
dans laquelle il faut faire successivement Z 0 -z 1+v=I5m-12m:::3m pour
u0 et Zo-zt+y=l5 10 -l2m+3m=6"' pour ut. Cherclions en même temps
la valeur u 1 de u (correspondant à Zo-zt+ ~ =4m,50) nécessaire pour
le calcul des valeurs approximative(Q' 3 et Q'4 à introduire dans les
équations (10) et (13).
Les valeurs numériqu es sont :
U 0 =0,3734798 ; tbt=0,5281802 et u'=0,457 4176; wu'=O c ,02245343.
Pour trouver Q'a et Q'•· nous savons que le réservoir fournit, en
12 heures ou 4'3.200 secondes, un volume de OX3=500X3=15QOrn", soit
1500
en moyenne, par seconde= =0,03472222=0~y.
43200
Première période, pendant le jour et par seconde:
Q'a=Q+o~y+wu' =0,020+0,03472222+0,022i53i3=0,077175G5.
Deuxième période, pendant la nuit et par seconde:
Q' 4-Q~-Q ~ y+wu' :::0,020-0,03472222+0 ,02245343=0, 00773121.
Toutes les quantités entrant dans les éq nations (10) et (13) étant
connues, on peut passer au calcul de Q3 et de Q 4 par approximations
successives ; on obtient ainsi:
Première période correspondant aux 12 heures de jour; les calculs
donnent:
Q.1=0mc,o2o+ 0,007593837~0,004~39901 . ,.. 0,0?7l 5047 .
? Jo (0 . 07717 56v-0, 0~0-0,01 8333lv )
2 30 585
' g 0.07717665-0,U2ü-0,0239.2GOO
J J
0
QJdt+
0
QJdt=Q:::;::1930ruc,498.7.
Zo-Z~+Y
ct en y faisant h=y :
u=
V 2+
2g
4Lb,
d
Uo=u,=
V
9+-d-.
_g
l
Zo-Zt
4Lb
1
(14)
et
Q·(~+ 8~b,)
(15)
u~=t / ~+~·
v 2r;. d
d'où:
uo' 4!o ,
h=Z0-Z-- --(au0 +bu0 ).
2y du
Par rapport au réservoir B, cette même hauteur est donnée par la
relation:
d'où:
u 1' 4À 1 ,
h=Z,-z- -~(au 1 +bu 1 ).
29
En égalant ces deu x valeurs de h, on obtient:
u0' 4Ào , , u,• 4À 1 ,
Zo--+-(auo+buo )=Z,----(au.+bu 1 );
2g do 2y d1
d'où:
u 2 u.2
Remarquons qu'en pratiqueles termes -~et - sont toujours très
. ~g 2g
petits comparativement aux autres Pt que, d'ailleurs, il sont de signes
contraire::; et diffèrent peu l'un de l'autre; on peut donc les négliger ou
(16)
d'où:
en posant:
d0' n
q>=d/x;n.
En remplaçant, dans l'équation (16), ).1 et Ut par leurs valeurs en
fonction de ). 0 ct de u 0 , on obtient:
(17)
il en résulte:
1-uoa l6ab~L(I1-cp)
dorlt
·[4b 4/J~· 16a'cpL
-uo- -d (Zt-Yo-h)+-d' (Zo-yt-h)----
J :::u. (19)
o d 0 d~
J
t
4a 4a(!)
-uo [ do (Zt-Y 0-h)+ d ' (Zo-y~-h)
1
- (Zo-Zt)( Yo L Yt )
u'
de BC et d son diamètre ; 8a=4g ; enfin toutes les autres pertes de
charge sont nulles.
L'équation (102) devient donc:
u• 4L u2
Zo::::: -+h~+Z 1 +-:r(au+btb')+-;
2g u 4g
d'où:
-+- +-4La
3 4Lb)
( 4g d ~b2
a-u-(Zo-Zt-h )-o 1 -,
-4La ±· /e l .a)2+4(~+4Lb)czo-z~-h~) -
u- d V a 4g d · c2o)
2 (~+4Lb)
4g d
64b~t\=:o.
7t
4Q
et en remplaçant u par sa valeur u= -., on a:
7td
4Àt
d(au+bu')::::4,9415
v}
1,509=0,0285
-g 4,9760
o,o.:> 0,00, 0 069 400 0,000 127 o,.t:~r.; 0,0003 130 200 0,010 323
0,06 0,0000 091 632 0,000 181. o,46 0,0003 263 792 0,010 7SG
0,07 0.0000 116 618 0,000 250 0,47 0,0003 400 168 0,011 260
O,OS 0,0000 144 448 0,000 326 0,48 0' 0003 539 328 O,Oll 745
0,09 0,0000 175 032 0,000 413 0,49 0,0003 681 272 0,012 23U
O,IO 0,0000 208 400 0,000 509 o~:;o 8 '0003 1'26 000 0,012 743
0,11 0,0000 244 552 0,000 616 0.51 0,11003 lli3 512 0,013 258
0.12 0,0000 283 488 0,000 733 0,52 0,0004 1 ~3 S08 0,013 784
0,13 0,0000 325 20S 0.000 860 0,53 0,0004 276 888 0,014 319
0,14 0,0000 369 712 0,000 998 0,54 0,0004 432 75':!. 0,014 S64
0,1:>: 0,0000 417 000 0,001 146 o,:;:-; 0,0004 59 1 400 0,015 419
0,16 0,0000 467 072 o.oo1 ::o1 0.5G 0,0004 752 832 0,015 9S5
0,17 0,0000 519 9~8 0,001 472 0.57 0,0004 9 17 018 0,016 562
0,18 0,000(1 575 568 0,001 650 0,38 0,0005 084 0~8 0,017 148
0,19 0,0000 633 992 0,001 839 0,59 0,0005 253 832 0,017 744
o,~o 0,0000 695 200 0,002 039 0,60 0' 0005 426 400 0.018 3:;1
0.21 O,OLOO 759 192 0,002 21R 0.61 0,0005 601 7~2 0,018 968
0,':!.2 0,0000 825 96~ 0,002 4H7 0,62 0,0005 779 888 0,019 595
0,23 0,0000 895 528 0,00~ 697 0,63 0,0005 960 sos 0,020 232
0,24 0,0000 967 872 0,002 93G 0,61. 0,0006 144 512 0,020 879
0,'2 ::.; 0,0001 043 000 0,003 186 o,o::; 0,0006 331 000 0,021 537
0.26 0,0001 120 912 0,003 ~.4G 0,66 0 '0006 520 272 0,022 201
0,27 0,0001 20 1 608 O,OO:l 716 0,67 0,0006 712 3~S 0,022 882
0,2S 0,0001 285 088 0,003 997 O,f\8 0,0006 907 168 0,023 571
0,29 0,0001 371 352 0,00:1 287 0,69 0,0007 104 792 0,024 269
0,30 0,0001 460 400 O,OOi 588 0.7'0 0,0 07 305 200 0,024 977
0,31 0,0001 552 232 O,OOi S98 0,71 0' 0007 508 31l2 0,025 696
0,32 0,0001 6i6 S48 0,005 219 0, 72 0.0007 714 3fi8 0,026 425
0,33 0,0001 74i 248 0.005 551 0,73 0,0007 923 1'!8 0,027 16>
0,34 0,0001 844 432 0,005 893 0,74 0,0008 134 672 0,027 913
0~34': 0,0001 947 400 0,006 245 o, 7:: 0,0008 349 O<•O 0,028 673
0,36 0,0002 053 152 0,006 607 0,76 0,0008 566 11:2 0,029 4i2
0,3 7 O,OOO:l 161 688 0,006 979 0,77 0,0008 7S6 oos O,OJO 222
0,38 0,0002 273 oos 0,007 361 O,'i8 0,0009 008 688 0,031 013
0.39 0,0002 387 112 0,007 754 0, 79 0,0009 234 152 0,031 813
1
- 1
VITESSE u2 ViTESSE u2
u 4(au+bu2). u 4(au+bu2).
2,q 2g
--- ---
o,so 0,0009 462 400 0,032 623 1,30 0,0024 424 400 0,086 146
0.81 0,0009 693 432 0,033 443 1,31 0,0024 794 632 0,087 470
Q,e2 0,0009 927 248 0,034 274 1,32 0 0025 167 648 0,088 817
0,83 0,0010 163 818 0,035 115 1,33 0,0025 543 448 0.090 168
0,84 0,0010 403 232 0,035 967 1,34 0,0025 922 032 0,09'1 529
o,s s 0,0010 645 400 0,036 828 1,3S 0,0026 303 400 0,092 900
0,86 0,0010 890 352 0,037 700 1,36 0,0026 687 552 0,094. 281
0,8i 0,001 ·1 138 088 0,038 582 1,37 0,0027 074 488 0,095 673
0,88 0,0011 388 608 0,039 474 1.38 0' 0027 464. 208 0,097 075
0,89 0,00 11 641 912 0,040 376 1,::l9 0,0027 856 712 0,098 487
o,oo 0,0011 898 000 0,041 289 1,40 0,0028 252 000 0,099 909
0.9 1 0,0012 156 872 0,042 215 1,41 0,00~8 650 072 0;10 1 341
0,92 0,00'12 418 528 0,043 144 1,42 0,0029 050 928 0,102 784
0.93 0.0012 682 968 0,044 087 1,43 0,002Y 4.54 ê>68 0, 10.t 237
0,94 0,0012 950 192 0,045 041 1,44 0,0029 860 992 O,t05 699
o,o:,; 0,00 13 220 200 0,04G 004 1,4S 0,0030 270 2('0 0 107 173
0,96 o. 00 13 4.92 992 0,046 978 1,46 0.0030 682 192 0 108 656
0.97 0,0 013 768 568 0,047 961 1,47 0,003 1 096 968 ù --11G 149
0,98 0,00 14 046 928 0,048 955 1,48 0,003 1 514 528 •),1'11 653
0, 99 0, 001 4 328 072 0,049 959 1,49 0,0031 934 872 0,1'13 167
1,00 0,0014 G12 000 0,050 974 1,:,;o 0,0032 358 000 0,114691
1,01 0.0014 898 712 0,051 999 1,51 0,003'2 783 912 0,116 ~~5
1,02 0.0015 188 208 0,053 033 1,52 0,0033 212 608 0,117770
1,03 O. GO15 480 488 0,055 078 1,53 O,OOB3 644 088 0,1 19 325
1,04 0,0015 775 552 0,057 133 1,54 0,0034 078 352 0,120 890
1,0tl 0,0016 073 400 0,056 199 1 ~:;;_; 0,0034 515 400 0,122 46:>
1,06 0,0016 374 032 0,057 274 1,56 (1,0034 955 23<! 0,124 050
1.07 0,0016 677 448 0,058 360 1,57 0,0035 397 848 0,124 645
1,08 0,0016 983 648 0,059 456 1,58 0.0035 843 248 0,127 25 1
1,09 0,0017 292 632 0,060 562 1,59 O,U03G 291 432 0,128 867
1,10 0,0017 604 400 0,061 678 1,60 0,0036 742 400 0,130493
1,11 0,0017 9,18 952 0,062 805 1,61 0,0037 196 152 0,132 1~9
1,12 0,0018 236 288 0,063 942 1,62 0,0037 652 688 0,1 33 7ï6
1,13 0,0018 556 408 0.065 088 1,63 (1,0038 112 OU8 0; 135 4.33
1,14 0,0018 879 312 0,066 246 1,64 0,0038 574 112 0,137 099
1 '1~ 0,0019 205 000 0.067 413 1 ,6~ 0,0039 039 000 :l.138 776
1,16 0,001!1 533 472 0,068 590 1,66 0,0039 506 672 0,140 46.t
1'17 0,0019 864 728 0,069 778 1.67 0,0039 977 128 0,142 161
1,18 0,0020 ·198 768 0,070 976 1,68 0,0040 45(· 368 0,143 868
1,19 0,0020 535 592 0,072 184 1,69 0,0040 926 392 0,145 586
1,20 0,0020 875 200 0,073 402 1,7'0 0,0041 405 200 0,147 314
1,21 0,0021 217 592 0,074 631 1,71 o.oott 886 792 0,149 053
1,22 0.0021 562 868 0,075 870 1 '72 0,0042 371 168 0; 150 801
1,23 0,0021 910 728 0,077 118 1'73 0,0042 858 328 0,152 560
1,24 0,0022 26 1 472 0,078 377 1, 74. 0,0043 348 272 0,154 328
1,2:: 0,0022 615 000 0,079 647 I,')" O 1),0043 84 1 000 0,156 107
1,26 0,01122 97 1 312 0,080 926 1 '76 0,0044 336 512 0,157 896
1,27 0,0023 330 408 0,082 216 1, 77 o ,oo44 834 sn8 0;159 695
1,28 0,0023 6D2 288 0,083 516 1,78 0,0045 335 888 0;161 505
1,29 0,0024 056 952 0,084 826 1, 79 0,084::> 839 752 0,163 325
VITESSE ua VITESSE u2
u 4(au+bu2) J(au+bu 2 )
2g u 2g
--- ---
1.80 0,0046 346 400 0,165 155 I,90 0,0051 566 000 0,184 016
1,R1 0,0046 855 832 0,166 995 1,91 0,0052 103 2ï2 0;185 958
1.82 0,004 7 3fi8 048 0,168 846 1,92 0,0052 643 328 0,187 910
1,83 0,0047 883 048 0170 706 1,93 C,0053 186 168 0,189 872
1,84 0,0048 400 832 0,1i2 577 1,94 (),0053 731 792 0,191 845
I,SH 0,0048 921 400 0,174 458 I,9H 0. 0054 280 200 0,193 828
1,86 0,00<1.9 <1.<1.4 752 0,176 349 1.96 0,005-' 831 392 0,195 821
1,87 0.00<1.9 970 888 0,178 250 1.97 0,0055 335 368 0,197 824
1,88 0,0050 499 808 0,180 162 1,98 0,0055 942 128 0,199 837
1,89 0,0051 031 512 0,182 083 1,99 0,0056 561 672 0,201 861
2,00 0,0057 064 000 0,203 895
VALEUR DE
DIAMÈTRES
bl=0.000507+0 00000647 4bj
.t= 2r r
d
mètres
0,040 0,0008 3050 0,083 050
0,050 0,0007 6580 0,060 264
0,060 0,0007 2267 0,048 178
0,070 0,0006 9186 0,039 535
0,080 0,0006 6875 0,033 438
0,090 0,0006 5078 0,028 924
0,100 0,0006 3640 0,025 456
0,125 0,0006 1052 0,019 537
0,135 0,0006 0285 0,017 862
0'150 0,0005 9327 0,015 821
O,I7" 0,0005 8094 0,013 279
0,1 90 0,0005 7511 0,012 108
0,200 0,0005 7170 0,011 434
0, 225 0,0005 6451 0,010 036
0,250 0,0005 5876 0,008 940
0,27N 0,0005 5406 0,008 059
0, 300 0,0005 5013 0,007 335
0, 325 0,0005 4682 0,006 730
0, 350 O,o005 4397 0,006 217
0, 400 0,0005 3935 0,005 394
0.4NO 0,0005 3576 0,004 762
0, 500 0,0005 3288 0,004 ~63
0 ,550 0,0005 3053 0,003 858
0,600 0,0005 2857 0,003 523
0, 700 0,0005 2549 0,003 003
o.~oo 0,0005 2318 0,002 616
0,900 0,0005 2138 0,002 317
1,000 0,0005 1994 0,002 080
1,100 0,0005 1876 0,001 886
1,200 0,0005 1778 0,001 726
PROJET No 2
CRlhTION D'UNE CHUTE D'EAU; CONSTRUCTION DE SES OUVRAGES
RÉGULATEURS ET DES CANAUX D'ARRIVÉE ET DE FUITE DE L'USiNE UTILISANT
CETTE CHUTE.
MÉMOIRE
PROGRAMME
CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES
0.:220 -
41 ,n = o,OOJ3
entre les profits 1 et 2
0. 215
- - 2 et 3 3tl, 10= 0,0056
- 0,035
- - 3 et 4 45 , 'LU =-0,0007
- - 4 et 5 0,510
5:2,90 = 0,0096
- - 5 et 6 0,467
55,60 == 0,0084
- 0,268
- 6 et 7 56,70 = 00,047
0,680
- - 7 et 8
59 t>O = 0,0114
- - 8 et 9 0.330
4(i,35 = o oo-1
>
1
;
0,03l:)
- - 9 et 10 39,78 = 0,00095
0 241
- - 10 et 11 •
45,00 -- 0' 0053
• x
N• du 1 0 x Q3
~ 1 1
N• du 1.
profit 0 x na
- = 9m2,6452 =
0 26m,4S log x 1,40273
x 0,43 = 0,3569
0,830 1 ,02 3log 0 = 4,16616
x_---,-
0,500 x 1
52
°·
1 - 0' 4750
10.431-
1 ,74
1 ,15
log ua- 3,31ti57
1
0,26 x 1"',ÜÜ = 0,2600
0,52 x 26,112 = 13.7384 6- 3 = 0,002073
0 =
2!1,11745 X= 30m,3\J
log D= 1,38872
Nous n'avons indiqué le détail des calculs que pour cette 1"" sec-
tion transversale; en procédant de la même manière pour les autre~.
nous avons obtenu les résultats inscrits dans les colonnes du tableau
ci-dessous,
NUM~IIOS
ÉTIAGE CRUES A ÉTIAGE
des
0 L 0 1. /.
profils /. [p of
- 1
1 1
Les valeurs inscrites dans le tableau qui précède serv iront à l'appli-
eation de l'équation(l30).Pour résoudre cette équation, il faut considérer
au moins trois profil:; consécutifs afin de pouvoir calculer, parapproxi-
nation, l'intégrale du dénominateur; en d'autres termes, il faut consi-
1
N's des 1 1
profits
log O.t2 log 02
•• t 0~2
log n 02 Jo"' __!__
"Qo2
-1
Qo:J 2~ (o
1
o~")
- - --
12 -
- - -
1à3 1,89826 2,10174 0,01264 1,96854 2,03 146 0,01075 0,050\Ji5 X O,OOl SV ,
1
=0,000096
et, en procédant de la même manière pour les autres inte rvall es, on
peut dresser le tableau ci-dessous :
Intervalles l (-l -
Valeurs de- -1 )
2g Qt2 Oo2
à l'étiage
1 à 3 0,000,096.
2 à 4 0,000,505.
3 à 5 0,000,987.
4 à 6 0,000,728.
5 à 7 0,003.549.
6 à 8 0,001,890.
7 à 9 - 0,003,306.
8 à 10 - 0,001,285.
9 à 11 0,004,995.
Valeurs de -l ( - l - -1 )
-----
Intervalles
1 à 3
2g Ql2
pendant les crues ordinr•s
------
0,000.042.
Oo2
2 a 4 0,000,183.
3 à 5 0,000,136.
4 à 6 -0,000,108.
5 à 7 0,000,184.
6 à 8 0,000,193.
7 à 9 -0,000,177.
8 à 10 -0,000,053.
9 à Il 0,000,174.
Calcul du terme:
Calcul de J 81
so Os
.!:..ds pour l'étiage:
N•• des
profils
DISTANCE
entre les
RÉSOLUTION DE L'INTÉGRALE
par la ifs!"Qsbl ds
so
X
-
profils extrêmes PORHULB DB .IMPSON
41m,27
1à3 38 ,10
79 37 0 0004
' X ' [o,02952 + o,o3703 +4 X o,o46u] = 0,001334
3 X2
79 ,37
1 1
à l'Étiage
1 à 3 0,001,334.
2 à 4 0,001,533.
3 à 5 0,003,1:-:15.
4 à 6 O,OC5,193.
5 à 7 0,010,494.
6 à 8 0,017,517.
7 à 9 0,010,737.
8 Èl 10 0,004,288.
1 ii Il 0,006,681.
5
1
On dresse un tableau anal0gue pourles valeurs def l b1ds dans les
s Q3
0
crues ordinaires.
81
Intervalles Valeur dej f;i 1ds
so "
dans les crues ordin"'
1 à 3
------
0,000,0608.
2 à 4 0,000,1291.
3 à 5 0,000,2838.
4 à 6 0,000,3194.
5 à 7 0,000,2649.
6 à 8 0,000,4805.
7 à 9 0,000,3518.
8 à 10 0,000,2673.
9 à Jl '0,000,2779.
(•) Rappe lons que y représente la différence des niveaux de la surface libre de
l'ean dans les deux sections Q 1 et 0~.
--
8, 316 O,OOOOC•6 log Y-= 1,61805
n'est qu'approximative.
C'est en raison de ces diverses causes d'erreurs qu'il ne faut tenir
com pte que des résultats qui concordent suffi~amment entre eux, c'est-
à-dire des résultats obtenus sur des portions du cours d'eau dans l'é-
tendue desquelles la section varie peu de forme et de dimensions. On
peut, n'aill eurs, combiner autrement que nous venons de le faire les
intervalles à considérer, et, comme exemple, nous joignons aux résul-
tats précédents les débits à l'étiage calculés entre les sections 2 et 6
et entre les sections 4 et 8. Dans ces deux intervalles, le profil trans-
versal ne présente pas de variations brusques et les distances entre les
profils sont à peu près égales.
1.-l à 3 70m3,7lO.
li.- 2 à 4 44, 930.
III.- 3 à 5 37, 640.
IV.-4 à 6 56, 500.
v. -5 à 7 37, 910.
VI.- 6 à 8 32, 200.
Vli.-7 à. 9 37, 61::l3.
VIII. - · 8 à 10 47, 173.
IX.- 9 à ll 28, 965.
l'.- 2 à 6 50, 848.
II '. - 4 à 8 39, 540.
Pour trouver le débit réel pendant les cru es ordinaires, nous avons
pris la moyenne des valeurs de Q calculées pour les intervalles
lii, V, VII et Il', soit :
OU Q = 38m3 ,200.
que nous adoptons pour le débit de la rivière dans les crues ordinaires.
DU BARRAGE.
-
1à 2 y2- y 1 =- Qm,009 Y2 = 8m,825
2à 3 y 3- + 0 '002
y 2 = y 3= 8 ,823
3à 4 y. - y 3 = + 0 ,005 y 4= 8 ,818
4à 5 y 5- y • = - 0 ,0003 y 5= 8 ,818 '
5à 6 y 6- =
y 5 - 0 ,003 Y G:::::: 8 ,821
6à 7 y 7- y 6= + 0 ,003 y 7 = 8 ,818
'{ à 8 y 8- y 7= - 0 ,0006 y 8 = 8 ,818
8à 9 y 9- y 8 = - 0 ,0007 y 9 = 8 ,818
9 à 10 Y10 - Y 9 = - 0 ,00003 Y10 = 8 ,818
10 à 11 Y11 - Y10 = + 0 ,0004.8 YH = 8 ,818
1à 2 y 2- y 1 = - Om,023 Y 2 = 9m,359
2à 3 Ya - y 2 = + 0 ,012 y 3 = 9 .347
3 à 4 y 4- y 3=+ 0 ,023 y.= 9 ,324
4à 5 y 5 - y. = + 0 ,00062 y 5 = 9 ,324
5à 6 y 6- y 5 =- 0 ,018 Y G = 9 ,342
6à 7 y 7- y G .=+ 0 ,015 y 7 = 9 ,327
7à 8 y 8- y 7 = - 0 ,003 y 8 = 9 ,330
8 à 9 y9 - y 8 = - 0 ,003 y 9 = 9 ,333
9 à 10 ytO - y 9 = + 0 ,000026 Y10 = 9 ,333
10 à 11 YH - Y10 = + 0 ,005 YH = 9 ,328
<.
La propriété étant limitée à l'aval par le profil no Il, il est clair que
le barrage ne pourra être établi qu'en amont de ce profil; il est vrai-
semblabl<J qu'il ne devra pas être établi plus bas que le profil no 10, car
le canal de fuite des récepteurs hydrauliques ne peut déboucher dans
la rivière en aval du profil no Il, c'est-à-dire au-dessous de la limite
de la propriété; d'ailleurs, c'est dans le profil no Il que ce canal doit
déboucher si l'on tient à utiliser la plus grande partie de la chute
créée par le barrage.
Le profil en long du fond du lit de la rivière M présentant pas de
seui l naturel, suiv i d'un abaissement subit donnant lieu à une cascade,
l'emplacement du barrage n'est donc pas nettement indiqué a priori
par la configuration du so l.
Cependant les sommets des contre-pentes du lit qui existent dans les
sections où ce lit se rétrécit et où les berges se relèvent, paraissent
des points convenables pour y établir le barrage, si l'on considère
seulement l'économ ie à réaliser dans la construction de cet ouvrage.
Si l'on établit le barrage dans la p;1rtie d'amont de la propriété, soit
dans les profils 2, 3, 4 ou 5, par exemple, il aura le minimllm de hau-
teur, mais la chute ne pourra être bien utilisée que ~i l'on creuse un
canal d'am enée et un canal de fuite fort coûteux, parce qu'ils présen-
tero nt une grande longueur. Dans cette portion d'amont, le lit de la
rivière est enca1ssé et lt> relèvement du plan d'eau ne peut submerger
une grande étendue des berges; on è:lura donc une éconorr.ie notable en
établissant le barrage plus en ava l et en réduisant ainsi la longueur
des canaux d'amenée et de fuite de l'Ll Sine .
Si l'on plaçait le barrage en un point très rapproché de la limite
d'aval de la propriété, il serait très élevé et on submergerait, en amont,
la berge de la rive gauche su r une grande étendue.
En établissant le barrage plus vers l'aval que vers l'amont de la
propriété, on pourra faire un canal d'amenée et un canal de fuite
moins lon gs, tout en utilisant convenablement la chute dont on
dispose.
En résumé, il y a deux cas à considérer si l'on veut être fixé d'une
manière à peu près certaine :
lo Celui où l'on ne fait pas dépendre la longueur du canal d'amenée
de la position du barrage;
2° Celui où l'emplacement du barrage est en même ternpsl'origine du
canal d'amenée.
Dans le premier cas, il suffit de comparer le prix du barrage dans
diverses positions. La connaissance du profil en long du cours d'eau,
en crues ordinaires, permet de fixer, pour chaque position, la lon-
gueur et la section du barrage, et, par conséquent, son prix ou, ce
qui revient au même, le cube de maçonnerie que sa construction
exigera.
(3)
2p'-'ôh
dans laquelle nous avons :
h=Om ,800 épaisseur au couronnement du barrage,
h=2m,377 hauteur du barrage;
F=3.700 kil. pression normale de l'eau sur l mètre de longueur;
f:. . -.om,895 hauteur du point d'application de cette pression au-dessus
du fond du lit;
'ô=2,300 kil. poids du mètre cube de maconnerie;
p' . 40.000 kil. coefficieut de résistance do la maçonnerie par mètre
carrcl;
d'où:
B -27626,4+126ll0_ m 39
1
74,533 ' ~
le radical ne peut être pris qu'avec le signe+. puisque B est néces-
sairement positif.
Connaissant les trois dimensions b, B et h du barrage, nous calcu-
l eron~ son poids par mètre courant; il a pour valeur :
1 320
P= Btb XhXo= • tO,SOO X2,377X2300=5500 k.
5 36
Nous avons employé quatre vannes ayant chacune~-=1,34 de lar-
geur, et pouvant se levet de 2, 177+0,509=2,686; la crète des vannes
est ar·rasée à la même hauteur que celle du barr·~•ge, c'est-à-dire à la
cote (Sm ,818).
§ !. - Desca•iJ>tion du vannage.
f
y=x
p.=Q 0x-l000l ~~;xy-hy+y2Jdy _
ou en simplifiant :
x3 )
p.=Q 0x-l000l ( hx'
--- lOOOlx' (
-Q x- - -- h--
x) (3)
2 6 - 0 2 3
~~=o::::Q -lùOOI(hx- ~)
0
(4)
(*) Consulter, claus la série A, Résistttnce des mate1·iaux, ce qui a été dit à ce
sujet
i'=P.j+Qix-IOOOJ:::[~-xy-hJ}+v' ]dy.
La seule variable pour le point m' est y, et pour y=o, l'intégrale est
nulle. Donc :
hx' x3 hx' x3J
p.::::p.t+Qtx-lOOOl [ - - - - - +-
2 2 4 3
ou
(6)
d'où:
IOOOW Qth
p.j 24 ~y
(8)
<l'où :
- 1000lh'
Qo +Qt - ~ (9)
d'où en intégrant :
QoX'
E{'(x)=- -lOOOl -
x 3 x~)
--
(h +ü (10)
2 6 24
d'où en intégrant :
Q0x3 (hx 1 x" ) ,
s{(x)= ·--lOOOl - - - +Ox+O (11)
6 2~ 120
"( )d ~l000lh3
"f x X-----u- dx-
Q1 hd
x
+Q1xdx-l000 t(h:t2- -x3 )
dx;
2 4 6
d'où en intégrant :
(16)
Il
mais pour x=o on a <-{(x)=o; donc C'j=o; en outre pour œ= , on a
2
aussi <-{(x)=o; donc :
!()0\)lha Q1h3 QI h3 ( h5 h5 ) Q0h3 525lh".
0
4X48 16-+ 48 -lOOOl 48XlG -l20X32 +~-- 9o-,
La valeur de p., est donnée par les équations (5) et (8J,dans lesquelles
il faut remplacer Qo et Q~ par leurs valeurs, savoir :
7075lh3 5000lh3 2925/ •, 3 \
p.l=
96 48 96 1
3 (21)
P.l
lOOOlh3 6925lh3 2925lh 1
24 96 96
Il y a lieu d'examiner si p.1 est la plus grande valeur du moment
fléchissant; on voit a priori, qu'il en est ainsi pour l'intervalle M1 M2.
En ce qui concerne l'intervalle M 0M 1, nous avons vu que le maxi-
mum analytique de p. correspond à la valeur de x dédnite de l'équation
(4); cette équation devient, en y effectuant les transformations habi-
tuelles :
x=h±vhL 5~Ql
Comme x ne peut être plus grand que h, le radical doit être pris avec
le signe-.
Si nous remplaçons Q0 par sa valeur, il vient:
elle est donc inférieure à la valeur de p.~ et c'est cette dernière qui
doit servir à calculer la section transversale du poteau.
Nous avons établi la relation générale :
Rl (*)
p.=-
t!
a-Om,240
Q _7075X1,48x'2.ï77 2 ks
o- 48 103 1
b-v 6X 465.3
300.000X0,240
om,197, soit b= Om ,200.
-v
Jambe de force A:
C Nl.
130.000.000
\1 2x 1461V2x 2x 2,1772
130.000.000 om,132
Jambe de force B:
c=•' /2x1012XV2X2><2,1772 ~
V 130.000.000 =Om,OSa.
Pour faciliter le travail d'assemblage des liens et des jambes de
force, nous avons donné à celles-ci le même équarrissagE>, c'est-à-dire
que nous avons adopté pour les pièces A et B une même section carrée
ayant om,l32 de côté.
_1 ,_1 "' - z_
P.- P 1- x7,-1x1,34 -1, 6172.
8 8
-·
I.
v
donc:
1 6172
!:_= • =0,000005391=..!..
R 300.000 v
et
I p. 4,3920 _
v R 0 00001463
300.000- ' •
d'où enfin:
h-• /6x0,00001463_
-v 0 ù1
'
~ 0m, 09 4·
§ 7. - Mécanisme du vannage
F=F'x(l+f~)
Supposons que le pignon P ait un nombre de dents N=10, et que le
coefficient de frottement {=0.15, nous aurons :
O,l5X3,1416) 1047k
F=lOOOX ( l + lO == g,
1000 =40.
25
Supposons que h roueR montée sur l'arbre du pignon P ait un dia-
mètre primitif égal à 1m,050, l'effort tangentiel sur cette roue sera:
F. 10 17X0,172
' 10,50 172kg,
c=V'6Pm=\jüXl8oX1,25 om,Ol2
Rn ::-.000.000
a.-l2X0,027_
- 3, 14W _om,l0 3.
l80X O,l03 96 k .
500
2x0,050 - ' '
d'où:
h=v. /12.;=v.3/ 12xo,ocQ28=o, 15o
h
on en déduit b=
2 =0,075.
=
Nous avons pris sur les àessins (fig. 5 et 6, pl. XXIII) h 0 01 ,160 et
b = 0"', 130, à cause de la largeur nécessaire pour fixer, sur le chapeau,
les supports des mécanismes,
Ainsi que nous l'avons dit au chapitre IV, nous avons placé le bâti-
ment des réeepteurs hydrauliques dans le profil no 8.
Pour tracer le canal d'amenée, nous avons cherché sur le plan topo-
graphique (fig. 1, pl. XXII) la ligne de submersion correspondant
aux crues ordinaires après l'établissement du barrage et nous avo ns
placé le mur rive gauche du canal d'amenée suivant cette ligne ; ce mûr
a été surélevé de om,500 au-dessus du niveau des crues ordinaires,
c'est-à-dire jusqu'à la cote (9,827).
Le fond du canal d'amenée dans la section 7 Ast à la m~me cote que
le fond de la rivière dan& cette même section.
Il convient, dans tous les cas, que le plafond du canal ne soit pas
établi en contre-bas du fond du lit naturel de la rivière; autrement il
serait exposé à être promptement ensablé par les crues.
Le fond du canal est garni cl'un pavage de om,20 d'épaisseur reposant
sur une couche de beton de 0"',20 reliée aux massif:> qui supportent
les murs latéraux. ·
A partir rle la section no 7, la pente du canal d'amenée vers l'usine
est de Om,0002 par mètre; la longueur du canal mesurée sur le plan
est de 55 mètres, soit une perte de chute égale à 0,0002 x 55= om,ou 1
pour amener l'eau aux récepteurs hydrau liqu es.
Le canal de fuite longe le cours d'eau pour diminuer le plus pos-
sib le les terrassements et la maçonnerie à P.xécuter pour la construc-
tion des murs de ce canal. Il vient déboucher près de la section no ly
limite de la propriété à l'aval, de façon à profiter de toute la chu u+
Nous avons réservé une pente de om,0004 par mètre dans ce canal doe.
la longueur développée est de 120 mètres, soit une perte de chute égale
à l20m x 0,0004 = 0 10 ,048 pour l'écoulement de l'eau depuis les récep-
teurs hydrauliques jus qu'à la limite d'aval de la propriété.
C'est donc pour ce débit que nous devons calculer les sections des
anaux d'amenée et de fuite.
§>. -Calcul des so:>ctlons de" canaux d•amenëe et de f'uite.
i=~u /.
2
0,0001xT75?x ll ,78 1= 0
00018
n 16, 173 ' '"
c'est-à-dire très voisine de om,0002. Les dimensions trouvées peuvent
donc être conservées. ,
Canal de fuit e. - Ce canal est éga lement calculé pour le déqit en
eaux moyennes Q = 12m3,l 30; on lui donne habituellement la mêm (jl
large ur qu'au canal d'am enée .
Calculons la profondeur et la vitesse moyenne de l'éau.
La formule (1 07) donne:
Q
la formule (2) (page 103) donne tt-=-
0'
d'où:
Q2 iQ
o 2= x:-~·
ou
x.
Or,
et
x.==t4-2h==7,434-2h
a pour valeur :
, 2R 2X l5030 k
p 3ab 3Xl00Xl8
3 90
'
par 'centimètre carré; ce résultat diffère peu de la limite de 4 kil. que
nous nous sommes imposée dans le calcul; on voit donc que l'épaisseur
B=lm,220 trouvée précédemment est largement suffisante.
Mur du canal d'amenée (côté de la pile du terre-plein). -Ce mur est
soumis à la pression de l'eau du côté du canal et à la poussée des
terres serv1mt de remplissage à la pile; n éanmoins nous le calculerons
comme s'il était simplement soumis à la pression de l'eau à l'intérieur
et isolé à l'extérieur ; nous en augmenterons ainsi la stabilité.
La pression de l'eau, sur un mètre de longueur du mur, a pour
valeur:
F=l000h2 2370kilog.
7
Nous avons pris l'épaisseur du mur au couronnement égale à0 ,75. 111
chiffre qui difftire peu de 40.000 lül. que nous avons admis pour le
calcul de B; cela vérifie l'exactitude de ce calcul.
.i.,es figures 3 et 4 de la planche XXIII représentent les coupes ver-
ticales transversales des canaux d'am enée et de fuite, avec le.:; dimen-
sions adoptées pour les murs de ces canaux.
PROJET No 3
ÉTABLISSEMENT D'UNE ROUE A AUGETS, EN DE~SUS
PROGRAMME
On suppose que l'on a deux chutes d'eau à utiliser dans les condi-
tions suivantes, savoir (fig. !fe, pl. XXIV):
1• Pour la première chute, située en A, le niveau d'amont est à la
cote l5mOO au-de ssus du plan de comparaison et ce niveau ne varie
pas; le niveau d'aval, au contraire, est susceptible de varier parce
que la chute considérée est la dernière existant sur le cours d'eau
affluent avant son embouchure dans un autre cours d'eau principal,
dont les variations de niveau se font sentir en aval de la chute A, de
telle sorte que l'altitude du niveau d'aval de la chute A varie de 9m,OO
à 9"'15, en contrehaut du même plan de comparaison.
Le débit de l'affluent est de 280 litres par seconde.
Cette première chute sera utilisée au moyen d'une roue en dessus,
construite en boi~. sauf que les bras et l'arbre de la roue seroat reliés
au moyen de tourteaux ou colliers en fonte.
Le sol du rez-de-chaussée de l'usine est à la cote 12m,oo et la roue
hydraulique doit donner le mouvement à un arbre de couche faisant
70 tours par minute, établi parallèlement à l'axe de la roue et à 2m,50
en contre-haut du sol du rez-de-chau ssée .
2• Pour la deuxième chute, située en B, le niveau d'amont varie,
ainsi que nous venons de le dire; son alti tude oscille entre 8m25 et
gm, lO au-de:;sus du plan de comparaison choisi; celle du niveau d'aval
varie de 3m,10 à 3m,25.
Le débit u cours d'eau principal, au point B, varie de 7::.0 à 1200
litres par seconde, le débit le plu ~ grand correspondant au niveau
d'amont le plus élevé.
Cette seconde chute sera utilisée au moyen d'u~<\ roue en dessus
construite entièrement en métal.
ou deux et demi pour cent; dans ces conditions, il n'y a pas lieu do
faire tourner la roue dans le sens do l'écoulement de l'eau d<ms le
canal de fuite, en changeant la direction du canal d'amenée pour qu'on
puisse la f<tire plonger de om, 10 à om' 1~dans l'ea\1 d'aval; le gain ainsi
obtenu sur la chute utilisée à l'étiage ne compenserait pas les frais
résultant du changement de dirt:ction dans le courant d'amont.
Dans la détermination des dimensions des éléments principaux de
la roue, nous suivrons l'ordre indiqué dans le Chapitre XI de la 3° in-
troducticm de la série D, ll1!dra!ûique appliquée.
Q 0"'c,280 't O
l =q= 0,099 =2m,808, SOI 2m 8l ,
1
Donc:
V 1m,597
v=2::::::-2- ::::::Orn, 799·
60
3 67
3,l4I6x5,67 t• ·
SOit:
a•n,010
La largeur intérieure des augets, dans chaque travée, sera donc de
1m,505.
En adoptant un coefficient de remplissage K égal à~, nous dédui-
sons la profondeur (R-r) des augets, des quantités connues et du
coefficient de remplissage K, en appliquant la formule (219) (voir la
troisième introduction de la série D, Hydraulique appliquée).
Pour tenir compte de l'épaisseur des augets, nous avons pris ~-0,92.
L'équation (219) donne donc :
2xOm,280
0,92x033xlx3m,orox2,835'
)U:
r=2m ,835X0,888::::::2m,517 ;
d'où:
(R-r)::::::2"' ,835-2m ,517=0m ,318.
N= 27tR
(R-r)
ou:
2x3,1416x2m,83b
N 56,01·
om,318
Le nombre d'augets devant nécessairement être un nombre entier, et
en même temps un multiple du nombre de bras de la roue, nous avons
pris N=56, le nombre des bras étant égai à 8.
Ainsi que nous l'avoll'3 dit dans l'introduction, · page 155, la forme
théorique des augets se· déduit du triangle des trois vitesses, pour la
construction duquel il faut tracer la parabole que décrit le filet moyen
de la lame d'eau, à partir du point où cette lame abandonne le déver-
soir.
Le tracé de cette parabole, effectué sur la figure 2 de la planche XXIV,
montre que si l'on voulait satisfaire à la condition que l'eau entrât
sans choc dans la roue, il fandrait que la première partie de l'auget
fû t dirigét> à peu près suivant le rayon de la roue; il en résulterait que
les augets seraient complètement vides d'eau lorsqu'ils arriveraient à
la hauteur du centre de la roue.
Il faut donc, comme nous l'avons expliqué, se résoudre à ce que
l'eau choque les augets en y entrant, et donner à ceux-ci !a forme la
plus convenable au point de vne du maintien de l'eau dans la roue.
Dans le cas particulier qui nous occupe, nous avons donné à la partie
extérieure des augets une direction faisant un angle de 30° avec la
tan gente à la circonférence extérieure de la roue, c'est-à-dire avec la
direction de v; cela correspond à une perte de chute que nous prenons
2
. l e à V , so1't :
ega
29
0,416 =0 071.
5,85 '
V
2g
2
( 1- cos
2
2
Vv);
2" De ce que Y-Y'=o puisque nuus faisons usage d'un coursier pour
J'etenir l'eau dans la roue;
3• De ce queX=Om,20.
Il vient donc :
0, 78 PH=O, 78X280kx5m,85=l278kilogm.
1278
par seconde, ou
75 =17 chevaux-vapeur, en nombre rond.
--
d'où:
5 -- l>
h=•" / b1QJ =: / 0,0004-X0280 -Om,690
v 2i v 0.0002
et:
l=2h=Om ,690X2=l m,380.
i.
i=Om,0002
bl=0,0004
Il en résulte :
3,6503XH 3 0,280X0,0004.
3,650+2H - 0,0002------.
Ou en résolvant et en ordonnant par rapport à I-1 :
43,24H 3-0,3126H -0,55036=o.
Cette équation, résolue par approximations successives, nous donne:
H=:Om,255
La vitesse moyenne de l'eau dans le canal de fuite sera donc ég;.de à :
U 0,280 Om313.
3,650X0,255
Le canal de fuite est supposé construit en maçonnerie; les parois
latérales en sont formées par le mur de tampanne et le mur opposé, et
le fond ou radier est constitué par un pavage posé à bain de mortier
hydraulique sur une couche de beton.
dans laquelle :
_ 1 l 2_ 952kxï.5o2
P.-g-P - - 8 268;
_./~=Om069
e_y 1,380 ' ~·
C'tlst également l'épaisseur que doivent avoir les madriers formant
les parois latérales du canal, vers le fond. Pour plus de simplicité,
nous avons conservé cette épaisseur pour tous les madriers composant
les parois latérales du canal, bien qu'en réalité on puisse donner une
épaisseur plus faible aux madriers de la partie supérieure, puisqu'ils
ont à résister à une pression moindre. Il faudrait alors procéder
comme nous l'avons fait dans le calcul des vannes de décharge du
projet no 2.
La charge que supporte la poutre transversale R (voir figure 2, plan-
che XXIV) se compose du poids de l'eau et du poids des madriers for-
mant le canal, sur une longueur égale à la moitié de l'écartement des
chevalets, soit 1m,50.
Le ooids de l'eau est:
lOOOkXOm,69Xlm,38Xlm,50=1428k;
Le canal etant exécuté en bois de chêne pesant 950 kilogr. le mètre
cub e, la portion supportée par la poutre a un poids de :
Om,062X(2X0m,900+ 1m,38+2x0,062)Xl m,50x950k=300 kilogr.;
la charge totale sur la poutre Rest donc égale à P=l428+300=l728kg.;
cette charge est uniformément répartie sur la longueur de la poutre,
donc:
Pl l728X l,380
298,08
8 8
Donc:
l_!J- 298,08
v--R. 300.000 =0,0009936 :
soit 0,001, en nombre rond.
Pour que les madrier;,; aient un appui suffisant, nous avons pris la
largeur b de la poutre =Om,2QO ; nous en déduisons la hauteur h de la
relation :
donc:
Vl3o-:-ooo.ooo0 '
648><2,002 m
067 ,
'
soit c=Om,070 .
'
Si nous leur donnons une épaisseur de Om,040 au droit des poteaux,
leur hauteur ne serait que de Om,030; mais il faut tenir compte de la
réduction de section produite par les boulons d'assemblage de ces
moises sur les poteau11. et de l'aspect de solidité à donner à la construc-
tion; pour ces motifs, nous avons donné à ces moises Om,OSO de hau-
teur.
Les poteaux, d'après l'assemblage adopté, travaillent seulement à la
compression ; nous les calculerons donc par la formule (105), de la
deuxième introduction de la Série A, Résistance des matériat~.x.
La chargeN qui agit sur un poteau se compose 1" de la moitié du poids
de l'eau renfermée dans le canal entre deux chevalets consécutifs,
c'est-à-dire :
l000kX0,69xlm,38X3m,OO
-----'---=--..:.._-----' l428k,30, soit l430k;
2
2° De la moitié du poids du canal et de la charpente qui le supporte,
savoir:
La moitié du poids du canal entre deux chevalets 300 kilogr.
2jambes de fr · 1 ·' , 2XOm,05x Om,JOX 2m,X95Qk= l9k,
!longrine D -:~ tb,l2x0m,05x3mxü50= l7k.
:moises: >' ,06x0,08xlm,goxfJ30= l4k,
l petit pot .u I=O,l5X 0,15Xl,lOx O,tl50= 24k.
l barre d .:3aint-André lm,9Qx0,08x0,04X950= 6k.
Total du poids du bois= 38Uk.
soit 400 k.ilogr. en nombre rond, pour tenir compte du poids des bou-
lons d'assem bl:;ge de ces pièces et des ti refonds fixant les madriers sur
le:> poutres et poteaux.
m.onœuvre.
0,15X3,1416)
F=l51,40X ( I+ =l57kg,35.
12
e=:' /6Fxn(*)
V Rm
dans laquelle nous ferons n=l,25.
m=5, et R=2xl06 ;
d'où:
_. /6x157,35x1,25:::()aiO •
c-v 2x1osx5 11
~
on en déduit:
Longueur des dents =1,25xom,Ol1=0,014;
Largeur des dents =5xOm,Oll=Om,055;
Le pas est égal à deux fois l'épaisseur de la dent pl us un jeu de om,002,
donc:
p=2XÜm,Oll+Om,002=Üm,024.
Le diamètre primitif du pignon sera donc :
d 12xom,024 ornog2.
3,1416
Les dimensions des dents de la crémaill~re sont les mêmes que celles
du pignon.
Pour que la force à exercer par l'homme sur la manivelle,au départ,
ne soit pas supérieure à 25 kilogr., il faut que la raison du train d'en-
grenage depuis la manivelle jusqu'aux pignons des crémaillères soit
égale à:
2X157k g,35=
25 1258.
2Xl57ks,35xOm,092xOm,210
Qm,550X0,600 ~ 18 kg, 42 •
ou:
F' 2=52kg,5o[ I+O,l57t(~+; ) ]=53k,73;
8
soit, en nombre rond, 54 kilogr.
Le pas de ces engrenages est :
7tXOrn,55 7tX0'",214~·om •
72- 28 ' 024 '
l'épaisseur des dents :
c=Om~0:4 :::::Om,ou.
,
Pour vérifier la résistance de ces dents, il faut prendre la formule:
c=• j6Pn
VRm
et y faire:
Il en résulte :
R 6X54Xl,25 ::::::::1.250.000 kg.
4XO,Oll 2
Ce résultat pouvant être accepté, nous maintenons aux engrenages
coniques les cliamètres primitifs fixés a priori.
La longueur des dents =l,25xOm,Oll=O,Ol3 et leur largeur =4X
Om ,Oll=Om,044.
La force tangentielle à exercer à la manivelle sera :
k Om,214 k
54 sx2xOm,300 19 g,26,
Pp=54kX0,275=14,85
ou en substituant:
d'où:
r=Om0297,
soit:
r=Om,030,
et le diamètre =Om ,OGO.
L'arbre vertical portant le volant manivelle n'a à résister qu'au
moment du couple de torsion :
1 t j -o
r3 3,l416X6XlOGY 4X5.78-=0m,0085
Cet arbre n'aurait ainsi que Om,Ol7 de diamètre, mais à cause des
rainures à y pratiquer pour le clavetage du volant manivelle et du
pignon, on ne peut lui donner moins de Om,030 de diamètre. Il en
résulte que, pour le corps de cet arbre,dans la porticm non affamée par les
clavettes, la résistance à la torsion sera seulement:
0 017 3
R=6x 106x ( • ) =272500k
0,030
ou Qk,27 par millimètre carré.
Les poteaux contre lesquels glissent les vannes peuvent être con~i-
P=~OOOx1m,50X0,69-
357 kg.
2
Le maximum du moment fléchissant devra donc être considéré
comme ayant lieu au centre de pression. La réaction horizontale du
seuil sur le poteau est :
k (lm,eo-om23) k
357 X lmeO, 305 ,6.
nous ferons :
R=300.000 kilogr.;
il en résultera :
3,37x56=188,72.
Comme la roue débite 280 litres par seconde ou 16.800 litres par
minute, chaque auget recevra :
16 80
•
188,72
?-==89litres ou 89 kilo gr.
Or:
pl=44k ,50;
l=lm,505.
Donc:
, 1 6X8,37
h =V 300000XO ,282 °"'0243 ;
soit Om,025, en nombre rond.
A la mise en train de la roue, les augets se remplissent complète-
ment, tandis que le calcul précédent, qui s'applique au cas ordinaire,
où la roue à pris sa vitesse de régime, ne les suppose remplis qu'au
tiers de leur capacité. A la mise en train, les augets ont donc à résister
à une charge triple de la charge nor·male et l'on a :
1 l --2
p.=8Pt2= xo,9oxl,505 ==0,2548 .
8
0 2548
.!__ p. • =0 0000008495
v R 300000 '
La section résistante est un rectangle ;
donc:
I 1 l
-=-bh 2 ==-xOm OlXh'•
tl 6 6 ! ' •
ft -• /0,0000008495X6-7-0m 02a
-v o,o1 • ·
Si nous avions calculé cette partie de l'auget pour la plus grande
hauteur de l'eau (Om, l80) nous aurions trouvé, en employant la même
méthode:
h::::::Om,032;
mais la pression considérée n'a lieu qu'en un point; nous avons donc
adopté:
h:::Om,025,
comme pour la fonçaille.
Les couronnes extrêmes formant les parois latérales des augets sont
soumises à la poussée de l'eau r enfermée dans les augets. Il convient,
pour calculer leur épaisseur, de considérer ce qui a lieu au moment de
la mise en train et de supposer, pour plus de sécurité, que l'eau rem-
plit complètement les augets d'un segment de roue compris entre deux
7
bras consécutifs, c'est-à-dire les augets correspondant à~ de la cir-
conférence moyenne, c'est-à-dire à un arc égal à:
7t(5m,67-0m,3]8)_ m lO
8 - 2 ' .
dans laquelle :
pl=l06k,l8, l=2m,IO, R=300.000 kilogr.
et: 1
b=Om,318.
Il en résulte :
h _. / 6Xl06,18X2,10 =Om042
--\( 8X300000X0,318 '
Comme les augets sont fixés sur les couronnes au moyen de rainures
de Om,025 de profondeur, il faut ajouter cette profondeur à la valeur
trouvée pour h; de telle sorte q ne l'épaisseur des couronnes extrêmes
devrait être :
om' 042+om ,0.25=0rn067.
Nous allons nous occuper tout d'abord des oras, au nombre du huit,
qui réunissent la couronne intermédiaire à l'arbre, parce que ce" bras
correspondent à la moitié de chacune des deux travées, c'est-à-dire à
la moitié de la largeur d 3 la roue.
Si l'on considère en particulier l'un quelconque de ces bras, il est
placé dans les conditions les moins favorables, au point de vue de sa
résistance, lorsqu'il est horizontal et situé du côté d'aval par rapport
à la verticale du centre de la roue.
Dans ces conditions, il est soumis à la flexion par des forces verti-
cales qui comprennent:
1• Le poids d'un segment de la couronne intermédiaire, celui d'un
segment de fonçaille et celui de 7 moitiés d'auget ;
2• Le poids de l'eau contenu dans ces augets.
Cube d'un segment de couronne :
7t(~~-2,5172)
8 x 0,l 20~
- omc,080205
950kX0,31606=30lk,26,
qu'il convient de porter à 320 kilogr., à cause des ferrures et des entre-
toises en fer rond.
Nous avons vu, page 119, que le poids d'eau contenu dans un auget,
lorsque la roue a pris sa vitesse de régime, est de 89 kilogr.
Pour les 7 moitiés d'auget intéressant le bras en question, le poids
de l'eau sera de :
7X89_312 k
2 - g.
0 318
2m 835- m· -om 955=1 m 721
' 2 ' '
en nombre rond.
Nous appliquerons la rt-lation.
Rbh•
fJ-=-6-,
(') Au lieu de faire intervenir le poids de l'eau conten u dans les au gets, on pourrait con -
sidérer la force tangentielle correspondant au travail effectif de 1278 kLiogr. par 1 11 que reçoit
la roue et que les bras d oivent tran smettre à l'arbre; cette force t .. ngentielle :
1~i8 .
= 1278 k1logr.
1
Juut la moiti é doit être consiJériJ., cu mme agi> san t sur la couronne intermédiau·e soit 639 k.
Si l'on admet maintenant, comme cela es t ~ensiblement vrai, que cette force de 639 kilog•··
est égalen;ent répartie au moins entre deux bras consécutifs de cette couronne intermédiaire,
on arrive pour chaque bras , à une force de 319 k. 50 appliquée à son extrémité et peu dilfô
rente de celle qui corresJ.>ond au poids de l'eau contenue dans les 7 moitiés d'auget. Il y -
donc lieu de s'en tenir il la méthode de calcul que nous appliquons ici.
b=Om,l20;
et:
R=600.000 kilogr.;
-v1eoooooxo,
h-' 6xl088
12
om ,302.
=7X89
4
=l56kg.
en nombre rond.
La force transversale qui tend à faire fléchir le bras est donc, au
total de :
356xl,72l =613,
en nombre rond :
La relation :
Rbh 2
(J-=--
6
nous donne:
632x1m,72l
1181 kg.
om,92l
N=ll8~'
cos a.
=~~ =~81_ 9 k
N cos 22°30' 0,924- 1 ~ 78 g.
N= l30000000lo
Mais comme nous avons pris, pour valeur du coeffici ent de résis-
tance du bois de chêne, R=Ok,30 par millimètre carré au lien de 0k,60,
parce que le bois est alternativement exposé à l'action de l'air et à
l'action de l'eau, nous devons réduire de moitié le coefficient numé-
rique de la formule ci-dessus rappel ée.
Elle devient donc :
N= 65.000.000 l;
c•
C-v- - v----=='2
_ ~.--
65.ooo.ooo-
1278X l,30 _ rn 70
65.000.000 _o ,o ·
0,07x0,07=0mc.,Oo49,
O,l00X0,060.
=95ùkx7,936.504=7540k'
en nombre rond.
192 kil.
(') L'écrou ayant une hauteur égale au diamètre du boulon et un diamètre égal au double
de celui du boulon, son poids équivaut à celui d'un boulon ayant pvur lon gueur 3 fois son
diamètre.
Ain si, la longueur réduite de l'écrou d'un boulon de 0,030 de diamètre est de ;
sxom,030=0m,090
transmission de mouvement.
70
---20,77.
3 ,37
=
4,557X3,37 15,385.
R-2Xl06
enfin:
t'=l5,385,
Donc, en substituant :
l 3/ 17
r'= 89 •5V 2Xl0GX6X15,385=0"', 4ÛC,
et:
P
= 3,1416xOm,81
36
..,....
0
.
m, 07 1 '
om,071-0m,003
C_,.... ;Om,034;
2
et la largeur de la denture :
b=6c=6x0,034=0m,204.
Nous avons pris :
en nombre rond :
Le nombre des dents de la roue menant ce pignon est égal à :
36X4,557=164,05,
soit 164;
Son diamètre primitif est alors :
Om,81 X 164__ ro
36 --3 ' 690 .
Le pas et les dimensions des dents sont évidemment les mêmes que
pour le pignon.
La roue hydraulique reçoit un travail effectif de 1278 kilogr. par
seconde; en tenant compte du frottement des engrenages dont le tra-
vail a pour expression (').
Tf TXf7t(k+~~)
(*) Voir la 1• introduction de la série E, Meccmique appliquée, page 9l.
p 1278x5m,67 k •
3m,69 - 1963 g,,
l'épaisseur c du bras se prend égale à celle des dents, soit Om,OS4; enfin
nous prendrons :
R=:7kXI06;
en supposant que l'effort P n'agit que sur un seul bras, tandis qu'en
réalité la force tangenti elle se trouve répartie entre tous les bras de la
roue dentée, suivant une loi qui ne pe11t être déterminée exactement:
t'expérience prouve que, pour les engrenages qui ne sont pas soumis
Cette hauteur est celle du bras près du moyeu; à la jante, pour nous
rapprocher autant que possible de la forme parabolique d'égale résis·
tance, nous prenons :
h'=0,8h=Om,242.
Ces bras sont renforcés, de chaque côté, par une nervure ayant
comme épaisseur les~ de l'épaisseur du bra~, soit:
2x 0,034 om 022
3 ' ;
soit :
l=Om,300.
2Pr (*)
e= {R1rld'
e= 2Xl963ksxrm,845 -=Om
0495
.
0,20Xl.OOO.OOOX7tXOm,3QOX()m,S2 ' '
soit:
e=0m,050 •
.
(')Voir le Mémoire du projet de la série A n•t, Ré:~istance des materiaux.
8Xlm,323 [
om 302+om 242
' ' xOm,034+0m,255xOm,022
J= 0,157257
2
Moyeu:
0,040998
Cube total de la fonte= 0,358.846
Poids de la roue dentée :
Nous avons ainsi tous les éléments nécessaires pour calculer la sec-
tion de cet arbre et les dimensions de ses tourillons.
Cet arbre est soumis à des forces verticale5 comprenant une charge
uniformément répartie (son propre poids) et des forces distinctes dont
la résultante est 17030 k.ilogr.; ces forces verticales tendent à le faire
Résultante =
17030 kil.
Pour tenir compte du poids de l'arbre en chêne et de ses tourillons,
nous lui supposerons un diamètre de Om,600; sa longueur étant de qu:1.
tre mètres, son poids est :
- ·)
950kgx7txo,so·x4"',00=1068kg;
di sons 1100 kilogr.,en nombre rond.
Les réactions Q 0 et Ql des appuis se calculent comme suit:
Réaction Qo :
Moitié du poids de l'arbre. 550 kil.
Composante de la charge en B :
sm 950
2585kb'X-'-= 2321
4m,400
Composante de la charge en C :
3 650
4235k x "'• = 3513
g 4m,400
Composante de la charge en M :
5975kgx2 w• 05 - 2784
4m,40~
4235k x
0
m· 4 ~:= 433
4m,40
Valeur de Qo= 9601 kil.
----- -----------------------
') Voir les détails des calculs relatif- ' '« détermination du poilis de la roue et de l'eau
ontenue dans les augets.
1100 2052
-8529x2m
IL
,-- ' 05-4235Xl m' 60- - x~---"-10484
4,40 2 - .
Le rayon r de l'arbre doit être calculé en tenant compte que cet arbre
doit résister simultanément à la flexion et à la torsion. Il faut donc
appliquer la formule(') :
En prenant:
R=600.000 kilogr.;
r3- 1 ./ ~ 2
- 1tX600000 V 16Xl 0484 +4X 3623 ;
d'où:
r=()m,286; soit om,290.
950kx0,296705x4m::::::ll27 kilogr.
Qo:=960l kilogr.
et l'autre la pression :
l=l,5d
1,5Xl5d'=960l ;
d'où:
d=•
vJ 22.50
9601 20cm û6 •
' •
nous prendrons :
d=Om,210
et :
l=l,50xom,210=0m,316.
soit:
et:
l=l,50xom,200-0m,300.
En raison de ce que les dimensions que fournit le calcul sont peu
D
d=Om,210
et:
l=Om,315,
afin de n'avoir à faire qu'un seul modèle pour les deux paliers.
Chacun de ces tourillons est fondu avec un plateau boulonné sur une
cloche en fonte maintenue sur l'extrémité de l'arbre au moyen d'un
1
calage effectué avec du bois dur et sec, de Om,060 d'épaisseur.
L'une de ces cloches reçoit la roue d'engrenage qui transmet letra-
,vail de la roue hydraulique. Son épaisseur se calcule comme celle d'un
moyeu de roue, par la formule :
2Pr
e= {R1tld ·
et comme:
il en résulterait :
Le bras est boulonné dans une boite venue de fonte avec le moyeu
du tourteau; le fond de cette boîte a Om,505 de hauteur (suivant le rayon
de la roue), om,230 de largeur et nous lui donnons une épaisseur de
0'",035; les côtés de la boîte ont la mArne hauteur de om,505 et une lar-
geur de om,l20; nous allons en calculer l'épaisseur.
Pour cela, remarquons que la force tangentielle de 632 kilogr. appli-
quée à la circonférence moyenne des couronnes de la roue hydrauli-
que, devient, en la rapportant à la circonférence extérieure du tourteau
(voir la planche XXIV) :
Cette force tend à faire fléchir la boîte. L'épaisseur des côtés de cette
boîte se déduira donc de la relation générale :
RI
p.=-·
v
Nous avons ici :
p.=l726xom ,505=872;
I_Om,l55X0~30 -0m,l20(0,230-.x)".
3
12
en désignant par x l'épaisseur cherchée;
Nous prendrons :
R=l.500.000 kilogr.;
Il en résulte :
om,350 et om,475 :
mètre cube
8 (0,4752 -0,350 ~) (v'2- l)xom,300= 0,102465
8 boîtes recevant les bras :
8xOm,55(0,23x0,35+2xO, l2X0,030)= 0,067. 100
Nervures réunissant les extrémités des 8 boîtes :
(21rxom, 980-8xom ,290)XO, 12xom ,025= 0,011.512
8 nervures triangulaires et évidées réunissant les
côtés des cages :
8(0m ,505x0.. ,240-0m ,300xOm, l90)xOm ,035= 0,017.976
Volume total dP. la fonte du tourteau ::::::: 0,199.053
Poids du tourooau intermédiaire :
7200xO,l99053=l433 kilogr.
17030k+ll27=18.157 kilogr.;
ils font 3t,37 par minute et ont Qm,210 de diamètre; en comptant sur
un coefficient de frottement =0,10, le travail absorbé par le frottement
de ces tourillons est :
.,.xom,2lOX3,37
0,10X18157 kg.X GU" :::;:::07 l~gm.
par seconde.
La roue dentée de 164 dents recevra donc un travail de :
1278-67=1211 kilogm.
De telle sorte que le travail effectif, mesuré sur le pignon mené par
cette roue sera, en réalité :
par seconde, au lieu des 1258 kilogr. trouvés page 132, en négligeant
le frottement des tourillons de la roue hydraulique.
Nous maintenons néanmoins les dimensions calculées pour la pre-
mière paire d'engrenages, parce que l'erreur est commise par excès et
parce qu'elle est,d'ailleurs peu, importante.
L'arbre de couche doit faire 70 tours par minute et l'arbre intermé-
diaire en fera :
at 37 164 dents
151 ,3t>.
' x 36
Si l'on donne à ces dentures le même jeu qu'à des dentures fonte
contre fonte, ce qui est suffisant, le pas des engrenages sera :
c(I+v'2)+ü,2 c=c(l,2+v'2).
Le rayon primitif r du pignon ayant 36 dents, se déduira de :
1
d'où, en faisant:
n=l,05:
-
r'=l00,3
V ~-
Rm t'
t'=70;
nous prendrons :
m:::!::6 et R=2Xl06;
il vient donc :
3
15 9
'-lOO 3' ' -=O 26- ·
r- ' V 2XlOGX6X70-
/
m, '
t 164 168
3 37 x x ::::69t, 71
36 37
par minute.
Ce qui est bien près des 70 tours demandés; on pourra, d'ailleurs, les
obtenir en faisant faire à la roue hydraulique:
168
Om,540x -2m,4518.
37
Le pas de ces engrenages sera :
de telle sorte que si l'on désigne par P le poids d'une roue de diamètre
primitif d et de N dents, par !'' le poids d'une autre roue de diamètre
primitif d' et de N' dents, on aura :
Nous avons trouvé que le poids de la roue de 164 dents calée sur
l'arbre de la roue hydraulique est de 2585 kilogr., son diamètre pri-
mitif =3m,690.
Le poids du pignon de 36 dents et de 0.. ,810 de diamètre primitif que
cette roue mène est donc approximativement :
0,81)3 164
2585kg.x ( ,
3 69 x 36 =125kg.
Le poids de la roue de 168 dents et de 2"',460 de diamètre primitif,
calée sur l'arbre intermédiaire serait :
Nous admettrons, pour simplifier les calculs, que ce poids est réparti
entre les deux paliers, comme suit:
Pression sur le palier placé entre les deux engrenages :
Poids du pignon de 36 dents. 125 kil.
Demi-poids de l'arbre. 118
Total. 243 kil .
Pression sur le palier d'extrémité :
Poids de la roue de 168 dents. 748 kil.
Demi-poids de l'arbre 118
Total. 866 kil.
Le tourillon intermédiaire a Qm,l55 de diamètre et sa longueur :
d=V!~~g =6cm,20;
pour tenir compte de l'usure, nous donnons à ce tourillon om,070 de
diamètre et om,l05 de longueur.
par seconde.
Le travail transmis à la roue de 168 dents calée sur l'arbre intermé-
diaire sera donc de :
1192-6,34= ll85k ,66
par seconde.
Pour avoir le travail disponible sur l'arbre de couche de l'usine, il
faut tenir compte de la perte due au frottement des dents de la deuxième
paire d'engrenages. Si T2 est le travail cherché, on a :
par seconde, ou :
1173,45::;::15ch-,65.
75
A::::ll73,45X60=70407 kilogr.
n=70t et K.::!:.0,00000075 ;
d'où:
3
d=' /o,00000075X70407 =Om. _
v 70 092
gm ,85-3m ,25=5m,60
seulement.
0m,l5
5,75 = O, 096
- '
ou environ deux et demi pour cent. Dans ces conditions, il n'y pas
lieu d'adopter l'une ou l'autre des deux dispositions que nous venons
de rappeler parce que la complication qui en résulterait dans l'instal-
lation de le roue serait sans compensation notable.
Dans la détermination des éléments principaux de la roue, nous sui-
vrons l'ordre indiqué dans le chapitre XII de la 3e introduction àe la
série D, Hydraulique appliquée.
Les· débits q à l'étiage et q' en hautes eaux sont donnés par les équa-
tions (226) et (227) c·).
La vitesse absolue Vo de l'eau devant rester comprise entre des va-
leurs peu différentes l'une de l'autre, afin que l~ vitesse de la roue
puisse être constante sans que les conditions d'introduction de l'eau
dans la roue soirnt trop moditiéen, nous poserons :
y=l,30.
K= 1200=l 60.
750 ' '
donc:
l,30XO,l20 =O
1,60 m,
0975
y= l,30; K=l,60.
Nous en déduisons :
m=0,75:
q=0,75xOm,0975'1/2x9,8088X(Om,416 -O,sxom,0975)=0m3,l88
et:
q'=0,75xOm,l2y2X9,8088X(Om,666-0,8XOm,l2)=0m 3,300
Dans ces calculs, nous avons pris 0,75 pour le coefficient de con-
traction parce que !e bas de la vanne porte un talon arrondi qui a pour
dfet de diminuer la contraction (voir pl. XXV).
La largeur l de l'orifice de la vanne se déduit de la relation :
0,0004X2X9,81X(Om,666-0.096)X (4m,OO+O.I92)
om,048.
0,8X4, 0OXO,l2
Vo=y2g(0,666-0,8XO,l2)=3w,334;
.t>our :
Z=Om,4I6 et E=Om,0975,
Vo-=V2g(0,416-0,8X0,0975)=2m,575.
Vv=l3°
Il en résulterait:
pour
et pour
2,575xcos 13° _
V=2m,575, v- - 1m, 2-::>4.
2
v=lm,60.
n 60xlm,60 t .
5 97
7tX5 01 ,ll6 '
l'=l+Om,300:::::4m+Om,300=4m,300,
JO
tp=0,98.
2Xl,200 .,
0,98KX 1,60X4,30X2,258
d'où:
K= 0,53,
en nombre rond.
Ce résultat peut être accepté car il se rapporte à la période excep-
tionnelle des hautes eaux, mais ainsi que nous le montrons pl us loin,
la roue devra être munie d'un coursier pour retarder le vidage des
augets.
La forme de l'auget est obtenue, ainsi que nous l'avons dit dans la
3. Introduction, page 155, par la construction du triangle des trois
vitesses.
Nous avons tracé, sur la figure 8 de la planche XXV, la parabole que
décrit le filet moyen de la lame d'eau à partir du point où cette lame
d'eau abandonne le coursier.
Ainsi qu'il est dit au chapitre XIV de la 3e Introduction de la série
D, IIydrautique appliquée, nous avons tracé la parabole pour la plus
petite valeur de V et pour la valeur :
En étudiant cette même question, par la roue sans tête d'eau, qui a
5m ,670 de diamètre, dont la vitesse est seulement de lm par seconde et
dont les auget3 ne sont jamais plus remplis qu'au tiers de leur capa-
cité, nous avons été conduit à conclure que l'emploi d'un col-de-cygne
est utile.
A plus forte raison est-il nécessaire pour la roue à tête d'eau, dont
le diamètre est seulement de 5m, 116, dont la vitesse est de lm ,60 et dont
les augets peuvent être remplis aux 0,53 de leur capacité. Nous n'avons
donc ici qu'à déterminer le point où le déversement commencerait;
1,60
w=2m ,558 =0 ,ti'25 ;
m
par suite:
en nombre rond :
Il n'y a donc pas lieu de tenir compte de la courbure de l'eau dans
les augets.
L'épure faite sur la figure l de la planche XXV montr·e que le déver-
sement de l'eau eontenue dans les augets commencerait à 1m,25 au -
dessus de l'horizontale tangente au bas de la roue et serait terminé à
Om,300 au-dessus de cette même horizontale.
Nous ferons donc commencer le coursi er à Im,4QO au-dessus du bas
de la roue et nous le terminerons à Om,200 au-dessus du même point.
Y-Y'=o
puisque la roue est pourvue d'un coursier et:
X=OID,200.
Pour:
Q=Omc., 750 et H=5m,600,
nous avous :
V=2,822 et K=0,333.
ll vient donc :
'f
'!. . .-"·=
q>
-
-·(1--"-
[5,60-0,038--,-~-
2,822
-'1
-· )-0,365><0.667-0,20J
cos 130
-
Pli
0,88,.
5m,6U
Pour:
Q=Jmc.,200 et H=5m,85,
Nous avons:
V=3m,561 et K=0,53.
Il vient donc :
<pTu .
- ·( --. )
3.561
<p [5,85-0,038--,-
~g
cos 130
1 - -- -0,365x0,47-0 ,20
9
-
J
- 71
PH 5m,85 -O,S 0
En prenant:
~=0,85,
Les parois latérales de ce canal sont formées par les deux murs laté-
raux supportant les fers à I qui soutiennent les voûtes en briques for-
mant le fond du canal.
Près de la roue hydraulique, la largeur de ce canal est égale à la
distance qui sépare les deux murs, soit 6m,070.
Le canal a, sur toute sa longueur, une pente de Om,OOOl par mètre;
son débit varie de 750 à 1200 litres par seconde.
La profondeur de l'eau y est égale à Orn,666, c'est-à-dire à la valeur
calculée pour la tête d'eau dans le cas des hautes eaux; cette profon-
deur se réduira à om,416 à l'étiage.
La vitesse moyenne de l'eau sera donc :
Dans les hautes eaux égale à :
1,200
u 6,07X0,666==0m,goo i
et à l'étiage :
0,750
tl om,298;
6,07x0,416
105, 16h3-5,76h-l3,59=o
om.565-0m,l5=0m,415,
lllOOxOm,006xOm,50::::::333 kilogr.
Ce poids . composé avec celui de la demi-voûte, donne une charge
totale de 565 kilogr. agissant sur cette demi-voûte.
En supposant que le centre de pression de la résultante des forces
agissant sur le joint à la clef soit au l/3 de l'épaisseur de la voûte à
partir de l'extrados, nous obtenons, par la construction indiquée à la
page 245 de la 48 Introduction de la série A, Résistance des matériaux,
1770 kilogr. pour valeur de cette résultante.
Le maximum de la pression à la clef a donc pour valeur:
ou:
1 -'L.._
p. gXll50X6,07 _5305.
Nous en déduisons :
1 p. 5305
0,0008842.
v R 6.000.000
Nous avons pris un fer à I à larges ailes pour pouvoir y appuyer plus
commodément les retombées des voûtes.
Ce fer laminé a om,320 de hauteur, Om,l50 de largeur de semelle, une
épaisseur de om,020 pour l'âme, et l'épaisseur moyenne des semelles
est de om,015. La valeur de ~ pour ce profil est de 0,000903, qui n'ex-
v
cède que d'une quan tité assez faible le rapport nécessaire pour que
nous puissions l'adopter définitivement.
Ce fer pèse 80k,30 par mètre courant.
La charge totale sur chacun des appuis des poutres est donc égale à:
La pression sur les murs ne devant pas dépasser 4 kilogr. par centi-
mètre carré, la surface d'appui des poutres sur chacun des murs devra
donc être égale à :
0,0940=Om 313
0,300 '
soit Om,320.
Parois du canal d'amenée placées de chaque côté du vann~ge.- La largeur
du canal d'amenée étant plus grande que celle du vannage, celui-ci est
prolongé, à droite et à gauche (voir la planche XXV) par une cloison
fixe en tôle boulonnée contre le seuil des vannes et contre deux poteaux
en fonte, dont l'un est scellé dans le mur et dont l'autre forme le poteau
extrême du vannage.
Le maximum de hauteur de l'eau dans le canal d'amenée est de Om,666
la pression de l'eau sur une bande de Om,Ol et de Im de longueur, située
au fond du canal a pour valeur :
La distance des appuis étant égale à lm, pour la cloison fixe la plus
large, la valeur du moment :fléchissant :
1
l'-gX6,66=0,833.
Nous en déduisons :
0 833
!_t__ • - -o oooooo9o
v-R- 4.000.000- ' -'
Nous prenons:
d'où:
h=·V/~=·
bv V
/6x0,000000208
0,01
om 011
' ·
VANNAGE
4m000 -1 333·
3 - m, '
nous avons pris Im,335, c'est-à-dire Om,lOO de moins que la largeur inté-
rieure de chacune des travées de la roue.
Chacune des trois vannes aura ainsi une largeur de :
lm,3354-0m,080==Im,415,
Cette bande peut être considérée comme une pièce prismatique repo-
sant sur deux appuis de niveau et supportant une charge uniformé-
ment répartie de 9k,42.
Le maximum du moment fléchissant a lieu au milieu et il a pour
valeur:
0"' 666
==l000kgx-'-xim,415xOm,666::::314 kg.
2
c=• /6Pn;
VRm
P::248 k.ilogr.;
nous prendrons :
n=l,25,
R=2Xl06 et m=5.
Il en résulte :
0m,l265
744 kg.x =20kg. x Om,30Xx;
2
d'où:
x=7,833.
Pour tenir compte des frottements des arbres des engrenages il con-
vient d'augmenter ce rapport d'un quart et de prendre :
x=l,25X7,843=9,80.
La manivelle est placée dans l'atelier, à la portée des ouvriers, afin
que ceux-ci n'aient pas à sortir pour arrêter la roue ou la mettre en
marche.
Chapeau des vannes. - Ce chapeau est constitué par une pièce en fonte
en forme d'U renversé; il est boulonné sur le sommet des poteaux.
Pour calculer la section transversale de ce chapeau, nous le suppo-
serons exécuté en trois parties, chacune d'elles reposant sur deux
appuis de niveau et supportant, en son milieu, une charge verticale de
273 kilogr.
Le maximum du moment fléchissant a lieu au milieu; sa valeur est
RX2X0m,Ol5h"
6
et, en prenant :
R=2X106 ;
h=Om,JOO.
Poteaux des vannes. "- Ces poteaux sont supposés en fonte. Nous appli-
querons, au calcul de leurs dimensions transversales, la méthode
approximative indiquée précédemment pour le vannage en bois de la
roue établie sur la chute A.
La poussée de l'eau contre l'un des poteaux intermédiaires corres-
p:md à une travée de la roue, c'est- à-dire à une largeur de 1m,455;
cette poussée a pour valeur :
om 6562
1000 kg.x1m,455x-'-::::323kg.
2
En supposant cette force appliquée au centre de pression, soit à
Om,333 au-dessus du seuil des vannes, comme le poteau a une longueur
de 1m,300, la réaction du seuil :
-323
- x1,300-0,333::::240
---- · l-.g.
1,30
Le moment fléchissant, dans la section du centre de pression est
donc:
en nombre rond.
En négligeant la nervure qui sépare le poteau en deux parties symé-
triques pour former les coulisses des deux vannes contiguës, s'ap-
puyant contre ce poteau, l'épaisseur de l'aile contre laquelle glissent
les yannes se déduit de:
Rbh'
p.::::-6-.
Nous avons:
,.,.=80
Il vient donc :
Les extrémités les vannes doivent être rabotées ainsi que les faces
du poteau contre lesquelles elles s'ap puient.
Chaque poteau se termine, en haut et en bas, par une patte ou
semelle de Qm,l20 de largeur sur om,100 de longueur servant à le fixer,
par des boulons, sur le seuil et sous le chapeau.
Seuil des vannes. - Ce seuil est formé par une po"tre creuse en fonte,
à section rectangulaire; cette poutre est scellée dans les murs qui
comprennent la roue et sont distants de 6m,070.
Cette poutre supporte:
1• Le poids d'une demi-voûte en maçonnerie et de l'eau qui est au-
dessus;
2• Le poids du chapeau des vannes ;
3• Celui des poteaux;
4• La pression exercée par ces poteaux et résultant de la force verti-
cale à apl>liquer sur les crémaillères pour soulever les vannes;
5• Le poids des deux cloisons fixes.
Poids d'une demi~voùte et de l'eau:
170 kil.
- ::sx0,200x0,303-2h~
1~ 36
comme
il en r~sult~ •
l
'-'
3X0,200X0,30"-2h4
36XO,l5
0,0081-h•
2,7 -
La relation :
11
DB L'USINB.
Ainsi que nous l'avons dit, la roue comporte 48 augets en tôle; lors-
qu'elle tourne à sa vitesse normale de 5t, 97 par minute, le nombre
d'augets recevant l'eau motrice pendant ce même temps est de :
5,97X48=286,56.
Mais le cour::~ d'eau fourniss ant, au maximum, 1.200 litres par
seconde ou:
1200X60=72.000 litres
par minute, le poids d'eau que reçoit chaque auget, sur toute la lar-
geur de la roue est donc :
72000 _nl!!n k.
- - . c ; u c ; g,
286,56
en nombre rond, qu'il fant répartir entre les trois travées de la roue.
Chaque travée d'auget reçoit donc:
253
3:;::84 kg.
d'eau.
=lOOOkxlm,435xQm,Olxû"',365=5k,.24,
En prenant:
il en résulte (") :
(')A cause de la forme cintrée des augets et en raison de ce que la charge que nou§ con:.i-
dérons n'est qu'accidentelle et non pas permanente, on peut prendre:
lorsque les au,;ets ne sont rempli , qu'à moitié de leur capacité , comme cela a lieu •n mar-
che normale dans le cas des haute s caux. et seulement à :
lo. <ttu'ils ne sont remplis qu'au tiers, pendant la <ai son d'étiage.
10Ook "><7tX4m,751
8 x
0m,3652 .......1000 lm 866 om,3652_124k 30
2 - x ' x 2 ....... g, •
est un solide prismatique encastré sur ce bras par l'une de ses extré-
mités et supporte jusqu'à son autre extrémité,qui est libre, une charge
uniformément répartie de :
_62,15x0,933_
P.- 2 - 29 '
en nombre rond.
La largeur des couronnes étant de Om,365, si l'on prend, pour la fonte:
2Xl0Gx0,365xx2.
29
6 '
262 kil.
115kil.
5m,ll6 0m,365
- -- -()m,8QO::::lm,576,
2 2
=994Xl,576=1.566.
1
0,00028097.
tl
1566
R=O,OOU28997 5.400 .600 ltg.
6x1os
244 kil.
Poids de l'eau contenue dans 6 demi-au.?,1ts. 252
Poids total appliqué à l'extrémité d'un bras. 496 kil.
La longueur d'un bras de couronne extrême, depuis le milieu de cette
couronne jusqu'à la section d'encastrement dans le tourteau:
Donc:
p.=496xl ,621:5:=::806.
On voit que ce fer convient très bien pour les bras extrêmes.
Les bras sont fixés sur les couronnes, au moyen de boulons ; ils sont
assemblés de la même façon sur des tourteaux en fonte qui les réunis-
sent à l'arbre.
Pour calculer les dimensions transversales de cet arbre, il faut con-
naître le poids dG la roue d'engrenage qu'il porte et la valeur de la force
tangentielle à la circonférence primitive de cette roue, en raison du
travail qu'elle doit transmettre.
L'arbre vertical de l'usine doit faire 40 tours par minute et celui de
la roue hydraulique 5L,97. Le rapport des vitesses angulaires de ces
arbres est donc :
40
5,97=6,70.
Ce rapport est trop grand pour l'obtenir avec une seule paire d'engre-
Nous avons vu, page 151, que la rolle hydraulique fournira, au maxi-
mum, un travail effectif de 5195 kilogmèt. par seconde, ou 69 chevaux,
en nombre rond.
L'arbre de couche intermédiaire fera :
5t,97;-(2,588=15,45,
par minute.
Le diamètre primitif du pignon droit de 36 dents à placer sur cet
arbre se déduit de :
r'=89,5
-
V____!__
Rmt'
Nous avons:
T=69; t'= l5,45;
Nous prenons :
R=2Xl06 et m""'6;
il en résulte :
.' 1 69 0"',617.
r'= 89 •5V . 2Xl06X6Xl5,45
'ltXl,234_0m 108
36 - , .
et leur largeur :
6x0,05l5=0m,aoo;
=0m,0515Xl ,25:::!:0m,064.
'ltXlm,234Xl5t,45
Om,998 par l".
60''
en nombre rond.
L'épaisseur c de _la section r ectangu laire du bras se prend égale à
celle des dents, SOit Om,052 ; leur largeur h se déduit de l'équation appli-
quée page 119, dans laquelle il faut faire:
P=5206 kilogr.
c=Om,052
R=7xios
Il en r~sulte :
soit:
h=Om,360.
h'::I:0,8h=0,8X0m,36=0m,290.
2
3xom,052~0m,034.
En raison de son diamètre, la roue dentée comptera 8 bras.
En admettant que le moyeu de cette roue soit alésé au diamètre de
Om,320, la longueur de ce moyeu sera :
am,222
=0m,310X0,05X - - . =Om,390
2
2><5206k~lm,6ll
7
e::0,20X1tX2Xl06X0,39X032 Om,J0 •
nous prendrons :
(3,222) 3 164
P=2585kg.x\a
69 x 94:::::aooo kg.
en nombre rond :
(') Cette relalion suppose que, dans les deux roues que l'on compare, on ale même rap-
port entre la lar1eur el l'épaisaeur dea deDia.
Pour calculer ces dimensic us, il faut tenir compte de ce que l'arbre
est soumis à la fois à la fie xi •n et à la torsion.
Le poids de la roue hydrau iq ue comporte (voir page 168).
Pour l'une des embrassures intermédiaires :
3920 kil.
!848
Pour la seconde embrassure intermédiaire, le poids to-
tal, eau comprise, est:
7018
8. <244= 1!);)2
8 bras de (2m!J 58-0m,28) de lOI gueur, pesant 26k,50 le
mètre courant:
8><2W.~ 78.><26,50= 483
924
19521-4831-1100~924==
4581
127
12.466 kil.
Il faut en déduire la composan e négative corr. s-
pondant à la roue droite B :
2200 4,865 2107
8)<5,08
R action du palier A= : 10.359 kil.
7618-4581= 8.037
7618-2389= 5.229
4459-127= 4.332
14.498 kil.
A déduire la composante négative correspondant
à la roue dentée B :
2200-2107:= • 93
3150
5200 kg.x =3157 kg.
5195
4,865
(5206-3157)x
5,68 = 1962 kg.
et portée à:
1035~1962=12321ltilogr.
(5~157)x~::
5
=87 kg.
et portée A'
En C:
2800X0,572
~J-=l0359x0,57+2206x0,355- 2>< , 6598
5 08
EnD:
2800><:2.0252
fA=l0359x2,02fH-2200X1,8l-4459x1,455-- 2Xo,08 == 17352
EnE:
2800xW
~Jo=l4405Xl,60-4459X1,455- 2x5,08 === 15855
EnF:
~
-14405XO l"'~~:. 2800X0, 145
(Jo= , -.v- 2><5.08 =
B 2.214 8387
c 6.598 8387
D 17.352 6989
E 15.855 4194
F 2.059 1395
R=4xlos.
l=:l.5d,
nous aurons :
t'J:::(}•D ,240
11 en résulte :
l .1 -,-'2 -
rl=7tX4XlOG V 16X~214 +4X8387'2;
d'où:
r=Ü"',l3G.
d'où:
r=Om,l92.
d=Qm,42Q
Diamètre de l'arbre en E.
d'où:
T=Qm,l72.
J l •/ - o 2
1' 7tX4XlOG V l6X2059 "-f-4Xl 395
d'où:
r=0'",089.
d=Om,260;
il en résulte :
l=Om,26Xl.50=0m,390.
e 2Xl395 _ Qm
0,20X 2X lOGXT.XÜ,301JX0,300- ' 049
2X l395=2790.
Donc:
2X~790 O
e=: ----~--~ Om,07 •
0,20X2X l 0"XïtX0,300X0,420
e=Om,090.
0 ' 10TIX51
., ' 97( l0359kgxom,240+14405kgxOm,260 ) =195 kgm.
60
par seconde.
Le travail disponible sur la roue dentée, calée sur l'arbre de la roue
hydraulique n'est donc que :
5195-l95=500J kgm.
par l".
Il faut tenir compte aussi de la perte de travail due au frottement
des dents de la première paire d'engrenages; de telle S•)rte que letra-
Yail T 1 disponible sur les dents du pignon est donné par :
r=82 07
' VT
--·
Rmt''
les lettres y ont la même signification que dans la formule r~lative aux
engrenages cylindriques.
Dans la pratique, un mesure généralement les diamètre~ primitifs
des engrenages coniques sur le cône extérieur, ct ce sont ces diamè-
tre:; que l'on calcule d'après le rapport des vitesses angulaires des deux
arbres à réunir. Pour tenir compte de cette manière d'opérer, nous
calculerons le diamètre primitif d'un pignon conique par la formule
relative à un pignon cylindrique.
Dans le cas qui nous occupe, nous ferons usage de dents en bois de
cormier pour la roue et de dents en fonte pour le pignon. Le rayon
primitif de ce pignon, correspondant à 36 dents, sen donc donné par
la formule:
Nous avons:
T=65,47 ; t'=40t;
Nous prendrons :
en résulte:
1
r =100,3 v 65,47
2X l0GX6X40 Om,516.
mais il faut que le nombre des dents en bois soit divisible par celui
des bras de la roue, et, comme celle-ci comportera 8 bras, il faut lui
donner 96 dents et un diamètre primitif ne :
96
l m,032X 6=2m, 752.
3
au lieu de 5t.97.
Cette dernière solution peut-être admise si la vitesse imposée pour
l'arbre vertical doit être rigoureusement observée.
Il sera préférable, toutefois, de donner 37 dents au pignon conique
en portant son diamètre primitif à:
par minute.
ou bien, pour 40 tours de l'arbre vertical, la rout3 hydraulique en fera:
7tX2m,752
om,ooo.
96
O~~:;) =Om,l)34
=6xom ,034=0m,2Q6.
3
d='~ / _
' KA
V n'
K=0,00000075,
A=4910X60=294600 kgm.
et:
n=l5t,45.
Il en résulte :
3
d-" /o,00000075X2~H600 Qm 243 .
-v 15,45 • •
d Om,248
5646 kil.
Moment fl échissant :
=5646X0.250=: l4ll,5
donne, en y faisant
p.=l4ll,5 et r=Om,l24:
4 1411 5
R X ' 942600 kg.
3
7tXO,l24
5646
0
24,8'Xl.50
seulement.
d'où:
R=l428000 kilogr.
R==4000000 kilogr.
d'où:
r=Om,088 (*)
lm,234_
5-906 kg.x 2,752- 2344 kg.
2585 kg. (
2, 752) 3 164
3 , 69~ x 96 = 1832
4176 kil.
Le diamètre de ce tourillon se déduit de :
Nous adopterons :
cl: Om,090,
et:
l=0,090Xl.5::::0m, 135.
(') Nous aurions pu arriver directement à ce résultat sans recourir aux essais dont nou:
l'avons fait précéder, mais nous avons opéré ainsi pour montrer quelle est la méthode à
emplover nour vé.ritier la r!\sistancd d'un arbre existant.
O,l05 2X Om,430
7800kgx7t O,o9o·2x i,770 =474kg,
1 o,045~xo, 135
que, pour simplifier, nou s supposons également réparti entre les deux
paliers.
1\ous aurons donc:
Charge sur le palier intermédiaire
5646+237=5883 kilogr
4176+237=4413 kilogr.
4910-92,50=4817,50 kgm.
par seconde.
Il en résulte qu e le travail disponible sur le pignon d'angle est, en
prenant 0,10 pour le coefficient de frottement des dents:
par ~econùe.
Nous savons que le travail disponible sur la roue hydraulique est
de 5195 kgm. par seconde, en hautes eaux, tandis que nous ne recueil-
lons que 4760 kgm. sur l'arbre vertical de l'usine. Le rendement de la
transmission (ou coefficient d'utilisation) est donc:
4760
5195=0,916
K=0,00000075
A=4760x60=:285600
Donc:
3
d=·V 0,00000075X285600
/
Om,l75.
40
PROJET No 4
ÉTABLISSEMENT D'UNE ROUE DE COTE, A. AUBES PLANES,
DU SYSTÈME SAGEBŒN •
PROGRAMME
On suppose que l'on a deux chutes à utiliser dans les conditions sui-
vantes (voir tig. l re pl. XX VI), savoir :
1° Pour la première chute située en A, sur l'affluent d'un cours
d'eau principal, l'altitude du niveau œamont est de 10 mètresau-dessns
du plan de comparaison; celle du niveau d'aval varie de 710 ,80 à sm,20
au-dessus du même plan. Le débit de cet affluent varie de 1200 à l5ù0
1itres par seconde, le plus grand débit correspondant au niveau d'aval
le plus élevé.
La roue hydraulique destinée à utiliser la chute A, doit faire marcher
des appareils à élever l'eau et donnera le mouvemen tà un arbre de couche
faisant, à l'étiage, lO tours par minute; la vitesse de cet arbre est sus-
ceptible de varier comme celle des appareils à élever l'eau, afin de per-
mettre de maintenir au récepteur hydraulique la vitesse qui convient
le mieux, dans tous les cas, à l'obtenticn du rendement mécanique le
plus élevé.
Le sol du rez-de-chaussée de l'usine est à la cote 11 mètres au-dessus
du plan de comparaison et l'arbre de couche devra être placé dans le
même olan horizontal que celui de la roue hydraulique.
d'où
u.=Om,70.
l=2 Z.=2m,l42.
V=l,25u=l,25XO, 70=0"',875,
Ayant tracé les niveaux d'amont et d'aval dans leurs positions r<,s-
pectives, nous avons procédé par essais successifs ainsi qu'il est dit à
la page 207 de la 49 Introduction de cette série.
Aprè' plusieurs tâtonnements, nous avons adopté, pour diamètl'e
cx·érieut· de la roue:
2R=l0 mètres.
·,
par seconde la vitesse à la circonférence extérieure de la roue.
Le nombre de tours de la roue par minute sera donc:
60 v 60xom,60
n=- = lt,146
27tR 21tx5m
Ce nombre est cc.mpris dans les limites indiquées Ot,96 et2t,55 par
minute.
Pour calculer la profondeur (R-r) de l'au bage, il faut tenir compte
de la place occupée par les aubes.
Nous avons vu, page 208 de la 4" Introduction de la série D, que le
coefficient de réduction tenant comple de l'épaisseur de l'au bage a pour
valeur:
O-E
cr=-,-·
0
Or:
• 21tX 4,255
o 0m,297
90
d'après le tracé adopté.
N = 90 (nombre des aubes), E = om,025, épaisseur du bois constituant
les aubes;
donc:
~ om,207-0m,025=Û 916.
Om,297 '
La largeur du canal étant égale à 2m, 142, cette largeur est aussi celle
de la roue.
La dépense par mètre de largeur de la roue, dans le cas de débit de
1500 litres, est donc:
Q 1500
q:.::1- , =0mc, 700.
2 142
13
d'oà:
r -Va='
-
R - -2Rq
-- . -v
0,9l6v-
5,- 2X 5X 0,700_3 rn 509
0, 916X 0,60- '
et
telle est la profondeur de l'eau dans l'au bage pour le débit de 1500 litre~
par seconde.
E=Om,35,
2X 3,1416X5m
89,76;
0"',35
or ce nombre doit être entier, et multiple de celui des bras, nous avons
donc pris N=90 aubes, le nombre des bras étant égal à 10.
L'écartement réel des aubes sur la circonférence extérieure, c'est-à-
dire le pas de l'aubage, est donc :
2X 3,1416X 5 O
E üO - m,349
1,200
Qtn,835
0,670x2m,l42
Vj=l,25xOm,835=lm,044.
q=0,916 (R~-r·)~
~R
2Rq 2X5mX0,560
v 001 ,626
0,916 (R•-r')
On voit que cette vitesse diffère peu de celle que nous avons adoptée
pour le cas du maximum de débit.
Le nombre de tours que fera la roue par minute est:
60xOm,626 t .
n 1 196
3,141X10 '
1,196-1,146-0 0
1,146 - ' 4·
Nou.; établirons le calcul pour les deux cas, c'est-à-dire pour les
denx débits extrêmes du cours d'eau.
Le travail utile de cette roue est donné par l'équation (174) (*).
Evaluons les pertes de travail dont la somme est représentée par Tf.
Premier cas.- Débit 1500 titres par seconde. -1• Perte par le frotte-
ment de l'eau à son passage sur la vanne: (**!
Or:
w~Om,880,
donc:
V
arc AXR
J 1000dqxy=l000m(l+2p)y{igxarcA[9rr(R-J)]~JA
-_ _ 7_ t
N o
(sin1.)~~
'
cl'où l'angle
et arc
_2TCX56°13'15'' - om
A_ 360° - ' 981 .
-
lOOOm Cl+2P)Y\/2gXarc A N p )]~2=9.617.
[2TC (R-
3
Les valeurs de ex. et de (sin 0'.)2 permettent de dresser le tableau sui-
vant:
0,037
J
r
Jo
A 3
0 981
(sin (X);= ·
3X l0
l
0,7578+4 1
0,1563
1 0,3231
( 0,5050
0,6938
')
+~
O,ORGl)
0,2366 1
0,59..t2)
9,617X0,3353=3ksm,22.
v=Om,6Q
donc:
--o
l500 XG, 6T
27kgm,52.
2X9,8088
Nous en déduisons:
cp T,.=0,90X2606kgm=2345,40kgm,
ou:
2345,40 =31 ch. 27
75 '
cpT"= 2345,4 =O 87
PH 2700 ' .
Deuxième cas. - Déhit 1200 litres par seconde. - Dans le cas du débit
de 1200 litres sous la chute de 2"',20, le travail brut :
vV=lm,02.
Donc:
Pw'=1200Xl.U~2 -= 63 kgm, 64 .
2g 2X0,8Ut8
Pour tenir compte des pertes qui ne peuvent être calculées, nous
multiplierons, comme précédemment, ce résultat par 0,90; de sorte
que le travail recueilli sur l'au bage sera égal à :
<pT,.=0,90X2545kgm=2290, kgm ,50
ou:
2290,50
--75- =30ch. ,54·,
Q 1,500
h txu -2,162X0,50 =1m,SSS;
Dans le cas du minimum de débit, c'est-à-dire 1200 litres, la hau-
teur de l'eau dans le canal d'amenée reste la même puisque le niveau
d'amont est invariable.
La vitesse moyenne de l'eau dans le canal devient ùans ce cas :
Q 1,200
Orn,403;
u~= txh 2,142X1,388
0,7o~ c O'>~
2X9,8088= ), ~o,
._ 2g 0,50~
111 --::.• -2X ü,8088 Om,Ol 3 ;
Le canal de fuite a la même la mêrr..e largeur CJUC le canal d'am e.n ée.,
soit 2m, l62.
Ce canal fait suite au canal d'amenée. auquel il est relié par les clenx
bajoyers, constmits en maçonnerie, et dont les sect ions ~e calculent
comme celles des paroi!'. verticales du canal d'amenée.
Le maximum de la profondeur de l' cau dans ce canal correspond a u
cas du débit de 1500 litre s par seconde; cette profondeur est égale ù
Im,49l (voir la fig. 2· de la planche XXVI); la vitesse moyenne de l'cau
y est égale à :
1,500
u= Om,466.
2,162X l,491
1
_ l,2ù0 _ rn
u ~2,l62X l,09l_O ' 50S.
§ 1: - Disposition du "''nnnugc.
F=lOOOX HX lX O,Ol.
l=2 01 ,l62
pl' Rab'
u.=-g= -6-,
dans laquelle on remplace pl par 50k,34, l par 2m,l62, a par Om,OJ et
R par 600.000 k g., le bois de chêne employé étant de première qualité
et restant constamment plongé dans l'eau.
Il en r~sulte que l'épaisseur bau bas de la vanne est:
F=lOOOxHxtxO,Ol=1000kgxln:.,63x2m,lG2XOm,ol=35kg,24
Nous en ùéùui:;ons :
wit:
b=Om,wo.
pXsin.<X
du poids p de la vanne ;
2° le frottement dû à la poussée normale F de l'eau diminuée de la
composante
px co s.a.
du poids de la vanne.
Si nous désignon~ pnr Pla force cherchée et par ( le coeffici ent do
frottement de la vanne au départ, nous aurons:
P=pXsin <X+fCF-pXCOSCJ.);
1,071
F=l000x,2m,312Xlm,25X-- = 1546 kg.
2
'·
Om,l20+0m,100
__;,_ _,2:.__..;. Om' 110•
p=950kgx2m,312X1m,45X()m,Il==350kg.
Nous prendrons :
p=430 kg.
c.t=60°
d'où:
sin.c.t=0,866 et cos. c.t=0,50.
P=430kgx0,866+0,20 (l546kg_430kgx0,50)=638kg,58;
: : oit 640 kg, en nombre rond.
La force que doivent exercer les dents des pignons de crémaillères
sc ùéduit de l'équation (167) établie dans la }re Introduction de la sé rie
E, lJJécanique appliquée, pagfl 92.
{=0,15,
il vient :
0 15
F=64ox( 1 + • ~:· 14 1G)=660 kg.
en nombre rond.
14-
F
2=330 kg.
n=l,25, m=5;
d'où:
le pas est égal à 2 fois l'épaisseur de la dent plus un jeu de Om,002, soit:
Les dimensions des dents de la crémaillère sont les mêmes que celles
du pignon.
Pour que l'effort à exercer par l'homme sur une manivelle de Om,300
de rayon ne dépasse pas 20 kg, le rapport x des engrenages imermé-
médiaires se déduit de :
d'où:
x:=.9,45.
(*) Voir le J\lémoira du l'rJjet n. 1, t.Le la série A, /lésistan ··e des matériaux,
page g,
x=l,20x9,45=ll,81
§ 8. -Poteaux de vanne.
COL-n::-CYGNE ET COURSIEn
§ 1. - Col-de-cy!l;ne.
_2383X2 .162~_
P.- 8 - 139~':> .
e-• 1 6p.
V RXJm,48
ct on prenant :
e=v, 14XlOGX
6Xl392
l,48 Qm,038
§ 1. - Épaisseur de I•aubage.
La roue ayant 2m,l42 de largeur, elle est composée tle deux travées
et de trois embrassures: l'embrassure intermédiaire est montée dans
le plan médian de la roue et les embrassures extt'èmes sont disposées
de chaque côté de ce plan à une distance de om,900 environ.
Les paeties d'aubage en porte-à-faux par rapport aux embrassnres
font donc une saillie de :
2m,l42-lm,800
Û'D J 171.
2
est:
Le moment fiéchi~sant, dans le plan de l'un des cordons, est égal ii. :
R=300.000 kil.,
797
pl ==y==398kg,5.
1 z· 398,5x0,90
11. -8 p - . 49,81:
8
e=Om,025.
I fl· 89,66 G
ii=R:c:: fi.OOO.OOO =0,000014 945 •
I
-= 0,00001105.
v
=6kg 1494,56=8k ll
R X ll05 '
0 n,060X0m,OIO.
Les coyaux en fer cornière ont leur plus grande aile fixée à plat
contre la couronne et les cercles de chaînage d'une même embrassure,
y sont fixés sur le côté opposé aux fers à U constituant les bras de la
roue.
La largeur de la jante doit être telle qu'on puisse facilement placer
deux rivets pour réunir chaque coyau à cette couronne, c'e!lt pour-
quoi nous lui avons donné Om,120.
La distance entre les axes des deux rivets réunissant un c0yau à la
jante est égale à Qm,060.
La force tendant à cisailler les deux rivets est :
89 66
0,06 =l494kg.
d'où:
1494
w= - =l 9"
;,:, m1"Il"1me't res carres.
,
7, 8
d=V v1 4w=,
7t
4x192==üw,ow.
3,1416
e=Om,OI5
Ces bras sont constitués par des fers à U dont nous allons calculer
la section. Il sont au norr.bre de 10 dans chaque embrassure, fixés
d'une part, au moyen de boulons, sur un tourteau calé sur l'arbre de
la roue hydraulique, et d'autre part, réunis à la couronne également au
moyen de boulons.
Ces bras ont à supporter le poids des couronnes, des chaînages et
des au bages, et à transmettre à l'arbre le travail fourni par l'eau à l'au-
bage.
l o Portion du poids de la roue supporté par chaque bras.
Le poids total supporté par les bras se compose des éléments sui-
vants :
3 jantes ou couronnes en fer plat:
857 kil.
335
3 cercles médians de chaînage:
- -() - - C)
430
Il faut y ajouter:
5 couvre-joinb de jante, dans chaque embrassnre, soit
lG couvre-joints. 100
4 couvre-joints pour chaque cercle de chaînasœ, ensemble
: G courre -Joints. 120
3345kg
F~ -- - -- =39101\g.
0"',60
Puisque 3 bras dans chaque embrassure, soit en totalité 9 bras
transmettent le travail à l'arbre, l'efrort supporté par chacun d'eux,
supposé appliqué à l'extrémité de l'aubage est:
3910 kg.
--9--=4 3"1
0 -.g
__!_O_ - 8 7 96
l, 146 ~ ' ~ .
Ce rapport est trop grand pour que nous l'obtenions avec une seule
paire d'engrenages; en effet, la roue n'aurait pas moins de 8 m,50 de
diamètre primitif. Nous établirons donc une transmission composée
d'un double harnais dont les rapports de vitesses seront égaux.
Le rapport des vite.;ses angulaires pour chacune des deux paires
d'engrenages, sera égal à:
-T-
r'=89,5'
V ---·
Rmt'
36x2,9:54=106,:34;
Comme la rou e dentée ~era exéc utée en deux pièces, à cause de ses
dimensions, elle doit avoir un nombre de dents entier ct pair; nous
lui en donnerons 106, et son diamètre primitif sera définitivement :
7rX lm,G34
om,l43.
36
et leur largeur :
"rrXl m,634X3t,385
60"
par seconde.
En raison de son diamètre, la r0ue dentée comportera 10 bras, dont
on calculera les dimensions transversaleg comme nous l'avons indiqué
dans le Mémoire du Projet no 3 de cette série.
On pourrait calculer le poids de cette roue d'engrenage en cubant le
volume de fonte qu'elle nécessite pour sa construction; mais ici, nous
emploierons la relation établie dans le Mémoire du Projet no3 de cette
série, page 145 et nous prendrons, pour le poids de la roue dentée :
258t>-· g(4,8ll)3
• 164=3700kg,
x 106
3 690
en nombre rond.
Nous possédons ainsi toutes les données nécessaires pour calculer
l'arbre de la roue hydraulique.
Il faut tenir compte de ce que cet arbre est soumis à la fois à la
flexion et à la torsion.
Le poids de la roue hydraulique se compose des éléments sui-
vants:
30 bras en fer à U de :
(3m,30-0m,500)=2:n,8()0 de longueur, pesant 42 kilg. le mètre
courant.
30X2m,800X42k 3528 kil.
3 tourteaux et les boulons d'assemblage des bras sur ces
tourteaux. 2700
3 couronnes, 9 cercles de chaînage, couvre-joints des
cercles et des couronnes, équerres, platines, boulons, rivets;
270 coyau x et 90 au bages en orme, pesant ensemble (voir
le calcul page226. 13200
Estimons le poids de l'arbre à 3000
Roue d'engrenage montée sur l'arbre de la roue hydrau-
lique. 3700
Charge totale = 26128
La répartition des charges est indiquée sur la fig. 4 d8 la planche
XXVI.
Nous avons placé la roue d'engrenage calée sur l'arbre de la roue
hydraulique en porte-à-faux, sur l'une des extrémités del cet arbre.
2345ksm,4 5m,00=8125k m.
om,600 x2m,405 g
et à l'étiage.
26128kg_3700k!l'=22.428kg;
(') 0,600 el 0.620 son t les valeurs de la viLesse à la circonférence exlérieure de la roue
hydraulique, dans les deux cas consülérés.
(l)
(2)
Pour x=l, on a:
ou:
(3)
d'où:
ct le maximum de u. :
Q2ol
:2x :2:2428
(4)
5)
Or
l'=Om,300+ om~
495
=0 01 ,547.
Donc:
P.l=4425X0,547=:-2420,
t n nombre rond
24~0
Qo=ll214- ,,,_
0
-;;JG7=l0473kg.
Qt::=l8003-l0473=:7530 kg.
0
11- m=-1 04 73-x3"\ 267--7988.
2X 22428
10473X 3,267
x Im,525;
22428
v 22,5
d=• /10473 =22cm3
•
d=Om,230 et l=0'",230Xl,5=0m,345.
fLm=7988,
15
En prenant:
d'où:
r=Om,I56;
_ +om,345
x=Im,2ol-Om,900 - --=0n•,522,
2
Il en résulte :
0,523'2
p.=22428X X m• -10473X0,523=-4539.
2 3 267
14659--4886
3 - '
en nombre rond.
Il en résulte, pour le rayon de l'arbre en ce point:
d'où:
r=Om,us.
2345kgm,4x5 =!9
om,6o 545 .
d'où:
r=Om,l50.
7530 = 4kg ô
49,5X33 ' l,
0,345
x=Qm ,820+ lm,25l + T -2m,243.
Il en résulte:
p.=224~~x 22X3,2
'
243
67
~-I0473x2,243:::-6221.'
Le moment du couple de torsion a pour valeur 19545. Il en résulte,
pou r le rayon de l'arbre :
1
r3 = - -- - • 1l6xG2212+4xl95452•
nX4XlGV0 '
O,l0><10473k6>(Qrn,600><0m,rom
230
~
0 330 =:.29ksm,4,
+0,10><7530><0,60>< {o,n )
2345,4-29,4=2316 kg.
par seconde.
Il faut aussi tenir compte du travail absorbé par le frottement des
dflnts de la première paire d'engrenages. Pour cela, on doit appliquer
l'équation poséP. page 91, de la première introduction de la série E,
lllécanique appliquée.
Tt=2316[ l-O,l57t(
1 ~6 -t-à) ]='2275kgm,50.
Pour avoir le travail à transmettre par la seconde paire d'engre-
nages, il faudrait, de la valeur ci-dessus calculée, retrancher le tra-
vail du frottement de l'arbre intermédiaire dans ses paliers; mais
comme nous ne le connaissons pas encore, nous commettrons une très
légère erreur par excès en adoptant 2275kgm,50, ou:
3/ T
r'=l00,3v - -
Rmt'
il vient donc :
; 1
1
::!0 34
r'::;:lQ0,3v 2XlQG~6XlO Qm,639,
Qm,lll5-0m,Q055=0m,l06. •
6x0m,0406=0m,244, ou Qm,250,
en nombre rond.
Le nombre de tours de l'arbre intermédiaire ayant été fixé à:
par minute, la roue dentée R (fig. 3, pl. XXVI) devrait avoir u1Nlombre
Je dents de:
10
36x , =106,7,
3 374
10
lm,278x- =3m,787.
3 ' 374
106 llO
1, l46x x = 10t,3l.
36 36
Pour ne pas s'éloigner autant du nombre indiqué dans le programme
nous donnerons 37 dents au pignon; son diamètre primitif sera donc
définitivement de:
37
lm ')78X--ltn 313 •
'"" 86- ,. '
106 llO
l,l46x x = l0t,03.
86 37
3,905) 3 161
2585kUX - - X -=4567k0'
( 3,690 llO o·
1,313) 3 164
2585x , x =516 kg,
( 3 690 37
-
2a85 k
uX
(1,634)
, 3X 164=1046 kg.
3 690 36
Résultante= l269kil
Q0 =9171x 1,45-0,30+
1,45
1269
Qm,28=
x 1,45
7518 ll.g
2• En N:
Q1=9171 °·
30
x1,45 +1269
· x
1 45
- 0 ·~=
• 1,45 2922
Qo+Qt=9171+1269= 10.440
p.:::::7518X0,30:::::2255,40
et en R:
p.=2922x0,28=818.
l=l,5d
on trouve:
518
d=•
v/722,5 =Om 183 •
' '
8125kgX0,817=6637.
d'où:
d'où:
r=Om,lQG7.
11 en résulte :
d=• /2922_llcm4 •
v22,5-· '
2275,50-25=225Q,kgm,5Q.
TJ=-=2250,50[ 1-0,lOrc(
1 ~ 0 +~) ]=2225 kgm,
ou:
')')1)5
:::::....~l)gch 67
75 -- ' •
1tXlm,313XlOt om 687
60" ' .
2250,50_ ')
, _3~75 kgm.
0 687
Total 3791kil.
D'apr<~::i la fig. 3 de la planche XXVI, le moment fléchissant dans la
section d'encastrement, est :
p.=3791X0,28=l06l,
en nombre rond:
r = - l- -
'I:X4XlOG
v 16Xl061'+4X2126~-.
0
'
d'où:
r=Om,078.
.s;-KnA
d=y
en faisant:
K= 0,00000075, A=2225kgmx60''=133500 l;,gm.
et
n=lO.
Il en résulte:
3
_, 0,00000075X l 335UO -Om
-v
/
d 916
10 ·- ·
PROJET No 5
tTAB!J~.3.i!:MENT D'UNE ROUE DE COTÉ, A TETE D'EAU.
PROGRAMME
(266)
Ql 2200 .
KQ= litres =0,667,
3300
(rapport des valeurs extrêmes du débit).
Ce sont les seules quantités données par le programme.
e, désigne la levée de la vanne dans le cas du maximum Q du débit
8, ltl rapport des vitesses d'écoulement de l'eau pour les levées extrê-
me-; de la vanne.
~our qu~ la roue soit d'une construction économique et qu'elle
pUisse servir de volant, le travail à produire étant irrégulier, il faut
que sa vitesse de rotation soit au moins comprise entre les limites
1m,80 et 2m,50, admises en pratique.
Mais, comme pour obtenir le maximum théorique du rendement,
nous devrions avoir :
vcosVv
v=--2-,
v= Vcos. v;;-.
Pv~ . . . .
La perte de chute provenant du terme est ams1 augmentee; mats
29
comme, d'autre part, la résultante w ainsi obtenue est plus petite que
celle qui correspond à:
VcosVv
2
e=Om,300 et 15=0,85;
d'où nous avons déduit:
l'eau, pour les deux cas extrêmes du débit, sont rl'specti yement égales,
ainsi que nous le calculons plu s loin, à :
m=0,74.
Q 3300 .
l=q-=: litres -=3m,OOO,
1101
en nombre rond.
Dans le cas du débit de 2.200 litres par seconde, à l'éti8ge, la lar-
geur de la roue restant évidemment la même, le débit nar mètre de
largeur et par seconde sera :
2200
- - l"1 t res =--::7 33 l'1t res.
3'n
v= J2g(h-0,8e)
Vcos.VV
v= - -2
-=---
v=2 mètres
qui correspond à :
v=0,40V
v=0,48V,
60v 60x2m
n- - - - -6t36
- 7tX2R- 3, l416x6m- ' ·
o-~
!p=-·
0
Or:
21tR 1
o=--,
N
o 21tx2m,645-Om 346
48 '
Ce nombre est compris entre les limites Qm,32 et om,50 admises dans
la pratique, nous l'avons adopté définitivement.
La profondeur (R-r) de l'aubage se déduit de l'équation:
v
Q~=0,92xi~l(R 2 -r')x
2R (259)*)
Nous en tirons :
r=' 1 R'- Qx 2R
V 0,92X Klv
dans laquelle :
R=3 mètres,
rayon extérieur de la roue;
Q=3m 3,300,
débit maximum par seconde;
K=0,75,
coefficient de remplissage pour le cas du maximum de débit i
l=3mètres,
largeur de la roue ;
v=2 mètres,
vitesse de la roue.
Donc:
par second e, ainsi que nous l'avons dit dans la quatrième Intro-
dn ction de cette Série.
avec la vitesse :
.......
v=VcosVv,
(")Voir la 3• Introd ,Jc tion de la S ·,rie D, T-1 firlm rt ltquq , p,,tiquée, pages iïU d
i79.
Nous établirons le calcul pour les deux cas, c'est-à-dire ponr les
deux débits extrêmes du cours d'eau.
Le travail utile de la roue estdonné par l'équation (174). (*)
Evaluons les pertes dè travail dont la somme est représentée par
Tf.
P1·emier cas. - Débit de 3,300 litres par seconde. - 1° Perte par le
frottement de l'eau à son passage sous la vanne et sur le coursier qui
la conduit à la roue.
Elle est comprise entre:
0,05PV2 O,OGPV'
2g et Zg ;
Donc:
Pw• 3300kx4A02
-= 3256kgm
2g 2X9,8088
d'où l'angle :
A=58'',28',
et :
27tX58°20'
arc A=~ 0- =l m,Ol3.
(0,0324) 10,0909
(A . 3 1,013[ )0,16301 0,24931]
Jo (smœ)~= 3 x 10 0,7852+4Jg;g~~~(+2j~;g6!\ =0,3599.
\o,7o66) \ .
Donc la perte de travail provenant du jeu qui existe entre la roue
et son coursier est:
ll,378X0,3599=4kgru,lü.
H'=H+i'-i=2m,lOO+Om,lQ2=2'u,202.
PH'=3300kgx2m,202=7266kgm , 60.
3305kgm,72 O .
455
7266,60kgm '
0,90x0,455=0,4lO ;
ce rendement est compris dans les limites 0,40 et 0,55 que nous avona
indiquées dans la 4" Introduction de cette Série.
Le travail réellement transmis par la roue, dans le cas du maximum
de débit, est donc égal à :
l v•
-x -2g
~
(h'-h)3
~=~ (139)
<lans laquelle h et h' désignent les hauteurs de l'eau dans les deux
::-ections transversales considérées et~ la perte de chute due au ressaut:
Cette équation ordonnée par rapport à h' donne:
or:
Deuxième cas. - Débit de 2,200 litres par seconde. - Dans ce cas, les
pertes de travail sont les suivantes :
1• Nous tiendrons comp~e, comm e précédemment, de la perte due
au frottement de l'eau à son passaga so us la vanne et sur le coursiel'
qui l'amène à la roue, par un coefficient pratique affectant le rende-
ment théorique que nous allons calculer.
:20 La perte due à la vitesse relative d'entrée de l'eau sur la roue est:
ll ,803x0,3599=4kgm,25.
Pv' 2200kx2 oo 2
2g 2x9 ,80~8 =448kgm,58.
p'=Om,473,
tandis que:
i'=Om,7lO-Qm,300=0m,410,
le niveau d'aval à l'étiage étant de Qm,300 plus bas qu e dans les crues
La perte de travail düe à l'insuffisance d'immersion résulte de ct
que l'eau en sortant de la roue, à l'apl om b de la verticale du centre
tombe d'une hauteur (p'-i') sans produire de travail.
La perte considérée est donc égale à:
P(p'-1:')=2.200kX(0"' ,473-0m ,410)=138kgm, 60
La somme des pertes de travail de la roue, dans ce cas, e~t donc:
T{-+-155lkgm,66+4kgm,23+2Skgm,42-l-448kgm,5S+l38kgm,60=217lkgm,5l.
H'=2m,I02.
Tu=PH'-Tf=4624kgm,40-217lkgm,5l =2452kgm,89.
945'>kgm 89
T _:__::___•
-" - ·-o 53·
PH'-4624kgm,40- ' '
Q Qm,73.
u= txh 3,02Xi,495
l m,28-0m,30=0m,98,
en nombre rond.
Ces vitesses étant convenables, nous conserverons les dimensions
indiquées.
•
Bibliothèques de l'UJF et de Grenoble INP
CHA PITTI~ Ill
•
VANNAGE DE I.A llOUK
1 t. - Dh•J>Osltion du vannage.
F-c-1.000 kgxhxtxom,Ol;
h=lm,495
pl' Rab'
p.=s T'
dans laquelle:
pl=45k,l5, a=Om,Ol,
l=3m,02 et R=600.000 kg,
17
b~• j 6X45,15X3,02 = m
130
--y 8X600.0ù0 XO,Ol O ' ·
P pXsino+fCF-pxcosa.),
sina.=0,866 et cosa.=0,50.
n=1,25 et m=5
d'où:
-v6x345,5x l,25_
C
- 2x1ocx5 - 0Ill ' 016 •
------
On en déduit :
longueur des dent~ :
1,25xOm ,Ol6=0m ,020.
largeur des dents :
15dx Qm 034
cl = - ·- - ' - = Üm 163.
;;, 1!16 '
Le' ùiutu.~~iùns
des dents ùe la crémaillère sont évidemment les
que celles du pignon.
!l~èiiJCS
Pour que l'effort à exercer par l'homme sur une manivelle ùe Qm,30
de rayon ne dépasse pas 20 kg, la raison du train des engrenages
intermédiaires doit être
x=l,20X9,38=ll,25.
1 l
..; 11,25-3,35.
§ 4. - Pont de service.
!J-=345,5X0m, 76=26'2.
!J-1=131.
Les dimensions de la section se déùuisent de la relation:
Vp.l
R=-
I
CHAPITRl~ IV
1 i. - Coursier.
§ 1, - Épaisseur de I•aubage.
fl·
.1 61).
E=v Rxo,1ro V 6x4,91 -om 013
300.000XO, 710 -- ' .
l l'
p.=-p
8
ou:
. 1 lip. • 1 6x52
ê=y Rx0,7l V eoo.ooox0,71 °m· 027·
Nous avons pris R =GOO.OOOkg pour tenir compte de ce que les aub es
sont réell ement encastrées sur les coyaux de l'emb rassure du milieu.
Vérifions si cette épaisseur correspond au cocfflcicnt de réduction
q;=0,92 que nous avons admis pour le calcul du débit de la roue.
Nous savons que:
0-€
cp=-0-,
= Om ,346-0'" ,027=Ü 92 .
cp om,346 } '
!_=0,00000657·
v
N~us conserverons ce fer, bien qu'il soit un peu trop résistant parce
que c'est celui qui se rapproche le plus de la condition à remplir.
Il faut d' aill eurs remarquer qu'à la mise en marche de la roue, l'au -
bage peut se trouver complètement remp li et qu'alors le poids d'eau
renfermé entre deux aubes conséc utiv es sur un mètre de largeur de la
roue, est égal à :
Le moment fléchissant:
675X(0,946-0,154) ,
p.= 8 37 13
Donc:
I p. 37,13
~ R= 6.00J.OOO 0,00000619.
R=vp._37,13= 5 65 _
1-6,57 k,
Chaque jante est constituée par un fer plat de Qm,IOO de largeur sur
Om,Ol5 d'épaisseur; les cercles de chaînage sont également en fer plat
de üm,054 de largeur sur Qm,008 d'épaisseur (Voir la tig. 6 de la pla
XXVII).
Les coyaux en fer cornière ont leur" plus grande aile fixée à plat
contre la jante et les cercles de chaînage d'une même embrassure; ils
y sont fixés sur le côté opposé aux fers à U constituant les bras de le
roue.
La largeur de la jante égale à Om, lOO est telle qu'on puisse facile-
ment placer deux rivets pour y fixer chaque coyau.
Les coyaux présentent un pli à 45°, la portion oblique, qui se fixe
sur la jante, reçoit la contr'aube.
La distance entre les axes des deux rivets réunissant un coyau à la
jante est égale à Om,060.
La force tendant à cisailler les deux rivets est:
37,13 -=619k
0,06 g.
d'où:
d='
v~-; =V4X0,0000793~om
3,1416 -
~
,OlO.
Les bras sont constitués par defl fers à U, dont nous allons détermi-
ner la section. Ils sont au nombre de 6 dans chaque embrassurc, fixés,
d'une part, an moyen de boulons, sur un tourteau calé sur l'arbre de
la roue hydraulique, et, d'autre part, réunis à la jante également au
moyen de boulons .
Ces bras ont à supporter le poids des couronnes, des coyaux, des
chaînages et des aubages, et doivent transmettre à l'arbre le tra-
vail fourni par l'eau à l'au bage.
1° Portion du poids de la roue supportée par chaque bras. -(Voir la fig. 6
de la planche XXVII).
Le poids total supporté par les bras se compose des éléments ~ui
vants:
2
3;rX(2m,477 2-2 10 ,423. )xüm,008x7800 kg 156
Il faut y ajouter:
3 couvre-joints de jante dans chaque embrassure, ensemble
9 couvre-joints 45
3 cotlvre-joints pour chaque cercle de chaînage, ensemble
18 couvre-joints 10
2 équerres pour chaque bras, fixées sur les jantes, pour
éviter le cisaillement des boulons, soit 36 équerres 75
Platines, boulons et rivets pour 48 au bages et 144 coyaux 3 iO
144 coyaux en fer cornière de lm,90 de lon gueu r, pes:1nt
5k,lÜ le n1ètre 874
48 aubages ct la fonçaille en sapin rouge du Nord, pesant
750 kg. le mètre cube, soit:
5855 kg
X =488kg.
2 6
2979kgm
F=~ =1490kg.
I
-::::::0,00016097.
v
R
= Vfi._l467,55_ k
1 -· 160,97- 9 , 12 .
40
-6 ,_989 .
6.36-
_,
2979kgm 0U 39ch, 72
soit 40ch, en nombre rond.
Si la roue est à denture en fonte, le rayon primitif du pignon de 36
dents est donné par la formule:
3
3 ---
r'=89,5' /_T_
V Rmt',
ou:
b=6c=()m,213,
l=l,25c=l,25XOm,0355=0m,045.
Les dimensions des dents de la roue sont d'ailleurs les mêmes que
celles du pignon.
Ce diamètre presque égal à celui de la roue hydraulique, nous con-
v'6,289=2,508.
r'=89,5v~:QG~~~l 5 , 95 =Om,585.
Le pas a pour valeur :
27tr' 2X3,l4l6X0m,585
p= 36 Üm,l02.
96
Qm,l02-0m,005 -omO
c 2 - , 485 •
36x2,508=90,28.
Ce nombre doit être entier ct pair, la roue dont il s'agit devant être
_ ( 2m,925) 3 164 · .
258::> kg x m, X =2.337 kg, SOit 2340 kg,
3 690 90
en nombre rond.
Nous possédons ainsi toutes les données nécessaires pour calculer
l'arbre de la roue hydraulique.
Il faut tenir compte de ce q ne cet arbre est soumis à la fois à la
fiexion et à la torsion.
Le poids de la roue hydraulique se compose des éléments suivants :
18 bras en fer à U de :
(2m,054-0m,300)=1m,754 de longueur, pesant 26k,50 le mètre cou-
rant:
l8x1m,754X2Gk,50 790 kil.
3 tourteaux et les boulons d'assemblage des bras sur ces
tourteaux. 2.100
3 jantes, 6 cerclAs de chaînage, couvre-joints des cercles
et des couronnes, équerres, platines, boulons, rivets; 144
coyaux et 48 aubages en sapin, pesant ensemble (voir le
calcul page 277). 5.855
Estimons le poids de l'arbre à 2.500
Roue d'engrenage montée sur l'arbre de la roue hydraulique 2.340
2979 k "lt1 :3 Il
---=-..:::."'-X--=3054 kg·
2m }m,4o3 '
et à l'étiage :
2340kg_3054kg=-714 kg,
à l'étiage.
Cette résultante est dirigée de haut en bas.
Il faut prendre la plus grande en valeur absolue puisqu'elle corres-
pond aux circonstances les moins favorables pour l'arbre, au point de
vue de la flexion.
Qnant à la charge sur l'arbre, résultant du poids de la roue hydrau-
lique, nous pouvons, sans erreur sensible pour la pratique, la consi-
dérer comme uniformément répartie, parce que les trois em bras sures
dü la roue sont assez rapprochées l'un.e de l'autre et parce que l'on est
obligé de donner une grande longueur aux moyeux des tourteaux de
ces cmbrassures.
En résumé, la charge uniformément répartie entre les deux paliers
A et B a pour valeur :
l4.00Qkg-2.340kg=ll.660 kg;
18
(l)
(2)
Pour x=l, on a :
où:
3)
Dans l'intervalle AB, le maximum de la valeur de fl- s'oblient en
égalant à zéro la dérivée premi ère de l'équation (2) par rapport à x; on
a ainsi :
d'où:
et le maximum de p.
2X ll.660 (4)
(5)
Or:
l-4m 020- Qm, 315+0m, 255-3m 990
- ' 2 2 - ' •
0 01 ,315
l'=0 "' ,2±/)+~=Qrn,398.
5759x3,990
x= 11.660 =~ 1 m ,970,
v 22,5
d=' /5759 ::: l 6cm,
d:::Om,170 et t=l,5d=Om,170Xl,5=0m,255.
p.m=-5.675.
2979 kgmx3 .
1117
2mx4
En prenant:
d'où:
f'=Ùm,l38;
il en résulte :
0 542
2 3 90
ll660x ~ • -5759x0,540=-247l"
29791\.gm
372,5,
2 111 X4
en nombre rond.
11 en résulte, pour le rayon de l'arbre en ce point :
d'où:
r=Om,099.
l::::l,5X0m,2) Ü=Om,3J5.
Q!=5.187 kg,
om,255 .
x=lm,300+lm,566+-- = 2m,994·
2
d'où:
r=Om,l29.
- om,2JO =68kgm,03.
+O,l0xo l87 kg x 2mx ~
par seconde.
Il nous faut tenir compte également du travail absorbé par le frot-
tement des dents de la première paire d'engreu.ages. Pour cela, nous
appliquerons l'équation posée page 91 de la l"" Introduction de la
Série E, M~canique appliquée.
Le travail disponible sur le pignon P sera donc :
2857kgm 62
- - - ~=38 C h, 10
75 ' '
3
1_ , / 38,10 . .,. . rn
r -l00, 3 V l,5X lOUX6X40 O ' 474 '
rcxOm,9!~-om 083
36 - ' •
L'épaisseur des dents en fonte du pignon sera, ainsi que cela a été
établi dans le Projet no 3 de cette Série :
Om,079
~=Om,0303,
'
et l'épaisseur des dents en bois de la roue, sera :
Om,079-0m,0303=0m,()487.
61,36x 9o_
36 _} 5190 .
et un diamètre primitif de :
40
0'",948x , =2m,385;
15 90
elle comportera 6 bras, et comme le nombre des dents en bois doit être
un multiple de celui des bras, nous donnerons 90 dents à la roue
dentée.
Le diamètre primitif de cette roue sera donc définitivement :
2,370) 3 164
2585 kg x ( 3,690 xoo=l243 kg.
0 948) 3 164
2585 kg x ( 3:690 x 36 = 200 kg.
2857kgm 62x60"
----'c,.. =1448 Jçg
'ltx2m,370Xl5t,90 •
Q = 342Gk !,26-0,240+l02kgxo,225
• gx 1.26 1,26 :::.:2794 kg.
2• En N:
3.531 kil.
u.:::::2794X0,24=670,60
èt en R:
p.=737X0,225=165,80
l=1,5d,
2794
-v 22,5--om •112·,
d-' /
nous avons adopté om,120 pour tenir compte de l'usure produite par lu
marche.
Il en résulte :
l=l,5d,
on trouve :
d==V~~~5 ==Om,o57;
pour tenir compte de l'usure due à la marche, nous avons adopté:
d=Om,070.
Il en résulte:
l=l ,5xOm ,070:::::0m, l 05.
d'où:
r:=om,Q78.
Pour tenir compte des clavetages, nous lui avons donné un diamètre
de Üm,I80.
Diamètre de l'ar>bre à l'endroit de la rotLe dentée R. - En ce point, le
moment fléchissant:
p.=l65,8
1448 kgxlm,l85=I.716.
d'où:
7tXl5t90
O,OSX ,- '(2794 kgxOm,l2+737 kgx Om,07)=25kgm,75,
00
ou:
en nombre rond.
L'arbre de couche faisant 39t,75 par minute, la vitesse aux circonfé-
rences primitives de la roue de 90 dents et de son pignon est donc :
2798 kgm
Ï:973 =l418kg.
~=1618><0 ,205==332.
d'où:
r==Om,058.
d= \! KA
-
n
PROJET No 6
ÉTUDE COMPLÈTE D'UNE TURBINE CENTRIFUGE. A AXE HORIZONTAL (GJRA RD
ET DÉTERMINATION DES DIMENSIONS PRINCIPALES D'UNE TURBINE
CENTRIFUGE A AXE VERTICAL (FOURNEYRON)
PROGRAMME
On dispose d'une chute d'eau établie sur une rivière dont le débit
varie de 250 à 1200 litres par seconde.
Le niveau d'amont est constant et situé à la cote de 10 mètres au ..
dessus du niveau de la mer; quant au niveau d'aval, il varie de la
cote 5 10 ,00 à la cote 5m,l5.
On propose d'utili se r cette chute au moyen de deux turbines cen-
trifuges, l'une à axe horizontal et du système Girard, et l'autre à axe
vertic al, du système Fourneyron.
La 1urbi ne à axe horizontal sera établie pour un débit pouvant varier
Je 250 à 500 litres par seconde, le plus petit débit correspondant à la
chute de l'étiage, c'est-à-dire au niveau d'aval le plus bas; l'arbre de
cette turbine sera con sidéré comme formant l'origine de l'arbre de
couche général de l'usine, qui devra tourner dans le sens des aiguiiles
d'une montre, pour un observateur qui aurait la turbine placée entre
lui et l'arbre de couche.
La turbine à axe vertical sera calculée pour un débit maximum de
700 litres par seconde qui pourra, accidentellement, être réduit à 350
litres; elle sera donc pourvue d'un vannage.
Cette turbine devra tourner en sens inverse des aiguilles d'une
montre; elle sera montée sur un arbre creux, en fonte, tournant autour
ù'un arbre plein en fer forgé supportant le pivot.
En ce qui concerne la turbine à axe horizontal, on en étuJiera com-
plètement toutes les parties, tant au point cie vue de leurs formes qu'à
c•
CHAPITRE PREMIER
H == lOm- 5m := 5 mètres,
25QkgX5m,OO=l250 kgm
par seconde.
Et dans les hautes eaux :
120Qk~4m,85=5820 kgm
5820=:4 656 1
1250 ' •
à:
par seconde.
Mais il faut considérer aussi que, dans le cas où le débit du cours
d'eau ne sera que de 500 litres par seconde, la chute sera très voisine
de celle (5m,OO) de l'étiage; de telle sorte qu'il convient de supposer
que cette turbine à axe horizontal pourra disposer, au maximum, d'une
puissance brute de :
500kgX5m,00=2500 kgm
par seconde.
La turbine à axe vertical est spécialement destinée à marcher · pen·
dant les hautes eaux, c'est-à-dire_tout~s les fois que le débit du cours
d'eau s'élèvera au-dessus de 5110 li tres par seconde; toutefois, en raison
par seconde.
Il arrivera dans certains cas (par exemple lorsy:ue le débit du
cours d'eau sera compris entre 500 et 600 litres par seconde) que cette
turbine fonctionnera sous une chute très voisine de 5m,OO (chute de
l'étiage); il faut donc qu'elle soit placée en vue d'utiliser, au besoin,
la chute la plus haute.
§ 1. - Disposition générale.
5X500=2500 litres.
(346)
dans laquelle :
Q=Qmc,5QO;
Il en résulte :
d-::vf4xo,5oo _ 0 '"'""
- -- til t.J(}•
'ltxlm,oo ·-· '' '.
prenons om,so, en nombre rond.
une minute.
Dona~
on: ')~
' 0 -o.>.
- 4x 4m,soxo,000523
JL - 0,80
Notre choix s'étant fixé sur une turbine à petite vitesse, nous pren-
drons:
cx.=30o.
n=5Xl4=70,
et, comme les aubes directrices peuvent être exécutées en tôle, nous
prendrons:
· E=Om,OQ3.
Enfin, si nous prenons :
b=0,20r, m=0,90 et Q 2,500,
(•; Voir la 1•0 Introduction de la série D, Ilydrcttttique nppliqwJe, pagè 63.
5,515r2-0,3687r-2,50=0;
d'où:
r:::::::om,707.
Donc:
ro:=Om,7Q7-0m,07l=Om,636.
La dépense calculée par les canaux formés par les aubes de la cou-
ronne mobile résulte de l'équation (343) :
et que l'on a :
r'
v'::::::vx-;
r
par consé<Iuent :
r'
w'::::::vx-·
r
Mais:
V 9m,73
v=--::::::---=5m,618.
2cosa. 2cos30°
Il en résulte :
Or:
Q=0,500 et x.=5;
en prenant:
m'::::::0,85
parce que les aubes sont en fonte et n'ont pas une surface aussi unie
que si elles étaient en tôle, l'équation (343) donne :
d'où:
b'=Qm,313.
Il en résulte :
b' 0,313
0,178.
2r' 0,877X2
en nombre rond.
Remarque. - Il faut a•.1ssi considérer le cas où la turbine fonction-
nera sous la chute de l'étiage, c'est-à-dire dénoyée.
mais la valeur de v est donnée par l'équation (339) (*), qui devient:
2g(4m,825+0m,l5)
v 5m,785.
2x9, 73xcos30°
Il en résulte :
r'
w'=vX-:!::5m,785Xl,24:!::7m,l73.
1'
w':::::6m,97,
n 75,9+78,1=77
2
2"xom,707
om,Q634.
70
VV=3Q•, v:=:9'", 73 :
l
tg-(y-o)
2
Or:
Donc:
t ~ ( -ll)~(9,73-5,7l7)X tg 75o;
g2 y 9,73+5,717
d'où:
~C y-o)=44°G'·
Il en résulte:
pt:
30°54'
ou: w=5m,566.
x.=2(0,0928+0,141)=0,4676
ou:
Q::::Orn,0323X0,313::::0,0l01I,
x.=2(0,0323+0,313)=0,690G.
0,013085+0,01011 :O,Oll 5ü ,
7
2
Nous prendrons:
0 5791 252
,.L:
"
• xo,
0,011597 x '
0 0004
x
5' 566=om ' 157.
Il fant, dans la valeur de w' que nous avons reproduite plus haut,
introduire cette perte de charge, en écrivant:
wl2::::w2+ v'+v)(v'-v)-2gXO,l57.
Or:
w=5m,566: v'=7,07l et v=5m,7l7.
Q=O,Oll597.
x.=2x0,0928+0,l4l=0,3266,
La moyenne:
0,3266+0,3776 1
2 0,352 .
Il en résulte :
Par conséquent:
--~ 0
Q= ~( 2n-xOm,877sin20°-48xOm,007)xo,313X6'11,724=0m<640.
Il en résulte :
,_0.500_
m -0,640_0,78.
d'où:
'=0,500=0 733
m 0,682 '
)
Il semble résulter de là que la valeur de b'=0m,313 est exageree et
notablement supérie.,re à celle qui convient pour assurer la marche
de la turbine par libre déviation; mais il convient de remarquer que,
par suite de la courbure de la circonférence extérieure de la couronne
mobile, la plus petite distance qui sépare deux aubes consécutives à
leur partie inférieure est moindre que :
2nX0,877xsin20° om,007=0m,o323 .
48
1 . 0 0,0323 8. -
m= ,78x , =0, 84.-
0 0285
'~ 0,0323_0 83
m _o, 733x0,0285- . ,
pour l'éiiage.
et:
V'' 5,840499=Om 298
2g 19,6.2 ' •
A l'étiage:
__ ! _2
V,.=7,ü3+7,071-2X7,03X7,071Xcos20°=5,996602.
et:
V''_5,996602 Qm, 305 .
2g- 19,62
H'=4m,85-0m,Q25=4m,825;
à l'étiage,
H'=5m,QQ-0,025=4m,975.
V''
H'--
R=~
H
4:n,825- om,298
R 4m,850 =0,933;
A l'étiage:
R=4m,975-0m,305 O
5m,OO ' 934 •
0,80x0,933=0, 7464,
soit 0,75 en nombre rond, auss i bien dans les hautes eaux qu'à l'é-
tiage.
Le travail effectif disponible sur la couronne mobile sera donc, avec
le débit de 500 litres par seconde:
En hautes eaux :
par seconde,
ou:
1818,75=2 ch .
4 25
75 ' •
A l'étiage:
par seconde,
ou:
1875_25 h
75- c •
2a=lm,l28,
et:
Il en résulte :
R 0,40X 4850
0,004 485000 kg.
_0,664X4850 l
R- 0,015 182360 ~g.
Il en résulte:
Il en résu'ue:
R= O,l20555x6 570.000kg.
2
O,l4lx0,003
27tXÛ, 707sina:
0=0m,l4l ( 0,003).
48
O=Om\OOG133.
x=0,877
f yxdx
•x=0,707
c·)
ou:
y:::1,0ll7x-0,574.
Donc:
-
J
r
x ---~=0, 707
x:::0,877
(l,Oll7x-0,574)xdx
0,03859
ou:
J
x=0,877 Jx=0,877
X=26,21 x•dx-14,874 xdx
(*) La surface de l'une des tranches est yXdx et son moment par rapport à
:J'axe est yxdx.
(") Dans le cours de cet ouvrage, nous avons, par des procédés élémentaires,
J J
!démontré la valeur de x 2dx et celle de xdx, pour ceux de nos lecteurs qui
, gnorent le cal cu t infinitésimal. ·
x=0,707 et x=0,877:
_ _3 _ _3 __2 _ _2
x 26,21(0,877-0,707) 14,874(0,877-0,707)
2 2
Et enfin:
X=Om,803.
La surface du trapèze:
0 141+0 313
= ' ' xom' 170=0m2 ,03859.
2
1
Le volume correspondant à - - ùe la capacité totale et intérieure
48
de la couronne mobile est donc:
0, 03859X27tXO ,803
Omc,00405G.
48
P=l000(0,004056-0,000458)=3kg,6Q.
ou:
0,252xOm,227=0mc,0572;
62,85 k
00572=1098 g,78.
'
La charge transversale uniformément répartie et agissant sur la
bande extérieure de om,010 de largeur et de Orn,007 d'épaisseur, est
donc:
l098,78X0,313X0,01=3kg,44.
Nous avons:
_ _!
I O,OlX0,007
v 6
ct:
p. 3,44~0,313=0, 1340.
6XO,l346
R __ 2 1.648.165 kg.
0,01X0,007
Cette tension peut êtee admise parce qu'elle n'est pas permanente
ct que, d'ailleurs, le procédé que nous avonE adopté pour la calculer
donne toute sécurité dans la pratique.
(b) Lorsque la turbine a acquis sa vitesse de régime, la pression que
suppo!'tent les aubes résulte : 1° du poids de l'eau qu'elles contien-
nent, 2° de la force tangentielle corresoondant au travail effectif
recueilli sur ces aubes.
1875 k•
6 ' 394 =293 o,24.
Comme l a .
t ur b me ne reçot•t l' eau que sur l d e sa cucon1erence,
. 1"'
5
cette force tangentielle est répartie seulement sur 9 aubes; elle est
donc, pour chacune d'elles:
293,24
9 --39k
~ g,
58 •
•1
v 32,58+3,60 =32k9,80.
0 Q
Nous voyons que c'est à la mise en train que les aubes de la couronne
rn )bile ont à r ésister à la pression la plus grande; lorsque la turbine a
acq nis sa vitesse de régime, la tension de la fonte, pour les extrémités
extérieures des aubes, est réduite à :
32,80
l.648.165X , 9 =860.140 kg,
ti~, 85
48x Om,2,..9
o~x
0,145+0,313 x om , oos-
- - Omc,022, 160
2
0,042737
Il faut en déduire les vides résultant des 96 évents
ménagés dans les deux joues, derrière les aubes et
dont le volume est:
96x0,07XOm,Ol6XO,D12:::: 0,001,290
Volullle réel de la fonte= 0,041,447
Poids de la couronne mobile :
720Qkgmx0,041,447::::298 kg.
=8X~kgm,60=28kg,80.
--. ---.
2X30Qkg x 77x0,803xsin30" =3891,s,so.
gx900
L=293,24x( • t
0 707 0 877
• )=232,~5.
N=468,60.
b=Om,l50;
6X232,25 468,00 .
R= ::-:-:::-:---c-
0,0225xa O,l5xn. '
6X232,25-l,5ûX 46,8G
a
0.0225R
En prenant ·
R=2.500.000ll.g,
ii en résulte :
p.=468,60x0,28=131,2l.
I 0,018 b•
v-=--6-j
cufin, en prenant :
R=l.500.000 l~g,
il rient:
, l= 1.500 OOOXO,OlSI/:
131 2
0
V
b=~~
6Xl31,2l
l.500.000X O,Ol8
Ü'n,l70 ,
0,8x0,17=0m,l36.
5
renee est:
34,GJ
Désignons par t
Valeur de P = 5G7 kg
(l)
(2)
_2
6 26 0 85
' p.o=567X0,25t 1. : • -0,85Ql
ou:
p..:::!:l63,85-0,85Ql (3)
_ 2
fl- 2 61,26;0,60 -0, 60 QI
ou
f'·2=11,027-0,6QQI (1)
Les inconnues sont:
ec, comme:
e{"(x)=p., (*)
x• 30,63x
E{'(x)=(l63,88-0,85Q,)x-(619,07-Q 1)2+ - - (5)
3
Pour:
x-0,25,
E/ (x)
pour:
et comme:
y=o
au point A, il en résulte :
C'=o;
Pour:
x=::0,25,
EY2=3,5191-0,02396Q,
Pour:
x=0,25,
E{'(x)
au point C, c'est-à-dire :
il en résulte :
21,7835-0,l8125Q~=4,0648-0,l8125Qt+ C t;
d'où:
il en résulte :
C'l=-1,47315.
L'équation (ll) devient donc :
O=l7,58515-0,20475Ql;
d'où:
Qo=619-85,88=533kg,l2.
p..=l63,85-0,85X85,88=:90,85,
et:
p. 2 =ll ,027-0,60X 85,88=-40,50
r 3= 2 • /4p.2+(Pp)2,
1rRV
dans laquelle :
En prenant:
R=4Xl06,
on a:
r=Om,035.
Pour tenir compte de l'usure du tourillon, il conviendrait de pren-
dre au moins om,075 pour le diamètre de l'arbre en ce point.
21
et en posant:
l=l,5d:
22,5d'2:::::533,12;
d'où:
l=l,50xO,v75=0m,ll2,
en nombre rond.
Le rayon de l'arbre au point C se calcule au moyen de la même for-
mule, dans laquelle il faut faire:
11 en résulte :
3 2 • 1 __ 2 _ _ 2.
r 7tX4XlOGV 4X40,50+232,35'
d'où ':
22,5d2:::85,88;
d'où:
• /85,88
d:::::y 22 , =2cm;
5
d=Om,030 et l=Om,0-15.
2Pr
e (*)
{R-rrtd
dans laquelle:
Pr=232,35; {=0,20,R=lX l06,
il en résulte :
2X232,35
om,04l'
. 4Pr
a= {R-rrtd'
Il en résulte:
4X232,35
a~ Qm,Oü.
0,2(1X2XlOGX-rrX0,20XO,U9
Nous prendrons:
R=2xl0 6 •
Il en résulte :
2x232,35 Qm,Ql3.
h
2xl06x0,20x0,09
e=Om,041 +Om,Ol3=0m,054 .
h'- 2Pr
- Rld'
en nombre rond.
Sur les figures let 2 de la planche XXIX, on voit que la couronne
mobile est entourée d'une enveloppe en tôle pour empêcher la projection
des gouttes d'eau qui restent adhérentes aux aubes.
0 01 ,l4l+0,020=0m,I61;
617kg
---2kt; 47
262- ' '
==100Qksx4m,85XOml4lXO,Ol=6kg,84.
u.=::~pl'= 6,84XO,l4l O lA
.-- 8 8 ,l -·
500.000xO ,Oll/
0 ' l 14 = 6
ct• où l'épaisseur:
b=v ~~~~ 6 4
om,o12.
en nombre rond.
L1. force tangentielle à exercer sur la vanne ~st donc:
0,25(647+14)=165kg,
en nombre rond.
Cette force es-t appliquée sur une circonférence de om,ü36 de rayon,
mais le rayon primitif du secteur denté relié à la vanne n'étant que de
om,503, la force tangentielle p rapportée à ce rayon primitif est
0 636
P-l65ksx-'- =216kg 80
- 0,503 '
c=-·V/6Pn
Rm
(*)
dans laquelle:
P=216kg,80; n=l,25 et m=:5.
Nous prendrons:
r =V6x216,8xl,25 "·
.v-n,Ql3
~Xl0"X5
et leur largeur;
=5X0m,Ol3=0m,065.
Le pas des engrenages :
18x Om,028
- - - - - . Qm,I60.
216,80XO,l60
2
d'où:
, 2l6,80xO,l60 _
2 89
w 40X0,30 - ' '
k 0,300- 00 l
2O (;)< 0,06 _l tg.
On en déduit:
largeur des dents :
= 5xom,oog:::om,045;
pas:
'ITXÜ,l20
.18,85'
0,020
soit 19 dents:
La roue cônique devrait donc avoir:
om,120x ~~=Om,4553.
En prenant:
2x2:2,7G
7tX2Xl0G
d'où:
r=Om ,Ol94.
A cause des clavetages à effectuer sur cet arbre, on ne peut lui don-
ner moins de om,040 de diamètre.
L'arbre vertical portant la manivelle se calculera de la même
manière. Le moment du couple produisant la torsion est;
30kX0,3=9.
Donc:
r3-- 2X9 .
- 7tX2XlOG'
d'où:
r::::::Om,OI4;
Nous avons indiqué, sur les fig. 2 et 2 bis, de la planche XXVIII, les
dispositions relatives à la prise d'eau dans le bief d'amont, c'est .. à-
dire à l'origine ùu tuyau en tôle qui conduit l'eau à l'injecteur.
L'origine de ce tuyau est formée par un ajutage cônique, en fonte,
ayant lm,OOO de diamètre dans sa section d'entrée et om,500 de lon·
•
Bibliothèques de l'UJF et de Grenoble INP
338 PARTIE DIDACTIQUE
gueur; cet ajutage est fondu avec une pla11Ue verticale, en fonte,
derrière laquelle s'appuie une vanne de garde en fonte. Cette vanne
de garde doit être entièrement levée quand la turbine fonctionne; elle
ne sert pas à régler la dépense du récepteur, car si on la fermait p a r~
tiellement, pour réduire cette dépense, il en résulterait une perte de
chute et le rendement du récepteur serait diminué. Cette vanne sert
uniquement à permettre de vider le tuyau d'amenée et à isoler la tur-
bine du bief d'amont en cas de réparation s à effactuer. On ferme aussi
la vanne de garde quand on veut ouvrir l'injecteur, en déboulonnant
le bouchon du trou-d'homme, pour enlever les corp s étrangers qui
auraient pu s'introduire dans les orifices du segment de couronne
directrice et y rester.
Le mur dans lequel est placée la prise d'eau, la vanne de garde et
son mécanisme de manœuvre se calculent par les méthodes que nous
avons indiquées dans les projets précédents de cette série. La mani-
velle servant à lever ou baisser la vanne de garde est placée à environ
Im,OO au-dessus du pont de service, contre lequel s'appuie la grille de
défense ou râtelier.
L'intervalle libre entre deux barreaux consécutifs de cette grille ne
doit pas excéder les ~ de la plus petite dimension de la ~ection de sor-
tie des orifices de la couronne mobile, si cette dimen&ion
est inf<'lrieure à la dimension correspondante des orifices de la cou-
ronne fixe ou distributeur.
Dans le cas contraire, on se gude sur la plus petite dimension de
la section de sortie des orifices du distributeur.
Cette règle pratique est générale et s'applique à toute~ les grilles
de défense des turbines.
§ t. - Disposition généJ•nle.
Nous avons indiqué, dans le chapitre premier, quelles sont les cir-
constances où cette turbine est appelée à fonctionner.
En raison de la hauteur de la chûte, nous remplacerons la chambre
J'eau ouverte, construite en maçonnerie, par une bâche cylindrique
dont le fond sera formé par la couronne directrice de la turbine (voir
fig. 5, pl. XXVIII). L'eau sera amenée à cette bâche par un tuyau en
tôle, comme pour la turbine à axe horizontal.
Un fourreau en fonte réunit la couronne fixe au couvercle de la
bàche; dans ce fourreau, passe l'arbre creux au bas duquel est calée
la couronne mobile. L'arbre creux traverse le couvercle de la bâche,
Jans une paire de coquilles ou coussinets en bronze et se termine, au -
dessus, par un œil dans lequel sont logés le pivôt et la boîte-crapau-
Jine; celle-ci est fixée à l'extrémité supérieure d'un arbre fixe on
colonne centrale, dont le ba.;; est claveté dans une poëlette ou crapau-
dine fixe, en fonte, boulonnée sur une pierre dure encastrée dans le
radier du canal de fuite.
L'arbre creux est prolongé, au-dessus de l'œil contenant le pivot,
par un arbre en fer au haut duquel est calé le pignon d'angle qui sert
à transmettre le travail effectif recueilli sur la turbine (voir fig. I, pl.
XXVIII).
bj-o
- '
ooo • 507+0 ' 00000647
0,472 o, ooo .521 .
4Lb • 4X4,80X0,00052l
JL=d JU- 0,944 om,ow,
Nous ferons :
Q=Omc,7QO et u=lm,OO;
donc:
r=l,20r.;
d'où:
Il en résulte :
0,700
b _ Om,079.
0,85127tX0,477X0,50- 60X0,05)y 2gX4,85
Théoriquement, on prendrait cette valeur de b pour la hauteur de la
couronne mobile à l'entrée de l'eau dans cette couronne, mais, en pra-
tique, il faut augmenter cette hauteur de 3 à 5 millimètres, suivant
que la turbîne es t plus ou moins grande, afin de parer aux irrégularités
de la fonderie, pour que, dans aucun cas, l'eau sortant de la couronne
fixe, ne vienne frapper contre les joues de la couronne mobile. Dans le
cas qui nous occupe, nous prendrons:
Qm,477+0rn,QQ2-0rn,479.
V ../2gX4rn,85 9m,73
v
2cosa. 2x0,866 -2x0,86o
r'=l,25r=l,25xOrn,477=0rn,595.
n'=40;
leur épaisseur :
E'=Om,006,
à la sortie;
m'=0,95.
conduit à:
et à:
r'
w'= vx-i
r
nous aurons donc :
w'=5m,67Xl, 25=7m, 087.
~ ~mo
0,95(27tX0,595Xsin2.0 °-40X0,006)X7"J,087 °
-·
,lOO.
Il en résulte :
--~
b'r'2sin~=O,l0 X0,595Xsin20°=0,012108
et nous aurons :
_ _2
br2X2sina.=0 ,079X0,477X2sin30°=0,0l7975
nous aurons :
60X7,087
n
27tX0, 595 =113 tours.
Hauteur bj dont la vanne cylindrique sera levée pour une dépense de 3:JO
litr·es par seconde, à l'étiage . - Lorsque la turbine fonctionnera à l'é-
tiap:e, on aura:
V=V2gX5m,OO;
Le tracé des aubes est donné par la fig. 4" de la planche XXVIII. On
le fait en suivant exactement les mêmes prescriptions que pour la tur-
bine à axe horizontal et nous pouvons nous dispenser de toute expli-
cation sur ce sujet.
Toutefois, nous devons faire remarquer qu'il faut laisser entre l'ex-
irémité des aubes fixes et la circonférence extérieure de la couronne
directrice, la place nécessaire pour loger la vanne cylindrique ; c'est
pour cela que sur la fig. 4 de la planché XXVIII, nous avons terminé
les aubes directrices par une partie pointillée qui n'existe pas dans
l'exécution et qui laisse un vide égal à l'épaisseur de la vanne cylin-
drique.
L'épaisseur e de cette vanne se calcule en considérant que la vanne
doit résister à une pression intérieure et effective de 5m,OO d'eau;
elle est donc donnée par la relation :
lOOOkgx5mxOm,477
e
R
_5x0,477 om 0024·
e_ 1000 '
e=Om,005.
tg~<r+o) V+'ll
or:
done:
tg~(y-o) (9, 73-5,67ltg75°.
2 9, 73+5,67 ,
Il en résulte :
et:
8=75°-44°19'28''= 30°40'32''
r+o= 150 » ))
Par suite:
Or:
w'2=w2+v'•-v•=w~(v'+v)(v•-v),
;:_ 2(0,065+0,079)=0m,288.
•
Bibliothèques de l'UJF et de Grenoble INP
346 PARTIE DIDACTIQUE
La moyenne des périmètres mouillés est:
0,288+0,350
Om,3l9.
2
Nous prendrons:
u=w=5m,54,
et:
L=Om,l70.
Donc:
Or:
w:::5m,54, v'=7m087,
et:
donc:
W'2=5,5-t+l2,757Xl,4l7-2gX O,l47;
d'où:
w' 2 =45,884l.
et:
_2 _ _ 2
V'2=6,77 +7,087 -2x6,77X7,087cos20°=5,88!:5,
d'où:
y_:_=5,8885=0"' 300
2g 19,62 ' .
0,80X0,938=:0,7504;
par seconde,
ou:
2376,50-33ch 95 .
75 - , ,
PROJET No 7
ÉTUDE COMPLÈTE D'UNE TURBINE PARALLÈLE OU A COURONNES SUPERPOSf:ES
PROGRAMME
PROJET No 7
ÉTUDE COMPLÈTE D'UNE TURBINE PARALLÈLE OU ACOURONNES SUPERPOSÉES
PROGRAMME
CHAPITRE PREMIER
H=8m,807-5m,850=2m,957,
H=9m,316-6m,500::=2m,816.
31935ksm,6Q .
m, =11340 htres,
2 816
en nombre rond.
C'est pour ce débit, sons une chute= 2m,8I6, que nous calculerons
les dimensions des deux turbines à rendement élevé. Ces turbinos
seront donc à petite vitesse ct débiteront chacune 5070 litres p:H
seconde, sous une chute de 2'",816.
Quant à la turbine à grande vitesse, dont nous n'avons ù calculer
que les dimensions principales, il faut l'établir pour fournir un débit
égal à:
5670XR
R'
.:7-'-.--·-
Les deux turbines parallèles, à petite vitesse que nous avons à étu-
dier plus spécialement dans ce Projet, devant fonctionner sous une
chute qui varie de 2m,957 à 2m,816, nous emploierons le type à cham-
bre ct'cau ouverte, disposée comme nous l'avons indiqué par la fig. 1.21
de la G0 Introduction de c ette Série.
Nous avons choisi le système de vannage partiel à vannettes verti-
cal es indépendantes, actionnées par une couronne à deux gorges et à
chan gement de voie, conforme à celui r ep rés enté par la fig. 125 de la
6• Introd uction de cette Série.
Par suite de l'emp loi de ce système de vannage, nous avons dû fairo
venir de fonte toutes les aubes de la couronne directrice avec les joues
de cette couronne.
Comme c'est dans la saison des basses eaux qu'il importe que la
puissance hydraulique soit le mieux utilisée, nous -placerons le bas de
la couronne mobile à fle ur du niveau d'aval de l'étiage, de façon à ce
que la turbin e ne soit pas immergée à cette époquu; nous obtiendrons
ainsi le max.imum du rendement.
Pendant les crues ordinaires, le niveau d'aval s'élevant de la cote
6m,850 à la cote 6m,500, c'e-;t-à-dire de Qm,Q50, la couronne mobile tour-
nera complètement imm ergée dans l'eau d'aval; nous verrons plus loin
que le rRndement théorique n'en sera pas sensiblement modifié.
Nous n'avons pas employé l'hydropneumatisation,qui aurait eu pour
avantage de nous permettre de marcher à libre déviation dans la sai-
son des crues ordinaires, parce que le débit, en hautes eaux et pen-
dant la saison inte rm éd iaire 'e ntre les crues ordinaires et l'étiage, est
plus que suffisant pour ptjnnettre de maiatenir entièrement ouvert le
vannage de la turbine. Dans ces eonditions, le tr·avail mutP. ur que con-
somm er;.tit la machine souftlante compensera it J'avantage résultant de
la suppression du frott emen t de la turbine dans l'eau d'aval.
D'après ce que nous avons dit précédemment et d'après les résultats
consignés dans le Mémoir& du Prvjet no 2 de cette Série, on voit que,
dans la saison d'étiage, toute l'cau du cours d'eau pa-,se par les Jeux.
turbines principales, les vannes de décharge étant fermées et le uiveau
d' <tmont affleurant la crète du barrage.
Ainsi que nous l'avons dit plus haut, nous calculerons chacune àes
turbines à petite vitesse, pour le débit de 5670 litres par seconde, sous
une chute de 2rn,l86.
La turbine étant noyée pendant la période des crues, la vitesse abso-
lue V de l'eau, à sa sortie de la couronne fixe, est donnée par la rela-
tion:
m=0,85,
Q=5mcubes ,670,
n=48.
Dans la période des crues ordinaires, nous donnerons l'eau par les
48 orifices.
En substituant aux lettres leurs valeurs numériqu es l'équation (411)
donnera donc :
, / 5 üiO
4s x om,OOS y (O,Slix48X0,20x0,008)'+8x0,85xO,eOx 3,1416x0,42:l6x
7 433
.
l '=
4x:J,1416XU,l2'2ti
+ --·-- - - - -
4x0,85XO,""OX3, 1416XU, H26
-
d'où:
en nombre rond.
La largeur b de la couronne directrice, mesurée parallèlement au
rayon, sera :
h"=0,20r=0,20Xlm,350=0m,270.
m'=0,85.
Or:
Q::!:5mcubes,670, r=l m,350, ~=20°, sin~=0,342;
Nous faisons:
Posons:
w'=v;
comme:
v=
v 7,403
4"', 102,
2cosoc 2XO,I:J063
nous en déduisons :
Q=5mcubes ,400,
et:
w'=v,
Il en résulte, en faisant :
w'=v,
b' . 5,400 . -om 569
0,85X(27tXl m,350X0,342-40XOm,009)X4,412-- ' .
Q':::.l,lOQ,
b'=l,lOxOm,569=0m,626.
b'=Om,640,
b'sin~=bsin2oc,
est au moins remplie pour qu'il n'y ait ni rentrée lii perte d'eau dans
le cas où la turbine est immergée.
Nous tirons de l'équation précédente:
60v 60x4m,412
31 1,?8,
n=27tr= 2X3,14l6Xl,33U
n- 60x4m,l02 291,08 .
-2x3 ,l416Xl,350
1
Nous avons vu, dans la 5e Introduction de cette Série, que la vites se
de la turbine peut varier notablement sans que son rendement en soit
sensiblement affecté; nous sommes donc autorisé à prendre pour valeur
défi nitive de n, la moyenne entre les deux nombres obtenus et à ad op-
ter:
- 31,28+29,08-301 18
n_ 2 - ' .
par minute.
a.=25•,
sur l'horizon tale.
Le programme ne spécifiant pas le sens de rotation des turbines,
nous avons supposé que la rotation s'effectuait dans le même sens que
le mouvement des aiguilles d'u11e montre, d'où le sens choisi pour l'in-
clinaison des directrices.
Les aubes directrices devant être nécessairement toutes en fonte à
cause du système de vannage employé, nous avons donné une épais-
seur:
,_2r_2Xlm,350
h _ __ 0"',270.
10 10
Nous avons adopté, pour les aubes de cette couronne, un nombre infê·
et qu'à la sortie de l'eau, cette largeur est égale à om,640, ainsi que
nous l'avons calculé précédemment.
Dans la théorie de la turbine parallèle, nous avons posé la relation :
w'=v
(377) (*)
21tXl,35X30t,l8
tl 4rn ,265,
60
a.=25•, co sa-=0,9063.
Donc:
- -2 - -z
w'=7,433 +4,265 -2X7,433X4,265X0,90G3= 15,9798,
d'où:
en rombrc rond.
C'est cette valeur que nous prendrons pour celle de la vitesse
moyenne de l'eau sur l'<whe.
La perte ùe charge duc au frottement de l'eau sur la f11.ce concave de
l'aube est donnée par la relation :
21tXl 350 . )
0= (
4~ xsm20o-Om,009 XOm ,640
()U:
0,03678+0,04064_ mc
0 03871
2 - ' '
Nous prendrons:
u=w=4,000, b1 =0,0004.
Donc:
l,l86X0,412 -- ~
~L~ 0,0 X0,0004 X 4,000=0m,084.
3871
d'où:
w'=v'4,000·~- 2gX0,084=3m,795.
O=Omc,0387l.
x.:;::;2X0,212+0,270=0,694,
x=2x0,0635+0.270=0, 767.
Il en résulte :
0,7305x0,412 --~
~L 0,03871 X0,0004X4,000=0m,052.
Par conséquent :
--z
w'•=4,000- 2gX0,052
d'où:
2
w' =Y 4,00ù -2gX0,052:::::3rn ,876
m'=l,
ce qui donne :
(a) pour le cas des crues ordinaires :
Il en résulte :
,_5,670_
m -6,169-0 ' 9 1.
ù'où:
5,400
w:::::6,30 1=0,86.
V'2::::w ..+v'-2w"vcos~
d'où:
et:
A l'étiage :
----<) -- ?
V12 ::::3,876-+4,265--2x3,876X1,265x cos20°=2,14602,
d'où:
V'=lm,465,
et:
V'2 _2,14602~om
1094
2g- 19,62- ' .
H=2m,816;
à l'étiage : •
V'2
R=l- -
2gH
R-d-Om,l094_0 963
- 2,957-' .
0,80X0,96L::O, 769,
soit 0,77 en nombre rond, aussi bien daus les crues qu'à l'étiage.
Le travail effectif disponible sur la couronne mobile sera donc
En crues ordinaires :
ù petite vitesse .
Chacune des chambres d'eau est disposée comme nous l'a,·o n<. in rl i-
qué par la fig. 121 de la 6• Introduction de cette Série.
Nous devons en calculer les dimensions principal es pour qu e la
vitesse de l'eau n'y dépasse p:ts l mAtre par seconde.
Pour loge t· la turbine et le cadre en bois qui doit recevoir la co·1 -
ron11 e dirc·ctrice, il faut laisser, entre la circonférence oxtôi'ir•ure d,·
la couronne mobile et chacun des murs latéraux, un j eu Ll'a1t rr1 u i.r'
t,m,IOO; l'écartement entre ces mur3, c'est-à-dire la large ur de J.,
chambre d'eau doit donc être au moins égal à:
2X5,670.=ll mc ,340
11 rn cubes ,340
lxh
11,340
Qm,QS,
7,43Xl,56
11 mcubes ,340
Im,575
2x3m,6o
Im,575-0m,650=0m,925,
JOmcubes ,800
lm,62l.
2X3m ,60xOm, 925
10,800
liD,500
2x3m,60Xl"'
urncubes ,340
om,732
2X3,60X(lm,504-0m,65)
lOOOkgx2,687xOm,27X (Jm,Ol0:::::7kg,255
Cette charge est uniformément répartie et l'aube doit être considé rée
comme encastrée à ses deux extrémités dans les joues de la couronne ;
le maximum du moment fléchissant a lieu dans chacune des sections
d'encastrement et il a pour valeur:
7,255xOm,27=O
p. 12 ' 1639-375 .
Comme nous avons donné à la partie inférieure des aubes une épais-
seur de Om,008, il en résulte :
et par suite:
.0,1632375
R= 0,000.010.667 ~ 15•303 kg'
::::::} m,350+0m,l35=:lm,485
R_lOOQkgx2m,6Q6xlm,485_ ~
-- 0,018 ~214 .99<> kg.
=1m,350-0,l35=lm,215,
on a:
l OOQ 1<gx2rn ,606X1 ,215
R 175.905Iq~.
0,018
Ces J eux résultats sont acceptables car il ne convient pas ici de dé-
passer:
R=30000Qks.
11380
--::!:: 5690 kg.
2
=2m,700-(0m,270+0m,244)=2m,l86;
R=4.000.000kg.
l 5167kg-2528 kg.
6
en nombre rond.
2528ki;=4.000. 0007t~\
d'où
, / 4X2528
d=y 4.ooo.ooo7t =Om, 0335 •
en nombre rond .
Dimensions de la section des bras du croisillon de la couronne fi xe. - Les
six tirants qui relient ces bras au plancher supérieur de la chambre
d'eau sont placés sur une circonférence de Om,850 de rayon; ils divi-
sent ainsi chaque bras en deux parties, dont l'une, ayant Om,850 de
longueur, doit résister à une charge transversale que nous suppose-
rons uniformément répartie et dont la grandeur est:
l - -2
xl00Qkgx2m ,525X7tX 0,850=955 kg.
6
L'autre partie de chaque bras, ayant une longueur de:
9477kg
= -- -955ko=624 kg.
6
0,320
p.=624kx-- +948x0,320=403,20.
2
Les tirants sont donc placés de telle sorte que la charge totale est
convenablement distribuée entre les deux parties de chaque bras.
Il s'agit maintenant de calculer à quelle tension, par unité de sec-
tion, ces bras auront à résister.
Leur section est en forme de croix ; nous considèrerons la branche
verticale comme devant r és ister seule à la flexion, l'autre ayant seu-
lement pour fonction de supporter le plancher qui ferme les vides
existant entre les bras du croisillon.
Si nous désignons par a l'épaisseur de la branche verticale et par b
sa hauteur, nous appliquerons la relation:
Rab'
p.=-6-,
d'où:
3
b=' / 6X405,88 ,
0 200
V 2Xl0 5 '
a=Om,020
9477
=:-789kg 75
~~ ,
Sa longueur est de :
0'",l30-0m,020 Om
055
2 ' '
2m 186
-2' - -Om •13J-om
- ' 9G3·
en nombre ro nd .
Cette pièce devant être considérée comme simplement posée sur ses
deux appuis, on a:
pP 243X0,963
p.=
8= 8
.29,227.
R=300000kg.
300.0QOkuxO, l0xx2
29,227= 6
d'où:
_ •. / 6x29,227 Om .
0794
x_ V 300.000 ' '
Nous prendrons:
x=Om,080.
et, comme:
11=25<>,
il en résulte:
~l=Omc ,024.150
l
xO, l23525X21tXl,35=0m cube,026195
40
0,275+0,640
Qm,4575;
2
=25•,22',
enfin:
v•=:2gX2m,687,
Om,412X0m,4575=0rnc, 18849;
126,59
=0,18849=671 kg·
4,29xüm,640
~~-= 12 0,2288
On a:
--:t
1 O,Ol0X0,009 ;
v 6
2±
Nous avons:
tl:::=4m,265
et:
F 12294 =360 k .
4,265X8 g
en nombre rond.
Le poids de la couronne mobile s'obtiendra en retranchant, de son
volume total, le vide laissé entre les aubes et par les évents.
Le volume total est:
1mcube, 148537.
Il faut en déduire:
1° La somme des 40 vides existant entre les aubes:
40X0,02412=:0m. cube,964800 1
2° La somme des vides iaissés par les 80 évents:
80XO, l30XO, 28x0 m, 0 16:::0,004650 0, 96945!)
Volume du métal om. cub•,l79078
1289
P=g-=161 kg,
en nombre rond.
VIL N
R=---
I I.J
La section des bras est une ellipse dont le grand axe est horiz ontal ;
soient 2a ce gran d a~e et 2b le petit axe.
Considérons d'abord la flexion produite dans le plan horizon tai.
Nous avons:
I 1tba3 Ttba2
-=-=-
tl 4o, 4
N=43kg.
Prenons:
:q en résulte :
dn posant:
d'où:
a3=0,0003904-0,00001369a.
en nombre rond.
Nous prendrons donc:
2a=Om,l50 et 2b=Om,075
li en résulte: ·
4X217,35 43
R
-rrx0,075x0,0375 -rrx0,075x0,0375
ou:
R=2624000-4867=2619133kg.
_ 4x2l7,35 43
2X 106 - -rrab' 1tab ;
en prenant:
a=2b,
il vient:
2x:::l7,35 43
2XlO 6= -rrb3 27tb2
d'ol):
b3=0,000.06919-0,000.003422b;
6=0.. ,045,
en nombre rond.
Nous prendrons donc:
Ces dimensions sont celles des bras près du moyeu; près de la cou-
ronne, nous ferons :
Im,35-0m,l8=lm,l7
en nombrerond.
J<:tles ont Om,l80 de largeur et Om,022 d'épaisseur ; leur résistance au
cisaillement, par unité de section, sera:
416
R O,l8X0,022 =105050 kg.
seulement:
Chaque patte ùe la couronne mobile est reliée au bras correspcndant
par deux boulons, qu'il faut calcuier comme devant résister au cisaiÏ-
lement; pour plus de sécurité, il convient que chaque boulon puisse
résister seul à la force de 416kg. En prenant:
R=4.800. OOOkg,
.. 1td2
4l6=48Xl0"X 4;
d'où:
d-::::.
V 416
_ _
12Xl 0"X7t
=0m,0105;
O,Ol0 5 =Orn,Ol3;
0,8
7t
~\0,090X0,045+0,075X0,0375)=0mc ,CJ l 0776;
leur poids:
7200kg.X8X1,35XO,Ol0776= 838 ))
9G5 »
12294kgm
Pp -- 4m,265 xi ' 35~2889k
- -
gx i 35-3891
' -
en nombre rond.
Soient ret r'le rayon extérieur et le rayon intérieur de l'arbre creux.
Nous appliquerons la relation :
Io
Pp=RX- •
()
r
dans laquelle il faut faire:
Pp=3891 ; R 1500000kg.
Il en résulte :
-4)
389l=l5XIOsx'TC(r'-0,08
2r·
d'où:
r 4=0,00 16515r+0,00004096.
r = f)m, 130.
t•; \'.:>.r 1" iulro ·.c Lion tL la SBrie Il, llesi;lunce des Afateria•tr·, page 57.
dans laquelle:
donc:
2X389l
e 0,2OX l ,5Xl QG X1tX O,400X0,278 Om,068.
O,l25+0,llO=Om,l80.
~
y=0,12
mais:
1
lx=
y=o
l y'd y
z::::om, ll 0-(0,110-0,068)0~12
ou:
l=O llO- 0,042Xy;
' 0,12
donc:
l'
y:=O,l2
Ix= (o llO- 0,042X y) 2d .
1
' 0,12 y y, . ,.
• J
v=o
ce qui revient à:
0,12 10,12
Ix=O,llO •., 0,042 _,
yuy- - - yuy
3
0,12
1
0 0
1 _0,110y3 0,042y•
:%---3--0,48
Elle est nulle pour:
y=o;
sa valeur, entre les limites:
y=o et y=0,12
est:
O,ll0X0,12 o,042x o""J24
Ix=:------ 0,00004522
3 0,48
2Ix=0,00009044.
ce q u1 donne :
Io=2x0,000692064+2x0, 00000044
ou:
Io=0,001565
L'application de la relation:
Io
Pp=RX-
r,
donne, en y faisant:
Pp:::!:389l, 10 =0,001565
et:
r=O,l25+0,ll0=0,235:
R-:-:3891X0,235 k
590661
0,001565 g
=1289+838= 2.127kg·
d=v, / 4X8517
1tX
250
=6,6 ou Om,OG6.
par
La surface du pivot, en centimètres carrés est:
Tf
425
dans le cas qui nous occupe, cette quanti té est de:
59,22 .
--=-=Ocalone 139
425 ' '
par seconde, ou :
0,139X3600"=500 calories,
en prenant:
K=0,75
l2294kgm ,37--59kgm,22==12235kgm,l5,
Il en résulte:
3 ,----....,--
d='- j 0,75X734100 26 centimètres.
v 30,18 1 .• ~
d=/v/ 0•5030,18
X
734100
23 centimètres.
lo
Pp-=R-,
r
Pp=3891
On a donc:
3 ggl=---l5Xl0 X7t(r~-Û,ll5
5 4
)
2r
d'où:
r 4==0,0016515r1-0,00020ll
et enfin:
r==Om,l60
Epaisseur des vannelles.- Elles doivent rési ster à la flexion que tend
a produire la pression exercée par l'eau. Il convient de remarquer
qu'elles sont appuyées, par leurs extrémités, dans les rainures que
comportent les joues de la couronne fixe, et, par leur partie supérieure,
contre une aube. Nous nous placerons donc dan s des conditions de sé-
curité complète, en considérant à part la portion d'une vannette mas-
qnant l'orifice et en la supposant isolée de la portion supérieure.
La partie ainsi considérée a une hauteur de 0m,086 (voir fig. 2, pl.
XXX) et une largeur de Om,270 entre ses appuis. La pression totale
m om,086 __ ')
=2 ,687--- ___ m,644.
2
et elle a pour valeur:
lOOOx2m,644XOm,270XOm,086=6lkg,40.
I Qm,27Xx2
v 6 •
nous aurons :
l0 6x 0,27xx•_
8,29 6 ,
d'oà:
x-v
-
1 6x8,2H
l0 6x0,27 ·-
--Qin
'
014
'
en nombre rond.
Diamètre des tiges en fer forgé servant à manœuvrer les vannelles.- Pour
calculer ce diamètre, il faut connaître la force à exercer sur la tige de
l'une des vannettes.
La pression exercje par l'eau contre l'une des vannettes, lorsqu'elle
est fermée, résulte d'une colonne d'eau dont la hauteur:
en nombre rond.
En faisant abstraction, pour un premier calcul, dn poids de la tige•
on voit que pour lever une van nette, la force à exercer est:
N=.t1'+p=30+7=37kg,
et pour la fermer:
N'=F-p=30-7=23kg.
d•
N'=23=3534Xl05X-·
l2'
d'où:
d=v.'!3534Xl0'
-
23x3,6
2
Qm,Q30,
en nombre rond.
Le poids de la tige sera:
en nombre rond.
et pour la descente:
N'=23-20=3kg.
seulement.
Diamètre de l'axe du galet dont chaque tige de vannette est mnuie. - Cet
axe doit résister au cisaillement que tend à produire la force:
N=57kg.
Il en résulte:
d'où:
2XOm,l767=0m,3534
25
en nombre rond.
Cètte résultante donne lieu à UI). frottement de roulement du galet sur
le plan incliné et à un frottement de glissement du galet sur son axe.
Nous pouvons négliger le frottement de roulen1ent. Quant au frotte-
ment de glissement, en prenant 0,10 pour le coeffici~nt à y appliquer,
il a pour valeur:
60kgxO,l0=6kg.
En le rapportant à la circonférence du galet, qui a Om,060 de diamè-
tre, il correspond à une force tangentielle de:
k 0,015_ k
6 ~0,060-l g •60 '
Le programme dit qu'il faut établir une turbine à grande vitesse sus-
ceptible de remplacer, au point de vue de la puissance effective, l'une
des deux turbines à petite vitesse. Il faut donc obtenir, sous la chute
2m,816 des crues ordinaires, un travail effectif de 12.294kgm,37, mesuré
sur la couronne mobile de la turbine à grande vitesse. Le rendement
de cette turbine ne devant être compté, en pratique, que de 0,60, elle
devra dépenser, par seconde, sous la chute de 2m,8l6:
12294,37 .
Q 0,60x2m,816 =7277 litres.
7,300
3m,70x2m,l78 =Om,oos.
Ce résultat est acceptable parce que la t~rbine à petite vitesse n'est
ici qu'un moteur auxiliaire pour l'installation ~uquel il convient de
viser surtout à l'économie.
<1=60"
et:
ou:
soit:
~1.03.
Il en résulte :
b=0,20Xl rn ,03=0'",206,
-( n'E'+n"E") x- l -
P- ' 27tr .
s1no: n'+n"
donc:
- ( 7t lm _70XOm,003+lOXOm,009 ) _!_-om
P- 2 X ' 03 0,866 X 80- ' 077 .
v=--
v
2cosœ'
cosa.=0,50,
et
60X7m,433
n 21t Xlm, 03 68t.93,
V 2+2oh" V 2+27h"
v= 2Vcosoc V '
2gX2m,957
V 7m,917.
7,328
Il en résulterait :
60X7m,9l7 _
n
21tXl,03 - 73 t• 39 .
68,93+73,39
n 7It,l6
2
par minute et pour celle de 11 :
w' = V'+v'-2Vvxcosll;
puisque:
d'où:
w'=7 111 ,789.
En appliquant l'équation (415) ('), et en y faisant:
m'=0,85,
on a:
21tXl m,03sinwv Om
32 x ' 206.
Sur la figure 3, de la planche XXX : 1
i
Or:
<r+ol=IB00-60"=120•.
On a, d'ailleurs :
l
tg-(o-y)
2 v-V
v+v;
1 7m,675-7m,328
tg:p-rl=- 7,675+7,328 xtg 60•;
d'où:
~(o-y)=2°18'.
2
Il en résulte :
62"18'
et:
y.=60°-2"l8'=
o+r= 120° ))
21tXl ,03Xsin(57°42)
0 xom ,206:::0,171 X0a"206::::0mc ,03522f'
32
x.=2(0m, 171 +Om ,206):::::0m, 754.
A la sortie des aubes, on a:
0,035226+0,03612 0 035673
2 ' '
d'où:
w'=7m,557.
On en conclut:
V'2=w' 2 +v'-2w'vcos~,
ou:
V'2=57, 108369+ 7 ,675'l-2x7 .557x7 ,675xcos20')
V"=7,013994;
d'où:
V'=2m,648,
Le rendement théorique de la turbine est:
V" 7,013994
H.=i- 2gll = i - 2gx2m,967-=0,S 79 ·
Le rendement réel ou pratique peut êLre pris au moins égal à :
0, 70X0,879=0,610,
tandis que nous n'ayons compté que sur 0,60 en fixant le volume d'eau
que la turbine à grande vitesse doit dépenser par seconde.
Nous sommes clone assuré que celle turbine clonne1'a une puissance
effective au moins égale à celle de chacune des deux LUJ'bines à petite
Yi tesse.
Avis de l'auteur.
PROJETS
Pages,
Premier problème. - Enoncé.
Première partie du problème.
Evaluation des ordonnées, par rapport au plan de comparaison, des sommets dos
colonnes piésométriques. 3
Deuxième partie du problème. .j.
Calcul des ordonnées des niveaux piésomélriques. 6
Troisième partie du problème. 7
s~lution générale . 7
Application numérique. 8
Ordonnées des ni veaux piésométriques. 9
Quatrième partie du problème. 10
Deuxième problème. -Deux rese•·voh• .. •·euni" pa•· deux conduites. 12
Troisième problème.- Re,.ervolr ulhnentont une conduite n•aitresse et
des conduites d'e,.ogatlon . 13
Calcul des hauteurs piésométriques aux points de départ des conduites secon-
daires. 24
Quatrième problème. - Deux re .. e••volrl! alhnentes chacun par une
source et cotnmuniquant pa1• une con«1uite. 26
Première période (celle du jour). 26
Deuxième période (celle de la nuit). 20
Application numérique. 3'l
Volume fourni en 24 heures par le réservoir à niveau constant. 33
Cinquième problème. - Deux re .. e•·'"olrs à nh•eaux constants reunis
par une conduite et de,rant rournh• deA volumes d'eau dons
un rapport donne ,. "' 34
Solution générale. 34
Application numérique. 37
Cas particuliers. 38
Programme. -W
Chapitre 1. - Considérations générales. 51
Examen du profil en long du lit du cours d'eau. 51
1.: hapitre 2. - Débit du cours d'eau. 53
Chapitre 3. - NouveaMx profils en long de la surface de l'eau après l'établissement du
banage. 60
Chapitre 4. - § L Choix de l'emplacement du barrage. 63
§ 2. - Calcul des dimensions de la section transversale du barrage. 64
Chapitre 5. - § l. Débouché des vannes de décharge. 67
§ 2. - Description du vannage. 68
§ 3. - Calcul de la section des poteaux ou montants des vannes. 69
§ 4. - Calcul des dimensions des jambes de force. 75
§ 5. - Résultats numériques concernant les sections des poteaux et des jambes de
force. 76
§ 6 . - Calr.ul de l'épaisseur des madriers composant les vannes. 71
§ 1. - Mécanisme du vannage. 79
Chapitre 6. - § 1. Emplacement ct pente des canaux d'amenée et de fuite. 83
§ 2. - Calcul de la hauteur de la chute disponible. 83
§ 3. -Calcul des sections des canaux d'amenée et de fuite. 84
Chapitre 7 . - Sections des murs de .soutènement formant en même temps les parois des
canaux d'arrivée ct de fuite. 87
Programmo. 97
Chapitre 1. - § 1. Choix du type de roue à employer pour la chute située en A. 99
§ 2. - Valeur de Z et largeur t de la huche. 99
§ 3. - Détermination du diamètre 2R de la roue et de la valeur de V. 100
§ .t. . - Valeur de v et nombre de tours de la roué par minute. Largeur l' et pro -
fondeur (R-r) des augets). 101
§ 5. - Nombre N des augets. 102
§ 6 . - Fo: me des augets. 102
§ 7. - Utilité de munir la roue d'un coursier ou col-de-cygne. 103
§ 8 . - Rendement théorique et rendement réel de la roue. 104
Chap itre 2. - D itne n s l o n s d es ca naux d•a •ne n ee é t d e Cui te d e la
t•ou e J>l nc<"'e e n tt..
§ 1. - Section du canal d'amenée. 105
§ 2 . - Section du canal de fuite. 106
§ 3. - Calcul des dimensions des pièces composant le canal d'amen6e et le cheva·
lement qui le supporte. 107
Chapitre 3, - Vanna ge d e la roue e tablie s ur ln c hute A .
§ 1. - Disposition d u vannage. 112
§ 2. - Calcul de l'épaisseur des vannes et de leur mécanisme de manœuvre.
Programme. . 197
Chapitre 1. - § 1. - Choix du type de roue à employer pour la chule Située en A. 199
§ 2. _ Détermination de la valeur de Z et de la largeur l de la vanne de la
roue. 169
·§ 3. _ Détermination du diamètre extérieur 2R de la roue, du nombre de tours
par minute et de la profondeur de I'aubage. 200
§ 4.. - Nombre et espacement des aubes. 20:!
§ 5. - Direction et loJ·me de I'aubage. 203
§ 6. - Imme1sion et vitesse de la roue à l'étiage. . 204.
§ 7. - Direction de l'aubage. - Disposition de la vanne motnce. 205
§ tl. - Travail ulile et rendement. 209
Programme. 245
Chapitre l. - § 1. - Choix du ty.pe de roue à employer pour la chute située en B. 216
§ 2, - Détermination de la valeur de la la tête d'eau, de la levée de vanne et de
la largeur de la vanne ct de la roue. 246
§ 3 - Détermination du diamètre de la roue, de la vitesse absolue de l'eau, de la
vitesse de la roue, rlu nombre de tonrs par minute, de la profondeur et du
nombre des aubages.
§ .!. • - Tracé de la direction de l'au bage. 25·1
§ 5. - Travail utile et rendement. 2:>5
Chapitre 2. - Dimensions de,. canaux d'amenee et de fuite,
§ 1. - Section du canal d'amenée. 262
§ 2. - Section du canal de fuite. 263
Chapitre 3. - Vnnnnge de ln •·oue.
§ 1. - Disposition du vannage. 264
§ 2. - Calcul de l'épaisseur de la vanne et de son mécanisme de manœuvre. 265
§ 3. - Poteaux de vanne. 268
§ .t., - Pont de service. 270
Chapitre .!.. - Cou1•sler.
Chapitre 5. - Dimensions des o1•ganes de ln roue nu point de vue de
leui-- reMlstun.ce,
§ 1. - Epaisseur de l'aubage. ~!71
§ 2. - Dimensions des coyaux. 273
§ 3. - Dimensions des jantes et des cercles de chatnage. 214
§ .t.. - Dimensions des bras. 275
Programme. 295
Ch api tre -1. - Cal c ul d e la puiBs an ce bt•ute d ,_Ja ci:tute , - Utllhoatlon
d e cette pui S8an ce. 297
Chapitre 2. - D é t c r• mlnatlon d es dlm e n,.lona princ ipale" de la tur·
blne à axe ho••izo ntal.
§ 1. - Disposition générale. 300
§ 2. - Diamètre du tuyau d'amenée de l'eau. 301
§ 3. - Hayons, hauteur, largeur et nombre de tours de la turbine en une mi-
oo~ ~
§ 4. - Tracé des aubes rt rendement. -Travail rlfectif disponible sut· la couronne
mobile. 305
§ 5. - Dimensions de la section d'entrée de l'eau dans l'injecteur. 313
S 6. - Dimensions des orgllnes de la turbine, an point de vue de leur l'ésistance
aux forces aux quelles ils sont soumis. 31!
§ 7. - Vannage de la turbine et mécanisme pour le manœuvrer. 33<,
§ 8. - Prise d'cau dans le bief d'amont. - Vanne de garde et son m~canismc. -
Crillc de défense et pont do s01·vicc. 337
Chapitre 3. - D é t e ••nainnlion d es dltn e n s ion s IH'In c lpnle s d e la tu•··
bine à nxe ve ••ti c ul.
§ 1. - Disposition gén6ralc. 33!l
§ 2. - Choix et dimensions principales de la turbine Fourneyron à axe vertical. 339
§ 3. - Tracé des aubes ct rendement. - Trava il effectif disponible sm· la cou-
ronne mobile. 3 l.t
4. - Dimensions des organes de la turbine au point de vue des forces auxquelles
ils sont soumis. 3.n
Chap itre 4. - A.t•b•·e d e c ouc h e de l ' uoolnc. 349
Programme. 351
Chap itJ·c 1. - Calcul d é ln pul .. son cc br•ute d e la chute . - Utlll ,. utlon
de .,et t e I>UI8!ianoe, 352
Chapitre 2. - Etud e de l'une d e oo tu••hlne8 ia petite vlteaae .
S 1. - Disposition générale. 354
§ 2 . - Hayon moyen, hauteur et largeur des couronnes, nombre de tours de la
turbine par minute. 355
26
INSTITUT
POLYTECHNIQUE
GRENOBLE
B!bliotllèQue
:'\umé•·os Numé•·os
.Je de l'album
la série D général
•••• oJ c t u o 1 . - S é r~ie d e pt·obl c nt e s J"•e lntif'è ù l'ëc oul c -
tn e n.t de l'e au clans l e A tu~r uux d e conduite.
Figures rel a ti ves aux six figures de ce projet. XV lll
l.,r·o.Jct n o 2..- Ct• è ~ttion d ' un e c huLe d 'cau .
Plan topograph ique, p1·ofil en long ct profils en travers du
co urs d'cau .· 2 XXII
Détails du barrage, des vannes -do dérharge ct des canaux
d'amenée et de fuite. 3 XXlll
t• •·oJet. n o a. - Êtubli sse n1.c nt d ' un e t•ou e i' auge t s , e n
d CS!!!i U S.
PROJETS
EBRATA
), ),1
Page 8, ligne 5, au lieu de !ire (f.î
d7
15, ~!) , d• = d2=
3"' ,14. 3m,OU..
51, ~ 1'
l.. ds ï. , b,ds
56, 21,
~! 3 0
~ b,ds
0
58, 33, \ b,ds
Q
61, 19, du cour du cours
ôS, 17, 536 5m,36
70, 9, de y 1 de y,
- 70, 30, fprces forces
7~, ':!7, N'='l N'= co
10 x 0,52 0 m i7·> 1Ox0,52 = ··>
8J, 13,
3,14lti ' - 3,14.16 =O' 1 l-
80, 25, ] 179k30 ] = 179kg,30
81, 1:!, 22 k. 25 kg.
~27, 22, 3345 2345
230, 2, 1m . 25 1,25
239, 21, 9tn 9171
239, 29, 3297 3298
211, 20~. 2275',5G 2275'••,50
2-!2, U, 3275 kmg. 3275 kg.
250, 23, 0,733 Om3, 7:i3
2E2. 27, 0,345 0,346
261, 19, 2200 2220
280, 32, page 217 page 276
28[,, 16, fig. 2 et 3 fig. 3 et 4
316, 21 , X Om,lO Om,OlO
3G•, 32, v ='3"',433 v =7"',433
'
..