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Journal officiel de la

République française. Lois et


décrets

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


Journal officiel de la République française. Lois et décrets.
1882/08/02.

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utilisationcommerciale@bnf.fr.
En vente, à l'administration du Journal — portant promotions et nominations dans Chambre des députés. — Ordie du jour. —
l'ordre national de la Légion d'honneur et Convocations de commissions (page 4182).
officiel, 31, quai Voltaire : conférant la médaille militaire (ministère
de la guerre) (page 4155). Informations.— Fixation des effectifs budgé-
Traités de commerce, Conven-

tions de navigation, artistiques, etc.,
- nommant un inspecteur général des ponts
et chaussées (page 4155).
taires à entretenir en Espagne en 1882-
1883 (page 4184).
avec toutes les puissances. Brochure - nommant l'inspecteur de l'école des mines
d'environ 100 pages.


— Prix : 1 fr. 50 :
tmnco par la poste, 1 fr. 75.
Tarif général des Douanes.
(Journal officiel du 8 mai 1881.) Prix:
(page 4155).
- portant nomination
la Légion
dans l'ordre national
d'honneur (ministère du com-
merce) (page 4155).
- portantcomptabilité
règlement pour l'administration et
de
—Bourses et marchés (page 4188).

PARTIE OFFICIELLE
; ,-rrr-=zs
30 centimes. — la intérieure des écoles nor-
males primaires (page 4155).
8° Tableaux comparatifs des droits
de douanes, résultant : 1° du Tarif de - portant
bourses
règlement pour la collation
de l'Etat, des départements,
des
des Paris, 1er Août 1882.
1881 ; 20 des Traités communes et des particuliers dans les
encore en vigueur ; lycées et les collèges de jeunes filles
I" des Tarifs des nouveaux traités de (page 4159).
Le Président de la République française,
tommerce. ( Journal officiel du 25 mai
1882.)
— Prix : 30 centimes.
- et arrêté concernant le baccalauréat de l'en-
seignement secondaire spécial (page 4160). Décrète :
Documents concernant le ré- Arrêté réglant l'organisation pédagogique et le
4° Art. 1er. — Les vacances du conseil d'Etat,
gime des boissons. Brochure. Prix : plan d'études des écoles primaires publi-

pour l'année 1882, commenceront le 15 août
fr. 50; franco par la poste, 1 fr. 75. ques.— Programmes y annexés (page 4158) prochain et finiront le 15 octobre.
X
- relatif à l'organisation pédagogique des écoles Art. 2. — Pendant les vacations, le conseil
- Eavoyer ta mandat-posie. - -
maternelles publiques. — Programmes y d'Etat sera divisé en deux sections
annexés (page 4171).
nommant des percepteurs (page 4176).
:
1° Section de législation, de la justice, des
affaires étrangères, de l'intérieur, des cultes,
Décision autorisant la création de bureaux de l'instruction publique et des beaux-arts;
télégraphiques municipaux (page 4177). 2° Section des finances, des postes et télé-
SOMMAIRE DU 2 AOUT graphes, de la guerre, de la marine et des co-
lonies, des travaux publics, de l'agriculture et
PARTIE NON OFFICIELLE du commerce.
Art. 3. — Sont désignés pour délibérer pen-
PARTIE OFFICIELLE
Circulaire adressée par le ministre de l'in- dant les vacations sur les affaires administra.
Décret relatif aux vacàtions du conseil d'Etat struction publique et des beaux-arts aux tives soumises à l'examen du conseil d'Etat,
pendant l'année 1882 (page 4153). préfets, au sujet des formalités à remplir et qui doivent, à raison de leur
les demandes de création d'écoles urgence, rece-
- convoquant les électeurs des cantons de Gi-
vet (Ardennes), de Beuzeville (Eure), d'Au-
pour
(page 4177).
Nouvelles et correspondances étrangères (page
voir immédiatement une solution :
fO Président de section
thon (Eure-et-Loir) et de Lesneven (Fi- 4177).
nistère) à l'effet d'élire leur représentant M. l'intendant général Blondeau.
au conseil général (page 4154). Distribution des prix de l'école nationale de
- convoquant les électeurs des cantons de
Givet (Ardennes), de Pissos (Landes) de
dessin pour les jeunes filles s discours
de M. Kaempfen, inspecteur des beaux-
arts (page 4178).
20 Gonseilltrs d'Etai en service ordinaire.
Claye-Souilly (Seine-et-Marne), de Sltint- MM. MM.
Georges et de Vivonne (Vienne), à l'effet Note concernaut l'inscription d'office de trois Berger. Dunoyer.
de nommer leur conseiller d'arrondisse- officiers sur le tableau d'avancement (page
ment (page 4154). 4179). Courcelle-Senettil. le colonel Mojon.
- portant nomination dans l'ordre national de
la Légion d'honneur (ministère des finan-
Récompenses honorifiques accordées aux mé- du Mesnil.
decins qui se sont le plus distingués dans Hippolyte Duboy.
Camille Sée.
Paul Dislère.
ces) (page 4154). le service des eaux minérales en 1879 et
- nommant des sous-directeurs à la direction
générale des caisses d'amortissement et
aux personnes qui ont été signalées comme 3° MM. les Conseillers d'Etat en service ex-
ayant fait le plus de vaccinations et ayant
le plus contribué à la propagation de la traordinaire
des dépôts et consignations, à la direction vaccine en France pendant 1 année 1880
générale des monnaies et médailles et à la 40 Maîtres des requêtes.
direction du personnel (page 4154). (page 4179).

- nommant un receveur particulier des finan-


ces (page 4155).
Programme d'admission à l'institut agronomi-
que (page 4180).
MM.
Fabaf.
MM.
Hébrard de Villeneuve
- portant approbation de diverses modifica-
tions aux statuts du Crédit foncier de —Ordre du jour. — Convocation de com-
Cotelle.
Sénat. —Bulletin de la séance du 1er août 1882. Marques di Braga.
Léon Béquet.
Valabrégue.
France (page 4155). mission (page 4182). Vergé. Brossard-Marsillac.
du conseil général du départemnt de l'Eure rale arrêtée le 31 mars dernier, publieront,
50 Auditeurs. pour le canton de Beuzeville, cinq jours avant l'ouverture du scrutin, un
MM. MM. tableau contenant lesdites modifications.
Auburtin. Paul Blondot. Décrète ; Art. 3. — Le ministre de l'intérieur est
Marcel. Tarrel. Art. f Ir. — Les électeurs du canton de Beu- chargé de l'exécution du présent décret.
Bize. Cottu. zeville (ElIre)), sont convoqués pour le di. Fait à Paris, le 1er août 1882.
Mourier. Grenier. manche 20 août courant, à l'effet d'élire leur
De Loménie. Woiski. représentant au conseil général. JULES GRÉVY.
Art. 2. — Les maires des communes où,
-
Art. 4. En cas d'empêchement, les con- conformément à l'article 8 du décret réglemen- Par le Président de la Républiques
seillers d'Etat en service ordinaire ci-dessus taire du 2 février 1852, il y aurait lieu d'ap- Le ministre de Pintérieur,
désignés peuvent se faire remplacer, de l'a- porter des modifications à la liste électorale RENÉ GOBLET.
grément du président, par un autre conseiller anêtée le 31 mars dernier, publieront, cinq
d'Etat. jours avant l'ouverture du scrutin, un tableau ..——————— .———————
Art. 5. — Le maître des requêtes, secré- contenant lesdites modifications.
taire général du conseil d'Etat, sera, en cas Art. 3. — Le ministre de l'intérieur est Par décrets du Président de la République,
d'absence, suppléé par M. Marques di Braga, chargé de l'exécution du présent décret. en date du 1" août courant, et rendus sur la
maître des requêtes. Fait à Paris, le 1er août 1882. proposition du ministre du l'intérieur, ont été
Art. 6. — Un arrêté du garde des sceaux, convoqués pour le dimanche 20 du même
JULES GRÉVY.
ministre de la justice et des cultes, président mors :
du conseil d'Etat, règlera le service des vaca- Par le Président de la République : Les électeurs du canton de Givet (Arden-
tions, tant dans les assemblées générales que nes), à l'effet de nommer un conseiller d'ar-
dans les réunions de sections. Le ministre de l'intérieur,
rondissement en remplacement de M. Collar-
Art. 7. — Le garde des sceaux, ministre de RENÉ GOBLET.
deau, décédé.
la justice et des cuites, président du conseil
d'Etat, est chargé de l'exécution du présent ------——— _------ Les électeurs du canton de Pissos (Landes),
décret. à l'effet de nommer un conseiller d'arrondisse-
Le Président de la République française, ment en remplacement de M. Bernède, dé-
Fait à Paris, le 29 juillet i882. missionnaire.
Sur le rapport du ministre de l'intérieur,
Les électeurs du canton de Claye-Souilly
JULES GRÉVY. Vu l'article 12 de la loi du 10 août 1871 ;
Attendu le décès de M. Vacher, membre du (Seine-et-Marne), à l'effet de remplacement nommer un con.
de
conseil général du département d'Eure-et- seiller d'arrondissement en
Par le Président de la République: M. Gastellier, démissionnaire.
Loir pour le canton d'Authon,

-.
Le garde des sceaux, Les électeurs du canton de Saint-Gsorges,
ministre de la justice et des cultes, Décrète : (Vienne), à l'effet de nommer un conseiller
GUSTAVE HUMBERT. d'arrondissement en remplacement de M. Che-
Art. ter. — Les électeurs du canton dAu- vrier, décédé.
thon (Eure-et-Loir) sont convoqués pour le

!
o dimanche 20 août courant, à l'effet d'élire Les électeurs du canton de Vivonne (Vienne),
leur représentant au conseil général. à l'effet de nommer un conseiller, d'arrondis-
Le Président de la République française, sement en remplacement de M. de Montjou,
Art. 2. — Les maires des communes où, décédé.
Sur le rapport du ministre de l'intérieur, conformément à l'article 8 du décret-régle-
Vu l'article t2 de la loi du 10 août 1871 ; mentaire du 2 février 1852, il y aurait lieu
Attendu le décès de M. Toupet des Vignes, d'apporter des modifications à la liste électo-
»
membre du conseil général du département rale arrêtée le 31 mars dernier, publieront, République,
des Ardennes pour cantonle de Givet, cinq jours avant l'ouverture du scrutin, un Par décret du Président' de la
tableau contenant lesdites modifications. en date du 14r août 1882, rendu sur la propo-
Décrète : Art. 3. — Le ministre de l'intéaieur est sition du ministre des finances, et vu la décla-
chargé de l'exécution du présent décret. ration du conseil de l'ordre, en date du i er
Art. tu. — Les électeurs du canton de août 1882, portant que la nomination du pré-
Givet (Ardennes) sont convoqués pour le di- Fait à Paris, le tir août 188%. sent décret est faite en conformité des lois,
manche 20 août courant, à l'effet d'élire leur décrets et règlements en vigueur, M. Lisle
représentant au conseil général. JULES GRÉVY. (Georges), inspecteur des finances de 4* classe,
Art. 2. — Les maires des communes où, Par le Président de la République : a été nommé chevalier de l'ordre national de
conformément à l'article 8 du décret régle- la Légion d'honneur ; 7 ans de services. Titres
mentaire du 2 février 1852, il y aurait lieu Le ministre de l'intérieur, exceptionnels. Services rendus à l'ambassade
d'apporter des modifications à la liste électo- RENÉ GOBLET. de France à Londies en 1880. Chef adjoint du
rale arrêtée le 31 mars dernier, publieront, cabinet du ministre des finances.
cinq jours avant l'ouverture du scrutin, un
tableau contenant lesdites modifications.
Art. 3. — Le ministre de l'intérieur est
---
Le Président de la République française,
-
chargé de l'exécution du présent décret. Sur le rapport du ministre, de l'intérieur, Par décret en date du 29 juillet 1882, rendu
Fait à Paris, le fer août i882. Vu l'article 12 de la loi du 10 août 1871 ; sur la proposition du ministre des finances,
Attendu la démission de M. de Forsanz, ont été nommés :
JULES GRÉVY. membre du conseil général du département Sous-directeur à la direction générale des
République : du Finistère pour le canton de Lesneven, caisses d'amortissement et des dépôts et con-
Par le Président de la
signations, M. Costes, sous-directeur de la di-
Il ministre de l'intérieur, Décrète : rection générale des monnaies et médailles, en
RENi GOBLET. Art. 1er.— Les électeurs du canton de Lesne- remplacement de M. Darantière, admis A faire
(Finistère) sont convoqués pour le diman- valoir ses droits à la retraite.
ven
che 21 août courant, àl'enes d'élire leur repré- Sous-directeur de la direction générale des
sentant au conseil général. monnaies et médailles, M. Séiigmann, sous-
française,
Le Président de la République Art. 2. — Les maires des communes où, directeur chargé de la direction du personnel
Sur le rapport du ministre de l'intérieur, conformément à l'article 8 du décret régle- à l'administration centrale des finances, en
Vu l'article 12 de la loi du 10 août 1871; mentaire du 2 février 1852, il y aurait lieu remplacement de M. Gostes, appelé à d'autres
Attendis le décès de M. V&uquelin, membre d'apporter des modifications à la liste électo- fonctions.
Sous-directeur chargé de la direction du Art. 3. — Le ministre des finances est
personnel, M. Alem, «hef de bureau à la même chargé de l'exécution du présent décret. Par décret en date du 29 juillet 1882, rendu
direction.
Fait à Paris, le 26 juillet 1882. sur le rapport du ministre des travaux publics,
M. Marx (Alexandre), ingénienr en chef de
JULES GRÉVY. Ire classe au corps des ponts et chaussées, a
été nommé inspecteurgénéral de 28 classe, pour
Par décret du Président de la République, Par le Président de la République : prendra rang à dater du 16 août 1882.
en date du 29 juillet 1882, rendu sur la pro- Le ministre des finances,
position du ministre des finances, M. Bayle
(Marie-Paul. Jessé), percepteur des contribu- LÉON SAY.
tions directes à Villers-Cotterets (Aisne), Par décret en date du 29 juillet 1882, rendu;
été nommé receveur particulier des financesa —
sur le rapport du ministre des travaux pu-
de 1 arrondissement d'Issoudun (Indre) Par décret en date du 31 juillet 1882, le Pré- blics, M. Carnot (Marie-Adolphe), ingénieur
remplacement de M. Bourdon, qui été en en chef de 28 classe au corps dls mines,
a nom- sident de la République, sur la proposition du
mé receveur particulier à La Palisse. ministre de la guerre, vu la déclaration du professeur à l'école des mineg, a été nommé
inspecteur de établissement. remplace-
-- 4^.
conseil de l'ordre national de la Légion

portant que les nominations du présent dé- à


cet
d'honneur en date du 31 du même mois, ment de M. Dupont, admis à faire valoir ses
droits la retraite.
en

Le Président de la République française, cret sont faites en conformité des lois, décrets
et règlements en vigueur, a promu ou nommé
Sur le rapport du ministre des finances, dans la Légion d'honneur les militaires dont
Vu le décret du 28 février 1852 les noms suivent, savoir : Par décret du Président de la République, en
sur les so- date du 31 juillet 1882, rendu sur la proposition
ciétés de crédit foncier ;
10 Au grade de commandeur. du ministre du commerce, et vu la délaration
Vu le décret du 28 mars 1852, autorisant la
constitution d'une société de crédit foncier SERVICE D'ÉTAT - MAJOR. Barry (Léonard- du conseil de l'ordre, en date du même jour,
dans les sept départements du ressort de la Pierre-Léon) colonel de cavalerie, portant que la nomination du présent décret
d'appel sous chef ,
d'état-major du 15* est faite en conformité des lois, décrets et rè-
cour de Paris ; corps glements
Vu le décret du 30 juillet suivant, qui d'armée; officier du 15 octobre 1870; en vigueur, M. Denayrouze (Louis),
ap- 38 ans de services, 6 campagnes. ingénieur directeur de la société des spéciali-
prouve les statuts de la société anonyme formée (Embarquement pour la Tunisie, com- tés mécaniques, est nommé chevalier de l'or-
en exécution dudit décret du 28 mars 1852, mission de revision des lois mili- dre national de la Légion d'honneur. Inven-
sous la. dénomination de : Banque foncière de taires. ) teur de procédés appliqués dans l'industrie mi-
Paris; nière et dans la marine. Lauréat de l'acadé.
5e Au grade d'officier. mie des sciences en 1875. Nombreux travaux
Vu le décret du 10 décembre 1852, qui
étendu à tous les départements il n'existait a ARTILLERIE. l'application pratique de la lumière élec-
où pour
pas de société de crédit foncier le privilège de 4e régiment. Chastang (Denys-Laurent), lieu- trique. Services exceptionnels.
la société créée tenant-colonel; chevalier du 12 août
en vertu dudit décret du 28
mars 1852, lui a accordé la faculté de s'incor-
porer, avec approbation du Gouvernement,
1864; 40 ans de services, 1 cam-
pagne.
.—
les sociétés établies et disposé 71 régiment. Avon (MichelrLouis-Adolphe),
a qu'elle pren- Le Président de la République française,
drait à l'avenir le titre de Crédit foncier chef d'escadron, chevalier du 24 sep-
France ; : de tembre 1870 ; 24 ans de services, 9 Sur le rapport des ministres de l'iDstruction
Vu le décret du 6 juillet 1854, relatif à la campagnes, 1 blessure. publique et des beaux-arts, et des finances;
nouvelle organisation du Crédit foncier, Vu les lois des 15 mars 1850, 9 août 1879 et
et 3° au grade de chevalier. 16 juin 1881 ;
portant que les statuts seront modifiés,
formément aux dispositions dudit décret ;con- CAVALERIE. Vu le règlement de comptabilité du minis-
11e rég. de chasseurs. De Cassaigne de Beau- tère de l'instruction publique date du 16
Va le décret du 28 juin 1856, approuvant les fort de Miramon (Alfred-Georges- octobre 1867 ; en
traités par lesquels le Crédit foncier de France Henry), capitaine instructeur ; i2 ans Vu le décret
s est incorporé les sociétés de crédit foncier de services, relatif à l'organisation des
de 2 campagnes. Services écoles normales primaires,
Neverset.de Marseille; exceptionnels. en date du 29 juil-
let 1881;
Vu les décrets des 16 août 1859, lob Vu le décret du i er août 1881, portant règle-
7 août 1869
et 23 janvier 1877, approuvant les modifications ment pour l'administration et la comptabilité
apportées aux statuts du Crédit foncier de Par décret en date du 31 juillet 1882, le intérieures des écoles normales primaires ;
France ; Président de la République, sur la proposition Vu le décret du 30 septembre 1881, relatif
Vu l'extrait de la délibération de l'assem- du ministre de la guerre, vu la déclaration du au cautionnement des économes des écoles
blée générale des actionnaires de la société
du conseil de l'ordre national de la Légion d'hon. normales primaires;
Crédit foncier de France, date du neur, en date du 31 du même mois, portant La conseil supérieur du l'instruction pu-
en 20 juin
1882, contenant approbation de diverses que les nominations du présent décret sont blique entendu,
difications à apporter mo- faites
aux statuts de cette so- en conformité des lois, décrets et règle-
ciété du Crédit
caire de France
1

;
ciété à la suite d'un traité passé entre la
foncier et la Banque hypothé-

Le conseil d'Etat entendu,


ments
so taire en vigueur, a conféré la médaille mili-
aux sous-officiers et soldats dont les
noms suivent, savoir :
INFANTERIE.
Décrète s

TITRE 1er
DE L'ADMINISTRATION DES ÉCOLES NORMALES
121*régiment. Beyt (Pierre), sergent; 26 ans de PRIMAIRES
.Décrète : services, 1 campagne.
Régiment de sapeurs-pompiers de Paris. Pi- Section Iri.
— Des frais
d'entretien des
Art. ter. — Sont approuvées les modifica- guillem (François-Sauveur), sergent; 4 élèves-maitrès.
tions apportées aux articles 1, 2,3, 4, 5, 24 ans de services, 1 blessure reçue lors de
28, 51, 58, 59, 76 et 89 des statuts du Crédit l'explosion de la rue du Pont-Louis- Art. fer. — Le montant des frais d'entre-
foncier de France, telles qu'elles sont Philippe. tien des élèves-maîtres est fixé chaque année
conte- (Élysée-François-Ferdinand), sa-
nues dans l'acte passé, le 21 juin 1882, devant — Souphy par le ministre de l'instruction publique, sur
Me Tourillon, notaire à Paris, lequel acte peur; 4 ans de services, 1 blesllure reçue la proposition de la commission de surveillance,
res- Jors de l'explosion de la rue du Pont- du recteur et du préfet.
tera annexé au présent décret. Louis-Philippe.
Art. 2. — Les sommes provenant des fonds
Art. 2. — L'article 3 du décret du 11 jan- — Albitre (Jacques-Joseph-Pierre), sapeur; de l'Etat et du département et destinées à ac-
vier 1860 sur les prêts à faire en Algérie est 4 ans de services, 2 blessures reçues
lors de l'explosion de la rue du Pont. quitter dans les écoles normales primaires les
rapporté en ce qu'il a de contraire aux statuts Louis-Philippe. dépenses du personnel, les frais d'entretien
approuvés par le présent décret.
— —— des élèves-maitrea et les dépen&es diverses,
sont mandatées par le préfet, au commence-
ment de chaque trimestre, savoir : * "<
Les dépenses du personnel et les dépenses
-
Art. 9. — Aucune autre prestation en nature
n'est autorisée, si ce n'est celle de draps, de
serviettes de toilette et de linge de table pour
blique, avec ses
ses observations, s'il y lieu.
propositions personnelles et
a
Art. 16. — Le préfet soumet ce projet de
diverses, sur le vu d'un état de prévision re- les maîtres internes et les gens de service. budget au conseil général à la session d'août
mis par l'économe à la préfecture et visé par Art. 10. — Le jardin dépendant de l'école et le transmet au ministre, dans les quinze
le directeur de l'école ; jours qui suivent la clôture de cette session.
> * est affecté exclusivement aux besoins de l'é-
Les dépenses afférentes à l'entretien des tablissement. Il est consacré soit à la prome- Art. 17. — Le budget est réglé définitive-
élèves-maîtres, dans les proportions suivan-
tes :
nade ,soit aux récréations et aux travaux ment par le ministre de l'instruction publi-
d'horticulture des élèves-maîtres, soit à la pro- que, qui en transmet une ampliat on au rec-
Trois dixièmes en janvier, pour les mois de duction de légumes et de fruits, qui sont con. teur de l'académie et une autre au préfet.
Section II. - Recettes du budget
janvier, de février et de mars ;
Trois dixièmes en avril, pour les mois d'a. profit.
vril, de mai et de juin ;
Un dixième en juillet, pour les mois de
sommés dans l'établissement ou vendus à son
;r SA* s i"*'
TITRE II Art. 18. — Toutes les sommes provenant
juillet, d'août et de septembre ; des fonds de l'Etat et du département, et celles
Trois dixièmes en octobre, pour les mois qui sont centralisées au Trésor par l'intermé-
DE LA COMPTABILITÉ INTÉRIEURE
d'octobre, ûe novembre et de décembre. diaire des trésoriers-payeurs généraux, sont
Les frais d'entretien sont das à partir du Section tri. - .¡.,¡'
Forme et rédaction du budget.
.'!
versées dans la caisse de l'école sur mandat du
commencement du terme pendant lequel l'é-
lève-maitre est entré à l'école.
Art. 11.
budget.
-
Chaque école normale a son
préfet, délivré au nom de l'économe.
Art. 19. — Les recettes énumérées aux pa-
ragraphes 3, 4 et 5 de l'article 12 sont les
Art. 3. — Quand deux départements sont Le directeur est ordonnateur des dépen-
réunis pour une école normale, les sommes ses. seules qui soient perçues directement par la
représentant les frais d'entretien des élèves- caisse de l'école.
maîtres sont centralisées à la caisse du tréso- Art. 12. — Les recettes du budget se com- La valeur des produits du jardin et des pro-
rier-payeur général du département où est si- posent : priétés de l'école consommés à la table des
tuée l'école. 1° Des reports des années antérieures, des- élèves et des maîtres est établie d'après le
tinés à solder dès dépenses constatées ou pro- cours des denrées aux marchés de la ville, et
venant de restes disponibles; l'économe fait recette pour ordre de cette va-
Section II. -1)u régime intérieur. Dts pres-
',"
20 Du prélèvement sur les 4 centimes spé- leur dans ses livres de comptabilité.

tations en nature. ciaux du département et, s'il y a lieu, de la Le montant de la vente des produits du jar-
Art. 4. — La commission de surveillance subvention de l'Etat; din non consommés pour les besoins de l'éta-
règle, sur la proposiuoa du directeur et soas 3° Da l'évaluation en argent des produits du blissement, et celui des remboursements pour
réserve de l'approbation- da ministrs, toutes jardin et des propriétés de l'école, consommés dégradations ou objets perdus, sont perçus par
les questions relatives au personnel de service, en nature; la ciisse au far et à mesure qu'ils ont lieu, sur
',' ",>' ,', des états dressés par l'économe et approuvés
à la nourriture, au logement, au chauffage, à 4° Des sommes provenant de la vente des
l'éclairage et à l'entretien des élèves-maîtres produits du jardin et des propriétés de l'école; par le président de la commission de surveil-
5° Des remboursements pour dégradations lance.
et des maîtres internes chargés de la surveil- Art. 20. — L'économe délivre, pour toutes
lance. et objets perdus; les sommes qu'il reçoit directement ou sur
Art. 5. — La commiss'on da surveillance 6°.Du produit de la vente du mobilier ré-
mandat, une quittance détachée d'un livre à
décide si les approvisionnements de l'écoie ont formé ; souche, sauf le cas prévu à l'article 43 ci-après.
lieu par voie d'adjudication ou de marchés à 7° Du revenu des biens de l'école.
l'amiable, conformément aux prescriptions du
décret du 31 mai 1862. Elie désigne ceux des
articles de consommation qui, ne pouvant
Art. 13
prennent : -
Les dépenses du budget com-
Section III. — Dépenses du budget.

être l'objet d'un marché préalable, seront ac- 1° Les traitements du personnel; Art. 21. — Les dépenses du budget de
quis au comptant. 20 Les dépenses de nourriture ; l'école ne peuvent être soldées que sur un
Les marchés à l'amiable sont passés chaque 30 Les dépenses du blanchissage du linge et mandat de payement délivré par Je directeur
année par l'économe sous le contrôle du di- de menu raccommodage du linge et des effets ordonnateur des dépenses.
recteur et approuvés par la commission de d'habillement ;
surveillance. Ils sont calculés de manière que 4° Les frais du service intérieur;
50 Les dépenses diverses.
-
Art. 22. Les mandats de payement men-
tionnent le chapitre du budget sur lequel ils
les fournitures n'aient lieu qu'au fur et à me- sont imputables. Ils portent le même numéro
sure des besoins. Ea aucun cas, les approvi- Art. Tous d'ordre que celui des registres de comptabilité.

-
14. — les ans, avant le 15 juin,
s'onnements ria peuvent excéder Iëâbèsoinsde la commission de surveillance dresse, de con- Les pièces justificatives à produire par la par-
la consommation moyenne d'une année. èert avec lé directeur, Je projet de budget pour tie prenante y sont indiquées.
Art, 6.— Il est établi dans chaque école une l'année suivanté. Elle dans Art. 23.— Un seul et même mandat ne
table commune à laquelle sont admis les maî- mière colonne reproduit la pre-
du cadre de ce badget les allo- peut comprendre des dépenses imputables sur
tres chargés de la surveillance. Une somme dè cations de l'année précédente pour la recette deux chapitres différents.
cinq cents francs est allouée pour l'entretien et la dépense. Art. 24. — Les dépenses du personnel sont
de chacun d'eux. v tcelles justifiées dans la comptabilité de l'économe au
Aucun autre fonctionnaire de l'école, au- Les dépenses de nourriture, y compris
des gens de service nourris gratuitement, sont moyen d'états nominatifs portant quittance
cune personne étrangère à l'établissement, ne évaluées des parties prenantes et, s'il y a lieu, au
peuvent être autorisés à prendre leurs par tête d'élève et de maître admis à
repas à la table moyen des copies des décisions ou arrêtés de
la table commune. Des exceptions pourront commune. Les dépenses de blanchis- nomination.
cependant être autorisées par le recteur dans sage sont évaluées par tête d'élève et de maî. Art. 25. — Les économes des écoles nor-
les écoles normales d'institutrices. tre interne.
males primaires sont chargés d'exercer men-
Art. 7.-La fourniture du trousseau est à la L'inspecteur d'académie, président de la
suellement les retenues pour pensions civiles
charge des familles. commission dé surveillance, adresse au rec-
Art. 8. — Les dépenses d'in6.rmerie ne sont teur, eri triple expédition, le projet de budget sur les traitements des professeurs et fonc-
tionnaires de l'école qui y sont assujettis et
applicables qu'aux élèves-maîtres et aux mai- arrêté par ladite commission, avec un extrait d'en verser le montant à la trésorerie géné-
res internes. de sa délibération et les pièces à l'appui.
rale. A l'appui de chaque versement, il est
Il n'est dû de chauffage et d'éclairage parti- Art. 15 — Avant le 15 juillet, le recteur produit, comme titre de perception provisoire,
culiers que pour le cabinet du directeur et envoie au préfet du département deux des
,,

celui de l'économe, pour la salle des réunions trois expéditions du budget, et joint à cet un duplicata de l'état de traitements certifié
de la commission de surveillance et pour les voi ses observations et son avis sur les propo-
en- par le directeur et indiquant le montant et la
chambres des maîtres internes. Ces presta- sitions de la commission de surveillance. La nature des retenues à exercer.
A la fin du mois de décembre, il est remis$
tions seront fixées par la commission de sur- troisième expédition du budget est adressée la trésorerie générale pour servir de titre de
veilance. par le recteur au ministre de l'instruction pu- perception définitif, dans la forme des états de
traitement, un état nominatif des fonction- Le livre du magasin est seul excepté de la quantité et de la valeur. Au far et à mesure
naires, présentant pour l'année entière le mon- prescription ci-dessus en ca qui concerne le qu'elles sont livrées à la consommation, l'éco-
tant des traitements et celui des retenues re- numéro d'ordre des articles. nome en inscrit la sortie avec la date du jour
venant au Trésor. Cet état doit être certifié La commission de surveillance, et particu- où il fait la livraison, l'indication de la quan-
par le directeur de l'école et visé par le rec- lièrement l'ordonnateur des dépenses, véri- tité livrée et de sa valeur.
teur. fient ces divers registres toutes les fois qu'ils le Le registre est divisé en comptes particu-
Art. 26. — Les mandats de payement con- j agent convenable, et y consignent le résultat liers selon la nature et la destination des dif-
cernant les dépenses du matériel sont accom- de leur vérification. férentes provisions. Un seul compte général
pagnés du mémoire des fournitures faites à - La même vérification est faite par l'inspec- comprend les produits du jardin et des pro -
l'école. Chaque mémoire, rédigé en triple ex- teur d'académie, le recteur et les inspecteurs priétés de l'école consommés dans l'établisse-
pédition, dont une sur papier timbré, est cer- généraux en tournée. ment. "J' t. -
tifié exact et véritable par le fournisseur et ac.
quitté par lui. L'économe certifia de plus que -
Art. 34. Le livre à souche ne comprend Pour les consommations journalières du
que le nombre de feuillets nécessaires pour pain et de la viande et pour les achats au
les fournitures qui sont portées au mémoire les besoins présumés de l'année. L'économe y comptant, l'économe tient une main courante
ont été reçues par lui et sont entrées dans le inscrit, en toutes lettres et en chiffres, toutes d'inscription quotidienne, et en porte le relevé
magasin de l'école.
Art. 27. - Les dépenses qui, par leur na-
ture, doivent être payées au comptant pour
les sommes qu'il reçoit, au fur et à mesure sur le livre du magasin tous les quinze jours
qu'elles sont versées dans la caisse de l'école, seulement, en indiquant avec exactitude les
avec le numéro d'ordre, la date du jour et la entrées et les sorties.
les besoins journaliers de l'école sont effec- nature de la recette. Il remplit en même A la fin de chaque trimestre il fait la ba-
tuées après approbation par l'ordonnateur des temps la quittance placée à côté du talon, en lance des entrées et des sorties pour chaque
dépenses. Elles font l'objet d'un mandat de
y reproduisant les mêmes renseignements. compte du registre, et dresse un inventaire de
régularisation collectif en fin de mois, quit- Cette qu ittance est immédiatement détachée tous les approvisionnements qui existent dans
tancé pour ordre par l'économe.
Art. 28. — La valeur des produits et objets
du livre à souche. .,.. le magasin.
Lorsque ces quitfances doivent être tim. Le détail des approvisionnements en maga-
consommés en nature, portée en recette aux brées, cette formalité est remplie au moyen de sin au 31 décembre, tel qu'il résulte de l'in-

-•
termes de l'article 12, est aussi portée en dé-
pense et mandatée comme les dépenses visées
à l'article 26. 11 Ir
Art. 29. — Les mandats pour les honoraires
du médecin, pour les gages des gens de ser-
finances. v <
Art. 85. — Le journal de caisse est divisé r
l'apposition d'un timbre mobile, oblitéré avec ventaire dressé à la fin du 4e trimestre, est
la griffe R. S. fournie par l'administration des porté en tête de chacun des comptes particu-
liers du livre de magasin pour l'année sui-
vante. 1
en deux parties, placées en regard l'une de Art. 38. — Le livre d'inventaire général du
vice, sont accompagnés d'états émargés dis- l'autre ; les recettes y sont inscrites sur le fo- mobilier présente, d'ordre
tincts, dressés tous les mois." »« «• lio de gauche; les dépenses sur celui de général et chacune à avec un numéro
Art. 30. — Les dépenses ne peuvent être sa date, toutes les acqui.
droite. L'économe indique dans le libellé de sitions faites le mobilier de l'école, le
faites que dans les limites des crédits spé. pour
l'enregistrement la nature de chaque recette et matériel d'enseignement, la bibliothèque, le
ciaux inscrits à chaque chapitre et à chaque de chaque dépense ; il en inscrit le montant cabinet de physique, les ustensiles
article. En cas d'insuffisance de crédit, le rec- de mé-
séparément et par article, en toutes lettres et nage, etc.
teur, sur la proposition de la commission de en chiffres, avec la date et dans l'ordre de la Les objets hors d'usage, réformés avec l'au-
surveillance, adresse au ministre une demande recette et de la dépense. torisation du recteur, sont maintenus sur le
spéciale de crédit supplémentaire,
re- livre d'inventaire ; mais la décision qui en
ou de vire- Les articles du journal de caisse, pour la
ment de crédit, félon les cas. Lorsque le cette comme pour la dépense, forment deux autorise la réforme est mentionnée
ministre a statué, il notifie sa décision d'une en regard,
séries de numéros d'ordre non interrompues ; dans la colonne d'observations.

--
part au recteur, qui en transmet une copie les numéros des recettes et les dates d'inscrip- Le directeur fait dresser par les maîtres ad-
certifiée au président de la commission de tion concordent avec ceux du livre à souche. joints qui le secondent deux registres parti-
veillance, et d'autre part au préfet. sur.
Lorsqu'il y a, au fer janvier, un reliquat ou culiers, extraits du livre d'inventaire et
solde en caisse de l'année précédente, con-
ce reli- tenant, l'un le catalogue raisonné et la classi-
quat forme le premier article de la recette sur fication méthodique de tous les livres de la
Section IV. — Gestion économique.
-
et vérification des écritures.
Tenue le journal de caisse; mais il n'y est pas donné bibliothèque de l'école, l'autre, le catalogue
de numéro d'ordre. Il est inscrit simplement raisonné de tous les instruments de physique,
:
sous la rubrique Solde en caisse au 31 dé- chimie, arpentage, dessin, etc. Un troisième
-
Art. 31. La gestion financière des écoles
normales est établie par année et par exer-
cembre 188 -. catalogue semblable est établi, par les soins
Art. 36. — Le sommier présente le dé- d'un de ces maîtres, pour les livres classiques
cice. - pouillement et sert au contrôle des recettes et à l'usage journalier des élèves. *-
L'état de situation de la caisse et l'état de des dépenses inscrites au journal de caisse. Chacun de ces catalogues particuliers a sa
situation du magasin font connaître le mou- L'économe y inscrit ces recettes et ces dépen- série spéciale de numéros pour chaque classi-
vement'des encaisses et celui des approvision- ses immédiatement après les avoir portées sur fication d'objets; une colonne de renvoi au:
nements, du 1er janvier au 31 décembre. le journal de caisse. livre d'inventaire indique, en regard de l'ob-
Le compte des recettes et des dépenses du Chaque recette et chaque dépense, libellée jet, le numéro qu'il porte sur ce livre. Ils
budget ou compte de l'exercice présente le ré- comme au journal, est classée dans chacun sont soumis, comme les autres registres, au
sumé de toutes les opérations de l'exercice des chapitres du budget auquel elle est affé- contrôle des autorités qui ont mission d'inspec-
qui s'étend du 1er janvier au 31 mai de l'année rente et dans chaque chapitre à la colonne de ter l'établissement.
suivante. ..-,
Art. 32. — Toutes les dépenses d'un exer-
l'exercice auquel elle appartient. Les numéros -.,
Art. 39. — Le registre matricule de l'école
et les dates d'inscription des articles pour la est destiné à constater l'entrée et la sortie des
cice, constatées j le 31 mai à la clôture de cet

• •••
recette et pour la dépense concordent avec élèves-maîtres, et les fonctions auxquelles ils
exercice et non acquittées le 30 juin, sont ceux du journal de caisse.
soldéejJ sur les nommes reportées à l'exercice ont été appelés en sortant. t
Les recettes et les dépenses sont totalisées Tous les ans, dans la première quinzaine de
suivant. j
pour chaque chapitre dans une colonne dis- décembre, le directeur adresse à l'inspecteur
Art. 33.-L'économe tient six registres, tincte. Elles sont récapitulées pour chaque ex- d'académie un extrait certifié de ce registre
savoir : le livre à souche, le journal de caisse ercice et ensuite totalisées. indiquant les noms des anciens élèves-maîtres
le sommier, le livre du magasin, le livre d'in- A la fin de chaque trimestre, l'économe ad- qui n'ont pas encore accompli la période dé-
ventaire général du mobilier, le registre-matri- ditionne les sommes portées dans chaque co- cennale de leur service dans l'instruction pu..
cule de l'école. ,. ,
Tous ces registres sont cotés et parafés par
lonne, en ayant soin de comprendre dans son blique.
addition, lorsqu'il y a lieu, les totaux des tri- Sur le vu de cette liste, l'inspecteur d'aca-
l'inspecteur d'académie ou mr son délégué. mestres antérieurs.
Chaque article y a son numéro d'ordre et sa démie dresse un état nominatif des anciens
Art. 37. — Le livre du magasin comprend élèves-maîtres qui sont passibles de rembour-
date d'inscription. Il ne peut y avoir aucune tous les approvisionnements de l'école. Les sements aux termes de l'article 26 du décret
interversion dans la série des numéros ni dans denrées achetées pour le compte de l'établis- du 25 juillet 1851 et les transmet au préfet
les dates. Toute rature surcharge est approu-
ou
vée par l'ordonnateur des dépenses. sement y sont inscrites avec la date de leur avec l'indication de la somme dont chacun
- entrée dans le magasin, l'indication de la d'eux est redevable. Le préfet rend cet état
• , *
1
exécutoire et l'adresse au trésorier-payeur sence du directeur et conjointement avec présente le résumé du mouvement des appro-
général pour qu'il opère le recouvrement des l'ancien économe ou son représentant légi- visionnements de l'année qui ont été inscrits
sommes qui y sont mentionnées. time et le nouvel économe, tous les registres ;
au livre du magasin il constate la valeur to-
Art. 40. — Le directeur ordonnateur des de comptabilité, et constate par un procès- tale des approvisionnements qui se trouvaient
dépenses vérifie et arrête la caisse de l'école verbal que les écritures sont au courant. en magasin au 31 décembre de l'année précé-
une foia par mois. Il inscrit le résultat de sa Ce procès-verbal indique le montant des va- dente, la valeur par chapitre des denrées qui
vérification sur le livre à souche, le journal de leurs trouvées en caisse, celui des créances et sont entrées dans le magasin et qui en sont
caisse et le sommier. des dettes, la valeur et la quantité des appro- sorties pendant le cours de l'année, la valeur
Art. 41. — A la fin de chaque trimestre et visionnements existant en magasin. Le nouvel totale des approvisionnements restant en ma-
notamment le 31 décembre de chaque année, économe prend ces objets en charge et en de- gasin à la fin de l'année.
l'inspecteur d'académie, ou, en cas d'absence vient responsable. Les produits du jardin et des propriétés
ou d'empêchement, son délégué, procède,pré- de Il est procédé de la même manière pour la consommés en nature forment un article spé-
concert avec un délégué du préfet, et en constatation et la prise en charge du mobilier cial de l'état de situation du magasin.
sence du directeur ordonnateur des dépenses de l'établissement. Art. 50. — Tous les ans, dans la première
et de l'économe, à la vérification trimestrielle Une copie des procès-veibaux dressés à cette quinzaine de juin, le directeur de l'école nor-
de la caisse et de la comptabilité. occasion, certifiée par le membre de la com- male primaire ferme le compte administrât if
Ils constatent d'abord l'état de "la caisse, mission de surveillance délégué, est envoyée qui vient de se clore au 31 mai; ce compte est
puis se font représenter le livre à souche, le au recteur pour être transmise aa ministre. dressé en triple expédition. Il présente le dé-
journal de caisse et le sommier, et après s'être Art. 45. — En cas de maladie, de congé ou tail des opérations de l'exercice seulement il;
assurés de la parfaite identité et exactitude d'absence dûment justifiée, l'économe de l'é- établit, par le relevé des états de présence, les
des sommes, des dates et des numéros d'ordre cole normale primaire peut, à titre exception- droits acquis au profit de l'école ; il présente,
qui y ont été consignés, ils en arrêtent les to- nel, être remplacé par un fondé de pouvoirs par chapitre, les sommes à recouvrer et les
taux et indiquent le résultat de leur vérifica- à son choix, dûment agréé par le recteur. Ce sommes à payer, et, dans chaque chapitre, par
tion. fondé de pouvoirs agit pour le compte et année distincte, les recouvrements et les paye-
Ils procèdent ensuite à la vérification de sous l'entière responsabilité de l'économe. ments effectués, ainsi que les sommes restant
y inventaire des approvisionnements en maga- Dans le cas de décès, de démission ou de à recouvrer ou à payer en fin d'exercice. Les
sin dressé par l'économe, visé et approuvé par révocation de l'économe, le recteur nomme un diverses opérations de caisse y sont résumées
l'ordonnateur des dépenses, et le comparent gérant intérimaire qui en remplit les fonc- dans des tableaux récapitulatifs, dont le der-
avec la balance des entrées et des sorties, éta- tions jusqu'au jour de l'installation de son nier présente la dépense nette de l'exercice. La
blie sur le livre du magasin. Ils vérifient éga- successeur. Avis de cette nomination est balance de l'exercice, en excédent ou en défi-
lement les quantités portées en balance sur le donné au trésorier-payeur général. La ges- cit, est établie par la comparaison de la re-
livre du magasin avec les approvisionnements tion du gérant intérimaire, qui est tout à fait cette et de la dépense nettes.
existants. Le résultat de cette vérification est distincte de celle de l'ancien ou du nouveau Deux tableaux complémentaires, placés l'un
constaté par la signature qu'ils apposent au titulaire, donne lieu à une remise de service au commencement, l'autre à la fin du compte
bas de l'inventaire dressé par l'économe. conformément aux dispositions de l'article offrent le résumé général de la situation fi-
Immédiatement après, ils dressent un pro- précédent. nancière de l'école au 31 mai de l'année pré-
cès-verbal de la vérification trimestrielle à la- Art. 46. — Tous les ans, dans les cinq der- cédente, et au 31 mai de l'année courante.
quelle ils ont procédé. Ce procès-verbal est niers jours du 48 trimestre, et à chaque chan- Cette situation est établie en actif et en passif.
établi en double expédition, dont une reste gement de directeur, il est procédé, en pré- :
L'actif se compose 1° de l'excédent des re-
déposée à l'école. sence d'un délégué du préfet, d'un membre de couvrements sur les payements, tant de l'exer-
la commission de surveillance désigné par le cice auquel s'applique le compte que des
Art. 42.— A la suite de la vérification tri-
mestrielle de la caisse et du magasin, le di- recteur, du directeur de l'école et de l'économe, exercices antérieurs; 20 du montant des créan-
recteur adresse à l'inspecteur d'académie, pour au récolement du mobilier et du matériel de ces; 30 de la valeur des approvisionnements
être transmis au ministre, l'une des deux
l'établissement. Le procès-verbal de cette opé- ;
en magasin 4° du solde en caisse. Les capi-
expéditions du procès-verbal ci-dessus men- ration est adressé en double expédition au taux placés en rentes sur l'Etat, ou employés
tionné et un bordereau récapitulatif des recet- préfet, qui transmet une de ces expéditions au à des acquisitions et réparations extraordinai-
tes et des dépenses.
ministre. res, ne sont rappelés que pour mémoire ils ;
Ce bordereau est visé par l'ordonnateur des ne font pas partie de l'actif.
dépenses. Il indique séparément les recettes Le passif se compose du montant des dettes
Section V. — Rédaction des états de situation
et les dépenses faites antérieurement au tri- de l'école.
et du compte de l'exercice. — Apurement du Art. 51. — L'ordonnateur des dépenses
mestre et pendant le trimestre, avec distinc- compte.
tion, s'il y a lieu, des deux exercices auxquels soumet le compte administratif de l'exercice à
elles sont afférentes. Il fait ressortir le solde Art. 47. — Tous les ans, dans les dix pre- l'approbation de la commission de surveillance,
le 30 juin au plas tard, et l'accompagne d'un
.en caisse du trimestre, dont l'économe de- miers jours de janvier, l'économe soumet à la
meure comptable. L'économe joint à ce bor- commission de surveillance, en triple expédi- rapport détaillé sur les diverses parties du ser-
dereau l'état des créances et l'état des dettes tion, l'état de situation de la caisse et l'état vice. Il constate dans ce rapport l'exactitude
de l'école. de situation du magasin pour l'année précé- et la régularité des recettes et fournit des ex..,
Art. 43.— L'économe est tenu de verser dente. plications sur les sommes restant à recouvrer
Le président de la commission adresse les et sur les causes du retard, dans le recouvre-
au Trésor, à titre de placement de fonds sans ment. Il examine successivement les diverses
intérêts, toutes les sommes qui sont recon- trois expéditions de ces deux états au recteur
le directeur excéder les besoins de de l'académie avant le 20 janvier, avec un ex- consommations, les compare avec celles de
nues par l'exercice précédent ; il en explique les diffé-
l'établissement. trait de la délibération qui a été prise à ce
Ce versement est fait par sommes rondes de sujet. rences et indique les améliorations introduites
Avant le ter février, le recteur en envoie ou à introduire.
500 francs et donne lieu à la délivrance par le Art. 52. — La commission de surveillance
receveur des finances d'autant de récépissés une expédition au ministre, et une autre au
prend une délibération sur le compte qui lui
de 500 fr. qu'en comporte la totalité du ver- préfet, avec ses observations personnelles. La
troisième reste déposée dans les archives de est soumis par le directeur de l'école. Le ré-
sement. Ces récépissés figurent dans l'en- sultat de sa délibération est adressé par le
caisse de l'économe. l'académie.
Art. 48. — L'état de situation de la caisse président, le 5 juillet au plus tard, au recteur
Au fur et à mesure des besoins de l'école, de l'académie, avec trois expéditions du
les dépôts de fonds sont retirés sur la repré- présente le résumé de toutes les opérations de
sentation des récépissés, au dos desquels le caisse de l'année qui ont été inscrites au jour- compte.
directeur établit et signe un ordre de retrait nal de caisse ; il constate les valeurs qui se Art. 53. — Le recteur transmet, avant le 15
de fonds. Cet encaissement ne donne pas lieu trouvaient en caisse au 31 décembre de l'an- juillet, une de ces expéditions au préfet et
a la délivrance d'une quittance à souche; l'é- née précédente, le montant par chapitre de l'autre au ministre ; il y joint ses observations
conome se borne à quittancer pour ordre les toutes les sommes reçues et payées pendant le personnelles.
Récépissés rendus au Trésor. cours de l'année et les valeurs restant en caisse Art. 54. — Dans les quinze premiers jours
-
Art. 44; En cas de changement de l'éco-
nome, l'inspecteur d'académie arrête, en pré.
à la fin de l'année.
Art. 49. — L'état de situation du magasin
du mois de juin de chaque année, l'économe
établit le compte des recettes et des dé*
penses qu'il a faites en numéraire pendant Vu le décret du 28ji.illet 1881, article 7; afin de constater l'exécution des règlements
l'année précédente, ainsi que le compte des Sur la proposition du ministre de l'instruc- scolaires.
matières. tion publique et des 1 eaux-arts; Art. H. — Le ministre, pour les boursières
Le compte en deniers embrasse :
1° les Le conseil supérieur de l'instruction publi- de l'Etat ; le préfet, pour Jes boursières dé-
opérations des douze premiers mois de l'exer- que entendu, partementales et les boursières communales,
cice formant la deuxième partie de la gestion peuvent accorder des promotions de bourses
expirée, et 2° les opérations complémentaires Décrète s aux élèves inscrites au tableau d'honneur spé-
du même exercice, formant la première partie cial dressé à la fin de chaque année scolaire
de la gestion suivante. Il est établi dans la Art. ter. — Les bourses d'enseignement se- par les directrices des lycées et collèges, après
forme prescrite, pour les lycées, par l'article condaire, entretenues par l'Etat, les départe- avis des professeurs.
239 du règlement du 16 octobre 1867, la ments et les communes dans les lycées et col- Art. 12. — Les boursières de l'Etat, des dé-
comptabilité des dépenses du ministère de
sur
lèges de jeunes filles, sont partagées en trois partements et des communes restent en pos-
l'instruction publique. Il est accompagné des catégories : session de leur bourse jusqu'à l'âge de dix huit
pièces justificatives à l'appui, ainsi
que
procès-verbal de vérification de la caisse
du t 0 Bourses d'internat; ans accomplis. Si elles atteignent cet âge
au 2° Bourses de demi-pensionnat ; avant l'expiration de l'année classique, leur
31 décembre. plein droit jusqu'à la
d'externat. bourse est prorogée de
Le compte en matières est établi et justifié ; 3° Bourses
fin de ladite année.
conformément à l'article 241 du même règle- Art. 2. — Les bourses d'internes et de Une prolongation d'études peut être accor-
ment. demi-pensionnaires pourront être fondées, dée aux boursières inscrites au tableau d'hon-
Les comptes de gestion des économes des
écoles normales, quel que soit le chiffre des soit dans les pensionnats annexés par les neur. Une seconde prolongation peut être ac-
villes aux lycées ou aux collèges, soit, à dé- cordée à celles qui ont été déclarées admissi-
recettes et des dépenses, sont réglés et apurés faut de ers internats municipaux, dans des bles à l'école normale secondaire de Sèvres.
par la cour des comptes. Ils doivent lui par- institutions libres ou dans des familles agréées Art. 13. — Des bourses peuvent être concé-
venir avant le 1er août de la seconde année de dées sans examen à des élèves ayant plus de
l'exercice. par le ministre.
Art. 3. — Les bourses de l'Etat ne sont ac- dix-sept ans et moins de vingt ans, si elles
cordées qu'après enquête constatant l'insuffi- sont pourvues du grade de bachelier ou du
Section VI.
- Cautionnements des économes. sance de fortune de la famille. Elles sont diplôme de fin d'études secondaires.
conférées aux enfants qui se sont fait remar- Art. 14. — En cas de faute grave, les direc-.
Art. 55. — Les cautionnements des écono- quer par leurs aptitudes, et particulièrement à trices de lycées et collèges ont le droit de ren-
mes des écoles normales primaires sont fixés celles dont la famille a rendu des services au dre provisoirement une boursière à sa famille,
à 5 p. 100 sur l'ensemble des recettes de la pays. sauf à en référer immédiatement au recteur
dernière année expirée. Dans tous les cas, le Les bourses des départements et des com- de l'académie.
cautionnement ne pourra être inférieur à munes sont concédées dans les mêmes condi- En cas d'insubordination habituelle ou d'in-
3,000 fr. tions. capacité notoire, l'élève boursière peut, après
Il ne sera pas tenu compte des coupures de Art. 4. — Suivant les titres et la situation deux avertissements notifiés à la famille, être
recettes qui ne correspondent pas à une frac- de fortune des postulants, les bourses de privée de sa bourse.
tion de cautionnement de 500 fr. l'Etat, des départements et des communes La déchéance de la bourse, quelle qu'en
L'économe qui a cessé d'exercer
ses fonc- sont ou entières, ou fractionnées de la ma- soit l'origine, est prononcée par le ministre.
tions peut obtenir la restitution des deux nière suivants : Art. 15.— Le ministre de l'instruction pu-
miers tiers de son cautionnement, pre- Les bourses d'internat et de demi-pension- blique et des beaux-arts est chargé de l'exé-
sur la pro-
duction d'un certificat délivré nat, en demi-bourse ou en trois quarts de cution du présent décret, qui sera inséré au
par le recteur et bourse ; Journal officiel.
constatant que ses comptes sont réguliers et
qu'il n'existe aucun débet à sa charge. Les bourses d'externat, en demi-bourse. Fait à Paris, le 28 juillet 1882.
Art. 56. — Les cautionnements des écono- Art. 5. — Les aspirantes aux bourses d'en-
mes seront versés, à Paris, à la caisse cen- seignement secondaire doivent justifier, par un JULES GRÉVY.
trale du Trésor, et, dans les départements, examen préalable, qu'elles sont en état de
caisses des receveurs des finances. aux suivre la classe correspondant à leur âge. Par le Président de la République :
Art. 57. — Les dspositions du présent règle- Les départements et les communes peuvent Le ministre de l'instruction publique
ment sont applicables à l'administration et à la ouvrir un concours pour les bourses entrete- et des beaux-arts,
comptabilité intérieures des écoles normales nues à leurs frais, mais à la condition que les JULES FERRY.
primaires d'institutrices. aspirantes aient préalablement subi l'examen
Art. 58. — Sont et demeurent abrogés le réglementaire.
décret du 1" août 1881 sur la comptabi- Art. 6. — Un arrêté ministériel, rendu sur
lité des écoles normales primaires et celui l'avis du conseil supérieur, détermine les Le ministre de l'instruction publique et des
du 30 septembre 1881 relatif au cautionnement conditions, le programme et l'époque de beaux-arts,
des économes. l'examen. Vu le décret en date du 28 juillet 1882, por.
Art. 59. — Le ministre de l'instruction pu- Art. 7. — L'examen est subi devant une tant règlement pour la collation des bourses
blique et des beaux-arts et le ministre des fi- commission spéciale de cinq membres, nom- nationales, départementales et communales
nances sont chargés, chacun en ce qui le mée par le recteur de l'académie et siégeant dans les lycées et les collèges de jeunes filles ;
concerne, de l'exécution du présent décret. au chef-lieu du département. Deux dames au Vu les programmes adoptés par arrêtés mi-
Fait à Paris, le 29 juillet 1882. moins font partis de cette commission. nistériels des 14 janvier et 1882 ;
Art. 8. — Les aspirantes aux bourses fon- Le conseil supérieur de l'instruction publi-

,
dées par des particuliers doivent avoir subi
JULES GRÉVY.
l'examen réglementaire dans les formes dé- que entendu,
Par; le Président de la République : terminées par les articles 6 et 7, à moins que
Le ministre de l'instruction publique l'acte de fondation ne contienne une disposi-
Arrête :
m
et des beaux-arts, tion expressément contraire. Art. 1er. — Les commissions chargées
JULES FERRY. Art, 9. — Les boursières de l'Etat sont d'examiner les aspirantes aux bourses natio-
nommées, sur la proposition du ministre de nales, départementales et communales .pour
Le ministre des finances, l'instruction publique, par le Président de la l'enseignement secondaire des jeunes filles
LÉON SAY. République. sont composées d'un inspecteur d'académie,
Art. 10. — Les boursières des départements président, et de quatre membres choisis par le
m sont nommées par les conseils généraux les; recteur parmi les professeurs ou anciens pro-
boursières des communes sont nommées par fesseurs des facultés, des lycées et des collèges
Le Président de la République française, les conseils municipaux, avec approbation des de garçons ou de filles. Un professeur de lan-
préfets. gues vivantes est adjoint au jury pour les caté.
Vu la loi du 21 décembre 1880, article 3; Le recteur de l'académie intervient comme gories où les langues vivantes sont exigées.
Vu le décret du i9 janvier 1881 ; délégué du ministre de l'instruction publique, Dans les départements où il n'existe pas de
lycée ou de collège de jeunes filles, les deux Quatrième série : littérature, histoire et Les candidats qui subissent leur examen en
dames qui doivent faire partie de la commis- géographie, sciences, langues viuantes ; Algérie peuvent demander que l'épreuve de
sion peuvent être choisies en dehors de l'en- Cinquième série : morale et littérature, his- langue vivante porte sur la langue arabe.
seignement secondaire. toire, sciences, langues vivantes ; les élèves de Les compositions, corrigées chacune par un
Art. 2. — Les examens ont lieu chaque an- cette cinquième série peuvent demander à être membre du jury, sont jugées par le jury tout
née, du fer au 45 avril et du 1er au 15 juillet, interrogées en outre sur les matières faculta- entier, qui décide quels sont les candidats, ad-
au chef-lieu de chaque département. tives du cours de quatrième année. mis à subir les épreuves orales.
Les aspirantes doivent être inscrites du 15 Une note de 0 à 10 est attribuée à chacune Art. 4. — Les épreuves orales consistent en
au 30 mars, ou du 15 au 30 juin, au secréta- des quatre épreuves orales de chaque série. explication d'auteurs et en interrogations.
riat de la préfecture de leur résidence ou de la Nulle ne peut être définitivement admise qu'a- Les explications portent sur les textes des
résidence de leur famille. vec la moyenne des points. auteurs français, presrcits dans les lycées pour
La demande d'inscription est accompagnée : Art. 9. — Le nombre des points obtenus les classes de quatrième et de cinquième an-
1° de l'acte de naissance de l'enfant ; 20 s'il y dans chacune des épreuves sera consigné au née de l'enseignement secondaire spécial, et
a lieu, d'un certificat de bonne conduite déli- procès-verbal et inscrit sur le certificat d'apti- sur les textes désignés dans la troisième an-
vré par la directrice de l'établissement où elle tude. née pour l'enseignement des langues vivantes.
a déjà fait des études primaires ou secon- Art. 10. — MM. les recteurs d'académie Les interrogations portent sur les matières
daires. sont chargés de l'exécution du présent ar- de littérature, de morale, d'histoire, de géo-
Art. 3. — Les aspirantes sont distribuées en rêté. graphie, de sciences mathématiques, physi-
autant de séries qu'il y a d'années de cours Fait à Paris, le 28 juillet 1882. ques, chimiques et naturelles, de comptabilité,
dans l'enseignement secondaire. Le résultat de de législation et d'économie politique, com-
l'examen est valable aussi longtemps que l'as. JULES FERRY. prises dans le cours d'enseignement spécial.
pirante appartient, par son âge, & la série dans Art. 5. — Toutes les parties de l'examen
laquelle elle a été examinée. 00. sont obligatoires.
Art. 4. — Les aspirantes doivent avoir pour Soit à l'épreuve écrite, soit à l'épreuve orale,
entrer : Le Président de la République française, l'ajournement ne peut être prononcé qu'en
Dans la lre année de cours, moins de 13 ans Sur le rapport du ministre de l'instruction vertu d'une délibération du jury.
accomplis au 1"' octobre de l'année où l'exa- Art. 6. — Tout candidat ayant satisfait à
publique et des beaux-arts,
men est subi. l'épreuve de langues vivantes peut demander
Vu l'article 16 du décret du 17 mars 1808;
Dans la 2e année de cours, moins de 14 ans à subir l'examen sur une des autres langues
accomplis au Ie* octobre de l'année où l'exa- Vu la loi du 21 juin 1865 ; vivantes inscrites à l'article 4. En cas de suc-
Vu le décret du 4 août 1881 ;
men est subi ; Vu l'avis du conseil supérieur de l'instruc-
cès, mention est faite sur le diplôme de cette
Dans la 3e année de cours, moins de i5 ans partie facultative.
accomplis au 1er octobre de l'année où l'exa- tion publique, Art. 7.— Tout candidat qui, sans excuse ju-
men est subi ; Décrète:
gée valable par le jury, ne répond pas à l'appel
Dans la 41, année de cours, moins de 16 ans de son nom le jour qui lui a été indiqué, est
accomplis au 1er octobre de l'année où l'exa- Art. Jar. — Le jury, pour le jugement des renvoyé à une autre session et perd le mon-
men est subi ; épreuves du baccalauréat de l'enseignement tant des droits d'examen qu'il a consignés.
Dans la 5e année de cours, moins de 17 ans secondaire spécial, est composé de cinq mem- Art. 8. — Les candidats pourvus du bacca-
accomplis au IM octobre de l'année où l'exa- bres désignés par le ministre, sur la proposi- lauréat de l'enseignement secondaire spécial
men est subi. tion du recteur ; il comprend : sont admis à se présenter aux examens de la
Art. 5. — Les aspirantes sont interrogées, Un professeur de faculté (sciences ou let- licence ès sciences.
savoir : tres), président. Le baccalauréat de l'enseignement secon-
Pour la classe de première année, sur les Quatre professeurs ou anciens professeurs daire spécial est équivalent au baccalauréat
matières du cours moyen de l'enseignement de l'enseignement ciassique des lycées, pour- ès sciences restreint, pour les études médi-
primaire (obligatoire) ; vus de l'agrégation et choisis, deux dans l'en- cales.
Pour la classe de deuxième année, sur les seignement littéraire, deux dans l'enseigne- Art. 9. - Les dispositions du présent décret
matières du programme de la classe de pre- ment scientifique. seront applicables à partir de la session de
mière année, et ainsi de suite jusqu'à la classe Les anciens professeurs, agrégés de l'ensei- juillet-août 1883.
de cinquième année. gnement secondaire spécial, peuvent également Art. 18. — Le ministre de l'instruction
Art. 6. — L'examen comprend deux épreu- faire partie de ce jury. publique et des beaux-arts est chargé de l'exé-
ves : une épreuve écrite, une épreuve orale. Il peut, en outre, être adjoint à la commis- cution du présent décret, qui sera inséré au
L'épreuve écrite est éliminatoire ; elle com- sion, sur la proposition du recteur de l'acadé- Bulletin des lois et au Journal officiel.
prend : mie, un examinateur pour les épreuves relati- Fait à Paris, le 28 juillet 1882.
Pour la première série, une dictée française ves aux langues vivantes.
et une composition sur une des matières du Le jury est nommé pour trois ans. Ses JULES GRÉVY.
cours moyen de l'enseignement primaire obli- membres peuvent être renommés.
gatoire ; Art. 2. — Les épreuves sont, les unes Par le Président de la République :
Pour la deuxième et la troisième séries, écrites, les autres orales. Le ministre de l'instruction publiqm
deux compositions, l'une littéraire, l'autre Art. 3. — Les épreuves écrites compren-
scientifique, sur les matières des cours de pre- nent :
tt des beaUfOarts,

mière et de deuxième année ; 1° Une composition de mathématiques ; JULES FERRY.


Pour la quatrième et la cinquième séries, 20 Une composition sur une question de
deux compositions, l'une littéraire ou histori- sciences physiques et sur une question de
que, sur les matières des cours de troisième et sciences naturelles; Le ministre de l'instruction publique et des
de quatrième année et une version de langue 30 Une composition française (pour cette beaux-arts,
vivante. composition, l'usage de tout livre et diction-
Art. 7. - Le nombre maximum de points à naire et interdit) ; Vu le décret du 4 août 1881 ;
Vu juillet 1882 ;
compter pour chaque épreuve écrite est de 20. 40 Un thème de langues vivantes (allemand le décret du 28
Pour être admise à l'épreuve orale, l'aspirante anglais). A partir de la session de juillet- Le conseil supérieur de l'instruction publi-
ou
doit obtenir au moins la moyenne des points août 1884J ce thème sera fait sans diction- que entendu,
dans l'ensemble des épreuves écrites. naire, à l'aide de lexiques ou vocabulaires mis Arrête:
Art. 8.—Les épreuves orales portent sur les à la disposition des candidats par les facultés.
matières suivantes, savoir : TITRE I"
Première série : grammaire, calcul, histoi- La composition de langue vivante peut, sur
re, géographie: la demande du candidat, être un thème italien SESSION D'EXAMEN
Deuxième et troisième série : langue fran- ou espagnol, à Paris et dans les académies
çaise, histoire et géographie, mathématiques, d'Aix, de Bordeaux, de Montpellier et de Tou- Art. 1er. — Les jurys nommés par le mi-
histoire naturelle; louse. nistre procèdent chaque année en deux ses-
sions, au chef-lieu de chaque académie, aux Les sujets et les textes sont choisis par le La note nul, soit dans les épreuves écrites,
examens du baccalauréat de l'enseignement président du jury. soit dans les épreuves orales, entraîae l'aj our-
secondaire spécial. Art. 9. — Vingt candidats au plus pourront nement.
Les examens sont publics. subir simultanément l'épreuve écrite ; ils sont Art. 15. — Le candidat ajourné ne peut se
Les sessions ont lieu, la première à la fin, placés sous la surveillance constante d'un des présenter dans le cours de la même session.
la seconde au commencement de l'année sco- membres du jury, qui parafe chacune des com.
laire. positions.
Nul examen isolé ou collectif ne peut avoir Ils ne peuvent avoir aucune communication TITRE IV ¡

lieu en dehors des époques ci-dessus détermi* au dehors ou entre eux, sous peine d'exclu-
nées. sion. POLICE DES EXAMENS

-
Art. 10. Il est remis aux candidats, pour
écrire leurs compositions, des feuilles à tête Art. 16. — Le secrétaire de la faculté des
registres procès-ver-

-
TITRE II sciences tient les des
imprimée analogues à celles en usage pour les
autres baccalauréats. baux.
CONDITIONS D'ADMISSIBILITÉ A L'EXAMEN
Art. 11. — La durée des épreuves orales est
Art. 17. — Le président du jury, s'il dé-
couvre quelque fraude, est tenn de porter
Art. 2. — Tout candidat au baocalauréat de d'une heure pour chaque candidat. immédiatement les faits à la connaissance du
l'enseignement secondaire spécial doit déposer Art. 12. — Les diverses épreuves du bacca- recteur et d'en faire l'objet d'un rapport spé-
ou faire déposer, dans les délais fixés par Par- lauréat de l'enseignement secondaire spécial cial.
ticle 4 ci-après, au secrétariat de la faculté donnent lieu à des suffrages qui sont distri- Le recteur défère sans délai les délinquants
des sciences où il a l'intention de subir l'exa- bués de la manière suivante :
au ministre de l'instruction publique, qui ren-
men, les pièces suivantes : Nombre voie, s'il y a lieu, l'affaire devant le conseil
L'acte de naissance, dûment légalisé et Epreuves é, crites. des académique du ressort où les épreuves ont été
constatant qu'il est âgé de seize ans au moins ; mathématiques.
suffrages. subies. Le conseil, après avoir entendu ou

nexée au présent arrêté, écrite en entier de la naturelles.


Composition de
Une demande conforme à la formule an- Compositions de sciences physiques et
française.
vivante.
Composition
1

t
dûment appelé les délinquants, peut pronon-
cer, outre la nullité de l'examen entaché de
fraude, la peine de l'exclusion de toutes les
main du candidat, signée de ses nom et pré- Thème
noms, et, s'il est mineur, visée
le tuteur qui autorise la demande.
par le
Le candidat doit en outre, au moment de
père ou
de langue
Total. 5 2
1 facultés à temps ou à toujours. La décision
peut être déférée au conseil supérieur.
Art. 18. — Les certificats d'aptitude, avec
son inscription, désigner la langue vivante Epreuves orales. les pièces déposées par les candidats, sont

phie.
sur laquelle il désire être interrogé. Sciences mathématiques et comptabilité. 2 transmis au recteur pour recevoir son visa. Le
Art. 3. — Le registre d'inscription est ou- Sciemces physiques et
Littérature et morale
naturelles. 2 président du jury lui adresse en même temps
vert vingt jours et clos cinq jours avant le Interrogations sur une langue vivante. 1i le procès-verbal de chaque séance, signé de

i.
commencement de la session. Interrogations sur l'histoire et la géogra- tous les juges, et un rapport sur l'ensemble
des examens et sur la force relative des
It est clos à six heures du soir, au jour in- politique. 1
diqué ci-dessus, comme terme de l'inscription Législation et économie
légale.
Art. 4. — Tout candidat régulièrement
Total.
Total !
1
F"8 épreuves; il y joint les compositions faites
par chaque candidat, corrtgées et annotées
par les membres du jury.

3.
inscrit doit être examiné dans la session Art. 13. — Les suffrages sont exprimés par Art. 19. — Si le recteur estime qu'il y a dé.

4.
laquelle il s'est fait inscrire. pour des chiffres correspondant faut de forme dans la réception des candidats,
aux mentions sui-

5.
Art. 6. — Le secrétaire de la faculté des vantes : 11 refuse son visa aux certificats d'aptitude et

sciences, après avoir pris préalablement les o Nul.


fait connaître au ministre les motifs de son
refas, en lui transmettant les certificat? déli-
ordres du président du jury et avoir reçu la
consignation des droits à acquitter, indique à
chaque candidat le jour où il doit subir l'exa-
2.Passable. Mal.

Assez bien.
vrés par le jury.

men. Bien. TITRE V


Art. 6. — Chaque candidat, immédiatement Très bien.
DÉLIVRANCE DES DIPLÔMES
avant de subir les épreuves, écrit et signe, en
présence du secrétaire, sur un registre spécial Le certificat d'aptitude est délivré aux can- Art. 20. —Les diplômes sont conférés par
visé et paraphé par le président du jury, didats avec une de ces quatre notes : passa- le ministre dans la formé établie.
déclaration conforme au modèle annexé
une ble, assez bien, 'bien, très bien, résultant de
au Art. 21. — Nul diplôme n'est remis 4 l'im-
présent arrêté. Le secrétaire vérifie l'identité l'ensemble de l'examen. pétrant qu'après que celui-ci a apposé sa si-
de la signature et de l'écriture en les confron- La mention passable est attribuée aux can- gnature, tant sur l'acte même que sur le re-
tant avec celle de la demande adressée au rec- didats admis malgré une ou deux notes mal gistre spécial qui sert à constater la remise du
teur. ou avec toutes notes passable. diplôme on sur un récépissé qui doit être an-
Les candidats sont prévenus individuelle- La mention açsez bien à ceux qui n'auraient nexé à ce registre.
ment des suites que pourraient avoir pour pas de note mal et une ou plusieurs notes su- Tout diplôme qui ne porte pas la signature
eux, d'après les lois et d'après les règlements périeures à passable. de l'impétrant et de celle du fonctionnaire qui
universitaires, les fausses signatures apposées La mention bien à ceux qui n'auraient pas
de note mal et une majorité de notes supé-
a fait la remise de l'acte est considéré comnoya
sur ces actes, ainsi que toute autre fraude. sans valeur.
rieures à passable.
La mention très bien à ceux qui n'auraient Fait à Paris, le 28 juillet 1882.
TITRE III pas de note mal et une majorité de notes bien
JULES FERRÏ"
ou très bien.
FORME DES EXAMENS Malgré une note mal, mais par délibération
spéciale du jury, la mention assez bien, bien Le ministre de l'instruction publique
Art. 7. Lorsque le nombre des candidats
—s ou très bien, peut être accordée à un candidat.
l'exige, plusieurs jurys siègent simultanément. Art. 14. — L'ajournement est prononcé Le ministre de l'instruction publique et des
Art. 8. — La composition de mathéma- avant l'épreuve orale, si le candidat n'a pas beaux-arts,
tiques et celles de sciences physiques et natu- obtenu dix points, ou si la note mal, attri- Vu la loi du 28 mars 1882, relative à l'en-
relles ont lieu le même jour, à trois heures
d'intervalle.
buée par le jury à l'une des compositions seignement primaire obligatoire ; -.
écrites, n'est pas compensée par un bien ou deux Vu les lois du 15 mars 1850 et du 10 avril
La composition française et l'épreuve écrite assez bien. 1867;
sur les langues vivantes ont lieu le lendemain, A l'examen oral, l'ajournement est égale- Va les lois du Il décembre 1880, relative &
dans les mêmes conditions. ment prononcé lorsque le candidat n'a pas l'enseignement primaire complémentaire et
Trois heures sont accordées pour chacune obtenu seize points ou lorsque, sur le nombre professionnel, du 6 juin 1879, relative à l'ensei-
des compositions. total des suffrages, il a eu deux notes mal. gnement de l'agriculture, du 27 janvier 1880,
relative à l'enseignement obligatoire de la Art. 11. —Au dessus de six classes, quel 2° L'enseignement du français (exercices de
gymnastique ; que soit le nombre des maîtres, aucun cours lecture, lectures expliquées, leçons de gram-
Vu la loi du 16 juin 1881, relative à la gra- ne devra former plus de deux années. Les maire, exercices orthographiques, dictées,
tuité de l'enseignement primaire public; ana-
classes en plus du nombre de six non compris lyses, récitations, exercices de composition,
vier 1881 ;
Vu le règlement modèle en date du 6 jan-

Le conseil supérieur de l'instruction publi-


la classe enfantine seront des classes parallè. etc.) occupera tous les jours environ deux
les destinées à dédoubler l'effectif soit de la heures.
première soit de la seconde année. 3° L'enseignement scientifique occupera en
que entendu, Art. 12. — Chaque année, à la rentrée, les moyenne, et suivant les cours, d'une heure à
élèves suivant leur degré d'instruction sont ré- une heure et demie par jour, savoir : trois
Arrête: partis par le directeur dans les diverses clas- quarts d'heure ou une heure pour l'arithmé-
Art. 1er. — L'enseignement primaire dans ses des trois cours, sous le contrôle de l'ins- tique et les exercices qui s'y rattachent, le
les écoles publiques est partagé en trois cours : pecteur primaire. reste pour les sciences physiques et naturelles
Cours élémentaire ; Le certificat d'études donne droit à l'entrée (avec leurs applications), présentées d'abord
dans le cours supérieur. sous la forme de leçons de choses et plus tard
Cours moyen
Cours supérieur.
; Art. 13. — Chaque élève, à son entrée à étudiées méthodiquement.
l'école, recevra un cahier spécial qu'il devra 4° L'enseignement de l'histoire et de la géo-
La constitution de ces trois cours est obli- conserver pendant toute la durée de sa scola- graphie, auquel se rattache l'instruction civi-
gatoire, dans toutes les écoles, quel que soit le rité. Le premier devoir de chaque mois dans que, comportera environ une heure de leçon
nombre des classes et des élèves. chaque ordre d'études sera écrit sur ce cahier tous les jours.
Art. 2. — Dans toute commune où à défaut par l'élève, en classe et sans secours étranger, 5° Le temps consacré aux exercices d'écri-
d'école maternelle, les enfants au-dessous de de telle sorte que l'ensemble de ces devoirs ture proprement dite sera d'une heure au
l'âge scolaire sont reçus à l'école primaire par permette de suivre la série des exercices et moins par jour dans le cours élémentaire et se
application de l'article 2 du règlement modèle, d'apprécier les progrès de l'élève d'année en réduira graduellement à mesure que les divers
il pourra être établi une classe enfantine dans année. Ce cahier restera déposé à l'école. devoirs dictés ou rédigés pourront en tenir
les conditions prévues par l'article 7 de la loi Art. 14. — Tout concours entre les écoles lieu.
du 16 juin 1881. publiques auquel ne participerait pas l'ensem- 6° L'enseignement du dessin, commencé
par
Si dans une école il se trouve plus de dix ble des élèves de l'un au moins des trois des leçons très courtes dès le cours élémen-
élèves munis du certificat d'études qui, après cours est formellement interdit. taire, occupera dans les deux autres cours une,
avoir terminé le cours supérieur, désirent conti- Art. t 5. - L'enseignement donné dans les deux ou trois leçons chaque semaine.
nuer leur instruction, il pourra être établi un écoles primaires publiques se rapporte à un 70 Les leçons de chant occuperont de une à
cours complémentaire d'une année, conformé- triple objet : éducation physique, éducation deux heures par semaine, indépendamment
ment aux prescriptions des décret et arrêté intellectuelle, éducation morale. Les leçons et des exercices de chant, qui auront lieu tous les
au 15 janvier 1881. exercices gradués qu'il comporte sont répartis jours, soit dans les intervalles qui séparent les
Art. 3.
— La durée des études se divise dans le cours d'études conformément aux pro- autres exercices scolaires soit à la rentrée et à
comme il suit : grammes annexés au présent arrêté. la sortie des classes.
Classe enfantine : un ou deux ans, suivant Art. 16. — Au commencement de chaque 80 La gymnastique, outre les évolutions et
les enfants année scolaire, le tableau de l'emploi du temps les exercices sur place qui peuvent accompa.
que entrent à 6 ans ou à 5.
Cours élémentaire : deux ans, de 7 à 9 ans. par jour et par heure est dressé par le direc- gner les mouvements de classe, occupera
:
Cours moyen deux ans, de 9 à 11 ans. teur de Pécole, et, après approbation de l'ins- tous les jours ou au moins tous les deux jours
pecteur primaire, il est affiché dans les salles une séance dans le courant de l'après-midi.
Cour supérieur : deux ans, de il à 13 ans. En outre, dans les communes où les batail-
Cours complémentaire d'enseignement pri- de classe. lons scolaires sont constitués, les exercices de
maire supérieur : un an. La répartition des exercices doit satisfaire
aux conditions générales ci-après détermi- bataillon ne pourront avoir lieu que le jeudi et
Art. 4. — Dans les écoles qui n'ont qu'un nées. ;
le dimanche le temps à y consacrer sera dé-
maître et qu'une classe, il ne pourra être éta. terminé par l'instructeur militaire de concert
bli aucune division ni dans le cours moyen ni I. — Chaque séance doit être partagée en avec le directeur de l'école.
dans le cours supérieur ; il n'en pourra être plusieurs exercices différents, coupés soit par 90 Enfin, pour les garçons aussi bien
la récréation réglementaire, soit des que
établi plus de deux pour les enfants au-des- par mou- pour les filles, deux ou trois heures par se-
de neuf vements et des chants. maine seront consacrées aux travaux ma-
sous ans.
Art. 5. — Dans les écoles qui n'ont que II.— Les exercices qui demandent le plus nuels.
deux maîtres, l'un sera chargé du cours grand effort d'attention, tels que les exercices Art. 17. — Les conditions que devront
moyen et du cours supérieur, l'autre du cours d'arithmétique, de grammaire, de rédaction, remplir les locaux scolaires seront déterminées
élémentaire, y compris, s'il y a lieu, la divi- seront placés de préférence le ml-tin. par une instruction spéciale rédigée par la
sion des enfants au-dessous de sept ans. III. — Toute leçon, toute lecture, tout de- commission des bâtiments scolaires du minis-
Art. 6. — Dans les écoles qui ont trois voir, accompagné d'explications tère de l'instruction publique. Cette instruc-
orales et tion tiendra
sera
maîtres, chaque cours forme une classe dis- d'interrogations. lieu du règlement du 17 juin 1880,
tincte. lequel est rapporté.
Art. 7. — Dans les écoles à quatre classes, IV.- Li correction des devoirs et la récita- Fait à Paris, le 27 juillet 1882.
le cours élémentaire comptera deux classes, tion des leçons ont lieu pendant les heures de
chacun des deux autres cours une seule classe auxquelles se rapportent ces devoirs et JULES FERRY.
classe. ces leçons. Dans la règle, les devoirs sont cor-
Art. 6. —Dans les écoles à cinq classes, le rigés au tableau noir en même temps que se
élémentaire fait la visite des cahiers. Les rédactions sont
cours comptera deux classes, le
corrigées par le maître en dehors de la
PROGRAMMES ANNEXÉS
cours moyen deux, le cours supérieur une.
Art. 9.—Dans les écoles à six classes, cha- classe.
cun des trois cours formera deux classes, à -
V. Les trente heures de classe par se-
moins que le nombre des élèves du cours su- maine (non compris le temps que les élèves 1
périeur ne permette de les réunir en une seule peuvent consacrer soit à domicile, soit dans ÉDUCATION PHYSIQUE
ciasse. des études surveillées à la préparation des de-
Art. 10. — Toutes les fois qu'un même voirs et des leçons), devront être réparties BT

cours comprendra deux classes, l'une formera d'après les indications suivantes : Préparation à l'éducation professionnelle
la première année du cours, l'autre la se- 1° Il y aura chaque jour dans les deux pre-
conde. miers cours, au moins une leçon qui, sous la
Ces deux classes suivront le même pro- forme d'entretien familier, ou au moyen d'une
OBJET

MÉTHODE
- PROGRAMME

gramme, mais les leçons et les exercices se. lecture appropriée, sera consacrée à l'instruc- t-OBJET DE L'ÉDUCATION PHYSIQUE
ront gradués de telle sorte que les élèves tion morale ; dans le cours supérieur, cette le-
puissent dans la seconde année revoir, appro- çon sera, autant que possible, le développe- L'éducation physique a un double but :
fondir et compléter les études de la première. ment méthodique du programme de morale. D'une part, fortifier le corps, affermir le
tempérament de l'enfant, le placer dans les 2° MÉTHODE correspondante du dessin, et particulièrement
conditions hygiéniques les plus favorables à du dessin industriel.
Les exercices du corps faisant diversion à Le travail manuel des filles, outre les ouvra-
son développement physique en général ; l'ensemble des travaux scolaires et des leçons ges de couture et de coupe, comporte un cer-
D'autre part, lui donner de bonne heure proprement dites, il sera généralement facile tain nombre de leçons, de conseils, d'exercices
ces qualités d'adresse et d'agilité, cette dex- d'obtenir que les élèves y apportent de la au moyen desquels la maîtresse se proposera,
térité de la main, cette promptitude et cette bonne volonté et de l'entrain, qu'ils les con- non pas de faire un cours régulier d'économie
sûreté de mouvements qui, précieuses pour sidèrent comme une véritable récréation. domestique, mais d'inspirer aux jeunes filles,
tous, sont plus particulièrement nécessaires La marche de l'enseignement est réglée avec par un grand nombre d'exemples pratiques,
aux élèves des écoles primaires, destinés pour le plus grand détail pour la gymnastique et l'amour de l'ordre, de leur faire acquérir les
la plupart à des professions manuelles. les exercices militaires, par les manuels en qualités sérieuses de la femme de ménage et
usage, ainsi que par les directions que don- de les mettre en garde contre les goûts frivo-
Sans perdre son caractère essentiel d'éta- nent les professeurs et instructeurs spéciaux.
blissement d'éducation, et sans se changer en les ou dangereux.
Pour le travail manuel des garçons, les
atelier, l'école primaire peut et doit faire aux exercices se répartissent en deux groupes : 3° PROGRAMME
exercices du corps une part suffisante pour l'un comprend les divers exercices destinés
préparer et prédisposer, en quelque sorte, les d'une façon générale à délier les doigts et à Voir le tableau ci-après pour les trois coura
garçons aux futurs travaux de l'ouvrier et du faire acquérir la dextérité, la souplesse, lara- (élémentaire, moyen et supérieur). Le pro-^
soldat, les filles aux soins du ménage et aux pidité et la justesse des mouvements l'autre ; gramme de la classe enfantine est identique à.
ouvrages de femmes. groupe comprend les exercices gradués de celui de la section des enfants de 5 à 7 ans
modelage qui servent de complément à l'étude dans les écoles maternelles..

COURS ÉLÉMENTAIRE COURS MOYEN J COURS SUPÉRIEUR"


DE 7 A 9 ANS 1 DE 9 A 11 ANS 1 DE 11- A 13 ANS

? 1

1° Soins d'hygiène et de propreté.


Inspection des enfants à leur arrivée et à leur Suite des mêmes moyens d'instruction et d'édu- Suite des mêmes moyens d'instruction et d'edu"
rentrée en classe. — Exiger une absolue pro- cation. cation.
prêté. — Surveiller leurs jeux. - Conseils pra.
tiques et donnés soit en commun, soit en par-
ticulier sur l'alimentation, le vêtement, la
tenue du corps et les habits.

20 Gymnastique. (Suivre Ijes Manuels distincts, pour les garçons et pour tes filles»
publiés par le ministère.)
Exercices préparatoires.—Mouvements et flexions Suite des exercices de flexion et d'extension des Suite des mêmes exercices. — Exercices d'équi-
des bras et des jambes. — Exercice des hal. bras et des jambes. - Exercices avec haltères. libre sur un pied. — Mouvepaents des bras
tères et de la barre. — Course cadencée.
Evolutions. - — Exercices de la barre, des anneaux,
l'échelle, de la corde à nœuds, des barres à
de combinés avec la marche. — Exercices à deux
avec la barre. - Courses. — Sauts; exercice
de la canne (pour les garçons.)
suspension, des barres parallèles fixes, de la
poutre horizontale, des perches, du trapèze. —
Evolutions.
- *

30 Exercices militaires. (Pour les garçons.)


Exercices de marche, d'alignement, de formation Exercice militaire : Ecole du soldat sans armes. Exercice militaire - Revision de l'école du sol-
des pelotons, etc. — Préparation à l'exercice
militaire. - Principes des différents pas. - Alignements.
Marches, contre-marches et ha.Ites..- Clian-
dat sans armes.—Mécanisme des mouvements
en ordre dispersé. — Marches militaires et tO-
pographiques.
gement de direction.
,.
Exercices préparatoires au tir : Notions sur les
lignes de tir. — Etude pratique sur le méca-
njsmo dufuaUt mùémé

40 Travaux manuels. (Pour les garçons.)


térité dela
Exercices main.destinés à développer la dex-
manuels Construction d'objets de cartonnage revêtus de Exercices combinés de dessin et de modelage:
!
dessins coloriés et de papier de
couleur. Croquis cotés d'objets &exécuter et construr,-
tion de ces objets d'après les croquis, ou vice~
Découpage de carton carte en forme de solides Petits travaux en fil de fer; treillage. versa.
géométriques.
VerS8* Modelage
verse.
: ornements simples d'architecture.
Vannerie : assemblage de brins de couleur di- : botage, sciage des
Combinaison de fil de fer et de bois cages.
Modelage: ornements simples d'architecture,
Etude des pri-acipaux Outils employés au travail

botage, sciage des bOlS, assemblages simples.,


Modelage : reproduction de solides géométriques Tour a bois, tnounrrnnaaffge e d assemblées
clouées ou sans
d'oobbjieetts s ttrrèès poiiite,~.
s ssiimmpplleess.
Boîtes
et d'objets très simples. Notions sur les
Notions
sur outilsleslesplus
les outils plus usuels.
usuels. Tour à. bois, tournage d objets trQS simples.
Etude des principaux outils employés dans le
travail du fer, exercices de lime, ébarbaga ou
finissage d'objets bruts de forge ou venus de
fonte.
GQUÏ13 ÉLÉMENTAIRE

?„
(DE 7 A 9 ANS

'-WP.
COURS MOYEN

Tricot et étude du point; mailles à rendrait,


à l'envers, côtes, augmentations, diminu-
60
1 Wl| U
DE

Tricot et remmaillage.
9 A 11 ANS

-U""•

Travaux manuels. (Pour les filles.)


"H.JIWH 1
COURS SUPÉRIEUR
DE 11 A 13 ANS

Tricot de jupons, gilets, gants.


Marque
,

lisières,
tions. Marque sur canevas. M'
e sur la toile.
Clur la toile
Point de marques sur canevas. Eléments de la couture : Point de devant, point Piqûres, froncés, boutonnières, raccommodage
de côté, point arrière, point de surjet. — Cou- des vêtements, reprises.
Elément? de couture s ourlets et auvjets. ture simple, ourlet, ciouture double, surjets sur Notions de et confection des vêtementsles
su. r Pl is reàitrè« S. coupe
Exercices manuels destinés à développer la dex- plus faoiles
térité de la main, découpage et application de de couture simples et fa. application
pIèces
de de papIer de couleur.
modelage. -Petits essiis Confection

d'ouvragesserviettes,
(essuie.maÎQB,
bliers, chemises,) rapiéçage.
mouchoIrs, ta-
la
Notions trèsà simples cuisine,-au blanchissage
d'économie
l'entretien du linge, - à la toilette, aux
et
Hnmpqtimifl

-
et
soins
à
du ménage, du jardin, de la basse-cour. —

f..
mwv- -Vi "ii.Mt'i,..,.
Exercices pratiques à l'école et à domicile.
1 — ",.&. ..-.-,. -- -. ',",;'

seignement primaire n'est pas d'embrasser temps à perdre en discussions oiseuses, en


II sur les diverses matières auxquelles il tou- théories savantes, en curiosités scolastiques
che tout ce qu'il est possible de savoir, mais et que ce n'est pas trop de cinq à s ix années
ÉDUCATION INTELLECTUELLE de bien apprendre dans chacune d'elles ce de séjour à l'école pour les munir du petit
qu'il n'est pas permis d'ignorer (GRÉARD). > trésor d'idées dont ils ont strictement besoin
et surtout pour les mettre en état de le con-
OBJET — MÉTHODE — PROGRAMME
server et de le grossir dans la suite.
20 MÉTHODE
C'est à cette double condition que l'ensei.
L'objet de l'enseignement étant ainsi défini, gnement primaire peut entreprendre l'éduca-
la méthode à suivre s'impose d'elle-même :
tion et la culture de l'esprit ; c'est, pour ainsi
elle ne peut consister ni dans une suite de dire, la nature seule qui le guide : il déve-
1° OBJET DE L'ÉDUCATION INTELLECTUELLE
L'éducation intellectuelle, telle que peut la procédés mécaniques, ni dans le seul appren- loppe parallèlement les diverses facultés de
faire l'école primaire publique, est facile à ca- tissage de ces premiers instruments de com- l'intelligence par le seul moyen dont il dis-
ractériser. munication : la lecture, l'écriture, le calcul, ni pose, c'est-à-dire en les excerçant d'une ma-
Elle ne donne qu'un nombre limité de con- dans une froide succession de leçons exposant nière simple, spontanée, presque instinctive :
&nx élèves les différents chapitres d'un cours, il forme le jugement en amenant l'enfant à
naissances. Mais ces connaissances sont choi- juger, l'esprit d'observation en faisant beau-
sies de telle sorte, que non seulement elles La seglp méthode qui convienne à l'ensei-
coup observer, le raisonnement en aidant l'en-
assurent à l'enfant tout le savoir pratique dont gnement primaire est celle qui fait intervenir fant à raisonner de lui-même et sans règles de
il aura besoin dans la vie, mais encore elles tpur à tour le maître et les élèves, qui entre- logique.

une éducation. '-'


agissent sur ses facultés, forment son esprit,
le cultivent, l'étendent et constituent vraiment

L'idéal de l'école primaire n'est pas d'en-


tient pour ainsi dire entre eux et lui un conti- Cette confiance dans les forces naturelles de
nuel échange d'idées sous des formes variées, l'esprit qui
ne demandent qu'à se développer
souples et ingénieusement graduées. Le maître et cette absence de toute prétention à la
part toujours de ce que les enfants savent, et, science proprement dite conviennent à
procédant du connu à l'inconnu, du facile au enseignement rudimentaire, mais s'imposent tout
seigner beaucoup, mais de bien enseigner.
L'enfant qui en sort sait peu, mais sait bien ; difficile, il les conduit par l'enchaînement des surtout à l'école primaire publique qui doit
l'instruction qu'il a reçue est restreinte, mais questions orales ou des devoirs écrits, à dé- agir non quelques enfants pris à part,
CfiByrir les conséquence d'un principe, les mais
sur
elle n'est pas superficielle. Ce n'est pas une sur la masse de la population enfantine.
demi-instruction, et celui qui la possède ne applications d'une règle, ou inversement les L'enseignement est nécessairement collec-
;
sera pas un demi»savant car, ce qui fait principes et les règles qu'ils ont déjà incon- tif et simultané ; yle maître peut donner'
qu'une instruction est dans son genre com- sciemment appliqués. ne se
à quelques-uns, il se doit à tous; c'est par les
plète ou incomplète, ce n'est pas Fétendue En tout enseignement, le maître, pour com- résultats obtenus sur l'ensemble de sa classe
plus ou moins vaste du domaine qu'elle cul- mencer, se sert d'objets sensibles, fait voir et et non pas sur une élite seulement que son
tivé, c'est la manière dont elle fa cultivé. toucher les choses, met les enfants en pré- œuvre pédagogique doit être appréciée. Quelles
L'instruction primaire, en raison de l'âge sence de réalités concrètes, puis, peu à peu, il que soient les inégalités d'intelligence que
des élèves et des carrières auxquelles ils se les exerce à en dégager l'idée abstraite, à com- présentent ses élèves, il est un minimum de
destinent, n'a ni le temps ni les moyens de parer, à généraliser, à raisonner sans le secours connaissances et d'aptitudes que l'enseigne-
leur faire parcourir un cycle d'études égal à d'exemples matériels. ment primaire doit communiquer, sauf des
celui de l'enseignement secondaire ; ce qu'elle C'est donc par un appel incessant à l'atten- exceptions très rares, à tous les élèves : ce ni*
peut faire pour eux, c'est que leurs études tion, au jugement, à la spontanéité intellec- veau sera très facilement dépassé par quel-
leur profitent autant et leur rendent, dans tuelle de l'élève que l'enseignement primaire ques-uns, mais, le fût-il, s'il n'est pas atteint
une sphère plus humble, les mêpies services peut se soutenir. Il est essentiellement intui- par tout le reste de la classe, le maître n'a
que les études secondaires aux élèves des ly- tif et pratique : intuitif, c'est-à-dire qu'il rement
pas bien compris sa tâche ou no l'a pas entiè-
remplie.
cées ; c'est que les uns comme les autres em- compte avant tout sur le bon sens naturel,
portent de l'enseignement public, d'abord une sur la force de l'évidence, sur cette puissance :
30 PROGRAMME
somme de connaissances appropriées à leurs innée qu'a l'esprit humain de saisir - du pre-
futurs besoins, ensuite et surtout de bonnes mier regard et sans [démonstration, non pas Voir les tableaux ci-après pour les trois
habitudes d'esprit, une intelligence ouverte et toutes les vérités, mais les vérités les plus cours (élémentaire, moyen et supérieur). Le
éveillée, des idées claires, du jugement, de la simples et les plus fondamentales ;pratique, programme de la classe enfantine est identique
réflexion, de l'ordre et de la justesse dans la c'est-à-dire qu'il ne perd jamais de vue que à celui de la section des enfants de 5 à 7 ans
pensée et dans lé langage. « L'objet de YÇ4- les élèves de l'école primaire n'ont pas de dans les écoles maternelles.
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COURS ÉLÉMENTAIRE COURS MOYEN COURS SUPÉRIEUR
DE 7 A. 9 im de 9 a H#Artâ dé II a 13 ifcs
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1° Lecture.
Lecture courante avec explication des mots. 1 Lecture courante avec explications 1 Lecture expressive.

3° Écriture.

taxe.
JScriture en guos, en moyen et en fin. 1 Ecriturè cursivegordinairè.» 1 Cursive, ronde, bâtarde.

3° Langue française. 'P- ''S'" ~,.


Notions premières données oralement sur le Grammaire élémentaire. — Les dix parties du Revision de la grammaire et de la syntaxe.
nom (le nombre, le genre), l'adjectif, le pré- diqcours. - Conjugaisons. — Notions de syn. Etude de la proposition et des Principales sortes
nom, le verbe (premiers éléments de la con.
jugaison).
sur lesgénérales
Règles "dérivés0
famillèSdudèparticipe et
passé. - NoIIons
e proposItions.
Idée de la formation du pluriel et du féminin; F
Fonctions des
d mots t dans
d la
1 phrase.
h
-
verdee l'accord
sujet.
,
avec le de l'adjectif avec le nom, dU composés. Principes de la ponctuation. Principales règles relatives à remploi des mots
Idée dé la proposition simple. et à la concordance des temps.
Cas difficiles que présente l'orthographe de
certains noms, pronoms, adjectifs, verbes ir-
réguliers.
Notions d'ètymologie usuelle et de dérivation.

*
1°Exercices oraux:
Questions et explications notamment
1* Exercices oraux : Exercices oraux 1° :
au cours de Elocution et prononciation. Suite et développement des exercices d'élooú-
la leçon de lecture, ou de la correction des tion.
devoirs. Interrogations sur le sens, l'emploi, Interrogations grammaticales.
i orthographe des mots du texte lu. Epella-
tion de mots difficiles. - d. e récits ,faits
Reproduction de
de
faits de
VIve VOIX, rêsu.Compte
vive voix; rê, su-
nades
nades,
,.
rendu de lectures, de leçons, de promo-
prome- d'expériehcès etc.
d'expériéhoés, etc.
més de morceaux lus en classe.
Reproductions orales de petites phrases, lues et Exposé de vive voix par l'élève d'un morceau
expliquées, puis de récits ou de fragments de historique ou llttérairê qtffl a été dlfïtt4 de
récits faits par le maître. lire et d'snalyser.

2"Exercices de mémoire : 2"Exercices de mémoire : Exercices de mémoire


2° :
Récitations de poésies d'un genre très simple. Récitation de fables, de petites poésies, de quel. Récitation expressive de morceaux cnôHHII, en
ques morceaux de prose. prose et en vers, de dialogues, de scènes em.
pruntées aux classiques.

3' Exercices écrits : 3°Exercices écrits : 3* Exercices écrits :


Dictées graduées d'orthographe usuelle et d'or. Dictées prises, autant que possible, dans les au- Dictées prises dans les auteurs classiques et
thographe de règles. teurs classiques et sans recherche des difli- sans recherche des difficultés grammaticales.
Petits exercices grammaticaux de forme très
variée.
.l'lep~oductlonécrite
Reproduction tableau noir,
(au tableau
é~rlte(au l'ar-
cultés grammaticales.
Exercices d'invention, de construction de phra-
ses ; homonymes, sÿÓÓiymes. ,
Exercices sur la dérivation et la composition
des.mote» sur l'étymologie, sur l'application des
règles les plus importantes de la syntaxe.

quées précédemment.
nOlf, sur l'are
doise, sur cahier), de quelques phrases exuli- Correction mutuelle des dictées et des exercices
par les élèves.
Rédaction sur des sujets simples.
simll les.
rendus dé léçônfc et dé léôtàréà.
Comptes
Compte$ -
Composition de petites phrases avec des êlé- Reproduction écrite et non littérale de morceaux
ments donnés. Ins en classe ou à domicile, et de récits faits
de vive voix par le maître.
Premiers exercices de rédaction sur les sujets
les plus simples et les mieax connus des en-
fants.

4°Exercices d'analyse : 4. Exercices d'analyse : 4"Exercices d'analyse :


Analyse grammaticale (lé plus souvent orâlë, Analyse grammaticale, surtout orale. Questions d'analyse grammaticale à propos de
quelquefois écrite). cas difficiles rencontrés dans la lecture.
Décomposition de la proposition en ses termes Analyse logique, bornée aux'distinctions fonda Exercices oraux d'analyse logique.
essentiels. mentales.

t. Lecture à haute voix par le maître, deux fois 5* Lecture à haute voix par le maître, deux fois 5* Lectures par le maître, avec le concours des
par semaine, d'un morceau propre à intéresser par semaine, de morceaux empruntés aux au- élèves, sujets littéraires, dramatiques, histo-
îes enfants. teurs classiques. riques.
COURS ÉLÉMENTAIRE COURS MOYEN COURS SUPÉRIEUR
DE 7 A 9 ANS PB 9 A 11 ANS DE 11 A 13 ANS

4° Histoire.
Récits et entretiens familiers sur les plus grands Cours élémentaire d'histoire de France, insis- Notions très sommaires d'histoire générale
personnages et les faits principaux de l'his- tant exclusivement 'sur les faits essentiels pour l'antiquité, l'Egypte, les Juifs, la Grèce,
toire nationale jusqu'au commencement de la depuis la guerre de Cent ans. Rome ;
pour le moyen âge et les temps mo-
guerre de Cent ans. dernes, grands évènements étudiés surtout
dans leurs rapports avec l'histoire de France.
Exemple de réiartitim trimestrielle. Revision méthodique de l'histoire de France ;
étude plus approfondie de la période moderne.
ftrimestre =
De 1338 à 1610.
2* trimestre : De 1610 à 1789.
38 trimestre 1 De 1789 à nos jours.
4* trimestre : Revision.

5° Géographie.

Suite et développement des exercices du pro- Géographie de la France et de ses colo. Revision et développement de la géographie de
mier âge. nies : la France.
Les points cardinaux non appris par cœur, mais Géographie physique ; Géographie physique et politique de l'Europe.
trouvés sur le terrain,
trouvé~ ,sur dans la
terrain, daus la cour, dans les
cour, dans les
promenades d'après la position du soleil. Géographie politique, avec étude plus appro- Géographie plus sommaire des autres parties du
fondie du canton, du département, de la ré- monde.
0mèe
Exercices
les accIdents
du
:
d'observation : les
Exercices d'observation les saisons, les princi-
atmosphériques, l'horizon,
sol, etc.
gion.
Exercice de cartographie au tableau noir et sur
cahier, sans calque.
I Les ~)~
r— colonies
; françaises.
ffrraonnççaai'.saens.

Exercioes cartographiques de mémoire.


Explication des termes géographiques (monta-
gnes, fleuves, mers, golfes, isthmes, dé-
etc.), en partant toujours d'objets vus
troits, l'élève
par et en procédant par analogie.
Préparation à l'étude de la géographie, par la
méthode intuitive et descriptive :
1* La géographie locale (maison, rue, hameau,
commune, canton, etc.) ;
2° La géographie générale (la terre, sa forme,
son étendue, ses grandes divisions, leurs sub-
divisions).
Idée de la représentation cartographique : élé.
ments de la lecture des plans et cartes.
Globe terrestre, continents et océans.
Entretiens sur le lieu natal.

.; ., 6° Instrnction civique. droit usuel, notions d'économie politique.


Explications trèsJamilières, à propos de la lec-
lure, des mots pouvant éveiller une idée na-
Notions très sommaires sur l'organisation de la
France.
Notions plus approfondies sur l'organisation
litique, administrative et judiciaire de DO- la
tionale tels que : citoyen, soldat, armée, pa- France :
trie; commune, canton, département, na- citoyen, ses obligations et ses droits; l'obli-
tion ; - Le
loi, justice, force publique, etc.

La commune, le maire et le conseil municipal


Le département, le préfet et le conseil général-
communale,
divers
les
l'administration
degrés;
tice civile et pénale; -
faV*
gation scolaire, le service militaire, l'impôt, le La Constitution, le Président de la République,
suffrage universel. le Sénat, la Chambre des députés, la loi ; —
diverses
centrale, départementale et
- la force publique, l'armée.
l'enseignement, ses
L'Etat, le pouvoir législatif, le pouvoir exécutif,
, la justice. Notions très élémentaires de droit pratique
L'état civil, la protection des mineurs ; — la
propriété, les successions; — les contrats les
plus usuels : vente, louage, etc.
Entretiens préparatoires à l'intelligence des no.
tions les plus élémentaires d'économie poli-
tique : l'homme et ses besoins; la société et
ses avantages; les matières premières, le capi-
tal, le travail et l'association. La production
et l'échange; l'hargne; les sociétés de pré..
* voyance, de secours mutuels, de retraite.
î
COURS ÉLÉMENTAIRE COURS MOYEN COURS SUPÉRIEUR]

DE 7 A 9 ANS I DE 9 A 11 ANS DE 11 A 13 ANS

Principes de la numération parlée et


mération écrite.

t,
Calcul mental.
L quatre règles
Les
t't'
1

multiplication ,..
de la
Etude de
Etude la table
appliquées
w, puis nombres
20-nuis??î°n da ae1. é
fractions i
table d'addition et do
da la nu-

intuitivement d'a- Idée


^rinn aiuu. -
de i 1 à a

u dé- position d'un nombre


bord à des nombres de 1 à m10, - puis
qU
d
Les
générale
Idée

de la table de ApplIcatIon
Clmaux.

Revision du cours précédent.


La division des nombres entiers.
desfractions.
généraledes fractions.
-
décimales.
des quatre règles aux
, de
calcul. arithmétique.

miers.
Revision avec développement, d'une part, pour
pour la recherche des procédés

plus importants.
- Plus grand
Principes
;
la théorie et le raisonnement d autre part,
rapides, soit
calcul mental, soit de calcul écrit.
Nombres premiers. Caractères de divisibilité
p~ositio.n d'un nombre en ses de
les
la décom-
facteurs pré-
en ses facteurs pre-
commun diviseur. -
Méthode de réduction a l'unité appliquée à la
résolution des problèmes d'intérêt, d'escompte,

tions raisonnées.
Calcul écrit. Règle de troIs, règle d mtérêt simnle simple*
1
de partage, de moyennes, etc.
L'addition, la soustraction, la multiplication, rè- Système légal des poids et mesures. Système métrique, applications à la mesure des
gles générales des troisopérations sur les nom-
bres entiers. La division bornée aux nombres P blé. et exercices d'application. - Sota-
tions raisonnées.
volumes et à leurs rapports avec les poids.
de deux chiffres au diviseur.
Petits problèmes oraux ou écrits, portant sur les Suite et développement des exercices de calcul
sujets les plus usuels ; exercices de raisonne- mental appliqués a toutes ces opérations.
ment sur les problèmes et sur les opérations
exécutés.
Notions du mètre, du litre, du franc, du gramme,
de ses multiples et sous-multiples.

8° Géométrie.
Simples exercices pour faire reconnaître et dé- Etude et représentation graphique au tableau

",
Notions sommaires sur la géométrie plane et sur
signer les figures régulières les plus élémen-

Idé
taires, carré, rectangle, triangle et cercle.
Différentes sortes d'angles.
D' ,

Idée des trois ddiimmeennssiioonnss.


noir des figures de géométrie plane et de leurs
combinaisons les plus simples.
Notions la
lindre,
mentales
surleleurs
sphère,sur
pratiques cube, propriétés
le prisme, fonda-
le cy-
; applications au système métrique.
la mesure des volumes.
Pour les
l'arpentage. garçons :
aux opérations les plus simple3 de
arpentage.
l
Notions sur les solides au moyen de modèles en Idée du nivellement.
relief.
Exercices fréquents de mesure et de comparai-
son des grandeurs par le coup d'œil ; apprécia-
tion approximative des distances et leur éva-
luation en mesures métriques.

9° Dessin d'ornement. (Arrêté du 14 janvier 1881.)


Tracé des lignes droites et leur division en par- Dessin à main levée. — Courbes géométriques Dessin à main levée. — Dessin, d'après l'estampe
ties égales. Evaluation des rapports des lignes usuelles : ellipses, spirales, etc. Courbes em- et d'après le relief, d'ornements purement géo.
entre elles. Reproduction et évaluation des an-
gles.
pruntées au règne végétal
fleurs.
: tiges, feuilles, métriques :
moulures, oves, rais de cœur,
perles, denticules, etc. 9
Premiers principes du dessin d'ornement. Cir- Copie de plâtres représentant des ornements Dessin, d'après l'estampe et d'après le relief,
conférences, polygones réguliers, rosaces étoi. plans d'un faible relief. d'ornements empruntant leurs éléments au
lées. , règne végétal : feuilles, fleurs et fruits, pal-
Premières notions de dessin géométral et élé. mettes, rinceaux, etc.
ments de perspective. Notions élémentaires sur les ordres d'architec-
ture données au tableau par le maître (3 le-
Représentation géométrale au trait et représen- çons).
tation perspective, au trait, puis avec les om-
bres, de solides géométriques et d'objets usuels Dessin de la tête humaine ses parties, ses pro-
simples.
:
portions.
Dessin géométrique. Emploi (au tableau) des Dessin géométrique. Exécution sur rIe papier
— — traces geome-
instruments servant au tracé des lignes droites avec l'aide des instruments, des
circonférences : triques qui ont été faits au tableau dans le
et des
cours moyen.
Régie, compas, équerre et rapporteur. Principes du lavis à teintes plates.
Se borner, dans cette partie du cours, à faire Dessins reproduisant des motifs de décoration
comprendre aux élèves l'usage de ces instru- de surfaces planes ou d'un faible relief : carre
ments dont ils acquerront le maniement dans lages parquetages vitraux, panneaux, plafonds.
le cours supérieur. Lavis à l'encre de Chine et à la couleur de
quelques-uns de oes dessins.
Relevé avec cotes, et représentation géométrale
géométriques et d'objets
au trait, de solides assemblage
simples, tels que : de charpenta
et de menuiserie, dispositions extérieures d'ap-
pierre de taille, grosses pièces de
pareils de meubles
serrurerie, les plus ordinaires, etc.
Emploi du lavis pour exprimer la nature des —
matériaux. — Lavis des plans et des cartes.
COURS ÉLÉMENTAIRE COURS MOYEN COURS SUPÉRIEUR
[DE 7 A 9 ANS DE 9 A Il ANS DE Il A 13 ANS

10 Éléments usuels des sciences physiques et naturelles.


leçons de choses graduées d'après plan que Notions très élémentaires de sciences naturelle s Notions de sciences naturelles, revision avec
un
le maître choisira, mais qui, une fois adopté, extension du cours moyen.
devra être suivi régulièrement :
(L'homme,les animaudx', obles végétaux, les miné. L'homme. L'homme.
raux), observation jets et de phénomènes
usuels avec des explications simples. Description sommaire du corps humain et idée Notions sur la digestion, la circulation, la res-
des principales fonctions de la vie.1 piration, le système nerveux, les organes des
Notions sommaires sur la transformation des sens. Conseils pratiques d'hygiène. — Abus de
matières premières en matières ouvrées d'u- l'alcool, du tabac, etc.
sage courant (aliments, tissus, papiers, bois,
pIerres métaux.
pierres, métaux.))
Les animaux. Les animaux.
ment ë~~e(tt~ons,faites
'Pë~ite~ Collections ~8Jtes..pair lés scolaires.
Pllr lés~lèves,notam-
ment au cours dès promenades scolaires Notions des grands embranchements et de la Grands traits de la classifloation. Animaux utiles
division des vertébrés en classes, à l'aide d'un et animaux nuisibles à l'agriculture.
animal pris comme type de chaque groupe.

Les végétaux. Les végétaux.

scolaires).
Etude, sur quelques types choisis, des princi-
paux organes de la plante : notion des grandes
divisions du règne végétal, indication de plan-
tes utiles et nuisibles (surtout dans les prome.
nades
Les trois états des corps. Notions sur l'air et
:
l'ean et sur la combustion
trations expérimentales.. petites démons-
Parties essentielles de la plante; principaux
groupes. — Herborisations.

Les minéraux.,
Notions sommaires sur le sol, les roches, les
fossiles, les terrains : exemples tirés de la
contrée. Excursions et petites collections.

Premières notions de physique.


Pesanteur. Levier. Premiers principes de l'équi-
(, "l
libre des liquides. Pression atmosphérique
baromètre.
:
Notions très élémentaires et expériences les plus
faciles sur la chaleur, la lumière, l'électricité,
le magnétisme(thermomètre, machine à vapeur,
paratonnerre, télégraphe, boussole).

Premières notions de chimie.


Idée des corps simples, des corps composés.
M étaux et sels usuels.

11° Agriculture et horticulture. (Loi du 15 juin 1S79» art. 10.)


Premières leçons dans le jardin de l'école. Notions, — à propos des lecture?, des leçons do actions plus méthodiques sur les travaux agri-
choses et des promenades, — sur les princi- coles, les outils aratoires, le drainage, les en-
pales espèces de sols, les engrais, les travaux grais naturels et artificiels, les semailles et les
et les instruments usuels de culture (bêche,
hoyau, charrue, etc.)
récoltes; - sur les animaux domestiques;
sur la comptabilité agricole. -
Notions d'horticulture : Principaux procédés de
multiplication des végétaux les plus utiles de
la contrée.
Notions d'arboriculture : Greffes les plus impor*
tantes.

18° Chant.

thatits appris tout d'abord exclusivement par Chants d'ensemble à une et à deux voix appris Continuation du cours moyen.
l'audition. l'audition.
par
Exercices d'intonation. Clef de sol et clef de fa

l
lecture des notes. Connaissance des notes, portée, clef de sol; Icc- Gamire diatonique majeure, intervalles natu-
ture, premiers exercices d'intonation, durée, rels, signes altératifs. Principaux tons majeurs
ronde, blanche, noire, croches, silences, me- et mineurs. Durée.
sures à deux, trois et quatre temps; lecture
des notes avec la durée en battant la mesure. Exercices de solfège, dictées orales, exécution
de morceaux d'ensemble à une et à deux par-
Exercices les plus simples de solfège, dictées ties.
orales.

(ter Supplément.)
Sa mission est donc bien délimitée; elle plus souples et plus variés, mais plus intimes
III consiste à fortifier, à enraciner dans l'âme de plus émouvauts, plus pratiques, d'un carac-
des élèves, pour toute leur vie, en les faisant tère tout ensemble moins didactique et plus
ÉDUCATION MORALE passer dans la pratique quotidienne, ces no- grave.
tions essentielles de moralité humaine, com- L'instituteur ne saurait trop se représenter
munes à toutes les doctrines et nécessaires à qu'il s'agit pour lui de former chez l'enfant,
OBJET METHODE tous les hommes civilisés. Il peut remplir cette le sens moral, de l'aiguiser, de le redresser
— — PROGRAMME parfois, de l'affermir toujours; et, pour y par-
mission sans avoir à faire personnellement ni
adhésion, ni opposition à aucune des diverses venir, le plus sûr moyen dont dispose un mai-
ÎO OBJET DE L'ENSEIGNEMENT MORAL croyances confessionnelles auxquelles ses élè- tre qui n'a que si peu de temps pour une œu-
ves associent et mêlent les principes généraux vre si longue, c'est d'exercer beaucoup, et avec
L'éducation morale se distingue profondé- de la morale. un soin extrême, ce délicat instrument de la
ment par son but et par ses caractères essen- Il prend ces enfants tels qu'ils lui viennent, conscience. Qa'il se borne aux points essen-
tiels des deux autres parties du programme. avec leurs idées et leur langage, avec les tiels, qu'il reste élémentaire, mais clair, mais
croyances qu'ils tiennent de la famille et il n'a simple, mais impératif et persuasif tout ensem-
Sut et caractères essentiels de cet enseignement. d'autre souci que de leur apprendre à en tirer ble. Il doit laisser de côté les développements
ce qu'elles contiennent de plus précieux au qui trouveraient leur place dans un enseigne-
L'enseignement moral est destiné à complé- point de vue social, c'est-à-dire les préceptes ment plus élevé; pour lui la tâche se borne S
ter et à relier, à relever et à ennoblir tous les d'une haute moralité. accumuler, dans l'esprit et dans le cœur de
enseignements de l'école. Tandis que les au- l'enfant qu'il entreprend de façonner à la vie
tres études développent chacune un ordre morale, assez de beaux exemples, assez de
spécial d'aptitudes et de connaissances utiles, Objet propre et limites de cet ens eignement. bonnes impressions, assez de saines idées,
celle-ci tend à développer dans l'homme, L'enseignement moral laïque se distingue d'habitudes salutaires et de nobles aspirations
l'homme lui-même, c'est-à-dire un cœur, donc de l'enseignement religieux sans le con- pour que cet enfant emporte de l'école, avec
une
intelligence, une conscience. tredire. L'instituteur ne se substitue ni au son petit patrimoine de connaissances élémen-
Par là même l'enseignement moral se meut prêtre, ni au père de lamille ; il joint ses efforts taires, un trésor plus précieux encore, une con-
dans une tout autre sphère l'éducation
que le reste de aux leurs pour faire de- chaque enfant un hon- science droite.
renseignement. La force de mo- nête homme. Il doit insister sur les devoirs
rale dépend bien moins de la précision et de qui rapprochent les hommes et non sur les Caractères de la méthoie en ce qui concerne
la liaison logique des vérités enseignées que dogmes qui les divisent. Toute discussion le maître.
de l'intensité du sentiment, de la vivacité des théologique et philosophique lui est manifes-
impressions et de la chaleur communicative Deux choses sont expressément recomman-
tement interdite par le caractère même de ses dées aux maîtres. D'une part, pour que l'é-
de la conviction. Cette éducation n'a pas pour fonctions, par l'âge de ses élèves, par la con-
but de faire savoir, mais de faire vouloir; elle fiance des familles et de l'Etat : il concentre lève se pénètre de ce respect ;de la loi morale
émeut plus qu'elle ne démontre ; devant agir tous ses efforts sur un problème d'une autre qui est à lui seul toute une éducation, il faut,
sur l'être sensible, elle procède plus du cœur nature, mais non moins ardu, par cela même premièrement, que par son caractère, par sa
;
que du raisonnement elle n'entreprend pas qu'il est exclusivement pratique : c'est de faire conduite, par son langage, il soit lui-même le
plus persuasif des exemples. Dans cet ordre
d'analyser toutes les raisons de l'acte moral, faire à tous ces enfants l'apprentissage effectif
elle cherche avant tout à le produire, à le ré- de la vie morale.
d'enseignement, ce qui ne vient pas du cœur ne
péter, à en faire une habitude qui gouverne la Plus tard, devenus citoyens, ils seront va pas au cœur. Un maître qui récite des pré-
yie. A l'école primaire surtout, ce n'est pas peut-être séparés par des opinions dogmati- ceptes, qui parle du devoir sans conviction,
ççjence, c'est un art, l'art d'incliner la ques, mais du moins ils seront d'accord dans
sans chaleur, fait bien pis que perdre sa pei-
volonté libre vers le bien. la pratique pour placer le but de la vie aussi ne, il est en faute : un cours de morale régu-
lier, mais froid, banal et sec, n'enseigne pas la
'1
< < haut que possible, pour avoir la même horreur morale, parce qu'il ne la fait pas aimer. Le
Rôle de l'instituteur dant cet enseignement. de tout ce qui est bas et vil, la même admira-
plus simple récit où l'enfant pourra surprendre
tion de ce qui est noble et généreux, la même
L'instituteur est, chargé de cette partie de délicatesse dans l'appréciation du devoir, pour un accent de gravité, un seul mot sincère
l'éducation, en même temps que des autres, vaut mieux qu'une longue suite de leçons ma-
aspirer au perfectionnement moral, quelques chinales.
comme représentant de la société : la société efforts qu'il coûte, pour se sentir unis, dans D'autre part, — et il est à peine besoin de
laïque et démocratique a en effet l'intérêt le ce culte général du bien, du beau et du vrai
plus direct à ce que tous ses membres soient formuler cette prescription — le maitre devra
qui est aussi une forme, et non la moins pure, éviter comme une mauvaise action tout ce qu
initiés de bonne heure et par des leçons inef- du sentiment religieux.
façables au sentiment de leur dignité et à un dans son langage ou dans son attitude blesse-
sentiment non moins profond de leur devoir rait les croyances religieuses des enfants con-
fiés à ses soins, tout ce qui porterait le trouble
et de leur responsabilité personnelle. 20 MÉTHODE
dans leur esprit, tout ce qui trahirait de sa
Pour atteindre ce but, l'instituteur n'a pas
à enseigner de toutes pièces une morale théo- Caractères de la méthode en te qui concerne part envers une opinion quelconque un manque
l'élève. de respect ou de réserve.
rique suivie d'une morale pratique comme s'il
s'adressait à des enfants dépourvus de toute La seule obligation à laquelle il soit tenu —
Pour que la culture morale, entendue com- et elle est compatible avec le respect de toutes
notion préalable du bien et du mal : l'immense me il est dit plus haut, soit possible et soit ef- les croyances, — c'est de surveiller d'une
majorité lui arrive au contraire ayant déjà reçu ficace dans l'enseignement primaire , une façon pratique et paternelle le développement
ou recevant un enseignement religieux qui les condition est indispensable : c'est que cet en- moral de ses élèves avec la même sollicitude
familiarise avec l'idée d'un Dieu auteur de seignement atteigne au vif de l'âme; qu'il ne
l'univers et père des hommes, avec les tradi- qu'il met à suivre leurs progrès scolaires; il
se confonde ni par le ton, ni par le caractère ne doit pas se croire quitte envers aucun d'eux
tions, les croyances, les pratiques d'un culte ni par la forme, ayee une leçon proprement
chrétien ou israélite ; au moyen de ce culte et s'il n'a fait autant pour l'éducation du carac-
dite. Il ne suffit pas de donner à l'élève des tère que pour celle de l'intelligence. A ce
sous les formes qui lui sont particulières, ils notions correctes et de le munir de sages prix seulement, l'instituteur aura mérité le
ont déjà reçu les notions fondamentales de la maximes, il faut arriver à faire éclore en lui titre d'éducateur, et l'instruction primaire le
morale éternelle et universelle, mais ces no- des sentiments assez vrais et assez ferts pour
tions sont encore chez eux à l'état de germe l'aider un jour, dans la lutte de la vie, à triom- nom d'éducation libirale.
naissant et fragile, elles n'ont pas pénétré pher des passions et des vices. On demande 30 PROGRAMME
profondément en eux-mêmes ; elles sont fugi- à l'instituteur non pas d'orner la mémoire de
tives et confuses, plutôt entrevues que possé. l'enfant, mais de toucher son cœur, de lui Voir les tableau ci-après, pour les trois cours
dées, confiées à la mémoire bien plus qu'à la faire ressentir, par une expérience directe, la (élémentaire, moyen et supérieur.) Le pro-
conscience à peine exercée encore. Elles at- majesté de la loi morale; c'est assez dire que gramme de la classe enfantine est identique 4
tendent d'être mûries et développées par une les moyens à employer ne peuvent être sem- celui de la section des enfants de 5 à 7 ans
culture convenable. C'est cette culture que blables à ceux d'un cours de science ou de dans les écoles maternelles.
l'instituteur public va leur donner. grammaire. Ils doivent être non seulement
fin b
1
COURS

u
DE7

4L 0 Par

Ounfdévelopper
i Par
*
',-'

Enseignement par le cœur.


Exercices
p~~a~!~~n~= ~?~~
en action dans
pratiques
t:~~ la

l'observation
al' 10
A
ÉLÉMENTAIRE

tendant
a. ~t~~r)~
classe
~<. :
servation individuelle

leurs décourager le franc-parler des enfants,

La
etc.)
5*
;
9

Entretiens familiers. Lectures avec explications


(récits, exemples, préceptes, paraboles et fables).

à -mettre
même

m IVI ue e des
tères (tenir compte des prédispositions des
fants pour corriger leurs défauts avec douceur
leurs qualités) ;

devoir de la simple infraction au règlement.


faire saisir le rapport de la faute à la puni-
tion, donner 1 exemple dans le gouvernement
de la classe d'un scrupuleux esprit d'équité,
inspirer l'horreur de la délation, de la dissi-
mutation, de 1 hypocrisie, mettre au- dessus de
amais
tout la franchise et la droiture et pour cela ne
réclamations, leurs demandes, etc.) ;
33" Par 1l'appel incessantau
appel Incessant
jugement moral de l'enfant lui-même (faire
souvent les élèves juges de leur propre con-
ANS DE

t t-~ la ,
t morale

es carac-

l'application intelligente de ladisci-


pline scolaire comme moyen d'éducation (dis-
tinguer soigneusement le manquement au
carac.
en-

sentiment et .au
au sentlment

duite, leur faire estimer surtout chez eux et


chez les autres l'elfort moral et intellectuel,
savoir les laisser dire et les laisser faire saur
à les amener ensuite à découvrir par eux-
mêmes leurs erreurs ou leurs torts);
4° Par le redressement des notions gros-
sières (préjugés et superstitions populaires,
croyances aux sorciers, aux revenants, à l'in-

France, ses
fluence de certains nombres, terreurs folles,

Par l'enseignement à tirer des faits obser-


vés par les enfants eux-mêmes à l'occasion,
leur faire sentir les tristes suites des vices
dont ils ont parfois l'exemple sous les yeux :
de l'ivrognerie, de la paresse, du désordre, de
la cruauté, des appétits brutaux, etc., en leur
inspirant autant <1e
de compassion encore pour
les victimes du mal que d'horreur pour le mal
-
lui.même; — procéder ae même par voie
lui-même;
d'exemples concrets et d'appels à l'expérience
au
gramme.
9 A
COURS MOYEN

1° Morale.

I1
11

pratiques. - Même mode et mêmes moyens


d'enseignement que précédemment, avec un
Peu plus de méthode et de précision. — Coor.
donner les leçons et les lectures de manière
à n'omettre aucun point important du pro-

L'enfant dans la famille. Devoirs envers les


parents et les grands-parents.
Obéissance, respect, amour, reconnaissance. —

S'aimer les uns les autres protection des plus


âgés à l'égard des plus jeunes: action de
l'exemple.
Devoirs envers les servzteurs.
Les traiter avec politesse, avec bonté.
tolérance, de clémence,
Assiduité, docilité, travail, convenance.
les camarades.

Devoirs enversgrandeurs
La patrie.
la patrie etet lases

n
De-
voirs envers 1 instituteur. — Devoirs envers

malheurs.
société.

Devoirs envers soi-même.


Le corps : propreté, sobriété ,
ANS

Entretiens, lectures avec explications, exercices

Aider les parents dans leurs travaux ; les sou-


lager dans leurs maladies; venir à 'leur aide
dans leurs vieux jours.
Devoirs des frtres et sœurs
:
'Appl1callons

Applications
charité
]

L'enfant dans l'école. devoirs de bienveillance


-
peut

et tempérance;
l'ivresse;; gymnastique.
dangers de l'ivresse
:
DE
COURSHÀ

-L.

Applicationsetet dévelop~ements
tice respect de la vie
21

de reconnaissance
ou de fraternité,
AXS
SUPÉRIEUR

La famille.
/° La

trouver place dans la vie de tous les


jours.

aux lois, le service


30
et de
---:

Entretiens, lectures, exercices pratiques, comme


dans les deux cours précédents. Celui-ci com-
prend de plus, en une série régulière de le-
pons dont le nombre et l'ordre pourront varier
un enseignement élémentaire de la morale en
général et plus particulièrement de la M&rale
sociale, d'après le programme ci-après.

Devoirs des parents et des enfants ; devoirs réel-


proques des maîtres et des serviteurs.
la tnriétfi t
Nécessité et bienfaits de la société. La juatice,
condition de toute société. La solidarité, la

,
fraternité humaine.
dé l'idée
développements de ll~ée de
dejus-
,US-
la liberté hu-
maine, respect de la propriété, respect delà
parole donnée, respect de l'honneur et de la

: mone
réputation d'autrui, respect des opinions et
des croyances. La probité, l'équité, la délica-
tesse.

™T
et développements de l'idée de
de
Ses divers degrés,
de reconnaissance, de
qu'il
° !t

La patrie.
Ce que l'homme doit à militaire,
la patrie:discipline,
,
vouement, fidélité au drapeau. — L'impôt (con-
damnation de toute fraude envers l'Etat).
Le vote (il est moralement obligatoire, il doit
dé-
l'obéissance
discipline, dê-

être libre, consciencieux, désintéressé, éclairé).


T
t]e
Droits qui correspondent à ces devoirs :
liberté individuelle, liberté de conscience,
travail, liberté d'association. Garan-
liberté du sécurité
la sécurl~e de la
tie de .Ia la, vieVIe et des,
des bu~ns

biens de
immédiate des enfants pour les initier aux Les biens extérieurs. — Economie (conseils de tous. La souveraineté nationale. Explication de
sentiment moralas, les
émotions morales, les élever,
élever, par exemple, au Franklin ; éviter les deties ; funestes effets de la devise républicaine : Liberté, Egalité, Fra-
sentiment d'admiration pour l'ordre universel la passion du jeu; ne pas trop aimer l'argent ternité.
e-t-au sentiment religieux en leur faisant con- et le gain; prodigalité; avarice.) Le travail (ne
templer quelques grandes scènes de la nature; pas perdre de temps, obligation du travail pour Dans chacun de ces chapitres du cours de mo-
au sentiment de la charité, en leur signalant tous les hommes, noblesse du travail manuel.) rale sociale, on fera remarquer à l'élève, sans
une misère à soulager, en leur donnant l'occa- entrer dans des discussions métaphysiques :
sion d'un acte effectif de charité ii accomplir L'âme. 1° La différence entre le devoir et l'intérêt,
avec discrétion, aux sentiments de la recon- môme lorsqu'ils semblent se confondre, c'est-
naissance et de la sympathie par le récit d'un Véracité et sincérité ; ne jamais mentir. Di- - du

-
à-dire le caractère impératif et désintéressé
trait de courage, par la visite à un établisse- gnité personnelle, respect de soi-même. - Mo- devoir;
ment de bienfaisance, etc.); destie : ne point ^aveugler yur ses défauts.— 2* la loi loi mo-
Eviter l'orgueil, la vaaité, la coquetterie, la 20 La La distinction ent* re la
distinction entre loi écrite et la loi
et la
frivolité. — Avoir honte de l'ignorance et de raie : lune nxe un minimum de prescriptions
la paresse. — Courage dans la péril et dans que la société impose à tous ses membres sous
le malheur; patience, esprit d'initiative.—
Dangers de la colère. x
d'lnltlatlve. - des peines déterminées ; l'autre impose à cha-
cua dans le secret d~
eun
il peutnefaillir
nenul
de sa conscience
conscle~ce ~n
sans seà sentir
le contraint un devoir
Traiter les animaux
animaux avec douceur; point les que remplircoupable
mais auquel
avec
faire souffrir inutilement. - Loi ne Grammont, lui-même
et envers envers
sociétés protectrices des animaux. Dieu
Deroirs envers les autres hommes.

v,.1v
Justice et charité (ne faites pas à autrui ce que

'v; »"- * N. B. —
vous ne voudriez pas qu'on vous fît ; faites aux
autres ce que vous voudriez qu'ils vous fis-
sent. - Ne porter atteinte ni à la vie, ni à la
personne, ni aux biens, ni à la réputation d'au-
trui. - Bonté, fraternité, tolérance, respect de
la croyance d'autrui.
Dans tout ce cours, l'instituteur
prend pour point de départ l'existence de la
conscience, de la loi morale et de l'obliga-
— "u-
"(J'

tion. Il faitappel au sentiment et àl'idéedu


devoir, au sentiment et à l'idée de la res-
ponsabilité, il n'entreprend pas de les dé-
! montrer par exposé théorique.
_.- -
COURS ÉLÉMENTAIRE COURS MOYEN COURS SUPÉRIEUR

DE 7 A 9 ANS DE 9 A 11 ANS DE 11 A 13 ANS

)0 Morale (suite).

Devoirs envers Dieu.


L'instituteur n'est pas chargé de faire un cours
ex professo sur la nature et les attributs de
Dieu; l'enseignement qu'il doit donner à tous
indistinctement se borne à deux points.
D'abord il leur apprend à ne pas prononcer lé-
gèrement le nom de Dieu; il associe étroite-
ment dans leur esprit à l'idée de la Cause pre-
mière et de l'Etre parfait un sentiment de res-
pect et de vénération ; et il habitue chacun
d'eux à environner du même respect cette
notion de Dieu, alors même qu'elle se présen-
terait à lui sous des formes différentes de
celles de sa propre religion.
Ensuite, et sans s'occuper des prescriptions spé-
ciales aux diverses communions, l'instituteur
s'attache à faire comprendre et sentir à l'en-
fant que le premier hommage qu'il doit à la
divinité c'est l'obéissance aux lois de Dieu
telles que les lui révèlent sa conscience et sa
raison.

ment spécial prévu par l'article 26 du décret ner de bonne heure le goût du travail, en ne
Le ministre de l'instruction publique et des du 2 août 1881. lui imposant jamais un genre de travail incom-
beaux-arts, patible avec la faiblesse et la mobilité du pre-
Fait à Paris, le 28 juillet 1882. mier âge.
Vu l'article 7 de la loi du 16 juin 1881 ;
JULES FERRY. Le but à atteindre, en tenant compte des
Vu le décret du 2 août 1881;
diversités de tempérament, de la précocité des
uns, de la lenteur des autres, ce n'ett pas de
Arrête : les faire tous parvenir à tel ou tel degré de sa-
Art. ie,,. — Aucune école maternelle pu- PROGRAMMES voir en lecture, en écriture, en calcul, c'est
blique ne devra recevoir plus de 150 enfants, qu'ils sachent bien le peu qu'ils sauront, c'est
à moins d'une autorisation spéciale de l'auto- qu'ils aiment leurs tâches, leurs jeux, leurs
rité académique. 1° OBJET DE L'ÉCOLE MATERNELLE leçons de toute sorte, c'est surtout qu'ils n'aient
Art. 2. —Dans toutes les écoles màternelles L'école maternelle a pour but de donner pas pris en dégoû; ces premiers exercices Mo-
laires qui seraient si vite rebutants si la pa-
publiques, les enfants, quel que soit leur nom- aux enfants au-dessous de l'âge scolaire « tes tience, l'enjouement, l'affection ingénieuse de
bre, sont divisés en deux sections, conformé- soins que réclame leur développement physi-
la maîtresse ne trouvait le moyen de les varier,
ment aux prescriptions du décret du 2 août que, intellectuel et moral » (décret du 2 août de les égayer, d'en tirer ou d'y attacher quel-
(art. 12); chaque section, si le nombre des 1881) et de les préparer ainsi à recevoir avec
élèves l'exige, peut être subdivisée en groupes fruit l'instruction primaire. que plaisir pour l'enfant.
- Une bonne santé; l'ouïe, la vue, le toucber
dont chacun est confié à une des maîtresses L'école maternelle n'est pas une école au déjà exercés par une suite graduée de ces pe-
attachées à l'école. :
sens ordinaire du mot elle forme le passage tits jeux et de ces petites expériences propres
de la famille à l'école ; elle garde la douceur
Art. 3. — Le classements des enfants sera à l'éducation des sens ; des idées enfantines,
fait chaque année par la directrice à l'époque affectueuse et indulgente de la famille, en même mais nettes et claires sur les premiers élé-
de la rentrée des écoles primaires sous le con- temps qu'elle initie au travail et à la régularité ments de ce qui sera plus tard l'instruction
de l'école.
trôle de l'inspectrice ou, à son défaut, de l'in- primaire; un commencement d'habitudes et
Le succès de la directrice d'école maternelle
specteur primaire. de dispositions sur lesquelles l'école puisse
ne se juge donc pas essentiellement par la s'appuyer pour donner plus tard un ensei-
Art. 4. — Les divers cours de l'école mater- somme des connaissances communiquées, par
nelle, tels qu'ils tont définis par l'article 2 du le niveau qu'atteint l'enseignement, par le
gnement régulier; le goût de la gymnastique,
décret du 2 août 1881, ont pour objet de com- du chant, du dessin, des images, des récits ;
nombre et la durée des leçons, mais plutôt par l'empressement à écouter, à wir, à observer,
mencer l'éducation physique, l'éducation in- à imiter, à questionner, à répondre ; une cer-
l'ensemble des bonnes influences auxquelles
tellectuelle et l'éducation morale des jeunes l'enfant est soumis, par le plaisir qu"on lui fait entretenue par la do-
enfants. Les exercices qu'ils comprennent se- taine faculté d'attention
prendre à l'école, par les habitudes d'ordre, de cilité, la confiance et la bonne humeur; l'in-
ront répartis d'après les indications des pro- propreté, de politesse, d'attention, d'obéis- telligence éveillée enfin et l'âme ouverte à
grammes ci-annés. sance, d'activité intellectuelle qu'il. y doit con-
toutes les bonnes impressions morales: tels
Art. 5. — Le détail de la répartition des tracter pour ainsi dire en jouant. doivent être les effets et les résultats de ces
heures par semaine est arrêté pour chaque En conséquence, les directrices devront se premières années passées à l'école maternelle,
école maternelle par la directrice après appro- préoccuper beaucoup moins de livrer à l'école et, si l'enfant qui en sort arrive à l'école pri-
bation de l'inspectrice ou, - son défaut, de primaire des enfants déjPA fort avancés datfs maire avec une telle préparation, il importe
l'inspecteur primaire.
-.
Art. 6. — il sera rédigé, par les soins de la
-

commission des bâtiments scolaires, une


leur instruction que des. enfants bien préparé*
à s'instruire. Tous le. exercices de l'école ma-
ternelle seront réglés d'après ce princpe géné-
ral : ils doivent aider au développement des
peu qu'il y joigne
de moins du syllabaire.
quelques pages de plus ou

2° MÉTHODE
instruction relative aux conditions d'installa- diverses faculté de l'enfant sans fatigue, sans
tion matérielle des écoles maternelles publi- contrainte s4no excès ^'application j ils sont Gag principes posés, quelle est la méthode
ques. Cette instruction tiendra lieu du règle- qu'il conviendra d'appliquer aux écoles mater-
nelles ? C'est évidemment celle qui s'inspire du fondent sur un système exclusif et artifi- lecture, de calcul, de récitation partagent le
nom même de l'établissement, c'est-à-dire celle ciel. temps avec les exercices du corps, les jeux de
qui consisie à imiter le pius possible les pro- On s'appliquera, au contraire, en prenant à toute sorte et les mouvements gymnastiques.
cédés d'éducation, d'une mère intelligente et toutes )es méthodes particulières leurs exerci- C'est une méthode essentiellement naturelle,
dévGuée.
Gjmma on ne se propose pa z, dans les éco-
les materneites de former ou d'exercer un or
dre de facultés* au détriment dt s autres, mais
bien de les développer toutes harmonique-
ment, on ne devra pas :,'assHvir à suivie avec
ces les plus simples, à former, à l'aide de ces
divers éléments, un cours d'instruction et d'é-
ducation qui réponde aux divers besoins du
petit enfant et mette en jeu toutes ses facul-
tés. Les exercices qu'elle comprend doivent
être très variés : la leçon de choses, la cause-
familière, toujours ouverte à de nouveaux

de *e rfformer.
3° PLAN ET DIVISION DU COURS.
-
progrès, toujours susceptible de se compléter
et -
rigueur aucune des méthodes spéciales qui se rie, le chant, les premiers estais de dessin, de Voir les tableaux ci après :

SECTION DES PETITS E.NFANTS SECTION DES ENFANTS DE 5 A 7 ANS

ENFANTS DE 2 A 5 ANS OU CLASSE ENFANTINE

Premiers principes d'éducation morale. (Art. 13 du décret.)


Soins donnés aux enfants en vue de leur faire prendre de bonnes habi- Causeries très simples, mêlées à tous les exercices de la classe et de la
tudes, de gagner leur affection et de maintenir entre eux l'harmonie. récréation.
— Première notion du bien et du mal.
Petites poésies expliquées et apprises par cœur. — Historiettes morales
racontées et suivies de questions propres à en faire ressortir le sens
-
et à vérifier si les enfants l'ont compris. Petits chants.
Soins particuliers de la maîtresse à l'égarl des enfants chez lesquels
elle a observé quelque défaut ou quelque vice naissant.

Exercices de langage. (Art. 15 du décret.)


xercjces de prononciation. «
Exercices combinés de laDgags, de lecture et d'écriture préparant à
l'orthographe.
Exercices en vue d'augmenter le vocabulaire de l'enfant; petits exer- 1* Exercices oraux. — Questions très familières ayant pour objet d'ap-
cices de mémoire (chants, fables, récits); questions. prendre aux enfants à s'exprimer nettement, corriger les défauts de
prononciation ou d'accent local.
2° Exercices de mémoire.
Récitation de très courtes poésies:
3* Exercices écrits.
Premières dictées d'un mot, puis de deux oa trois, puis de très petites
phrases.
4° Lectures très brèves faites par la maîtresse, écoutées et racontées par
les enfants.

Leçons de choses. Connaissances sur les objets usuels. Premières notions d'histoire, naturelle
(Art. 14 et 19 du décret.)

Nom des principales parties du corps humain; des principaux animaux


de la contrée ; des plantes servant à l'alimentation ou les plus visibles
pour l'enfant (arbres de la cour, de la route, fleurs familières, etc.)
Nom et usage des objets qui sont , sous les yeux de l'enfant. (Objets
servant au vêtement, à l'haoitation, à l'alimentation, au travail.)
pierres
trielles; pierres et métaux
et métaux d'usaged'usage ordinaire.
ordinaire
L'air, l'eau (vapeur, nuage, pluie, neige, glace).
,'-
Notions très élémentaires sur le corps humain; hygiène (petits conseils)
des étude comparée des animaux que l'enfant connatt, des rilafltés
petite
pierres, des métaux; quelques plantes alimentaires et indus.
trielles:

Etude des couleurs et des formes par des jeux. Petites leçons de choses, toujours avec les objets mis sous les yeux et
le jour et la nuit. dans but
pour les de faire
mains enfants. aux
des acquérir enfantset entretiens familiers ayant
Exercices
h"
Notions sur le jour et la nUlt.
Observations sur la durée (heure, jour, semaine).
et des mois. -usuelles
connaissances Distinction
les premiers éléments des
(La droite et la gauclie).
-
Noms de.; jours et
d'animaux, de végétaux, de minéraux.
Les saisons) et, surtout, retenir.
de les amener à regarder, à observer, à
Jour, la veille,, le lendemain.
Lee nom duu jour, comparer, à questionner et à
Age de l'enfant, Pour l'ordre à suivre dans ces leçons, on essaiera de combiner toutes
L'attention des enfants est appelée sur les différences du chaud, du les fois qu'on le pourra, en les rattachant à un même obj et, la leçon
froid, de la pluie,, du beau temps. ae enoses, Je dessin,, la leçon morale, les jeux et les chants, de
Dl. fe que umté d'imprbswon de formes ma.
d'enseignement
, diverses
Observations sur la saison, ses travaux, ses productions. baisse une trace plus durable dansces l'esprit et le cœur des enfants. On
efforcera de régler, autant que possible, l'ordre des leçons par l'ordre
des
Première éducation den sens par de petits exercices : saisons, afin que la nature fournisse les objets de ces leçons et
Faire discerner et comparer par 1 enfant des couleurs, des nuances ; l'enfant contracte ainsi l'habitude d'observer, de comoarer et de aue iu-
des formes; des longueurs; des poids; des températures; des sons; ger. Les indications ci dessous pourront guider la màitressè dans lé
des odeurs; des laveurs. choix des sujets de leçons:
SECTION DES PETITS ENFANTS SECTION DES ENFANTS DE 5 U ANS
ENFANTS DE 2 A 5 ANS OU CLASSE ENFANTINE

Leçon* de choses (suite).

OCTOBRE
LEÇONS DE CHOSES
(Récits, causeries, questions, autant que possible avec les objets mon..
très aux enfants.)
La vendange. — Vigne, raisin, vin. — Cuve, tonneau, bouteille, verre,
bouchons, litre. — Pommes, cidre — Houblon, bière.

DESSIN
(Dessins au trait fait au tableau noir par la maîtresse; on ne fera repro-
duire par les élèves que ceux de ces dessins qui seraient assez simples
et assez faciles pour trouver place dans le petit cours de dessin tel
que le règle le programme ci-après (p..)
Grappe de raisin, feuille de vigne, pressoir, cuve, tonneau, bouteille,
verre, entonnoir, litre.

CHANTS ET JEUX
(à faire exécuter aux enfants).
L'Automne. (Delbruck.)
Le Tonnelier.

NOVEMBRE
LEÇON DE CHOSES
Le labourage. — Charrue, herse.
L'éclairage. — Chandelle, bougie; lampes; gaz. Phare.

DESSIN
Soc de charrue, herse.
Chandelier, bougeoir, lampe, bec de gaz, phare.

CHANTS ET JEUX
Le labour. — Les Semailles. (Mme Pape-Carpantier.)

DÉCEMBRE
LEÇON DE CHOSES
Le chauffage. — Froid, neige, glace, avalanches; Suisse, Alpes; patins,
traîneaux. — Thermomètres, poêle, cheminées. — Bois, charbon, allu-
mettes. — Engelures, rhume. — Le foyer, la famille.

DESSIN

Patin, traîneau, thermomètre, poêle, cheminée, soumet, pelle, pincettes,


pompe à incendie.

CHANTS ET JEUX

Le petit Ramoneur. (Mille Pape-Carpantier.)


Le Feu. (Delbruck.)

JANVIER

J
LEÇON DE CHOSES

marrons.
Nouvelle année. — Mouvemr nt de la terre autour du soleil.
Compliments, étrennes; charité.
Oranges,
-
L'habillement. Fourrures, couvertures, édredon, lame, coton, arap,
flanelle, tIssage, tilsge, teintures, aiguilles, épingles.

DESSIN

Sphère. — Oranges.- Marrons. - Tirelire.- Ciseaux. Mètre à rubans.


CHANTS ET JEUX
L'Hiver. — Souhaits de bonne année. (Delbruck.)
Les petites Tricoteuses. — (Delcasso.)
SECTION DES PETITS ENFANTS SECTION DES ENFANTS, DE 5 A 7 ANS
ENFANTS DE 2 A 5 ANS OU. CLASSE ENFANTINE

Leçons de choses (suite).

FÉVRIER
LEÇON DE CHOSES
Le corps humain. — Principaux organes des sens.
L'alimentation. — Mets et boissons; boulanger, boucher, fruitier, épicier :
faim, appétit, indigestion.

DESSIN
OEil, oreille, nez, main.
Fourneau, casserole, poêle, chaudron, marmite, bouilloire, gril.

CHANTS ET JEUX

La Gymnastique. (Lainé.)
Le Pain. (Delbruck.)

MARS
LEÇON DB CHOSES
L'habitation. — Bois, pierre, fer, briques ; ardoise, plâtre, chaux
chaume. — Diverses industries du bâtiment.
; tuile,
Les abeilles. — Ruches, cellules, cire, miel.

DESSIN
Maison, fenêtre, porte ; table, lit, chaise, armoire, commode mur,;
- gées de pierres de taille, de briques; plan d'une maison, charpente;
ran-
marteau, scie, tenaille, équerre, compas, fil à plomb, auge, truelle.

CHANTS ET JEUX
Les petits Ouvriers, — la Ronie des abeilles. (Mill' Pape.Carpantier.)

AVRIL
LEÇON DE CHOSES
La végétation. - Graines, racines, tige; fleurs, etc.
Les mds d'oiseauv. — Services que nous rendent les oiseaux, hiron-
;
delles; chenilles, insectes, hannetons vers à soie.

DESSIN
Fleurs, feuilles, haricots, pois, pommes de terre.

CHANTS ET JEUX
Le Printemps. (Delbruck )
Le Ver à soie. (Mm. Pape-Carpantier.)

MAI
LEÇON DE CHOSES

L'eau. Ruisseau, rivière, fleuve, mer, marée, bains froids, natation.



La pêche. — poissons de mer et poisson d'eau douce-
Le blanchissage. — Savon, propreté.

DESSIN
Baignoire.
Bateau, hameçon, filet, poisson, ligne, hameçon.
Baquet, pompe, fontaine, puits, battoir.

CHANTS ET JEUX
Vive l'eau 1 (Delbruck.)
Les Bourgeois de Provence (ronde).
SECTION DES PETITS ENFANTS SECTION DES ENFANTS DE 5 A 7 ANS

ENFANTS DE 2 A 5 ANS OU CLASSE ENFANTINE

Leçons tle choses (suite).

1
juin
LEÇON DE CHOSES
La ferme. — La fenaison; cheval, âne, chien de berger, loup, mouton;
porc; dindon, poule, oie, canard, pigeon; laiterie, lait, beurre, fro-
mage.

DESSIN L-..
Terrine, baratte, boite au lait, litre.
-

CHANTS ET JEUX

Le petit Berger. - La Fenaison (Delcasso).

JUILLET
LEÇON DE CHOSES
L'orage. — Eclair, tonnerre, grêle, vent, paratonnerre, arc-en-ciel.
Les fruits. — Cerises, fraises, abricots, poires, pommes, prunes.

DESSIN
;
Maison, paratonnerre arc-en-ciel, parapluie.
Bouquet de cerises; abricots, poires, pommes, prunes.

CHANTS ET JEDX

L'Eté. — La Marchande de fruits (Delbruck).

AOUT

LEÇON DE CHOSES

La moisson. — Blé, orge, avoine, farine, pain, pâte, four, boulanger


pâtissier.
Les voyages. — Routes, chemins de fer, bateaux à vapeur; cartes, points
cardinaux, boussole, aimant, Christophe Colomb; races d'hommes, la
patrie, le monde.

DESSIN

Gerbe, épi de blé; faux, faucille; moulin à vent, paire de meules; ba-
lance, poids.
Locomotive, rails, bateau à voiles, à vapeur, rames, gouvernail, bous-
sole.

CHANTS ET JEUX
Le Jeu du blé. (Mm. Pape-Carpantier.)
La Ronde du tour du monde.

SEPTEMBRE
LEÇON DE CHOSES
La chasse. — Chevreuil, cerf, sanglier, loup, renard, lièvre, lapin, perdrix,
alouette, caille; fusils.
La fête du Village. — Foire, boutique, feu d'artifices, poudre; guerre
commerce, monnaie.

DESSIN

Cor de chasse, carnassière, fusil.


Monnaies.

CHANTS ET JEUX

Le Renard. (Delcasso.)
-
i
SECTION DES PETITS ENFANTS SECTION DES ENFANTS DE 5 A
ENFANTS DE 2 7
A 5 ANS OU CLASSE ENFANTINE
ANS
ENFANTS DE 2 A 5 ANS OU CLASSE ENFANTINE ANS
ENFANTS DE 2 A 5 Aiis OU CLASSE ENFANTINE

etc.
-

Dessin, Ecriture» Lecture. (Art. 16 et 17 du décret.)


Jeux de cubes, de balles, de lattes, 1 Combinaisons de lignes; représentation de ces combinaisons sur l'ar-
Mosaïques
Mosaïques. doise et le papier au crayon ordinaire ou en traits de couleur ; petits
dessins d'invention sur quadrillé ; reproduction de dessins très
papier quadrillé;
maîtresse.
Explicati. on d'images très simples (animaux, objets usuels). simples faits par la
Petites combinaisons de lignes au moyen de bâtonnets. Représentation d'objets usuels les plus simples.
Représentation SUr l'ardoise de ces combinaisons; description d'objets
usuels. Premiers exercices de lecture.
Aucun exercice de lecture proprement dite. Premiers éléments d'écriture.
v Lettres, syllabes et mots.

Calcul. (Art. 1$du décret.)


v ¡ .-.-.
Familiariser l'enfant avec les termes : un, deux, trois, quatre, cinq, moi- Premiers éléments de la numération orale et écrite. Petits exercices de
tié, demie; l'exercer à compter jusqu'à 10. calcul mental. Addition et soustraction sur des nombres concrets et
Calcul mental sur leq dix premiers nombres. ne dépassant pas la première centaine.
Etude des dix premiers nombres et des expressions demie, moitié, tiers,
quart.
.,q". -:!I.\ Les quatre opérations sur des nombres de 2 chiffres.
Le mètre, le franc, le litre.

- l' Géographie, (Art. 20 du décret.)


Demeure et adresse des parents, nom de la commune. Petits exercices Causeries familières et petits exercices préparatoires servant surtout à
sur la distance; situation relative des différentes parties de l'école. provoquer l'esprit d'observation chez les petits enfants en leur faisant
La terre et l'eau.
Le soleil (l, e levant et le couchant). 1 paux accidents du sol.

.-
simplement remarquer les phénomènes les plus ordinaires, les princi-

.-;.,.-.--_:.:.-_-¡¡¡

Jeux.
""-"
Récits. Histoire nationale. (Art. 21 du décret.)
1 Anecdotes, récits, biographies tirées de l'histoire nationale; contes,
( récits de voyages. Explication d'images.

Exercices manuels. (Art. 22,)


1 Pliage, tissage, tressage, combinaisons en laines de couleur sur le ca-
Petits exercices de pliage, de tissage, tressage. )
nevas ou le papier ; petits ouvrages de tricot.
1 i.

simpleg.
Chants à l'unisson, très
Petits exercices.
Chant. (Art. 23.)
1
11
Chants à l'unisson et à deux parties, exclusivement appris par l'audition

Jeux libres et marches


Evolutions, mouvements gradués
Soins d'hygiène et de propreté.
Gymnastique. (Art. 24.)
Jeux, marches, évolutions, mouvements, exercices gradués.
#
Par arrêtés du ministre des finances, en date
du 29 jui let 1882, ont été nommés :
M. Hardyau, percepteur de Pontoise (Seine-
et Oise), 3e classe, à la perception de Montoire
(Loir-et-Cher), 3' classe.
classe.
M. Bécherel, capitaine retraité, à la percep-

M. Huyot, percepteur de Saint Martin-du-


, Bertrand, percepteur d'Hondschoote
M.
tion de Coulange-sur-Yonne (Yonne) 34 (Nord), 2e classe, à la perception de Castelnau
,
(Hérault), 2* classe.
M. Porchat, appelé à la perception de Mon-
Fresne (Ain), 20 classe, à la perception de tereau (Seine-et-Marne) et non installé, à la
Villers Cotterets (Aisne), 2* classe. perception de Rive-de-Gier (Loire), 1" classe.
;

;
i

M. Mermet, percepteur de Coulange-sur-

lre c!asïe. !
M. Sarget, percepteur de Castelnau (Hé- M, Prévôt, contrôleur des contributions di- âÏ

Yonne (Yonne), 3' classe, à la perception de rault), 2* classe, à la perception d'Agen (Lot- rectes, à la perception de Montereau (Seine et- l
Pontoise (Seine-et-Oise), 3e classe. et-Garonne), ire classe. Marne)
M. Lesaga, appelé la perception dfi Spi-
il compte des con diHonf matérielles, péda-
lières (Jura) et non installé, à la perctnition gogiques administratives .H» s les ~quelles
de Solesmes (Nord), fre classe. PARTiE MX d. i ',:'.:. -,",' s accomplira la irai.s» o m-mo
M

•.
M. A visse, commis à l'administration cen- Quelle que soit enfin l'aff .ire que vous
trale des finances, à la perception de Sellières me transmettez, veuillez donner les or-
(Jura), 2e classe. Paris, fer Août 1882. dres les plus formels pour qu'elle ne me
soit jamais adressée sous la forme d'un
M. Hanipaux, percepteur de Roulans (Doubs), dossier dont les lacunes ou la rédaction
Seclasse, à la perception d'Aubigny-sur-Nère banale m'ôte tout moyen d'appréciation.
(Cher), 38 classe. Le ministre de l'instruction publique et des Je n'ai pas besoin de vous rappeler
beaux-arts vient d'adresser la circulaire sui- qu'un dossier distinct doit être constitué
M. Dessirier, percepteur d'Arc et Serians vante aux préfets :
(Doubs), en qualité de percepteur de 48 classe pour chaque affaire, que la production
des plans et devis, ainsi que des plans
à la perception de Roulans (même départe- Paris, le 28 juillet 1882. détaillés de la commune, s'il s'agit d'écoles
ment). de hameau, est indispensable; mais per-
Monsieur le préfet,
M. Humbert, ancien sous-officier, employé mettez-moi d'insister sur des détails qui
de recette particulière, à la perception d'Arc Les demandes de créations d'écoles sont souvent omis et qui ne devront plus
et Senans (Doubs) 4* classe. continuent d'affluer à mon ministère, et l'être : les états de situation présentent
je voudrais vous témoigner sans restric- trop rarement, avec la statistique des
tion toute la satisfaction que j'en éprouve. écoles publiques existantes de toutes les
Mais vous avez pu observer, ainsi que la catégories, le tableau des effectifs de ces
plupart de vos collègues, que la moitié au écoles et du nombre des maîtres qui sont
Par arrêtés du ministre des finances, en date moins des dossiers dont l'examen m'est attachés à chacune d'elles.
du 29 juillet 1882, ont été nommés : soumis par les administrations départe- Les délibérations des conseils munici-
mentales leur sont renvoyés pour être paux ne mentionnent parfois aucun des
M. Joathon, perceptenr en disponibilité, à l'objet d'un complément d'instruction. engagements que l'inspection ou l'avis
la perception d'Hondschoote (Nord), 2e classe. Malgré les prescriptions précises et for- préfectoral attribue à ces conseils; les
melles de la circulaire du 25 janvier plans des constructions ne portent pas
M. Chatard, percepteur de Chambon (Creuse), dernier, les fonctionnaires chargés d'é- toujours l'indication de la hauteur des
4* classe, à la perception de Bourganeuf (même clairer l'avis du préfet ne semblent pal pas locaux, sans laquelle il n'est pas possible
département), 3* classe. avoir compris toute l'importance des de se prononcer sur la question de salu-
renseignements qui leur sont demandés. brité ; l'échelle fait défaut dans les plans
M. Romand, ancien adjudant sous-officier, Il faut qu'on se représente bien, mon- d'ensemble. Les rapports de l'inspection
à la perception de Chambon (Creuse), 48 sieur le préfet, — en soumettant à mon n'indiquent pas ou exposent par trop su-
classe. approbation un dossier qui porte création perficiellement les moyens présumés de
d'une école, c'est-à-dire d'une lourde dé- recrutement des écoles supérieures ou des
M. Dinnat, percepteur de Savères (Haute-
baronne), 4e classe, à la perception du Fous- pense pour l'Etat, — que je n'ai pour don- cours complémentaires qu'on propose
ner ou refuser cette approbation d'autres d'installer, etc.
seret (même département), 38 classe. éléments d'information que ceux que Il est de l'intérêt de tous, et particu-
M. Imart, percepteur surnuméraire, vous me fournissez. Je ne puis apprécier lièrement de l'intérêt des municipalités,
en qua-
lité de percepteur de 5e classe à la perception si l'école répond à des besoins sérieux, si que la vérification de tous ces dossiers,
de Savères (Haute-Garonne). les dépenses qu'elle entraine se justifient avant leur envoi à Paris, soit faite avec un
à tous égards, si les locaux proposés sont soin scrupuleux dans vos bureaux ; l'in-
M. Lebedel, percepteur surnuméraire, à la acceptables, même à titre provisoire, qu'en troduction trop précipitée d'un grand
perception de Baais (Manche), 5e classe. examinant les diverses pièces que vous nombre d'affaires, bien loin d'en hâter la
M. Mjgnucci, ancien sous-officier, à la avez seul qualité pour réunir et pour con- solution, la retarde quand elle ne la com-
ception de Châteauneuf de-Randon (Lozère),
per- trôler. Vous ne serez donc pas étonné que promet pas. L'administration centrale est
4e classe.
j'insiste sur l'exécution ligoureuse et à même d'expédier, sans aucun délai,
complète des prescriptions de la circulaire toutes les affaires de créations d'écoles au
M. Boulangé, ancien militaire, employé de du 25 janvier en ce qui concerne la cons- fur et à mesure qu'elles lui parviendront,
préfecture, à la perception d'Olette (Pyrénées- titution même des dossiers à me trans- mais à cette condition expresse qu'elles
Orientales) 48 classe. mettre : on doit comprendre sans peine lui parviennent instruites et préparées
qu'il ne s'agit pas là d'exigences bureau- dans les conditions prescrites par les rè-
M. Grésy, percepteur de 3° classe à Bouil- cratiques et de formalités sans autre im- glements.
lancourt (Somme), à la perception de Saint- portance que la régularité des écritures : Recevez, monsieur le préfet, l'assu-
Martin-du Fresne (Ain) 20 classe. il s'agit dans chaque espèce d'une véri- rance de ma considération la plus distin-
table décision que je ne puis prendre sans guée.
M. Doux, percepteur de Genouillat (Creuse),
S8 classe, à la perception de Bouillancourt en avoir apprécié en parfaite connais- Le ministre de l'instruction publique
(Somme), 4e classe. sance de cause l'utilité et la nécessité
d'une part, les conséquences financières et des beaux-arts,
M. Meyer, ancien adjudant lous-officier, de l'autre. JULES FERRY.
commis-greffier dans le service de la justice Je ne saurais donc trop vous recom-
militaire, à la perception de Genouillat (Creuse) mander, monsieur le préfet, de ne me faire le-0
50 classe. parvenir que des affaires complètement
instruites. NOUVELLES et CORRESPONDANCES
Quand vous me demandez la création ÉTRANGÈRES
—(fr-
d'un emploi nouveau, j'ai besoin d'être
sûr que vous avez reconnu vous-même
Par décision du ministre des postes et des cet emploi nécessaire et que, pour le créer,
télégraphes, en date du 29 juillet 1882, a été vous avez cherché avec l'autorité locale ANGLETERRE
autorisée la création de bureaux télégraphi- et l'autorité scolaire les moyens les plus du 3/ juillet.
ques municipaux dans les communes de pratiques et en même temps les plus éco- CHAMBRE DES LORDS. — Séance
Champignot (Aube), Saint-Gatien-des Bois nomiques; quand vous me proposez la La discussion du bill des fermages arriérés
(Calvados), Culan (Cher), Montagny (Loire). comnjunalisation d'établissements libres, est reprise. Sur l'article tir, lord Saiisbury
j'ai besoin de savoir que ce n'est pas une propose un amendement tendant à appliquer
mesure collective prise sans étude dé- les clauses relatives au soulagement des tenan-
taillée de la situation de chacun d'eux, ciers, seulement avec l'assentiment du pro.
mais que vous vous êtes fait rendre priétaire.
Lord Carlingford, gardien du sceau privé, considérants de sa motion tendant à imputer comme elle a fait accueil à vos aîaées ; et —
déclare que l'adoption de cet amendement les dépenses de l'expédition, en ce qui touche retournez-vous, mesdemoiselles — voici les
rendrait le bill sans effet. L'amendement de l'armée des Indes, sur les revenus de ces pos- images des plus glorieux serviteurs de l'art
lord Salisbury est cependant adopté par 169 sessions. (Agence Havas.) dans les siècles où l'art brilla du plus radieux
voix contre 98. - Lord Salisbury propo-e un
second amendement portant que, dans le cas '———'————' ———————
éclat,—il semble que les graves ou char-
mants visages de ces morts
rient à vos jeunes triomphés.
immortels sou -
où le tenancier vendrait sa ferme, après avoir
bénéficié des avantages de la loi, les fermages Soyez donc fières de tant d'encouragements
La distribution des prix aux élèves de l'é. et sachez répondre à ce que l'on attend de
arriérés non payés seront remboursés au pro - cole nationale de dessin pour les jeunes filles vous. C'est ainsi que vous paierez votre dette
priétaire sur le montant de la vente. a eu lieu, le dimanche 30 juillet, dans l'hémi- à l'Etat, et que vous témoignerez votre recon-
Cet amendement, combattu par le gouverne- cycle de l'Ecole nationale des beaux-arts. naissance à celle qui a le secret de rendre
ment, est adopté par 120 voix contre 45. La séance était présidée par M. Kaempfen, l'autorité aim?ble, tant elle l'exerce avec
La discussion du bill sur les fermages ar- inspecteur des beaux-arts, délégué de M. le bonté, et aux maîtres qui vous prodiguent
leurs soins et leurs talents. Au nom du Gou-
riérés est terminée. ministre de l'instruction publique et des vernement, je remercie de leur dévouement et
-
(Agence Havas.) beaux-arts ; il était accompagné de MM. Ro- votre directrice et vos professeurs ; mais c'est
ger-Ballu, secrétaire de la direction générale de vous que leur viendra toujours la plus
du 3/ juillet. des beaux-arts; Crost, chef du bureau de l'en- douce récompense de leur dévouement.
CHAMBRE DBS LORDS. — Séance
seignement, et de Mlle Marandon de Montyel. Ce serait à tort qu'on vous accuserait au-
Répondant à sir Walter Bartelot, M. Glad- directrice de l'Ecole. jourd'hui d'ingratitude. L'année qui vient de
stone dit que l'envoi des troupes turques en Le personnel enseignant de cet établissement finir est une très bonne année; ce n'est pas
Egypte ne peut faire l'objet d'aucune interpel- assistait à la cérémonie, qu'avait bien voulu parL'ornement manière de politesse que j'en parle ainsi.
d'après le plâtre, la fleur dessi-
lation, car aucune des conditions préliminaires ;
honorer de sa présence M. Barthélémy-Saint- née et la fleur peinte, la
gravure sur bois, le
absolument essentielles n'est négligée. — La Hilaire, sénateur. modelage ont donné des travaux excellents.
discussion du bill financier continue. M. le président a prononcé le discours sui- J'ai vu des verres émaillés, des faïences, des
L'article 3, abrogeant le droit d'entrée sur les vant : éventails qui m'ont charmé par la composi-
matières végétales, la chicorée et le café ex- tion aussi bien que par l'exécution ; plusieurs
ceptés, est adopté. Mesdemoiselles, natures mortes peintes à l'huile sont dignes
L'article 5, imposant un droit d'accise d'un d'éloges. Je dirai encore bien haut que le
En me désignant pour présider cette fête, concours de l'académie d'après la bosse ré-
penny par demi livre, droit perçu au moyen M. le ministre de l'instruction publique et des vèle des progrès tout à fait remarquables ; je
d'un timbre adhérent, sur tout article ou sub- beaux-arts m'a fait un honneur dont je sens dirai plus bas qu'il faut vous hâter d'en faire
stance vendu pour du café ou de la chicorée, tout le prix, et m'a confié la plus agréable des dans le dessin d'après le modèle vivant, qui
est également adopté. mission!?. laisse trop à désirer. Vos cahiet's prouvent
L'article 6 est adopté avec un amendement Leur situation et leur mérite donnaient à que les sévérités de la perspective et de l'ana-
portant que chaque paquet de mélange doit in- beaucoup de ceux qui en ont été l'objet avant tomie ne vous ont pas rebutées et que l'his-
diquer sur l'étiquette les substances dont il est moi des titres à cette faveur bien meilleurs toire de l'art vous a, ce qui ne m'étonne pas,
composé. que les miens ; aucun d'entr'eux, il me sem- captivées au plus haut point.
ble, n'a pu porter un intérêt plus vif à votre Je n'aurais pas dît toutes les satisfactions que
M. Onslow demande, à titre d'amendement, école, ni désirer plus ardemment qu'elle gran- cette année nous a apportées si je n'ajoutais que
que l'Angleterre rembourse les dépenses de dit en prospérité et en renommée. votre école, laissez-moi dire: notre école,
l'expédition entreprise seulement au profit des Il y a deux ans, j'avais déjà le plaisir de s'est montrée à son honneur hors de chez elle
Européens. vous adresser quelques mots, à une place plus comme chez elle. Dix-sept élèves sur vingt-
Le marquis de Hartington déclare que le modeste. Un des hommes qui connaissent le sept ont passé avec succès les examens de la
gouvernement ne se prononce pas sur la mieux les choses de l'art et savent en parler le Ville ; c nq ont présente des ouvrages à l'expo-
plus éloquemment occcupait celle où je suis sition des arts décoratifs : neuf, au Salon; tOtl.
question de savoir si l'Angleterre devra rem-
bourser plus tard tout ou partie des dé- un peu confus de me voir. Depuis ce jour là, tes ont vu leurs envois admis par les jurés.
le Gouvernement a donné à cette école qui Le Salon. J'applaudis lorsque vous y fai-
penses. C'est là une question qui reste ou- vous est si hospitalière de nouvelles preuves tes recevoir des eaux-fortes, des gravures, des
verte. de sa sollicitude, en même temps que des es- faïences; je ne serais pas sans inquiétude si
M. Stanhopene peut appuyer l'amen iement pérances qu'il fonde sur elle: c'est une sub- je voyais à celles qui ont l'ambition du
de M. Onslow, car l'expédition est entreprise vention beaucoup plus large ; c'est le règle- tableau un très ardent désir d'affronter la
pour la protection du caDal de Suez qui inté- ment revisé et fortifié, c'est une addition im- dire grand : public. Je me garderais bien de leur
resse les Indes. portante faite aa programme des études, c'est « Il ne faut pas exposer. à D'abord, elles
l'institution d'un conseil qui vous vaudra ne m'écouteraient sans doute pas, et il
En outre, il ne faut pas, dans la crise ac- d'utiles sympathies et des appuis précieux. est
toujours un peu ridicule de prêcher dans le
tuelle, entraver les mesures que le Gouverne- Et comment, aujourd'hui que l'enseigne- désert. Et puis assez de toiles signées de noms
ment juge nécessaires. Toutefois, l'orateur ment du dessin a pris une si grande place dans féminins, figurent chaque année au Salon par-
pense qu'une partie des dépenses devra être les préoccupations de ceux qui ont la charge mi celles qu'on y peut le plus sincèrement
remboursée aux Indes. de l'instruction publique, que tant de travail louer pour que l'idée ne me vînt pas de
d'activité dépense me
M. Childers déclare que le gouvernement et se pour le propager et priver du plaisir d'y voir de beaux talents sa
est prêt à modifier sa rèsolution en y ajoutant l'améliorer, comment une école qui porte le manifester.
simplement les mots suivants : « Sauf une dé- beau titre d'Ecole nationale n'aurait-elle pas :
Je dirais seulement a Ne cédez pas je
attiré l'attention toute particulière de l'Etat ? vous en prie, trop facilement et trop vite à la
cision ultérieure du Parlement. » En lui préparant un avenir plus fécond encore tentation. Que le premier ouvrage
Cette modification, approuvée par les chefs sur lequel
que le présent, il n'a fait que ce qu'il devait, vous appelez le jugement de tous soit reçu, et
de l'opposition, est adoptée par 140 voix contre mais il l'a fait avec empressement et avsc voilà peut-être que quelques compliments
23. joie. trop flatteurs et la perspective d'un avenir
La modification de l'impôt sur le revenu, Ne voyez-vous pas encore une marque de enchanté décideront de votre
l'estime en laquelle il la tient dans le choix vraiment les dons de l'artiste, sort. Avez-vous
proposée par le gouvernement pour faire face c'est à mer-
de ceux chargés par lui, il y a quelques jours, veille : l'art vous donnera la gloire et la for-
aux dépenses militaires, est adoptée sans scru- d'apprécier, avec vos professeurs, le mérite tune; n'avez-vous que quelques qualités heu-
tin. de vos concours. C'était un maître accompli reuses, mais secondaires ; le hasard seul
Pendant la discussion, et répondant à M. ;
dans la science de l'enseignement un sta- a-t-il un jour bien inspirées, ce vous
JsTewdegate, M. Gladstone déclare qu'il consi- tuaire dont pourrait sera
dire qu'il n'a jamais reste de votre vie l'amertume de constants dé- pour le
on
dérerait comme une grande calamité d'être fait que des chefs-d'œuvre ; un peintre épris boires, la plaie toujours signante de l'amour-
forcé de rétablir les droits précédemment abo- du beau idéal et pur, tt qui, naguère, rece- propre incessamment blessé, la gêne, sinon la
lis. vait de ses confrères un aupiême honneur. misère. Ne précipitez rien avant d'être sûres
L'orateur regrette que le revenu de 100 li- Et le lieu qui vous réunit, où vont être pro- de vos forces. » Tel est le langage que je tien-
clamés et applaudis les noms de celles dont drais à celles qui seraient disposées à
vres sterling par an ne soit pas soumis à l'im- les travaux ont été distingués par de tels ju- à la légère dans une voie pleine de périls. se jeter
pôt, et il ajoute que, dans le cas où les opéra- ges, ne dit-il pas aussi que vous êtes des pri- On vous convie, mesdemoiselles, à des
tions en Egypte se prolongeraient, l'impôt sur vilégiées ! C est la première école artistique sais moins aventureux dans es-
que
Je revenu ne pourrait suffire seul à la dé- ; dans cette école
du monde celle dont partout, les pays vous aimez et qui vous IUIte. Ce n'est
pense. étrangers, on tient à honneur d'avoir été vous piéparer aux luttes de la grande pas pour
Le marquis de Hartington développe les rélève. Oui, c'est elle qui vous fait accueil artistique quelle a été instituée, c'est mêlée
pour
vous mettre en état de subvenir un jour aux Elle va fermer ses portes pour quelques se puis vingt-sept ans. Fait un rapport chaque
nécessités de l'existence, grâce à des travaux maines. Lorsqu'elle les rouvrira et que vous année sur ces eaux.
auxquels la femme est éminemment propre. verrez dès le seuil des visages accueillants M. le docteur Boudet, médecin-inspecteur des
Les peuples qui ont la notion et le goût du eaux de Chàteauneuf, (Puv-de-Dôme). Rap-
beau et dont la civilisation est raffinée ne se vous sourire, des mains amie. se tendre vers port complet sur l'établissement et les eaux de
vous, c'est avecune émotion joyeuse que vous cette station.
contentent pas de bâûr des édiifces magnifi- rentrerez dans la studieuse maison ; qu'il s'y
ques, d'en couvrir les murs de fresques ou de mêle quelque fierté, car là aussi on travaille & M. le docteur Bourgarel, médecin-inspecteur
tableaux, de décorer leurs places publiques, la gloire et à la prospérité de la pataie. des eaux de Pierrefonds (Oise). Mémoire in-
leurs jardins, leurs temples, leurs palais de
statues de marbre ou de bronze; ils veu-
lent encore que les moindres objets de la
vie domestique soient agréables aux yeux et
—————— 4. téressant et consciencieux sur les indications
précises de ces eaux.
M. le docteur Ceigne rd. médecin-inspecteur
des eaux de Cusset (Allier). Travaux origi*
et comme ennoblis par le fini du travail, l'élé- Le ministre de la guerre a décidê, le 30 naux et intéressants sur les eaux alcalines.
gance de la forme, la gràce de la parure. juillet 1.882, que les officiers dont les noms M. le docteur Dupourqué, médecin-inspecteur
Voyez les vases grecs, les reliques de l'anti. suivent seront inscrits d'office au tableau d'a- des eaux de Salies-de-Béarn (Basses-Pyrénées).
quité égyptienne retrouvées dans les sépultu- vancement, savoir: Rapport sur les indications de cette station.
M. le docteur Longuet, médecin aide-major
res de Sakkarah. de Thèbes, d'Abydos, et tant
de délicates et charmantes choses sorties de la au 2* régiment de spahis. Travail intéressant
Pour le grade de co!onel. environs de Lalla-
sur les eaux thermales des (Algérie).
cendre qui nous conserva Pompéi en l'ense- Marnia, département d'Oran
velissant ; vous rapprochant du temps pIésent, M. Vincent (François Honoré), lieutenant- M. le docteur Regnault, médecin-inspecteur
entrez par la pensée dans une demeure de la colonel d'infanterie hors cadre, employé dans des eaux de Bourbon-l'Archambault rAllier).
:
Renaiîsance le carrelage des salles, les fer- le service d'état-major, secrétaire du comité Travail intéressant sous ce titre : « De l'emploi
rures des portes, les sièges, les bahuts, les consultatif d'état-major (rang du 18 janvier des eaux de Bourbon-l'Archambaultdans divers
meubles de toute Forte, les chenets des vastes diathéses, scrofules, rachities, chlorose, rhuma-
cheminées, l'orfèvrerie, les verres et les 1879). tisme, syphilis. »
faïences qui garnissent les dressoirs, tout M. le docteur Renard, médecin-major de 1'*
n'a. t- il pas été touché et embelli par Pour le grade de chef de bataillon. classe à Hammam-Rhira, département d'Alger
l'art ? (Algérie). Rapport très complet sur l'hôpital
Ce besoin du beau dans l'utile, notre âge M. Bue (Pierre-Gustave), capitaine d'infan- thermal d'Hammam Rhira.
l'éprouve aussi ; il s'efforce de le satisfaire, terie hors cadre, attaché militaire en Espagne
mais il y réussit moins bien parfois qu'on n'y a et en Portugal (rang du 15 décembre 1870). .—————-41--
réussi dans le passé. C'est peut-être que tant M. Michel (Victor. Constant), capitaine d'in-
de goûts et de styles différents que nous ont fanterie hors cadre, officier d'ordonnance du Sur la proposition de l'académie de méde-
légués les siècles nous troublent un peu, et ministre de la guerre (rang du 31 décembre cine, le ministre du commerce vient de décer-
aussi que, ne voulant pas être toujours des
copistes et embarrassés de créer après tant 1873). ner les récompenses ci-après désignées, aux
de créations antérieures, il nous arrive d'es- personnes qui ont été signalées comme ayant
sayer de faire du nouveau en mêlant et en —————— —————— fait le plus de vaccinations et ayant le plus
confondant à notre insu des éléments divers contribué à la propagation de la vaccine en
empruntés à d'anciens types et qui répugnent Sur la proposition de l'académie de méde- France, pendant l'année 1880.
à se trouver ensemble. Nous nous apercevons
de nos erreurs, c'est beaucoup déjà pour n'y cine, le minbtre du commerce vient de décer-
pas persévérer. ner les récompenses suivantes aux médecins Le prix de la valeur de t,500 franci sera.
Que de mains habiles il faut pour suffire qui se sont le plus particulièrement distingués partagé entre :
aux applications innombrables de la décora- dans le service des eaux minérales pendant
t on artistique et ce quelle ressource n'est elle l'année 1879 : M. Géraud (Louis), médec'n aide-major de
1" classe au 31* régiment d'artillerie, domicilié
pas pour votre sexe, mesdemoiselles ? Le plus au Mans (Sarthe).
souvent elle n'exige pas d'efforts matériels, et Médaille d'or. M. Perret (Félix), docteur en médecine., domi-
la plus faible peut s'y livrer sans fatigue. Elle
n'éloigne pas du foyer paisible et de sa saine
influence. Demande-t elle des modèles, c'est
M. le docteur Caulet, médecin-inspecteur des cilié à Rennes (me-et. Vilaine).
eaux de Saint-Sauveur (Hautes-Pyrénées), pour
--
M. Weill (Jacob), médecin major de 1" classe
son zèle dans l'accomplissement de ses fonctions, au 8* régiment d'artillerie, domicilié à Châlons-
presque toujours la plante qui s'épsnouit ses nombreux et intéressants travaux sur l'éta- sur-Marne (Marne).
sur la table ou qui s'enroule autour de la fe- blissement thermal de Saint-Sauveur, et plus
nêtre qui les fournit libéralement. Et quel tra. particulièrement son rapport général de 1879,
vail béni t A celle qu'il fait vivre, qui lui doit dans lequel il résume, analyse et apprécie les Il sera accordé des médailles d'or & :
parfois le bien-être et l'aisance, il apporte résultats complets de sa pratique pendant plu-
sieurs années. M. Aubert, médecin-major de 2* classe au 28'
encore des joies délicieuses, et il y a en lui régiment de ligne;
tant d'attrait et de charme que la femme Médailles d'argent. M. Boivin, docteur en médecine, domicilié
comblée des largesses de la fortune en fait dans le dixième arrondissement de Paris (Seine);
souvent la plus chère occupation de ses loi- M. le docteur Billout, médecin-inspecteur des M. LODget (E), médecin major de 1" classe
sirs. eaux de Saint-Gervais (Haute-Savoie) depuis au 93' régiment d'infanterie, domicilié à La
Vous le voyez, pour celles de vous à qui les seize ans. Rapports nombreux et importants Roche-sur-Yon (Vendée);
hautes visées sont interdites, - et c'est, à coup sur l'établissement et les eaux de cette station. M. Schmit, médecin-major dei" classe au
-
sûr, le plus grand nombre; la vie, toute con-
sacrée à des tâches modestes, ne sera pas sans
M le docteur Bordes-Pagès, médecin inspec- 64* régiment de ligne.
teur des eaux d'Aulus (Ariège). Rapport sur
l'heureuse influence de ces eaux sur les syphilis
douceur et sans plaisirs.
Mais je vous dirai aujourd'hui encore secondaires et tertiaires. Des médailles d'argent seront décernées à :
M. le docteur Bouyer : médecin inspecteur des
comme il y a deux ans : ce n'est pas seule-
ment à qui médite les grandes œuvres et pos- eaux de Cauterets (Hautes-Pyrénées). Mémoire M. Adhéran, docteur en médecine, domicilié
sède la force d'exprimer son idéal que profite très important et très étudié sur les inhalations à Annonay (Ardèche).
sulfureuses à Gauterets.] Mme A'.bussac, sage-femme, domiciliée à Sau-
la contemplation de ce que le génie humain a
produit de plus sublime dans l'art. Visitez veterre (Gironde).
Rappels de médailles d'argent. M. Alison, docteur en médecine, domicilié a
souvent nos musées, et, vous arrêtant devant
les créations des maîtres dont les noms ont M. le docteur Cazalis : médecin inspecteur des Baccarat (Meurthe-et-Moselle).
plané sur leur temps et planeront sur l'ave- eaux de Challes (Savoie). Série de rapports in- M. Artance, docteur en médecine, domicilié à
nir, emplissez en vos yeux et votre àme. Peu téressants et distingués sur les eaux de cette sta- Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).
tion. M. Augé, docteur en médecine, domicilié à,
à peu, par le pouvoir souverain de leur beauté,
M. le docteur Collin, médecin-inspecteur des Saint-Sernin (Aveyron).
'Votre goût se sera ennobli, élevé, épuré; vous eaux de Saint-Honoré (Nièvre). Rapport cons- domiciliée à Four-
ne pourrez plus rien concevoir de vulgaire, et, Mme
ciencieux sur les indications des eaux de sa nels (Lozère). Astruc, sage-femme,
dans vos humbles ouvrages, quelque chose de station.
cette beauté même se retrouvera. médecin-inspecteur M. Bailliez, officier de santé, domicilié &
M. le docteur Japhet, des Harnes (Pas-de-Calais).
Bien des fois vous l'avez entendu dire : la eaux d'Enghien (Seine-et-Oise). Mémoire très
supériorité de la France dans ces innombra- complet sur les différentes indications de ces Mme Bâtisse, sage-femme, domiciliée à Lan-
bles objets qui sont à la fois œuvres d'art et eaux. geac (Haute-Loire).
d'industrie a fait une partie de sa renommée M. Bancet, docteur en médecine, domicilié è
à l'étranger; elle est une des causes de sa ri- Médailles de bronze. Toul (Meurthe et-Moselle).
chesse. Votre école est de celles où se forment M. Bar (Henri), médecin-major de 2e classe au
M. le docteur Batbédat, médecin-inspecteur 10. régiment da ligne, domicilié à Auxonne
les talents qui maintiennent cette supériorité. wes eaux de Préchacq et Gamarde (Landes), de.. (CôtedOr),
M. flambai;!*?, doetnir#>n m.s"*-,ciue, domicilié à Héraut docteur en médecine, domir.ilîé$ Vellen, docteur pu médecine, domicilié à
Br'atjçoa (Hautes-Alpes). M.
!k:.rg-.¡';i!SIl'J' • Lôre).
M.
Vvailles-(iSeine-et Oise).
M ,,;aZl'J? mi: eur eoi médecine, domicilié à Mw. Hié ar >, tage-femoH', domiciliée à Char- Mme Viannet, sage-femme, domiciliée à Ver-
Saint Brice (Seine-et-Oise). tres (Eure-et-Loir). jun tAm).
Mme Belette, sage-femme, domiciliée à Luber- Mme Laforest, sage-femme, domiciliée à Ma- M. Vignes. docteur en médecine, domicilié à
sac (Corrèze). reuil (Dordogne). Miélan (Gers).
M. Benoit (LAopôld), docteur en médecine, do- M. Lannes, docteur en médecine, domicilié à M. Villaid, docteur en médecine, domicilié &
micilié à Apt (Vaucluse). Nailloux (Haute-Garonne). Guéret (Creuse).
Mme Berthomieux, sage-femme, domiciliée à M. Laroche, docteur en médecine, domicilié à
Vitry (Marne).
M. Besnier, docteur en médecine, domicilié à
Paris (neuvième arrondissement) (Seine).
M. Bertrand (Léopold), docteur en médecine,
Montignac (Dordogne).
Mme Larraye, sage-femme, domiciliée à Caban-
nes (Ariège).
Mme Laudren, sage-femme, domiciliée à Lo.
.,
Ministère de l'agriculture.
'')

domicilié à Elbeuf (Seine-Inférieure). rient (Morbihan).


M. Beurnier, docteur en médecine, domicilié à M. Laurens, docteur en médecine, domiciliée à
Montbéliard (Doubs). Nyons (Drôme). INSTITUT NATIONAL AGRONOMIQUE
Mme Bèzard, sage-femme, domiciliée à Châ- Mme Le Bloaz, sage-femme, domiciliée à Ros-

(Calvados).
teau-Thierry (Aisne).
Mlle Bisson, sage-femme, domiciliée à Lisieux

Mlle Bauduin, sage-femme, domiciliée à Van-


nes (Morbihan).
trenen (Côtes-du-Nord).
M. Leca, docteur en médecine, domicilié à
Coggia (Corse).
Mlle Leclerc, sage-femme, domiciliée à Alen-
çon (Orne).
BUT DE L'INSTITUT AGRONOMIQUE
L'institut agronomique a pour but de favo-
riser le progrès agricole et d'élever le niveau
M. Bosc, docteur en médecine, domicilié à Mme Léger, sage-femme, domiciliée à Charost de la science dans ses rapports avec toutes les
Ajaccio (Corse). - - -* -
(Cher). branches de la production animale et végétale,
M. Bucquodomiciliémédecin-major
de ligne,
y, au 100* régiment
à Perpignan (Pyrénées-Orien-
Mme Lelarge, sage-femme, domiciliée à Loches
(Indre-et-Loire). en formant :
tales.) M. Lelièvre fils, docteur en médecine, domi- 1° Des agriculteurs et des propriétaires pos-
M. Catmeilles, docteur en médecine, domicilié cilié à Pipriac (Ille-et-Vilaine). sédant les connaissances scientifiques néces-
à Gourdon (Lot). M. Mahélin, oflicier de santé, domicilié à Ber- saires pour la meilleure exploitation du sol ;

,,
M. Cazaban, officier de santé, domicilié à Bé- naville (Somme). 2° Des administrateurs instruiis et capables
deilles (Basses-Pyrénées).
M. Champreux, docteur en médecine, domici-
lié à Cintrey (Haute-Saône).
rillac
Mme
(Cantal).
Mme Malmezac, sage-femme, domiciliée à Au-

Miedzychwska,
pour les divers services publics ou privés,
dans lesquels les intérêts agricoles sont enga-
sage-femme, domiciliée à
M. Chébrou, docteur en médecine, domicilié à Castres (Tarn). gés (inspection de l'agriculture, direction de
Niort (Deux-Sèvres). Mme Missard, sage-femme, domiciliée à Epi- fermes-écoles, service du ministère de l'agri-
Mme veuve Damemme, sage-femme, domiciliée nal (Vosges). culture) ;
à St-Lô (Manche). M. Moaligou, docteur en médecine, domicilié 3° Des professeurs spéciaux pour l'enseigne-
Mme Dard, sage-femme, domiciliée à Troyes à Quimperlé (Finistère).
(Aube). * ment agricole dans les écoles nationales, les
Mlle Naizin, sage-femme, domiciliée à Vannes écoles pratiques d'agriculture dans les départe.
M. Dégos, docteur en médecine, domicilié à (Morbihan).
Mugron (Landes). Mme Noiller, sage-femme, domiciliée à Limo- ments, dans les écoles normales, etc.;
40 des directeurs de stations agronomiques.
Mme Desplauques, sage-femme, domiciliée à ges (Haute-Vienne).
Tourcoing (Nord). M. Pagny, médecin major de i" classe à l'hô- L'institut se compose :1° i de l'école des,
Mme veuve Deverdun, sage-femme, domiciliée pital militaire de La CaUe (Algérie). hautes études de l'agriculture, établie dans les
à Auxerre (Yonne). Mme Papi, sage-femme, domiciliée à Saint- bâtiments du Conservatoire des arts et mé-
Mme Dominique, sage-femme, domiciliée à Mihiel (Meuse). tiers, rue Saint-Martin, no 292, à Paris, et
Saint-Julien (Jura). M. Pattriti, docteur en médecine, domicilié à 20 d'un établissement de recherches et d'expé-
Brignoles (Var).
Mme Dreux, sage-femme, domiciliée à Mé- rimentations, créé à la ferme de Vincennes,
zières (Ardennes). Mme Pélissier, sage-femme, domiciliée à
Nîmes (Gard). près Joinville-le-Pont, sous le titre d'Ecole
M. Dufour, docteur en médecine, domicilié à M. Petit, docteur en médecine, domicilié à d'application de l'institut agronomique.
Espéraza (Aude). Longeau (Haute-Marne). L'institut agronomique jouit, au point de
Mme Dumoulin, sage-femme, domiciliée à Mes- Mme veuve Vernelle, sage-femme, domiciliée vue du volontariat d'un an, des mêmes privi-
sey-s.-Grosne (Saône-et-Loire). à Lonlay-l'Abbaye (Orne). lèges que les autres écoles supérieures de
M. Dupérié, docteur en médecine, domicilié à M. Phalippou, docteur en médecine, domicilié petit.
Agen (Lot-et-Garonne). à Lodève (Hérault).
Mlle Dupré, sage-femme, domiciliée à Luz M. Rebulet, docteur en médecine, domicilié à
(Hautes-Pyrénées). Bourg-Théroulde (Eure). NATURE ET CADRE DE L'ENSEIGNEMENT
M. Faure-Lacaussade, médecin aide-major de Mme Riboux, sage-femme, domiciliée à Romo- L'enseignement comprend les cours ci-
1* classe du service des hôpitaux militaires, do- rantin (Loir-et-Cher).
micilié à Zemmorah (Algérie). M. Richard, médecin aide-major au 60* régi- après :
M. de Fleury, docteur en médecine, domicilié ment de ligne, domicilié à Besançon (Doubs). Mécanique et machines. — Génie rural,
à Angoulême (Charente). M. Rivairol, docteur en médecine, domicilié constructions et machines agricoles. — Phy-
Mme Forino, sage-femme, domiciliée à Gen- a Montauban (Tarn-et-Garonne). sique et météorologie. —Minéralogie. — Géo-
tilly (Seine). M. Rondeau, docteur en médecine, domicilié
M. Fréry, docteur en médecine, domicilié à à Aigurande (Indre).
Belfort. Mme Rossignol, sage-femme, domiciliée à
logie.
cole.
-- Chimie générale. — Chimie agri-
Chimie analytique. — ^Technologie
M. Galangau, docteur en médecine, domicilié L'Aiguillon sur-Mer (Vendée). agricole. — Botanique, physiologie végétale et
& Arles-sur-Tech (Pyrénées-Orientales). Mlle Rousseau, sage-femme, domiciliée à Châ- étude des maladies des plantes. — Zoologie,
M. Genoud, docteur en médecine, domicilié à teauneuf-sur-Loire (Loiret). animaux utiles, aquiculture et insectes nuisi-
Thonon (Haute-Savoie). Mme Roussel, sage-femme, domiciliée à Sau- bles. — Hygiène. — Anatomie et physiologie
M. Geschwind, médecin-major au 6* bataillon mur (Maine-et-Loire). générale. — Zootechnie. — Agriculture géné-
de chasseurs, domicilié à Romorantin (Loir-et- M. Sagnier, docteur en médecine, domicilié à rale. — Agriculture comparée. — Economie
Cher). La Grand'Combe (Gard).
M. Gonnet, docteur en médecine, domicilié à
politique. — Economie rurale. — Sylvicul-
M. Saulgpot, docteur en médecine, domicilié à
Bois-d'Oingt (Rhône). Beaune (Côte-d'Or). ture. — Viticulture, arboriculture et horti-
M. Gravier, docteur en médecine, domicilié' & Mme Saulnier, sage-femme, domiciliée à Mei- culture. — Droit administratif et législation
Modane (Savoie). leray (Sarthe). rurale. — Dessin à main levée. — Dessin
M. Grinda, docteur en médecine, domicilié à M. Silve (Paul), docteur en médecine, domicilié géométrique et exercices graphiques.
Nice (Alpes-Maritimes). à Digne (Basses-Alpes). Les élèves sont, en outre, exercés sur le ter-
M. Guillemaud, docteur en médecine, domici- M. Sortais, docteur en médecine, domicilié à rain au levé des plans, au croquis des machi-
lié à Louhans (Saône-et-Loire). Blain (Loire-Inférieure).
nes et des constructions, à la pratique de l'ar- :
d'irrigation. j
Mme Hélin, sage-femme, domiciliée à Châtel- M. Souloumiac, docteur en médecine, domici-
lerault (Vienne). lié à Saint-Genest-Malifaux (Loire). pentage et du nivellement, à l'étude de projets
Mme veuve Igély, sage-femme, domiciliée à Mon- Mme Trotignon, sage-femme, domiciliée à Châ- de drainage et
tereau (Seine-et-Marne). teauroux (Indre). Les cours de physique et les différents cours <

Mme veuve Henner, sage-femme, domiciliée à M. Ventuion, médecin-major de 1" classe de de chimie sont complétés par de nombreuses'
Mayenne (Mayenne). la marine (Cochinchine). expériences et manipulations.
Des cabinets de microseopie et d'anatomie, sciences et ayant reçu le diplôme de sortie âgés de dix-sept ans révolus le 1" janvier de
des étables et des écuries d'expérimentation après avoir obtenu une moyenne générale de l'année où ils se présentent.
donnent aussi tous les moyens d'étude pour Toute demande d'admission doit être faite
quinze points et une cote au moins égale en
les recherches physiologiques et zootech- génie rural mécanique, papier timbré et adressée avant le 1" oc-
èylvicultare. en et en sur direc.
niques. admis à résole forestière au tobre au ministre de l'agriculture, ou au
peuvent être l'institut agronomique, qui la lui
La proximité de la ferme de Vincennes per. uombre de deux chaque année. La limite teur de
met, de plus, aux professeurs d'y faire des reculée, les jeunes transmet le candidat doit y faire connaître :
d'âge est pour gens ayant ;
applications de leurs leçons. satisfait à la loi militaire, de tout le temps 1* Ses titres scientifiques ;
Les élèves y sont exercés au maniement des qu'ils auront passé sous les drapeaux. 20 Les matiêresfacultatives sur
lesquelles il
machines et instruments agricoles, ainsi qu'à désire être interrogé ;
la pratique des principales opérations de la 30 Son adresse.
culture, de l'élevage et de l'entretien du bé- MISSIONS COMPLÉMENTAIRES D'ÉTUIS
tail ; ils y ment initiés
aux meilleures métho- Cette demande doit être accompagne :
Année de perfectionntment.
des de recherches et d'observations.
1° De l'acte de naissance du candidat ;
2° D'un certificat de vaccine ;
Ces exercices sont complétés par des visites Tous les ans, les deux élèves classés les pre-
de fermes, de marchés de bestiaux et d'usines
miers sur la liste de sortie peuvent recevoir, 3' D'un certificat de moralité délivré par le
agricoles, par des excursions agronomiques, complémen- chef de l'établissement. dans lequel le candidat
géologiques, botaniques et forestières. aux frais de l'Etat, une mission
taire d'études, soit en Ftaace, soit à l'étranger; a accompli sa dernière année d'études, ou, à
L'enseignement est enfia facilité par les défaut, par le maire de sa dernière rési-
tlches collections du Conservatoire des arts et cette mission a une durée de trois années.
Les élèves diplômés, qui en sont jugés dence ;
métiers et des autres établissements scientifi- dignes, sont admis à faire une année com- 40 D'une obligation souscrite sur papier
ques de Paris. plémentaire d'études dans les laboratoires timbré par les parents ou le tuteur du eandi-
Une bibliothèque, recevant tous les ouvra- de l'école d'application de l'institut agrono- dat, pour garantir le payement de la rétribu-
ges importants pnbliés en France et à l'é- mique. tion scolaire (1).
tranger sur l'agriculture et l'industrie, est ou- Les premiers d'entre eux peuvent recevoir,
verte aux élèves, à des heures déterminées. à cet effet, une allocation de stage de 100 fr. Les certificats et autres pièces exigées doi-
par mois. vent être dûment légalisés.
Les parents qui ne résident pas à Paris sont
VACANCES. - DURÉE DES ÉTUDES
— DIPLÔME.
RÉGIME DE L'ÉCOLE
* tenus d'y avoir un correspondant qui puisse
les leprésenter auprès du directeur de l'école
Certificat d'études.
l'établissement.
et surveiller la conduite dès élèves hors de
Les cours se terminent dans la première Le régime de l'école est l'externat.
Quinzaine du mois de juillet. Chaque année, Les élèves entrent à huit heures un quart La rétribution scolaire pour l'enseignement
les éièves do l'institut agronomique font
une du matin et sortent à quatre heures du soir, et les frais d'examen est fixée à 300 francs par
excursion générale, tous la direction de leurs sauf les jours d'examen. A l'exception d'une an, payables par semestre et d'avance; les élè-
professeurs, dans une région intéressante de heure d'interruption pour le déjeuner, qui est ves ont à leur charge les livres et les objets
1* France
et de l'étranger : cette excursion est pris hors de l'établissement, tout le temps er.' qui servent à leur usage perbonnel; ils doivent,
facultative. consacré, dans l'intérieur de l'école ou au en outre, verser au secrétariat de l'école, au
Li direction de l'institut agronomique a champ d'expériences, à l'étude, aux leçons et commencement de chaque année, et à titre de
pris des mesures p ;ur que les élèves dont les aux exercices pratiques. dépôt, une somme de soixante francs, destinée
Parents ne sont pas agriculteurs puissent pas- Le travail de rédaction est réservé pour le à faire face aux dépenses occasionnées par les
fer deux mois au moins de leurs vacances temps libre qui reste à l'élève en dehors des frais d'excursion et par Je remplacement des
dans les fermes remarquables par leur bonne heures d'écola. objets détraits ou détériorés par eux.
exploitation, soit en France, soit à l'étranger. Il est donné avis immédiat aux parents ou
A la rentrée, tous les élèves devront prêt
enter correspondants de toute absence non autorisée BOURSES
un journal et un travail de vacances sur les ou non motivée, ainsi que de toute plainte sur
fermes dont ils auront suivi les travaux ; il en la conduite des élèves. Chaque année, quatre bourses de 1,000 fr.
sera tenu compte dans le classement de sortie. A la fia de chaque semestre, il est envoyé et deux de 500 francs, donnant en outre, les
La durée des études est de deux ans, après aux parents des élèves, ou à leor's correspon- unes et les autres, droit à la gratuité de l'en-
lesquels l'élève qui en est jugé digne reçoit le dants, un bulletin contenant le relevé des seignement, et dix bourses consistant dans la
diplôme de l'enseignement supérieur de l'agri- notes obtenues pendant le semestre. remise de la rétribution scolaire, sont mises
culture. au concours, par moitié, entre les élèves di-
Ce diplôme est délivré par le ministre de plômés des écoles d'agriculture et les autres
l'agriculture. CONDITIONS D'ADMISSION concurrents.
Le travail et le progrès des é'èves sont cons- Ces bourses sont données pour toute la du-
tatés : L'admission a lieu à la suite d'un examen rée des cours ; cependant, elles peuvent être
qui porte sur les diverses connaissances scien- retirées si ceux qui les ont obtenues ne conti-
1° Par des interrogations fréquentes et par tifiques exigées pour le baccalauréat ès scien-
l'apprécIation de tous les travaux et exercices savoir : l'arithmétique, l'algèbre èiémen-
nent pas à s'en rendre dignes par leur con-
pratiques des élèves;
ces, duite et leur travail. Les candidats à l'obten-
taire, la géométrie, les éléments de trlgono- tion de ces bourses doivent se faire inscrire,
2° Par les examens généraux effectués metrie descriptive, la mécanique rationnelle,
les professeurs à la fin de chaque cours. par le itr octobre au plus tard, au ministère de
la physique et la chimie inorganique. l'agriculture.
Les notes et les nnméros de mérite obtenus It est tenu compte aux candidats des con-
servent à établir le rang de chaque élève dans naissances pratiques qu'ils possèdent soit en
le classement de sa promotion, et à dresser la agriculture, soit en histoire naturelle, soit en
liste des élèves reconnus aptes à recevoir le chimie, soit encore dans les différents genres
diplôme. de dessin; on leur tient compte également de
suit
« Je
:
(1) Cette obligation
soussigné
doit être rédigée comme il
(nom, prénoms, qualité) m ,en-
d'avance la pension
gage à payer par semestre etliaison
Les élsves qui, sans avoir obtenu le di- la connaissance d'une ou plusieurs langues de (titre de parenté ou de du candidat,
plôme, ont fait preuve cependant de connais- étrangères. les nom, prénoms et domicile) à l'institut na-
Les candidats du diplôme des écoles tional agronomique, à raison de 300 francs par
sances suffisantes et d'un travail régulier, re- pourvus an, pendant tout le temps qu'il passera dans cet
çoivent un certificat d'études délivré par le nationales d'agriculture, des écoles nationales
tre. vétérinaires de bnche ier ès sciences ou de
iitrjugés équivalents par te juty aoiit dis-
établissement.
« A défaut de payement d, e ladite pension aux
épouues fixées, je déclare me soumettre à ce
en soit poursuivi par voie de
pensés de l'eaamen d'admission. que le payement
ÉCOLE FORESTIÈRE contrainte administrative décernée par M. le mi-
Les examens ont lieu au mois d'octobre, à nistre des finances
Aux termes d'un décret en date du 6 mai Paris,
rue Saint-Martin, n° 292. Une seconde Pour les candidats étrangers, l'obligation rela-
1882, les élèves âges de vingt-Jetx
ans au plus session a lieu en novembre pour lee jeunes tive au payement de la pension doit être fournie,
au ter janvier de l'année du concours d'ai. gfns qui terminent lèur volontariat d'an an. à.défaut de parents, par un correspondant rési-
dant en Frince, qui se constitue personnellement
ttiissiou à l'école foréHière., bacheliers èa Les candidats doivent justifier qu'ils sont responsable de ce payement.
no 292, à

-
'a
Le concours pour l'obtention des bourses a

Paris.

AUDITEURS LIBRES
Indépendamment des élèves réguliers, l'in- sion.
stitut national agronomique reçoit desauditeurs
M. Bérenger développe un amendement, qui
lieu dans le courant du mois de novembre, au est adopté par la commission.
siège de l'établissement rue Saint-Martin, L'article 5 est adopté avec la modification
demandée par M. Bérenger.
Sur le premier paragraphe de l'article 6,
MM. Emile Lenoël et Brunet sont entendus.

libres, qui ne sont soumis à aucune condition adoptés.


Un amendement de M. Bérenger sur le se-
cond paragraphe est accepté par la commis-
Les premiers paragraphes de l'article 6 sont
fer de Gerbéviller à Bruyères. (Nos 291 et 471 »
session 1882. — M. Noblet, rapporteur.)
lre délibération sur le projet de loi, adopté
par la Chambre des députés, ayant pour objet
la déclaration d'utilité publique d'un chemin
dA fer de Fontenay-!" Comte à Cholet. (NU
398 et 504, session 1882. — M. Chardon, rap-
porteur.)
ire délibération sur le projet de loi, adopté
par la Chambre des députés ,
ayant pour
d'âge et sont dispensés de tout examen d'ad- M. Tolain demande, par amendement, la objet d'autoriser le ministre des travaux
mission ils suivent les cours qui sont à leur suppression du dernier paragraphe.
; publics à assurer l'exploitation provisoire de
mais ils n'ont entrée ni salles M. Marcel Barthe, rapporteur, combat diverses lignes de chemins de fer construites
convenance, aux
d'étude ni aux laboratoires. l'amendement de M. Tolain. par l'Etat et non concédées. (Nos 493 et 507,
v<
M. Griffe et M. Brunet sont
• entendus. session 1882. — M. Dilfresne, rapporteur.)
Pour être reçu auditeur libre, il faut en Le dernier paragraphe de l'article 6 est 2e délibération sur le projet de loi, adopté
laire la demande au directeur de l'institut adopté au scrutin par 189 voix contre 58 sur
par la Chambre des députés, tendant à aug-

par an.ft*
agronomique, en prenant l'engagement de 247 votants.
payer une rétiibution fixée à 25 francs
t .+
.IJ:.
et
ÉTRANGBRS
L'ensemble de l'article 6 est
Sur l'article 7, M. Tolain
amendement.
développe un
Tolain.
M. le rapporteur répond à M.
M. Brunet est entendu.
adopté. menter le nombre des adjoints aux maires
dans certains arrondissements de la ville de
Paris. (Nol 383 et 420, session i882. — M.
Corbon, rapporteur.)
2* délibération sur le projet de loi ayant
L'amendement de M. Tolain est repoussé pour objet la déclaration d'utilité publique
Les étrangers peuvent être admis à l'institut d'un chemin de fer de Tours à Sargé, par
agronomique soit comme élèves, soit comme au scrutin par 196 voix contre 61 sur 257 vo- ou près Savigny..(Nos 357 et 430, session 1882..
tants.
auditeurs libres : dans l'un et l'autre cas, ils — M. Chardon, rapporteur.)

.
L'article 7 et l'ensemble de la loi sont
sont soumis aux mêmes conditions et règles adoptés. Suite de la 2* délibération sur le projet de
que les nationaux, pour ce qui regarde l'ad- Le Sénat fixe sa prochaine séance à jeudi loi tendant à réformer le code d'instruction

récole,
mission, la rétribution scolaire et le séjour à
"1;o.. 1
prochain 3 août.
Jeudi, séance publique à deux heures.
La séance est levée à cinq heures moins cinq
criminelle. (Nol 7, session extraordinaire 1879,
63 et 314, session 1882. — M. Dauphin,' rap-
porteur.)
minutes. Discussion sur la prise en considération de
DATE DES EXAMENS ET DE L'OUVERTURE la proposition de loi de M. le comte de Douhet,
DES COURS < ,-
%i ayant pour objet la suppression, en ce qui
Un avis publié au Journal officiel fait con- Ordre du jour du jeudi 3 août concerne l'armée, de la totalité des restric-
tions apportées aux nominations dans l'ordre
*

naître la date des examens d'admission et t.


celle de l'ouverture des m cours, ",.,. A
A deux heures. — SÉANCE
* 'k '•***
de la Légion d'honneur et aux promotions de
la médaille militaire par la législation actuel-
PUBLIQUE. lement en vigueur. (NLS 341 et 487, session

1.,:
..,.,., ",' SENAT
'NAT,",,'- 'i.Jt -.
Discussion du projet de loi, adopté par la
Chambre des députés, tendant à distraire la
commune d'Hériménil (Meurthe-et-Moselle)
1882. — M. Teisserenc de Bort, rapporteur.)

du canton de Gerbéviller et à la rattacher au


** ,¡¡. * * canton sud est de Lunéville. (Nos 433 et 498, Les séries de billets à distribuer, pour la
Session ordinaire de 1882, 1
séance qui suivra celle du jeudi 3 août, com-
session i882. — M. Munier, rapporteur.)
prendront :
Discussion du projet de loi, adopté par la ..,. -.1 1


Chambre des députés, tendant à autoriser le Galeries. — Depuis M. le maréchal Canro-
Bulletin de la séance du mardi 1" août
6 \h-t,
t RÉSIDENCE
.
1882

M
Abitat toiÇSfiD
M. M ROTEU
département de la Nièvre à créer des ressour-
ces extraordinaires pour le payement d'une
subvention promise pour la construction d'un
chemin de fer. (Nes 461 et 499, session 1882.
— M. Munier, rapporteur.)
bert, jusques et y compris M. Chiris.
Tribunes. — Depuis M. Edouard Charton,
jusques et y compris M. Dufay.
}.,.,
,„fU
Discussion du projet de loi, adopté par la
La séance est ouverte à deux heures cinq Chambre des députés, tendant à autoriser la Convocation du mercredi 2 août. n
minutes. ville de Cholet (Maine et Loire) à emprunter
Le procès-verbal de la dernière séance, lu une somme de 290,000 fr. et à s'imposer ex-
par M. Emile. Lenoël, l'un des secrétaires, est traordinairement. (NOl 460 et 500. session Commission des finances, à deux heures.
adopté, après quelques observations présentées i882. — M. de La Sicotière, rapporteur.)
par M., de La Sicotière. Discussion du projet de loi, adopté par la
Le Sénat adopte : 1° un projet de loi ten-
Chambre des députés, tendant à autoriser le
dant à autoriser la ville de Montluçon (Allier)
à emprunter 500,000 francs ; département de Vaucluse à proroger la durée CHAMBRE DES DÉPUTES
2° Un projet de loi tendant à autoriser le du remboursement d'un emprunt et à créer
département de la Loire-Inférieure : fo à des ressources extraordinaires applicables au session ordinaire de 1882.
contracter un emprunt pour les travaux d'un payement de diverses dépenses départementa-
orphelinat ; 2° à s'imposer extraordinairement les. (NOl 440 et 502, session 1882. — M. Don-
le remboursement de cet emprunt et pour not, rapporteur.)
pour
le service des chemins vicinaux ; Discussion du projet de loi, adopté par la Erratum
3° Un projet de loi, tendant à autoriser le Chambre des députés, tendant à autoriser le au compte rendu in extenso de la tianc*
département de Seine-et-Oise à emprunter département des Basses-Pyrénées à créer des du lundi 31 juillet 1882.
à la caisse des chemins vicinaux une somme ressources extraordinaires pour le payement Ï~

de 470 000 francs, applicable a la construction de subventions destinées à la construction de


de plusieurs ponts. portant répartition chemins de fer. (Nos 439 et 503, session 1882. Page 1514, lre colonne, 27eligne,
40 Un projet de loi du M. Rubillard, rapporteur.)

aux
5° Après
départements.
fonds de 4 millions destiné à venir en aide
déclaration d'urgence, un projet de
Discussion du projet de loi, adopté par la
Chambre des députés, tendant à autoriser le
département du Puy-de-Dôme à s'imposer
1
Au lieu de :
décret du 2 décembre. J,
loi concernant la destruction des loups. extraordinairement pour le payement d'une
Lire :
L'ordre da jour appelle la suite deloi,la deuxié décret du 8 décembre
projet de adopté subvention destinée à la construction de che- « >

me délibération sur le mins de fer. (Nos 468 et 515, session 1.882.-


la Chambre des députés, relatif à la créa-
par M. de La Sicotière, rapporteur.)
tion des syndicats professionnels.
l'article 6 du pro- ire délibération sur le projet de loi, adopté
La discussion s'ouvre sur M. Edmond Robert, porté comme n'ayant pas
jet de loi. Cet article, par suite du rejet de la la Chambre des députés, ayant pour objet
par pris part au vote dans le scrutin sur : 1° l'en-
l'artcle précédent, est devenu l'article 5. déclaration d'utilité publique du chemin de semble du projet de loi relatif aux indemnités à
accorder aux victimes du 2 décembre 1851 ; Ministère des affaires étrangères. (NO 992. 13. — Discussion sur la prise en considi-
j* le projet de loi portant ouverture d'un crédit
i11* million pour les victimes des inondations, — M. Le grand (Louis) (de Valenciennes), rap- ration de la proposition de loi de M. d'Ailliè-
déclare avoir voté « pour » dans ces deux scru- porteur. ) res, tendant à modifier l'article 66 de la loi da
tins. l'intérieur. Fal. 28 avril 1816 sur l'exercice des débitants de
Ministère de (No 967. — M.
boissons. (Nos 830-1044. — M. Peytral, rap-
M. de La Porte (Deux-Sèvres), porté comme lières, rapporteur.) porteur.)
n ayant pas pris part au vote dans le scrutin l'intérieur :
l'ajournement de la discussion du budget à la sur Ministère de gouvernement gé- 14. i" délibération la propositionfàa
néral civil de l'Algérie. sur
séance de jeudi, déclare avoir voté « pour ». (No 1067. — M. Thom- loi de M. Lelièvre et plusieurs de ses collègues,,

M. Adolphe Pieyre, porté comme n'ayant son, rapporteur.) portant modification de l'article 105 du code
pris part au vote dans le scrutin relatif à l'en- pas Ministère des postes et des télégraphes. forestier, relatif au partage des bois d'affouage.
semble du projet de loi sur l'indemnité à accor- (No 1,000. — M. Balhaut, rapporteur.) (Nos 490-749-908. — M. Adolphe Lelièvn.
der aux victimes du 2 décembre 1851, déclare
avoir voté « contre ». Ministère de la guerre. (No 1079. — M. Lai- rapporteur.)
M. Cavalié, porté comme ayant voté
dans le scrutin sur l'amendement concernant « pour »
le
sant, rapporteur.)
Ministère
15. - t.. délibération sur : 1° le projet de
de la marine et des colonies : loi portant autorisation de verser de l'alcool
rétablissement de l'ancien article 7 du projet de Service marine. (Nil 1046. — M. Mathieu, rap- sur les vins moyennant un droit de 25 fr. en
loi accordant une indemnité victimes du porteur.) principal et décimes par hectolitre d'alcoof
2 décembre 1851, déclare avoir aux de M. de Son-
voté u contre-. Ministère de la marine et des colonies : Ser- pur ; — 20 la proposition de loi
collègues, ayant pour
vice colonial. (N° 1012. — M. Arthur Leroy, nier et plusieurs de ses
but de soumettre les vins présentant une forcé
rapporteur.) alcoolique supérieure à 12 degrés, au droit
Ordre du jour du jeudi 3 août. Ministère de l'instruction publique et des simple sur de consommation, d'entrée et d'octroi,
:
beaux-arts Instruction publique. (N° 1025. la quantité d'alcool comprise entre 12 et
M. E. Durand, rapporteur.) degrés; 30 la proposition de loi de
i A deux heures. — SÉANCE PUBLIQUE. — 15 —
Ministère de l'instruction publique et des M. Desprez et plusieurs de ses collègues, auto-
o,bj.et : 1° l'ouverture
au ministre des travaux Logerotte,
:
1.- Discussion du projet de loi ayant pour beaux-arts Beaux-arts. (No 1034.
rapporteur.)
- M. risant l'usage du sucre dénaturé pour le su-
crage des vins à la cuve, moyennant un droit
publics, sur l'exercice 1882, de crédits mon- Ministère du commerce. (Nil 1042.
tant à 150.000 franco sur le budget ordinaire, Dautresme, rapporteur.)
et a 150,000 francs sur le budget extraordi-
- de 10 fr. par 100 kilogr. ; — 40 la proposition
M. de loi de M. Jean David (Gers), ayant pour
but : 1° de prévenir la fraude sur les boissons
naire; 20 l'annulation de crédits égaux sur Ministère de l'agriculture. (No 965. - M. Ro- soumises aux droits; 20 de classer les vies en
tes mêmes budgets du même exercice (routes ger, rapporteur.) deux catégories: 30 de réglementer l'exercice
frontières de la Corse ) (Nos 1116-1183. M.
Sadi Carnot, rapporteur.) —
Ministère des travaux publics. (No 1068.
M. Sadi Camot, rapporteur.) - de la régie. (N°* 461-686-577-259-909-1110.
— M. Jean David (Gers), rapporteur.)
2. — Discussion du projet de loi tendant : 1° Monnaies et médailles. (N° 1032. — M. 16. — Discussion sur la prise en considéra-
à l'ouverture au ministre du Hippolyte Morel (Mauche), rapporteur.) tion de la proposition de loi de M. Escarguel
commerce, sur
l'exercice 1882, d'un crédit supplémentaire et un grand nombre de ses collègues, relative
92,000 francs, destiné à l'établissement de Imprimerie nationale. (No 1094. — M. Jules à la législation la zone frontière, le classe-
sur
îonctioniiement du service d'inspection et au Roche (Var), rapporteur.) ment des places fortes, des ports militaires
micro Légion d'honneur. (No 1207. — M. Re- et l'établissement des servitudes militaires.
graphique des viandes de porc de
étrangère ; 2° à la fixation des provenance nault-Morlière, rapporteur.) (Nos 937-998. M. Viette, rapporteur.)

teur. )
,, —
taxes à payer
Pour les frais d'inspection desdites vianies.
tour) M. Dautresme, rappor-
Caisse des invalides de la marine. (No 1155.
-
M. Georges Graux, rapporteur.)

17. — {'-* délibération sur la proposition de
loi de M. Viette et plusieurs de ses collègues,
tendant à assimiler à la gendarmerie, au point
Chemins de de l'Etat.
3. Discussion du projet de loit
- fer (No 1190. — M.
de vue des pensions de retraite, le personnel
concer- Sadi Carnot, rapporteur.)
nant : tu l'ouverture et l'annulation de crédits des corps forestier et douanier. (Nol 109-412,9
Supplémentaires et extraordinaires 8. — Ir. délibération sur le projet de loi por- 971. — M. Viette, rapporteur.)
sur les bud. tant approbation d'une convention paesée avec
gets ordinaire et extraordinaire de l'exercice
1881; 18. — 2* délibération sur la proposition de
20 l'ouverture et l'annulation de crédits la compagnie du chemin de fer de Paris à loi de M. Farcy et plusieurs de ses collègues,
supplémentaires et extraordinaires Orléans, et relative au remboursement anticipé tendant à accorder des pensions
budgets ordinaire et extraordinaire sur les des avances faites à cette compagnie à titre de des citoyens qui meurent aux veuves
de l'exer- garantie d'intérêt. (Ncs 762-1070.— M. Ribot, en se dévouant pour
cice 1882; 30 l'ouverture de crédits spéciaux la cause publique ou pour leurs semblables et
d'exercices périmés et clos; 4° l'ouverture rapporteur.) aux citoyens ayant contracté des blessures
de
crédits afférents aux budgets annexes rattachés 9. — 2* délibération sur les propositions de graves dans les mêmes circonstances. (Nos 106-
pour ordre au budget générai de l'Etat. loi : 1° de M. Raynal et plusieurs de ses col- 1010-1158. — M. Eugène Farcy, rapporteur.)
(Nos 1011 - 1248. M. Ribot, rapporteur.) lègues ; 2e de MM. le baron de Janzé, De. 19. — Discussion sur la prise en considé-
— nombre de leurs collègues, ration de la proposition de loi de M. Petitbien
4. — lre délibération sur le projet de loi lattre et un grand objet de régler les des
ayant pour
ayant pour objet de faire déclarer d'utilité compagnies de chemins de fer rapports sur les dommages causés à la propriété privée
Publique l'établissement, dans le département avec leurs par les travaux publics. (N0$205-898. M.

a Indre-et Loire, d'un chemin de fer d'intérêt agents commissionnés. (Nos 380-390-483-484- Hippolyte Morel (Manche), rapporteur.)
local de Port. Boulet à Châteaurenault. (Nos1135- 954-1086-1142. — M. Delattre, rapporteur.)
1268.
-- M. Latrade, rapporteur.) 10. — Discussion sur la prise en considéra- ration —
20. Discussion cur la prise en
de la proposition de loi de M. Petit-
5. ire dé'ibération sur le projet de loi tion du projet de résolution de M. Henri de bien et plusieurs de ses collègues, sur la des-
considé-

ayant pour objet de faire déclarer d'utilité Lacretelle et plusieurs de ses collègues, ten- truction des animaux nuisibles. (Nos 203-1112.
hlique l'établissement, dans le pu- dant à donner un caractère législatif aux con- M. Cirier, rapporteur.)
au Nord, d'un chemin de fer d'intérêt département clusions du rapport de M. Paul Bert, du 20 juin —
de Deaain à la limite du département local 1881, la désaffectation de biens domaniaux 21. — Discussion sur la prise en considé-
sur
de attribués à des services ecclésiastiques. (Nos ration de la proposition de loi de M. Bru gère
i Aisne dans la direction du Catelet. (Nos 1133. et plusieurs de ses collègues, tendant à modi-
1265. 771.941. M. Tony Révillon, rapporteur.)
— M. Perras, rapporteur.) — fier le tracé de la ligne du chemin de fer de
6. — 1" délibération sur le projet de loi 11. - Discussion sur la prise en considéra- Bourg-du-Bost à Montmoreau. (N" 440-1089.
ayant pour objet de faire déclarer d'utilité tion de la proposition de loi de MM. Lagrange, M. Bayat, rapporteur.)
blique l'établissement, dans le départementpu- Ballue et Chavanne (Rhône), ayant pour ob- —
l'Aisne, d'un chemin de fer d'mtérêt local de jet de rendre obligatoire l'introduction d'une
la limite du département du Nord, de clause spéciale dans les contrats d'assurances
vers Vil- contre l'incendie. (Nol 850-1053.
lerll-Ontreau, au Catelet. (Nos 1134.1266.
M. Perras, rapporteur.) - nault,. rapporteur.)
— M. Ga.
La séance du
de la session de 1882.
jeudi 3 août est la 91* séance

-
7. Suite de la discussion dugénéral
loi portant fixation du budget projet 12. —Discussion
de objet d'ouvrir
des blique au
du projet
ministre de
de loi ayant pour
l'instruction pu- Les billets distribués en cette séance seront
dépenses et des recettes de l'exercice 1883. et des beaux-arts, sur l'exercice 1882, valables pour la 93' séance et comprendront :
(Voir les M. Ribot un crédit extraordinaire de 560,910 fr., appli-
nos 515-1050-1071. — cable l'indemnité due bu- Salaries. Depuis M. Turigny, jusque$ et y
rapporteur général.) au payement de au —
reau d'administration des séminaires du dio- compris M. Belle.
Rapporteurs partiels : cèse de Moulins, pour travaux de constructions Tribunes. — Depuis M. Brame, jusques et y
Ministère de la justice et des cultes et d'améliorations faites par cet établissement compris M. Chalamet.
:
Cultes. (No 966.
- M.
- Noirot, rapporteur.)
dans l'immeuble domanial d'Yzeure (Allier).
(Noa 334-991.
— M. Labussière, rapporteur.) «
1-
Convocations du mercredi 2 août.

Commission relative au classement des che-


mins de fer, à neuf heures et demie. — Local
du 11* bureau.

E=
2* commission d'initiative, à une heure et
demie. — Commission ne 3.

INFORMATIONS

Fixation des effectifs budgétaires à entretenir


en Espagne en 1882 1883.

Un décret du 3 juillet promulgue la loi an-


nuelle fixant les effectifs budgétaires à entre-
tenir pendant l'année 1882-83. (Ea Espagne,
l'année budgétaire commence, on le sait, le
ter juillet.)
pal et du conseil d'administration du collège ;
Passy, membre de la Chambre des députés,
honoraient cette solennité de leur présence.
M le préfet, dans une allocution accueillie
par d'unanimes applaudissements, a dit com-
bien la ville de Paris se préoccupait des ques-
tions d'enseignement et que le conseil muni-
cipal avait voté 60 bourses d'externes pour
faire profiter les enfants des écoles primaires
de la préparation à l'école polytechnique et à
l'école centrale, à laquelle sont consacrés les
cours supérieurs du collège. Il a ajouté que
l'effectif actuel du collège, devenu trop consi-
dérable, puisqu'il compte 4,300 élèves, pour
l'enceinte étroite dans laquelle il est actuelle-
ment contenu, verrait s'ouvrir prochainement
à la campagne une succursale pour les plus
eunes élèves.
M. le préfet a terminé en rappelant le sou-
venir de deux professeurs que le collège a
perdus cette année, MM. Decaisne et Joseph
Garnier qui, partis tous deux d'une situation
des plus modérées, étaient arrivés à l'Institut
et au Sénat, et dont la vie restera toujours
Pradier, Sichel, Campistron, Grillet, Schwab,
Carvillée, Guinier, Sindic, Wallet, Pognan,
Marchand, Vasset, Magen.
Cours élémentaire. — Stenet, Charbonnel,
Cintrât, Coconnier, Benoît, Bernard.
4>

Le l'r août, a eu lieu la distribution des


prix à la Faculté de droit de Paris.
M. Boudant, doyen,a prononcé un discours.
Puis on a proclamé les noms des lauréats. En
voici la liste :

PRIX DU COMTE ROSSI

Concours de législation civile (Prix,2,000 francs).

La Faculté avait proposé le sujet suivant :


< Examiner la légitimité et l'utilité des res-
trictions mises par les lois françaises à la li-
berté de disposer et de s'obliger, dans le but
principal de protéger le disposant et le contrac-
Voici la teneur de cette loi : pour les élèves du collège Chaptal un exemple
vivant. tant, quoiqu'il n'appartienne à aucune des
« Art. ltr. —
L'effectif de l'armée perma- Le prix de l'association amicale des anciens catégories de personnes légalement incapa-
nente péninsulaire en 1882-83 est fixé à élèves du collège Chaptal a été décerné à l'é- bles.
M,.810 hommes. lève Quintin (Vincent), et le prix Amiot à e Comparer, sur ce point, les
législations
c Art. 2 — Pendant les trois mois consa- l'élève Guilloux (Joseph). étrangères avec les lois françaises. »
crés à l'instruction des recrues du nouveau
contingent, l'effectif de l'infanterie sera aug. La Faculté ne décerne pas le prix.
menté de 28,000 hommes. La distribution des prix du petit collège Elle accorde, à titre de récompense :
3. — Les effectifs des armées de Cuba, avait eu lieu la veille sous la présidence de Une somme de 1,000 francs pour le mé-
> Art. M Depasse, membre du conseil municipal et
de Porto-Rico et des Philippines seront res- moire inscrit sous le no 2 et dont l'auteur est
du conseil d'administration du collège, as- M. Thiroux, avocat à la cour d'appel de
pectivement de 26,579, 3,318 et 10,035 hom- sisté de M. le docteur Loiseau, membre du Paris;
mes. 1 conseil municipal et du conseil d'administra- Une somme de 500 francs pour le mémoire
Le gouvernement est ainsi rentré dans la tion du collège. inscrit sous le no 1 et dont l'auteur est M.
pratique constitutionnelle dont la dissolution M. Depasse a prononcé un discours qui a Henri D^amme, docteur en droit.
des Cortès l'avait obligé à s'écarter l'an der- été accueilli par les applaudissements chaleu-
nier. Les effectifs pour 1881-82 n'ont été, en reux d'un nombreux auditoire.
effet, votés qu'en janvier 1882, soit avec six Concours de droit constitutionnel (Prix, 2,000 franca)
mois de retard. Parmi les élèves dont les noms ont été le
En rapprochant les chiffres des deux exer- - La Faculté avait prorogé jusqu'au fer avril
plus souvent proclamés, nous avons remar- i882 le sujet suivant, qu'elle avait d'abord
cices, on constate : :
1° Une augmentation de 4,810 hommes à
qué proposé pour l'année 1880 :
l'effectif de l'armée péninsulaire C'est la con- Grand collège (6e année). — Guilloux, Quin- « Du rôle et des attributions des ministres
séquence de la mise en vigueur de l'organi. tin, Arenbruster, Daydrein, Elwell, Emma- dans le régime parlementaire, spécialement
sation nouvelle; nuel, Versepuy. en Angleterre et dans les constitutions fran-
2° Une légère diminution dans les effectifs (5* année). — Chrétien, Leblanc, Picard, çaites. — Comparerer avec le système admis
des armées de Porto-Rico et des Philippi- Boulogne, Vagnan, Couloin, Lips, Dufour, aux Etats. Unis. à
nes ; Clamagerand, Saillard, Rey, Noumirel. La Faculté ne décerne pas le prix.
3* Une diminution considérable (de près de
10,000 hommes) à l'effectif de l'armée de Cu- Moyen collège (4* année). — Gariclon, De.
Elle accorde, à titre de récompense ,
une
ba. C'est la conséquence de la pacification presle, Nicolle, Jendel, Cuénot, Canard, Da- somme de 1,000 francs pour le mémoire in-
complète de l'île, ce qui a permis d'en refon- vid, Fontaine, Lips, Bouygne, Rayon, Groffe, scrit sous le n° 1 et dont l'auteur est M. Henri
dre l'armée sur les bases exposées dans le Noblet, Habert, Arsandaux, Dollfug, Abraham, Hervieu, sous-préfet d'Avallon.
La faculté avait proposé, pour l'année 1882,
n° 535 de la Revus. Girod, Coaade, Simon, Gniliemonat, Masson,
le sujet suivant :
(Revu, militaire de l'étranger. — Etat-major Guilloux.
général du ministre de la guerre.) (38 année.) c Des modes de suffrage adoptés en France
— Bertrand, Martin, Lucas, depuis le 5 mai 1789 et à l'étranger pour la
Grard, Lefèvre, Thiant, Mongon, Archinard,
formation des assemblées politiques. a
Latuner, Fakers, Lelogeais, Simon, Depas,
Schmidt, Ulmann, Bussat, Foucaud, Aubin, La faculté ne décerne pas le prix.
La distribution des prix du collège Chaptal Miège, Delsorbiet, Dumontet, Ménétrier, Stei- Elle accorde, à titre de récompeuse, une
a eu lieu, pour le grand collège, hier ieraoût, ner. Masse. somme de 500 francs au mémoire por-
sous la présidence de M. Fioquet, préfet de la tant pour devise : 1 Dans une démocratie,
Seine, assisté de MM. Villard, membre du Petit collège (2e année). — Michaëlis, Philip. les lois qui établissent le droit de suffrage sont
conseil municipal, président du conseil d'ad- pon, Vannois, Cormier, Pollet, Colonne, fondamentales. En effet, il est aussi important
ministration du collège ; Loiseau et Depasse, Naudy, Dofays, Délu, Costet, Cambier, d'Isy- de régler comment, par qui, à qui, sur quoi
membres du conseil municipal et du conseil Baker, Fabre, Pleuis, Vavassenr, Auquetin, les suffrages doivent être donnés, qu'il l'est
d'administration du collège ; Jacques, mem- Demeure, Franceries, Kuffer, Delacourcelle, dans une monarchie de savoir quel est le mo-
bre du conseil municipal, ancien membre du Denoria, LemaÏLre, Soul. narque et de quelle manière il doit gouver-
conseil d'administration du collège ; Quentin, (48 année.) Maréchal, Pessé, Cornet, Gal- ner. » (Montesquieu, l'Esprit des lois.)
directeur de l'assistance publique, ancien —
lais, Philippe, Jaquet, Sibille, Couade, Guil. L'auteur de ce mémoire ne s'est pas encore
membre du conseil municipal et du conseil Ion, Lecoq, Lecornu, Daboc, Lefèvre, Drecq, fait connaître.
d'administration du collège. MM. de Hérédia, Mathérion, Reynaud, Parodi.
Jales Roche, membres de la Chambre des
députés, anciens membres du conseil munici- Court préparatoire. — Artus, Abt,r Raton,
(2« Supplément.)
4e mention honorable. — MM. Mahoudeau
PRIX DE LA VILLE DE PARIS (Leon-Frauçois), né à Loches (Indre-et Loire). 9 iCOMPENSES ACCORDÉES AUX THÈSES DE
le 2 juin 1860; Simon (Henri-Frédéric), né à DOCTORAT
Dieppe (Seine-Inférieure), le 30 octobre 1861.
Concours de première année.
Droit civil français. Année 1881.
Economie politique
fer prix. — M. Labori (Fernand-Gustave- Prix (1). - M. Cabouat(Jules), né à Dieuze
M

Gaston), né à Reims (Marne), le 18 avril 1860. ter prix. — M. Carette (Antoine-Ernest-Al- ;


(Meurthe). le 17 avril 1856 Chénon (Paul.
Philippe-Joseph-Emile), né à Nevers (Nièvre),
2e prix. — M. Duvivier (Charles Henri- bert), né à Paris, le 18 décembre 1861.
le 16 mai 1857; Fournier (Pierre-Joseph-
Georges), né à Moulins (Allier), le 17 novem- 2* prix. — M. Moullé (Ernest-Joseph), né à Marie), né à Bordeaux (Gironde), le 13 octo-
bre 1863. Arras (Pas-de-Calais), le 3 août 1862. bre 1856; Pascalis (Henri-Charles-Joseph-
t re mention honorable. MM. Deslandres Ire Mention honorable. — MM. Chifoliau Antoine), né à Bougival (Seine et-Oise), le 20

(Maurice-Charles-Emmanuel), né à Paris, le (Pierre-Marie-Louis), né à Saint-Paul (île de août 1857; Savatier (Henri-Marie-Lucien),
24 décembre 1862; Lorotte (Charles), né à la Réunion), le 17 septembre 1860 ; Meynial né à Poitiers (Vienne), le 13 novembre 1855.
Paris, le 6 août 1863. (Edmond-Jean-Marie), né à Sancerre (Cher), Mentions honorables. — MM. Ancelme
2e mention honorable. M. Deschamps le 15 décembre 1861. (Claude-Alcide-Paul), né à Cançt (Aude), le

(Marie-Hippolyte-Auguste), né à Henriche- 2* Mention honorable. — M. Tardieu (Jac- 13 septembre 1857 ; Jonesco (Démétrius-
mont (Cher), le 21 janvier 1863. ques-Léon-Jules-Amédée), né à Paris, le G.), né à Ploesti (Roumanie), le 13 octobre
mention honorable. — M. Lallier (Ar- 9 juillet 1861. 1856 ; Romniceano (Cornélius), né à Bucka-
3e
mand-Joseph), né à Luzarcbes (Seine-et-Oise), 3e Mention honorable. - M. Biville (Raoul), rest (Roumanie), le 15 août
1851 ; N.
(2).
le 6 août 1863. né à Luneray (Seine-Inférieure), le 17 dé-
4e mention bonorabie. cembre 1863; M. Lehmann (Willian), né à
MM. Degoulet

(Urbain), né à VerpaiUes (Seine-et-Oise). le Belfort (Haut-Rhin), le 1er novembre 1858 ; Il a été versé, le ter août 1882, par la tréso-
17 décembre 1862; Peretz (Adrien), né à Bac- M. Viginet (Annet), né à Saint-Nectaire (Puy- rerie générale de la Loire-Inférieure, la
karest (Roumanie), le 13 juin 1861 ; Schanha- de-Dôme), le 26 novembre 1859. somme de 5 francs, à titre de restitution ano-
zar (Jean), né à Trébizonde (Turquie d'Asie), nyme à l'Etat.
le 23 mai 1855.
--- mi>
Histoire générale du drqit français. Voici le sommaire du 58 fascicule du Bults-
FONDATION ERNEST BEAUMONT
lep prix. — M. Laya (Gustave-Delphin), né fin consulaire publié par le ministère du com-
à Bordeaux (Gironde), le 6 septembre 1858. merce :
2* prix. Concours de troisième année. :
Grèce Navigation du port de Syra en
— M. Deschamps (Marie-Hippo- 1880.
lyte-Auguste). né à Henrichemont (Cher), le Droit civil français.
21 janvier 1863. :
Angleterre Constructions navales sur 1ft
1erprix. — M. Bartin (Etienne-Adolphe), Wear en 1881. — Industrie métallurgique du
lre mention honorable. M. Lallier (Ar- Cléveland et du Durham en 1881.

inand-Joseph), né à Luzarches (Seine-.et.Oise), né à Chauriat (Puy-de-Dôme), le 2 octobre — Mouve-
1860. ment maritime et commercial à Sunderlan !
le 6 août 1863. en 1881.
2e mention honorable.
2*prix. — M. Delom de Mézerac (Léon- Belgique : Mouvement du port d'Anvers
— M. Chênebenoit Fortuné-Joseph), né à Paris, le 10 octobre
(Léon), né à Hartennes-et-Taux (Aisne), le
1861. en 1881.
27 juin 1861 ; M. Piot (Charles-Marie-Gaston), Norwège : Les pêches en 1881.
né à Thiais (Seine), le 28 septembre 1862; l'le mention honorable. — M. Benoist (Louis- :
Etats-Unis Commerce des Etats-Unis de
M. Planteau de Maroussem (Pierre-Robert), Alexandre), né à Verrières-le-Buisson (Seine- l'année 1880-1881 et du dernier semestre de
né à Saintes (Charente-Inférieure), le 9 octo- et-Oise), le 13 avril 1860; M. Guillemin 1881. — Emigration aux Etats-Unis en 1881.
(Léon-Ernest), né à Avesnes (Nord), le 9 dé-
bre 1862.
cembre 1859.
:
Empire d'Allemagne Rôle des succédanés
du malt dans la fabrication de la bière.
3* mention honorable.- MM. Degoulet (Ur-
bain), né à Versailles (Seine-et-Oise), le 17 dé- 2' mention honorable. — M. Auzouy (Théo- Italie : Importation des morues françaises à
cembre 1862; Duvivier (Charles-Henri-Geor- dore.Edouard-Louis-André), né à Pau (Bas- Civita-Vecchia en 1881.
ges), né à Moulins (Allier), le 17 ses-Pyrénées), le 6 mai 1862; M. Cousin Egypte : Commerce de l'ivoire à Kharioum
bre 1863; Lebrou (Théodore-Emile),novam- né à
(Edmond-Gaston), né à Péronne (Somme), le et dans le Soudan égyptien.
Paris, le 28 janvier '1861 ; Poignard (Da- 12 janvier 1860; M. Renckhoff (Frédéric. Chili : Mouvement commercial du port de
niel-Charles-Louis), né à Orléans (Loiret), le Paul-Henri), né à Paris le 26 juillet 1859. Valparaiso en 1880 et 1881.
21 juillet 1863. :
Russie Situation économique de la pro-
Droit commercial. vince de Kieff à la fin de l'année 1881.— Com-
Gonoonrs de 28 année. merce extérieur de la Russie en 1880.
fer Prix. — M. Delom de Mézerac (Léon-
Droit romain. Fortuné-Joseph), né à Paris, le 10 octobre :
Abonnement 12 francs par an, à l'Impri-
1" prix. — M. Biville (Raoul), né à Lune- 1861. merie nationale.
ray (Seine-Inférieure), le 17 décembre 1863. 2* Prix. — M. Chardon (Georges-Henri), né +
28 prix. — M. Carette (Antoine-Ernest-Al- à Saint-Lô (Manche), le fer octobre 1861.
bert), né à Paris, le 18 décembre 1861. t Je Mention honorable. - M. Auzouy (Théo- Chemins de fer de l'Ouest.
1 r6 mention honorable.
dore-Edouard-Louis-André),né à Pau (Basses-
— M. Moullé (Er- Pyrénées), le 6 mai 1862.
nest-Joseph), né à Arras (Pas-de. Calais), le BILLETS A PRIX RÉDUITS
3 août 1862. 2e Mention honorable.—M. Bartin (Etienne-
2e mention honorable. — MM. Astier (Hu-
Adolphe), né à Chauriat (Puy-de-Dôme), le La compagnie des chemins de fer de l'Ouest
bert-Jean-Baptiste Ferdinand-Casimir), né à 2 octobre 1860. fait délivrer, depuis le 29 avril dernier :
Foix (Ariège), le 28 février 1863; Giscard 38 Mention honorable.

MM. Kennerley- 1° Des billets d'aller et retour, dits de
( Amable-Valéry-Philippe), né à Saint-Amand. Hall (Charles-Auguste), né à Ville-d'Avray 1 Bains de mer JI, valables du vendredi au
Tallande (Puy-de-Dôme), le 25 octobre 1862. (Seine-et-Oise), Je 31 janvier 1860; Renckhoff lundi inclus, de Paris à toutes les stations
(Frédéric-Paul-Henri), né à Paris, le 26 balnéaires de son réseau ;
— MM. Meynial (Ed- juillet 1859.
3- mention honorable.
mond-Jean-Marie), né à Sancerre (Cher), le 15 (1) Les prix et les médailles sont donnés
décembre 1861; Viollet (Eugène - Marie- ex
œquo.
Edouard), né à Paris, le 7 mars 1862. b' a demandé que son
(2) L'auteur de cette thèse
nom ne soit pas proclamé.
(10 Supplément.)
2° Des billets d'ezcarsions en Normandie et Service agricole : 1* Dans les bureaux de la préfecture, à
en Bretagne, valables pendant un mois. Dépression nord Ecosse, baisse mer du Poitiers ;
En outre, des billets d'aller et retour, avec Nord, hausse faible générale France. 2° Dans ceux de M. Morissou-Lacombe, con-
25 p. 100 de réduction sur les prix du tarif, ducteur principal faisant fonctions d'ingénieur
sont délivrés toute l'année, pour toutes les
Probable : des ponts et chaussées, à Châtellerault.
gares du réseau situées au delà de Gisors,
Mantes, Houdan et Rambouillet.
Nord-ouest.
nuageux. Température va peu
-
Vent d'entre O. et N. Ciel
varier. MINISTÈRE DIS TRAVAUX PUBLICS

B~
— — -,. - Nord. - Vent d'entre 8.0. et N.O Ciel
nuageux, quelques pluies sur le littoral. Tem-
pérature va pen varier.
Nord-est. — Vent d'entre S.O. et N.O.
Ciel nuageux Température va peu varier.
ADJUDICATION
Le vendredi 18 août 1882, à une heure et de-
Ct:,::L 1 mltborolo&Uput «';*• F?-* :
Ouest. — Vent des régions N. Temps beau mie du soir, il sera procédé par M. le préfet de
et chaud. la Gironde, en conseil de préfecture, à l'adjudi-
Centre. — Idem.. cation au rabais, sur soumissions cachetées, et
Situation générale au iir août 168st. Est. — Vallée Saône vent d'entre S. O. et en un seul lot, des travaux ci-après désignés
:
N.O. Ciel nuageux. Température va peu va- Chemin de fer de Cavignac à Bordeaux.
rier. Vallée Rhône : vent des régi ons. nord. Construction
La dépression de la Scandinavie persiste, ce Temps beau et chaud. du 28 lot, compris entre le chemin
près de Stockholm et le vicinal de Saint-André a Salignac et la Dor-
matin elle a son centre Sud-ouest. — Comme ouest. ;.

d'art.
dogne, sur une longueur de 4,600 mètres.
vent de N.-O. souffle fort au
vège et en Danemark. Une
sui
autre
de la Nor-
dépression
paraît exister au nord de l'Ecosse. Une baisse
Sud. — Idem. Terrassements.
Ouvrages
Chaussées 16.860 81
468.139 92
194.505 79
;
barométrique de 6 mill. a lieu à Shields,
s'étend jusque sur les Pays-Bas, et les vents
d'O. reprennent sur les Iles-Britanniques et
Manche.
elle
IINISTÈRB DIS TRAVAUX PUBLICS
Dans cette évaluation de
Total
679.506 52
dépense n'est pas
la comprise la somme à valoir pour dépenses im-
La température a peurarié; le minimum de
ce matin était de doeze degrés à Cassel et le
ADJUDICATION prévues.
On pourra prendre connaissance du cahier
maximmn de 28 degrés à Constantinople. des charges et des pièces du projet :
En France, la pression est élevée et com- Le vendredi 25 août 1882, à deux heures du 1° Dans les bureaux de la préfecture, à Bor-
il sera procédé le préfet du Lot,
prise entre 766 et 773 mill.; le beau temps va soir,conseil par M.
de préfecture, à l'adjudication au
deaux;
continuer; toutefois le retour du vent vers l'O. en 2* Dans ceux de M. Gérard, ingénieur des
rabais, sur soumissions cachetées, et en un seul ponts et chaussées, à Bordeaux, 24, passage Kié.
pourra amener de nouvelles pluies sur le litto- lot, des travaux ci-après désignés : ser.
ral de la Mâche. fer de Cahors à
Chemin de Capdenac
MINISTÈRE DES TRAVAUX PUBLICS
Qbssnstims dé Paris, 31 juillet 1882. (Arrondissements de Cahors et de Figeac).

i•S.
(Parc Saint-Maur.) Grands ponts métalliques de Mondièr, de Bouziès)

:i
3
§ « eS
S !«"* So,
£

os

11 ¡sïâ dûeeU'ti
VMHIt
et fore# parties
du Célé et de Lagarrigue.
Exécution des travaux d'ouvrages d'art des
comprises entre les points 12 k. 100 m.
ADJUDICATION
3
M a-g gt ë S;; t
g'»
:;. dOCt:t¡"tl et ror~ et 12 k. 301 m.—25 k. 412 m. 59 et 25 k. 576 m. 79.
t. 0 , 9. 26 k. 187 m. 04 et 26 k. 260 m., sur une lon-
Le jeudi 31 août 1882, à deux heures du soir,
il sera procédé par M. le préfet de la Dordo-
— gne, en conseil de préfecture, à l'adjudication
gueur de 438 m. 14, dans l'arrondissement de
13 7 85 N.O. Cahors, entre les points 0 k. 00 m. et 0 k. 135 m., au rabais, sur soumissions cachetées, et en un
1 ta. 762 51 15.1 2 sur une longueur de 135 m. dans l'arrondisse- :
seul lot, des travaux ci-après désignés
4 62.89 14 5 13.9 93 N.N.O. 0 ment de Figeac. Chemin de fer de St-Denis au Buisson
10
4
7
le
7

li.
64.24
64.93
65 28
65 05
199 14 3
65.80
14 9
66.60 13 1
17.0
20 9
22.0
22.7
15 6
16 9
16.1
14 9

80 N.
-
86 N.O.
65 N.
51
31
N.O.
N.O.
50 O.N.O.
1
t
3
2
2
2

Célé.
Mondiés.
Bouziès.
Fondations et maçonneries (à l'air comprimé) :

Lagarrigue.
TotaL.
264.001
100.233
269.426 »
»
283.414

ouvrages
niveau.
917.074 » 1° Ponts
»
(Partie comprise entre Gazoulès et Sarlat, sur
une longueur de 22,000 mètres).
»
Fourniture et pose des parties métalliques des
d'art et des barriàres des passages à
métalliques. 18.900 76
3® Dans cette évaluation de dépenses n'est pas 2° garde-corps à deux lisses en fer.. 13.529 53
S*" comprise la somme à valoir pour dépenses im- 3° Garde-corps en fonte (petit modèle) 2.490 24
i * :g: prévues.
Total.
M
ÉTAT DU CI8ÎI ,E 4° Barrières des passages à niveau. 10 851 58
On prendre connaissance du cahier

-
f\o 00.> pourra 45.772 11
M
des charges et des pièces du projet :
1* Dans les bureaux de la préfecture, à Dans cette évaluation de dépenses n'est pas
1 m. Cirro str. léger. 0 1 Cahors; comprise la somme à valoir pour dépenses im-
0 8 2* Dans ceux de M. Lacaze, ingénieur des prévues.
4 Eclaircies. ponts et chaussées, à Cahors, avenue du Pal ; On pourra prendre connaissance du cahier des
Cum.str. N.0.1/4N.Tr. atsm. 8kil. 0 10
7
Cum-str. épa'stourbil.N O. N.N.O. 0 8 3° Dans ceux de M. Caillié, ingénieur des ponts charges et des pièces du projet :
10
id. atm. clair. 0 5 et chaussées, à Figeac. 1° Dans les bureaux de la préfecture, à
1 s. Périgueux;
4 Cirrus et cum. à l'horizon N. E. 0 0
2° Dans ceux de M. Liébaux, ingénieur des
7 Cirrus O. 35* N. 0 0 IINISTÈRJ
à l'horizon. 0 0 DES TEiViUX PUBLICS ponts et chaussées, à Périgueux, 2, rue du
10 Cirrus Pout-Saint-Nicolas;
3° Dans ceux de l'administration centrale du

Min., 14'0. Max., 23'5.Moy. des 24 h., 18°2. ADJUDICATION ministère des travaux publics, boulevard Saint-
Germain, 246 (1" bureau de la division du se-
Le mardi 22 août à deux heures et demie crétariat), de dix heures et demie à cinq heures.
FranCl. 188%
du soir, il sera procédé par M. le préfet de la
Service maritime ; Vienne, en conseil de préfecture, à l'adjudication
au rabais, sur soumissions cachetées, et en un
Dépression nord Ecosse. Baisse 6»m Shields, seul lot, des travaux ci-après désignés :
Boulogne, hausse 1 Brest, Biarritz.
AVIS
1 Chemin de fer de Loudun
Probable : à Châtellerault. La publication légale des acte. de société
Manche. — Vent d'entre S.O. et N.O. mo- Construction du lot compris, sur une longueur est obligatoire, l'année 1885, dans l'un
déré à assez fort. de 40,3W, entre le piquet hectométrique 471,50, pour
Bretagne.
modéré.
Vent -
d'entre O. et N. faible à sur la commune
métrique
de Sairres, et le piquet hecto- des huit journaux suivants :
274,86, sur la commune de Cernay.
Océan. -
V"mt des r„ gionsN. 1r8 section. — Terrassements. 379 271 23
Méditerranée. — Hausse faible Provence, 2* section.—Empierrements
uniforme, Médi- 3e section. — Ouvrages d'art.
223.667 12
Le
et perrés 13.980 60 Affiches,Jmrml général fftfjtekst dià hum"
Espagne et Italie. Pression
terranée. Dépenses des travaux à l'entreprise.616.918 95 La Gaxetti dis frihin**».
Probable : Dans cette évaluation de dépenses n'est pas Le Droit,
nord faible comprise la somme à valoir pour dépenses im-
Provence. — Vent des régions et prévues.
On pourra prendre connaissance du cahier des Le Journal ,,:,1&.10
modéré.
Alg !rie. — Idem. sharges et des pièces du projet 1 Les Affiches p~M~jMj., >..-'
Hris-Affichu général de l'Assistance publique, quai de Ges- Clnny, Athénée, Cirque Fernando, Palace-
La lent vres, 4, tous les jours non fériés, de dix heures Théâtre, clôture annuelle.

=
à quatre heures.
La fille it Peru, Nota bene. — Les soumissionnaires n'auront
cautionnement provisoire; ce
pu à verser ded'adjudication
n'est qu'au cas prononcée à leur Mme Lacombe-Duprez chantera le rôle d'Eu.
profit qu'un cautionnement en argent ou en va- doxie dans la prochaine reprise de la Juive.
Les Annonce. sont reçue. chez MM. leurs sera exigé d'eux, et encore pourront-ils le
remplacer par une caution personnelle. La reprise du Chandelier, à la Comédie-Fran-
LAFFITE, Cerf e1 <?, 8, place de la
çaise, est annoncée pour jeudi.
Boum! Mlle Tholer jouera pour la première fois le rôle
Speotaoles di Mercredi 2 Août. de Jacqueline et M. Le Bargy continuera ses dé-
buts dans celui de Fortunio.
Etude de M* Achille Cruel, avoué
à Fontainebleau. Mme Sarah Bernhardt, à peine de retour, en-
ENVOI EN POSSESSION Opéra
nots :
(2,200 places). -
h. 1/2. — Les Hugue-
7
Villaret, Giraudet,
MeJchissédec, Lor-
treprend une nouvelle tournée en Angleterre, en
Ecosse et en Irlande.
Elle commencera le lundi 14 août, à Brighton,
Le tribunal civil de première par jugement
instance ;ain; Mmes Dufrane, Lacombe-Duprez, Jan- par Adrienne Lecouvreur, et terminera le 11
Fontainebleau (Seine-et-Marne), séant à vier. septembre.
du onze janvier mil huit cent quatre-vingt-deux Deux pièces seulement figurent dans son ré-
enregistré, rendu en la chambre du conseil Théâtre-Français (1,400 places). — 7 h. 3/4.- pertoire : Adrienne Lecouvreur et la Dame aux
sur
la requête présentée par M. Jean-Baptiste Israël, Les Rantzau, pièce en 4 actes, d'Erckmann-
propriétaire, demeurant à Fontainebleau, Chatrian : Got, Coquelin, Worms, Maubant; Camélias.
rue Mmes Grangé, Bartet. La troupe se compose de Mmes Sarah Ber-
d sa demande3,d'envoi
Saint-Pierre, a donné acte audit sieur Israëel nhardt, Antonine, Hélène Emma, Gérald, Ma-
en possession de la succe- Hh&telet (3,600féerie
places). — 7 h. 8/4. — Les Mllît gnan, Mortimer, Marie Protat ; MM. Talbot, Da-
ssion de la dame Geneviève-Cécile Aubert, et une Nuits, mala, Guitry, Clerh, Chameroy, Pascal, Joliet,
épouse, veuve en premières noces de M. Pierre son en S actes et 31 tableaux, Piron et Lecarpentier.
Prince, décédée en son do- micile, à Fontaine- dg MM. Dennery ttt Ferrier : Christian, Ger-
bleau, le douze septembre mil huit cent quatre main, AUart; Mmes Bade, Bennati, Farns,.
-vingt-un, sans laisser aucun héritier connu au Mations (i,800 .'places). 8 h. »/». La C'est aujourd'hui mercredi que sera donnée,
degré successible, et, avant de faire droit — —
cheveux d'or, drame en 5 actes, de MM.Belle au concert des Champ-Elysée, la grande ker-
sur aux
ladite demande, a prescrit l'exé- cution des for- Arthur Arnould et A. Liorat : Renot, Mondet, messe de jour et de nuit au profit des victimes
malités de publication voulues par la loi Petit; Mmes Jeanne Andrée, Bernage. de la catastrophe de la rue Francois-Miron, avec
Pour extrait certifié conforme. le concours de Mmes Reichemberg, Broisat,
Crnel. Porte-gatnt-Martira (1,300 places). 7 h. 1/2. Tholer, Dudlay, Baretta, Martin, Bartet, Fayolle,
La Bossu, drame de M. Paul Féval —
: Paul Thénard, Fremeaux, Amel, etc., de la Comédie-
Deshayes, Montai, Vannoy, Gohin; Mmu A Française. — Hirsch, Mayer, de l'Opéra. — An-
Moreau, verdier. gèle et Maria Legault, du Palais-Royal. — Elisa
Ministère de la
ÉCOLE D'ARTILLERIE D'ANGOULÊME
guerre.
Volles- Dramatiques Ci,800 places). -
- La Mascotte : Verdelet, Hittemans, Lamy;
Mmes de Grandi, Berthe Legrand.
8 h. (de Vienne) de l'Hippodrome, etc.
Au programme, le quatuor de Rigoletto par
MM. Dethurens, Escalaïs, Mlles Rocher et Patry,
et le duo de Guillaume -Tell par MM. Dethurens
et Esca!aï3. — Jeux de toutes sortes. Grande il-
Château d'Eau (5,400 places), lumination.
ADJUDICATION — 8 h. »/». — Le
ra* de lIalte.
Barbier de Séville. La musique de la garde républicaine et celle
du 31° de ligne se feront entendre le jour et le
Mes travaux à exécuter dans l'enceinte du dépôt Folies-Bergère, rue Richer, 12. - Il h. 1/4,- soir.
du matériel de Beaublanc, à Limoges, la Divertissements, pantomimes, gymnastes, acro,
pour
construction d'un bâtiment pour logement de bâtas, clowns, Concert du Jardin d'acclimatation nous la di-
concierge et bureau, évalués à la somme de rection de M. L. Mayeur, de l'Opéra.
Ckmcert des Champs-Élysées (anciea Bes-
20,501 fr. 32.

Le public est prévenu qu'en exécution des


selièvre).
wchestr* -
8 h. 1/2, - Programme du jeudi 3 août : Les Pupilles
Concert tous les soirs, de la marine, marche (L. Chic). — Ouverture de
et chœurs diriré, par M. Giannmi. Stradella (Flotow).
— Rigoletto, air et quatuor
22 juillet
1882, à 1882, il sera procédé,
le
ordres de M. le ministre de la guerre, en date
date du Qlrqne
-
d'Été
S
(S,500
-
h. a/w. équestres,
Exercice?!
(Verdi). — Confidences, valse (L. Mayeur). —
places). Champs-Elystet Danse napolitaine (Desarmes). - Le Lutin, polka
deux heures de 1 après-midi, dans la salle (L. Mayeur). — Faust, fantaisie (Gounod). — La
des adjudications de l'hôtel de ville d'Angou-
lême, par une commission confposée du
au directeur de l'école d'artillerie ou de maire
son dé.
légué, et du sous-intendant militaire, à l'adjudi-
Hippodrome
Sh. 1/2.
mède,;.

(8,000 places),
poat
Exercices divers. Gours.
- Jeudis et dimanches, mattaitas.
de l'Aima.,—
bate18
Rentrée au camp (Ketterer).

Le chef de service: V
R, ANDEL.
!. « L «a

cation publique et sur soumissions cachetées des Musée Grévin, boulevard Montmartre, pas- Imprimerie du Journal ofliciel; 31, quai Voltaire,
travaux de construction d'un bâtiment
pour lo-
Jouffroy.
sage Prix d'entrée,
— 2 fr.; diman-
gement de concierge et bureau dans l'enceinte ches et fêtes, 1 fr.
du dépôt du matériel de Beaublanc, à Limoges
L'adjudication aura lieu en un seul lot. Conférences. — Boultvard des Capuoiisar,. S9
Les entrepreneurs remettront faits et parfaits tous les soirs.
les travaux dont ils se seront rendus adjudica- HALLES ET MARCHÉS
taires, le 15 décembre 1882. Panorama National (Bataille de Ghampigny),
Les concurrents pourront prendre connais-
sance du cahier des charges, dessins et devis,
5, ruede Berry (Champs-Elysées!.
jour et le seir. - Ouvert la Bulletin authentique du ln Août 1882
aux bureaux des gardes d'artillerie à l'école
d'artilerie d'Angoulême et au dépôt du matériel
de Limoges, tous les jours non fériés, de huit
Faaoraras de Nemschoffes, me Saizt-ka.
ïsarS, t i.£Ouvert le
— jour et le soir, Huile de Colza disponible.
dégelée
COURS COMMERCIAUX
74..

fûts. tonnes.
Hntle de Colza disponible,
heures a dix. heures du matin, et de deux heu- 76
res à quatre heures du soir. -
Panorama de Bèlfort, rua du Château-d'Eeau
Ouvert le jour et la lOir.
Huile de Colza disponible, en
dégelée.
Huile de Colza dispollibie, en tonnes,

:A tonnes
Angoulême, le 1er août 1882. 84 •.

c—
Le sous-intendant militaire,

,. DELANNOY.
Jardin d'acclimatation,
l'année.
ftéorama universel.
-
ouvert t8t\t,

— Planisphère «jardli
Huile de Lin, en
Huile de Lin, en tonnes.
Huile de Calza épurée, en

88.
3.
Sucres bruts. Titre saccharimétrique 1
59 75
61 75
59..
Le vendredi 25 août 1882, à une heure il
géographique de Mentsourisi., visible tous lw
jsurs. Sucres raffinés. - sorte. 112
Sucres blancs en poudre. Titre no
Bonne
64 50 à 64 25
à 111
sera procédé publiquement, au chef-lieu de
l'administration de l'Assistance publique, quai de Institut polyglotte, 16, rue Grange-Batelière sortie.
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fabrique 40
* 12 50
Sucres raffinés. — Certificat de
à

Gesvres, 4, à l'adjudication, par lots de 50


quintaux, d'une fourniture de 10,000 quin-
taux de Blés, pour le service de la boulange-
— Tous les soirs. à 8 h. 112, conférences, cc'E'
variations et lectures eia divaraos langue
Mélasses de
Mélasses de raffinerie - 13 50
Esprit 3/6 disponible, fin, 1" qualité, 90*. 62 25 à 62 75
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Paris. disponibles.
S'adresser, pour prendre connaissance du ca-
hier des charges de l'adjudication, au secrétariat
Opéra-Comique, Odéon, Gymnase. Palais-Royal,
Vaudeville, Variétés, Gaîté. Ambigu, Bouffes-
Parisiens, Comédie-Parisienne, Nouveautés,
Farines supérieures,
Suifs de France
Suifs. - Boeif de la Plata. à 61 25
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EXTRAIT DU COURS AUTHENTIQUE DE LA BOURSE
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remb.600fr.(6%garantiparl'Etat),t.p.
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fétr. 77 ïCHARBNOTS, act.500fr,t.p.(enliquid.).
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82 ENTREPOTS et magasins GeN.
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payé (ex-coup. 26).
A PARIS (G" générale

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7 IN'REROCÉAMQUE

(ex-coup. 46)
MARITIM DB SUD, 1.500lr.,
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82 ORLÉAIW, 500fr.,
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(anc.Ent.Trotrot),a. 500f., 125p.(nom.).
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des), act. 500 fr., 250 fr. payés (nomm.) 450.. 5W au
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745 740 745.. 74625 en
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d20 Compie d'Aguilas, act. 500fr., t.p.. •:
garanti par l'Etat), t.pyq
d40 Mines de Béthune, a.de 1/18000", t.p.
Bingham (mines et fond.)^.500f.,t.p.

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Anglais, a.500
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deConflans,act.500fr.,t.p.
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7).
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(minesde), a.1000f.,t.p.
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Rive-de-Gier (mines de)
Saint-Etienne (mines
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Malfidano (min. de),
-ladi jouissance
act. de
Mokta-el-Hadid,
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fr.,.t.p.
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Carmaux(minesde),act.500fr.,t.p. ••••••
Diamants du Cap, act. 500
et fer). t
Dieu-Merci,a.5OOfr.,tp.(ex-e.3),.
Epinac (Houillères
50. Eseombrera(mm.etus.), a.500 f., t-p
Grand-Combe(min.),a.de1/24oo0e.

(ex-o.49).
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Saint-Elie(gisem.d'or),a.500f.,
Santander et Quiros (ex-coup.
dl0 Valenar
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(mi.n. d'arg.),
(Forges Fond,

III II II. Châtillon et Commentry (Forges


fr., t.p
500

Dyle et Bacalan, act. 500fr., t.p


Fives-Lille, act. 500 frv

Hauts-Fourneaux de
Liverdun (Forges
432

Transportsàvap.Fr.,a.500fr.,t.p.
d"act.500fr.,250fr.p.
d10 Valéry
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(Cie mariû,
Agence Havas,
tout
Clrem.de

Huelva (min.), a. de cap., remb. 250 f. *


(min.)a.500f.,t.p.(ex-c.9). 6i5.
Jouissance.,

a. 500fr.,400fr.p. ».
a. 500 fr., 400 fr.

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!!! Ateliers de St-Dems,act.sSofr^upI 390

payé.
etc. de la Marine

50 auet atel.),
Méditerranée (forges et chant, de

act.
t.p.
act. 500 fr., t.500
a.500f.,
500
15 a.*500 f.,
d10 Bateaux-Omnibus, act. 500 fr..

a. de jouis, (ex-c.6).
Voitures à Paris,
dlO TouageB.-SeineetOise,a.500f.,t.p.
fr.,
p(ex-c.

Brasseries et Malt.de Fr.,a.500f.,t.p.

f.,
au 15..
dlO Etabl.Malétra,a.500r.,t.p.(ex-c.4).
2500
Fournit"milit.(S.gén.),a.500f.,t.p.
2515
2520
2630
2480
d50 2690
t.
LeFigaro,a.ljl9200*,t.p.(ex-c.l8). 930
Soc.gén.Forest.,etc.. a.500f.,
dlO Soc.fonc.-agr.B"*-Egypte,a

Paris, act. 500 fr., t.p.


2505
2660 d20 Glacières de
ex-c.

t.p.
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Grd- Moulins de Corbeil (ane. étab 1
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fen3,1.
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d 5f
fally.821
JaD' 82 de
ci.
(ex-eoup.25). 1145
D~1~tion8,
Délégations, remb.
fr., t. p.
remll. 500 U40 P'au31 2700 ..(1100
1133 75 1135 1132 50 1135 de fer

t.p.
peau 15
liq Marbresd'Arny,etc.,act.500f.,t.p.
d20 d10 Lits militaires, actions 500 fr.,

liq.liq
t.l'
en
ItST. 82' i „ Parts , 69 , ïOûdateurs (ex-coup.8). 1100 1085.. 1075 107625 au i~ 15.. 107625 Matériel agricole, act. 500 fr.,
P'au15
P* au d5f Matériel ch. de fer (Cie), a.500 f.,
f., t.p
t.p.
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d10
Procédés Raoul Pictet, a.500 f., t.p
P'au
Uav. 82 SUEZ (Soc. civilepr recouvr» des 15% attri-

P«aul5
bué&'auGouv.
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15
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1.5.,..d50 ex-e. 3 est. 1947 50 1907 50 1900 1905


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1950
t945
1905
1930
1930
1930 d*
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Salins du Midi, a. 500 f., t.p. (ex-c.26)
aet de jouissance
act. Jouissance.
fr., fr. 4).
dlO Soufres(Ci«g»«),a.500f.,t.p.(ex-c.9)
JinT. 82! PARIS en liq TuiM. Télégr.s.-mar.Fr.-Angl.,a.500f.,t.p
Bourg^a.500f.,250p.(ex-c.6)
d20

(el-toup. 1-Po des),


TÉLÉGRAPHE
française l., t. p.DE
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du), â.
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t.p
257 58
(ex-coup. 1.) 255.. 257 50 220.. au
500 400
Vidanges et Engrais (G1* Départem.)

d*81Briouze-
10 000®.
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f.
actions 500 fr., t.p. (ex-coup.

15.
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Vidanges et Engrais (Cie PariSIenne

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P,O. ITOS D'ETATS EjTmTR,A|.NMGrErHm S
payés

50.
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r. 500fr
2 Zincs français (Soc. an.), a.500f.,
82 AIWSIAI8 (consolidés 3%). Négociations,
change change ftxe fr.20négoc.
fixe
25 25 fr. 205%conv.ji, ».00fl.(pap.).
10064.. 1
65
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au 15-. Alais-RhôneetMéditerrr.500fr.276 275
fr
fixe Valeurs françaises (Dblig.)

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1,000
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fl.
3%, ,
fr 64 Pèaul5
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500
Bondy-Aulnay-lès-B., 3%, r. 500 fr.
Bône-Guelmaetprol., 3%, r. 500 fr. 342
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d50 Bourges à Gien, 3%, remb. 500
de do do d- 8185
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81 50 81 80 80 au
d50 rembours.500fr.
d10 Brésiliens, 5%,
500fr. (ex-c. 24). 21 50
4 105 105 10",105 106 89 au 15 » • d« Bons 6%, r. 250 fr. (ex-c. 9). 30
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PLUS

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VALEURS AU COMPTANT HAVT BA8

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HAUT BAS

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I Compt. Terme

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Gaz tC" Française), 5%, r. 300 fr. 270
fr.
fr.
Gaz de Gand. 5%, rembours. 500 fr. 470
lanv. 82 BANQUE I. R. P. DES PAYS-AUTRI-
475 477 50475480 au 15 *
50.
act. 15.
31
en liq.. Gaz général de Paris, remb. 300
CHIENS, act. 500 fr., 250 fr. payés. 47750
Poau15.
P'au31. d50
d40
GazdeMulhouse,5%,remb.500fr.
d20 Union des Gaz, rembour. 250
dlO Houillères d'Ahun, remb. 312 fr.
lUT. 82 BANQUE HYPOTHÉ, CR* D'ESPAGNE,
fr., fr. 560 557 50 580..
Pe au 31 en Mines de la Basse-Loire, r. 300
r. fr
act. 500 200 p. (ex-coup. 8)
570 !! au 15 !! .!!
au 5%,
série.
1250
Saint-Eloi (Houill.de), lre série
Mines Grand-Combe,

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15
lani.
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IIDt. 82
82 Ul UE HELLENIQUE
BANQUE
B BELL NiQuz de Crédit gé- en d*

fr.
do 2*

PSa»*
Santander et Quiros,remb.550fr.*

fr.
po au J1 Cail et Cie, rembours. 450 370
Bars81 BANQUE DES PAYS HONGROIS,
500 fr., 250 fr. payés 466 25 465 467 50 46875 au
en liq.. 467 50 467 50
465 467 50 Commentry-Fourchamb.,
d' r.
250 1250r. fr.
fr.

coupures 15.
82 BANQUE DE CRÉDIT ITALIEN, act.
P" au 15 d20 d10
do
Dyle et Bacalan, 5%, remb. 500
Fives-Lille, 6%, 1" et 2" ém., r.450f.
fr.
BUTS
lires, tout payé (ex-coup. 7) 510.. 500 !! po au 3i d20 dlO m

.,
500 au Liverdun (Forges de), 6%, r. 250
Chargeurs réunis, obi. 5%, r. 500

fr.
700 en 15..
au liq.. 696 25 693 75
697 50 696 25
20).
jufl.81 BANQUE OTTOMANE, a. 5N fr., 250 f. P. 700.. 695..

liq.
Messageries mar., 1866,5%, r. 500 f. 510
70125
732 50 d5f
715.

liq
(ex-coup. 12)
• • • •.. P«au31
coupures. • • • • 750.. poau15 d10 Omnibus, 5%,rembours. 500 fr— ol5 al5 510
500fr.
510 .•
r. fr.
d' grosses
act. 500 fr.,
d5f d10 d' 4%, 1881, remb. 500 455fr
any, 89, BANQUE DE ROUMANIE, C" Valéry, 1878, 6%, remb.

liq.
, 790.. en
200 fr. payés (ex-coup. au Voitures à Paris 5%, remb. 500
d10 Cie Immobil. de Paris, 3%,
de
grosses
act. liq.. !!! !! !!! *"d 5f !!! d!!5f ..! !!
p. au 15 d27 500
d10 CuTransatlant.,5%, 1881, r. 509 fr. 482 50 480
injir 84 CRÉDIT FONCIER
500 fr.,
DIAUMCHE,
coupures
200 fr. payés (ex-c. 22).
790
en
L 790.. 480
po au 31

au
Digeon et Ci# (Soc.), obi. 4%, r.500f. 343 75 341
Etabliss. Duval, 5%, 1880, r. 500 fr. 510
fr.
r.500 fr.
-- k

fr.
15.
de grosses Poau15 d5C d10 Glacières de Paris, 5 %, 300 » »

15
actions
il !!!!!!!! !!! !! '.il!!!!!
po au 31 dlO Imp.-Libr. adm.et ch.de fer, r.
fr. »
fr.
fr.
E,
tévt 82 500fr.,
coupures
payés. 1.
P°au31
CRÉDIT FONCIER GYPTIEN,

15.
125 49750 500 M 495 auen15 Lits militaires, 6%, remb. 600 fr. 565
Matériel agricole, 5%, remb. 300
1
R* 84
de grosses

d5. ! d5f dlO Salines de l'Est, rembours. 625

liq
CRÉDIT FONCIER FRANCO-CANADA,
V act. 500 Cr.. 125 Cr. payés (nominatives).,.
p. !'
au 31 435 !. 450
en
au
15 !!. i! ! !!! !!. Gr.
(r.
Tuilerie de Bourgogne, r. 500 fr. 375

J
Canaux Agricoles,5%, remb. 300
dl0 Suez, 5%, rembours. 500 555 547 50
awi182 CRÉDIT FONCIER du royaume de HON-
..GRIE,
itnv»82 BANQUE
aet.
CENTR. DU CRÉDIT
560
obi. i r. séfle,
FON- P*385au
fr., f. p..
250 (ex-c. 1).
31 513 75

!. au 15 !!! !..
en liq..
513
510.. 510.. au
liq
75

d5f dia
Suez, 3%, 1880, r. 500 fr., 198 fr. p. 372 50
f.
Suez. Bons de coup. arr., 5%, r. 85
TouagedeConflansàlamer, r.250f.
88 87 25

15.
CIER
5%, DE RUSSIE,
rembours. 500 fr., tout payé. en
Fonds d'États
fén, 82 de
, 'i
obi. 4e et 5e
CRÉDIT MOB. ESPAGNOL,
sér., 5%,
lïq.. 442
360t.p. 360
500/., 355..
35250 362
r.
a.dejouiss. en
50 40750 au
50 445
et de Villes
étrangers.
; estamp.:
iMV. 82
(ex-coup. 10) p.«ui5
* Actton de capital amortie ».. ! 455..
445.. 455.. 445 au
470 !.! ..dio 6%, 71
Empr, Argentin, 6%, fnég.25.20/
68ifixe chg
d20 46250

5me,.-
do
477 50

liq
15
81,r.500f.,t.p.
po au 31 d20 d10 do 6%,
fl. ,r. 600

.,
Empr. Autrich. 60, obi. 500
fer), a. 500 f., t.p 600..
.Peau
, actions
en

',
Un*. 82 ANDALOUS (Chem. de 685 au
liq.. do

,
(ex-coup. 4)
4Wil 82 ASTURIES, GALICE ET LEON,
dl0
en Obi. Doman. Autrich., 66 (estamp.). 314

15..
31

.:
.,
.500 pesetas (525fr.), t.p. (ex-coup. 4). 64%
, Dette Autrich. 5%, conv. (oég. eh g.
717 50
d20
705.. 605.. au fixe 2 f.50). Oblig. 100fl.(arg.).
P- au 31 d5f dl0 do l,000fl. do 64 H

coupures.
en liq 2~
1 tgn« 82 SOCIÉTÉ AUTRICHIENNE i. R. P. des en liq.. 715 716 25 715 715 do 10,00011. d-
chem. de fer de l'Etat, act. 500 fr., t.p. 71750 715.. 710.. 713 75 au do tOOIl. doo
p. au 15 do 1,00011. d'

.,
Peaul5 d' 10,000 fl. do
de grosses
po au 31
Peau31
d5f
d20
d5f
diO Oblig.
do
100fl.(pap.)
1,00011.
do
iau 82 CACÉRÈS ET AU PORTUGAL (Soc. des
Chem. de fer de Madrid à), a. 500 fr., t.p. 325.. 350
en
d*
do 10,00011. de
5%, 1881, (papier), exempte

15..
au
d'imp.(nég.ch.lIxe2f.50).-

liq
(ex-coup. 1) poau31 d5f dl0
itin 82. (ex-coup.46) f., t-P. 295 292 50 295
LOMBARD (Sud-Autrichien),
:. a. 500 au
liq.. 292 50
292 50
295 292 50 293 75 Emprunt Belge.
Emp. Brésil.,5%,75(nég.ch.lf.25.20)
r.1903-1913
rembours. 8%
grosses tout payé
coupures
430..
au15.
15.
au 15.
P- au 15 d5f d10 Emp. Canada, 4% gar.,
290 P«au31 4% non gar., r.1904-1908
de
\,ny 82 NORD-OUEST D'AUTRICHE, 440
Peau31 en
d5f dlO do
Emp. du Gouv. du Cap, k% 1868

liq.
500 fr., Emp. Danubien (Princ.-Unies),
Espagne Ext.,2%, 76. B.de coup.arr
Int., 2%, 76. B.de coup.arr
571 25 575 571 25
1881.
enau
en liq.. 571 25 do
Etats-Unis,
É
Itttt. 82 NORD DE L'ESPAGNE, act. 500 RAn# fr., t.p.

53)., .,
570 570 570 5%, consol., bonds rem-
(ex-coup. 40) P«aupeau15
C.
Aoûtl881.
d5f dl0 boursables le 21 mai
P- au 31 31 d20 de Bonds remb. 12
F

15.
liq
Iiq.
d5f d10 Emp. d'Haïti (ex-coup.

15" 2.10).,

liq
15
Emp. Hollandais, 2 %,

5.,
iant. 82 PORTUGAIS (C<®
(ex-coup. Royale), a. 500 fr.,
40) t.p. 615 615.. 617 50 au ch«®
do 3%,44, C.H. (nég. ch. f. fixe 2.10)
-
P- au 31 d5f d10 do 4%, 1878, (né.
Emp. Honduras (obi.
hvpot.(, r.300 f
oet. 65. ROMAINS, act. 500
15
fr., tout payé 112 111 50 111 145
en
Emp. Hongrois, obi. 300 fr. (unités).
coupures 282 50 281 ••

P.
-
Emp. Hongrois, grosses
Janv.82 SARAGOSSE (MADRID
— au 31
",,;
A), a.500F.,T.p. 490 485 492 50 491 25 au
en
Emp. Hongrois, coupures de
Indien,4%,78 (n.ch.fl. 25.20)

1
(ex-coup.44) P au 15 d 5f 410 Emp.

1880., (n. ch. f.25.20)


-
Norvég., 4 ,76
d5f d10 Emp.
Norvég., 4^,78 ( )
tant 82
chauffage par
(ex-coup.3)P«au31
GAZ (Compagnie Madrilène d'éclairage et
le), f.,t.p.
act. remb. 500
:_:.;. ,. ,'. P«au 52125 520.. 520.. en
516 25 au
15
Emp.
Emp. Norvégien, 4%,
dlO Ottoman (Titres sortis),
1863 !!.
1860

1869 -
1873.
diO do do

t.
f. p. ;
po au 31

: ENTREPRISES ET TRAVAUX publics


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de
1865
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Emp. Piémontais 1849, 4%!!!!t Y. -2
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Emp. Piémontais 1850, 4%
Emp. Piémontais cert. anglais 5»/0 .•
f.
Emprunt Romain, 5%

6. Lisbonne.. 542---• et4.


PAPIER LONG PAPIER COURT LONDRES, 3% consol. Midi, 99 13/16. — 1 heure, 99 13/16
CHANCE
205K*. à 205î4.« 205. Emp. Pontif, 60-64,5%. Obi. 100f »

Lots Papier.
51/0/ Amsterdam à 205/4 77 10 — Monnaie.
121-6..
121%- à 207J4-. 121 N et4.:%
12154-, àà 207..
206*.. et4. VIENNE. Métalliques. 77 80 do
f.
1.
« l'«Ô Allemagne.
vienne 483-•••- r*
5..«/o Madrid. 206^ à f??"'* £ ??*••• J 485..
542. à 544.
| 542. et4. Crédit Autrichien. 318 50-Chem. de fer Autrichiens,
Change sur Londres.Demande, 120 15. — Offre,
Napoléon 9 56
340 50
120 40 d<
do Obi.
d® 1866, 5%
de
1 86 6
do
1000 Obi. 500
87 M
6.Lisbonne..
t. •'
6. 0/o St-Pétersb. 244. àà 246. 247.
* ¥«jl $et 130 50 ,1876,
Emp. Portugais. 1876, 5%, r. 500500 f
Va. ,., el
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.,
Emp. Portugais, 1877-1878, 3
515. 516.
516. Emp. Portugais, 1879, 5%, r. 505 f. 437 50
New-York. à 517 moins 3%
Stockholm, 1i3- 8*••• à.139*••• lo7*••• à 138*• et 4*••• II KATXÈRES D'OR, D'ABOEIT, ETC. t.p.
r.500f., t.p ..::

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SB NÉGOCIANT Or en barre à 1000/1000, le kil. 3437 fr.
Emp.
pair à 1.. 0/00 pme 'Emp. Russe
Québec,1880, 3%,4H,
Emp. Portugais, 80, 265
1850,(n.ch.f.25.50)
à 140 0/00 p" Emp. Russe 1867,4%, remb.500fï. 373

P espagnols.
VTT« 372 5y0
Argent d- à 1000/1000, d- 218 f. 89.

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135
S..O/.
3~% Betgique.
Londres. 2509~§
3/16 pài/i6 P n~
11-3.. 0/o
P -3~% Quadruples 80 50.. à 81 Emp. Russe 1869,4%, remb. 500 fr. 374 372 50
5. SHire).- -5. mexicains.
3

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218 P à 2~
14 p à b
P
233 P à 2%,
P 11 ,À b -5. anglais.
mexicains 4 60.. à 4 65..
Quadruples colombiens et
Piastres
.,..5. Banknotes 25 22..
Souverains
États-Unis.
80 50.. à 81 Emp. Russe 1880,4%, remh. 500 fr. 348
Emp. Suédois 78,4%
25 15.. à 25 20.. Emp. Suédois80,4%,
Suédois ao
remb.
340
(n.ch.f.25.10).,
415fr.
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2esér.,r.504fr.,
do
1/16 pt 1/16 b
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De onze mois à un 1
BANQUE DB FRANCB. Escompte, 356%. — Avances, 4)4%
1/16 P à

an.
mois.
1/16 b
bigles des
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Guilhaume (20
Impériales (Russie).
25 75.. à 25 90..

20 57.. à 20
Emp.
Emp. Tunis.,
24 60. à 24 70.. Emp. Naples, 1875, 5
65.. d*
do m,S t.).,.,
Tunis., B. de coup. arr.
à 25 27.. Emp. TUn!s.,B.decoup.arr.(87.!%).,.,

ï. fr 500
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