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UNIVERSITE HASSAN II DE CASABLANCA

FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE MOHAMMEDIA

FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE MOHAMMEDIA

Spécialité : Science et gestion de l'Environnement (SGE)

COMPTE RENDU DE TRAVAUX


PRATIQUES (TRAITEMENT DES
EAUX USEES)

Présenté par : Demandé par :

ZHITI Nor elhouda Prof. L. SAFADI

ARID Yassine

AQQOURROU Abderahmane

KARDOUDI Abdelhamid

Année universitaire 2021/2022


1
Table des matières
INTRODUCTION
TP 1 : Jar test ......................................................................................................................................... 5
1. But : ............................................................................................................................................ 5
2. Principe : .................................................................................................................................... 5
3. Coagulants : ............................................................................................................................... 5
4. Matériels et méthodes : ............................................................................................................. 5
5. Résultats et discussions : ........................................................................................................... 5
TP 2 : La demande chimique en oxygène ............................................................................................ 7
1. Définition :.................................................................................................................................. 7
2. Principe : .................................................................................................................................... 8
3. Réactifs : ..................................................................................................................................... 8
4. Mode opératoire ........................................................................................................................ 9
5. Réactions chimiques .................................................................................................................. 9
6. Résultats et discussions ............................................................................................................. 9
TP 3 : Dosages des phosphores ........................................................................................................... 10
1. Introduction ............................................................................................................................. 10
2. Manipulation............................................................................................................................ 11
3. Résultats et discussions ........................................................................................................... 12
TP 4 : Dosage des ions des nitrates et des nitrites............................................................................. 13
1. Introduction ............................................................................................................................. 13
2. Principe..................................................................................................................................... 13
3. Réactifs ..................................................................................................................................... 13
4. Mode opératoire ...................................................................................................................... 14
5. Résultats et discussions ........................................................................................................... 15
TP 5 : Dosage des nitrites.................................................................................................................... 16
1. Principe..................................................................................................................................... 16
2. Réactifs ..................................................................................................................................... 17
3. Mode opératoire ...................................................................................................................... 17
4. Résultats et discussions ........................................................................................................... 17
TP 5 : Détermination de l’azote ammoniacal par la méthode spectrophotométrie ....................... 19
1. Introduction ............................................................................................................................. 19
2. Mode opératoire ...................................................................................................................... 19
3. Résultats et discussions ........................................................................................................... 19
CONCLUSION

2
3
INTRODUCTION

L’eau est un bien précieux qui subit diverses pollutions et dégradations : les écosystèmes
et la santé des personnes en sont directement impactés. Les pollutions présentes dans l’eau sont
d’origines diverses : industrielle, domestique ou agricole.

Les procédés de traitement des eaux qui recueillent ces eaux usées sont composés de
plusieurs phases, chacune traitant un type particulier de pollution (organique, chimique,
minérale). De par ses excellentes performances, la phase de traitement biologique par boues
activées représente la phase clé de la chaîne globale de traitement. Cependant, son
fonctionnement repose sur le développement de populations bactériennes et est également le
plus difficile à maîtriser : variations brutales des flux d’entrée et des quantités de pollution,
conditions opératoires contraignantes, évolution non prévisible du comportement bactérien.

Dans ce rapport on va traiter les résultats du traitement des eaux usées par un pilote de
traitement par boues activés, et le principe de coagulation-floculation.

4
TP 1 : Jar test
1. But :
On détermine les concentrations optimales de coagulant et floculant pour le traitement des eaux
résiduaires. On étudiera également la durée de décantation en fonction des traitements.

2. Principe :
Il s’agit de faire décanter le plus rapidement possible des particules qui trouble l’eau et mettent
un temps infini à décanter sans traitement : on parle des particules colloïdales. Le principe est
de neutraliser les charges de surface des colloïdes dans un premier temps avec un coagulant
afin de supprimer les mouvements oscillatoires permanant de ces particules.

3. Coagulants :
Chlorure ferrique : Il donne dans les eaux de Ph 6 un précipité volumineux de Fe (OH)3

Sulfate d’alumine (Al2(SO4)3) : il est actif entre ph 5.5 et 7.4

4. Matériels et méthodes :
On utilisera pour chaque manipulation le Jar Test. Il permet de tester en une manipulation des
concentrations croissantes de coagulants et /ou floculants. En effet on peut y placer 6 béchers
simultanément. On commencera par déterminer la concentration optimale en coagulant
(FeCl3/(Al2(SO4)3)) puis nous étudierons la concentration de soude à apporter pour ajuster le
pH.

On déterminera la concentration optimale en floculant et enfin la vitesse d’agitation adéquate


aux paramètres.

Suite à l’injection (FeCl3/(Al2(SO4)3)), les échantillons sont soumis à une agitation rapide
150tr/min afin de favoriser la coagulation par le mélange. Puis agitation lente pendant 15min à
40tr/min. Cette vitesse plus lente évite de casser les flocs déjà formés tout en permettant un
mélange pour favoriser leur polymérisation. Après 30min de décantation, le surnageant de
chaque échantillon est récupéré et mesuré au turbidimètre. Une mesure est obtenue sur une
échelle en NTU.

5. Résultats et discussions :
Pour notre cas on a travaillé avec une concentration de 0,44 g/l

C1 V1 = C2.V2

5
𝐂𝟐.𝐕𝟐
V1 = 𝐂𝟏

Application numérique :

440 ∗ 500
𝐕𝟏 =
20 ∗ 1000

Donc :

V1 = 11ml

Avant traitement :

Coagulant pH Turbidité Conductivité Volume


(NTU) (mS) des boues
FeCl3 6 300 7.8 0

Après traitement :

Coagulant pH Turbidité Conductivité Volume


(NTU) (mS) des boues
FeCl3 5.11 204 7.4 40

Concentration Volume de prise VB (FeCl3) VB


(g/l) (ml) (Al2(SO4)
1 0.28 7 76 26
2 0.32 8 88 50
3 0.36 9 95 25
4 0.40 10 41 19
5 0.44 11 40 ____
6 0.48 12 32 6.5
7 0.52 13 106 82
8 0.56 14 ___ ___

➢ D’après le tableau on trouve que le meilleur bécher est de concentration 520 mg/l suite
volume des boues qui est plus important après l’ajout du (FeCl3).
➢ Le meilleur coagulant : Chlorure ferrique

6
Figure 1 : Essai de jar test

Figure 2 : les eaux usées traitées en phase de décantation

TP 2 : La demande chimique en oxygène


1. Définition :
La demande chimique en oxygène (DCO) correspond à la quantité d’oxygène nécessaire pour
la dégradation par voie chimique, effectuée à l’aide d’un oxydant puissant, des composés
organiques présent s dans l’eau. Elle permet de mesurer la teneur en matières organiques totales
(excepté quelques composés qui ne sont pas dégradés), y compris celles qui ne sont pas
dégradables par les bactéries. Il s’agit donc d’un paramètre important permettant de caractériser
la pollution globale d’une eau par des composés organiques.

7
2. Principe :
La détermination de la DCO selon deux étapes :

• Oxydation chimique de la matière organique réductrice contenue dans l’eau, par un excès de
dichromate de potassium.

- Cette oxydation se réalise en milieu sulfurique (H2SO4), en présence de sulfate d’argent


(Ag2SO4) et de sulfate de mercure (HgSO4).

• Dosage de l’excès de dichromate de potassium par le sel de Mohr.

3. Réactifs :
1. Acide Sulfurique concentré (d=1.84g/ml)
2. Dichromate de potassium :

80g de sulfate de mercure HgSO4 concentré dans 800 ml d’eau, ajouter 100ml de H2SO4
concentré, ajouter 5.88g de dichromate de potassium, séché à 105°C pendant 2 heures puis
compléter avec l’eau distillée à 1000 ml.

3. Sel de Mohr :

47g de sel de Mohr, ajouter 20 ml d’acide sulfurique concentré et compléter à 1000 ml avec
l’eau distillée.

4. Acide sulfurique-sulfate d’argent :

10g de sulfate d’argent AgSO4 dans 35 ml d’eau distillée, compléter à 965 ml l’acide sulfurique
H2SO4 (concentré).

5. Hydrogénophtalate de potassium :

Dissoudre 0.213g d’hydrogénophtalate de potassium préalablement séché à 105°C pendant 2h


dans de l’eau désionisée et diluer à 1000 ml dans un ballon jaugé.

6. Solution de sulfate de mercure :

Dissoudre 200 g de sulfate de mercure (HgSO4) dans 800 ml d’eau. Ajouter avec précaution,
100 ml d’acide sulfurique. Laisser refroidir et diluer à 1000ml.

8
7. Solution d’indicateur à la ferroide :

Dissoudre 0.7 g de sulfate de fer ou 1 g de sulfate de fer et d’ammonium hexahydraté dans


de l’eau. Ajouter 1.50g de phénanthroline-1,10 monohydraté et agiter jusque dissolution.
Diluer à 100 ml.

4. Mode opératoire
• 10 ml d’eau à analyser.
• 5 ml de solution de bichromate de potassium.
• Ajouter 5 ou 6 billes régulatrices d’ébullition.
• Ajouter 15 ml d’acide sulfurique-sulfate d’argent
• Placer le ballon dans son support chauffant.
• Chauffer pendant 15 mn puis relever la température à 148°C pendant 110 min.
• Laisser refroidir quelques minutes, puis ajouter 100 ml de l’eau distillée.
• Ajouter dans le ballon 3 à 4 gouttes de féroïenne. -Préparer une burette de la
solution de sel de Mohr de concentration.
• Réaliser le dosage de l’excès de solution oxydante du ballon par la solution
réductrice de sel de Mohr.

5. Réactions chimiques
On s’intéresse ici au dosage de l’excès de dichromate de potassium par les ions fer (II)

1- Oxydation de la matière organique équivalente en oxygène :

Cr2O7 2- / Cr3+ : Cr2O7 2- + 14 H+ + 6e- = 2Cr3+ + 7H2O

Fe3+/ Fe2+ : Fe2+ = Fe3+ + e- (* 6)

2- Réaction globale du dosage est la suivante :

Cr2O7 2- + 6Fe2+ + 14H+ = 2Cr3+ + 6Fe3+ + 7H2O

6. Résultats et discussions
Calcul de la DCO :

Le calcul de la demande chimique en oxygène DCO, exprimée en mgO2/l est donné par la
formule suivante :

𝟖𝟎𝟎𝟎 ∗ 𝑪 ∗ (𝐕𝟏 – 𝐕𝟐)


𝑫𝑪𝑶 =
𝑽𝟎

9
Avec :

C : est la concentration exprimée en moles par litre de la solution de sulfate de fer et


d’ammonium calculée ;

𝑉0 : est le volume, en ml, de la prise d’essai avant dilution éventuelle ;

V1 : est le volume, en m3, de la solution de sulfate de fer et d’ammonium pour l’essai à blanc ;

V2 : est le volume, en m3, de la solution de sulfate de fer et d’ammonium pour la détermination.

Application numérique :

𝟖𝟎𝟎𝟎 ∗ 𝟎. 𝟏𝟐 ∗ (𝟕. 𝟐 – 𝟔. 𝟐)
𝑫𝑪𝑶 =
𝟏𝟎

DCO = 96 mg d’O2/l

Le résultat de mesure de l’échantillon de phyto épuration montre que la quantité de DCO est
égale 96 mg O2/l. Cette valeur est acceptable par rapport à la norme parce que ne dépasse pas
la limite donnée par la loi est de 500 mg O2/l.

TP 3 : Dosages des phosphores


1. Introduction
L’eutrophisation est "l’asphyxie des eaux d’un lac ou d’une rivière" due à un apport exagéré de
substances nutritives - notamment l’élément phosphore - qui augmente la production d’algues
et de plantes aquatiques.

Les ions phosphate PO43- que l’on retrouve dans le milieu aquatique ont essentiellement trois
origines :

• L’agriculture, principalement par les engrais (N, P, K) et la dispersion des lisiers ;


• L’industrie (conservation d’aliments, dentifrice et cosmétiques) ;
• Les rejets domestiques (rejets physiologiques humains, lessives).

Dans les lessives, le phosphate se trouve sous forme de polyphosphates (TPP :


tripolyphosphates). Leur rôle est de piéger les ions calcium Ca2+, magnésium Mg2+ qui sont
susceptibles de perturber le lavage en réagissant avec les tensioactifs.

En France, les phosphates sont interdits dans les lessives mais pas dans les produits de lave-
vaisselle.

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2. Manipulation
Réactifs :

1. Solution – mère de phosphate :

Dissoudre 0.2197 g de dihydrogénophosphate de potassium, séché à 105°C à l’étuve pendant 1 heure,


dans de l’eau distillée. Ajouter 1 ml d’acide sulfurique et compléter à 1000 ml avec de l’eau distillé.

2. Solution étalon de phosphate :

Prélever 20.0 ml de la solution mère de phosphate et compléter exactement a 1000 ml avec de l’eau
distillée.

3. Acide sulfurique : Solution à environ 15


4. Acide ascorbique : Solution à 20 g/L
5. Tartrate de potassium et d’antimoine :

Solution à 2.8 g/l environ Dissoudre 0.28 g de tartrate de potassium et d’antimoine dans de l’eau
distillée et compléter à 100 ml avec celle-ci

6. Molybdate d’ammonium :

Solution à 40 g/l Dissoudre 20 g de molybdate d’ammonium dans de l’eau distillée et compléter à 500
ml avec celle-ci. Filtrer éventuellement la solution obtenue peut être conservée à 4°C dans un flacon
en polyéthylène.

7. Réactif combiné :

Dans une fiole jaugée de 100 ml, mélanger :

• 50 ml d’acide sulfurique
• 5 ml de la solution de tartrate
• 15 ml de la solution de molybdate d’ammonium Compléter au volume avec de l’eau.

Ce réactif peut être conservé à 4°

Mode opératoire :

• Introduire des volumes croissants de solution fille et compléter a 20ml avec l’eau distillé
dans des fioles de 25 ml
• Introduire 20ml des échantillons
• Ajouter 4ml du réactif combiné
• Ajouter 1ml d’acide ascorbique dans chaque bécher

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• Agiter et attendre le développement de la coloration bleu
• Effectuer le mesure spectrophotométrie a la longueur d’onde (700 ou 800nm), après
avoir régler l’appareil à la zéro absorbance par rapport au terme zéro de la gamme
d’étalonnage et Rincer la cuve avec la solution à mesurer pour éliminer l’erreur.

Hydrolyse des polyphosphates :

Les polyphosphates se décomposent progressivement par hydrolyse en donnant naissance à des


ions orthophosphates PO43– : la vitesse d’hydrolyse augmente avec la température et l’acidité
du milieu, sans que l’on puisse parler d’un seuil précis au-delà duquel les polyphosphates sont
détruits. Leur efficacité antitartre devient aléatoire au-delà de 60 °C.

3. Résultats et discussions

Figure 3 : Courbe d'étalonnage des orthophosphates

Volume (ml) 0 1 5 10 15 20
Abs 0 0.045 0.123 0.217 0.249 0.372

Courbe d'étalonnage
25

20

15

10

0
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35 0,4
-5

On trouve la concentration de l’échantillon = 29.13 mg/L

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Les valeurs d’absorbance des échantillons :
Brute Traitement biologique Chlorure ferrique
Avant hydrolyse 0.1442 O.121 0.220
Après hydrolyse 0.225 0.172 0.268

TP 4 : Dosage des ions des nitrates et des nitrites


1. Introduction
Les nitrites et les nitrates sont des substances chimiques naturelles qui entrent dans le cycle de
l’azote. Ce dernier est consommé par les plantes sous forme de nitrates qui correspond au
minéral le plus fréquent dans les eaux. Les nitrates sont beaucoup utilisés dans les engrais
inorganiques et les explosifs, comme agents de conservation des aliments et comme substances
chimiques brutes dans divers procédés industriels. Les nitrites servent surtout d’agents de
conservation des aliments, en particulier dans les viandes de salaison. Ils permettent d’éviter le
développement du germe responsable de la toxi-infection alimentaire grave : le botulisme.
Cependant la présence de ces ions dans l’environnement engendre des nuisances à la santé de
l’Homme sans oublier le phénomène d’eutrophisation. C’est pourquoi les scientifiques se sont
beaucoup intéressés au développement de techniques performantes d’analyse aussi bien au
laboratoire que sur le terrain.

2. Principe
Cette manipulation de dosage consiste à mesurer par spectrométrie l’absorbance du composé
résultant de la réaction des nitrates avec l’acide sulfosalicylique après traitement par alcali
dans une longueur d’onde de 415 nm.

Cet acide sulfosalicylique est issu par addition du salicylate de sodium et l’acide sulfurique.

3. Réactifs
Dans cette manipulation on avait besoin de :

1. Acide sulfurique :

Sa concentration vaut C= 18 mol/l

2. Acide acétique :

Sa concentration vaut C= 17 mol/l

3. Alcalin :

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Qui contient : solution NaOH à 200 g/l et (CN2-N(CH2COOH) -COONa)2H2O à 50 g/l.

Dissoudre avec précaution 200 g de pastilles d’hydroxyde de sodium dans environ 800 ml
d’eau. Ajouter 50 g de sel diodisque de l’acide éthylènediamine tétracétique dihydraté et
dissoute.
Laisser refroidir à la température ambiante et compléter à 1 litre avec de l’eau dans une
éprouvette graduée.

Le réactif est stable indéfiniment.

4. Acide sulfurique.
5. Salicylate de sodium :

Dissoudre 1g de salicylate de sodium dans 100 ml d’eau. Conserver dans un flacon en verre ou
en polyéthylène.

6. Solution mère de Nitrate :

Dissoudre 7.215g de nitrate de potassium dans 1L de l’eau distillée, à 1 g/l.

7. Solution étalon fille de Nitrate :

Dissoudre 7.215g de nitrate de potassium dans 1L de l’eau distillée, à 100 mg/l.

Solution étalon d’essai de Nitrate :


Dans une fiole jaugée de 500 ml, ajouter à la pipette 5 ml de la solution étalon de nitrate, à 1
mg/l.
4. Mode opératoire
Dans une série de fioles d’évaporation propre, à l’aide de la pipette on introduit
respectivement 1, 2, 3, 4 et 5 ml de la solution étalon d’essai de nitrate, plus un essai témoin
qui représente 0 ml, on ajoute après 0,5 ml de la solution acide sulfamique et 0,2 ml d’acide
acétique. On attend 5 moins la moindre des durées et on effectue une évaporation à sec dans
le bain d’eau bouillante.

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Figure 4 : Appareil du bain d’évaporation

On ajoute après 1 ml de salicylate de sodium, on homogénéise et on évapore à sec.

On laisse refroidir avant d’ajouter 1 ml d’acide sulfurique, on laisse reposer pendant 10 min, et
enfin on ajoute 15 ml d’alcali.

On mesure après tout ça l’absorbance de chacun des essais dans une longueur d’onde de 415
nm.

On effectue une dilution de la solution mère 50 fois, et on prend 5 ml de cette solution et on la


met dans un bécher.

Dans le même bécher, on ajoute après 0,5 ml de la solution acide sulfamique et 0,2 ml d’acide
acétique. On attend 5 moins la moindre des durées et on effectue une évaporation à sec dans le
bain d’eau bouillante.

On ajoute après 1 ml de salicylate de sodium, on homogénéise et on évapore à sec.

On laisse refroidir avant d’ajouter 1 ml d’acide sulfurique, on laisse reposer pendant 10 min, et
enfin on ajoute 15 ml d’alcali.

On mesure après tout ça l’absorbance de l’échantillon dans une longueur d’onde de 415 nm.

5. Résultats et discussions
Les résultats de mesure des absorbances de la gamme d’étalonnage sont comme suivis :

Fioles Témoin 1 2 3 4 5
Concentration 0 1 2 3 4 5
(mg/l)
Absorbance 0 0,956 0,147 1,363 1,756 1,992
(A)

15
Et représentés dans la courbe suivante :

Courbe d'étalonnage des nitrates


2,5 y = 0,3879x + 0,066 1,992
2 R² = 0,77231,756
Absorbance

1,363
1,5
0,956
1
0,5 0 0,147
0
0 1 2 3 4 5 6
Concentration en mg/L

Figure 5 : Courbe d'étalonnage des nitrates

Après mesure de l’absorbance on a eu la valeur suivante : A = 0,289 A


Détermination de la concentration :
On a l’équation de régression est y = 0,3879x + 0,066

Donc x = (y – 0,066) / 0,3879

Avec :

- X : la concentration cherchée du nitrate dans l’échantillon


- Y : l’absorbance de l’échantillon

Donc : la concentration vaut :

C= (0,289 – 0,066) /0,3879 = 0,5749 mg /l

On sait déjà que la norme à respecter au Maroc des nitrates dans les eaux est 50 mg/l à ne pas
atteindre, et 0,5749 mg/l est suffisamment inférieur à cette valeur, donc ça teneur dans cet
échantillon ne représente aucun danger.

TP 5 : Dosage des nitrites


1. Principe
En milieu acide, les nitrites libèrent de l’acide nitreux (HNO2) qui réagit avec une amine
aromatique la sulfanilamide pour donner un composé diazoïque.

16
En présence de N-(1-naphtyl) éthylène diamine il se forme un complexe de couleur rouge
susceptible d’un dosage calorimétrique à la longueur d’onde de 543 nm.

2. Réactifs
Dans cette manipulation on avait besoin de :

• Solution mère étalon d’azote nitreux, sa concentration vaut C = 100 mg/l


• Solution fille d’azote nitreux, de concentration de 1 mg/l : ça a été dilué 50 fois,
• Solution de sulfanilamide : On doit dissoudre &g de sulfanilamide et compléter à
100 mg/l avec l’acide chloridrique 10%.
• Solution de dichlorydrate N-1-naohtyléthyléne diamine 0,1%.

On doit dissoudre &g de sulfanilamide et compléter à 100 mg/l avec l’acide chloridrique
10%.

3. Mode opératoire
• Ça se fait dans une série de fioles jaugées de 50 ml, on introduit les volumes de la
solution fille à 1 mg/l comme suit : 0 ml pour l’échantillon témoin, 1ml, 2,5ml, 5ml,
7ml et 10ml qui correspondent successivement aux concentrations suivantes : 0 mg/l,
0,02 mg/l, 0,05 mg/l, 0,1mg/l, 0,15 mg/l et 0,2 mg/l.
• On complète avec l’eau distillée jusqu’à 50ml.
• On ajoute 1ml de la solution sulfanilamide pour toute la série plus l’échantillon à doser.
• On agite rigoureusement et on attend 5 minutes.
• On ajoute 1ml du naphtylèthylène diamine.
• On laisse reposer 10 minutes puis on effectue la mesure de l’absorbance à une longueur
d’onde de 543 nm.

4. Résultats et discussions
Les résultats de mesure des absorbances de la gamme d’étalonnage sont comme suivis :

Fioles Temoin 1 2 3 4 5
Concentration 0 0,02 0,05 0,1 0,15 0,2
(mg/l)
Absorbance 0 0,092 0,21 0,38 0,55 0,7
(NTU)

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Figure 6 : Courbe d'étalonnage des nitrites

Et représentés sous forme de la courbe suivante :

Courbe d'étalonnage des nitrites


0,8
0,7
y = 3,4747x + 0,0209
0,7 R² = 0,9969
0,6 0,55
Absorbance

0,5
0,38
0,4
0,3 0,21
0,2
0,092
0,1
0
0
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25
Concentration en mg/L

Figure 7 : Courbe d'étalonnage des nitrites

Après mesure de l’absorbance on a eu la valeur suivante : A = 0,071 A


On a l’équation de régression est y = 3,4747x + 0,0209

Donc x = (y – 0,0209) / 3,4747

Avec :

- X : la concentration cherchée du nitrate dans l’échantillon


- Y : l’absorbance de l’échantillon

Donc :

La concentration vaut :

18
C= (0,071 – 0,066) /3,4747 = 0,0014 mg /l

Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), la valeur normale des nitrites à ne pas
dépasser est de 0,1 mg/l, la valeur trouvée dans cette expérience est égale à 0,0014 mg/l qui
est largement inférieur à la norme, chose qui implique l’absence du risque dans notre
échantillon.

TP 5: Détermination de l’azote ammoniacal par la méthode


spectrophotométrie
1. Introduction
L'azote ammoniacal peut provenir de la réduction microbienne des nitrates et des nitrites dans
des conditions anaérobies. Certaines industries (fertilisant, pesticide, raffineries de pétrole, etc.)
et les opérations de nettoyage qui utilisent de l'ammoniac ou des sels d'ammonium peuvent
également libérer de l'ammoniac dans l'environnement. Les fabriques de pâtes et papiers et les
usines d’affineries de métaux utilisent également de l'ammoniac.

2. Mode opératoire
• Préparation d’une solution standard NH3-N
• Dans un tube on fait introduire :
- V0 = 50 ml précisément de l’échantillon.
- 1 ml de tartarate.
- 1 ml de Nesslers
• On agite et on place notre solution à l’obscurité pendant au moins 5minute
• On effectue la mesure spectrophotométrique à 425 nm.

3. Résultats et discussions
Les résultats de mesure des absorbances de la gamme d’étalonnage sont comme suivis :

Fioles Témoin 1 2 3 4 5
Concentration 0 1 2 3 4 5
Absorbances 0 0,38 0,45 0,5 0,61 0,8

Et représentés sous forme de la courbe suivante :

19
CO URBE D'É TA LO NNAG E D'A ZOT E
A MMO NI ACA L
0,9 0,8
0,8
0,7 y = 0,1354x + 0,1181 0,61
ABSORBANCES

0,6 0,5
0,45
0,5 0,38
0,4
0,3
0,2
0,1 0
0
0 1 2 3 4 5 6
CONCENTRATION

Figure 8 : Courbe d'étalonnage de l'azote ammoniacal

20
CONCLUSION

Suite aux résultats obtenu par les autres groupes concernant jar-test, on peut dire qu’au niveau
de jar test on a obtenu un bon rendement de la DCO d’ordre 92% ce qui résulte une bonne
élimination de la matière organique, pour les autres paramètres il y avait des erreurs de mesure
et de manipulation ainsi que la contamination qui a erroné les résultats.

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