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Et la Recherche Scientifique
Universitaire d’Ahmed Zabana de Rélizane
Institut des Sciences et technologie
Département de Génie des Procédés Option : Génie Chimique
Module : Tp Milieu poreux disppersé
Master 2
I.1. Introduction
La décantation est une opération de séparation mécanique, par différence de gravité de phases
non-miscibles dont l'une au moins est liquide. On peut séparer des phases liquides, une phase solide en
suspension dans une phase liquide...
Si on laisse reposer une suspension solide dans une phase liquide, on observe que les particules sous
l'action de la pesanteur et de la poussée d'Archimède, tendent à tomber vers le fond ou à remonter à la
surface selon leur densité et leur taille. Cette décantation peut cependant être relativement lente pour
les très fines particules (sensibles à l'agitation thermique) et les liquides particulièrement visqueux.
La filtration est un procédé de séparation permettant de séparer les constituants d'un mélange
qui possède une phase liquide et une phase solide au travers d'un milieu poreux.
L'utilisation d'un filtre permet de retenir les particules du mélange hétérogène qui sont plus grosses que
les trous du filtre (porosité). Le liquide qui subitune filtration est nommé filtrat ou perméat, tandis que
la fraction retenue par le filtre est nommé résidu, rétentat ou gâteau.
I.2. But
Connaitre le principe de la décantation et de la filtration
Séparer les constituants d’un mélange hétérogène "eau boueuse"
I.4. Manipulation
1. Préparer trois mélanges d’eau boueuse (même proportion entre l’eau et la terre)
2. Agiter chaque mélange hétérogène à l’aide une baguette de verre.
3. Laisser décanter (reposer) les mélangespendant une heure "les constituants les plus lourds
tombent au fond de bêcher et les constituants les plus légers flottent".
1
Ministère de l’Enseignement Supérieur
Et la Recherche Scientifique
Universitaire d’Ahmed Zabana de Rélizane
Institut des Sciences et technologie
Département de Génie des Procédés Option : Génie Chimique
Module : Tp Milieu poreux disppersé
Master 2
Essai 1. Avec Filtre à thé Essai 2. Avec Compresse Essai 3. Avec Papier filtre
I.5. Questions
1. Faire une comparaison entre les trois instruments (filtre à thé, compresse et papier filtre).
2. Expliquer l’aspect de mélange après 5 minutes et après 1 heure.
3. Est-ce que le filtrat est pur ou quasiment pur ? justifier.
4. Quel est l’essai qui donne l’eau la plus limpide ?
5. Qu’avez-vous fait et appris dans ce TP ?
2
Séchage par
Fluidisation
David ROUZINEAU
Marion ALLIET
Jean-Stéphane CONDORET
Janvier 2014
Mise à Jour : février 2019
I.2. En séance :
• Présenter le TP, les objectifs intermédiaires de votre étude et les expériences que vous allez
réaliser à l’enseignant.
• Réaliser les expériences que vous avez prévues, et traiter les données.
• Rédiger le rapport de votre étude (à rendre à l’enseignant au plus tard deux jours après la
séance). Votre rapport devrez comprendre les sections suivantes :
o Introduction
– Décrire généralement à quoi servent les procédés de séchage par fluidisation
d'un point de vue industrielle.
– Décrire les paramètres opératoires qui peuvent influencer la performance du
procédé.
– Décrire les objectifs de cette étude et la démarche qui sera menée pour
atteindre ces objectifs.
o Description du pilote expérimental
– Décrire succinctement le pilote et son fonctionnement à l’aide d’un schéma
simple. Ce schéma devra comporter toutes les indications nécessaires pour
comprendre les expériences ainsi que l’interprétation des résultats que vous
allez réaliser
o Résultats et discussion
Pour chaque expérience réalisée :
– Décrire comment les expériences ont été effectuées en précisant bien les
conditions expérimentales, ainsi que les différentes mesures qui ont été
réalisées. Pensez à les justifier par rapport à vos objectifs.
– Présenter les résultats par des tableaux et/ou graphiques.
– Décrire succinctement vos résultats et donner une analyse physique et critique
qui permet d’expliquer vos résultats. Préciser en quoi cela répond ou non aux
objectifs intermédiaires fixés et ce que cela implique éventuellement pour les
expériences suivantes.
o Conclusion
– Reprendre les conclusions majeures de vos résultats et faire une synthèse de
manière à ‘répondre’ à vos objectifs présentés dans l’introduction. Vous
pouvez aussi proposer des recommandations de fonctionnement.
Convertisseur Sonde
sonde anémométrique
anémométrique
Sonde de
température
et d’humidité
Coffret
sortie
électrique
Prise
d’échantillon
Manomètre
DP Fenêtre de
visualisation
Ventilateur Bol
Sonde de
Réchauffeur température et
d’humidité
entrée
Vidange
Humidité relative en
Température en
entrée (%)
entrée (°C)
Humidité relative en
sortie (%) Température en
sortie (°C)
Température
réchauffeur (°C) Température produit
(°C)
Vitesse d’air (m/s)
Sectionneur général
Variateur de vitesse du
ventilateur Voyant chauffe
Marche / Arrêt
Marche / Arrêt du
chauffage
Voyant de mise sous
tension
Mise en service
général
Arrêt général
Arrêt d’urgence
Un pulvérisateur contenant de l'eau permet de pulvériser cette eau sur une couche de solide posée
dans un large bac de façon à ce que l’épaisseur de solide soit faible pour que l'eau soit répartie
équitablement. Nous avons mesuré que 50 coups de pulvérisateur correspondaient à 30g d'eau. On
peut ainsi évaluer le nombre de coups de pulvérisateur nécessaires pour amener une masse de solide
à 10% en eau
Un diagramme permet de déterminer diverses caractéristiques d’un gaz humide si l’on connaît certains
paramètres. Il s’agit du diagramme enthalpique de l’air humide ou diagramme de Mollier.
Il permet la représentation de 5 grandeurs décrivant l’air humide sachant que 2 suffisent à le définir.
Le diagramme est utilisable pour des températures sèches allant jusqu’à 300°C. Les grandeurs sont les
suivantes :
- Température sèche : les isothermes sont des droites légèrement croissantes en fonction de
l’humidité absolue avec graduations sur l’axe des ordonnées,
- Température humide,
- Humidité absolue Y : les lignes d’humidité absolue sont des verticales avec graduations sur
l’axe des abscisses,
- Humidité relative i : courbes croissantes en fonction de Y,
- Enthalpie H : les isenthalpes sont des droites parallèles croissantes.
Ces diagrammes sont utilisés pour les calculs relatifs aux humidités de l’air, pour les déterminations de
point de rosée et de température humide ainsi que pour les calculs énergétiques relatifs au séchage.
IV. 1. e. Bilans
Soit un procédé continu par convection ou un produit d’humidité Xe est séché par un air d’humidité
Ye. Le réchauffeur sert à augmenter la température de l’air avant son entrée dans le sécheur. Le
préchauffage ne modifie pas l’humidité absolue de l’air.
IV.2. Fluidisation
IV. 2. a. Phénomène de fluidisation
Quand un fluide ascendant traverse une couche de matériau pulvérulent, à partir d’un certain débit
d’air, le lit pulvérulent commence à se dilater permettant à chaque grain d’être en suspension dans le
courant de fluide : c’est l’état fluidisé. Il permet de mettre en contact intime un fluide (liquide ou gaz)
et un solide divisé.
Dans notre cas, nous étudierons la fluidisation solide – gaz.
Notons :
- Vmf, vitesse minimale de fluidisation,
- Vmb, vitesse minimale de bullage.
Considérons une couche de particules sphériques solides de même taille reposant sur une grille
poreuse horizontale, à l’intérieur d’une colonne. On va faire circuler un gaz dans la colonne, dans le
sens ascendant. On augmente au fur et à mesure le débit donc la vitesse de gaz afin d’observer les
étapes suivantes :
- 0 < V < Vmf : la couche de solide reste sur la grille. Plus la vitesse augmente, plus on peut
observer des vibrations. Plus V augmente, plus la perte de charge croit.
- Vmf < V < Vmb : pour une vitesse Vmf, on observe une expansion de la couche. Plus la vitesse
augmente, plus le lit est expansé. Pour V > Vmf, la perte de charge devient constante. Les
particules sont indépendantes les unes des autres et sont soumises à des mouvements
désordonnés qui les conduisent à se déplacer uniformément de bas en haut et de haut en bas.
On ne note aucun mouvement de translation du lit par rapport au fluide : la surface supérieure
est quasi plane.
- Vmb < V : à partir d’une certaine vitesse, des phénomènes de bullage ou de renardage
apparaissent dans le lit. L’aspect de la surface du lit ressemble à un liquide en ébullition.
- Vmb <<< V : pour de très fortes vitesses, on observe des phénomènes de pistonnage qui
peuvent conduire à une expulsion du solide hors de la colonne. Cette particularité peut être
appliquée au transport mécanique des solides pulvérulents.
On notera que la vitesse minimale de bullage Vmb est comprise entre Vmf et 5Vmf généralement.
= g[ε ⋅ l ⋅ ρ F + (1 − ε ) ⋅ ρ S ⋅ l ]
P
Or
S
( )
D’où ∆P = 1 − ε mf ⋅ (ρ S − ρ F ) ⋅ g ⋅ l
Avec : l : hauteur du lit fluidisé,
ε : porosité ou degré de vide,
ρS : masse volumique du solide,
ρF : masse volumique du fluide.
1
Ergun 1952 Chem. Eng. Prog. 48
D’une part, ∆P = (1 − ε m ) ⋅ (ρ S − ρ F ) ⋅ g ⋅ l
D’autre part, il est possible de calculer ∆P par l’équation de Léva en régime laminaire :
µ ⋅ Vmf (1 − ε m )2
∆P = 200 ⋅ ⋅ l ⋅
ϕ 2 ⋅ D2 ε m3
D’où :
ϕ 2D 2 ε m3
Vmf = 0,05 ⋅ (ρ S − ρ F ) ⋅ ⋅
µ 1−εm
avec D : diamètre des particule assimilées à des sphères
µ : viscosité dynamique du fluide
l : hauteur du lit
ϕ : facteur de forme (ϕ=1 pour des sphères)
ρS et ρF : masses volumiques des particules et du gaz
Bilan
Pour faire le bilan, on considèrera d’une part
1. La masse d’eau perdue par le riz : Mriz.(Hi-Hf) (1)
Où Mriz. est la masse de riz sec
Hi est la masse d’eau par masse de riz sec en début de manipulation
Hf est la masse d’eau par masse de riz sec en fin de manipulation
2. La masse d’eau partie avec l’air : On fera un calcul approximatif (préciser lequel) de :
Pour la masse volumique de l’air humide, Il est d’usage courant de comparer la valeur de ρah à la valeur
de l’air sec dans les conditions normales: T0 = 273,15 K, P0 = 101 325 Pa et ρ0 = 1,293 kg/m3 (en
kgair humide/m3air humide) :
1+
=
+
où :
− Ga est le débit massique d’air (kg air sec/unité de temps)
− He est l’enthalpie de l’air qui entre dans le lit fluidisé (kJ/ kg air sec).
− Ha est l’enthalpie de l’air atmosphérique qui entre dans le préchauffeur (kJ/ kg air sec). Sa
valeur est calculée ou lue sur le diagramme (en général 20°C et i = 0,5).
− Ye et Ys sont les humidités absolues de l’air, respectivement en entrée et en sortie du lit fluidisé
(kg eau / kg d’air sec).
− t est la durée de l’expérience
− Me est la masse d’eau transférée durant l’expérience
En général le RCE est voisin de 2 car l'efficacité énergétique est diminuée par :
− la perte de chaleur sensible dans les gaz et le solide de sortie
− les pertes thermiques
− les forces de liaisons moléculaires