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Résumé de texte extrait de Paul Ricoeur:

La philosophie contemporaine est marquée par l’association de l’homme au travail. J’approuve et


défends ces pensées et ces ambitions économico-sociales.
Constater que la notion de travail est de plus en plus indéterminée au point de l’élargir à la
contemplation me peine.
Voir le travail comme l’oeuvre de dieu en plus d’englober plein d’autres domaines me préoccupe
car cela lui fait perdre tout son sens.
Loin d’être une erreur ou une duperie cela s’explique par une ferveur excessive des croyants.
C’est à partir de là que la notion de travail devient trop imprécise, il lui faut un contraire dé ni et
des limites, ici la parole jouera ce rôle.

FIN

108 mots

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Dissertation de texte extrait de Paul Ricoeur:

Le travail et ses conditions ne cesse de changer, aujourd’hui le travail est bien di érent des
époques précédentes de nombreuses activités sont considérés comme des travaux mais peut-on
considérer chaque activité que ce soit manuel, intellectuel ou spirituel comme un travail ? Quelle
est la limite ? Paul Ricoeur se propose alors de répondre à ces questions mais selon lui la
grandeur du travail réside dans le fait qu’il soit une manière d’exister à part entière.
Mais comment peut-on caractériser le travail? Qu’est-ce qui fait la grandeur du travail si elle en a
une?
Pour tenter de trouver réponse à ces questions nous montrerons que la notion du travail reste
confuse ensuite nous tenterons de prouver l’existence de la grandeur du travail et en n nous
essaierons de comprendre comment en tirer une grandeur du travail. Tout cela en nous appuyant
sur les œuvres au programme.

La notion de travail reste imprécise et très confuse malgré les nombreuses questions
soulevées, les débats et les ré exions des philosophes, de plus elle ne fait qu’évoluer au l des
époques.

Simone Weil fait partie de ses philosophes qui ont pensé le travail notamment dans son œuvre les
conditions ouvrière où elle discute du rôle des machines et la place de l’homme dans le travail
tout au long d’une lettre adressée à ……….Ce qui est complètement légitime dans une France en
pleine croissance industrielle:« Mais si vous en concluez que la vie d'un manœuvre spécialisé de
chez Renault ou Citroën est une vie acceptable pour un homme désireux de conserver la dignité
humaine, je ne puis vous suivre » même si selon elle les machines peuvent développer le «
pouvoir créateur ».

Si Simone Weil s’attarde à trouver l’équilibre entre hommes et machines pour améliorer le travail
alors que Monsieur onde dans Par dessus bord de Vinaver voit le travail comme un piège pour
l’homme, il se dit « Perdue dans l'immensité de son champ de recherche. » et se compare à « Une
taupe
creusant ses galeries sans presque jamais faire surface. ».

On comprend alors que la notion de travail est di cile à déterminer surtout qu’elle di ère selon
les penseurs.

On vient à se poser une question : existe-t-il une grandeur dans le travail? Une certaine beauté
du travail ?

C’est l’un des sujets traité par les pensées de la philosophe Simone Weil. Elle assure que le travail
est épanouissant surtout lorsqu’il nécessite un e ort : « J'y retournerais tout de suite,…Ces soirs-
là, je sentais la joie de manger un pain qu'on a gagné. ».

Virgile dans son œuvre intitulée Les Géorgiques n’en pense pas moins.
L'auteur latin est heureux de se voir réussir la mission
de Mécène : « Je ne me dissimule pas en mon for intérieur combien il est di cile de vaincre mon
sujet par le style et de donner du lustre à des minces objets. ».
Il a rme également que dans le travail « II y a un plaisir à planter Bacchus sur l'Ismare et à vêtir
d'oliviers le grand Taburne. ».

Le travail qui apriori demande un e ort plus ou moins intense semble caché une beauté, un plaisir
ou une certaine satisfaction personnel.
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Mais comment en tirer toute la grandeur du travail ?

On pourrait d’abord penser comme Virgile qui lui relie l'aspect manuel et la dimension spirituelle
du travail car si le vigneron doit veiller à la météo, arracher les mauvaises herbes et respecter les
saisons il doit aussi prier Bacchus qui est le Dieu du vin pour espérer obtenir une bonne récolte.

Mais au sein de l’entreprise Ravoir et Dehaze dans Par dessus bord on limite la notion de travail à
la technique et aux activités manuelles ou intellectuelles, où le travail est basé sur l’e cacité, la
productivité et à la stratégie. Elle a eu recours aux techniques de marketing et de publicités a n
d’atteindre son objectif et de faire de son nouveau produit français un succès. Dans ce cas même
en priant quelconque divinité il serait di cile d’arriver à des résultats positifs.

Ainsi pour obtenir la grandeur du travail nous devons faire preuve de courage et d’intelligence
mais surtout le limiter et le distinguer des autres manières d’exister comme la spiritualité par
exemple.

On en conclut que malgré une notion de travail imprécise il existe une grandeur dans le travail
qu’on peut révéler lorsque celui est en débat avec d’autres manières d’exister, c’est à partir de ce
moment que nous ressentons les bien faits et la erté de travailler ainsi je partage l’avis de Paul
Ricoeur.

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