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IMMUNITE INNEE

Retracer l’évolution de l’immunité innée chez les animaux


Tous les êtres vivants sont susceptibles d’être infectés par des micro-organismes pathogènes. Des mécanismes de défense, très
conservés au cours de l’évolution, impliquent la reconnaissance de ces agents pathogènes.

A partir des informations des documents et de leur mise en relation, montrer que les mécanismes de l’immunité innée sont
communs à de nombreux animaux.
Attendu 10 à 15 lignes à rendre sur moodle

Document 1 – Cellules dendritiques de plusieurs espèces observées au microscope. Les cellules dendritiques sont des cellules immunitaires
capables de phagocytose. Elles résident en permanence dans les tissus et portent des récepteurs impliqués dans la reconnaissance des
pathogènes. Chez les humains, les cellules dendritiques possèdent de longs prolongements cytoplasmiques et sont présentes au niveau de la
peau et des muqueuses de l’appareil respiratoire, génital et digestif.
Document 2 – Les expériences de Metchnikoff (1882)
« J’observais les cellules mobiles de larves transparentes d’étoiles de mer, quand une nouvelle idée me traversa l’esprit : des cellules
similaires pourraient servir à la défense de l’organisme contre des envahisseurs […]. Une écharde introduite dans le
corps d’une étoile de mer […] devrait être rapidement entourée de cellules mobiles. J’allais chercher quelques épines de rosier et les
introduisis immédiatement dans la peau de quelques jolies larves d’étoiles de mer aussi transparentes que l’eau. »
Le lendemain, Metchnikoff vérifie son hypothèse en piquant des épines de rosier dans des larves d’étoiles de mer. Il propose le terme de
« phagocyte » pour qualifier les cellules capables d’engloutir un corps étranger qu’il observe alors. Le zoologiste confirme ces premiers
en étudiant des petits crustacés d’eau douce, les daphnies, parasités par le champignon Monospora bicuspidata. Certains crustacés
survivent à la maladie. Metchnikoff remarque qu’ils sont affectés par des souches de
champignon entourées et détruites par des phagocytes.
R. Cadet, L’invention de la physiologie, Belin (2008).

Document 3 – La mise en évidence de récepteurs impliqués dans la reconnaissance des pathogènes.

(a) Principe de l’expérience.

En 1996, une équipe de chercheurs a étudié le rôle de


récepteurs de surface, appelés TLR, présents sur la membrane
plasmique des cellules dendritiques de la drosophile. Ils ont
réalisé une série
d’expérience sur des drosophiles mutantes chez lesquelles ils
ont supprimé l’expression de ces récepteurs.

(b) Résultats de l’expérience.


Thorax recouvert de filaments mycéliens d’une drosophile mutante. b) Quantité de drosomycine produite par les drosophiles contrôles ou mutantes. c) Survie
des drosophiles contrôles ou mutantes.
Document 4 – Comparaison des séquences d’acides aminés du récepteur TLR4 présent à la surface des cellules phagocytaires chez différents
vertébrés (humain, souris, poule et poisson-zèbre).

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