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DOI: 10.1051/odf/2017016 Rev Orthop Dento Faciale 2017;51:279-289

Article original © Revue d’O.D.F.

Les bridges collés cantilever en céramique :

une alternative thérapeutique
dans les cas d’édentements antérieurs
All-ceramic cantilever resin-bonded
fixed dental prostheses: a therapeutic option
to replace a front missing tooth
M. Drossart1, R. Cheron2, G. Tirlet3
1 Docteur en Chirurgie dentaire (Paris Descartes), Attaché en consultation de Biomimétique (Charles Foix, Ivry), Pratique privée,
Paris
2 Docteur en Chirurgie Dentaire (Paris Descartes), Ancien assistant hospitalo-universitaire en Biomatériaux et Prothèse, Attaché
en consultation de Biomimétique (Charles Foix, Ivry), Pratique privée, Paris
3 Docteur en Chirurgie dentaire (Paris Descartes), MCU- Paris Descartes PH-Charles Foix, Ivry-sur-Seine, Membre du Groupe inter
inter-
national de Bioémulation, Responsable de la consultation de Biomimétique (Charles Foix, Ivry-sur-Seine), Pratique privée, Paris

Remerciements à Asselin Bonichon et à Hélène et Cas 2 : Maxime Drossart / Hélène et Didier Crescenzo
Didier Crescenzo pour la qualité de leurs réalisations (Laboratoire Esthetic Oral)
prothétiques. Cas 3 : Gil Tirlet / Hélène et Didier Crescenzo
Cas 1 : Romain Cheron / Asselin Bonichon (Laboratoire (Laboratoire Esthetic Oral)
Nouvelles Technologies)

RÉSUMÉ
Le remplacement d’une dent antérieure reste un
challenge difficile à relever malgré les nombreuses
solutions thérapeutiques qui s’offrent à nous. Devant
la diversité des situations cliniques, la standardisation
d’un protocole ne saurait être une solution satisfaisante.
Cet article vise à décrire une option thérapeutique au
remplacement des dents absentes ou perdues dans le
ABSTRACT
The replacement of an anterior tooth remains a
difficult challenge to overcome despite the many
therapeutic solutions available. Given the diversity of
clinical situations, the standardisation of one protocol
cannot be a satisfactory solution. This article aims to
describe a therapeutic option to replace missing teeth
in the anterior area. Cantilever bonded bridges today

Adresse de correspondance : Maxime Drossart – 37, rue des Acacias – 75017 Paris Ar c e re :
maxdrossart@gmail.com Accep po r p ca on :

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Article disponible sur le site http://odf.edpsciences.org ou https://doi.org/10.1051/odf/2017016

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Les bridges collés cantilever en céramique : une alternative thérapeutique dans les cas d’édentements antérieurs
M. Drossart, R. Cheron, G. Tirlet
secteur antérieur. Les bridges collés cantilever repré-
sentent aujourd’hui une vraie alternative aux implants
ou aux stratégies de fermeture d’espaces par voie
orthodontique. Validés par une littérature scientifique
de plus en plus fournie, ils permettent une bonne inté-
gration esthétique tout en offrant des possibilités de
réintervention pour un coût tissulaire très limité.
MOTS-CLÉS
Édentement unitaire, bridge cantilever collé, céra-
mique, collage
IntroductIon
Le bridge collé n’est pas une thérapeutique nouvelle.
Initialement conçu avec des ailettes métalliques
perforées8,9, il a ensuite évolué vers un design à
deux ailettes sans perforations s’appuyant de part et
d’autre sur les dents bordant l’édentement. Un écueil
classique de ce type de restauration est le décolle-
ment partiel d’une ailette. Cet échec a poussé certains
auteurs à couper l’ailette décollée, amenant le design
en cantilever. Contrairement à leurs attentes, ils ont
constaté la pérennité de ces situations « précaires ».
Nous présenterons au travers de cet article la validité
scientifique de ce type de restaurations, aujourd’hui
réalisées en céramique. Nous détaillerons leurs inté-
rêts cliniques et la séquence de traitement qui doit
souvent être couplée à un temps orthodontique.
VaLIdIté scIentIfIque
Traumatisme complexe, lésion carieuse profonde,
échec endodontique ou parodontal, résorption,
agénésie sont autant de causes qui peuvent mener au
remplacement d’une dent dans le secteur antérieur.
L’agénésie d’une incisive latérale maxillaire touche à
elle seule près de 2 % de la population18. Ces traite-
ments sont complexes, en particulier chez de jeunes
patients. Il faut savoir composer avec une ligne du
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represent a real alternative to implants or orthodontic
strategies for closing spaces. Validated more and more
by the scientific literature, they allow good aesthetic
integration while offering possibilities of retreatment with
very limited preparation.
KEYWORDS
single edentulous space, cantilever bonded bridge,
ceramic, bonding
sourire parfois haute, la croissance continue des
maxillaires et un manque fréquent de volume osseux
tout en anticipant nos futures ré-interventions. C’est
la prise en compte de tous ces critères qui autorise un
succès à long terme mais rend la réflexion autour du
plan de traitement particulièrement difficile.
La solution implanto-portée doit être considérée mais
une intégration esthétique optimale peut être diffi-
cile à obtenir15,21 en particulier chez les patients qui
présentent un faible volume osseux2 ou en raison de
la croissance continue14,16,22,23,3. Par ailleurs, le risque
de voir apparaître les composants prothétiques au
travers de la gencive marginale reste toujours présent
malgré les progrès en termes de design des parties
trans-muqueuses10,17.
Les bridges collés cantilever en céramique semblent
une alternative intéressante pour faire face à ces
problématiques1. En effet, ils facilitent la gestion de
la croissance (de l’os alvéolaire comme des bases
osseuses). Ils permettent aussi une meilleure gestion
du manque de volume osseux et nous libèrent de la
visibilité d’un étage trans-gingival. Enfin, comparée à
une thérapeutique implantaire, cette solution permet
aussi de réduire drastiquement la durée du traitement,
notamment si une greffe osseuse est nécessaire.
Cette solution n’est d’ailleurs pas nouvelle ; elle a
déjà été largement éprouvée avec des armatures
en métal20. Botelho a publié en 2014 une évaluation
clinique sur 211 bridges collés cantilever4 et mis en
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Les bridges collés cantilever en céramique : une alternative thérapeutique dans les cas d’édentements antérieurs
M. Drossart, R. Cheron, G. Tirlet
évidence une survie à 15 ans de 84 %. Plus étonnant,
elle est d’ailleurs plus performante que les solutions
de bridges collés à deux ailettes avec des taux de
succès supérieurs25. Cette information, qui peut
sembler contre-intuitive (on pense souvent mieux
coller avec deux ailettes), s’explique en réalité très
bien par l’étude de la biomécanique. En effet, l’appui
sur deux dents qui présentent des mobilités diffé-
rentielles engendre des contraintes fortes au niveau
des joints de collage, ce qui aboutit souvent à un
décollement partiel d’une seule des deux ailettes. Le
recours au cantilever permet de se servir du ligament
parodontal de la dent pilier comme un absorbeur de
contrainte puisque le cantilever et la dent ne font plus
qu’un. C’est pourquoi la multiplication du nombre
d’ailettes d’appui contribue en réalité plus à diminuer
le pronostic qu’à pérenniser notre reconstruction7.
Le premier à réellement explorer cette voie est
Mathias Kern11,12,13 en rapportant aujourd’hui 95,4 %
de succès à 15 ans avec des bridges collés cantilever
en InCeram Alumina. Ces résultats encourageants ont
amené certains auteurs à tester d’autres matériaux
comme Ries et al. en 2006 avec l’e-max19. Les capa-
cités d’adhésion de cette céramique, les très bonnes
propriétés optiques et la simplicité de mise en œuvre
au laboratoire en font un candidat de choix pour ce
genre de thérapeutique. C’est particulièrement vrai
lorsqu’il faut allier le remplacement d’une dent par
bridge collé cantilever avec d’autres thérapeutiques
qui font appel aux procédés tout céramique (facettes,
couronnes…). L’utilisation d’un seul et même matériau
pour toutes les restaurations rend l’obtention d’un
résultat esthétique plus simple et plus prédictible24.
séquence cLInIque
• Photos (endo-buccale, sourire, visage souriant et
visage avec écarteur).
• Analyse esthétique5,6 : celle-ci permet d’anticiper,
par des mesures d’espaces et par le positionnement
de dents virtuelles sur les photographies endo-
buccales, les thérapeutiques à mettre en place pour
optimiser l’intégration esthétique des futures restau-
rations. Ainsi, cette analyse peut aider à poser pré-
cocement l’indication d’un traitement orthodontique
ou parodontal et sera donc très utile dans l’établis-
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sement d’un plan de traitement. De même, en fin de
traitement orthodontique, il est le seul moyen fiable
de donner les dernières instructions pour un bon
positionnement des dents, avant débagage.
• Généralement, l’orthodontiste colle une dent fac-
tice à un bracket afin de l’intégrer à l’arc et de ne pas
laisser un espace édenté. Il prévoira donc une gout-
tière thermoformée intégrant la(les) fausse(s) dent(s)
qu’il posera immédiatement après débagage afin
d’assurer la continuité esthétique mais également de
maintenir la position des dents.
• Une empreinte peut alors être faite pour la réalisa-
tion du projet esthétique en cire.
• Transfert du projet esthétique directement en
bouche à l’aide d’une résine Bis-Acryl. Cette étape,
très simple et rapide, est essentielle pour valider l’in-
tégration esthétique du projet avec la dynamique de
la lèvre et le visage. Il permet également de valider
la position de l’intermédiaire de bridge (qui servira
dans la préparation du site édenté), ainsi que la forme
des dents éventuellement restaurées par facettes ou
couronnes.
• Les préparations peuvent ainsi être faites, une fois
le projet validé. Il s’agit de préparer la face palatine de
la dent support du bridge cantilever, ainsi que d’amé-
nager dans la muqueuse du site édenté, un « ber-
ceau » propice à l’accueil de l’intermédiaire de bridge.
On parle de l’« ovalisation » de la crête édentée.
C’est la validation du mock-up qui permet de situer
correctement ce berceau.
De même, le mock-up permet une préparation
contrôlée des dents devant éventuellement recevoir
une facette.
• L’empreinte est faite immédiatement après la pré-
paration.
• Les préparations étant presque exclusivement
amélaires, une temporisation peu ou pas étanche ne
sera pas préjudiciable. L’objectif est ici essentielle-
ment esthétique. Un nouveau « mock-up » peut être
de nouveau réalisé (sur les dents préparées). Il pourra
être laissé en l’état ou stabilisé par une gouttière
thermoformée (réalisée sur un duplicata en plâtre du
projet en cire).
• Essayage.
• Collage.
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Cas clinique n° 1

Fig. 1 Fig.2

Fig. 2 Fig. 4

Fig. 5 Fig. 6

Figure 1 : Situation initiale lors de la première consultation. La
patiente a été adressée par son orthodontiste (Dr Montluc) afin de
valider les positions avant la dépose des brackets.
Figure 2 : La toute première étape de l’analyse esthétique consiste
à replacer les dents dans le contexte facial en orientant les vues
endo-buccales par rapport à l’axe bi-pupillaire.
Figure 3 : Ceci nous permet ainsi de valider la bonne cohérence entre
les axes dentaires et l’axe vertical du visage, ainsi que de confronter
les positions dentaires à un projet « idéal » de ratios et de positions.
Ici, la situation est tout à fait favorable, moyennant le remplacement
(évident) de 22 et une correction de forme de 12. Cette analyse met
également en valeur la pertinence d’une plastie gingivale mineure
pour augmenter légèrement les hauteurs coronaires.
Figure 4 : Après dépose des brackets, une empreinte est immédia-
tement prise pour faire réaliser un projet en cire par le prothésiste.
Figure 5 : Le projet est transféré directement en bouche pour une
meilleure communication avec le patient. Ici, la couleur de 22 étant
trop grise, un composite fluide blanc a été rapidement placé et
photopolymérisé, pour mieux appréhender l’intégration esthétique
du projet.
Figure 6 : Une préparation pour facette pelliculaire a été réalisée sur
la 12, dans l’épaisseur de l’émail.

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Cas clinique n° 1 (suite)

Fig. 7 Fig. 8

Fig. 9 Fig. 10

Fig. 11 Fig. 12

Figure 7 : Le même principe de préparation a minima est appliqué Figure 9 : L’élongation coronaire a ici pu être effectuée par simple
à la préparation palatine pour le bridge cantilever s’appuyant sur 21 gingivoplastie au bistouri électrique en respectant l’espace
et remplaçant 22. biologique.
Figure 8 : Le site édenté est « sculpté » pour accueillir l’intermédiaire Figure 10 : Juste après le collage.
de bridge. Cette étape peut être mise en œuvre à l’aide d’une fraise Figure 11 : Vue à 3 mois.
diamantée sous irrigation ou d’un laser. Figure 12 : Vue du sourire.

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Cas clinique n° 2

Fig. 2

Fig. 1

Fig. 4

Fig. 3

Fig. 6
Fig. 5

Figure 1 : Situation initiale. La patiente souhaite une amélioration
de son sourire.
Figure 2 : La patiente présente une agénésie de 12 et une micro-
dontie de 22. 13 a évolué en place de 12 et 53 persiste sur l’arcade.
Elle est adressée chez l’orthodontiste pour établir un plan de traite-
ment pluridisciplinaire.
Figure 3 : Vue en cours de finition du traitement orthodontique
(David Issembert, Paris). Le diasteme inter-incisif est fermé. 13 est
en place de 53 qui a été extraite et l’espace de 12 est maintenant
ouvert.
Figure 4 : L’appareil lingual permet d’appréhender le sourire de la
patiente et d’effectuer l’analyse esthétique avant le débaguage.
Le cache sur 12 est retiré le temps des photos et remis en fin de
séance.
Figure 5 : L’analyse esthétique virtuelle permet de valider la symétrie
des espaces pour 12 et 22. Le projet (Virtual Esthetic Project : HD
Crescenzo) porte notre attention sur la papille en mésial de 12 et sur
le besoin d’une limite 1mm plus apicale pour la restauration sur 22.
Figure 6 : Un Mock Up peut être conduit bague en place afin de
valider le projet avec la patiente

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Cas clinique n° 2 (suite)

Fig. 8
Fig. 7

Fig. 9 Fig. 10

Fig. 11 Fig. 12

Figure 7 : Un conjonctif enfoui en tunnel (Leon Pariente, Paris) est réalisé pour
favoriser l’intégration du bridge cantilever en épaississant les tissus au niveau
de l’intermédiaire.
Figure 8 : La clé en silicone issue du Mock Up valide la bonne position de 22. Sa
légère linguo-position autorise une préparation minimale tout en laissant de la
place au céramiste. Meme si la patiente porte une gouttière de contention qui
contient 12, l’orthodontiste (David Issembert, Paris) a pris soin de réaliser une
contention provisoire (retirée avant la préparation de la face palatine de 11) pour
éviter la réouverture du diasteme 11 21.
Figure 9 : Le recours à l’e-max (Ivoclar Vivadent), une vitro céramique renforcée,
permet de réaliser le bridge cantilever et la facette dans le meme matériau.
(Laboratoire Esthétique Oral, Hélène et Didier Crescenzo, Cogolin).
Figure 10 : Collage de 22.
Figure 11 : Vue palatine après assemblage de 12 et 22.
Figure 12 : Vue finale intra buccale.
Fig. 13 Figure 13 : Vue finale à l’échelle du visage.

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Cas clinique n° 3

Fig. 1 Fig. 2

Fig. 3 Fig. 4

Figure 1 : Situation initiale. Cette jeune patiente âgée

de 14 ans présente une agénésie bilatérale. Un temps
orthodontique a été mené durant deux années (Dr Anne
Beaugrand).
Figure 2 : Situation initiale. Agénésie de 12 et 22
(Orthodontie Dr Anne Beaugrand). Fig. 5
Figure 3 : Chips en céramique (e.max Ceram) permet-
tant de redresser optiquement l’axe des deux canines
et de fermer les embrasures vestibulaires.
Figure 4 : Situation finale après collage de 2 bridges
cantilever en e.max remplaçant 12 et 22 et des chips en
céramique sur 1 et 23 (Réalisation laboratoire Esthetic
Oral).
Figure 5 : Vue clinique en noir et blanc qui permet
d’apprécier les propriétés optiques du disilicate de
lithium en termes de luminosité.
Figure 6 : Vue clinique palatine finale à deux ans de
suivi clinique. Fig. 6

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Cas clinique n° 3 (suite)

Fig. 7 Fig. 8

Fig. 9 Fig. 10

Fig. 11 Fig. 12

Figure 7 : Intégration du bridge cantilever.
Figure 8 : Vue clinique finale à 3 ans de suivi clinique (photo avec
boîte à lumières latérales). L’utilisation de la céramique renforcée au
disilicate de lithium présente l’énorme avantage d’éviter tout effet
d’opacité au niveau des dents porteuses des ailettes, ce qui reste l’un
des principaux inconvénients des alliages métalliques.
Figure 9 : Vues dynamiques finales à l’échelle du visage.
Figure 10 : Vue de l’intégration symétrique des dents dans le visage.
Figure 11 : Profil d’émergence de 22 et intégration biologique. Suivi
clinique à 5,5 ans de recul clinique.
Figure 12 : Intégration des bridges cantilever avec un recul clinique
de suivi à 5,5 ans.

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concLusIon
La technique des bridges collés cantilever en céra-
mique s’affirme aujourd’hui comme une alternative
plausible aux thérapeutiques implantaires. Pour beau-
coup considérés comme des traitements provisoires,
ils offrent en réalité des intérêts réels à moyen et long
terme ; outre leur coût plus faible, ils permettent une
meilleure prédictibilité du résultat esthétique et se
montrent bien plus évolutifs, notamment face aux
remaniements liés à la croissance. Techniquement
simple si l’on maîtrise les fondamentaux de la dentis-
terie adhésive, cette méthode nécessite cependant
une bonne planification du traitement. L’analyse
esthétique sur photos, permet ainsi d’appréhender
les positions et les ratios dentaires, ainsi que les
contours gingivaux et ostéo-muqueux. C’est par cette
analyse que l’on peut définir les paramètres à adapter,
par orthodontie ou chirurgie ostéo-muqueuse, pour
se placer dans des conditions idéales et garantir un
résultat optimal.
Conflit d’intérêt
Les auteurs déclarent n’avoir aucun conflit d’intérêt.
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