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RESTAURATRICES ADHESIVES
•Principes
•Techniques
Introduction :
Depuis le début des années 60, la qualité des techniques et matériaux adhésifs s'est grandement
améliorée, aucun autre système de restauration n'a probablement fait l'objet de recherches si
intenses
I/ Définition de la restauration :
Restaurer une dent, c’est la remettre en bon état, c’est lui redonner l’aspect d’une dent saine.
La restauration d’une dent consiste dans le rétablissement, à l’aide d’un matériau quelconque, de sa
morphologie et de sa physiologie ; c’est réaliser ce qu’il est convenu d’appeler une prothèse
La question doit être posée sur deux plans différents, à la superficie, par rapport à la
physiomorphologie des dents et en profondeur, par rapport à la structure tissulaire.
-la physiologie masticatoire liée à la morphologie est perturbée ; elle devient pathologique :
• La perte d’un point de contact est à l’origine de bourrages alimentaires et d’une plaque
interdentaire qui entraineront la destruction de la papille et du septum, la formation d’une poche et
l’éclosion d’une carie sur la dent adjacente.
-la perte de substance peut avoir des bords d’émail fracturés et vifs, susceptibles de blesser les
parties molles.
Pour toutes ces raisons, il faut donc combler les pertes de substance des dents pour leur redonner
leur forme, leur teinte, leur rôle dans la fonction manducatrice, mais aussi pour séparer, à l’instar de
l’émail, la dentine du milieu buccal et des germes qu’il contient et de toutes les agressions
extérieures.
Les objectifs actuels des restaurations sont orientés vers des restaurations fonctionnelles mais
surtout esthétiques d’où l’avènement et l’évolution de la dentisterie esthétique.
La dentisterie esthétique moderne prend aujourd’hui la forme d’une architecture reposant sur des
bases biologiques, biomimétiques et esthétiques garantes de l’intégration globale de la restauration
au sein du patient.
- de maintenir les résultats dans le temps après obturation moyennant une restauration adhésive
biocompatible, bifonctionnelle et étanche.
Ce modèle est rendu possible grâce aux constants progrès réalisés en matière de dentisterie
adhésive. L’économie tissulaire qu’il autorise, présente un double intérêt :
* d’abord sur le plan biomécanique par la réduction de la taille des cavités (résistance des structures
dentaires résiduelles, et leur renforcement par le collage), qui s’accompagne essentiellement de la
diminution du nombre des tubuli ouverts, et donc des voies de communication vers le parenchyme
pulpaire, ce qui présente un intérêt biologique certain (Simon et coll., 2008).
Il s’avère aussi indispensable d’évoquer l’importance de l’évaluation préalable du terrain (état initial
de l’organe pulpo-dentinaire), en effet, nombre d’échec sont dus à des erreurs de diagnostic.
Le collage total, signifie l’adhésion à toutes les surfaces de la préparation, même celles qui sont très
proches de la pulpe. C’est cette notion de « total adhesion » qui a soulevé la controverse sur
l’utilisation des fonds protecteurs sous les restaurations adhésives (Ritter et coll., 2003).
Les nouveaux systèmes adhésifs sont capables d’assurer en toute fiabilité ce scellement par
l’intermédiaire d’une couche dite hybride
2 Principes biomimétiques :
3- Principes esthétiques :
Aujourd’hui, les exigences des patients ne sont plus incompatibles avec les principes de l’exercice
odontologique. Il est possible de faire « beau » sans transgresser les impératifs fonctionnels et
biologiques.
La dent (couronne clinique et racine), la gencive et le parodonte forment une unité optique. La
lumière diffuse dans les tissus, et il est important de ne pas perturber ce système délicat par
l’utilisation de restaurations opaques inadéquates.
Selon l’importance de la perte de substance, la qualité des structures dentaires résiduelles, les atouts
du malade et les moyens dont on dispose, on peut envisager 02 types de restauration : directes
application directe du matériau de restauration) et indirectes (en passant par l’étape laboratoire).
Chaque technique, directe ou indirecte, doit être bien connue et bien pratiquée afin d’optimiser au
mieux le résultat fonctionnel et esthétique
Les restaurations composites en méthode directe comptent parmi les plus populaires d’entre
elles car, réalisables en une séance, fiables à moyen terme grâce à une adhésion amélo-
dentinaire en constant progrès et financièrement accessibles au plus grand nombre.
Plusieurs auteurs (Vanini 1996, Dietshi 1995, Magne 1996) ont cherché à standardiser une
méthodologie des restaurations concernant les étapes de stratification pour obtenir des résultats
reproductibles et prévisibles.
La sélection des masses émail se fait dans cette région en raison de l’épaisseur de celle-ci.
• Tiers incisal : C’est la zone de plus grande animation où l’on donne réellement vie à
notre restauration.
C’est une étape essentielle car elle conditionne l’intégration de la restauration dans le sourire.
Une attention particulière doit être portée à l’état de surface de la dent et son organisation.
La macrogéographie (anatomie de la dent dans le sens vertical) est constituée par les lobes,
sillons et fosses présents à la surface, résidus de la fusion embryonnaire des lobes. La
microgéographie (anatomie dans le sens horizontal) est représentée par la texture de surface de
la dent, vestiges des stries de croissance.
3-Étapes cliniques préliminaires :
Une étape préalable importante avant la stratification est la procédure de collage qui constitue
les fondations de la restauration. (Il faut respecter les recommandations du fabricant en fonction
du système adhésif utilisé).
4-Stratification :
a/ Élaboration de la face palatine à l’aide du guide en silicone : On place une fine couche
de composite émail sélectionné au niveau du guide afin d’obtenir une face palatine translucide et
fonctionnelle
Cette crête proximale fixe les lignes de transitions et régule une grande partie des phénomènes
lumineux.
Pour cela, on a recours à une matrice transparente en polyester placée en berceau au niveau de
la face palatine qu’il faut associer à des coins interdentaires en plastique afin d’obtenir une
surface de contact puissante.
Les masses utilisées pour cette zone sont des masses émail, soit des masses effets opalescentes
afin de recréer l’animation chromatique de la dent dominée généralement par la présence
d’émail en épaisseur importante.
c/ Reproduction de la couche de haute diffusion : Cette dernière a pour objectif de recréer cette
couche riche en protéine qu’est la jonction amélo-dentinaire. Elle est reproduite à l’aide d’une
résine faiblement chargée, blanche, afin d’assurer un soutien lumineux.
d/ Stratification dentinaire proprement dite : On commence par le recours à des masses dentine
de saturation élevée au niveau de la région la plus cervicale puis progressivement, au fur et à
mesure que l’on se dirige en direction incisale, on utilise des masses dentine moins saturées.
C’est au niveau du dernier apport de masse dentinaire que l’on commence à préfigurer le futur
relief de la dent (macrogéographie).
e/ Caractérisation : On peut être amené à utiliser des masses d’effets spéciaux afin de
personnaliser la restauration ; interposition de masses opalescentes bleutées entre les lobes
dentinaires ou en bordure, proximale, application de teintes intensives blanches pour reproduire
d’éventuelles hypoplasies, essentiellement au niveau du tiers incisal.
f/ Mise en place de la couche d’émail générique vestibulaire : Certaines dents peuvent présenter
un bord incisal très transparent sur les 2 derniers millimètres ; l’émail générique s’arrête alors
avant cette zone, celle-ci étant réservée à l’application d’une masse incisale spécifique (différents
opalescents).
B-Facettes vestibulaires en composite direct ; Les facettes vestibulaires en composite direct ont
des limites physiques et esthétiques.
Elles sont normalement utilisées lorsque la dépouille de l’émail est faible ou lorsque les facettes
vestibulaires en céramique sont contre-indiquées
Ces facettes sont indiquées en particulier chez les jeunes enfants ayant des dyschromies, une
hyperplasie et une forte érosion vestibulaire. Chez les adultes également, elles présentent des
avantages déterminants : une seule séance au fauteuil est nécessaire, et il n’y a aucun cout de
laboratoire.
Il faut veiller que les dents ne soient pas collées les unes aux autres par l’adhésif de collage. Pour
ce faire, on placera entre les dents des strips pendant la polymérisation.
C-Restaurations directes aux verres ionomères ; Les applications cliniques des ciments en verre
ionomère sont variées et c’est les ciments de type II.1 qui sont utilisés pour les restaurations
esthétiques.
Les principales raisons qui amènent à utiliser ces matériaux de restauration de façon adéquate
sont les suivantes :
• La possibilité d’obtenir une esthétique et une translucidité à la fois avec les produits
autopolymérisables et les matériaux modifiés par adjonction de résine
Les propriétés physiques sont suffisantes tant que la restauration est pleinement soutenue par la
structure dentaire environnante et qu’elle n’est pas sujette à une interférence occlusale.
• L’adhésion avec la structure dentaire sous-jacente peut être atteinte par un mécanisme
d’échange d’ions, éliminant ainsi complètement les risques de micro-infiltration.
Puis rinçage soigneux pendant 10 secondes et séchage court sans déshydrater la surface.
Séparer la poudre en deux tas sur le bloc à spatuler pour faciliter le mélange.
Reboucher les flacons de poudre et de liquide après usage pour éviter l’évaporation ou
l’absorption d’eau.
Incorporer la poudre en 2 fois au liquide pour plus de facilité. Le mélange doit être d’aspect
brillant avant mise en place, puis il deviendra opaque.
La capsule est percutée afin de permettre la mise en contact de l’acide et de la base. Elle est
ensuite insérée entre les pinces du vibreur. Le temps de trituration (8 secondes) est celui
préconisé par le fabricant.
La capsule est enfin placée dans le pistolet, 2 ou 3 pressions sur le piston permettront l’arrivée du
matériau au bout de l’applicateur transparent.
4- Dégrossissage du CVI : Utiliser des fraises diamantées à profils ogival et flamme pour parfaire
l’anatomie. Contrôler les interfaces composite-émail (pas de sous-contours ou sur-contours).
Utilisation de disques à polir aux grains de plus en plus fins (couleurs de plus en plus claires).
Dans les restaurations proximales (site 2), polir la zone proximale à l’aide d’un strip abrasif sans
léser le point de contact.
Le rôle des compomères en dentisterie restauratrice reste incertain et nécessite plus d’études
cliniques pour identifier leurs indications et pour déterminer les situations dans lesquelles ils
peuvent produire de meilleures performances.
La plus faible libération de fluor et l’obligation d’utiliser un système adhésif avant l’application du
matériau de restauration. De ce fait, les indications s’apparenteront plus à celles des composites
microchargés.
Les compomères sont indiqués pour les lésions érosives/abrasives des secteurs visibles.
Cependant, dans cette dernière indication, les compomères n’ont pas encore fait la preuve de
leur supériorité clinique par rapport aux résines composites.
La technique opératoire :
Biseautage et matriçage
Adapter, façonner les contours et la forme avec des instruments à composite appropriés.
Finition et polissage
Cependant, elles présentent comme inconvénients l’irréversibilité, car, une fois la facette fixée,
toute correction ultérieure est impossible ; ainsi que le coût relativement élevé pour leur
réalisation.
Le protocole opératoire :
a-Préparation de la dent : les étapes de cette préparation sont :
Anesthésie
Réalisation d’une restauration provisoire : soit à l’aide d’une facette vestibulaire directe en
composite ou une couronne terminée.
c-Fixation adhésive
d-Polissage et finition
IV-2 -Les différentes techniques de restauration des dents postérieures :
Destinées aux pertes de substance de petite et moyenne étendues des prémolaires et molaires
permanentes : Lésions site 1 et 2 stades 2 et 3.
Les principales techniques de restauration directe sur les dents postérieures sont :
Et actuellement une nouvelle technique est proposée : c’est la Technique mixte : en bloc et de
substitut dentinaire
A-1 La technique en masse unique ou en bloc : Simple mais entraine une rétraction
non contrôlée lors de la polymérisation.
Pour modeler la face occlusale, le praticien doit travailler plus ou moins le composite par
soustraction, ce qui crée des porosités mais surtout une morphologie difficile à réaliser.
La contraction de prise est minime dans les cas où le volume du composite est réduit.
Dans le cas des cavités volumineuses la contraction de prise peut détacher le composite des
parois dentaires, d’où la nécessité d’instaurer une technique qui met en place de petite quantité
de composite et ceci en couches multiples (strates)
La mise en place du composite peut se faire par couches horizontales (Stratification horizontale )
ou obliques (Stratification oblique).
2. Placement d'un coin interdentaire et d'une matrice métallique d'épaisseur fine, galbée,
pour faciliter la réalisation des points de contact.
3. Après reconstitution des faces proximales, placement d'un composite fluide chémo-
polymérisable sur la base de la cavité (2/3 cervicaux) afin d'accélérer la procédure de
restauration et de limiter les contraintes associées au retrait de polymérisation.
A- 3 La technique Sandwich :
A-4 Technique mixte : Actuellement, avec certains composites bulk modelables, les
praticiens peuvent utiliser une technique mixte (en bloc et de substitut dentinaire) avec des
apports restreins (en général, 2couches de 4mm chacune), ce qui limite le temps opératoire avec
un seul matériau allant jusqu’à la surface occlusale avec un autre composite.
On entend par semi-directe les techniques permettant la réalisation d’un inlay sur le fauteuil en
une seule séance contrairement aux techniques indirectes qui nécessitent deux séances.
Les techniques semi-directes se font soit en intra-orale soit en extra-orale nécessitant des
empreintes.
Cette technique est indiquée pour la restauration d'une ou deux dents en même temps au
maximum.
L'inlay est réalisé dans la même séance sans passer par des étapes de laboratoire.
Des inlays et onlays composites peuvent être réalisés au fauteuil, avec l'implication d'étapes
extraorales. Cette méthode est la mieux indiquée pour la restauration de larges cavités
intracoronaires (cavités occlusales et proximales).
Cette technique repose sur la préparation de la restauration en composite sur un modèle en
silicone obtenu à partir d'une empreinte. Contrairement à la technique intraorale, les parois
doivent avoir une divergence de seulement 10°, permettant une méthode plus conservatrice
durant la préparation de la cavité.
Un modèle en silicone est préparé et les dies sont séparés avec un bistouri.
L’inlay est réalisé sur le modèle : un composite dentine est appliqué sur le plancher de la
préparation. Un composite émail est utilisé pour monter la paroi proximale, et une couche de
composite émail est placée en occlusal.
Durant la même séance, l’inlay est placé dans la cavité pour un essayage en bouche.
Ce type de restauration nécessite des étapes cliniques en plusieurs séances et des étapes de
laboratoire.
Indications :
Largeur de la préparation supérieur au 1/3 dans les 2 sens transversal et antéro postérieur (1/3
pour les prémolaires, on peut aller jusqu’à la ½ pour les molaires, ça dépendra de la hauteur
coronaire et de la forme de la dent), importance des parois résiduelles.
Joint de collage cervical si possible sur l’émail (meilleur situation), au pire sur la dentine et à
l’extrême pire sur le cément.
Cavités complexes d’accès difficile à cause des malpositions dentaires ou décalage vestibulo-
lingual (surtout 1ère et 2ème molaire)
On parle d’inlay mais on est le plus souvent amené à réaliser des inlays onlays avec
recouvrement cuspidien quand on a une paroi résiduelle très fine qui risque de se casser si on la
conserve.
Persistance d’une épaisseur suffisante au niveau de l’ensemble des parois (1,5 mm pour le
composite et 2 mm pour la céramique). C’est la morphologie de la destruction carieuse qui va
guider la morphologie de la cavité.
Bords : biseau court ovalaire de 1 à 1.5 mm. On n’utilise jamais des fraises cylindriques ou
cylindro-coniques, toutes les préparations se font avec des bords arrondis forme congé sans
angles droits ni épaulement (ceci pour favoriser la mouillabilité des matériaux empreintes dans la
cavité et aussi la mouillabilité de la colle).
Prise d’empreinte (hydroalginate, silicone avec une technique modérément compressive car on
ne touche pas le tissu mou, on n’a pas besoin de repousser la gencive. On privilégie une
technique mono-manipulation type double mélange, alginate, monophase et donc pas de wash
technique à cause du problème de repositionnement).
Procédure du laboratoire :
Montage des couches dentinaires : en partant des couches centrales au niveau du sillon avec des
teintes saturées +1,5 à +2 par rapport à la teinte de base, plus on va à la surface moins les
couches sont saturées et plus on se rapproche de la teinte choisie au départ.
Contrôle occlusal
Polymérisation dans une enceinte de lumière classique, ou enceinte de lumière sous atmosphère
type Argon ou CO2, ou enceinte contenant du liquide et sous température.
Au niveau de l’inlay : sablage de la surface pour tout type d’inlay, mordançage à l’acide
fluorhydrique pour les inlays céramiques, silanisation des intrados pour les inlays composites et
céramiques (afin de régler les problèmes de post-polymérisation).
Le choix de la colle composite : peu importe la marque et la gamme, ce qui est important c’est de
strictement respecter le protocole de collage du fabriquant. Et le choix peut être personnel par
rapport à la facilité de manipulation d’une marque plus qu’une autre.
Polissage aves des meulettes en silicone sous spray (jamais à sec) et puis avec des pâtes à polir à
granulométrie décroissante (de 5-7 micro à 0,5-1 micro).
L’évaluation clinique et radiologique des tissus dentaires résiduels doit permettre au clinicien de
choisir la technique la plus adaptée et la moins iatrogène pour la dent.
Dans les cas de perte de substance de petit volume (cavité d’accès) à modéré sur les dents, dont
la dépulpation est récente, notre choix doit porter sur les restaurations adhésives au composite
ou les verre-ionomères « technique sandwich ».
Le protocole opératoire reste inchangé sauf quelques opinions qui incriminent une
déshydratation de la dent dépulpée d’où la nécessité absolue d’un collage humide.
Dans le cas de pertes de substance plus importantes: La préservation des tissus dentaires mais
aussi des risques inhérents à chaque étape de la réalisation d’un tenon et de son scellement
doivent faire estimer avec prudence si la mise en place d’un tenon radiculaire est vraiment
nécessaire pour reconstruire une dent dépulpée
En effet dans certains cas ; les dents sans ancrage radiculaire sont estimées nettement plus
résistantes.
Pour cela la technique opératoire est la même que pour les dents vivantes ; la restauration
adhésive est le traitement de choix et en exploitant aussi la cavité d’accès pour augmenter la
rétention et la résistance de la restauration.
Si la dent est fragilisée par la présence de plusieurs cavités ou par des pertes de substance
importantes, la mise en place d’un ancrage radiculaire doit être envisagée.
Conclusion
L’étude des dents naturelles, la connaissance et la compréhension des phénomènes physiques
qui régissent la circulation de la lumière ont donné accès à une dimension moderne de la
médecine dentaire conservatrice : la biomimétique.
Cette discipline ne concourt pas seulement au développement des matériaux eux-mêmes, elle
vise aussi à intégrer les matériaux existants dans une approche rationnelle qui inclut la biologie,
la biomécanique et l’esthétique.
L’état actuel des connaissances, dirige les protocoles de restauration vers la technologie
adhésive, économie tissulaire et la bio-intégration du matériau dans son environnement.