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Contexte
Cette étude porte sur la composition taxonomique de la tribu Arvicanthini, qui comprend
actuellement 18 genres. La plupart de ces genres sont africains, à l’exception de Golunda,
qui est le seul représentant asiatique. La composition de cette tribu a varié considérablement
depuis sa création par Misonne (1969). Une étude récente, basée sur la morphologie et la
génétique moléculaire, a permis de clarifier la composition de la tribu au niveau des genres.
Les espèces sont regroupées en deux complexes géographiquement séparés par la Cross
River. Le complexe d’espèces trivirgatus, limité à la forêt guinéenne et à l’ouest du Nigeria,
est composé de deux espèces : H. trivirgatus et H. planifrons. Le complexe d’espèces
univittatus, restreint au bloc forestier congolais, comprend quatre espèces : H. univittatus,
H. badius, H. lunaris et H. basilii.
Il s’agit donc, d’utiliser les implications taxonomiques pour évaluer la monophylie du genre
Hybomys à l’aide des séquences d’ADN ou des données morphologiques.
Objectifs :
2. Méthodologie
Échantillons inclus :
o Sept spécimens de Hybomys (un spécimen par espèce) ont été inclus dans les
analyses phylogénétiques finales.
o Cela comprenait cinq des six espèces actuellement reconnues du genre.
o Les deux espèces H. rufocanus et H. eisentrauti ont été considérées comme
des synonymes de H. univittatus et H. badius.
Analyse phylogénétique
Alignement des séquences : Les séquences génétiques ont été alignées à l’aide des
logiciels BioEdit et Clustal W.
Arbre génétique du gène cytochrome b (cyt b) : Un arbre phylogénétique a été
construit pour vérifier la monophylie des espèces de Hybomys. Les spécimens
analysés comprenaient plusieurs individus de différentes espèces.
Sélection des spécimens : Seuls un spécimen par espèce a été retenu pour les analyses
finales, car l’objectif principal était la phylogénie du genre Hybomys.
Reconstructions phylogénétiques finales : Elles ont été réalisées à partir des données
mitochondriales et nucléaires. Aucun conflit entre les différentes topologies n’a été
observé.
Méthodes d’inférence : Les méthodes d’inférence bayésienne et du maximum de
vraisemblance ont été utilisées pour explorer les relations phylogénétiques.
Sélection des modèles : Le logiciel Partition Finder 2 a été utilisé pour choisir les
modèles de substitution en fonction du critère d’information bayésien (BIC).
Paramètres du modèle : Les paramètres du modèle ont été définis en fonction des
résultats de Partition Finder 2.
Distances génétiques :
Calcul des distances génétiques : Les distances génétiques entre toutes les espèces de
Hybomys ont été calculées pour le gène cytochrome b (cyt b) en utilisant le logiciel
PAUP version 4.0b10 (Swofford, 1993).
Variabilité intra-spécifique : Pour tenir compte de la variabilité intra-spécifique dans
les analyses de distances génétiques, autant de spécimens que possible ont été inclus
dans ces analyses. Les spécimens analysés comprenaient des individus de différentes
espèces de Hybomys (par exemple, H. badius, H. eisentrauti, H. lunaris, H. rufocanus,
H. univittatus, H. planifrons, H. trivirgatus).