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UNIVERSITE AUTONOME DE PORT-AU-PRINCE (UNAP)-HINCHE

Cours : CONTRÔLE DE GESTION


Moniteur : Septimus Wilner PIERRE, Doctorant

Nom : JOSEPH Prénom : JN-Wisler


Partie I : Répondre par vrai ou faux
1)- La gestion budgétaire, qui s’appuie sur des prévisions à moins d’un an, conduit à la mise en
place d’un réseau de budgets couvrant toutes les activités de l’entreprise. R.- Vrai
2)- La gestion budgétaire : mode de gestion consistant à traduire en programmes d’action chiffrés
appelés budgets les décisions prises par la direction avec la participation des responsables.
R.- Vrai

3)- La budgétisation c’est-à-dire l’élaboration des budgets. R.- Vrai


4)- Le contrôle budgétaire constitué par le calcul des écarts et les actions correctives qu’il initie.
R.- Vrai

5)- Un centre de recette peut être aussi centre de coût s’il est responsable d’un budget
regroupant ses propres moyens. R.- Vrai
6)- Un centre d’entretien de locaux est à court terme un centre de coût, mais, dans un horizon
plus lointain, il peut être considéré comme un centre de profit s’il doit obtenir le
renouvellement de contrats qui lui assure son chiffre d’affaires. R.- Vrai
7)- Le prix de cession interne permet la valorisation des transferts entre centres de profits.
R.- Vrai
8)- Un prix de cession interne est défini soit par rapport au coût, soit par rapport au marché, il est
neutre sur le résultat global de l’entreprise. R.- vrai
9)- Un contrôle budgétaire pertinent s’appuie sur l’ensemble des budgets établis pour formaliser
le fonctionnement à court terme de l’entité dont la gestion doit être mise sous tension.
R.- Vrai
10)- La pertinence des écarts dépend de leur définition, mais aussi de la qualité des éléments de
référence c’est-à-dire des budgets. R.- Vrai
11)- Les principes du contrôle budgétaire obligent à s’intéresser à deux aspects complémentaires
de la gestion budgétaire : – la notion de standards et – les règles de décomposition des
écarts. R.- Vrai.
12)- La base de tous les calculs de coûts préétablis est l’établissement de standards. Il faut donc
bien délimiter et assimiler cette notion pour comprendre la démarche d’élaboration des coûts
préétablis. R.- Vrai
13)- Un coût préétabli avec précision par une analyse à la fois technique et économique est dit
standard. R.- Vrai
14)- Deux conceptions s’opposent quant à la définition des normes que sont les standards : – le
standard parfait et – le standard accessible. R.- Vrai

Partie II : Répondre aux questions suivantes


1)- Etablir la différence entre budgets imposés et budgets négociés
Réponse : Les budgets imposés sont dictés par la direction, tandis que les budgets négociés
impliquent une collaboration entre la direction et les gestionnaires pour déterminer les
objectifs et les ressources nécessaires pour les atteindre

2)- Donner la définition (M. Gervais) du contrôle budgétaire.


Réponse : La définition de Michel Gervais du contrôle budgétaire est la suivante :
"La comparaison permanente des résultats réels et des prévisions chiffrées figurant aux
budgets afin de rechercher la(les) cause(s) d’écarts, d’informer les différents niveaux
hiérarchiques, de prendre des mesures correctives éventuelles nécessaires, d’apprécier
l’activité des responsables budgétaires

3)- Définir centre de responsabilité et Donner trois indicateurs d’un centre de coût.
Réponse : Un centre de responsabilité est une unité organisationnelle à laquelle des objectifs sont
assignés, avec un responsable chargé de les atteindre.
Trois indicateurs d'un centre de coût sont :
1. cout 2. qualité 3. délai
4)- Etablir la différence entre centre de profit et centre d’investissement.
Réponse : Les centres de profit se concentrent sur la maximisation des revenus et des bénéfices à
court terme, tandis que les centres d'investissement sont chargés de prendre des décisions
concernant l'allocation des ressources l'analyse des écarts de coûts pour des projets à long
terme qui peuvent générer des rendements futurs

5)- Compléter le schéma ci-dessous de la gestion budgétaire avec les mots ou termes qui
conviennent.

Budgétisation Réalisation
Mise en place de budget Connaissances des résultats réels

Confrontation périodique

Contrôle budgétaire
Contrôle budgétaire Actions correctives qui t’entend à
Mise en évidence des écarts rapprocher le réel des prévisions
assimilées au souhaitable

6)- Compléter le tableau suivant avec le type de centre correspondant


Nature de la mission Type de centre Niveau de structure

Production Centre de couts Usines, ateliers ou magasin de


stockage

Service rendu Centre de dépenses Services administratifs


discrétionnaires

Vente Centre de recettes Services Commerciaux, billetteries

Résultat Centre de profit Usines, établissements

Rentabilité des capitaux investis Centre d’investissement Filiales

7)- Donner la définition de P. Bouloc de la direction par objectifs (DPO)


Réponse : La direction par objectifs (DPO), selon P. Bouloc, est une technique de direction de
l’entreprise qui vise à atteindre une plus grande efficacité par une meilleure utilisation des
ressources humaines et matérielles.
8)- Quels sont les six phases du fonctionnement d’un système de DPO
Réponse : Les six (6) phases du fonctionnement d’un système de DPO sont
1. La fixation des objectifs généraux ;
2. La fixation des objectifs individuels ;
3. L’action individuelle en vue d’atteindre les objectifs ;
4. Le contrôle des résultats ;
5. Le lancement des actions correctives ;
6. L’évaluation des résultats des responsables.

9)- Enoncer le principe de fonctionnement du contrôle budgétaire.


R.- Le principe de fonctionnement du contrôle budgétaire est une confrontation périodique entre
des données préétablies (ici les budgets) et les réalisations pour mettre en évidence des
écarts qui doivent appeler des actions correctives.

10)- Quels sont les Principes d’élaboration des écarts ?


Voici les principes d’élaboration des écarts :
a) Principe 1 : Un écart est la différence entre la valeur constatée de la donnée étudiée et la
valeur de référence de cette même donnée.
b) Principe 2 : Un écart se définit par un signe ( + ou – ), une valeur et un sens (favorable ou
défavorable).
c) Principe 3 : La décomposition d’un écart cherche toujours à isoler l’influence d’une et d’une
seule composante par sous-écart calculé : une donnée constituée de n composantes oblige à
la mise en évidence de n sous-écarts.
d) Principe 4 : Le produit d’un élément monétaire par un élément qui exprime un volume doit se
décomposer en deux écarts (application du principe 3) définis comme suit :
Ecarts /Eléments monétaires = (Elément monétaire réel – Elément monétaire prévu) x
Donnée volumique réelle.
Ecarts/Eléments volumiques = (Elément volumique réel – Elément volumique
prévu)*Elément monétaire prévu

11)-A partir des informations suivantes Démontrer que L’écart sur résultat peut s’écrire :
E/R = Ecart de marge/ coûts préétablis – Ecart sur coût de production – Ecart sur charges de
structure.
E/R= Résultat réel-Résultat budgété= (CAr - CPr - ACr) - (CAb - CPb – ACb)
Avec : CA : chiffre d’affaires ; CP : coût de production global ; AC : autres charges
globales.
Réponse :
E/R= Résultat réel - Résultat budgété
E/R= (CAr - CPr - ACr) - (CAb - CPb – ACb)
E/R= (CAr - CPr - ACr) - (CAb - CPb – ACb) + (CPp – CPr)
E/R= [(CAr - CPp) - (CAb - CPp)] – (CPr - CPb) – (ACr – ACb)
Avec : [(CAr - CPp) - (CAb - CPp)] = Ecart de marge/ coûts préétablis
(CPr - CPb) = Ecart sur coût de production (ACr – ACb) = Ecart sur charges de structure.
E/R = Ecart de marge/ coûts préétablis – Ecart sur coût de production – Ecart sur
charges de structure. CQFD

PARTIE III : RESOUDRE LES EXERCICES SUIVANTS


Exercice #1 :
Compléter les données manquantes, en utilisant les informations à votre disposition.
1)- Les données du contrôle budgétaire d’un centre de profit
1.1) - Structure du budget général d’un centre de profit
Soit un centre de profit dont les informations budgétées sont les suivantes :
Produit Quantités vendues Prix unitaire Cout de Production Autres Charges
A 1000 15 10 0,8
B 1400 20 16,7 1
C 1200 29 24,8 1,2

Le compte de résultat budgété s’établit ainsi

Produit A Produit B Produit C Global


Chiffres d’affaires 15 000 28 000 34800 77800
Cout de production 10 000 23 380 29760 63140
Autres Charges 800 1400 1440 3640
Résultat budgété 4200 3220 3600 11020
1.2)- Données réelles fournies par la comptabilité
Soit un centre de profit dont les informations réelles sont les suivantes :
Produit Quantités vendues Chiffres d’affaires Cout de production Autres Charges
A 1050 16800 11220 850
B 1300 27300 24530 1420
C 1350 35100 32214 1600

Le compte de résultat réel s’établit ainsi :


Produit A Produit B Produit C Global
Chiffres d’affaires 16800 27300 35100 79200
Cout de production 11200 24530 32214 69964
Autres Charges 850 1420 1600 3870
Résultat réel 4730 1350 1286 7366

2)- Analyse de l’écart de résultat (E/R)


Produit A Produit B Produit C Global
Résultat réel 4730 1350 1286 7366
Résultat budgété 4200 3220 3600 11020
Ecart sur Résultat 530 -1870 -2314 -3654

Il s’agit avant de proposer une décomposition de l’écart de résultat de calculer une donnée
supplémentaire : le coût de production préétabli selon le mode de calcul proposé plus haut :
Quantité Cout unitaire de production Cout global de production
réelle budgété préétabli
Produit A 1 050 10 10 500
Produit B 1 300 16,7 21 710
Produit C 1 350 24,8 33 480
Total obtenu 65 690

Calcul de l’Ecart de marge sur coûts préétablis


Ecart de marge sur coûts préétablis : marge réel - marge budgété
Marge réel = CA - CP = 79200 – 65690 = 13510
Marge budgété = CAp – CPb = 77800 – 63140 = 14 660
Ecart de marge sur coûts préétablis = 13 510 – 14 660
Ecart de marge sur coûts préétablis = - 1 150 (Favorables)

Calcul de l’Ecart sur coût de production


ECP = CPR – CPP = 69964 – 65690
Ecart sur coût de production = 4 274 (défavorable)

Calcul de l’Ecart sur charges de structure


ECS = Autres Charges réelles – Autres charges budgétées = 3870 – 3640
Ecart sur charges de structure : 230 (Défavorable)

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