TP Histologie Vegetale

UNIVERSITE DE NOUAKCHOTT
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES

DEPARTEMENT DE BIOLOGIE
FASCICULE DE TRAVAUX PRATIQUES

D’HISTOLOGIE ET ANATOMIE VEGETALE
Proposé par Dr. Cheikh YEBOUK, cet outil pédagogique pour les
travaux pratiques (TP) d'histologie végétale sera d'un grand
apport aux étudiants de S4 et de S5 concernés par ces TP. II va
aider ces étudiants à mieux comprendre et à mieux réussir leurs
TP d'histologie et d'anatomie des plantes vasculaires.
Dr. CHEIKH YEBOUK
Laboratoire National de Contrôle de la Qualité

des Médicaments, Mauritanie
Département de biologie, Faculté des Sciences et

Technique, Université de Nouakchott,
Mauritanie
Contact : yebouk55@gmail.com
Elaboré par :
CHEIKH YEBOUK
ANNEE UNIVERSITAIRE 2023-2024
SOMMAIRE
OBJECTIFS DE L'ENSEIGNEMENT
RECOMMANDATIONS IMPORTANTES
TP 1 – Les techniques d’études histologiques
TP2 : Morphologie des feuilles chez les Angiospermes
TP3 - Réalisation d’une coupe de racines et schéma d’histologie
végétale
TP 4 -Réalisation d’une coupe de tige et schéma d’histologie
végétale
TP5 -Réalisation d’une coupe de la feuille et schéma d’histologie
végétale
TP 6- L’appareil reproducteurs chez les Angiospermes
Elaboré par :
CHEIKH YEBOUK
OBJECTIFS DE L'ENSEIGNEMENT
Les travaux pratiques sont une illustration vivante et directe du cours théorique.
L'objectif de cet enseignement de travaux pratiques est l'étude morphologique et anatomique

de l'appareil végétatif et reproducteur des végétaux supérieur (Cormophytes. A travers ces
séances de travaux pratiques, succédant aux connaissances théoriques acquises lors des cours
magistraux et des travaux dirigés, l'étudiant percevra la diversité, l'importance et l'originalité
du monde végétal sans lequel la vie à la surface de la planète serait impossible.
A travers ces séances, l'étudiant arrivera donc à acquérir des compétences générales
concernant:
✓ L'observation d'échantillons végétaux naturels
✓ La description morphologique et anatomique des végétaux
✓ La réalisation de dessins d'observation
✓ La rédaction de comptes rendus scientifique
RECOMMANDATIONS IMPORTANTES
Les travaux pratiques de biologie végétale sont obligatoires pour la filière Biologie de
l'Université de Nouakchott.
➢ Toute absence non justifiée est sanctionnée par un zéro

➢ Après deux absences non justifiées, l'étudiant ne sera pas autorisé à passer l'examen
écrit.
➢ Aucun changement de groupe n'est autorisé.
➢ Le justificatif de l'absence (certificat médical ou autre) doit être obligatoirement remis
à l'enseignant responsable du groupe au cours de la séance suivante.
➢ En cas d'absence justifiée, l'étudiant doit faire un rattrapage dans les plus brefs délais,
après consultation du responsable des TP.
➢ L'évaluation des travaux pratiques se fait se la façon suivante:
• A la fin de chaque séance, l'étudiant remettra un compte rendu à l'enseignant.
• Des contrôles continus non annoncés auront lieu au cours des séances de travaux pratiques.
Elaboré par :
CHEIKH YEBOUK
TP1 : Les techniques d’études histologiques
L'étude anatomique des organes végétaux s'effectue au microscope sur des coupes minces,
convenablement colorées.
I. Technique de coupes minces

A- Coupes transversales (C.T)
Creuser un évident, correspondant à la taille de l'organe à sectionner dans un morceau

de polystyrène.
Placer l'organe entre les deux moitiés de polystyrène, serrer entre le pouce et l'index de
la main gauche. Faire une section aussi fine que possible et perpendiculaire à l'axe de
l'organe.
Utiliser une lame de rasoir neuve. Pratiquer une dizaine de coupes, ne retenir que
celles qui paraissent minces (1/l0mm).
li est inutile que les coupes intéressent la totalité de l'organe, de fait de la symétrie, un
secteur comprenant toutes les zones de l'extérieur au centre suffit largement. Ne jetez
pas les coupes partielles.
B- Coupes longitudinales (C.L)
Opération-identique à cette différence presque, l'évident et l'organe doivent être

perpendiculaire à l'axe du morceau de polystyrène.
Elaboré par :
CHEIKH YEBOUK
II- Technique de la double coloration au Carmino-vert d'iode
Elaboré par :
CHEIKH YEBOUK
- Placer les coupes dans l'hypochlorite pendant 15 min. (L'eau de javel détruit le
contenu des cellules, protoplasme et noyau).
- Les laver à l'eau (2 à 3 fois).
- Les placer dans l'eau acétique pendant 10 min (destruction de l'excès de l'eau de javel
qui empêcherait la coloration).
- Laver à l'eau
- Placer les coupes dans le double, colorant le carmina-vert d'iode pendant 15 mn
- Laver à l'eau pour enlever le colorant en plus
- Monter les coupes dans l'eau et observer.
Remarque : Le carmino-vert d'iode colore en rose les tissus cellulosiques !

(parenchymes - collenchymes - phloème - épiderme - cambium), en vert les tissus
lignifiés (fibres - sclérenchyme - xylème) en jaune verdâtre ou brun verdâtre les
membranes cutinisées et subérifiées.
Elaboré par :
CHEIKH YEBOUK
TP2 : Morphologie des feuilles chez les Angiospermes
Les feuilles : Une feuille est un organe aérien très important dans la nutrition de la
plante. C’est en effet le lieu de la photosynthèse qui aboutit à des composés
organiques (sucres, protéines) formant la sève, utilisée par le végétal pour alimenter
ses cellules.
Sa partie principale, le limbe, est aplatie afin d’augmenter la collecte de la lumière.

Les feuilles présentent également des adaptations à d’autres fonctions : elles forment
des écailles protectrices des bourgeons… etc. Elles tombent au bout de quelques
années chez les arbres caducs. La feuille est généralement composée de 2 parties :
Fig.4. Morphologie d’une feuille
Le limbe, qui contient les cellules chlorophylliennes responsables de la

photosynthèse,
Le pétiole, passage des vaisseaux conducteurs de sève de la tige vers le limbe.
Une feuille sans pétiole apparent est dite sessile.
Au point d’attache de la feuille sur la tige, il y a toujours un bourgeon axillaire.
NB : Les tiges des plantes herbacées contiennent souvent des cellules

chlorophylliennes.
Des stipules, sortes de minuscules feuilles, peuvent être présentes, par paire, à la base
du pétiole, sur la tige. Une feuille est constituée de plusieurs parties : le pétiole ; partie
Elaboré par :
CHEIKH YEBOUK
cylindrique plus ou moins aplatie qui relie le reste de la feuille à la tige au niveau du
nœud (sur la tige, à la base du pétiole se situe le bourgeon axillaire). Le limbe ; partie
souvent plate ayant une plus grande surface que le pétiole. Les nervures ; d’une
section souvent cylindrique, elles sillonnent le limbe.
Différents types de feuilles :
– Deux feuilles situées sur un même nœud et disposées à 180 ° sont dites opposées
– Des feuilles sont dites alternes lorsqu’une seule feuille apparaît à chaque nœud et
qu’elles s’orientent différemment en alternance lorsque trois feuilles ou plus
s’attachent à un nœud, on qualifie cette disposition de verticillée.
Les feuilles peuvent être simples ou composées
– Une feuille simple possède un seul limbe continu, à l’extrémité d’un pétiole non
ramifié, à la base duquel se trouve un bourgeon axillaire.
– Une feuille composée possède plusieurs folioles et on ne trouve pas de bourgeons à

la base des folioles, le bourgeon axillaire se trouvant lui à la base du pétiole. Feuille
simple Feuille composée en éventail Feuille composée pennée Les feuilles diffèrent
par la forme : – Lancéolée, ovale, en forme de cœur triangulaire.
Elaboré par :
CHEIKH YEBOUK
Fig.5. Types de bord de limbes
Les feuilles différentes aussi par la marge :
– Entière, ondulée, dentée, lobée et palmée.
Fig.6.Types de forme de limbes
Elaboré par :
CHEIKH YEBOUK
Fig.6. Différence entre feuille monocotylédone et dicotylédone
TP3 : Réalisation d’une coupe de racines et schéma

d’histologie végétale
Matériel : microscope ; lame de rasoir ; hypochlorite de sodium (eau de javel) dilué

au 1/5e ; acide acétique dilué ; solution de carmin-vert d’iode ; eau distillée ; puits de
coloration ; moelle de sureau ; microtome ; cure-dents plats ou pince fine ; lames et
lamelles ; racines racines jeunes de Maïs (mises à germer dans de la vermiculite une
semaine avant la manipulation) ou d’oignon (mises à pousser dans un verre d’eau 1
mois avant la manipulation) ; préparations histologiques de racines jeunes.
Réalisation d’une coupe de racines, coloration au carmin-vert d’iode : protocole.
Réaliser des coupes transversales dans l’échantillon.
Elaboré par :
CHEIKH YEBOUK
Placer une extrémité de racine entre deux morceaux de moelle de sureau coupée
longitudinalement, disposer l’ensemble dans un microtome puis utiliser une lame de
rasoir pour réaliser des coupes fines.
Fig.7. Technique de coupe des racines
Placer les coupes 15 minutes dans l’hypochlorite (destruction du contenu cellulaire).
➢ Lavage abondant à l’eau (3 bains successifs, le dernier contenant quelques gouttes

d’acide acétique) ; l’acide acétique augmente l’affinité pour les colorants.
➢ Coloration 5 minutes dans le carmin-vert d’iode (ou 2 minutes dans le vert d’iode,
rinçage, puis 10 minutes dans le carmin).
➢ Rinçage à l’eau.
➢ Observez les coupes au microscope optique entre lame et lamelle après avoir déposé
une goutte d’eau sur la lame.
➢ Faites la mise au point sur les régions les plus fines et choisissez un grossissement
adapté.
➢ Repérez les tissus conducteurs de sève (dont les vaisseaux (conducteurs de sève brute).
Le document suivant montre leur différenciation en vue de leur spécialisation.
Réalisation d’un schéma en histologie végétale :

Ne pas représenter toute la coupe ; en cas de symétrie, ne dessiner qu’une partie
représentative de la symétrie (Ex : en cas de symétrie bilatérale, réaliser la moitié de la
coupe).
➢ Délimiter tous les tissus reconnus.
➢ Utiliser les figurés conventionnels.
➢ Il est recommandé de réaliser un dessin supplémentaire d’une fraction du
schéma ; ce dessin doit être le plus précis et le plus fidèle possible
Elaboré par :
CHEIKH YEBOUK
Fig. 8. Coupe transversale de racine
Fig. 9. Coupe transversale de racine mono et dicotylédone
Elaboré par :
CHEIKH YEBOUK
TP4 : Réalisation d’une coupe de tige et schéma
La tige d’une plante est un organe dont la fonction principale est de soutenir le système foliacé,
de mener l’eau et les sels minéraux des racines aux feuilles et de transférer les nourritures
produites par les feuilles aux autres parties de la plante. Une coupe transversale d’une tige jeune
montre l’existence de plusieurs zones
Epiderme : elle est formée d’une assise de cellules jointive, dépourvue de chloroplastes, dont
la face externe est recouverte d’une fine cuticule pourvue de stomates.
Ecorce (parenchyme cortical) : relativement réduite, composé de grandes cellules

polyédriques, laissant entre elles d’importants méats, les cellules de la périphérie renferment
des chloroplastes mais leur nombre diminue au fur et à mesure qu’on s’enfonce vers l’intérieur
Le cylindre central est situé sous l’écorce et réunit dans un parenchyme médullaire, des
faisceaux cribrovasculaires (faisceaux libéro-ligneux) répartis sur un même cycle, présentés
sous forme de tissus conducteurs rassemblés en amas superposés de xylème et de phloème
dont le xylème est vers le centre de la tige, coiffé vers l’extérieur par le phloème. Chaque
faisceau cribrovasculaire est surmonté d’un petit massif de sclérenchyme. Le xylème montre
une différenciation centrifuge dont protoxylème près du centre (apparait quand la tige est en
croissance) et le métaxylème près de la périphérie (apparait quand la croissance de la tige est
terminée).
Objectif du TP
Etude des tissus des tiges des plantes monocotylédones et dicotylédones.
Matériels utilisés
Des planches contenantes des coupes histologiques des espèces monocotylédones et

dicotylédones
Méthode de travail
Observer bien les coupes histologiques (1 - 2 - 3) et identifier les coupes transversales :

s’agit-il d’une coupe transversale d’une tige ? Montrer si c’est une coupe d’une plante
monocotylédone ou dicotylédone ?
A l´aide des signes conventionnels (voir Tableau ci-dessous), dessiner soigneusement

les coupes transversales d’une tige et des plantes monocotylédone et dicotylédone.
Mettre les titres et la légende pour chacun des dessins observés.
Travail demandé
Elaboré par :
CHEIKH YEBOUK
Dessin d’une coupe transversale d’une tige d’une plante monocotylédone et dicotylédone
(utilisation des figurés conventionnels : voir Tableau ci-dessous)
Suite aux dessins effectués, donner une conclusion (différences entre les monocotylédones et
dicotylédones)
Fig. 10. Coupe transversale de tige mono et dicotylédone
Elaboré par :
CHEIKH YEBOUK
Tableau 1 Différences entre une tige monocotylédone et dicotylédone
Elaboré par :
CHEIKH YEBOUK
TP5 : Réalisation d’une coupe de la feuille et schéma
La feuille est un appendice latéral de la tige sur laquelle elle s’insère au niveau d’un nœud.
Elle se met en place grâce au fonctionnement du méristème caulinaire situé à l’apex d’un
bourgeon et se compose le plus souvent d’un pétiole et d’un limbe. Sa forme aplatie lui
permet de capter un maximum de lumière ce qui permet la photosynthèse dans les
chloroplastes des cellules de parenchyme.
La feuille est composée d’un épiderme, d’un tissu vert appelé mésophylle et de nervures
comprenant les faisceaux vasculaires.
Epidermes (supérieur et inférieur) : recouverts de cuticule, substance cireuse qui est

imperméable à l’eau et à l’air, l’épiderme est parsemé de stomates permettant les échanges
gazeux.
Mésophylle : tissu fondamental effectue la photosynthèse, formé de parenchyme

palissadique (riche en chloroplastes) et de parenchyme lacuneux (pauvre en chloroplastes).
Nervures (faisceaux cribrovasculaires): dans les feuilles, les tissus conducteurs sont organisés
en nervures, composés d’un ou plusieurs faisceaux libéro-ligneux superposés. Le phloème est
tourné vers le bas, et le xylème vers le haut.
Elaboré par :
CHEIKH YEBOUK
Figure 10 : La structure d’une feuille
Différences anatomiques entre les monocotylédones et dicotylédones
L’observation d’une feuille monocotylédone ou dicotylédone nous donne quelques

différences morphologiques et anatomiques : nervation parallèle, stomates sur les faces
ventrale et dorsale, mésophylle généralement homogène chez les monocotylédones. Nervation
réticulée, stomates plus nombreux sur la face dorsale, mésophylle hétérogène chez les
dicotylédones.
L’anatomie d’une feuille dicotylédone est montrée dans la figure 11, la feuille est enveloppée
d’un épiderme inférieur et supérieur recouverts de cuticule. Les tissus photosynthétiques sont
compris entre les deux épidermes et sont appelés tissus de mésophylle (non homogène).
Généralement, le tissu photosynthétique supérieur est constitué d’une à trois couches formant
le parenchyme palissadique. En dessous se trouve le parenchyme lacuneux (spongieux),
ainsi nommé à cause de la présence de nombreux méats aériens entre les cellules.
L’organisation d’une feuille de monocotylédone est similaire sauf qu’elle ne possède pas de
parenchyme palissadique et lacuneux distincts (mésophylle homogène).
A noter que les nervures principales des feuilles dicotylédones développent de structures
secondaires de Xylème et de phloème.
Figure 11: Coupe transversale d’un limbe d’une feuilles monocotylédone
Elaboré par :
CHEIKH YEBOUK
Figure 12 : Coupe transversale d’un limbe d’une feuille dicotylédone
Tableau 2 : Différences entre une feuille monocotylédone et dicotylédone
Elaboré par :
CHEIKH YEBOUK
TP6 : L’appareil reproducteurs chez les Angiospermes
LA FLEUR : C’est un axe court à croissance limitée qui provient du développement d’un bourgeon
floral terminal ou latéral axile par une feuille qui constitue sa bractée. La fleur caractérise les
Phanérogames ou Spermaphytes, elle est apparente chez les Angiospermes. On distingue de
l’extérieur vers l’intérieur :
1- le calice : Formé de pièces généralement verdâtres appelées sépales.

2- la corolle : Formée de pièces en général colorées : les pétales.
3- l’androcée est l’appareil reproducteur mâle de la fleur. Il est formé par des étamines.
4- Le gynécée est l’appareil femelle de la fleur. Il est formé de carpelles qui sont des feuilles
repliées longitudinalement, et renferment un ou plusieurs ovules.
Fig.13. La structure d’une fleur
Elaboré par :
CHEIKH YEBOUK
Fig.15. Les types de fleurs
TRAVAIL A FAIRE
Observation des différentes formes des feuilles, racines, tiges, fleurs à partir de l’herbier.
Schéma de quelque type de feuilles.
Observation et déterminations de trois types de tige.
Schéma de quelque type de racines.
Observation et détermination des différentes parties d’une fleur.
Après observation et identification, décrire et caractériser morphologiquement les types
proposés de chaque espèce en quelques lignes.
Elaboré par :
CHEIKH YEBOUK
Bibliographie
1- Ali Ould Mohamed S et Boukhary O., 2008. – Travaux Pratiques de biologie cellulaire,
Université de Nouakchott Faculté ST.
2- Barel G., 1998. – Biologie végétale par INA Botanique.
3- Gautheret R., 1966. – Travaux pratiques : Biologie cellulaire et générale, Collection U Edit,
Armand colin.
4- Géneves L., 1972. – Biologie cellulaire T1, Edit Dunod.
5- Gorenflot R., 1983. – Biologie Végétale Plantes supérieurs, Appareil Reproducteur. Edit
Dunod
6- Gorenflot R., 1997. – Biologie Végétale Plantes supérieurs, Appareil Végétatif. Edit
Dunod.
7- Roblet M, Decerier M., 1989. – Quelques manipulations de biologie animale et végétale,

Edit, CRDP Lyon 1989.
8- Savouré B, Verger F., 1984. – Etude pratique de la cellule végétale en microscope

photonique, Edit Ellipses 1984 ISBN 2-9298-9601-5.
9- Zaffran J., 2000. – Initiation à la Biologie Végétale, Ellips 2000.
10- Zerhouni Dr., 2012. – Travaux Pratiques de biologie végétale, Université Sidi Mohamed
Ben Abdallah, Faculté des sciences Dhar el Mahraz – FES, Filière Sciences de la Vie (SVI).
11- http// : Serres.U – Bourgogne.Fr. 12- Encyclopedia Universalis CD et Internet.
13- http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/. 14- http://Pst.chez-alice.Fr.
Elaboré par :
CHEIKH YEBOUK

TP Histologie Vegetale

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FASCICULE DE TRAVAUX PRATIQUES

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Laboratoire National de Contrôle de la Qualité

Département de biologie, Faculté des Sciences et

L'objectif de cet enseignement de travaux pratiques est l'étude morphologique et anatomique

✓ L'observation d'échantillons végétaux naturels

✓ La description morphologique et anatomique des végétaux

✓ La réalisation de dessins d'observation

✓ La rédaction de comptes rendus scientifique

➢ Toute absence non justifiée est sanctionnée par un zéro

• A la fin de chaque séance, l'étudiant remettra un compte rendu à l'enseignant.

I. Technique de coupes minces

Creuser un évident, correspondant à la taille de l'organe à sectionner dans un morceau

B- Coupes longitudinales (C.L)

Opération-identique à cette différence presque, l'évident et l'organe doivent être

- Les laver à l'eau (2 à 3 fois).

- Placer les coupes dans le double, colorant le carmina-vert d'iode pendant 15 mn

- Laver à l'eau pour enlever le colorant en plus

- Monter les coupes dans l'eau et observer.

Remarque : Le carmino-vert d'iode colore en rose les tissus cellulosiques !

Sa partie principale, le limbe, est aplatie afin d’augmenter la collecte de la lumière.

Fig.4. Morphologie d’une feuille

Le limbe, qui contient les cellules chlorophylliennes responsables de la

Le pétiole, passage des vaisseaux conducteurs de sève de la tige vers le limbe.

Une feuille sans pétiole apparent est dite sessile.

Au point d’attache de la feuille sur la tige, il y a toujours un bourgeon axillaire.

NB : Les tiges des plantes herbacées contiennent souvent des cellules

Différents types de feuilles :

Les feuilles peuvent être simples ou composées

– Une feuille composée possède plusieurs folioles et on ne trouve pas de bourgeons à

Les feuilles différentes aussi par la marge :

– Entière, ondulée, dentée, lobée et palmée.

Fig.6.Types de forme de limbes

TP3 : Réalisation d’une coupe de racines et schéma

Matériel : microscope ; lame de rasoir ; hypochlorite de sodium (eau de javel) dilué

Réalisation d’une coupe de racines, coloration au carmin-vert d’iode : protocole.

Réaliser des coupes transversales dans l’échantillon.

Fig.7. Technique de coupe des racines

Placer les coupes 15 minutes dans l’hypochlorite (destruction du contenu cellulaire).

➢ Lavage abondant à l’eau (3 bains successifs, le dernier contenant quelques gouttes

Réalisation d’un schéma en histologie végétale :

Fig. 9. Coupe transversale de racine mono et dicotylédone

Ecorce (parenchyme cortical) : relativement réduite, composé de grandes cellules

Etude des tissus des tiges des plantes monocotylédones et dicotylédones.

Des planches contenantes des coupes histologiques des espèces monocotylédones et

Observer bien les coupes histologiques (1 - 2 - 3) et identifier les coupes transversales :

A l´aide des signes conventionnels (voir Tableau ci-dessous), dessiner soigneusement

Fig. 10. Coupe transversale de tige mono et dicotylédone

Epidermes (supérieur et inférieur) : recouverts de cuticule, substance cireuse qui est

Mésophylle : tissu fondamental effectue la photosynthèse, formé de parenchyme

Différences anatomiques entre les monocotylédones et dicotylédones

L’observation d’une feuille monocotylédone ou dicotylédone nous donne quelques

Figure 11: Coupe transversale d’un limbe d’une feuilles monocotylédone

Tableau 2 : Différences entre une feuille monocotylédone et dicotylédone

1- le calice : Formé de pièces généralement verdâtres appelées sépales.

Fig.13. La structure d’une fleur

2- Barel G., 1998. – Biologie végétale par INA Botanique.

4- Géneves L., 1972. – Biologie cellulaire T1, Edit Dunod.

7- Roblet M, Decerier M., 1989. – Quelques manipulations de biologie animale et végétale,

8- Savouré B, Verger F., 1984. – Etude pratique de la cellule végétale en microscope

9- Zaffran J., 2000. – Initiation à la Biologie Végétale, Ellips 2000.