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YAOUNDE II YAOUNDE II
IM : 5LE1GSFD110141092 IM : 5LE1GSFD110141092
EXPOSE D’HISTOIRE
THEME :
LE CAMEROUN DE 1982
A NOS JOURS
NOMS DES PARTICIPANTS
NOMS PRENOMS
SONFACK BILOUTE (chef)
SONGHO MURIEL
PENLAP BRICE
TAMEWO MADEFO
Sous la supervision de : Mr. ABADA
1
TABLE DES MATIERE
TABLE DES MATIERE........................................................................................................................2
EXEMPLE DE SITUATION :............................................................................................................3
EXEMPLE D’ACTION :...................................................................................................................4
JUSTIFICATION :...........................................................................................................................5
INTRODUCTION.......................................................................................................................6
I. EVOLUTION DU CAMEROUN DE 1982 A NOS JOURS......................................................7
1. Du « Renouveau » au putsch manqué : 1982-1984....................................................7
2. La difficile ouverture démocratique de 1990 aux crises politiques actuelles au
Cameroun........................................................................................................................8
a. La difficile marche vers la démocratie....................................................................8
b. Les villes mortes à la constitution de 1996.............................................................9
c. Les crises politiques actuelles................................................................................9
II. L’ECONOMIE CAMEROUNAISE DEPUIS 1982 : DU LIBERALISME COMMUNAUTAIRE AU
DSCE..................................................................................................................................10
1. Le libéralisme communautaire................................................................................10
2. Des PAS au DSCE (Document de la Stratégie de Croissance et l’Emploi)...................11
III. LA VIE SOCIALE AU CAMEROUN SOUS LE RENOUVEAU............................................12
1. L’éducation et la santé............................................................................................12
2. Le sport et la culture...............................................................................................13
CONCLUSION..........................................................................................................15
BIBLIOGRAPHIE...................................................................................................16
2
EXEMPLE DE SITUATION :
3
EXEMPLE D’ACTION :
4
JUSTIFICATION :
5
INTRODUCTION
6
I. EVOLUTION DU CAMEROUN DE 1982 A
NOS JOURS
7
Président Biya qui avait déjà décidé de démonter pièce après pièce
l’héritage politique d’Ahidjo par les actes politiques importants afin
de marquer son pouvoir, accélère-les reformes. C’est le cas avec
l’évolution administrative du Cameroun qui est passée de 7 provinces
à 10 par décret du Président de la République le 22 aout 1983. La
province du Nord de 1972 est divisée en 3(Nord, Adamaoua,
Extrême-nord) et celle du centre en 2 provinces (le centre et le sud)
tandis que le 4 février 1984 la République Unie du Cameroun devient
République du Cameroun et le stade Amadou Ahidjo rebaptisé stade
omnisport. Les provinces sont abolies en 2008 par décret présidentiel
et deviennent les régions. On note aussi la transformation de l’UNC
en RDPC au congrès de Bamenda de 1985.
8
pour dénoncer la participation vers le multipartisme. Malgré tout
le SDF nait dans le sang à Bamenda en mai 1990. La pression
interne et externe aboutie en novembre 1990 à l’abrogation de la
loi de 62 sur la subversion. Le 19 décembre le Président Biya
promulgue les nouveaux mois sur les libertés, dont une loi sur la
communication sociale, marquant la fin de la censure, et une loi
sur la liberté d’association, donnant la possibilité de créer des
partis politiques.
9
désamorcé la cris anglophone longtemps latente et qui a dégénère
en rébellion sécessionniste en 2016.
Les crises postélectorales qui se multiplient et nécessite une reforme
consensuelle du code électoral tout comme l’alternance a la tête de
l’état pourrait permettre à la démocratie camerounaise de faire un
pas décisif. Les autres crises sont sécuritaires avec le phénomène
Boko Haram depuis 2014 a l’Extrême-Nord Cameroun et les effets
collatéraux de la crise centrafricaine qui entretiennent l’insécurité
dans l’Est et dans l’Adamaoua.
1. Le libéralisme communautaire
Comme Ahidjo a eu son « libéralisme planifié » ou ses plans
quinquennaux théorisés et mise en pratique pour le développement
économique du Cameroun, Paul Biya propose à son arrivée au
pouvoir le « libéralisme communautaire » qu’il définit comme une
philosophie politique et sociale dont la préoccupation centrale est
l’homme, mieux l’individualité de l’homme. Selon l’auteur il est
fondés sur 3 principes cardinaux :
La liberté d’entreprendre ;
La fonction régulier d’un Etat démocratique ;
Le devoir de solidarité ;
Si les programmes économiques d’Ahidjo ont été mis en œuvre et
évalués, l’on ne peut clairement le dire pour le libéralisme
communautaire. Cette situation peut s’expliquer par la grave crise
économique mondiale qui survient dans le monde au milieu des
10
années 80 et atteint le Cameroun en 1986, obligeant le nouveau
gouvernement à recourir au FMI qui le soumet aux PAS (Programme
d’Ajustement Structurel). La transition démocratique difficile des
années 90 peut aussi justifier cette situation mais également, la
corruption consubstantielle du régime qui engloutie de nombreux
milliards des fonds publics puisés directement dans les caisses ou
détrônés dans les projets publics.
11
Pangar, Mekin, Stades…), toutes fois ces avancées sont assez
modestes pour conduire le Cameroun a l’emergency souhaité.
Le DSCE prévoit une croissance économique régulière d’environ 5,5%
au cours de la décennie 2010-2020 en espérant un taux de 8% autour
de 2024 et à 2 chiffres après 2025.
La première décennie du DSCE est un échec car le Cameroun n’a pu
atteindre le taux de croissance de 5%. La situation de l’économie
mondiale du fait de la COVID19 et les crises politiques internes
doublées à la corruption endémique hypothèquent de façon évidente
de l’émergence 2035.
1. L’éducation et la santé
Concernant l’éducation, elle est l’une des réussites du gouvernement
du « Renouveau ». Les effectifs scolarisés augmentent régulièrement
pour un taux d’alphabétisation de 72% en 2018 dont 85% chez les 15-
24 ans. Des lycées ont été créés par certaines à travers le pays. Il en
est de même des universités. D’une seule université publique laissée
par Ahidjo, on est passé à 8 universités d’Etat et une centaines
d’instituts privés. Toutefois, ces valeurs absolues cachent mal des
problèmes tels que l’insuffisance et la qualité des infrastructures, le
sous financement de l’éducation et le manque du personnel
enseignant ou encore le flux de 100 mille apprenants qui quittent
l’école chaque année sans savoir lire ni écrire.
Dans le domaine de la santé, l’Esperance de vie est passée à un peu
plus de 50 ans en 1982 à plus de 58,51 ans en 2017 tandis que le taux
de mortalité néonatale a chuté de 33% en 1991 à 28% en 2014. De
12
nombreux hôpitaux de référence ont été construits au Cameroun
depuis 1982 (Hôpital général de Yaoundé, les hôpitaux obstétrique et
pédiatriques de Yaoundé et de Douala, le Centre des Urgences de
Yaoundé, le Centre Hospitalier de Recherche et d’Application en
Chirurgie Endoscopique et Reproduction Humaine (CHRACERH…).
Toutes ces performances sont plombées par la corruption, le manque
d’infrastructures, l’absence d’une assurance maladie, la persistance
des grandes pandémies comme le VIH/SIDA et le paludisme.
2. Le sport et la culture
L’histoire du Renouveau est particulièrement riche au plan sportif
depuis 1982 ; Dès 1984, les lions indomptables remportent leur
première CAN en Côte d’Ivoire suivi 4 ans plus tard d’une autre au
Maroc, sans oublier une participation mémorable au mondial 1990
en Italie où ils sont les premiers Africains à atteindre les quarts de
finale : c’est la grande épopée de Milla Roger, Thomas Nkono,
Massing ; Omam Biyick et les autres. Après une bonne décennie de
disette, le Cameroun remporte à nouveau la CAN en 2000 et 2002, et
une médaille d’or aux jeux olympiques en 2002 avec Eto’o, Mboma,
Njitap et autres. La grande épopée olympique s’enchaine en 2004 et
2008 avec les médailles d’or olympique de la célèbre athlète
Françoise Mbango au triple saut. Le dernier tournoi majeur remporté
par le Cameroun est la CAN 2017 Gabon. Au-delà de ces victoires, il
faut noter l’incapacité de Cameroun à organiser une nouvelle CAN en
raison de manque d’infrastructures ou de leur non achèvement (CAN
2019). On peut aussi noter l’absence d’une politique du sport au
Cameroun et les difficultés à mettre sur pied un championnat
professionnel de football.
Au plan culturel, l’on note malheureusement dès 2001, le décès du
célèbre écrivain Mongo Beti, du célèbre conteur et musicologue
Francis Bebey ; la série noire continue avec Severin Cécile Abega et
Jean Marc Ela en 2008 et Ferdinand Oyono en 2010. Le Renouveau
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révèle également quelques grands noms des lettres de la diaspora
dont Leonara Miano qui reçoit en 2006 le Goncourt des lycéens pour
contour du jour qui vient et le prix littéraire de l’Afrique noire en
2011 pour l’ensemble de son œuvre. D’autres révélations sont entre
autres Max Lobe, Hemley Mboum, Patrice Nganang, tous
récipiendaires les prix internationaux.
Dans le domaine musical, l’on note de nombreuses révélations à la
dimension planétaire : Richard Bona, Etienne M’Bappe, Blick Bassy.
L’histoire funeste s’achève le 24 mars 2020 à Melum en France avec
le décès du célèbre Jazzman, Manu Dibango de suite de la covid 19
tandis que la révélation littéraire camerounaise de la décennie Djaili
Amadou, finaliste 2020 du grand Goncourt de France réussit à
décrocher le Goncourt des lycéens 2020.
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CONCLUSION
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BIBLIOGRAPHIE
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