Rapport Definitif

Thème : projet d’application de lotissement à Makouguié dans le département d’Azaguié.
SOMMAIRE
Sommaire
DEDICAS
REMERCIMENT
AVANT PROPOS
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA STRUCTURE

D’ACCUEIL ET DU PROJET
A. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL
I. HISTORIQUE ET SUTUATION GEOGRAPHIQUE DE LA
STRUCTURE D’ACCUEIL
II. ATTRIBUTS DU CABINET
III. ORGANISATION DU CABINET
B. PRESENTATION DU PROJET
I. GENERALITE SUR LE LOTISSEMENT
II. ETAPES DU LOTISSEMENT
III. ELABORATION DE L’AVANT-PROJET DE
LOTISSEMENT
DEUXIEME PARTIE : TRAVAUX EFFECTUES

A. PHASE BUREAU
I. CHOIX DE LA METHODE ET DU MATERIEL DE TRVAIL
1
Rapport de stage YAO Kouamé Hippolyte
II. CONSTITUTION DE LA BRIGARDE topographique

III. CALCUL DES ELEMENTS D’IMPLANTATION
B. PHASE TERRAIN
I. IMPLANTATION DES SOMMETS D’ILOTS ET LOTS
II. IMPLANTATION DES BORNES
III. PLANINNIG DES TERRAIN
IV. DOSSIER A FOURNIR
TROISIEME PARTIE : ANALYSE, CRITIQUE, SUGGESTION ET

CONCLUSION GENERALE
I. ANALYSES
II. CRITIQUES
III. SUGGESTIONS
IV. CONCLUSION GENERALE
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DECICAS
Je dédie ce présent document ç tous les membres de ma

famille, en particulier mon père YAO Konan Denis qui n’a
cessais de financer mes études ; ma petite sœur adorée YAO
Lagou marie madeleine pour son sens de fraternité, d’amour
et de soutient par ces geste d’humanisme à l’égard de son
grand frère que je suis pendant les moments difficile de mon
parcours. Et aussi à une personne spéciale, une personne au
souci de son prochain et indispensable dans la réussite de ce
parcours : papa Jean François Feydeau N’GUESSAN et sa
famille également, ces bienfaiteurs qui depuis un moment de
ma vie ne cessent de m’épauler jusqu’en ce jour. San oublier
mes ami(e)s car c’est grâce à eux que j’ai pu atteindre ce
niveau aujourd’hui.
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REMERCIMENT
Je voudrais avant tout propos, remercier le tout

PUISSANT DIEU qui a veillé au bon déroulement de ce stage.
Les remerciements les plus chaleureux vont à l’endroit
de monsieur Koua Jean Dieudonné N’gbotty, Directeur
Général de l’entreprise GEOMAT+IMMOBILIER
et toute l’équipe dirigeante pour leur soutien au cours de
notre stage.
Nous tenons à remercier monsieur Alliali Jean-Baptiste
n’gbotty, notre maitre de stage pour ces remarques et
orientations.
Ces remerciement s’adresse à monsieur N’goran Ettien
Maurice qui par son leadership nous a permis d’obtenir ce
stage au sein de la société GEOMAT+IMMOBILIER.
Je tiens à remercier tous ces personne qui de près ou de
loin ; physiquement ou moralement et même financièrement
ont participé à ma formation au cours de ce stage.
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AVANT-PROPOS
Le Brevet de technicien supérieur (BTS) est un diplôme qui

s’obtient après deux années de formation dans les grandes
écoles du pays.
L’acquisition du dit diplôme se fait en deux étapes très
distinct que sont :
 Etape 1 : l’admissibilité qui est un examen de fin
d’année académique dont la composition (orale, écrite
et pratique) prend en compte les matières étudiées en
classe.
 Etape 2 : admission, celle-ci s’obtient après une
soutenance d’un rapport de stage pratique en présence
d’un jury par l’étudiant(e) admissible précédé d’une
période de trois mois de stage en entreprise.
Pour ma part, la première étape s’est déroulée au LYCEE
PROFESSIONNEL de SAN-PEDRO. Un lycée typiquement
professionnel en génie-civil et qualifier en formation des
génies dans le métier du génie-civil, un bon cadre propice
pour une formation de qualité et d’apprentissage.
En ce qui concerne l’étape suivante, j’ai eu l’avantage
d’effectuer mon stage au côté de l’entreprise
GEOMAT+IMMOBILIER depuis le mois de février(07) au (07)
juillet 2022.
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INTRODUCTION
La terre demeure en général pour l’homme un facteur de

richesse de premier plan. Ainsi la terre représente pour tous
les pays du monde et pour la COTE D’IVOIRE plus
particulièrement, un des facteurs socio-économique et
politique les plus importants dans la maitrise de la
démographie, la planification et la gestion urbaine.
Cette théorie montre toute l’importance du lotissement car il
est le support sur lequel s’opère la réalisation d’infrastructure
et d’équipement.
Du fait de cette importance, l’utilisation de la terre, sa vente,
son achat et son occupation sont devenu un enjeu capital.
Raison qui implique tout le soin qui entoure la conduite d’une
opération de lotissement. Cependant, les Tavaux lié à la
réalisation d’un projet de lotissement connais plusieurs
étapes dont les grandes sont les suivantes :
 La délimitation
 L’état des lieux
 L’application
C’est à ce titre que nous avons eu au sein de l’entreprise
GEOMAT+IMMOBILIER comme thème «PROJET D’APPLICATION
DU LOTISSEMENT A MAKOUGUIE DANS LE DEPARTEMENT
D’AZAGUIE »
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Dans la suite de notre travail, nous allons présenter la

structure d’accueil et le projet puis les travaux exécutés
ensuite nous formulerons des analyses, critiques et
suggestion et en fin nous tirerons une conclusion générale.
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PREMIERE PARTIE : PRESENTATION

DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET DU
PROJET
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I. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL
1. Historique et situation géographique

GEOMAT+IMMOBILIER, géométrie Appliqué à la
topographie plus immobilier, a été créée le 16 juillet 2014,
par le registre commence N°167580 ABJ-C.C. : N°0313094Z du
16 juillet 2014, enregistrée dans les registre de la CEPIP et au
cadastre de yopougon. Elle évolue dans le domaine la
topographie et de l’immobilier.
La société est située en côte d’ivoire à 8 kilo, plus
précisément à Koumassi Ankponou derrière le collège
moderne de Yaou, c’est un duplex de couleur belge repéré
par une enseigne sur laquelle est inscrit
GEOMAT+IMMOBILIER, les références sont les suivantes : BP
404 ABIDJAN 01, téléphone : 00225 21301310. Son siège
social se trouve à yopougon (Yangon sud) à gauche vers le
terminus 27.
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2. Attribut de l’entreprise
Les travaux topographiques exécutés par l’entreprise sont :
- Les plans d’exploitation agricole
- Les plans de carrières
- Les plans d’alignement de routes
- Les plans de propriété rurale et urbaine
- Les plans continus de voies ferrées
- Les plans topographiques cotés pour étude divers
- Les plans cadastraux
- L’étude et implantation de lotissement
- L’étude et implantation des routes, terrassement
- L’étude et implantation des lignes électriques, drainage,
adduction d’eau, lutte contre l’érosion
- Travaux d’assainissement
- Construction de bâtiments
L’entreprise GEOMAT+IMMOBILIER étend ses travaux
jusqu’au :
o Mesurage de précision d’équipements sportifs en vue de
l’homologation de performance
o Levés d’architecture pour création de copropriétés
o Nivellement, cubature de terrain et de matériaux
o Levé GPS de points calage photogrammétrie
3. Organisation de l’entreprise
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Le rendement de toute l’entreprise dépend de son

organisation si bien qu’elle doit être faite en fonction de la
qualification de chaque individu. L’entreprise
GEOMAT+IMMOBILIER est structurée comme suit :
La direction, elle est à la charge du directeur qui est assisté
dans sa tâche par un sous-directeur et un consultant
comptable.
En plus, du directeur et du sous-directeur, nous avons un
directeur technique, chargé de l’affectation journalière des
équipes sur les différents chantiers. En outre, il définit les
méthodes et les techniques à utiliser sur le terrain. Il
supervise et coordonne l’ensemble des travaux tant au
bureau que sur les chantiers. Deux chefs de mission l’aide
dans cette dernière tache.
Quant au consultant comptable, il s’occupe de la gestion
financière et des déclarations fiscales.
Et pour le service technique et informatique, se composent
des brigades topographiques, d’une cellule informatique.
Ce service est animé par des techniciens supérieurs
géomètres dont le nombre varie en fonction des besoins du
bureau.
Au bureau, les chefs de brigades s’occupent du
dépouillement des carnets de terrain, du traitement
informatique des données brutes ramenées du terrain et puis
de leur restitution sur un support.
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12
A. PRESENTATION DU PROJET
I. GENERALITE SUR LE LOTISSEMENT

1. Définition du lotissement
Lotir, c’est mener ou conduire une opération
d’urbanisme (urbanisme de détail) qui consiste à diviser un
terrain, une propriété foncière en plusieurs parcelle destiné à
la construction de bâtiment à usage d’habitation, de bureau
commercial ou industriel tout en prévoyant des voies d’accès.
Autrement dit le lotissement est l’opération qui consiste
à la création de lots par division de terrains en vue d’y
construire des bâtiments.
2. Phénomène du lotissement
L’urbanisation est née de l’évolution de notre monde.
C’est donc par les premières villes qu’à commencer le
phénomène de lotissement à cause de leur démographie
galopante aujourd’hui toutes les autres villes subissent
obligatoirement cet aménagement du territoire urbain en vue
de la maitrise de leurs milieux existentiels respectifs
3. Raison du lotissement
L’administration a le souci de maitriser l’occupation du sol ce
souci est clairement libellé par la loi stipulant que : « la terre
appartient à l’Etat, et quiconque veut une parcelle et en
devenir propriétaire, doit demander et obtenir un titre
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foncier(TF) ». Car toute réalisation d’infrastructures ne peut

se faire que sur des sites aménagés et lotir.
De même le lotissement procure aux populations
bénéficiaires un mieux-être car il s’accompagne
d’infrastructure de très grandes nécessités. Ce sont entre
autre les écoles, les centres de santé, gare routières.
II. ETAPES DU LOTISSEMENT
1. Lotissement villageoise
 Initiateur du lotissement
Hors mis les sociétés d’équipement, des promoteurs
immobilier et particuliers, le lotissement d’un village se fait
sur l’initiative de l’administration ou des collectivités
villageoises. Par contre les collectivités villageoise font la
demande de lotissement pour ensuite en bénéficier des
commodités des villes (eau potable, téléphone rural,
électricité, etc…) qu’on ne peut construire ou installer dans le
désordre.
 Démarche à suivre
 Demande de lotissement
Les collectivités villageoise adresse leur demande de
lotissement au sous-préfet de la localité qui se charge de
l’acheminer jusqu’au Ministère de la Construction du
Logement et de Urbaniste(MCLU).
 Accord du MCLU et appel d’offre par le sous-préfet
Une fois l’autorisation accordée par le MCLU, le sous-préfet
lance un appel d’offre, pour choisir le cabinet de géomètre
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offrant le prix de présentation le moins élevé pour la

réalisation des travaux.
 Convention
Une convention de travail est constatée par le géomètre
retenu pour l’exercice du travail et le sous-préfet. Elle est
portée à la connaissance du Directeur Régionale de la
Construction, du Logement et de l’Urbaniste ou son
présidant.
La convention définie la nature des travaux ainsi que les
documents y afférents, les détails d’exécution, le coup des
travaux et les modalités de payement.
 Elaboration de l’avant-projet de lotissement
Les collectivités villageoises doivent participer à l’élaboration
de l’avant-projet de lotissement. Elles doivent donner leur
avis sur structure générale du village, la répartition des
familles sur le plan de lotissement, l’emplacement des
différents éléments, la composition des voies de
communications, la formes et la dimension des lots, les
éléments existants à conserver (place publique, lieux de culte
etc…)
 Enquête de commodo et incommodo
Une fois le projet élaboré et accepté par le MCLU, il est
soumis à une équipe publique, de commodo et incommodo,
et les avis d’une commission mixte dans les quelle doivent
siéger le chef du village et trois notabilité du village. Les
collectivités villageoises doivent donner leur point de vue sur
l’avant-projet en proposant des modifications ou le rejetant.
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C’est seulement après l’avis de cette commission que le

dossier est transmis au MCLU pour l’approbation et
élaboration du plan définitif. En ce moment (avant-projet
devient le projet de lotissement.
 Etablissement du projet
Une fois que le dossier est approuvé par le MCLU, et le plan
définitif établi, le géomètre procède alors à l’application du
lotissement. Les villageois doivent veiller à ce que le
géomètre ne commence l’application avant son approbation.
 Application du lotissement
Le plan ou l’avant-projet étant approuvé, le géomètre peut
commencer l’application du lotissement.
 Attribution des lots et travaux de construction
Les travaux de lotissement étant terminés, le sous-préfet
procède à la distribution des lots, par lettres d’attribution
individuelle pour chaque villageois, désigné par le comité de
distribution de lots. L’attribution d’un lot peut maintenant
faire élaborer son dossier de construction par un technicien
de la Direction Régionale de la Construction du Logement et
de l’Urbaniste(MCLU), et commencer par la suite la
construction de son bâtiment.
2. Lotissement privé
C’est l’œuvre d’un particulier qi prend l’initiative de lotir sa
parcelle. Les démarches restent les même que
précédemment mais ici le sous-préfet n’est plus dans le
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circuit car tous se passe désormais entre le MCLU et le

particulier qui peut être une société d’immobilier, une
entreprise. Dans ce cas les lettres d’attribution sont délivrées
par le MCLU.
III. ELABORATION DE L’AVANT-PROJET DE LOTISSEMENT
a. Etudes préliminaires
Le lotissement doit épouser son milieu existentiel. Par
conséquent, la parcelle retenue devra :
 Etre de préférence assez régulier
 Avoir un sol de bonne portance
 Ne doit pas être trop éloigné de la route de liaison.
C’est après ces observations que la parcelle fera l’objet d’un
levé d’état des lieux par le géomètre prestataire de service.
b. Travaux d’état des lieux
L’état des lieux en topographie est une opération qui consiste
à donner des renseignements de façon détaillé sur
l’occupation spatiale d’une surface. Ainsi tous les points levés
sont connu en planimétrie et en altimétrie. De même tous les
détails sont mentionnés (baffons, lacs, talus, bâtiments). Sur le
plan au 1/2000, les points doivent être distants de 2cm. Ce qui
impose une distance de 40m entre les points sur le terrain.
 Les différentes phases d’un état des lieux
 Reconnaissance du site
 Mise en place du canevas de base (point scellés
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- Polygonale principale (altimétrie et planimétrie)

- Polygonale secondaire (altimétrie et planimétrie)
 Rattachement du polygonal principal si possible
 Layon nage à parti de la base mise en place
 Levé de détail
 Dépouillement des différents carnets
 Calcul et interprétation (plan coté)
 Construction et présentation du dossier
La liste des dossiers à fournir figure sur la convention. Ce sont :
- Le rapport du géomètre
- La lettre de demande de lotissement
- Le carnet de polygonale (1à)
- Le carnet du nivèlement (1)
- Le carnet de levé de détail (3)
- Le calcul de la polygonale (fiche de calcule)
- Le calcul du nivèlement (fiche de calcul)
- Listing de coordonnées
- Croquis de levé (1)
- Plan de situation (2)
- Tirage des plans d’état des lieux (2)
- Contre calque du plan d’état des lieux (1)
- Dossier d’immatriculation globale (1)
C’est après les travaux d’état des lieux que les dossiers sont
déposés au MCLU pour approbation.
c. Approbation de l’avant-projet de lotissement
L’avant-projet conçu par l’administration ou un particulier doit
être approuvé par le M.C.L.U. Elle est basée sur des critères
18
techniques et des droits de l’urbanisme. Le contrôle technique

est de la compétence de la direction de l’urbanisme. Quant au
problème de droit, on a recours à une enquête de commodo
et incommodo.
Après approbation de l’avant-projet de lotissement, le
géomètre prestataire de service peut enfin passé à
l’application.
19
DEUXIEME PARTIE
DEUXIEME PARTIE : TRAVAUX
: TRAVAUX EFFECTUE
EFFECTUE
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A. PHASE BUREAU
Cet exercice est important en ce sens qu’il nous permet
d’avoir tous les éléments nécessaires pour l’aboutissement
de notre projet.
I. CHOIX DE LA METHODE ET DU MATERIEL DE TRAVAIL

o Choix du matériel de travail
Ce choix est fait en fonction des travaux que nous aurons à
exécuter sur le terrain. En principe ce choix se fait après la
reconnaissance du site. Dans notre cas la reconnaissance du
site avait déjà été faite lors des travaux d’état des lieux, ce
qui nous comme matériel :
 Une station totale (HI-TARGET)
 2 cannes à réflecteurs
 Un marteau
 Des piquets en fer
 2 trépieds
 Une moule
 Cahier de note
 Une calculatrice
 Un ordinateur et 2 plans du lotissement
 Un théodolite (RDS)
 Une chaine de 50 mètre
 2 fils à plomb
o Choix de la méthode de travail
La reconnaissance du site lors de la mission de l’état des lieux
nous a permis de de constater que le terrain est moins
21
accidenté avec très peu d’obstacle (dégagé). Pour

l’implantation des sommets des lots et ilots (piquetage) nous
avons opté pour la méthode par coordonnée rectangulaire
avec la station totale et angles et distance avec la méthode
de la chaine.
II. CONTRUCTION DE LA BRIGARDE TOPOGRAPHIQUE

Une brigade topographique est un groupement de personne
constituant une équipe de travail. Chaque personne a un rôle
bien défini. Pour notre brigade, nous avons :
 2 techniciens supérieurs (nos encadreurs
techniques)
 2 stagiaires
 Un aide (chaineur)
 Des manœuvres
III. CALCUL DES ELEMENTS D’IMPLANTATION

Le dimensionnement se défini comme étant la détermination
des dimensions des ilots et lots à parti d’un support
graphique ou numérique. Dans notre cas nous avons utilisé
un plan numérique. Mais cet exercice n’est pas possible dès
les premiers contacts avec le plan. Cela nous impose des
études préliminaires.
Le plus souvent, lorsque l’urbaniste achemine le plan
numérique du lotissement au cabinet du géomètre
22
prestataire de services il n’est pas bien constitué en ilots et

lots. Aussi il n’est pas coté.
Pour la détermination des coordonnées, il revient au
géomètre de bien dessiner le plan en lot et ilots et lots.
 Format en ilots et lots :
Cette opération se fait sur logiciel autocaD. On commence
d’abord par définir les calques ilots et lots
Ensuite on choisit le calque ilot dans le gestionnaire de calque

puis on sélectionne la commande poly ligne et on dessine
tous les contours des ilots. On fait pareil pour les lots.
23
Formation des ilots et lots

 Récupération des coordonnées alliées aux différents
sommets des ilots et lots
 Passage d’autocaD à progecaD
Une fois le plan constitué en lots et ilots toujours sur

AutocaD on enregistre le fichier sous une version progecaD
installé sur notre ordinateur.
Sup progecaD et autocaD
 Passage de ProgecaD à Autogéo
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On ouvre le logiciel progecaD et on importe notre fichier que

nous enregistrons au format autocaD release14 ASCII (dxf)
pour pouvoir passer au logiciel auto géo. Nous allons ouvrir le
logiciel auto géo et importer notre fichier DXF.
Exportation sur progecaD et importation sur auto géo
Le fichier étant déjà constitué en ilots et lots sur autocaD,

dans auto géo on clique sur l’option affichage et on
sélectionne : nom des sommets et surface puis ok. Les
différents éléments sélectionnés apparaîtront sur le plan
importé. Ainsi nous pouvons importer notre plan avec tous
les éléments souhaités.
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26
Auto géo affichage des éléments sur auto géo

 Passage d’auto géo à autocaD
On exporte enfin le nouveau fichier au format DXF. Pour cela
on choisit une échelle afin de conserver les distance entres
les sommets des ilots et lots.
Exportation sur auto géo
Pour la récupération des coordonnées des sommets, toujours

sur auto géo, on renomme tous les sommets d’ilots et on
export le fichier également en format ASC (noms, X, Y, Z).
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Apres cela on retourne sur autocaD et on ouvre le nouveau

fichier. Il apparaitra avec les différents noms des ilots
préalablement définis par urbaniste, les distances entre les
sommets de lots et les différentes surfaces de lots.
Le fichier ASC (noms, X, Y, Z) sera ouvrir le logiciel Excel.
Après modification il sera importé sur des papiers de format
A4. Ce sont ses coordonnées qui nous permettrons de faire
des implantations des sommets de lots.
Ainsi nous avons les coordonnées rectangulaires de tous les
sommets de lots. Ce sont ces coordonnées qui vont nous
permettre de faire le piquetage.
B. PHASE TERRAIN
I. IMPLANTATION DES SOMMETS D’ILOTS ET LOTS
28
Cette partie consiste à matérialiser sur le terrain, les

points représentant les sommets des ilots et lots qui par la
suite seront remplacés par des bornes. Sur le terrain, la
brigade étais constituée de deux équipes.
 Une équipe (A) qui travaillait avec la station totale
(HI-TARGET) et
 Une équipe (B) qui travaillait avec le théodolite
mécanique(RDS) et la chaine.
1. Avec la station totale
Une a=station totale est un appareil topographique
électronique qui permet de mesurer à même temps les
angles, les distances et les dénivelés instrumentaux entre
deux points.
L’implantation se fera par coordonnées rectangulaires(X, Y)
 Mode opératoire
 Nous stationnons sur un point de la polygonale
principale ou secondaire avec la station totale, on
introduit les coordonnées du point de station puis les
coordonnées du point de référence qui est également
un point de la polygonale (principale ou secondaire).
 Le porte-came va poser la cane sur le point de

référence désigné. L’opérateur visant la canne,
mesure la référence. Ainsi l’appareil enregistre le
point de référence et le point de station qi lui
permettra de déterminer au sol la position de tous les
autres points dans le rayon de stationnement de
l’appareil.
29
 Pour le sommet d’un ilot ou lot, l’opérateur : on

introduit les coordonnées de ce sommet dans
l’appareil. Celui-ci se charge de sous indiquer la
direction dans laquelle le porte-canne se déplacera.
 L’opérateur après chaque émission d’onde pourrait

demander au porte-canne de soit avancer ou
reculer jusqu’à obtenir la distance voulue. C’est
après cette opération que l’opérateur indiquera la
position du point recherché et le porte-canne
pourra matérialiser au sol par un piquet en fer à
l’aide d’un marteau.
 Cette même opération est adoptée pour tous les

autres sommets de lots étant donné que la
30
polygonale ceinture la zone, lorsque le porte-canne

s’éloigne, l’opérateur va se déplacer pour
stationner sur un autre point de la polygonale et
aussi prendre une nouvelle référence pour
continuer le processus d’implantation. C’est ainsi
que nous avons pour faire le piquetage avec la
station totale.
2. Avec le théodolite mécanique

La deuxième équipe (B) utilisait le théodolite mécanique et la
chaine (50 mètre) pour implanter des sommets d’ilots
rectangulaire. Cela se fait suivant deux retapes.
a. Le layon nage
C’est une opération qui consiste à dégager les lignes dans une
direction. Dans notre cas l’équipe (A) avec la station totale
s’est chargée d’implanter pour chaque ilot rectangulaire
quatre sommets qui nous on servit à déterminer nos
différentes directions. Pour cela l’opérateur de l’équipe (B)
stationne le théodolite sur l’un des points implanté par la
station, prend la référence sur le deuxième point dans le
même alignement grâce à fil à plomb tenu par une personne
et ouvre un angle de 200 grades ou 0 grade
31
Ainsi il aligne les manœuvres qui se chargeront de l’ouverture

des layons dans la direction données par l’appareil.
b. Le chainage et le piquetage
Le chainage se fait de la façon suivante :
- Les deux chaineurs se répartissent en chaineur avant et
chaineur arrière. L’opérateur aligne le chaineur avant
sur la ligne d’opération avec le RDS.
- Le chaineur arrière maintien l’origine du ruban sur le

point de station à l’aide d’un fil à plomb, puis le
chaineur avant tend la chaine à partir de la distance
recherchée à l’aide du fil à plomb également.
32
- Une fois la chaine bien tendu, il laisse tomber le fils à

plomb dans la verticalité. La trace au sol laissé par le fil
à plomb représente la position du sommet à implanter.
- Ainsi il matérialise la position par un piquet en fer à

l’aide d’un marteau.
- Le chaineur avant se déplace dans la direction et le

chaineur arrière vient prendre la place précédente du
chainage avant ou il maintient toujours à zéro de la
chaine à l’aide d’un fil à plomb. Le ruban bien tendu, le
chaineur arrière détermine la position du pont suivant.
Ainsi de suite.
Dans le souci d’accueillir une meilleur précision, l’exécution

du chainage répond aux trois règles suivantes :
- Jalonner au préalable la distance à mesurer.
- Bien s’aligner sur les jalons.
- Tendre correctement la chaine.
Pour éviter les faute les faute de chainage nous contrôlons les
distances entre les sommets consécutifs des ilots et réalise
les chainages en aller et retour.
33
II. IMPLANTATION DES BORNES
Le bornage est l’opération qui consiste à délimiter une

propriété foncière par des bornes. En topographie, il existe
trois(3) méthodes pour la pose des bornes :
 La méthode du théodolite ou de l’appareil électronique
s qui est la moins utilisée.
 La méthode de croisillon qui met en relief quatre (4)
tiges en fer avec deux(2) cordeaux chacun étant attaché
à une seule de ses extrémité ; et
 La méthode du nœud que nous avons utilisé pour
l’implantation des bornes. A la différence de la
méthode du croisillon, celle-ci requiert deux (2) tiges en
fer et un cordeau ayant un nœud à son milieu.
La première étape de la pose des bornes est de dépôt du
cordeau. De ce fait, nous piquons la tige 1 de fer de sorte que
le nœud du cordeau coïncide avec le sommet du lot qui est ici
représenté par un piquet en fer en fuir dans le sol.
34
Ensuite nous maintenons cette tige enfoncée verticalement

et piquons la tige 2 tout en faisant coïncidé le nœud avec le
piquet de sorte que les deux(2) tiges soient verticales
La deuxième étape consiste à creuser un trou afin de poser la

borne. Ainsi nous déterrons le piquet et creusons le trou
35
Enfin nous plaçons la borne en ajustant de sorte à faire

coïncider le nœud avec le centre de la croix gravé sur la tête
de la borne tout en prenant soin de bien orienter. Cette
orientation suit la direction des layons.
III. PLANNING DES TRAVAUX DE TERRAIN

Durées des taches :
Jours de recherche des sommets des polygonales,
1ère semaine (L, M, M, J, V, S)
Implantation des sommets des ilots et lots
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2ème et 3ème semaine (L, M, M, J, V, S) et

Implantation des bornes.
4ème semaine (L, M, M, J, V, S)
IV. DOSSIER A FOURNIR
A la fin des travaux le géomètre fournira au ministère de la

construction et de l’urbaniste (M, C, L, U) pour l’approbation
du lotissement :
 Un rapport de géomètre sur les conditions de
travail ;
 Les observations et les calculs du rattachement ;
 Le schéma, les observations et les calculs de la
polygonale d’implantation ;
 Le calcul des éléments d’implantation
 Un sous dossier par ilot comprenant :
- Un imprimé de calcul de l’ilot
- Un croquis de l’ilot
- Un calque de l’ilot
- Deux (2) tirages du calque foncier
- Mappes foncière (1/2000) et mappes d’application
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TROISIEME PARTIE : ANALYSES,

CRITIQUES, SUGGESTIONS, ET ANNEXES
38
ANALYSE
Ce stage de fin de cycle au sein de (GEOMAT+IMMOBILIER) a

été d’un apport positif dans le cadre de notre formation.
En effet, ce stage était une occasion pour nous de confronter
directement nos connaissances acquises à l’école aux réalités
pratique du terrain.
En outre, il nous a permis de voir comment la vie
professionnelle de la vie estudiantine a parfois des réalités
différentes. Aussi, nous tenons à signifier que lors de notre
stage nous avons appris à la maitrise de certains appareils
topographique comme la station totale HI-TARGET, que nous
n’avons pas eu la chance d’utiliser pendant la formation à
l’école.
Au plan professionnel, en ce qui concerne l’organisation du
chantier, les travaux sont repartis selon l’équipe constituée
par le chef de brigade. La ponctualité était de rigueur afin
d’effectuer une grande partie du travail dans le temps
imparti. Il est à noter que l’entente entre les membres de
l’équipe était très bonne.
39
CRITIQUE
Bien que nous sayons satisfait dans l’ensemble de

l’expérience acquise lors de ce stage, la direction de l’école
de formation professionnel (le lycée professionnel de San-
Pedro) s’investi plus dans la formation théorique et a
tendance à accorder peu d’importance à la formation
pratique.
En ce qui concerne le cabinet (GEOMAT+IMMOBILIER)
certes nous avons un bon nombre d’ordinateur mais
beaucoup d’entre eux doivent être révisés. Nous signalons
également :
- Une légère négligence de certains encadreurs vis-à-vis
des stagiaires
- Le retard quotidien avec lequel débutent les travaux
- Une négligence dans la préparation des différentes
missions.
SUGGESTIONS
Entant donné que le technicien supérieur ne peut avoir
une formation complète que dans la pratique du métier sur le
terrain, le lycée professionnel doit revoir fonctionnement en
insistant beaucoup sur les séances de cours de patraques lors
de la formation. Afin de que les étudiants puissent
40
comprendre plus rapidement des réalités de terrains. En

sommes, la direction de LPSP doit suivre le développement
de la topographie en mettant l’accent aussi sur les systèmes
d’information géographique (SIG) qui aujourd’hui représente
un outil indispensable pour la topographie.
Pour l’entreprise d’accueil, nous suggérons des puces flottes
ou des talkies – walkies pour faciliter la communication sur le
terrain. Aussi de revoir son organisation avant le lancer une
mission topographique. Cela dit le directeur de l’entreprise
(GEOMAT+IMMOBILIER) devrais songer à un directeur
technique dans l’avenir vu les multiples charge qui lui sont
assigné.
CONCLUSION GENERALE
Le stage de fin de cycle est une épreuve qui permet à

l’étudiant de faire face aux réalités de la vie professionnelle
d’une part et mettre en pratique les connaissances
théoriques acquises dans les salles de classe.
En ce qui nous concerne, ce stage, avec pour thème :
APPLICATION DE LOTISSEMENT A AZAGUIE, nous a permis
non seulement d’avoir une notion de la vie professionnelle
mais également d’acquérir une grande expérience tant au
41
niveau pratique (terrain et informatique) que au niveau

organisation.
Ainsi nous avons pu apprendre la maitrise de certains
appareils topographiques électroniques (station totale (HI-
TARGET)) et mécanique (théodolite (RDS)). Aussi à se
familiariser avec des logiciels intervenant dans notre
domaine. Sans oublier la participation à la prise de décision
concernant des méthodes de travail sur le site.
En somme, satisfaire de cette expérience, nous admettons
que par ce stage, nous avons eu un apport très favorable
aussi nous somme prêt, confiant d’affronter l’exécution
d’autres projets topographique.
YAO KOUAME HIPPOLYTE ELEVE ; TECHNICIEN GEOMETRE

TOPOGRAPHIE (LPSP)
42

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