Vous êtes sur la page 1sur 8

UNIVERSITE MARIEN NGOUABI

Faculté des Lettres, des Arts et des Sciences Humaines


( FLASH)
Département des Licences
Parcours – types : SDL
Niveau : Licence III

Devoir à faire à la maison


U.E : vernaculaires II

Thème : la subordination dans les


parlers du groupe C20 Embosi

Présenté par:
• ATTA NDONGO Junior
• ALINGABEKA Landry Junior
• OBIAKOUA NGASSAKI Prodige
• GOUALA MBOUNGOU Valdy De-many
• BONGO EKIEMBI Brel
• OKOGNA OSSONA Ines Marina
• OMANA ASSAH Unie Gimyguelle
• ELENGA IMONGUI Lorcia Gloria Niche

Enseignante : Mme Régina patience Ikemou

Année Académique 2023-2024


Plan :
- introduction
- développement
1- Définition de la subordination
II-Types de subordination et leurs fonctions syntaxiques.
1- Propositions subordonnées complétives.
2- Les propositions subordonnées interrogatives.
3- La relativisation.
4- Les propositions subordonnées circonstancielles.
1-1 propositions subordonnées complétives sujets.
1 -2 propositions subordonnées complétives complément d’objet direct.
1-3 Les propositions subordonnées complétives attribut du sujet.
1-4 Propositions subordonnées complétives attribut du complément
d’objet direct.
1-5 Les propositions subordonnées relatives sujets .
3-1 propositions subordonnées relatives attributs du sujet.
3-2 propositions subordonnées relatives attributs du complément d’objet.
4-1 propositions subordonnées circonstancielles de cause.
4-2 propositions subordonnées circonstancielles de temps.
4-3 propositions subordonnées circonstancielles de but.
4-4 propositions subordonnées circonstancielles de comparaison.
4-5 propositions subordonnées circonstancielles de concession.
Conclusion :

- Bilan
- Point de vue personnel.
Pays d’Afrique centrale, le Congo couvre une superficie de 342000 km²
avec une population estimée à 4200000 habitants. le Congo regorge
plus de 60 langues réparties en quatre (4) zones linguistiques dont les
zones A, B, C et H. Parlant de la zone C, il est constitué de la langue
mboyo (C21), Akwa (C22), ngáre (C23), kóyo (C24), mbochi (C25),
likwála (C26), likuba (C27). ces langues sont principalement parler au
nord du pays plus précisément dans les départements des plateaux et
de la cuvette. D'après les approches linguistiques ces parlers ont de
traits linguistique commun. À ce sujet nous nous focaliserons sur les
aspects syntaxique, d’où nous étudierons la notion de la subordination
dans ces différents parlers. Dès lors, qu’entendons-nous par
subordination ? Quels sont les différents types de subordination ?
comment fonctionnent-ils dans les constructions phrastiques des parlers
du groupe C20 Ėmbosi ? afin de répondre à ces interrogations, nous
allons premièrement définir la notion de subordination avant de parler
des types de subordinations et leurs fonctions syntaxiques.

La subordination est un concept utilisé dans la grammaire pour


décrire la relation entre deux clauses dans une phrase. En termes
simples, la subordination se produit lorsqu'une clause dépend d'une
autre clause pour avoir un sens complet. La clause principale est celle
qui peut exister indépendamment, tandis que la clause subordonnée ne
peut pas former une phrase complète par elle-même.
Exemples :
Mbochi(C20) : Nga i konga odwa oyo tína nga idinga mbowa
yingi.(j’irai à oyo parce que j’aime cette ville. )
Akwa : nga ni ha no komi yogo nòóbandi ehura nga.( je te le livre à
condition que tu me payes )
1- Les propositions subordonnées completives : elles remplissent les
fonctions suivantes : complément d’objet direct, sujet et attribut.
Elles sont introduites par les conjonctions de subordinations
« ware » en Mbochi « be »en Akwa ;« ngáte » en likouala
et « yère » en likuba.
Exemples :
Mbochi : atű ware no odi odzowa(on a dit que tu es idiot)
Akwa : itemiri be na gna (je pense qu’il viendra)
Likuba : mokonzi alinga yere mosala moye mosila bwalo. (le chef
voudrait que son travail se termine vite).
Likwala : tômu abakira ngate otomu a myére be(l’aîné pense que le
travail est une mauvaise chose).
1-3 les propositions subordonnées completives ayant pour fonction sujet.
Exemples :
Koyo : okya ti bungu lobura (que tu fasses cela tu retourneras)
Likwala : nde loyana ekamisa nga(que vous veniez me fait souffrir )
1-1 les propositions subordonnées cconjonctives attributs
Ces propositions se rattachent direct au verbe de la proposition
principale sans l’intermédiaire des fonctionnels : elle peut être attribut du
sujet.
Exemples :
Koyo : obe amba wá oli alolinga abia káa(son défaut est qu’il n’aime pas
les autres).
Likwála : tsina yá onanga bángá elia isáa oyiki(la source de ma richesse
est que je travaille beaucoup).
Ou attribut du complément d’objet direct, elle se rattache aux objets de
type nominal dépendant des verbes attributifs, ils indiquent en faveur de
qui un acte est accompli.
Exemples :
Mbochi : nga ita bwande yo adi la kere(je trouve que ce chien est
méchant).
1-2 les propositions subordonnées interrogatives.
Elle est introduite par «á» en Mbochi, « yógó » en akwa et « óko » en
likwala.
Exemple :
Likwála : loóyemba óko basika ngóni(nous chanterons s’ils restent ici).
Mbochi : idwa wá á wa akongo yă(je me demande s’il viendra).
En Akwa : ni duga ne yógó na dja noko(je lui demande s’il mangera le
soir).
1-3 les propositions subordonnées circonstancielles
Les propositions subordonnées circonstancielles sont pour la plupart
introduites par des conjonctions de subordinations. Elles sont de
plusieurs types :
a) Proposition subordonnée circonstancielle de cause :
Les propositions subordonnées circonstancielles de cause sont
introduites par les conjonctions « mbéhá » ou « tina » en koyo, « tina »
en Mbochi et « mbéka » en likwala. (À cause de ; parce que…)
Exemples :
Koyó : abèri wá mbéhá àkjé óbúlú « on l’a tapé parce qu’il a fait la
pagaille »
Likwala :ahúla beka mbéká móyá . « il souffle sur la nourriture parce
qu’elle est chaude »
b) proposition subordonnée circonstancielle de condition :
Les propositions subordonnées circonstancielles de condition sont
introduites par les conjonctions de subordinations « kami » ou « wá »,
« wá » Mbochi, et « kómó » en likwala.
Exemples :
Kóyó : ládza wáré kami ali la para. « il mange ici à condition qu’il ait
l’argent »
Mbochi : wá oswo ópuwa ko odi odza ko. « Si tu ne mangeras pas si tu
ne te laves pas »
c) proposition subordonnée circonstancielle de comparaison :
Elles sont introduites par les conjonctions de subordinations « mbi » en
kóyó et « náre » en Mbochi.
Exemples :
Ali lahémba mbi moro ali labwa « il marche comme une personne qui a
mal »
Mbochi : adza nàre te awa adza ladza « il mange de la manière ou son
père mangeait ».
d) proposition subordonnée circonstancielle de concession :
Les propositions subordonnées circonstancielles de concession sont
introduites par les conjonctions « ti » kóyó et « nde » en likwala.
Exemples :
Kóyó : ilinga wá eli wá ti obe . « je l’aime quoi qu’il soit laid ».
Likwala : likèa elia nè séko ahina nga « j’irai chez lui bien qu’il me
déteste »
e) proposition subordonnée circonstancielle de temps :
Elles sont introduites par les conjonctions de subordinations « wá » kóyó
et « mbi » en likwala.
Exemples :
Kóyó : wá oponá okángi ndáho. « Tu fermes la maison lorsque tu
sortiras »
Likwala : mbi bahétia, batánda omáa iluki « aussitôt arrivés, ils
commencent à poser des questions »
f) propositions subordonnées circonstancielles de but :
Elles sont introduites par les conjonctions de subordinations « mengá »
en kóyó, « pengá » en Mbochi et « bengá » likwala.
Exemples :
Kóyó : béya wá mengá ayaa. « appelle-le pour qu’il vienne »
Mbochi : dans pengá oyóla. « Mange afin que tu grandisses ».
Likwala : bayana bengá lólia. « ils viennent pour que nous mangeons »
g) propositions subordonnées circonstancielles de manière :
Elles sont introduites par les conjonctions de subordinations « ndéngé »
en kóyó, Mbochi et Akwa et « mbi » en likwala.
Exemples :
Kóyó : póna ndéngé elinga no. « Sors comme tu veux »
Likwala : losáa oyiki mbi elinga mwènè. « nous travaillons beaucoup
comme le voulait le chef »
Akwa : tiga ndéngé édinga no. « fais comme tu veux »
Mbochi : kè ndéngé edingi no(fais comme tu veux).
1-4 la relativisation
La relativisation est un phénomène par lequel la proposition
subordonnée relative est reliée à la principale au moyen d’un pronom
relatif, Elle peut être : a)complément de l’antécédent
Exemple :
Akwa : móana edi ngi boni aborumu ayègè móró(l’enfant que j’ai vu
naître devient un homme).
b) sujet
Exemple : Mbochi bána báana edi bakoga netsabwá basanága óta mba
ma.( les filles qui peuvent nager s’amusent dans l’eau).
c) attribut du sujet.
Exemple : Akwa : ado la móró edi natonga ndago kà. (Il n’est pas la
personne qui construit la maison).
d) complément d’agent
Exemple : Akwa : móana abwemi na gnago amènè(l’enfant est frappé
par sa mère).

Au terme de notre analyse, il es nécessaire de souligner qu’avec


sept(7) parlers au total, le groupe linguistique èmbosi est un véritable
centre d’études linguistiques au congo. Notre travail étant celui d’étudier
l’un des procédés syntaxiques, notamment la notion de subordination
dans ces parlers, il en ressort trois(3) types de subordonnées : les
subordonnées completives, les subordonnées circonstancielles et les
subordonnées relatives. En conséquence celles-là peuvent être sujets,
attributs de sujets, attributs de complément d’objets direct, compléments
circonstanciels, compléments des antécédents.

Bibliographie :
• Cours de syntaxe, SDL, L3 année 2023-2024.
• IKIEMOU, Régina patience, 2018, aspects
syntaxiques du likwála (langue bantu de la zone C de la
République du congo), thèse de doctorat, Brazzaville,
université Marien Ngouabi.
• comment lire et écrire la langue Mbochi (manuel
d’exercices).
• Dictionnaire Mbochi-français, préface par Antoine
Letembet Ambily.
• cours de vernaculaires II, SDL, LICENCE 3 année
2023-2024.

Vous aimerez peut-être aussi