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Quand les Français ont plantaient leurs drapeau un peu partout en Afrique, en

Asie, en Amérique et en Océanie, ils ont certes, eu pour objectif : conquérir et


exploiter de nouvelles terres mais, ne savait pas quoi faire de ses peuples,
l’extermination et les génocides semblaient des idées envisageables, mais très
couteuse pour l’empire cependant rendre ces peuples français et bien plus
intéressant sur le long termes vu qu’ils pourront défendre les idéologies
nationalistes de la France et permettre au drapeau bleu, blanc, rouge être
hisser sans même qu’il est une forme de rébellion et de contestation. C’est la
naissance de ce qu’on appelle l’assimilation, une pratique qui consiste à rendre
les peuples colonisés semblables à leurs oppresseurs, dans le but de les rendre
dociles (bien que l’empire français prétextât la mission civilisatrice et le fait
d’apporter la culture a ces peuples qu’il jugeait barbares).

Nous allons voir comment la France a essayé d’assimiler les Algériens et les
conséquences de cette décision, mais tout d’abord nous parlerons d’une autre
assimilation, bien plus méconnu et antérieure à celle-ci ; l’assimilation franco-
française.

En effet, au siècle du classicisme, avec la monarchie absolue, les rois ont eu


cette ambition d’assimiler tous les Français et les rendre conforme à un
modèle qui est de celui des habitants de l’ile de France (Paris et ses environs).
Dans cet esprit de conformisme, or, comme le note Diderot : les provençaux
venaient à Paris afin de voir les gens et leurs coutumes et les prendre comme
exemple. Louis XIV lui-même suggère à ces sujets de s’habiller « à la
Françoise ». Le changement ce fut aussi au niveau de la langue, vu que les
gens commençaient peu à peu à négliger les dialectes locaux des langues d’Oc
et D'oïl et le Français de l’ile de France fu parler même en bretagne, en Alsace
et Lorraine. Cette politique linguistique reflète bien la citation du linguiste Max
Weinreich « Une langue est un dialecte avec une armée et une marine ».

Après cette assimilation par les Français, pour les Français (franco-française),
les pouvoirs politiques se sont demandé si on pourrait faire des habitants des
territoires outremers tel ils ont fait pour les départements français de
l’hexagone, pourquoi ne pas franciser la Martinique, la Guyane, ou même le
Sénégal ou l’Algérie ? et comme nous l’avons cité dans l’introduction, des
hommes qui défendent les intérêts de la nation sont toujours les bienvenus
( exemples des tirailleurs algériens et sénégalais ) surtout à une époque où la
force démographique était une forme importante de pouvoir et la France était
en train de mener des guerres en Europe. L’assimilation des colonies dite
administratives (vu que l’administration était française, contrairement aux
colonies de peuplement ou les colons étaient majoritaires) semblait évidente.

Nous allons prendre l'Exemple de l’Algérie, l’administration française dans ce


pays a fait en sorte de mettre fin au modèle patriarcal de sa société, et de
limiter les droits des musulmans qui ne respectent pas les lois de la république
française. Les femmes algériennes étaient représentées comme des femmes
soumises qui manquaient de liberté. Leurs idées étaient de promouvoir
l’archétype de l’homme et de la femme comme modèle à suivre. Leurs
objectifs étaient que les Algériens se soumettent à l’état civil français plus que
tout autre forme d’autorité.
Pour ce qui est de la langue, les Français au départ enseignaient les deux
langues, le français et l’arabe mais, la III e République décida de rompre avec
cette politique. En 1871, on supprima les collèges arabes français pour faire
régner le seul français. Le soutien aux écoles arabes françaises fut interrompu.
L’enseignement en langue arabe disparut progressivement du secondaire et du
primaire. Le gouverneur général civil, l’amiral de Gueydon, se félicite d’un «
succès complet » : « Les familles nombreuses ne semblent montrer aucune
répugnance à placer leurs enfants dans un établissement où elles savent que
leur religion sera respectée ; les jeux de la camaraderie ont, dès le premier
jour, rapprocher les élèves des deux races […] témoignent de la plus féconde
émulation dans les études » . Ce tableau enjolivé révèle que sous certaines
conditions, on pratiquait à la fois la mixité des communautés, la tolérance
religieuse et l’assimilation linguistique mais cela n’était pas le cas sur tout le
territoire. Mais l’on peut toujours considérer l’enseignement du français
comme langue comme fut un point positif pour les Algériens qui sont
aujourd’hui en majorité bilingues ou polyglottes.

Autre aspect de l’assimilation, les études et les programmes scolaires de nos


jours, l’Algérie a un système éducatif qui calque le modèle français, dans
l’enseignement des matières scientifiques au lycée, tous les lycéens étudient
les maths et les sciences ( a quelque degrés près ) tout comme en France, le
système de notation sur 20, les examens tel que le brevet et le bac, ou même
le fait que la majorité des recherches scientifiques en Algérie sont publiés en
français est une forme d'assimilation implicite.
Pour conclure, on peut dire que contrairement aux idées reçues les états
européens que nous connaissant maintenant sont déjà le fruit de leur propre
assimilation, ou plutôt de l’assimilation de leurs propres peuples et que leurs
ambitions se sont restreintes en Europe et seulement sur leurs sols ne pouvant
pas s’appliquer à des peuples qui ne partagent pas des points en communs
avec eux, ce qui fait que l’assimilation dans sa globalité constitue un échec et
sa mise en place impossible mais ses traces restent bien visibles.

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