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Essai mécanique
1. Exercice N°1 :
1.a. Limite conventionnelle d’élasticité 𝑹𝑹𝒆𝒆𝒆𝒆.𝟐𝟐 du matériau X
Justification : Après décharge complète, la déformation permanente résiduelle est égale :
(𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐, 𝟒𝟒 − 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐)
𝜺𝜺𝒑𝒑 = = 𝟎𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎 = 𝟎𝟎, 𝟐𝟐%
𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐
La force F à laquelle avait été soumise l’éprouvette correspond à 𝑹𝑹𝒆𝒆𝒆𝒆.𝟐𝟐 . Cette limite conventionnelle
d’élasticité est donc égale à :
𝑭𝑭 𝟒𝟒 × 𝑭𝑭 𝟒𝟒 × 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏, 𝟐𝟐 × 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟑𝟑 𝑵𝑵
𝑹𝑹𝒆𝒆𝒆𝒆.𝟐𝟐 = = = � � �
𝑺𝑺𝟎𝟎 𝝅𝝅 × 𝒅𝒅𝟐𝟐 𝝅𝝅(𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐 ) 𝒎𝒎𝒎𝒎𝟐𝟐
𝜺𝜺é𝒍𝒍 = 𝜺𝜺𝒕𝒕 − 𝜺𝜺𝒑𝒑 = (𝟎𝟎, 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑 − 𝟎𝟎, 𝟐𝟐)% = 𝟎𝟎, 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏% = 𝟏𝟏, 𝟕𝟕𝟕𝟕 × 𝟏𝟏𝟏𝟏−𝟑𝟑
Le module d’Young est égal à :
𝑹𝑹𝒆𝒆𝒆𝒆.𝟐𝟐 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑
𝑬𝑬 = =
𝜺𝜺é𝒍𝒍 𝟏𝟏, 𝟕𝟕𝟕𝟕 × 𝟏𝟏𝟏𝟏−𝟑𝟑
𝑬𝑬 = 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐, 𝟓𝟓 𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮
1.c. Module Energie élastique Wél emmagasinée dans l’éprouvette sous une contrainte
de 200 MPa
Par unité de volume de matériau, l’énergie élastique emmagasinée est égale à
𝟏𝟏 𝟐𝟐
𝝈𝝈𝜺𝜺è𝒍𝒍 = 𝝈𝝈 �𝟐𝟐𝟐𝟐
𝟐𝟐
𝑱𝑱
𝑾𝑾è𝒍𝒍 = 𝟎𝟎, 𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎𝟎 � � 𝟑𝟑 �
𝒄𝒄𝒎𝒎
𝝂𝝂 = 𝟎𝟎, 𝟑𝟑𝟑𝟑
2. Exercice N°2 :
2.a. Module d’Young E de l’inox 304
Justification : Sous la force 𝑭𝑭𝟏𝟏 , l ’éprouvette est en régime de déformation élastique.
Allongement élastique :
(∆𝑳𝑳) 𝟎𝟎, 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏
𝜺𝜺é𝒍𝒍 = = = 𝟗𝟗, 𝟒𝟒 × 𝟏𝟏𝟏𝟏−𝟒𝟒
𝑳𝑳𝟎𝟎 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏
Contrainte :
𝟒𝟒 × 𝑭𝑭𝟏𝟏
𝝈𝝈è𝒍𝒍 = = 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏. 𝟑𝟑 𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴
𝝅𝝅 × 𝑫𝑫𝟐𝟐𝟎𝟎
Module d’Young :
𝝈𝝈è𝒍𝒍 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏. 𝟑𝟑
𝑬𝑬 = � �= = 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏. 𝟔𝟔 𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮 ≅ 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮
𝜺𝜺é𝒍𝒍 𝟗𝟗, 𝟒𝟒 × 𝟏𝟏𝟏𝟏−𝟒𝟒
𝑬𝑬 = 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮
𝝂𝝂 = 𝟎𝟎, 𝟑𝟑𝟑𝟑
𝑮𝑮 = 𝟕𝟕𝟕𝟕 𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮
𝟒𝟒 × 𝑭𝑭𝒖𝒖
𝜺𝜺é𝒍𝒍𝒍𝒍 = 𝝈𝝈𝒖𝒖 ⁄𝑬𝑬 = � 𝟐𝟐 �
�𝑬𝑬 = 𝟐𝟐, 𝟎𝟎𝟎𝟎 × 𝟏𝟏𝟏𝟏−𝟑𝟑 = 𝟎𝟎, 𝟐𝟐𝟐𝟐%
𝝅𝝅 × 𝑫𝑫𝟎𝟎
𝟏𝟏
𝑾𝑾è𝒍𝒍 = � 𝝈𝝈𝒖𝒖 𝜺𝜺è𝒍𝒍𝒍𝒍 � × 𝑽𝑽 𝒆𝒆𝒆𝒆 [𝑱𝑱]
𝟐𝟐
′
𝝅𝝅 × 𝑫𝑫𝟎𝟎 𝟐𝟐
𝑽𝑽 = 𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽𝑽 𝒅𝒅𝒅𝒅 𝒍𝒍 é𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑𝒑 = 𝑳𝑳𝟎𝟎 × 𝑺𝑺𝟎𝟎 = 𝑳𝑳𝟎𝟎 ×
𝟒𝟒
Soit
𝝈𝝈𝒖𝒖 𝟐𝟐� 𝟐𝟐
𝑾𝑾è𝒍𝒍 = � 𝟐𝟐𝟐𝟐� × �𝑳𝑳𝟎𝟎 × 𝝅𝝅 × 𝑫𝑫𝟎𝟎 ⁄𝟒𝟒� 𝒆𝒆𝒆𝒆 [𝑱𝑱]
Avec les valeurs trouvées ci-dessus pour E, 𝜺𝜺è𝒍𝒍𝒍𝒍 et 𝝈𝝈𝒖𝒖 , on obtient ainsi :
3. Exercice N°3 :
3.a. Module d’Young E de l’acier 1060
Justification :
𝝈𝝈
Module d’Young 𝑬𝑬 = � è𝒍𝒍 � (dans le domaine élastique). Avec la courbe brute de
𝜺𝜺 é𝒍𝒍
ainsi 𝑬𝑬 :
𝑬𝑬 = 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐 𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮
�∆𝑳𝑳𝒇𝒇 �
𝜺𝜺𝒕𝒕 = × 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏
𝑳𝑳𝟎𝟎
𝜀𝜀é𝑙𝑙𝑙𝑙 : retour élastique après la rupture
𝟒𝟒 × 𝑭𝑭𝒇𝒇
𝜺𝜺é𝒍𝒍𝒍𝒍 = �𝝈𝝈𝒇𝒇 ⁄𝑬𝑬� × 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏 = �� ��𝑬𝑬� × 𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏𝟏
𝝅𝝅 × 𝑫𝑫𝟐𝟐𝟎𝟎
Où ∆𝑳𝑳𝒇𝒇 (= 𝟐𝟐𝟐𝟐 𝒎𝒎𝒎𝒎) et 𝑭𝑭𝒇𝒇 (= 𝟖𝟖𝟖𝟖 𝒌𝒌𝒌𝒌) sont les coordonnées du dernier point de la courbe de
4. Exercice N°10 :
4.a. Courbe 𝝈𝝈 = 𝒇𝒇(𝝐𝝐) de l’alliage Cuivre-Nickel (voir (fig.1)
Contrainte conventionnelle 𝝈𝝈(𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴) Déformation 𝜺𝜺(%)
40,74 0,03
122,23 0.009
211,68 1
285,20 2,6
396,66 14
321,87 37.4
4.b. Module de Young E, 𝑹𝑹𝒆𝒆𝒆𝒆.𝟐𝟐 , 𝑹𝑹𝒎𝒎 et 𝜺𝜺𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓
Module de Young E 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐, 𝟓𝟓 𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮𝑮
La limite élastique conventionnelle 𝑹𝑹𝒆𝒆𝒆𝒆.𝟐𝟐 𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐𝟐 𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴
La résistance à la rupture 𝑹𝑹𝒎𝒎 𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑𝟑, 𝟔𝟔𝟔𝟔 𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴
La déformation à la rupture 𝜺𝜺𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓𝒓 𝟑𝟑𝟑𝟑 %
Figure 1
4.c. Différence entre la courbe de traction conventionnelle et celle rationnelle
Justification :
𝑭𝑭
La courbe conventionnelle représente la variation de 𝝈𝝈 = (F : charge ; S0 : section
𝑺𝑺𝟎𝟎
∆𝑳𝑳
initiale) en fonction de la déformation conventionnelle 𝜺𝜺 =
𝑳𝑳𝟎𝟎
𝑭𝑭
La courbe rationnelle de traction représente l'évolution de la contrainte réelle (vrai) 𝝈𝝈 =
𝑺𝑺
(F : charge ; S : section instantanée) en fonction de la déformation rationnelle
𝜺𝜺𝒓𝒓 = 𝐥𝐥𝐥𝐥(𝟏𝟏 + 𝜺𝜺)
4.d. Courbe 𝝈𝝈𝒓𝒓 = 𝒇𝒇(𝜺𝜺𝒓𝒓 ) de l’alliage Cuivre-Nickel (voir (fig.1)
Avec
𝝈𝝈𝒓𝒓 = 𝝈𝝈(𝟏𝟏 + 𝜺𝜺) 𝒆𝒆𝒆𝒆 𝜺𝜺𝒓𝒓 = 𝐥𝐥𝐥𝐥(𝟏𝟏 + 𝜺𝜺)
Conclusion
La déformation rationnelle est utile pour montrer la différence avec la déformation
conventionnelle. En effet les courbes montrent que cette différence devient notable au niveau
du domaine plastique.