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SECTION II.

FACILITÉS, PRIVILÈGES ET IMMUNITÉS CONCERNANT LES FONCTIONNAIRES CONSULAIRES


ET LES AUTRES MEMBRES DU POSTE CONSULAIRE

ART 40 l'Etat de résidence protégera les fonctionnaires consulaires

ART 41 La question de l'inviolabilité personnelle des fonctionnaires consulaires est tranchée avec une
procédure au cas où un fonctionnaire consulaire est mis en état de détention préventive à la suite d'avoir
commis un crime grave. Cette procédure suivie contre le fonctionnaire consulaire « doit être ouverte
dans le délai le plus bref».

ART 71 L'inviolabilité personnelle ne s'applique pas aux employés consulaires. Elle ne s'applique pas
non plus aux fonctionnaires consulaires « qui sont ressortissants ou résidents permanents de l'Etat de
résidence » sauf pour les « actes officiels accomplis dans l'exercice de leurs fonctions»

ART 42 concernant la notification des cas d'arrestation, de détention ou de poursuite d'un membre du
personnel consulaire .

ART 43 Immunité de juridiction

ART 44 A la différence des membres des missions diplomatiques, les membres d'un poste consulaire
ne sont pas exemptés par le droit international de l'obligation de répondre comme témoins en justice.

ART 45 l'Etat d'envoi peut renoncer à l'égard d'un membre du poste consulaire aux privilèges et
immunités relatifs à l'inviolabilité personnelle, l'immunité de juridiction et l'obligation des membres d'un
poste consulaire de répondre comme témoin

Les articles 46/47/48/49/50/52 Les articles de la Convention concernant l'exemption


d'immatriculation des étrangers et de permis de séjour (46), de permis de travail (47), du régime de
sécurité sociale (48), fiscale (49), des droits de douane et de la visite douanière (50), et des prestations
personnelles (52)

ART 51 La Convention précise les obligations de l'Etat de résidence en cas de décès d'un membre du
poste consulaire ou d'un membre de sa famille qui vivait à son foyer

ART 53 Le commencement et la fin des privilèges et immunités consulaires des membres du poste
consulaire et des membres de leurs familles ont été clairement établis

ART 54 les obligations des Etats tiers

ART 55 l'obligation de respecter les lois et règlements de l'Etat de résidence a été

proclamée et développée

ART 56 sur l'assurance contre les dommages causés aux tiers par les membres du poste consulaire.

ART 57 Disposition relative à l'exercice d'une occupation privée de caractère lucratif.

Chapitre III. RÉGIME APPLICABLE AUX FONCTIONNAIRES CONSULAIRES HONORAIRES ET AUX


POSTES CONSULAIRES DIRIGÉS PAR EUX (art. 58 à 68)

ART 58 Traite la disposition générale prévoyant le renvoi à certains articles concernant les facilités,
privilèges et immunités des fonctionnaires consulaires de carrière et des postes consulaires dirigés par
eux.

ART 59 / 60 / 61 / 62 Les autres facilités, privilèges et immunités dont jouissent les fonctionnaires
consulaires honoraires et les postes consulaires dirigés par eux sont spécifiés dans les articles 59 à 67 de
la Convention. Parmi ces articles ceux qui se rapportent aux postes consulaires dirigés par un
fonctionnaire consulaire honoraire concernent la protection des locaux consulaires (59), à l'exemption
fiscale des locaux consulaires (60), à l'inviolabilité des archives et documents consulaires (61) et à
l'exemption douanière (62).

ART 63 Procédure pénale : Lorsqu’une procédure pénale est engagée contre un fonctionnaire
consulaire honoraire, celui-ci est tenu de se présenter devant les autorités compétentes.
ART 64 Concerne la Protection du fonctionnaire consulaire honoraire.

Articles 65 / 66 / 67 Ces articles déclarent l'exemption d'immatriculation des étrangers et de permis


de séjour, l'exemption fiscale et l'exemption des prestations personnelles.

ART 68 Caractère facultatif de l'institution des fonctionnaires : chaque Etat étant libre de décider s'il
nommera ou recevra des fonctionnaires consulaires honoraires .

Chapitre IV. Dispositions générales

ART 69 Agents consulaire non chefs de poste consulaire

Cet article, qui ne figurait pas dans le projet de la Commission du droit international, concerne les agents
consulaires qui gèrent une agence consulaire mais n'ont pas été désignés par l'Etat d'envoi comme chef
de poste.

ART 70 Cet article détermine l'exercice de fonctions consulaires par une mission diplomtique. Les
dispositions de la Convention s'appliquent également « dans la mesure où le contexte le permet » à
l'exercice de fonctions consulaires par une mission diplomatique.

ART 71 Les fonctionnaires consulaires qui sont ressortissants ou résidents permanents de l'Etat de
résidence ne bénéficient que de l'immunité de juridiction et de l'inviolabilité pour « les actes officiels
accomplis dans l'exercice de leurs fonctions » et du privilège de n'être pas tenus de déposer sur des
faits ayant trait à l'exercice de leurs fonctions.

ART 72 La non-discrimination : l'Etat de résidence ne fera pas de discrimination entre les Etats. La
Convention énumère deux exceptions; La première concerne le cas où les Etats s'accordent « un
traitement plus favorable » que celui prévu dans la Convention elle-même. La deuxième traite de «
l'application restrictive réciproque » de la Convention par l'Etat de résidence et l'Etat d'envoi.
ART 73 Confirme que Les dispositions de la Convention ne portent pas atteinte aux autres accords
internationaux en vigueur dans les rapports entre les Etats parties à ces accords.

Chapitre V. dispositions finales

ART 74 La signature : cette convention est ouverte à la signature de quatre catégories :

- Tous les Etats Membres de l’Organisation des Nations Unies.

- Toute institution spécialisée.

- Tout Etat partie au Statut de la Cour internationale de Justice.

- Tout autre Etat invité par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies à devenir partie à la
Convention.

ART 75 La convention est soumise à ratification.

ART 76 La convention est ouverte à l’adhésion de tout Etat appartenant à l’une des quatre catégories
mentionnées à l’article 74.

Les article 77, 78 et 79 sont consacrés à l'entrée en vigueur, à des notifications par le secrétaire général
et aux textes faisant foi.

CONCLUSION :

Comme le rappelle le Préambule de la Convention, les relations consulaires se sont établies entre les
peuples « depuis une époque reculée ».

Au cours des siècles de son élaboration, les normes juridiques régissant les relations consulaires ont subi
de profondes transformations. La Convention de Vienne est donc l'aboutissement d'un long processus
historique, et le début d'une nouvelle période dans la vie des institutions consulaires. Elle constitue la
première réussite de codification d'un ensemble cohérent de normes en vue de l'établissement d'un
régime juridique général réglant les relations consulaires.

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