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Exposé en Dip :
ÉTRANGERS
Introduction:
Conclusion:
Bibliographie:
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Introduction:
De façon générale, le droit international privé peut être défini
comme l’ensemble des règles applicables aux personnes
privées impliquées dans des relations juridiques internationales.
Il permet donc d’apporter une réponse aux litiges présentant un
élément d’extranéité : domicile des parties, nationalité des
intéressés, lieu de situation d’un bien o encore lieu d’exécution
d’une obligation.
PN
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Pour les nationaux : une seule discipline réside dans le droit de
Pour les étrangers : il existe un droit des étrangers qui porte d’abord
sur la condition des étrangers. Il s’agit des restrictions apportées à la
jouissance des droits des étrangers au plan du droit privé.
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Pour cerner cette problématique, on va
adopter le plan suivant :
Première partie :
Deuxième partie :
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PARTIE I : Le cadre juridique qui réglemente les
conditions des étrangers au Maroc
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B) Le séjour au Maroc:
La nouvelle loi 02-03 précise qu’il y a deux titres de séjour au Maroc :
le certificat d’immatriculation et le certificat de résidence (art.5).
Le premier titre est délivré à l’étranger qui réside au Maroc pour plus de
trois mois. Le deuxième à celui qui réside d’une façon non interrompue au
Maroc pendant 4 années.
La loi introduit trois types de cartes d’immatriculation : pour visiteurs, pour
étudiants et pour travailleurs migrants avec la mention précise de l’activité
exercée. Elle peut avoir une durée d’un an jusqu’à 10 ans renouvelables.
Cette carte peut être retirée cependant à l’étranger qui constitue une menace
à l’ordre public et à celui qui a quitté le Maroc pour une période de plus de
deux ans.
Les deux titres de séjours, la carte de résidence et d’immatriculation,
peuvent être refusés à l’étranger qui ne satisfait pas aux conditions exigées
par cette loi :si l’étranger ne fournit pas les documents justificatifs prévus ou
s’il fait l’objet d’une mesure d’expulsion (Art.19).L’étranger à qui le titre de
séjour a été refusé ou à qui on a refusé le renouvellement de ce titre peut
intenter un recours contre la décision devant le tribunal administratif dans
un délai de 15 jours. Ce recours ne suspend pas la prise de la décision de
reconduite à la frontière ou de l’expulsion.
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C)L’expulsion:
la loi parle dans son article 26 des cas d’expulsion et qui sont au
nombre de huit ,et dans l’article suivant elle abolie ces cas s’il
s’agit d’une question de sûreté d’Etat de sécurité publique. Cette
décision d’expulsion peut être exécuté d’office par
l’administration.
D)Les sanctions:
Les sanctions pour les immigrés et les émigrés qui sont entrés ou
sortis d’une manière.
L’article 42, par exemple, prévoit une amende de 2000 à 20.000
dirhams (DH)et un emprisonnement d’un à 6 mois ou de l’une
des deux peines seulement pour toute personne qui a pénétré ou
a tenté de pénétrer sans documents de voyage en cours de
validité ou qui s’est maintenue sur le territoire au - delà de la
durée autorisée par son visa.
La peine est doublée en cas de récidive.
L’article 43 punit tout séjour sans carte d’immatriculation ou de
résidence d’une peine d’un mois à 6 mois et d’une amende de
5.000 à 30.000 DH.
La peine est doublée dans le cas d’une récidive. L’étranger qui ne
renouvelle pas sa carte d’immatriculation ou de résidence est
puni d’une amende de 3.000 à 10.000 DH et d’un
emprisonnement d’1 mois à 1 an.
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Section 2 : DAHIR SUR LA CONDITION CIVILE DES FRANÇAIS
ET DES ÉTRANGERS AU MAROC DE 1913
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Plan Du Dahir sur la condition civile des étrangers
au Maroc de 1913 :
:
2 – Conflits de lois
ART 3: L’état et la capacité des étrangers sont régis par leur loi
nationale respective.
ART 8: Le droit de contracter mariage est réglé par la loi nationale
de chacun des époux.
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3 - Exéquatur :
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En résumé, en vertu de la loi marocaine, tous les citoyens
marocains majeurs qui jouissent de leurs droits civils et
politiques sont éligibles à voter. Les étrangers qui résident au
Maroc peuvent également participer aux élections locales en
vertu de la loi, des conventions internationales ou de pratiques
de réciprocité. La loi prévoit également des dispositions pour
favoriser l'égal accès des femmes et des hommes aux fonctions
électives. Le vote est considéré comme un droit personnel et un
devoir national. Les conditions d'extradition et d'octroi du droit
d'asile sont définies par la loi.
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Partie II : Les conditions civiles de personnes
physiques étrangères au Maroc
1.L'état et la capacité:
Si les marocains sont régis à l’étranger par leur statut personnel, les
étrangers sont régis ou soumis au Maroc à leur propre statut
personnel.
Cette référence à la loi personnelle n’a fait que consacrer les
privilèges dont bénéficiaient les ressortissants des puissances
étrangers au Maroc.
C’est l’article 3du DCC qui avait consacré cette solution:
« l’état et la capacité des Français et des étrangers sont régis
par leur loi national »
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Cette règle de conflit n’a fait que consacrer les engagements du
Maroc vis-à-vis les autres puissances où le juge marocain est dans
l’obligation d’appliquer la loi personnelle sans que les parties le lui
demandent car il s’agit d’une règle d’ordre public.
En matière d’état et de capacité, la jurisprudence marocaine
applique d’une manière ferme les dispositions de l’article 3.
C’est un droit pour l’enfant né sur le territoire mais c’est également
un devoir pour le parent, qui concerne aussi bien les Marocains
que les étrangers l’article 3 de loi n°37-99 relative à l’état civil
« Tous les marocains sont obligatoirement soumis au régime
d'état civil. Le même régime s'applique aux étrangers en ce
qui concerne les naissances et les décès survenant sur le
territoire national ».
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2. la nationalité multiple et des apatrides:
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Cet article renvois en matière de la loi applicable pour l’état et la
capacité a propos de l’étranger apatride à la loi marocaine.
Les tribunaux marocains depuis l’indépendance font plutôt
application à la loi marocaine sous réserve de la convention de
Genève du 28/07/1951 relative au statut de réfugiés.
En gros le DCC est applicable aux étrangers non Selon l’article 2
du code de la famille marocain :
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NB : Ils doivent être soumis aux dispositions du
DCC, les étrangers non musulmans et non juifs.
(TPI de casa Anfa dans un jugement de 20/01/1994).
3. le Mariage :
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1) Les conditions de fond :
Cette règle telle que énoncée par l’article 8 est une illustration de
ma règle générale de l’article 3 en vertu de laquelle les étrangers
sont soumis, en ce qui concerne l’état et la capacité à leur loi
nationale
Parmi les conditions de fond à prendre en considération en matière
de mariage, on peut citer la capacité, le consentement... toutes ces
questions sont réglées par la loi nationale des futurs époux et la
jurisprudence marocaine est toujours restée fidèle à ce principe.
Il existe deux volets d’application :
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2) Les conditions de forme :
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Paragraphe 2 : le mariage entre marocains et
étrangers (français).
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On conclut donc que :
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Conclusion:
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Bibliographie:
B.AUDIT,L.D'AVOUT, Droit international privé ,7eéd.,
Economica, 2013.
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-Dahir (9 ramadan 1331) sur la condition civile des Français
et des étrangers dans le Protectorat français du Maroc (B.O.
12 septembre 1913)
-Convention entre la république Française et le royaume du
Maroc relative au statut des personnes et de la famille et à
la coopération judiciaire décret n° 83-435 du 27 mai
1983(publié au j.o du 1er juin 1983, p. 1643).
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