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RAPPORT DE STAGE
Réalisé par :
Année Universitaire
2022-2023
J’ai le grand plaisir de dédier ce modeste travail à mes très chers parents pour leurs
Soutiens, affection et amour, leurs confiances et patiences et pour leurs sacrifices
infinis, à tous mes amis et collègues, et particulièrement les plus intimes en
témoignage des moments inoubliables, des sentiments purs, et des liens solides
qui nous unissent. Mes professeurs qui m’ont dirigé vers le chemin du succès, et
qui ont été assez généreux de leurs de leur aide et de leurs conseils qui m’ont
permis d’apprécier cette formation. A tous ceux qui ont contribué de près ou de
loin à la réalisation de ce travail et à l’élaboration de ce rapport.
1
Au terme de ce travail, et en témoignage de ma profonde reconnaissance, je
voudrais d’abord commencer par remercier chaleureusement Mr. Youness Lasry
mon encadrant de stage, et à Mme Falia RH Intersig. Je tiens aussi à remercier tous
les membres du service maintenance, plus précisément du service automatisme qui
ont contribué à l’aboutissement de mon stage. Que tous ceux qui ont contribué de
près ou de loin à l’accomplissement de ce travail trouvent l’expression de mes
remerciements les plus chaleureuses. Enfin, je tiens également à remercier le corps
professoral de l’UIC pour la qualité de l’enseignement qu’ils m’ont donné.
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Table de matières
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Liste des figures
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L’automatisme est le domaine scientifique et technologique qui exécute et contrôle les tâches
techniques par des machines fonctionnant sans interventions humaine, ou à l’aide
d’interventions réduite.
C’est dans ce cadre que s’inscrit mon sujet de stage au sein d’INTERSIG MAROC, il consiste
à l’optimisation de la Station de pompage d’eau automatisée.
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Contexte général du projet
Ce projet s’inscrit dans le cadre de l’amélioration et l’optimisation des coûts de production de
l’entreprises et de ses installations industrielles pour l’amélioration de la productivité. En effet
l’automatisation était au centre des préoccupations de ce projet.
Objectif du projet
L’objet de ce stage s’inscrit dans le cadre de l’étude de la station de remplissage d’eau au sein
de l’Atelier Presse numéro 1 d’INTERSIG MAROC.
Le but de mon travail consistait à Optimiser le programme de l’automate S7-1200 qui contrôlait
la station, afin d’augmenter de manière équitable la durée de vie des 3 pompes.
Méthodologie
Pour atteindre cet objectif j’ai procédé de la manière suivante :
Etude des fonctionnelle :
Comprendre les objectifs de l’installation, les contraintes, les performances, les exigences de
sécurité, et les spécifications fonctionnelles.
Analyse du Code existant :
Comprendre le code déjà établi dans le CPU, afin d’élaborer une démarche d’optimisation
efficace, et comprendre pourquoi la pompe 1 tombait toujours en panne.
Analyse fonctionnelle
L’élaboration du GRAFCET optimisé pour traduire les plans d’électricité vers un langage
d’automatisation sur Tia Portal Siemens.
Programmation
Test et vérifications
S’assurer que le code Optimisé répond aux exigences du de sécurité et de productivité exigés par le
cahier des charges.
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:
Le groupe INTERSIG
Leader sur le marché national, LE GROUPE KARKACHI & FATH ET INTERSIG MAROC situé
à LISSASFA, Casablanca, vous offre la meilleure innovation dans la préfabrication des
planchers, du treillis soudé et du tréfilage des aciers. Près de 30 ans d’expérience ont permis au
groupe « KARKACHI & FATH » et « INTERSIG MAROC » de prendre une sérieuse longueur
d’avance pour vous offrir le meilleur de la technologie en matière de planchers préfabriqués.
La réussite du groupe est due essentiellement à son souci constant d’anticiper les besoins du
marché en réunissant les compétences humaines à la tradition de qualité et surtout à la confiance
de ses clients.
Fiche d’identité
Raison sociale INTERSIG MAROC
Effectif 500
Tableau 1.1.1 :
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CHRONOLOGIE DE SA CREATION
• Création du GIE avec Lafarge Holcim Maroc pour l'innovation dans le bloc béton.
2016
Figure 1.1.1 :
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ACTIVITES PRINCIPALES
La société INTERSIG MAROC fait dans la production de plusieurs dérivées des produits à base
de béton et d’acier. Son activité principale est la réalisation des planchers préfabriqués.
Poutrelles
enrobées
Agglo
et
Hourdis
Trellis
soudées
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ORGANIGRAMME
Assistant de Direction
Service Administratif
Direction d’usine
Service Laboratoire
Bureau d’études Génie-Civil
Bureau d’études Electriques
Département de production
Service Fabrication
Service Matières premières
Département maintenance
Sce. Automatismes
Service Electrique
Service Mécanique
Service Bureau technique
Direction commerciale
Service Clientèle
Sce. Marketing & Communication
Service Gestion des ventes
Direction Financière
Service Financier
Service Comptabilité
Service Achat
Service QSE
Sce. Contrôle de Gestion
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DESCRIPTION GENERALE
La chaîne de fabrication décrite ci-après est capable de produire des blocs manufacturés, en
béton, type parpaings ou hourdis.
Elle est constituée de sept parties principales :
Une centrale à béton qui élabore la matière constitutive des blocs à partir d’agrégats
(sables et graviers), de ciment, d’eau, etc.
Une presse qui moule les blocs et les dépose sur une planche de séchage par quantités
dépendant du modèle de bloc (exemple : 5 parpaings de 20 x 20 x 50).
Un ascenseur qui empile les planches.
Un transbordeur, constitué de deux chariots à mouvements croisés, sur rails, qui assure
le transfert des piles de planches fraîches vers le magasin temporaire et ressort les
planches séchées vers le descenseur.
Un magasin temporaire dans lequel séjournent les blocs et qui assure prise et début de
séchage. Sa capacité est telle qu’ils y séjournent environ 24 heures.
Un descenseur qui dépile les planches.
Un palettiseur qui décharge les planches et empile les blocs, en les croisant, afin de
constituer les lots de commercialisation. Les palettes ainsi constituées sont acheminées
par chariot élévateur vers une zone de stockage.
Les agrégats proviennent en partie de la carrière située à proximité immédiate du site de l’usine.
Les autres constituants sont achetés.
L’alimentation en énergie électrique est réalisée au moyen d’un poste de transformation HT /
BT.
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PLAN DE LA CHAINE DE FABRICATION :
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CENTRALE A BETON
CONSTITUTION
La centrale est constituée d'un malaxeur dans lequel sont introduits les différents éléments du
mélange. Les agrégats sont élevés au moyen d'un skip. Ils ont été pesés et transportés par le
tapis peseur et le tapis d'amenée. Le ciment est introduit au moyen d'un transporteur à vis
d'Archiméde.
On y ajoute l'eau et les adjuvants si nécessaire. Les quantités et les temps de malaxage
dépendent des " recettes " qui ont été élaborées en fonction des blocs à réaliser et des
caractéristiques des constituants.
Le mélange ainsi réalisé est transporté par le tapis béton vers la presse de moulage. Par une
rotation inverse du tapis béton, on peut décharger les rebuts lors du nettoyage du malaxeur en
fin de production.
LE FONCTIONNEMENT
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Le malaxeur n'est pas arrêté entre les gâchées. Sa mise en service s'effectue en " Production
normale " et en " Marches de préparation "dès le début de chaque mode de marches. En "
Marches de vérification dans le désordre ", elle s'effectue par impulsion sur un bouton poussoir
spécifique.
La hiérarchisation des tâches est assurée par des ordres de forçage venant des différents
GRAFCET :
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MOULAGE DES BLOCS
PRESENTATION
Le moulage des blocs est assuré par une presse ADLER. Le béton arrive par tapis dans une
trémie située dans la partie supérieure de la machine. Il descend par gravité.
Une planche est placée sur la table vibrante qu’un moule vient recouvrir. Sa hauteur est
supérieure de quelques centimètres à la hauteur finie des blocs manufacturés.
Un panier racleur amène au dessus du moule, une certaine quantité de béton pour le remplir.
Pour être sûr du bon remplissage, la table vibre une première fois pendant quelques secondes.
Ensuite le panier racleur recule et laisse place à un contre moule dont les formes en saillie
épousent étroitement celle du moule. Une deuxième phase de vibration peut alors s’exécuter
pendant laquelle le contre moule commence par descendre à l’intérieur du moule pour aider à
tasser le béton.
Sans vibration maintenant, le moule remonte, le contre moule assurant un parfait démoulage
des blocs. La planche peut alors être évacuée et un nouveau cycle peut recommencer.
La presse est presque entièrement hydraulique à l’exception de la table dont les vibrations sont
assurées par quatre moteurs électriques.
On peut voir, ci-dessous, le moule, la planche posée sur la table vibrante et deux des quatre
moteurs qui assurent les vibrations.
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Comme le montre la photo ci-dessous, la presse est entourée de grilles de sécurité interdisant
l’accès à toute personne durant le fonctionnement. Il reste néanmoins un espace important
correspondant à la sortie des planches. Toute tentative d’ouverture de ces grilles de sécurité
pendant le fonctionnement de la presse provoque immédiatement l’arrêt des vibreurs et du
circuit hydraulique.
Des dispositifs d’arrêt d’urgence sont disposés autour de la presse et dans le bâtiment.
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VIBRATION MODULABLE
La vibration modulable est composée d’un vibrateur à quatre lignes d’arbre avec chacune un
balourd fixe et non réglable. Chaque ligne est entraînée individuellement, au moyen d’un
cardan, par un moteur asynchrone triphasé de 7,5 kW. Les moteurs sont pilotés chacun par un
variateur de vitesse UMV 4301, fonctionnant par contrôle vectoriel de flux, avec retour codeur
(boucle fermée). Des cartes d’axes assurent les positionnements relatifs des arbres.
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT :
Les lignes 1 et 4 sont synchronisées entre elles, ainsi que les lignes 2 et 3. Les moteurs sont
toujours en rotation à une vitesse de repli fixée par l’opérateur et les balourds sont en opposition,
d’où une force résultante nulle sur la table.
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Au moment de la vibration, les moteurs montent à la vitesse souhaitée, celle-ci atteinte, les
balourds sont alors décalés :
On obtient ainsi un décalage des balourds d’où l’apparition d’une force résultante non nulle.
La force maxi, pour une vitesse donnée, est obtenue lorsque les lignes 1 et 4 sont déphasées de
180 degrés par rapport aux lignes 2 et 3. Elle peut atteindre 160 000 N pour une vitesse de
rotation des moteurs de 4000 tr.min-1.
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PRODUITS BLOCS DE BETON
Selon le type d’Hourdis ou Agglo fabriqués, le nombre de pièces obtenu par pente est récapitulé
dans le tableau suivant
CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES
Hourdis Agglo
Hauteur 12-16-20-25cm 19cm
Largeur 50cm
Longueur 20cm 50cm
Epaisseur 7-10-15-20cm
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Dans le langage courant, pour distinguer un type Hourdis on spécifie la hauteur (12, 16, 20, 25),
et pour l’Agglo on spécifie l’épaisseur (7, 10, 15, 20).
Hourdis Agglo
Hauteur ±3 ±4
Largeur ±5
Longueur ±2 ±5
Epaisseur ±4 et ±5
SECHAGE
A la fin du processus de presse, le produit (Hourdis, Agglo) est acheminé via un tapis roulant
vers un ascenseur qui compte 11 étages, à chaque étage on trouve deux planches doubles.
Une fois l’ascenseur totalement rempli, les 44 planches sont automatiquement transportées par
des biais du chariot vers les étuves de séchage.
Chaque étuve compte 11 étages, chaque étage compte 5 poses, et chaque pose compte 5
planches (5x4x11=220 planches).
Il y a 23 étuves de séchage, soit une capacité de 5060 planches.
Après 24h à l’intérieur de l’étuve, le produit (Hourdis, Agglo) est transporté à l’aide d’un
descenseur après la palettisation vers les dépôts de stockage.
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Dans cette deuxième partie, nous allons faire une étude fonctionnelle de la station de
remplissage d’eau. Le premier chapitre sera dédié à la description et au principe de
fonctionnement en se basant sur les plans d’électricité. Le deuxième chapitre va concerner la
configuration matérielle et logiciel, et enfin la troisième partie comprendra l’analyse de l’ancien
code et l’Optimisation afin d’atteindre l’objectif.
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LA STATION DE REMPLISSAGE D’EAU
DESCRIPTION
La station de remplissage d’eau est constituée de 3 pompes P1, P2, P3, d’un réservoir R1 et
d’un bassin d’eau B1. Cette station a pour but de desservir la station de malaxage en haut pour
le mélange avec le ciment, et autres adjuvants.
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PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Il y a 3 niveaux dans le réservoir qui sont gérés par 3 capteurs de niveau et chaque capteur
enclenche l’activation d’un voyant lumineux ou la désactivation du voyant lorsque le niveau
est en dessous du seuil.
Lorsque l’Opérateur enclenche le cycle, selon le niveau dans le réservoir une pompe va s’activer
automatiquement. On va considérer le cas où le réservoir est vide.
Le niveau Haut est réservé à la pompe P1, le niveau Moyen à la pompe P2 et le niveau Bas à
la pompe P3 on va les abréger h, m, et b.
Lorsque le réservoir est vide (Tous les niveaux sont à 0), les 3 pompes vont s’enclencher afin
de remplir à grande vitesse le réservoir.
Dans le même ordre, lorsque le niveau Haut=0, la pompe P1 va s’enclencher pour ramener le
niveau à la normale, si ce n’est pas suffisant et que le niveau Moyen=0, la pompe P2 va venir
au secours et la pompe P3 dans la même logique.
Les lampes témoins sont installées afin d’avoir visuellement l’état de l’activation des capteurs
et des pompes afin de superviser les installations.
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Schémas récapitulatifs du mode de fonctionnement
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LES MOTEURS ASYNCHRONES
Il est constitué d’une partie fixe, le stator qui comporte le bobinage, le rotor qui est bobiné en
cage d’écureuil.
Les circuits magnétiques du rotor et du stator sont constitués d’un empilage de fines tôles mét
alliques pour éviter la circulation du courant.
fig
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Le rotor ne peut pas tourner à la même vitesse que le champs magnétique tournant, créé par les
trois enroulements statoriques, si non la cage ne serait plus balayée par le champ tournant et il
y aurait disparition des courants induits et donc des forces de Laplace et du couple moteur. Les
deux fréquences de rotation ne peuvent donc pas être synchrones d’où le moteur asynchrone.
Le moteur est relié au réseau par un certain nombre de dispositifs de sécurité et de commande.
30
X4 fig
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LES CAPTEURS/DETECTEURS INDUSTRIELS
GENERALITES
Un capteur est un dispositif transformant l'état d'une grandeur physique observée en une grand
eur utilisable.
Le capteur se distingue de l’instrument de mesure par le fait qu’il ne s’agit que d’une simple
interface entre un processus physique et une information manipulable.
Les capteurs sont les éléments de base du système d’acquisition de données. Leur mise en œuvre
est du domaine de l’instrumentation.
Les détecteurs à lame basculante sont l’un des capteurs les plus utilisés en industrie pour
détecter le niveau des fluides dans un réservoir. Ce sont eux qui sont utilisés dans la station.
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Un capteur à lame basculante comporte une lame ou une palette qui pivote sur un axe. Lorsque
le niveau d'eau atteint la hauteur prédéfinie, la lame bascule, provoquant un changement d'état.
Ce changement est généralement utilisé pour activer un commutateur ou une alarme.
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LES AUTOMATES PROGRAMMABLE INDUSTRIELS API
L’automate programmable est le cerveau des opérations, c’est lui qui va donner les instructions
et prendre des décisions en fonction des informations remontées par les capteurs et détecteurs.
C’est pourquoi un bon programme est nécessaire afin de gérer et optimiser les performances
dans le but d’améliorer la productivité et de réduire les accidents également.
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Cette dernière partie est consacrée au sujet de stage qui m’a été donné dans le but
de l’optimisation du programme de l’automate afin de réduire les coûts de
réparation de la pompe 1. Elle va traiter de l’élaboration des GRAFCET de
commande, des logiciels de programmation des automates tels que Tia Portal et
du processus qui a abouti au code final.
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LE GRAFCET
Le GRAFCET est un outil indispensable pour mieux structurer le travail d’automatisation, il se
compose des trois parties :
ETAPE
TRANSITION
ACTION
Il existe trois types de Grafcets : GRAFCET point de vue Système, GRAFCET point de vue
Partie Opérative, et le GRAFCET de point de vue Partie Commande.
Le grafcet de point de vue système est le celui qui va montrer même à quelqu’un qui ne connait
pas programmer un automate, le processus de fonctionnement et l’enchainements des étapes et
actions à réaliser. Il est utilisé souvent pour expliquer aux clients les grandes lignes du projet.
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fig
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GRAFCET POINT DE VUE PARTIE OPERATIVE
fig
39
En effet le GRAFCET est correct et bien élaboré mais on voit bel et bien qu’à chaque cycle
c’est la pompe 1 qui va subir plus de travail, et aussi le cas où le niveau h remonte vite est le
plus fréquent et ce qui va entraîner un travail répétitif de la pompe1 d’où le GRAFCET est
encore optimisable et nous allons voir la solution d’optimisation dans le prochain chapitre.
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SOLUTION D’OPTIMISATION DU GRAFCET
DEMARCHE
Afin d’optimiser le GRAFCET j’ai opté sous la validation de mon encadrant sur une démarche
d’enclenchement rotatif des pompes. L’objectif est que les trois pompes soient équitables en
termes de travail à effectuer ce qui va permettre d’améliorer leur durée de vie.
SOLUTION DU GRAFCET
fig
41
En effet, dans ce Grafcet la solution apportée est la rotation des pompes.
Le système du Grafcet comporte 3 parties verticales visibles graphiquement (Etape 0-3, 10-13,
20-23), qui constituent le système de rotation cyclique de chaque pompe.
Le principe de rotation est le même pour les trois. Nous allons donc expliquer le principe du
premier et faire une analogie avec les deux autres.
Si nous nous intéressons à la première partie cycle C1, disons que nous allons démarrer de
l’étape 0 :
Nous allons rappeler ici que lorsque le détecteur de niveau est activé on va attribuer un
1 et à l’inverse on va opter pour un 0. Le niveau haut est h, le Moyen m, et le niveau
Bas est b.
Lorsque le niveau haut h=0, la pompe 1 va s’activer. Après nous avons deux scénarios :
soit le niveau h =1, soit le niveau m=0.
Dans le cas où h=1, la pompe P1 va se désactiver et aller au cycle suivant C2 où ça sera
au tour de la pompe P2 de travailler lorsque le prochain niveau h=0. On était à l’étape 1
on va donc basculer vers l’étape 10.
Dans le cas où m=0, la pompe P2 va venir au secours de la pompe P1 après on a encore
deux scénarios : soit b=0, soit m=1.
Dans le cas où m=1, la pompe P1 va se désactiver, mais nous allons toujours basculer
vers le cycle C2 car si la pompe P2 se désactive, la pompe P1 travaillera toujours plus
de temps. Donc la pompe P2 va rester activée et on sera dans son cycle C2.
Dans le cas où b=0, la pompe P1 et P2 étant en fonctionnement, la pompe P3 va s’activer
à son tour. Ici il n’y aura qu’un seul scénario utile possible que la pompe b=1 (car si b=0
reste longtemps les pompes vont travailler dans le vide, dans ce cas on va réduire la
demande de la station afin de remplir le réservoir)
Lorsque b=1, la pompe P1 va se désactiver. Il ne va rester que P2 et P3 mais dans le
cycle C2 car à chaque désactivation d’une pompe on doit basculer vers un cycle donné.
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SOLUTION DU PROGRAMME
fig
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PROGRAMMATION JUMP_LIST SUR TIA PORTAL
fig
Ceci est le bloc JMP_LIST du programme avec les étapes qui sont représentés par des
destinations vers les Labels grâce à une entrée K (Control) qui va gérer les sauts.
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Les Sauts seront gérés par le Bloc de control « Move » qui sera introduit dans le code.
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