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L’intelligence territoriale aux défis de la ville marocaine intelligente

Dr Ali Ouaziz*
Chercheur au Laboratoire d’Analyse des Systèmes, Traitement de l'Information et
Management Industriel, École Supérieure de Technologie de Salé,
Université Mohammed V de Rabat, Maroc
https://orcid.org/0000-0002-5628-954X
* ouaziz@hotmail.com

Résumé :
Les mutations évidentes, qui s’affichent partout dans les villes du monde, sous-estiment les
barrières entre pays développés et pays en voie de développement. Pour une ville intelligente,
ne lui suffit pas de constituer seulement des zones urbaines popularisées par les services de
communication des grandes entreprises, des start-ups et des municipalités. Les données libres,
apparaissent comme paradis, reprennent les problématiques de la ville intelligente comme
Barcelone, Londres, New York ou Singapour, elles impressionnent aussi Medellín ou New
Delhi. Nous examinons un rapport entre la ville intelligente et le numérique, dont la relation
entre information, cartes et modèles, aux modalités qui admettraient à l’ordinateur de devenir
un véritable partenaire des urbanistes et des architectes.
La perspective d’analyse systématique, en matière de la gouvernance des villes intelligentes,
identifie les différentes visions approchées dans les recherches sur la gouvernance des villes
intelligentes, par ailleurs les faiblesses ou les lacunes observées dans les approches actuelles
définiront le planning de recherche d’une ville Marocaine intelligente.
Notre but est d’étudier dans le détail les différentes significations données à la gouvernance
des villes intelligentes, nous avons limité notre recherche aux atouts structurels, pour
distinguer les convergences des défis de la gouvernance intelligente de la ville marocaine,
moyennant sa croissance intelligente et durable.
Donc, la problématique générale s’articule sur l’examen et l’analyse de la ville, pour mettre
en place un processus d’intelligence territoriale de la ville en projet d’intelligence et plus
particulièrement les villes Marocaines.
Mots clés : Intelligence, territoire, ville, gouvernance.

Abstract:
The obvious changes that are taking place in cities around the world underestimate the
barriers between developed and developing countries. For a smart city, it is not enough to
constitute only urban areas popularized by the communication services of large companies,
start-ups and municipalities. Open data, appearing as paradise, take up the issues of the smart
city like Barcelona, London, New York or Singapore, they also impress Medellín or New
Delhi. We examine a relationship between the smart city and the digital, including the
relationship between information, maps and models, in ways that would allow the computer
to become a true partner of urban planners and architects.
The systematic analysis perspective, in terms of smart city governance, identifies the different
visions approached in the research on smart city governance, and the weaknesses or gaps
observed in the current approaches will define the research agenda of a smart Moroccan city.
Our aim is to study in detail the different meanings given to the governance of smart cities,
we have limited our research to structural assets, to distinguish the convergences of the

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challenges of smart governance of the Moroccan City, through its smart and sustainable
growth.
Thus, the general problematic is articulated on the examination and the analysis of the city, to
set up a process of territorial intelligence of the city in the project of intelligence and more
particularly the Moroccan cities.
Key words: Intelligence, territory, city, governance.

:‫ملخص‬
.‫ تقلل من شأن الحواجز بين البلدان المتقدمة والبلدان النامية‬،‫ التي تظهر في كل مكان في مدن العالم‬،‫إن التغييرات الواضحة‬
‫ ال يكفي أن تشكل فقط مناطق حضرية تشتهر بخدمات االتصاالت للشركات الكبيرة والشركات‬،‫بالنسبة للمدينة الذكية‬
‫ تتعامل مع مشاكل المدينة الذكية مثل برشلونة أو لندن أو نيويورك‬،‫ التي تظهر كجنة‬،‫ إن البيانات الحرة‬.‫الناشئة والبلديات‬
‫ بما في‬،‫ إننا ندرس العالقة بين المدينة الذكية والتكنولوجيا الرقمية‬.‫ كما أنها تثير إعجاب مدلين أو نيودلهي‬،‫أو سنغافورة‬
‫ بطرق تسمح للكمبيوتر بأن يصبح شري ًكا حقيقيًا للمخططين والمهندسين‬،‫ذلك العالقة بين المعلومات والخرائط والنماذج‬
.‫المعماريين في المناطق الحضري‬
‫ الرؤى المختلفة التي تم تناولها في البحث عن إدارة المدن‬،‫ فيما يتعلق بإدارة المدن الذكية‬،‫يحدد منظورنا للتحليل المنهجي‬
‫ باإلضافة إلى أن نقاط الضعف أو الثغرات التي لوحظت في المناهج الحالية ستحدد تخطيط البحث عن مدينة مغربية‬،‫الذكية‬
.‫ذكية‬
‫ لتمييز تقارب‬،‫ لقد حصرنا أبحاثنا في األصول الهيكلية‬،‫هدفنا هو دراسة المعاني المختلفة المعطاة لحوكمة المدن الذكية‬
.‫ من خالل نموها الذكي واالستدامة‬،‫تحديات الحكم الذكي للمدينة المغربية‬
‫ إلقامة عملية الذكاء الترابي ضمن مشروع المدينة الذكية وخاصة‬،‫ تكمن اإلشكالية العامة في فحص وتحليل المدينة‬،‫لذلك‬
.‫المدن المغربية‬

.‫ الحكامة‬،‫ المدينة‬،‫ التراب‬،‫ الذكاء‬:‫الكلمات المفتاحية‬

Introduction

Les mutations évidentes, qui s’affichent partout dans les villes du monde, sous-estiment les
barrières entre pays développés et pays en voie de développement. Pour une ville intelligente,
ne lui suffit pas de constituer seulement des zones urbaines connues par des services de
communication des grandes entreprises, des start-ups et des municipalités. Les villes sont des
agglomérations1, au sens de rattachements spatiaux et économiques, mais elles sont plus que
des agglomérations, car une grande partie du travail se limite à analyser le fonctionnement
d'agglomérations productives sans lien explicite avec la ville. Il semblerait que la ville soit
l’expression la plus claire des effets de la proximité sur les interactions. En tant
qu’agglomération, elle offre une proximité géographique permanente et temporaire ; en tant
qu’anneau de réseau de transport, elle fournirait également une proximité possible grâce aux
équipements de communication et d’information, comme Barcelone, Londres, New York ou
Singapour, elles impressionnent aussi Medellín ou New Delhi (Antoine Picon, 2018/1).

Cet article présente un cadre analytique, structuré et fonctionne comme une feuille de route
guidée pour les urbanistes qui permet le développement efficace d'un programme d’une ville

1
Les espaces urbains sont absents de la pensée économique depuis près de deux siècles et même les fondements
donnés par Marshall à l’agglomération ne la réapparaissent que difficilement. Avec la construction de la
microéconomie formelle à partir du dernier quart du 19e siècle, les échanges continuent à être étudiés sans lieu,
nulle part, et la révolution de la ville passe imperceptible, même avec la justification de la dimension spatiale
de l'économie qui a commencé dans les années 1950, la ville continue d'être ignorée.

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intelligente. La valeur d'une stratégie bien structurée est observée lorsque son absence ou son
manque constitue un obstacle notable à la transformation efficace d'une ville ou d'une zone
urbaine en une zone intelligente. Cela signifie que nous devons étudier la signification de la
relation entre l'existence d'un plan bien organisé et la phase de mise en œuvre des projets de
ville intelligente prévus (Desdemoustier, Crutzen, Cools, & Teller, 2019).

Notre perspective d’analyse systématique, en matière de la gouvernance des villes


intelligentes, identifie les différentes visions approchées dans les recherches sur la
gouvernance des villes intelligentes, par ailleurs les faiblesses ou les lacunes observées dans
les approches actuelles et définirons le planning de recherche d’une ville marocaine
intelligente.

Donc, la problématique générale s’articule sur l’examen et l’analyse de la ville, pour mettre
en place un processus d’intelligence territoriale de la ville en projet d’intelligence et plus
particulièrement les villes Marocaines.

La conception de cet article propose deux hypothèses, qui servent comme repères généraux, à
savoir :
 Hyp.1 : Prérogatives basiques de l’intelligence des villes (marocaines) ;
 Hyp.2 : Relation entre développement, planification et croissance pour des villes
intelligentes et durables.

La méthodologie proposée dans le présent article peut être utilisée pour rendre efficace
l'utilisation des technologies intelligentes et des innovations de gestion urbaine pour améliorer
la gouvernance et le développement des villes intelligentes. Cette contribution combine entre
diverses approches théoriques et exploite différents outils de gestion conceptuelle, qui fait
référence au niveau des diverses collaborations et des partenariats qui sont nécessaires pour
développer une stratégie de mise en vigueur d’une ville intelligente. Notre travail sera
examiné par les deux axes suivants :
1. Atouts structurels pour une ville marocaine intelligente ;
2. Ville marocaine : vers une croissance intelligente et durable.

1. Atouts structurels pour une ville marocaine intelligente

Nous allons opté pour la vision que la ville marocaine ne sera intelligente que lorsqu’elle
s’engage à l’investissement dans le capital humain et social et dans les infrastructures de
communication classique (transport) et moderne (T.I.C), en favorisant la croissance
économique durable et une bonne qualité de vie, avec une gérance éclairée des ressources
naturelles, dans le cadre d’une administration territoriale de proximité et participative
(Caragliu, Del Bo C, & Nijkamp P, 2011).

La conception identique de la ville intelligente se retrouve, bien évidemment, dans toutes les
approches efficientes, dont la décision des acteurs d’une ville ou d’un territoire doit être
initiée à partir d’une politique de transformation de leur ville ou leur territoire en une entité
intelligente. L’importance des implantations technologiques dans une municipalité indique la
nécessité de consolider les avancées technologiques et les préoccupations organisationnelles
dans les politiques et les processus décisionnels nationaux, urbains et locaux, cependant, le
niveau d'intégration de la technologie dans un projet est conforme au cadre d'urbanisme et de
politique de la ville, ce qui montre l'importance de l'existence de stratégies sur mesure
bénéfique à l'écosystème urbain (Yigitcanlar, et al., 2018).

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Notre résonnement considère que la ville marocaine ne peut pas être qualifiée d’intelligente ni
de stupide, mais peut être décomposée en caractéristiques structurées qui fonctionnent comme
une feuille de route guidée, pour le développement efficace d'un programme d’une ville
intelligente. Afin de bien dégager les composantes propres de la gouvernance de la ville
marocaine intelligente d’une façon progressive (voir la figure 1 comme exemple des
caractéristiques du projet de Brussels Smart City).

Figure 1 : Caractéristiques du projet de Brussels Smart City

Une association entre la gestion gouvernementale dans la ville marocaine à travers les
services déconcentrés et décentralisés et entre la mise en œuvre d’un système de planification
des ressources de la ville (VRP) sur la base du système de planification des ressources de
l’entreprise (ERP), pour la création d’un réseau intelligent au niveau de la ville et ses
infrastructures. L’idée est d’organiser des prototypes possibles et des processus opérationnels
dans une seule plateforme, SMART/ V.I/VRP, dont l’objectif principal est la construction des
installations intelligentes telles que l'électricité, l'eau, le gaz, le refroidissement urbain,
l'irrigation, les égouts et les communications et les réseaux qui doivent être entièrement
surveillés au quotidien, afin d'utiliser en bonne et due forme les énormes ressources humaines
et matérielles.

La nécessité d'un système qui servira tous les responsables de gouvernance, de suivi et
d’exécution de toutes ces activités avec une représentation géographique appropriée, afin de
réduire certainement le contact humain à long terme (Al-Hader & Rodzi, 2009), doit se
qualifier elle-même d’intelligente et approuver le développement de la ville en la favorisant
dans certains domaines qui promus les initiatives en faveur d’une ville marocaine intelligente.

Nous rangeons cette conceptualisation dans ce que souligne (Axhausen KW et al, 2012) : « la
gouvernance intelligente est une fonction d’intelligence bien plus puissante pour assurer la
coordination des multiples composantes qui constituent la ville intelligente. C’est une

100
structure qui rassemble les fonctions classiques de l’État et des entreprises ». Dans le même
sens la gouvernance intelligente vue par (Agnew D et Tapscott D, 1999) : « est une adoption
généralisée d’un modèle de gouvernance plus locale, caractérisée par une plus grande
connectivité, facilitée par les nouvelles technologies ». Mais Nijkamp avec d’autres auteurs
soulignent dans leur article, Smart Cities in perspective, que : «la gouvernance intelligente
concerne les structures de gouvernance proactives et ouvertes d’esprit, qui associent
l’ensemble des acteurs, dans le but de renforcer la performance socioéconomique et
écologique des villes et de faire face aux externalités négatives et aux effets de sentier dus à
l’histoire » (Nijkamp P et al, 2012).

La gouvernance intelligente de la ville marocaine peut être jaugée avec une échelle allant de
la conservation institutionnelle classique à la transformation institutionnelle pour une
gouvernance urbaine intelligente (Albert Meijer et Manuel Pedro Rodríguez Bolívar, 2016).
Pour se faire, il faut que les acteurs indispensables soient associés vivement au projet d’une
ville marocaine intelligente à moyen et long terme. L’efficience, l’efficacité et la
communication demeurent des actions inséparables avec les perspectives des technologies
intelligentes, dans la scène et sillage des administrations et des services techniques qui sont
des dimensions fondamentales pour la ville marocaine intelligente (Goldsmith & Crawf,
2014,).
Les villes intelligentes sont aujourd'hui une réalité et un facteur clé dans la construction des
grandes villes du futur qui deviennent des grands espaces de données et des technologies
interconnectées, ainsi que l’augmentation de la population conduira à la nécessité de continuer
à offrir aux gens des lieux de vie sûrs, confortables et abordables, les villes doivent intégrer
des techniques et des technologies pour les faire entrer dans l'avenir des villes durables et
écologiques. Dans ce sens, le bon fonctionnement est à présent devenu inséparable à
l’évolution de la notion de métabolisme urbain (Bélanger P., 2017). Elle ne concerne plus
seulement comme à l’origine l’empreinte environnementale globale des villes.

L’intérêt pour la ville marocaine intelligente et à sa gouvernance doit connaître une croissance
rapide par des approches adoptées qui ne compliquent pas l’analyse de plusieurs publications
indiquant l’importance accordée aux technologies intelligentes, au personnel intelligent ou à
la collaboration intelligente en tant que caractéristiques des villes intelligentes. La vision se
veut un carrefour scientifique ouvert sur la ville marocaine intelligente et est d'explorer les
concepts de développement, nous souhaitons dévoiler aux acteurs locaux, notamment le grand
public et aux parties concernées par le développement de la ville de demain, un mécanisme
d'information, de communication, de gouvernance intelligente, etc. Les tendances en matière
de développement durable, sont fournies d’une façon générale, par les indicateurs territoriaux
de développement économique et social.

Nous sommes en faveur d’une perspective globale qui consiste à évoquer de nouvelles formes
de collaboration humaine en usant aux T.I.C pour obtenir de meilleurs résultats et des
processus de gouvernance plus ouverts en matière de gouvernement électronique, qui doit être
étudié comme un processus complexe de changement institutionnel considérant la nature
politique des visions séduisantes de la gouvernance socio-technologique (Albert Meijer et
Manuel Pedro Rodríguez Bolívar, 2016).

La ville sera confrontée à des défis de production de richesse et d’innovation, elle doit être
vertes et sûres, mais aussi dynamiques sur le plan culturel (Pierre J, 1999), et en mesure
d’intégrer des populations toujours plus nombreuses aux origines variées (culturelles,
religieuses, socioéconomiques, académiques…), avec la proclamation sur le procédé de la

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modularisation des structures des services publics et créer un système de suivi technologique
des mouvements et activités jusqu'aux domiciles connectés. Le contexte de la ville marocaine
intelligente, peut être envisagée à des niveaux géographiques différents, allant du global
jusqu'au local, une première manière de définir le champ d’études de l'intelligence territoriale
est de considérer l'échelon national, en prenant l’État comme acteur principal avec la région et
par la suite la ville. Il s'agit du point de vue notamment, à développer pour faire de
l'intelligence territoriale une grande politique publique de l’État (Carayon B, 2003). Dans le
sens ou la gouvernance urbaine est devenue un domaine académique bien développé et
essentiel pour résoudre les problèmes globaux (Barber B, 2013).

Rendre la ville marocaine intelligente est un objectif auquel personne ne peut s’opposer par ce
qu’il se traduit par des solutions plus efficaces aux difficultés sociales, pour ce faire les
politiciens et les administrateurs de la ville devraient tenter de résoudre tous les problèmes de
la ville par la technologie et l’innovation (Landry, 2006), dont l’objectif est de développer la
zone métropolitaine de la ville marocaine pour en faire une ville intelligente, en privilégiant
certaines questions, comme la vie quotidienne, le travail, la mobilité, les installations
publiques et les données ouvertes (Albert Meijer et Manuel Pedro Rodríguez Bolívar, 2016),
c'est-à-dire se baser sur les six piliers suivants ; gouvernance, Environnement, Citoyen,
Économie, Mode de vie et Mobilité (voir plus de détails sur la figure 2).

Figure 2 : Six piliers d'une Smart city

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Le prototype d’une réinvention de la ville marocaine intelligente, se retrouve également
auprès des développeurs web locaux, en citant comme exemple, les projets numériques de
gestion publique territoriale tels que : «la ville collaborative», «la ville d’intelligence
artificielle», «l’innovation ouverte et sociale», «l’Open Data», «la ville 4.0», «la ville
intelligente», etc. Et principalement, la reconnaissance et encouragement des citoyens
entrepreneurs web locaux et de start-up numériques dont l’implication se révèle déterminante
pour l’innovation du numérique publique et de la fourniture de services informationnels au
sein du service public local de la ville marocaine.

Notre réflexion emmène à promouvoir de la synergie entre les universités, entreprises, les
collectivités territoriales avec d’autres entités publiques et privées et d’une façon générale,
tous les acteurs de la ville avec les autres acteurs socioéconomiques. Ces groupements
possèderont des liens d’échanges économiques, sociaux et technologiques, avec la présence
de réseaux d’interactions et du transfert des connaissances à travers la commercialisation de la
recherche scientifique et le transfert de technologie (Bertacchini Y. , 2000). Pour la ville
marocaine, l’enjeu se pose en triple :
 L’agencement de l’environnement des localités d’échanges sociaux économiques ;
 L’orientation de la ville en lien avec le tissu socio-économique local ;
 La communication de l’identité et des savoirs de la ville marocaine.

Par exemple l’auteur Bochet avec ses collaborateurs stipule dans leur article, la ville dense et
durable : un modèle européen pour la ville :« qu’un geste architectural fort, combiné au
dynamisme entrepreneurial, peut générer des retombées économiques importantes et
contribuer à la valorisation du territoire, à plusieurs niveaux : les valeurs créées peuvent être
économiques (nouveaux résidents, emplois générés ou induits, création d’entreprises,
attractivité touristique, etc.), mais aussi immatérielles, comme l’amélioration de l’image d’un
territoire ou de la qualité de vie de ses habitants » (Bochet B., 2004).

Aujourd’hui, la ville marocaine doit être réhabilitée comme un lieu de plaisir pour l’homme et
la femme, comme le lieu de leur bien-être et de leur épanouissement et plus apte à assurer le
bonheur des citoyens qui l’habitent, elle permet l’échange et la diversité intelligente (Smart),
comme à Casablanca où certaines initiatives sont menées pour réduire les émissions de CO2
et augmenter l’utilisation d’énergies renouvelables…etc. (Bailly & Bourdeau-Lepage, 2011).

La très longue histoire des villes2 nous a appris que la ville est née de l’organisation
conformiste qui pousse les hommes à se regrouper pour agir ensemble et bénéficier des
synergies ainsi créées (Mumford L, 1964). La ville est ainsi l’expression spatiale de
l’assouvissement d’un besoin fondamental de l’homme3, celui de vivre en communauté pour
interagir avec son prochain. La ville naît de la satisfaction de besoin de l’homme, elle est le
lieu d’échange par excellence : échange de biens, de connaissances, d’idées, de sentiments
affectifs… Manifestation de la naissance des civilisations, le nom d’une ville suffit bien
souvent à lui seul pour faire référence à une période de l’histoire4 humaine.

2
« Lieux de concentration des richesses matérielles, elles ponctionnent à bras raccourcis les ressources non
renouvelables de la planète pour, après les avoir métabolisées, les rejeter sous forme de rebuts non dégradables et
d’émanations polluantes –gaz à effet de serre en particulier– dans les écosystèmes. Fondée sur une extension
urbaine sans fin qui détruit les restes de campagnes qui les entourent, leur dynamique ne cesse de faire empirer
ces effets. Et pour quel résultat social ? Une nouvelle forme d’apartheid, où la ségrégation sociale se conjugue
avec une inégalité considérable de qualité de vie et d’accès à la nature. » (La Revue Durable, 2003).
3
« C’est le désir de l’homme pour l’homme, le plaisir de communiquer […] qui a commandé cette agrégation »
(Chaunu, 1992, 7).
4
Évoquer la ville de Rome fait aussitôt penser à l’Empire romain et à tous les événements qui lui sont liés.

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Dans cette optique, l'intelligence des villes est une mise en réseau des moyens d'information
publics en vue d'en permettre l'accès aux entités publiques et privées, appartenant à des
secteurs stratégiques : il s'agit en fait d'un instrument au service des citoyens de la ville. D’un
autre sens, serait de prendre en considération le territoire régional, provincial ou préfectoral
voir local. Cependant, à ce jour nous observons que les exemples de mise en place
d’intelligence territoriale au niveau des villes sont extrêmement rares au monde, à l’exception
du travail qui se fait à quelques grandes villes pour les rendre des villes Smart City ; très peu
de villes intelligentes sont récemment créées dans le monde. En voici quelques exemples :
Dubaï, Malte, Kochi (Inde), Singapour. Ce qu’observe également Jean Maurice Bruneau en
France en (2004), quand il écrit, « aujourd’hui, à quelques rares exceptions près, il n’existe
pas de fonction intelligence territoriale stricto sensu, dans les structures des collectivités
locales » Source spécifiée non valide.

Il semble que le moment soit venu de dépasser le débat simpliste et stérile autour des bienfaits
et méfaits de la ville marocaine, et de « réétudier la ville », dans le contexte actuel d’une
globalisation politique et économique, d’une urbanisation croissante et généralisée, de la
diffusion des nouvelles technologies de l’information et de la communication.

2. La Ville marocaine : vers une croissance intelligente et durable

Les villes intelligentes, ne signifie pas automatiquement mettre de la technologie partout,


mais il faut un travail à mener sur la population afin de les familiariser à la culture des espaces
partagés. Donc l’enjeu est les circuits courts ou la notion d’autosuffisance, qu’elle soit
énergétique ou fonctionnelle. Il faut réfléchir en termes d’écosystème et non de système tout
court, dont la connexion à un réseau Internet étendu permet de faire dialoguer des humains
aussi des bâtiments, des quartiers et des villes entières, grâce au flux de données partagées en
permanence (Paillart A.,2019).

La ville intelligente a eu des transformations longues et respiration rythmée d’avancée et de


repli, avec décollement significatif dominant les relations entre agissements, espace urbain et
société, elle doit synchroniser aux processus de transformation des villes marocaines sur la
base de théories convergentes et divergentes et de réintégrer tous autres acteurs territoriaux
aux évènements de changements d’une ville en projet d’être Smart City (Antoine Picon,
2018/1).
La mobilité de la population et la dynamique de l’urbanisation se sont des problématiques au
niveau international, national, presque 70 % de la population mondiale vont vivre dans une
ville en 2050, contre 53 % de la population actuellement. Selon l’ONU, les pays d’Afrique et
d’Asie absorberont ces flux à hauteur de 90 %. Ce déplacement invite les dirigeants de la ville
marocaine à s’intéresser à la dynamique des réseaux routiers et à la convergence entre la
notion de la ville intelligente et de transports5 intelligents. Dans ce sens, la résilience et
l’amélioration continue des systèmes de gestion durable de la ville en matière de
concentration de la population, générant de nombreuses pressions sur les ressources : l’eau,
énergie, alimentation et de nombreuses externalités environnementales à savoir ; congestion,
pollution, transformations urbaines, etc. (Emmanuel Hache, 2017/3). En effet, l’O.C.D.E

5
Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le transport représenterait, au niveau mondial, le deuxième
secteur de consommation en 2040. Dans cet environnement, la digitalisation prendrait une place significative.

104
estime que l’Internet des objets6 devrait représenter un marché particulièrement dynamique
sur les secteurs de la santé, de l’énergie et des transports.
D’autre part, le rapport existant entre le citoyen, moyen de transport particulier ou commun et
infrastructures routières, oblige les acteurs de la ville liés à la circulation à inventer un
concept de transport intelligent ou système de transport intelligent (I.T.S) (Raffaele Liberali,
2011/1).
La ville intelligente a des mécanismes d’apprentissage, de compréhension et de raisonnement,
mais celles-ci se voient atténuées par une dynamique de développement durable qui peuvent
annonce leur dépassement. Étant donné que les villes intelligentes apparient comme un
processus des innovations technologiques complexe, des stratégies d’entités locales et des
pratiques qui expérimentent un nouveau rapport entre l’urbain où se compliquent chaque jour
davantage l’humain et le non humain. Dans ce sens la croissance de la ville marocaine
intelligente doit passer à travers une stratégie de développement intitulée « Ville marocaine de
2030 », pour une croissance intelligente, durable et inclusive. Pour une nouvelle politique de
gestion de la ville marocaine à l’horizon 2030, les responsables de la ville doivent transcrire
les objectifs ci-après en actions :
 Investir dans la recherche et le développement (R&D) par des appels à projets liés aux
secteurs de développement de la ville ;
 Réduire le taux d’abandon scolaire qui devrait être ramené au-dessous des 5 %, et au
moins 10 % des jeunes générations devrait obtenir un diplôme ;
 Réduire le nombre de personnes menacées par la pauvreté.

Pour accomplir ces objectifs, nous proposons ces initiatives :


 Renforcer la politique en matière de R&D et d’innovation et favoriser la transformation
des découvertes scientifiques en produits commercialisables ;
 Renforcer la qualité et l’attractivité nationale et internationale de la ville marocaine ;
 Garantir des bénéfices économiques et sociaux durables en innovant un marché numérique
unique ;
 Réaliser des engagements en matière de production et de consommation d’énergie, ainsi
que d’efficacité énergétique ;
 Favoriser la compétitivité de l’industrie de la ville marocaine et promouvoir
l’entrepreneuriat;
 Moderniser les marchés du travail dans le but d’améliorer les taux d’emploi et de garantir
la viabilité des modèles socioéconomiques par des nouvelles compétences ;
 Installer une plateforme propre à la ville marocaine contre la pauvreté, pour garantir la
cohésion économique, sociale et territoriale en aidant les personnes en situation de pauvreté et
d’exclusion sociale et en leur permettant de participer activement à la vie de la société.

L’ambition en tant que chercheur est de rendre la ville marocaine intelligente, la remettre
même consciente aux expérimentations et réalisations actuelles à l’international, et au-delà de
ce que prescrivent les techniques disponibles au niveau national, cette ambition n’est pas
première pour la ville intelligente qu’apparaît dans une dynamique proportionnellement
technologique avec ses corollaires techno-optimistes ou techno pessimistes. L’objectif est de

6
L’Internet des objets représente l’ensemble des applications digitales qui permettent des échanges
d’informations et de données sur les comportements des utilisateurs. Ces applications peuvent avoir des usages
variés dans la santé et le sport (fréquence cardiaque, nombre de pas par jour, nombre de calories brulées, etc.),
dans la domotique (gestion des services d’électricité, de chauffage, etc.) et dans les transports (kilomètres
parcourus, émissions de CO2, comportements de conduite, etc.). L’ensemble des informations échangées est
ensuite stocké sur des serveurs sur le réseau Internet et peut faire l’objet d’un traitement grâce aux algorithmes
complexes et des technologies dites du « big data ».

105
minimiser l’apport de la technologie par rapport à l’intelligence qui à son caractère
partiellement non humain, à une association inédite entre les hommes, les machines et les
algorithmes. Pour une ville dont les outils numériques permettent d’optimiser le
fonctionnement et la durabilité, en même temps que la qualité de vie de ses habitants et le
type de relations qu’ils entretiennent les uns avec les autres, dans le sens où la ville fait preuve
d’une forme d’intelligence non semblable à son passé.

De ce fait, la technologie ou les nouvelles technologies de l’énergie deviennent des outils


indispensables pour garantir le développement de la ville marocaine intelligente et durable,
afin de répondre aux défis énergétique et climatique et d’accélérer le développement et le
déploiement des nouvelles technologies énergétiques grâce à une approche globale et
coordonnée entre l’État, les régions et les villes marocaines. Ce qui permettra à la ville
marocaine de se positionner vers une croissance intelligente et durable (Raffaele Liberali,
2011/1).

Le passage au numérique de la ville est un exploit pour la modernisation des services


intelligents au bénéfice de la qualité de vie des citoyens, en impliquant le privé et le public de
faire émerger ensemble un contrat social de la donnée et de la digitalisation des services afin
de se reconnaitre au sein du royaume en tant que projet : Ville intelligente de liberté7 et
égalité8.

D’autre part l’axe central d’une ville marocaine intelligente repose sur l’économie du partage
et la production d’une intelligence collective, qui se basent sur les centres de coworking ou le
co-living comme témoins de la réinvention de la ville sociale à travers la multiplication des
espaces partagés. Qui doit s’étendre à l’hôtellerie, au foncier privé, aux hôpitaux, gares,
locaux administratifs, et autres lieux publics comme pionniers de la ville intelligente
(Chronique de Xavier Fournet, 2018).

Pour mener à bien les projets de la ville marocaine intelligente, il faut renforcer toutes les
entités publiques de la ville par des équipes techniques spécialisées en BIG DATA et les
DATA PORTRAITS, des profils d’administrateurs et d'ingénieurs dans le développement
durable et la gouvernance intelligente, pour toutes les instances de la ville.

L’existentielle de la ville marocaine intelligente, doit être revendiquée par la créativité et


l’innovation urbaine, qui engendre de nouvelles façons de vivre ensemble : des quartiers
moins voraces en énergie, un living ou habitat plus convivial et solidaire, des transports
7
Qu’il s’agisse de liberté de penser, d’agir ou de se déplacer, la technologie doit garantir au citoyen un espace
sécurisé au sein duquel évoluer. L’usager de la ville intelligente consent à céder des données personnelles
anonymisées (son identité numérique) à la condition que leur sécurité soit assurée. Le principe de précaution et
l’éthique doivent être au cœur de toutes les démarches de partage et de traitement de données. La ville n’est ni
une procédure ni une technologie, c’est une société, donc un système où la confiance est le liant social (voir le
lien suivant : https://www.journaldunet.com/gouvernement/).
8
Les technologies peuvent approfondir les inégalités territoriales et sociétales si elles sont implémentées sans
souci d’égalité. La diffusion du smartphone et d'Internet, en rendant l’information immédiate, disponible pour
tous et quasiment gratuite, a été un incroyable accélérateur d’égalité. Mais certains espaces, les villes moyennes
ou les territoires ruraux, restent confrontés à un risque de fracture numérique. Les mesures du gouvernement en
faveur du déploiement du haut débit dans les territoires viennent partiellement remédier à ce risque. Il faut
poursuivre ce mouvement pour assurer une équité territoriale face aux technologies de la donnée, et ce, par des
investissements en mesure d’équilibrer les chances des territoires (voir le lien suivant :
https://www.journaldunet.com/gouvernement/ ).

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optimisés standard des applications révolutionnaires, des espaces géants transformés en
« Fab-Lab », des dizaines d’administrations de proximités et innovantes les uns que les autres,
du Big Data et Intelligence artificielle pour information, afin de transformer les politiques
publiques et de grands projets participatifs. Le constat au niveau de la ville marocaine, nous
interroge chercheurs et politiques à réfléchir aux attentes liées aux fractionnements
géographiques, culturels, économiques, sociaux pour ne pas dire ethniques entre les quartiers
et les composantes des communes. Ce qui nous impose en termes de ville intelligente
d’évoquer les standards internationaux, qui se pose aux questions de la ville intelligente : c’est
à dire des systèmes performants, généralisés et connectés, et standard appliqués aux usages
différents pour des perspectives existentielles de la Ville.

En général les villes intelligentes s’appuient sur trois piliers à savoirs (figure 3) :
 La technologie intelligente ;
 Le personnel intelligent ;
 La collaboration intelligente.

Technologie
Intelligente

Ville
Intelligente

Personnel Collaboration
Intelligent Intelligente

Figure 3: Piliers de l'intelligence urbaine (auteur, Ouaziz Ali, 06/2021)

Conclusion

Ce que nous pouvons proposer, après la citation des trois piliers en dessus d’une ville
intelligente, c’est d’intégrer les différents aspects d’intelligence. Notre résonnement considère
que la ville ne peut pas être qualifiée intelligente, ni stupide, mais peut être décomposée en
caractéristiques structurelles et culturelles. Pour bien dégager les composantes propres de la
gouvernance de la ville de Salé intelligente d’une façon progressive, nous estimerions dans ce
cadre d’attirer le capital humain qualifier à investir dans la ville de Salé dans le cadre de
collaborations entre les différents acteurs socioéconomiques organisés et individuels en
recourant aux technologies de l’information et de la communication et collaboration urbaine
intelligente plus élevée. J’illustre, qu’il soit important de noter que la question de savoir si le
niveau de transformation plus élevé correspond à la ville de Salé intelligente ou non est une
action de question empirique, et non une question conceptuelle. L’administration de qualité et

107
des élites politiques peuvent se traduire par des interférences solides au niveau urbain et en
collaboration intelligente avec les initiatives destinées à faire fonctionner les choses
concrètement, qui correspond à la gouvernance d’une ville de Salé intelligente opérationnelle
avec les bons choix stratégiques mis en œuvre par des politiques choisies de manière efficace
et efficiente.

A cet effet, nous voyons que la ville marocaine doit se transformer et s’adapter à travers des
changements et mutualisations de l’information et de la communication au sein d’un
processus évolutif de l’intelligence territoriale (Smart City), et de procurer des orientations
stratégiques de gouvernance et d’intelligence collective mobilisable sur les différents
territoires des communes de la ville, d’où les résultats est anticiper les ruptures des démarches
collectives par des lectures critiques et rétro-prospectives. Dans ce sens, je propose, en
résumé, la définition suivante de l’I.T, de Me Bertacchini : « nous pouvons considérer
l’intelligence territoriale comme un processus informationnel et anthropologique, régulier et
continu, initié par des acteurs locaux physiquement présents et/ou distants qui s’approprient
les ressources d’un espace en mobilisant puis en transformant l’énergie du système territorial
en capacité de projet [...] L’objectif de cette démarche est de veiller, au sens propre comme
au sens figuré, à doter l’échelon territorial à développer de ce que nous avons nommé le
capital formel territorial» (Bertacchini & al, 2004).

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