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LE PROCESSUS DE MANAGEMENT
PLAN :
I. La planification
II. L’organisation (hors examen)
III. La direction (hors examen)
IV. Le contrôle (hors examen)
OBJECTIF DU CHAPITRE :
Le Management est un processus par lequel des résultats sont obtenus de façon efficace et
performante avec et via autrui. Il se décompose en 4 étapes : la planification, l’organisation,
la direction et le contrôle:
SECTION I : La PLANIFICATION
I. Définition :
La planification est un processus qui consiste à fixer les objectifs, déterminer les moyens
nécessaires pour la réalisation des ces objectifs et définir les étapes pour les atteindre.
⮚ Utilité de la planification :
La planification est très utile pour toute entreprise puisqu’elle permet de :
Forces Faiblesses
Ce sont des facteurs internes qui donnent Ce sont des facteurs internes négatifs qui
un avantage concurrentiel pour l’entreprise. peuvent se révéler néfastes pour
Exemples: une marque prestigieuse, une l’organisation au regard de la concurrence
importante propriété intellectuelle, une et/ou qui peuvent être améliorés.
technologie supérieure, une équipe bien Exemples: des fournisseurs peu fiables, de
formée, l’expertise de la direction… l’équipement et de la machinerie désuets,
du marketing insuffisant, du manque de
financement, du manque d’expertise…
⮚ Le Diagnostic Externe : où on effectue l’analyse des opportunités et des menaces de
l’environnement externe à l’entreprise.
Opportunités Menaces
Qui sont des situations externes, propres à Qui sont des situations externes
l’environnement dans lequel évolue défavorables qui peuvent influencer
l’entreprise et qui peuvent procurer un négativement les performances de
avantage concurrentiel à l’entreprise et sur l’entreprise et détériorer sa position
lesquelles on peut s’appuyer. concurrentielle, ces facteurs peuvent être
Exemples: les nouveaux marchés potentiels, identifiés au cours notamment de l’analyse
les innovations, les avancées technologiques, du marché.
les tendances en matière de consummation, le Exemples: une économie en déclin, les
soutien gouvernemental,… produits de substitution, un changement
technologique, une pénurie de main
d’œuvre ou de MP, des changements
législatifs ou réglementaires,…
Etape 2: Définition des objectifs stratégiques:
Ils expriment la vision future de l’entreprise. Ces objectifs doivent être les résultats qu’on se
propose d’atteindre dans des délais déterminés.
Il s’agit d’un plan qui permet de positionner l’activité globale de l’entreprise par rapport à son
environnement.
Remarque :
Bien que la planification est très avantageuse, elle a certaines limites telles que : le risque
d’erreur ; le coût élevé, le retard de l’action, l’étouffement des initiatives…
SECTION II : L’ORGANISATION
I. Définition
L’organisation de l’entreprise est le processus par lequel sont réparties les ressources, les
responsabilités ainsi que les tâches entre les différents membres de l’organisation. Ainsi,
l’organisation consiste à diviser le travail et préciser la nature des rapports de chaque individu
avec les autres membres de l’entreprise permettant ainsi une clarification de l’autorité de
chacun. Elle permet aussi à chaque responsable de prendre seulement les décisions qui relèvent
de ses compétences et de connaître les limites de son autorité.
La structure est :
- La segmentation de tâche en rôles tels que les rôles de production, finance, marketing, etc.
- La recombinaison des rôles en départements ou divisions en termes de fonctions, de
produits, de régions ou de marchés.
- La distribution du pouvoir à l’intérieur de cette structure.
1. La départementalisation
2. : la départementalisation signifie le regroupement des activités afin d’en garantir la
coordination. Elle peut se faire par fonctions, par produits, par type de clients, par zone
géographique…
5. La chaîne hiérarchique : ligne d’autorité continue qui court des échelons les plus élevés
aux échelons les plus inférieurs, et qui clarifie les rapports de responsabilité des uns envers les
autres.
7. Autorité, Responsabilité
● Autorité : Droit inhérent à une position hiérarchique de donner des ordres et de les voir exécuter.
On distingue l’autorité hiérarchique (donnée et définie par l'organisation) permettant à un
supérieur de diriger le travail d'un employé et l’autorité fonctionnelle revenant à certains postes
et devant permettre de décharger, d'assister et de conseiller les détenteurs d'autorité hiérarchique.
● Responsabilité : Obligation de réaliser des tâches assignées.
1) L’Organigramme : C'est une représentation graphique de tous les liens existants entre les
différents postes de travail ainsi que la nature des relations qu'ils entretiennent.
2) Liaisons hiérarchiques : Ce sont des liaisons classiques de chef à subordonné, des liaisons
de commandement et d’autorité : Elles sont généralement verticales.
5) Organes différents :
* Opérationnels ou d'exploitation (service de fabrication, de vente, de conception…);
* Fonctionnels qui assurent des activités de soutien aux services opérationnels (finance,
comptabilité, gestion des ressources humaines…);
* D'état-major qui conseillent et assistent les responsables dans la préparation de leurs
décisions.
II.3. Les déterminants d’une structure
1. La taille :
La petite entreprise a toujours une structure assez simple. Quand le nombre de salariés
augmente, la coordination n’est plus spontanée et la nécessité de formalisation apparaît. Quand
l’entreprise grandit, il devient nécessaire d’accroître sa spécialisation, d’accentuer la
coordination et de formaliser.
2. La technologie :
Elle fait peser des contraintes fortes sur la définition d’une structure. Suivant son type de
production, l’entreprise adoptera une structure mécaniste, centralisée et rigide, ou à l’inverse
une structure organique, décentralisée et flexible. Donc si les tâches liées à la production sont
répétitives, la centralisation pourra se développer. A l’inverse, si ces tâches sont peu
répétitives, une décentralisation pourra se mettre en place.
3. L’environnement :
En conséquence, l’entreprise doit évaluer les caractéristiques de son environnement pour mieux
réagir à son impact…Le dynamisme, la complexité et l’incertitude de l’environnement vont
modifier la structure de l’entreprise.
4. La stratégie :
On entend par la stratégie, l’allocation des ressources humaines, techniques et financières par
l’entreprise afin de réaliser des objectifs bien déterminés.
Au moment de chaque nouvelle stratégie, il est primordial de faire une analyse de la structure
de l’entreprise pour la renforcer, voire la changer, en cas de besoin, et ce pour accompagner
l’exécution de la stratégie.
structure
La direction consiste à inciter et à motiver les membres d’un groupe à travailler ensemble pour
accomplir des tâches liées les unes aux autres. Elle implique nécessairement l’interaction entre
les dirigeants et les membres du groupe afin d’atteindre les objectifs fixés. Et pour rendre plus
efficace le système productif les responsables doivent intervenir pour contrôler le déroulement
du travail.
I. Le leadership
I.1. Définition
Le pouvoir traduit la capacité d’influer sur le comportement d’un individu ou d’un groupe. On
distingue le pouvoir lié au poste occupé et le pouvoir personnel.
- Le pouvoir légitime : Constitue l’autorité officielle que l’on accorde au titulaire d’un poste
afin de lui permettre de diriger certaines personnes et de s’en faire obéir.
- Le pouvoir de la récompense : Est la capacité d’offrir quelque chose aux gens pour leur faire
adopter une certaine conduite.
- Le pouvoir coercitif : Se rattache à la capacité d’un individu d’en punir d’autres, telle que la
perçoivent ses subalternes. Un supérieur peut l’exercer en attribuant à un subordonné des
tâches déplaisantes, en le rétrogradant…
⮚ Le pouvoir personnel :
- Le pouvoir charismatique : est lié à la capacité d’influencer les autres grâce à une forte
personnalité et à l’admiration qu’on leur inspire. Il se manifeste, par exemple, lorsqu’un
cadre débutant s’identifie à son supérieur et affirme qu’il souhaite devenir comme lui.
II. Les styles de direction
- Le style 1,9 : le manager cherche à satisfaire les individus au détriment des tâches de
production.
- Le style 1,1 : le responsable ne s’intéresse qu’à l’application des procédures et des
règles du métier.
- Le style 5,5 : le manager cherche en général les compromis entre les nécessités
opérationnelles et la satisfaction des aspirations des employés.
- Le style 9,9 : les employés sont responsables et s’intéressent énormément au travail, ce qui
permet un très bon suivi des tâches de production.
- Le style 9,1 : les relations avec les subordonnés sont fondées sur l’autorité et l’obéissance,
ces subordonnés exécutent seulement les ordres.
IV. La motivation
La motivation est un élément d’encouragement et d’incitation qui permet de mobiliser
efficacement les efforts des membres de l’entreprise vers l’épanouissement. Les employés
motivés s’avèrent plus productifs et souhaitent davantage contribuer à la réalisation des
objectifs de leur organisation.
Les théories de la motivation, axées sur le contenu du travail tentent de répondre à une question
fondamentale, à savoir : quels sont les éléments qui incitent un individu à se comporter d’une
certaine manière ?
Ces théories mettent l’accent sur la compréhension :
- Des besoins, des désirs et des motifs fondamentaux (pulsions internes), qui poussent les
individus à accomplir une tâche particulière ;
- Des mesures que les gestionnaires peuvent prendre dans le but de leur faire obtenir une
récompense (éléments externes).
Les principales théories de motivation sont celle de la théorie des besoins de Maslow et la
théorie des deux facteurs de Hertzberg. (Voir chapitre 1)
SECTION IV : LE CONTROLE
I. Définition et Objectif
Une norme est donc une référence à laquelle se référera le dirigeant chaque fois qu'il cherchera à
évaluer ses résultats.
● Le choix des critères et la fixation des normes de rendement font participer les subalternes.
Exemple:
Le critère de rendement du service des ventes sera le nombre d'unités vendues ; pour celui du crédit, le
critère sera le délai moyen de recouvrement…
Exemple :
Dans le service de production, il serait préférable de vérifier la qualité de la production à chaque heure
alors que l'évaluation de la performance des représentants des ventes peut être mensuelle.
Les activités de contrôle peuvent s’exercer à trois occasions par rapport à l’activité visée :
⮚ Le contrôle rétroactif: Il est effectué à la fin, c'est-à-dire une fois que l’activité est terminée.
Tel contrôle sert pour faire des ajustements futurs, mais les mesures prises ne peuvent ni
affecter ni changer les résultats déjà réalisés.