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Dossier

d’entreprise

ENCADRANT : M R.LAKHOUIL
REALISE PAR : MOHAMED AMINE EL ASSAD
SEMESTRE : 4
GROUPE : 3
N° D’INCRIPTION : 7 504

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Sommaire :

Introduction générale
I. Vue générale sur le métier "Contrôleur de gestion" :
 Définition du métier
 Position du métier au sein du marché de travail

 Missions du contrôleur de gestion

1- Principales
2- Eventuelles
 Rôle du contrôleur de gestion

1- Dans les PME


2- Grandes entreprises
 Rattachement hiérarchique

II. Spécificités du métier "Contrôleur de gestion" :


 Compétences du contrôleur de gestion :
1- Techniques
2- Aptitudes professionnelles
3- Compétences informatiques
4- Managériales / Comportementales
 Formations requises pour exercer le métier

 Les perspectives d’évolution pour les contrôleurs de gestion

 Environnement de travail

 Les traits d’un bon contrôleur de gestion

 Contraintes du métier

 Rémunération

Conclusion générale
Table de pages

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Introduction :

Le contrôle de gestion (CDG) est une fonction qui vise à influencer les comportements
des managers pour mettre en œuvre la stratégie de l'organisation. Concrètement, cela
se traduit par la formulation de prévisions, en définissant les objectifs, en mettant en
place les moyens, en comparant les performances passées et futures et les objectifs,
en corrigeant les objectifs et les moyens. Il s'inscrit dans une démarche de contrôle
global de l'organisation (généralement l'entreprise) afin d'en maîtriser le
fonctionnement et s'applique pour cela également aux consignes et procédures de
travail suivies afin d'en vérifier le bien-fondé. De façon générale, Il vise à faciliter le
pilotage et la régulation du fonctionnement de l'entreprise (par anticipation, alerte ou
rétroaction).
Le contrôleur de gestion pense, propose et élabore des outils de gestion au service du
management de l'organisation. Il permet de procéder à des évaluations de la
performance, c'est-à-dire de l'efficience, de l'efficacité, des synergies, des gains de
productivité et de la flexibilité. Si l'appréciation de la rentabilité reste généralement
du ressort de l'analyse financière et des investisseurs (hedge funds, asset manager,
OPCVM, petits porteurs, private equity, fonds souverains…) certaines approches telles
que le tableau de bord prospectif permettent d'anticiper son évolution future au
regard des performances passées.
Afin d'améliorer le niveau d'intégration et la structure de l'organisation, le contrôle de
gestion est parfois aidé d'un progiciel de gestion intégré (PGI, ou Enterprise Resource
Planning). Sur ce système d'information de gestion le contrôleur de gestion puise
selon ses besoins dans la comptabilité analytique, la comptabilité générale, la GPAO
(Gestion de Production Assistée par Ordinateur), l'administration des ventes et les
différents services : achats, production, reprographie… Les PGI représentent
cependant des solutions lourdes et souvent difficilement maniables de telle sorte que
des outils périphériques s'avèrent nécessaires bien que coûteux (outils d'informatique
décisionnelle, de calcul de coûts, de tableaux de bord, web applications). De multiples
facteurs ont contribué à faire évoluer le contrôle de gestion depuis son origine :
intensification de la concurrence, globalisation de l'économie, développement des
technologies de l'information et de la communication (TIC), utilisation croissante des
données pour analyser la performance des organisations, évolutions en matière
réglementaire et de gouvernance…

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I. Vue générale sur le métier "Contrôleur de gestion" :
1. Définition du métier :
Le métier de contrôleur de gestion consiste à assurer une bonne visibilité de la
rentabilité d'une entreprise et à optimiser les coûts. Ce professionnel assiste ainsi la
direction de l’entreprise et influe sur la prise de décisions stratégiques concernant
l’activité de l’entreprise. Aussi, le contrôleur de gestion, organise et contrôle la
gestion économique (définition d'objectifs, indicateurs d'activité, mesure de
performance, ...) d'une structure (entreprise, filiale, collectivité territoriale, ...) et en
optimise la rentabilité financière selon les choix stratégiques décidés par les instances
dirigeantes et les règlementations (commerciales, fiscales et financières).
2. Position du métier au sein du marché de travail :
Parmi les emplois qui se démarquent sur le marché de l'emploi figurent : les
directeurs du contrôle de gestion. Des profils très recherchés avec des grilles de
salaires qui ont tendance à suivre.
Le métier de contrôleur de gestion est très lucratif et de plus en plus demandé, les
dirigeants et les chefs de sociétés n’arrivent pas à se passer des experts en finance
pour garantir le bon déroulement de leur structure, bien que chercher à consolider
leurs dépenses et à prendre des décisions financières judicieuses pour l’avenir. Mais la
concurrence pour les postes liés à cette branche est acharnée. Il est donc
indispensable de se différencier en suivant une formation de haute qualité et
d’obtenir un master qui permettra et qualifiera un candidat pour occuper des postes
clés dans des organisations et devenir pilote de la performance de l’entreprise qui
l’employer ou sa propre entreprise.
3. Missions du contrôleur de gestion :
a) Principales :
La mission principale d’un contrôleur de gestion est d’accompagner le top
management dans le processus de prise de décision à travers son accompagnement
pour fournir l’information nécessaire pour la prise des décisions. Une décision
pertinente repose sur des informations fiables au temps réel et représentatif. Cette
fonction vise aussi à veiller sur la bonne marche de la stratégie fixées par le top
management c’est à travers la traduction des stratégies en plans chiffrer (budget), la
gestion budgétaire (Notamment le contrôle budgétaire à priori et à posteriori) , la
mise en place des plans d’action correctifs , et préventifs. Le pilotage de la
performance, étant l’un des soucis majeurs du top management, constitue pour le
contrôle de gestion une des priorités.

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Cette fonction de part ces actions, vise toujours l’amélioration continue de la chaîne
de valeur de l’entreprise afin d’améliorer sa profitabilité.
Le contrôleur de gestion à un métier double, à la fois fonctionnel et opérationnel, il
oriente le pilotage de la société pour atteindre les objectifs fixés par la direction. Un
contrôleur de gestion industriel a notamment pour missions de :
➔ L’élaboration des budgets et éventuellement des réactualisations du budget dans
l’année
➔ La définition des objectifs opérationnels
➔ L’analyse des résultats et de la rentabilité au sein de l’entreprise et par produit ou
service
➔ Le suivi des performances de l’entreprise via la mise en place de plusieurs tableaux
de bord et d’indicateurs déterminés en fonction des objectifs.
Le contrôleur de gestion analyse ainsi :
 Le chiffre d’affaires
 Les charges de production notamment les coûts de revient
 Les charges de personnel et les frais généraux
 Le stock
 Les investissements
➔ La mise en place des procédures de contrôle via notamment la vérification de la
comptabilité comme la bonne imputation des factures ainsi que le calcul ou la
vérification des provisions comptables
Ce contrôle peut également se traduire par la rédaction de procédures et la
réalisation d’audits opérationnels et organisationnels
➔ La préparation des clôtures mensuelles, trimestrielles et annuelles
➔ L’analyse des écarts
➔ La remontée d’informations à la direction et l’alerte en cas de dérive
➔ La préconisation de solutions et la mise en place d’actions correctives
➔ La comptabilité analytique et les méthodes d’analyse des coûts
Le nombre et le type de missions varient en fonction de la société dans laquelle il
évolue, et la nature du contrôle de gestion qu’il/elle exerce. On notera qu’il existe
plusieurs catégories de contrôleur de gestion : le contrôleur de gestion industriel qui
se consacre à la production, aux coûts et aux stocks et le contrôleur de gestion
commercial qui se concentre sur les ventes et les marges. On trouve par ailleurs des
contrôleurs de gestion de projets dans les secteurs du BTP ou les SSII, on encore des
contrôleurs de gestion budgétaires/sociaux au sein des grands groupes.

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b) Éventuelles :
Le contrôleur de gestion peut être amené à s’occuper de la consolidation des données
budgétaires lorsqu’il n’y a pas de service dédié à cette fonction. Le crédit
management peut aussi faire partie de ses attributions. Il assure le suivi du
recouvrement des créances clients et le suivi du paiement des factures fournisseurs.
En termes de logistique, il analyse les stocks et leurs variations lors des clôtures
mensuelles.
Il peut chercher à réduire les coûts en renégociant les principaux contrats récurrents
avec les fournisseurs en collaboration avec l'opérationnel acheteur.

4. Rôle du contrôleur de gestion :


Le contrôleur de gestion a un rôle de plus en plus important dans les entreprises.
Mesure de la rentabilité, élaboration du budget, analyse des écarts…son poste ne se
résume pas au contrôle mais à l’analyse et au conseil. Il est le support opérationnel
des décisions stratégiques.
a) Dans les petites et moyennes entreprises (PME) :
Dans les petites structures, le contrôle de gestion est souvent effectué par la
personne en charge de la fonction finance. Il peut ainsi y avoir une seule et même
personne pour la comptabilité, la trésorerie et le contrôle de gestion voire aussi la
gestion du personnel et l’informatique.
Son rôle se cantonne alors bien souvent à l’essentiel :
➔ Réaliser un budget annuel
➔ Éventuellement le réajuster en cours d’année
➔ Suivre les performances réelles en les confrontant à ce qui était prévu
b) Dans les grandes entreprises / multinationales :
Le rôle de contrôleur de gestion dans les grandes entreprises varie en fonction de
l’entreprise et du secteur d’activité. Le contrôleur de gestion a un rôle de support
opérationnel. Il doit fournir les informations pour mettre en place des décisions
stratégiques. Pour cela, il devra s’aider d’un système d’information complet. Cela
passe entre autres par la mise en place d’une comptabilité analytique fiable. Il s’agit
alors d’enregistrer les informations comptables par destination et pas uniquement
par nature comme c’est le cas pour la comptabilité générale.
Le contrôleur de gestion va également opérer une distinction dans les charges entre :
❏ Charges fixes et variables ;
❏ Charges directes et indirectes.

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Grâce à cela, il va pouvoir mettre en place des outils d’analyse comme :
❏ La méthode ABC
❏ La méthode du direct costing
❏ La méthode des coûts complets
❏ La méthode des coûts partiels…
Tous ces outils vont lui permettre de prendre des décisions stratégiques : accepter des
commandes supplémentaires tout en baissant le prix de vente, arrêter la fabrication
d’un produit jugé non rentable…
5. Rattachement hiérarchique :
Le champ d’action du contrôleur de gestion englobe toute l’activité de l’entreprise vu
que le contrôle de gestion est une fonction au service du management de l’entreprise,
et en particulier de la ligne hiérarchique. En cela, il appartient à la catégorie des
services fonctionnels. Il ne produit pas, il ne vend pas, il ne gère pas la relation avec
les fournisseurs. Il agit plus précisément en tant que support aux activités principales.
Mais il n’est pas un simple prestataire de services interne, il renseigne les managers
sur l’utilisation des ressources et l’atteinte des objectifs. C’est pour cette raison qu’il
ne peut pas être placé sous l’autorité de celui dont il est censé contrôler son activité.
De plus, il a pour mission, d’aider chaque membre de l’entreprise, du directeur
général, à l’échelon le plus bas de la hiérarchie. Mais il n’a pas d’autorité
hiérarchique, et il ne doit en avoir que pour le personnel qui se trouve sous sa
responsabilité, sinon, aucune liberté d’esprit et aucune objectivité ne seront
possibles. Ainsi, il sera très efficace en occupant une position de « Staff » auprès de la
direction générale :
➔ Directeur administratif et financier
➔ Directeur général
➔ Directeur du contrôle de gestion
➔ Contrôleur de gestion groupe
➔ Directeur de l’unité opérationnelle
En effet, étant rattaché à la direction générale, le contrôleur de gestion bénéficie du
soutien direct de cette dernière ce qui lui permet de transmettre plus facilement les
différents rapports qu’il est amené à élaborer. Il est en outre perçu comme un
personnel très influent dans l’entreprise. De plus, cette position le décharge de toute
responsabilité directement hiérarchique et met en évidence son rôle de conseiller de
gestion, ainsi, sa tâche d’animation et de coordination sera facilitée.

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En outre, ce qui différencie le contrôle de gestion de la finance, c’est que le premier
est un type de gestion, alors que le second est une technique. De ce fait, la
dépendance hiérarchique de l’un par rapport à l’autre pourrait être incompatible.
En effet, cette différenciation s’explique parfaitement par « H. DE LA BRUSLERIE », qui
affirme que la finance est centrée sur la synthèse financière de toutes les actions
menées par l’entreprise, que ce soit à court terme pour la trésorerie, ou à long terme
pour la politique financière, alors que le contrôle de gestion, est lié à l’analyse
permanente du fonctionnement courant du cycle d’exploitation. Par conséquent, le
contrôle de gestion ne peut pas dépendre de la fonction financière.

II. Spécificités du métier « Contrôleur de gestion » :


1. Compétences du contrôleur de gestion :
Exercer le métier de contrôleur de gestion nécessite un certain nombre de
compétences de différentes natures. Principalement ces compétences sont
Techniques et managériales/comportementales.
a) Compétences techniques :
La diversité des missions du Contrôleur de gestion et l’importance de son travail
l’obligent à avoir une parfaite maîtrise de la comptabilité analytique ainsi que la
comptabilité générale, sans oublier de mentionner le fait d’être précis des calculs
budgétaires. D’autres compétences techniques sont requises pour exceller dans sa
carrière en tant que contrôleur de gestion dont on cite :
➔ Maîtrise de l'utilisation des systèmes d’information : tableurs, bases de données,
ERP…
➔ Bonne culture comptable (qui peut s'acquérir dans l'entreprise)
➔ Compétence en analyse de données
➔ Bonne connaissance des métiers et du fonctionnement de l’entreprise
➔ Anglais indispensable
b) Aptitudes professionnelles :
En complément des compétences techniques indispensables pour pouvoir exercer le
métier, il est également attendu d’un contrôleur de gestion des qualités de
communication, des aptitudes managériales, et des qualités comportementales,
comme par exemple :

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➔ Aisance relationnelle pour dialoguer avec différents types d’interlocuteurs, les
comptables mais aussi les opérationnels non-financiers, pour collecter les
informations.
➔ Disponibilité et forte capacité de travail.
➔ Capacité d'organisation et de planification.
➔ Capacité d’anticipation et réactivité face aux évolutions économiques pouvant
avoir un impact sur l’entreprise.
➔ Adaptabilité face à l’évolution régulière des technologies et des normes.
➔ Esprit de synthèse pour conceptualiser rapidement des problèmes et leurs
solutions.
➔ Curiosité et esprit critique pour l’analyse des chiffres.
➔ Être persuasif, savoir faire entendre son point de vue face aux responsables
fonctionnels et opérationnels.
c) Compétences informatiques :
Si l’ERP reste le progiciel privilégié de l’information financière, il n’est plus suffisant.
Les sources de données sont accrues : SIHR, Oracle, Anaplan (modélisation), Tableau
(data visualisation). Les outils de BI, Big data, validation robotisée par exception
(package, commentaires, diffusion) réduisent considérablement les manipulations et
les vérifications manuelle des données et offrent une opportunité de communiquer
différemment et de donner d’autres perspectives.
Le contrôleur de gestion doit être technophile, et curieux des évolutions sur le
marché. Il doit pouvoir choisir les outils qui se renouvellent vite, les mettre en place,
les maintenir et former à leur utilisation.
d) Compétences managériales/comportementales :
Pour être plus proche des opérationnels, le contrôleur de gestion doit se sortir des
datas et prendre du recul. L’évolution des métiers et la transformation digitale des
entreprises le conduisent à travailler en équipes multifonctionnelles (lien avec le
marketing, les IT, les experts internes…) et utiliser de nouveaux outils de gestion là où
les outils traditionnels ne fonctionnent plus :
Test & learn et bilans d’expériences :
Commencer par des tests à plus petite échelle et partager les bilans d’expérience, afin
d’initier une courbe d’apprentissage, avant de se lancer dans des projets ambitieux et
coûteux.
Solutions de suivi dans le temps :
Assurer un suivi périodique et systématique afin de suivre l’impact d’ajustements
réalisés sur les plans marketing ou d’autres évolutions de marchés, de la concurrence
sur un horizon moyen terme.

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2. Formations requises pour devenir un contrôleur de gestion :
Il est possible d'accéder au métier d'assistant de gestion avec un diplôme de niveau
bac+2 tel qu'un BTS comptabilité et gestion des organisations ou un DUT gestion des
entreprises et des administrations (GEA). Toutefois, pour évoluer plus rapidement
vers la fonction de contrôleur de gestion, les candidats ont intérêt à continuer leurs
études jusqu'au niveau bac+5. Après un bac en sciences économiques ou
expérimentales, les formations les plus appréciées par les recruteurs sont les
suivantes :
● Ecole de commerce avec spécialité finance et contrôle de gestion
● Master en comptabilité-contrôle-audit (CCA) ou master avec option finance et
contrôle de gestion
● Ins tut d'études poli ques avec spécialité économie et finance
● Ecole d'ingénieurs
En plus de son diplôme, le candidat doit avoir de solides références et plusieurs
années d'expérience. S'il a obtenu son diplôme en école d'ingénieurs, une seconde
formation en gestion-finance peut être un atout décisif, notamment pour travailler
dans le milieu industriel.

3. Les perspectives d’évolution pour les contrôleurs de gestion :


Les contrôleurs de gestion commencent généralement par exercer un poste
d’assistant contrôleur de gestion, de contrôleur budgétaire ou de chef de mission au
sein d’un cabinet d’audit. Mais, après quelques années d’expérience professionnelle,
les contrôleurs de gestion peuvent évoluer de manière horizontale, en changeant par
exemple de secteur d’activité ou en faisant le choix de l’international. Ils peuvent
également évoluer verticalement en se dirigeant, selon leur et leurs aptitudes, vers
des postes de directeur du contrôle de gestion (dans les grandes structures), directeur
financier, directeur d’audit interne…
4. Environnement de travail du contrôleur de gestion :
Le contrôleur de gestion est connu pour être un élément indispensable, une pièce
maitresse dans chaque organisation, quel que soit sa nature. On cite par exemple :
 Association
 Cabinet comptable
 Collectivité territoriale
 Entreprise Moyenne
 Entreprise publique/établissement public

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 Grande entreprise
 Organisation humanitaire
 Société de conseil
5. Les traits d’un bon contrôleur de gestion :
Tout d'abord pour être bon dans la fonction contrôle de gestion il y beaucoup d'idées
reçues mais il faut absolument dans une première partie avoir une très bonne culture
business une très bonne connaissance de l'activité de l'entreprise de l'organisation
dans laquelle on travaille.
● Savoir manier les chiffres : Le contrôleur de gestion doit aimer les chiffres, le
traitement des données, les statistiques et être capable de les présenter de manière
simple et compréhensible. En ce sens, il est aussi pédagogue pour expliquer,
convaincre et éclairer les décideurs de l’état financier d’un secteur, d’une branche ou
d’une entreprise.
● S'imprégner de la culture de l’entreprise : Ceci est fondamental, c'est l’une des
premières choses à faire quand on parle de bonne culture d'activités d'entreprises ou
de culture business. Pour y parvenir, il faut s’interroger en réalisant des diagnostics
internes à l'entreprise. Quelles sont les ressources humaines de la société ? Quel est
le contexte environnemental entre les personnes par exemple quelles sont les
ressources matérielles les ressources financières ? Quel est le passé de l'entreprise ?
Quels sont les perspectives d'évolution de l’entreprise ? Quelle est la stratégie de
l'entreprise ou quelle est la volonté de ses dirigeants ? Quel est objectif à atteindre ?
C'est important de connaître ces informations, en ayant cette connaissance on peut
travailler internement, pour pouvoir localiser les soucis, afin de trouver des sources
d'optimisation.
Maîtriser les rouages internes est essentiel pour avoir une vision globale et
appréhender l’entreprise comme un tout. Le contrôleur de gestion doit donc être
capable d’avoir une vision macro et micro. De savoir quels sont les circuits
décisionnels, les principaux postes de coûts et de rentrée d’argent, les personnes
impliquées et comment recueillir et analyser les informations lui permettant de bien
faire son travail.
Une démarche qui implique un contact humain important pour créer des liens de
confiance avec les managers opérationnels. Comprendre les rouages signifie aussi
comprendre le métier, les contraintes opérationnelles et les défis auxquels les
équipes peuvent être confrontées. Un retour d’information du terrain indispensable
pour bien appréhender une grande variété de situations.

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● Force de conviction : Proposer une action si elle est jugée bénéfique et positive
pour l'entreprise en la motivant avec des raisons et des justificatifs logiques et basée
sur la science.
● Résister face au stress : Le poste de contrôleur de gestion est considéré comme
une grande opportunité, mais aussi, une source de stress, car la charge de travail
devient très élevée à certains moments de l’année comptable. Donc, le contrôleur de
gestion est parfois obligée de dépasser les horaires de travail réguliers, et gérer ces
préoccupations afin de bien achever ces missions.
● Savoir manier les outils informatiques : Le contrôleur de gestion doit maitriser
parfaitement le fonctionnement de outils informatiques, soit les classiques (Word,
Excel….), ou bien les logiciels modernes (Google sheets, docs….).
● Comprendre et anticiper les risques : Le « risk management » fait souvent
partie des missions du contrôleur de gestion. Il intervient comme le ferait un « credit
manager » en créant et gérant un modèle déterminant les zones de risque pour
l’entreprise, afin de mieux les scorer et les analyser.
Le risque peut être financier, commercial, logistique ou lié à la production. Une ligne
de fabrication non fonctionnelle, une infrastructure informatique obsolète, une
gestion des stocks non professionnelle, des silos de données non structurées… ce sont
autant de risques qui peuvent impacter, à court ou moyen terme, la croissance et
l’activité de l’entreprise.
Le contrôleur de gestion agit donc aussi comme un chef d’orchestre qui doit enquêter,
mesurer et comprendre les risques afin de définir des mesures de contrôle
intelligentes.
● S’adapter au changement et l’encourager : La transformation digitale est une
réalité à laquelle toutes les entreprises ne se sont pas encore adaptées. Si l’impulsion
peut venir du marketing ou de la DSI, le contrôle de gestion a aussi un rôle à jouer
dans ce projet. Il doit encourager le changement en tant que vecteur de simplification
opérationnelle, en réduisant les procédures inutiles et en encourageant la
digitalisation des modes de travail. Pour y parvenir, la communication, la formation et
la mise en pratique doivent être parfaitement bien coordonnées afin de contribuer à
encourager le changement de l’intérieur, avec les bons outils et les bonnes méthodes
de travail.
● Leadership : Le contrôleur de gestion ne travaille jamais seul. Il doit animer des
équipes et optimiser ses processus internes pour recueillir des informations avec un
haut niveau de précision.
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6. Les contraintes du métier :
Un contrôleur de gestion doit affronter plusieurs difficultés, d'une part, le métier peut
être considéré par les salariés de l'entreprise comme très strict voire même
antipathique. D’autre part, la mission peut s'installer dans une certaine répétitivité,
chaque mois, en effet, le contrôleur de gestion doit répondre aux mêmes échéances,
les clôtures, la fiabilisation du résultat, les commentaires de résultats etc. En
conséquence, un candidat à un poste de contrôleur de gestion doit prendre
conscience du fait qu'il devra effectuer des tâches courantes qui s'enchaineront au fil
des mois. De plus, un contrôleur de gestion doit faire face au stress tout au long de
l’année comptable vu l’importance du poste qu’il occupe. En outre, certains
contrôleurs de gestion doivent faire constamment des déplacements pour visiter les
filiales de l’entreprise qui les emploie, au sein du même pays, ou dans des pays
étrangers localisés autour du globe, ce qui peut créer des problèmes familiers chez ces
salariés. Sans oublier de mentionner la longue durée d’études (au moins 5 ans) qui
faut l’achever, afin d’être qualifié pour exercer le métier.
7. Rémunération :
Avant de pouvoir exercer le métier, le contrôleur de gestion passe souvent par le
poste d’assistant contrôleur de gestion afin d’apprendre le métier et de faire ses
premières armes. Comme son titre le laisse entendre, il assiste le contrôleur de
gestion dans l’élaboration des budgets prévisionnels, dans la réalisation des études
ponctuelles et dans l’optimisation des outils de gestion.
Le salaire moyen d’un contrôleur de gestion débutant au Maroc bascule entre 10
000 et 13 000 dirhams et qui peut arriver à 25 000 dirhams après deux ans
d’expérience. Ces salaires sont négociables bien sûr, et chacun peut en toucher plus
s’il réussit sa négociation ou s’il prouve bien qu’il est un atout de plus pour
l’entreprise.
En France un contrôleur de gestion fraichement diplômé d’une école de commerce ou
de gestion peut prétendre à un salaire brut d’environ 3000 € par mois. Avec de
l’expérience, son salaire peut évoluer jusqu’à environ 6400 € par mois, bien sûr
beaucoup de facteurs peuvent influencer la progression du salaire : La taille de
l’entreprise, les expériences professionnelles, le type de diplôme, le Type de
formation, et surtout les compétences techniques et relationnel du contrôleur.

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Conclusion :
Pour pouvoir répondre au besoin de l’entreprise, la branche contrôle de gestion a été
créé uniquement dans le but d’aider cette dernière. Pour délimiter le champ d’analyse
du contrôle de gestion, il est nécessaire de resituer tout d’abord sa définition, les
missions et enfin ses outils. C’est un domaine en pleine expansion qui est difficile à
limiter et qui a, en effet, une très grande importance dans l’organisation et la survie
de l’entreprise et joue un rôle incomparable surtout au niveau de la stratégie
élaborée par celle-ci.
Le contrôle de gestion ne dépend donc pas seulement sur les compétences des
contrôleurs seulement, mais également de chaque cellule dans une entreprise et
chaque employé ainsi que chaque dirigeant, aussi les facteurs externes de
l’entreprise. Le contrôle de gestion a pour mission de s’assurer de la mise en œuvre
de la stratégie d’entreprise adoptée, et les moyens mis en œuvre sur le terrain c’est-à-
dire ce qu’il faut faire à l’occasion de plusieurs alternatives et à prendre en
considération ce qui est favorable pour l’entreprise selon leurs analyses. Le contrôle
de gestion n’est pas un organe opérationnel, mais un organe d’échange
d’information. Une liaison étroite avec les unités opérationnelles est indispensable
pour être certain du bien-fondé des indicateurs et des outils de mesure. Bien que lié à
la direction générale, le contrôle de gestion doit tout autant partir du bas que du haut
et veiller à être utile aux unités de travail autant qu’à la direction de l’entreprise.
Le contrôle doit s’exercer avant, pendant et après l’action. D’où les trois étapes du
processus du contrôle de gestion :
Avant l’action : Il faut définir les buts, les chiffrer et prévoir les moyens nécessaires
pour atteindre les objectifs fixés.
Pendant l’action : Piloter. Ce qui signifie observer le déroulement encours, faire le
point sur la situation présente, anticiper l’avenir pour évaluer ce qu’il reste à
parcourir.
Après l’action : Post-évaluer, mesurer les performances atteintes et prendre des
mesures correctives pour l’avenir.
Donc, nous pouvons dire que les outils de contrôle de gestion mieux maîtrisée
peuvent mener l’entreprise à sa pérennité, efficience et efficacité si les dirigeants et
chaque personne dans l’entreprise aient la même conviction pour atteindre le but et
le contrôle de gestion peut être une force propre à l’entreprise pour surpasser ses
concurrents.

14
Table des matières :
Introduction générale .................................................................... 3
I. Vue générale sur le métier « Contrôleur de gestion » :
1- Définition du métier .............................................................. 4
2- Position du métier au sein du marché de travail .................... 4
3- Missions du contrôleur de gestion
a) Principales ......................................................................... 5
b) Eventuelles ........................................................................ 6
4- Rôle du contrôleur de gestion
a) Dans les petites et moyennes entreprises PME .................. 6
b) Dans les Grandes entreprises / Multinationales ................ 7
5- Rattachement hiérarchique ................................................... 7
II. Spécificités du métier « Contrôleur de gestion » :
1- Compétences du contrôleur de gestion
a) Compétences Techniques .................................................. 8
b) Aptitudes professionnelles ................................................ 8
c) Compétences informatiques .............................................. 9
d) Compétences Managériales / Comportementales ............. 9
2- Formation requises pour devenir contrôleur de gestion ..... 10
3- Perspectives d’évolution pour les contrôleurs de gestion ... 10
4- Environnement de travail du contrôleur de gestion ............ 10
5- Les traits d’un bon contrôleur de gestion ............................ 11
6- Contraintes du métier ......................................................... 13
7- Rémunération ..................................................................... 13

Conclusion .............................................................................. 14
Table de matières .................................................................. 15

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