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PROGRAMME
I- Analyse de l’activité
1- Ratios d’exploitation
2- Ratios d’activité
3- Ratios de productivité
4- Ratios de sinistralité
5- Ratios COBAC
Le Contrôle de Gestion n’est pas une discipline normative, c'est-à-dire encadrée par une
règlementation externe. C’est une discipline dont les outils ont été mis au point par des praticiens
tels que FAYOL, TAYLOR, SLOAN, ARGYRIS ET ANTHONY. Ils ont mis au point des outils qui
répondaient à des besoins spécifiques de recherche de compétitivité et de réactivité.
Le facteur inexorable qui conduit à la mise en place d’un système de CDG est la pression
concurrentielle.
Historiquement, le CDG est apparu dans les grandes entreprises industrielles en réponse à une
double exigence :
Selon Anthony, le CDG est « un processus par lequel les dirigeants de l’entreprise s’assurent que les
ressources sont utilisées de façon efficace et efficiente pour atteindre les objectifs fixés ».
L’efficacité est l’atteinte des objectifs avec les moyens prévus alors que l’efficience est l’atteinte des
objectifs avec peu de moyens.
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Ensuite, le Contrôle de Gestion doit mettre en œuvre la stratégie adoptée par :
Enfin, au niveau de la gestion des opérations, les tâches ci-après sont déclinées :
a- La planification opérationnelle
b- La gestion opérationnelle
C’est le niveau privilégié d’implication du CDG. Il est en étroite collaboration avec les services
opérationnels concernés. Il permet la mise au point d’indicateurs avancés de suivi des activités.
- Les supports de gestion prévisionnelle qui sont les plans et les budgets ;
Cela suppose des dispositifs techniques et organisationnelles qui sont des pré-requis à l’existence
d’un CDG :
- Une comptabilité analytique de gestion axée sur la mesure de la rentabilité ;
- Un système d’information permettant la circulation et la diffusion des informations ;
- Une qualification de la structure en centres de responsabilité, interlocuteurs privilégiés
du CDG.
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IV- Les missions du Contrôle de Gestion
Le CDG a pour mission de s’assurer de la mise en œuvre de la stratégie d’entreprise adoptée et les
moyens mis en œuvre sur le terrain. Cela implique plusieurs choses :
- Vérifier que les objectifs que sous-entend la stratégie sont bien suivis. Cela se fait à partir
des tableaux des indicateurs qui peuvent mêler les données financières et les données
statistiques issues de l’exploitation.
- Conseiller les opérationnels à partir de l’analyse de ses tableaux d’indicateurs.
- Donner son avis à la direction sur le choix des objectifs qui sous-tendent la stratégie.
Le suivi est important car il permet de s’assurer que les actions mises en œuvre mènent bien
l’entreprise là où on le souhaite.
Les principales missions associées à la mise en œuvre d’un CDG sont de permettre une plus grande
décentralisation des responsabilités et d’améliorer la performance. Pour cela, il ne s’appuie pas
uniquement sur les dispositifs techniques de traitement et de diffusion d’information, il s’appuie
également sur une déconcentration du pouvoir de décision concernant l’agencement des ressources
et la validation des objectifs à atteindre. Cette déconcentration du pouvoir débouche sur la création
des centres de responsabilité.
Les centres de responsabilité sont les interlocuteurs du CDG. Ce sont les centres qui disposent :
- D’une délégation formelle d’autorité pour négocier l’allocation des ressources et des
niveaux d’objectifs dans le cadre du plan opérationnel et du budget.
- D’un système de pilotage de sa gestion lui permettant de rendre compte de l’utilisation
de ses ressources et de l’état de ses réalisations par rapport à ses objectifs propres.
1- Outils classiques :
- Technique de calcul des coûts
- Technique budgétaire
2- Outils modernes
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- Tableaux de bord prospectif (TBP) ou Balanced Scorecard (BSC).
- Tout n’est pas mesurable à un coût raisonnable, le Contrôle de Gestion ne peut pas
prendre en compte l’exhaustivité des coûts car il existe des coûts cachés dans
l’entreprise.
- Une fois qu’un indicateur a été choisi, il devient un but en soi. Cela induit un stress si les
indicateurs sont mal choisis et conduisent à exiger l’impossible.
- Les managers ne doivent pas se contenter des indicateurs du contrôle de gestion, mais
doivent aussi régulièrement constater sur place ce qui se passe dans les unités de
l’entreprise et avec les clients, car les indicateurs ne détectent pas tout.
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CHAPITRE II : ENVIRONNEMENT BANCAIRE
Les origines de la banque remontent à l'antiquité. 3000 ans avant J.-C., on trouve des traces
d'activités bancaires en Mésopotamie. Par exemple, dans la ville d'Ur c'est le Temple qui
joue le rôle de banque et les prêtres et prêtresses celui de banquier en acceptant les dépôts
d'argent et en prêtant de l'argent au souverain puis aux marchands.
Chaque citée grecque était indépendante et frappait sa propre monnaie, les changeurs de
monnaie étaient donc indispensables au bon développement du commerce. Sans eux les
grecs n'auraient jamais pu développer le commerce entre les citées. Les "banquiers" étaient
installés sur la grande place de la cité.
C'est ensuite à Rome que les activités bancaires se sont vraiment développées et que les
bases juridiques des opérations financières ont été posées.
Le mot "banque" dérive de l'italien "banca" qui désigne un banc en bois sur lequel les
changeurs du Moyen Âge exerçaient leur activité.
La Banque de France a été créée le 18 janvier 1800 par le Premier Consul Napoléon
Bonaparte. Le 19ème siècle est l'âge d'or des banques. C'est à cette période que vont se
développer la monnaie fiduciaire et la monnaie scripturale.
La BEAC quant à elle, a été créée par la convention de coopération Monétaire signée à
Brazzaville, les 22 et 23 novembre 1972, respectivement entre les cinq États fondateurs, et
entre ceux-ci et la France. Avec l'entrée de la Guinée Équatoriale au sein de la BEAC, le 1 er
janvier 1985, Les textes initiaux ont été complétés le 24 août 1984 par le traité entre les
États fondateurs.
Les six États membre de l'union sont : Cameroun, RCA, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale,
Tchad.
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Il y a une dizaine d’années, le contrôle de gestion était l’apanage des seules entreprises
industrielles et commerciales son champ d’action n’intégrait pas le secteur bancaire et
financier.
Ainsi il était fréquent de parler du contrôle de gestion bancaire en raison de la particularité
spécifique du secteur caractérisé par une concurrence limitée et un encadrement
réglementaire particulier ainsi que la difficulté de mesurer les coûts des opérations bancaires
et financières.
La 2ème moitié des années 80 et le début des années 90, vont annoncer une nouvelle ère
dans l’industrie bancaire.
En effet, l’environnement de la profession s’est complètement bouleversé suite à la
déréglementation progressive du secteur et l’éclosion d’une concurrence acharnée entre les
institutions bancaires et financières.
De même, l’industrialisation de leur processus de production va transformer les banques en
des véritables entreprises. Ces chambardements n’ont pas été sans effet sur le secteur.
Désormais, les banques doivent faire face à une chute brutale des marges, à une fragilisation
de la rentabilité des opérations et l’augmentation des risques.
Cette nouvelle donne était suffisante pour convaincre les banques à mettre en place une
nouvelle fonction de contrôle de gestion, qui sera chargée, entre autres, d’assurer le calcul
et le suivi de la rentabilité des opérations, la gestion des risques bancaires et financiers, et
servir ainsi comme une fonction d’assistance et d’aide à la prise des décisions aux différents
niveaux de la structure hiérarchique.
– Collecte des ressources auprès des agents économiques ou la réception des dépôts de la
clientèle ;
– L’octroi des crédits ou le financement de l’économie ;
– Gestion des moyens de paiement ou l’exécution des ordres de la clientèle.
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A côté de ces activités métiers, il existe des activités support et des activités para bancaires.
- La comptabilité,
- L’informatique,
- Contrôle de gestion,
- Organisation et méthode,
- Ressources humaines,
- Ressources matérielles.
- Location de coffres,
- Net banking,
- Bancassurance
- Etc…
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CHAPITRE III : METHODE ET OUTILS DU CONTROLE DE GESTION BANCAIRE
I- Analyse de l’activité
La mesure de la rentabilité a constitué l’un des rôles majeurs assignés au contrôle de gestion
dans les établissements bancaires et financiers.
Aujourd’hui avec le développement de l’informatique et du système de traitement des
informations, il est devenu possible de calculer la rentabilité par centre de profit, par
produit, service ou par client.
Ainsi, la démarche de calcul va se présenter de façon simplifiée, pour faire ressortir des
soldes intermédiaires de gestion (à l’instar des entreprises industrielles et commerciales) qui
sont détaillés comme suit :
1- Produit Net Bancaire (PNB)
Il se compose de :
Produits d’intérêt (intérêts reçus)
+ Commission perçues
- Intérêts payés
_______________
= PNB
Le PNB se présente ainsi comme la valeur ajoutée des établissements de crédit, et se
positionne comme la première marge en importance pour les banques.
Sa structure peut se présenter comme suit :
. Marge de trésorerie et de placement.
. Marge clientèle.
. Commissions.
Les deux premières marges sont directement affectées par le mouvement des taux d’intérêts
à la hausse ou à la baisse. La 3ème composante (commissions) est loin d’être affectée par
l’évolution des taux d’intérêts, ce qui fait d’elle l’élément fondamental pour la consolidation
du PNB et par là, les résultats des banques.
Ces dernières se sont trouvées ainsi obligées de changer de stratégies pour s’orienter vers le
développement des engagements par signature (commerce extérieur…) des activités de
marché (OPCVM, Opérations de changes…) et des métiers para bancaires (bancassurance
conseil et ingénierie financière…).
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2- Résultat But d’Exploitation :
Il se compose de :
PNB
- Frais généraux.
___________________
= Résultat brut d’exploitation.
Ce résultat constitue la marge dégagée sur l’ensemble des activités bancaires après prise en
compte des frais généraux d’exploitation. Ce solde doit permettre la couverture :
- Des amortissements issus de la politique d’investissement de la banque ;
- Des provisions d’exploitation pour la couverture du risque de crédit (créances en
souffrance essentiellement).
Des dotations aux provisions très élevée sont synonymes d’une fragilité dans la
qualité des engagements.
3- Résultat d’Exploitation
Il se compose de :
Résultat brut d’exploitation.
- Dotations aux provisions.
- Datations aux amortissements.
_____________________________
= Résultat d’exploitation.
Il permet de mesurer la rentabilité de l’exploitation courante de la banque après la prise en
compte des frais d’exploitation et du coût de risque.
4- Le résultat net de l’exercice :
Il se compose de :
Résultat d’exploitation
+Produits exceptionnels et/ou sur exercices antérieurs
- charges exceptionnelles et/ou sur exercices antérieurs
_____________________________________________
= Résultat net de l’exercice.
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Le résultat net de l’exercice se trouve ainsi affecté positivement par :
- Les reprises des provisions ;
- Les produits exceptionnels.
Et négativement par :
- Les pertes exceptionnelles (abandons d’agios et de créances, créances
irrévocables…) ;
- Les ponctions des dotations aux provisions hors exploitations (dépréciation de
titres de participations…).
Cette approche consiste à affecter les marges sur intérêt et les commissions aux centres de
profit.
Or, si l’affectation des commissions s’avère une tâche simple pour le contrôleur de gestion,
la détermination d’une marge sur intérêt par centre est beaucoup plus complexe, et ce, en
raison de la multiplicité des ressources et des emplois.
Cette affectation repose sur deux approches : le pool unique et le pool multiple.
- Le pool unique : est une approche qui considère que n’importe qu’elle ressource
peut financer de façon indifférenciée n’importe quel emploi.
- Le pool multiple : Vise par contre l’affectation des ressources aux emplois en
fonction de leurs durées et leurs types de taux.
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La mesure des capitaux est une opération primordiale pour la banque dans la mesure où elle
influence de façon significative le calcul des rentabilités par centre de profit, par produit ou
par client.
- La mesure des capitaux moyens en date de valeur, qui correspond à la date effective de
prise en compte financière par la banque, d’une écriture.
Parallèlement à la mesure des capitaux, le calcul du float client est d’une importance capitale
pour le banquier, dans la mesure où il constitue une rémunération pour la banque en
contrepartie d’une opération comptabilisée au crédit ou au débit d’un compte.
Appelé aussi capitaux float correspond à des capitaux disponibles, non reconnus à la
clientèle, qui résultent de la différence entre les dates de valeurs imputées à la clientèle et la
date d’entrée ou de sortie effective des fonds pour la banque.
- L’affectation des charges directes clé du contrôle de gestion. « C’est en effet, sur
ces bases que peuvent être bâtis la procédure budgétaire et le suivi de
performances des centres de responsabilités ».
- La ventilation des charges des centres de structure et des services généraux sur
les centres opérationnels et les centres de profit.
Cette opération nécessite la mise en œuvre des clés de répartition qui peuvent être à titre
d’exemple le nombre de mètres carrés gérés ou entretenus pour l’affectation des charges
générées par la gestion des immeubles ou leur entretien, le nombre d’effectif pour la
répartition des charges de structure…
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La facturation des opérations aux centres de profit, sera donc effectuée sur la base d’un coût
moyen et du nombre d’opération utilisée. Cette méthode « va vider le centre opérationnel
pour ne laisser enfin de compte que les coûts affectés aux centres de profit »
Après avoir réalisé les premières étapes dans cette approche de la détermination de la
rentabilité par centre de profit, il devient possible enfin de compte de déterminer un résultat
par centre.
A cet effet, nous pouvons déterminer trois niveaux de marge qui vont refléter visiblement la
distinction entre charges et produits directs et les charges et produits indirects :
- Frais généraux.
- Charges communes.
+ Produits communs.
+ Reprises de provisions.
Marge d’intérêt
+ Commissions
+ Plus ou moins-values sur gestion d’actifs
= Produit Net Bancaire
‐ Frais généraux
= Résultat Brut Exploitation
+/‐ Dotations ou reprises des amortissements et provisions
= Résultat Courant Avant Impôt
+/‐ Produits et charges exceptionnelles.
‐ Impôt sur les bénéfices
= Résultat Net
4- EXERCICES D’APPLICATION : Calcul et analyse de la marge sur intérêts
Agence X
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Emplois Ressources
Crédits LT : 2 500 M à 12% Marché obligataire : 2 500 M à 11%
Crédit MT : 500 M à 12,5% Dépôts (à 5 ans) : 500 M à 10%
Crédit CT : 3 000 M à 13% Dépôts clientèle : 3 000 M à 5%
Total emplois = 6 000 M Total ressources = 6 000 M
Taux moyen pondéré des ressources : (2 500 X 11% + 500 X 10% + 3 000 X 5%) /6000 = 7.91%
=> PNB (LT) = 2 500 x (12% ‐ 7.91%) = 102.25 M
=> PNB (MT) = 500 x (12.5% ‐ 7.91%) = 22.95 M
⇒ PNB (CT) = 3 000 x (13% ‐ 7.91%) = 152.25 M
PNB = PNB (LT) + PNB (MT) + PNB (CT) = 102.25 + 22.95 + 152.25 = 277.45 M
Agence X
Emplois Ressources
Crédits LT : 2 500 M à 12% Marché obligataire : 1 000 M à 11%
Crédit MT : 500 M à 12,5% Dépôts (à +5 ans) : 1 500 M à 10%
Crédit CT : 3 000 M à 13% Dépôts (à 5 ans) : 500 M à 10%
Dépôts (à 1 an) : 500 M à 10%
Dépôts clientèle : 2 500 M à 5%
Total emplois = 6 000 M Total ressources = 6 000 M
Taux moyen des ressources finançant les crédits LT : [(1 000 x 11%) + (1 500 x 10%)] / 2 500 =
10.4%
=> PNB (LT) = 2 500 x (12% ‐ 10.4%) = 40 M
PNB (MT) = 500 x (12.5% ‐ 10%) = 12.5 M
Taux moyen des ressources finançant les crédits CT : [(500 x 10%) + (2 500 x 5%)] / 3 000 =
5.83%
=> PNB (CT) = 3 000 x (13% ‐ 5.83%) = 215.1 M
PNB = PNB (LT) + PNB (MT) + PNB (CT) = 40 + 12.5 + 215.1 = 267.6 M
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CHAPITRE IV : PRINCIPAUX INDICATEURS
1- Ratios d’exploitation
– PNB / Actif moyen (niveau de revenu généré par les actifs de la banque),
2- Ratios d’activité
– Crédits nets / Actif (= importance de l’activité de crédits),
3- Ratios de productivité
– PNB / Effectif,
– Dépôts / Effectif,
4- Ratios de sinistralité
Coût du risque :
Ratios de sinistralité :
– Créances douteuses brutes / Concours clients bruts
– Provisions sur créances douteuses / Créances douteuses brute.
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5- Ratio COBAC
Document ci-joint
Elle est faite à partir du tableau de bord qui récapitule l’ensemble des indicateurs et
leur évolution mois après mois. Le modèle de reporting est présenté comme suit :
Cumu
Indicateurs Formule de 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 l
calcul
Ratios d’exploitation
Ratios d’activité
Ratios de productivité
Ratios de sinistralité
Ressources
Emplois
PNB
Résultat Brut d'Exploitation
Résultat d'Exploitation
Résultat Net
Ratios d'activité
Ratios de productivité
Ratios de sinistralité
Ratios
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RATIOS PRUDENTIELS COBAC
RATIOS METHODE DE CALCUL NORMES SIGNIFICATION
1- Définition du budget :
Le budget est la traduction chiffrée des objectifs ou du plan stratégique de la banque sur un
an.
Elle est élaborée et diffusé par la Direction Générale sur les orientations et les options
stratégiques de la banque. Elle indique comment le budget doit être élaboré et les éléments à
prendre en compte dans la préparation des budgets. La note de cadrage est adressée aux
différents responsables de la banque.
Le budget est élaboré au niveau de chaque entité et transmis au Contrôleur de Gestion qui
procède à la mise en forme et la consolidation.
Les projets de budget sont ensuite transmis au Comité Budgétaire pour examen, correction et
validation.
C- La procédure budgétaire
La gestion budgétaire consiste à doter chaque centre de responsabilité d’un budget annuel
établir selon une procédure rigoureuse ou chaque intervenant a un cahier des charges et un
calendrier à respecter.
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A la fin du premier semestre N, la direction générale transmet aux responsables des centres
les objectifs stratégiques qu’elle compte voir réalisés en N+1. Ces objectifs se formulent en
termes de parts de marché, de clientèles-cible, de produits mais aussi en termes de marges, de
progression des frais généraux. De même, dans la phase terminale de la procédure budgétaire,
elle négocie les budgets avec les responsables de centres, procède à des arbitrages et, après
accord du conseil d’administration valide les budgets définitifs.
Les responsables de centres élaborent des pré-budgets dans lesquels ils effectuent des
prévisions d’activité et de moyens avec un niveau de précision en adéquation avec la nature
des opérations qu’ils accomplissent. Ainsi un directeur d’agence décomposera ses prévisions
d’activités en :
Les projets de budgets portant également sur les moyens à mettre en œuvre : effectifs,
surfaces, équipements, etc.
Les projets de budget sont ensuite transmis au Comité Budgétaire pour examen, correction et
validation.
Une fois les budgets définitivement adoptés en fin d’année, ils sont transmis à tous les
responsables de centres et les prévisions deviennent des objectifs à atteindre.
La gestion budgétaire comprend bien entendu un suivi afin de vérifier que les réalisations sont
bien conformes aux objectifs et, si elles ne le sont pas, rechercher la cause des écarts.
Les contrôleurs de gestion procèdent aux vérifications à partir des tableaux de bord que
chaque centre établit dans le cadre de son reporting. Quant aux analyses d’écarts, on distingue
souvent :
- Les causes internes et les causes externes. Les causes externes ont comme origine une
modification de l’environnement et les cause internes sont à rechercher au sein de la banque ;
- Les écarts de volume et les écarts de prix qui recouvrent l’habituelle décomposition
effet-prix et effet-qualité ;
- Les écarts de prévision et les écarts d’exécution. Les écarts de prévision proviennent d’une
erreur de prévision : le responsable de centre a été trop ou insuffisamment optimiste sur ses
capacités à atteindre des objectifs commerciaux et les écarts d’exécution proviennent d’une
mauvaise adéquation objectifs-moyens.
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Le contrôle de réalisation et l’analyse d’écarts doivent être rapides afin de pouvoir mettre en
œuvre dès que possible les actions correctives.
IV- Reporting
Il se présente sur la base d’un tableau dont le modèle est joint en annexe.
Elle consiste à examiner chaque poste budgétaire et apprécier son niveau de réalisation par
rapport au budget.
Sur la base des écarts constatés, le Contrôle de Gestion peut prescrire les actions à
entreprendre en vue d’améliorer le niveau de réalisation des postes budgétaires qui ne
correspondent aux prévisions.
21
Mar
Janvier Février s Décembre
Pré Ecar Réa Pré Ecar Pré Ecar …. Réa Pré Ecar
Postes budgétaires Réal v t l v t cumul Réal v t cumul . l v t cumul
Pré Ecar Pré Ecar Réa Pré Ecar
Réal v t Réal v t l v t
Ressources
Emplois
PNB
Matières et
fournitures
Transport
Services
Charges diverses
Frais de personnel