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I- CONTEXTE DU SUJET
Dans un monde de plus en plus interdépendant, on observe depuis maintenant quelques
années que la zone CEMAC est dans un contexte d'insécurité a la fois sociale, économique et
voire même politique marqué par des conflits armés entre guerre civile et attaque terroriste,
une inflation croissante et le perpétuel problème de construction de la démocratie. Dans cette
situation, la CEMAC se voit désormais bousculer mieux, surclassé par des acteurs non étatiques,
appartenant à la sphère du privé. L'inflation galopante due à la dévaluation du franc CFA place
les firmes multinationales dans une position de force face aux États de la sous région, sans
l'intervention de la CEMAC. En outre les déplacés ou les réfugiés ayant échappé à la mort dans
certains conflits se retrouve à la charge des ONG internationales au détriment de la CEMAC qui
peine à prendre ses responsabilités pour prendre en charge les cas de ces réfugiés de guerre et
où un groupe paramilitaire assuré plus la sécurité d'un Etat en crise au détriment
II- PROBLÉMATIQUE
La situation actuelle d'interdépendance au sein de la CEMAC avec la prise en main de certains
secteurs régaliens des États membres de la CEMAC par de nouveaux acteurs tels les
Organisations non gouvernementales, l'atteinte à la paix et la stabilité de la sous région par les
terroristes de Boko Haram entre le Cameroun et le Tchad, les rebelles du M23 au Congo sans
oublier la Centrafrique et les firmes multinationales à l'instar de TOTAL, ORANGE, CANAL +, qui
fixent les tarifs de leurs services en lieu et place d'une structure sous régionale sensé tout
régulé. Il est alors judicieux de s'interroger sur le fait de savoir, comment la CEMAC se
comporte où se positionne face à l'apparition de nouveaux acteurs dans la sous-région ? Quels
sont les enjeux entre les acteurs étatiques et les nouveaux acteurs dans la sous région ?