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Fiche de T.D
Exercice pratique :
Fiche de T.D
Les étudiants sont invités à rédiger l’introduction et à ressortir un plan cohérent, après, bie
n entendu, une étude parcellaire.
« A l’encontre de l’absolutisme formulé par un Bossuet (le prince ne doit rendre compte à per
sonne de ce qu’il ordonne), une caractéristique fondamentale du droit constitutionnel, c’est la
présence, auprès des gouvernants, de représentants des gouvernés, qui, par leurs questions, leu
rs interpellations, les commissions parlementaires, entres autres, obligent le gouvernement à j
ustifier sa politique, à expliquer pourquoi il a pris telle ou telle décision, ou bien ne l’a pas pri
se, ou encore quelles sont les intentions à l’occasion de tel ou tel problème. Comme, par ailleu
rs, ce contrôle s’opère au grand jour, par l’intermédiaire de procédures publiques et contradict
oires, l’existence de ces censeurs oblige les gouvernants à se justifier devant l’opinion publiqu
e. Certes, rendre compte de son action ne va pas sans risques. Mais, la critique est toujours pré
férable à la flatterie : la pire des chambres vaut mieux encore que la meilleure des antichambr
es, confessait Cavour.
Cependant, dans la conception classique, le dialogue fondamental entre ceux qui agissent et ce
ux qui apprécient l’action n’a pas lieu entre le gouvernement et l’ensemble des citoyens, mais
entre le gouvernement et un corps de censeurs, choisis par les citoyens et représentant ces der
niers ; c’est- à-dire, en fait, un parlement. De telle sorte, que celui-ci n’est pas sans faire songe
r à un théâtre sur la scène duquel les affaires publiques sont examinées au vu et au su de tous,
réduisant ainsi la raison d’État à la portion congrue ».
Fiche de T.D :
Les étudiants sont invités à rédiger l’introduction et à ressortir un plan cohérent, après,
bien entendu, une étude parcellaire.
Fiche de T.D :
Question théorique :
1) Définir les régimes suivants : les régimes d’assemblée, les régimes dictatoriaux, les
régimes marxistes
2) Distinguez le régime présidentialiste du régime présidentiel
3) Une séparation rigide des pouvoirs traduit-elle l’effectivité d’un régime présidentiel ?
4) Pourquoi dit-on que le pouvoir exécutif ivoirien est tricéphale ?
5) Le vice-président ivoirien est-il l’égal du président de la République, au regard de la
Constitution de 2016 ?
Fiche de T.D :
Question théorique :
Question pratique :
Commentaire de texte :
« En raison des conditions mêmes qui ont présidé à l’établissement des régimes
parlementaires, ceux-ci ont commencé à fonctionner sans règles préétablies. Il ne faut pas
oublier qu’en Grande- Bretagne, premier pays à avoir pratiqué ce régime, il n’existe pas de
constitution écrite. Le régime s’est donc mis en place de lui-même et il fonctionne encore
aujourd’hui selon son schéma le plus simple. Mais on sait que le fonctionnement de certains
régimes parlementaires multipartis n’a pas donné les mêmes satisfactions. C’est pourquoi
l’idée s’est fait jour, dans les États ayant à élaborer une nouvelle Constitution – mais
seulement dans ceux pratiquant le multipartisme – d’essayer de remédier à une éventuelle
instabilité gouvernementale en s’efforçant de prévenir, par des moyens institutionnels, les
crises ministérielles. Il s’agit, somme toute, de rendre ces crises plus difficiles pour les rendre
plus rares.
Deux procédés principaux sont utilisés à cette fin. D’une part, on s’efforce de donner au
gouvernement, lors de sa formation, la plus large majorité parlementaire possible, en espérant
que la coalition impliquée par cette majorité se maintiendra suffisamment longtemps pour lui
permettre de travailler avec continuité. (…). D’autre part, on s’efforce d’obliger les députés à
bien réfléchir avant de contraindre un gouvernement à la démission. (…). Le régime
parlementaire rationnalisé est donc celui qui organise de manière minutieuse et détaillée les
rapports du gouvernement et des assemblées et il se traduit toujours par une plus grande
complexité ».
Fiche de T.D :
Exercice théorique :
Exercice à rendre : A analyser avec les étudiants les sujets suivants, avant qu’ils ne le
rendent en devoir de maison
Fiche de T.D
Fiche de T.D :
Sujet 1 : L’ordonnance
Fiche de T.D
RESOLUTION
Lecture attentive : Lire attentivement le texte en question, en identifiant les idées principales,
les arguments avancés et les concepts clés.
Introduction : Présenter brièvement le texte, son auteur, son contexte et son objectif. Définir
les termes juridiques ou concepts spécifiques qui seront utilisés dans l'analyse.
Analyse du texte : Analyser le texte en examinant sa structure, son argumentation, ses référen
ces légales ou jurisprudentielles, et ses implications juridiques. Mettre en évidence les points f
orts et les points faibles de l'argumentation.
Références externes : Si nécessaire, faire des références à d'autres sources juridiques (lois, dé
cisions de justice, doctrines) pour appuyer ou critiquer les idées exprimées dans le texte.
Conclusion : Résumer les points clés du texte, exprimer une opinion personnelle et évaluer la
pertinence et la validité des arguments présentés. Faire des recommandations ou proposer des
pistes de réflexion.
Méthodologie de la Dissertation juridique :
Analyse du sujet : Comprendre le sujet en identifiant les mots clés et les concepts juridiques i
mpliqués. Définir ces termes et concepts pour une meilleure compréhension.
Planification : Élaborer un plan cohérent en fonction du sujet et des arguments que vous souh
aitez développer. Le plan doit comporter une introduction, plusieurs parties développées et un
e conclusion.
Introduction : Présenter le sujet, son contexte et son importance. Définir les termes clés et an
noncer le plan de la dissertation.
Développement : Organiser les parties de votre dissertation en fonction du plan établi. Chaqu
e partie doit développer un argument ou une idée spécifique, soutenue par des références jurid
iques appropriées.
Références juridiques : Appuyer vos arguments en citant des lois, des décisions de justice, d
es doctrines ou des traités internationaux pertinents. Faites des références précises et utilisez d
es sources fiables.
Conclusion : Résumer les principaux points développés dans votre dissertation. Répondre au
sujet posé en exprimant une opinion finale basée sur les arguments présentés.
Il est important de noter que ces méthodologies peuvent varier en fonction des exigences spéc
ifiques de votre établissement d'enseignement ou de votre professeur. Il est toujours recomma
ndé de consulter les consignes spécifiques et de demander des éclaircissements si nécessaire.
De plus, la pratique régulière de l'analyse de textes et de la rédaction de dissertations juridique
s contribuera à améliorer vos compétences méthodologiques dans le domaine juridique.
Exercice pratique :
RESOLUTION
Complétez les informations manquantes dans la fiche ci-dessous sur l'Opération Constituante :
Définition : L'opération constituant(e) désigne le processus par lequel une nouvelle constituti
on est créée ou une constitution existante est modifiée ou remplacée. Il s'agit d'une étape fond
amentale dans l'évolution politique et juridique d'un pays, car la constitution établit les règles
et les principes qui gouvernent l'organisation de l'État, les pouvoirs publics et les droits des cit
oyens.
Le Pouvoir Exécutif : Le gouvernement en place peut jouer un rôle dans le processus d'opéra
tion constituant(e) en proposant des réformes constitutionnelles ou en soumettant des projets d
e constitution à l'Assemblée Constituante.
Les Citoyens : Dans certains cas, les citoyens peuvent être directement impliqués dans l'opéra
tion constituant(e) à travers des référendums ou des consultations populaires pour approuver o
u rejeter les propositions constitutionnelles.
Étapes :
Adoption de la constitution : Une fois que la nouvelle constitution est rédigée, elle est soumi
se à un vote formel au sein de l'Assemblée Constituante pour son adoption. Selon le processus
constitutionnel spécifique, elle peut nécessiter une majorité qualifiée ou un consensus.
Ratification de la constitution : Dans certains cas, la nouvelle constitution doit être ratifiée p
ar d'autres organes, tels qu'un référendum ou une instance législative, avant de devenir officiel
le.
Entrée en vigueur de la constitution : Une fois que la nouvelle constitution est adoptée et rat
ifiée, elle entre en vigueur et devient la loi suprême du pays, établissant les bases du système
politique et juridique.
UNIVERSITE METHODISTE – Année académique : 2022-2023
Fiche de T.D
RESOLUTION
2. Le régime représentatif est un système politique dans lequel les citoyens élisent des
représentants pour exercer le pouvoir en leur nom. Les représentants sont choisis lors
des élections et siègent au sein des institutions législatives, telles que le Parlement ou
le Congrès. Ces représentants sont responsables de prendre des décisions politiques et
de légiférer au nom de leurs électeurs. Le régime représentatif vise à garantir la
participation du peuple à la prise de décisions politiques, même si elle se fait
indirectement par le biais des représentants élus.
3. La séparation souple des pouvoirs est un concept dans lequel les pouvoirs législatif,
exécutif et judiciaire sont distincts, mais il existe des mécanismes permettant une
certaine interaction et interdépendance entre ces pouvoirs. Par exemple, le pouvoir
exécutif peut avoir une influence sur le pouvoir législatif en proposant des projets de
loi, tandis que le pouvoir législatif peut contrôler et influencer le pouvoir exécutif par
le biais de l'adoption de lois ou de la destitution d'un gouvernement. Cela permet une
certaine flexibilité et une coopération entre les pouvoirs tout en préservant leur
indépendance.
En revanche, la séparation rigide des pouvoirs se caractérise par une stricte séparation des
pouvoirs sans possibilité d'interaction directe entre eux. Chaque pouvoir est distinct et
indépendant, sans interférence ou contrôle mutuel. Cela vise à éviter les abus de pouvoir et à
garantir une stricte division des fonctions entre les différentes institutions.
Dans certains cas, malgré la séparation formelle des pouvoirs, un pouvoir, souvent l'exécu
tif, peut accumuler une autorité démesurée et empiéter sur les domaines de compétence de
s autres pouvoirs, tels que le pouvoir législatif ou le pouvoir judiciaire. Cela peut se produi
re par le biais de mesures législatives, de décrets d'urgence, de contrôle sur les nomination
s judiciaires, de pressions politiques ou d'autres moyens de manipulation du système.
Les étudiants sont invités à rédiger l’introduction et à ressortir un plan cohérent, après, bie
n entendu, une étude parcellaire.
« A l’encontre de l’absolutisme formulé par un Bossuet (le prince ne doit rendre compte à per
sonne de ce qu’il ordonne), une caractéristique fondamentale du droit constitutionnel, c’est la
présence, auprès des gouvernants, de représentants des gouvernés, qui, par leurs questions, leu
rs interpellations, les commissions parlementaires, entres autres, obligent le gouvernement à j
ustifier sa politique, à expliquer pourquoi il a pris telle ou telle décision, ou bien ne l’a pas pri
se, ou encore quelles sont les intentions à l’occasion de tel ou tel problème. Comme, par ailleu
rs, ce contrôle s’opère au grand jour, par l’intermédiaire de procédures publiques et contradict
oires, l’existence de ces censeurs oblige les gouvernants à se justifier devant l’opinion publiqu
e. Certes, rendre compte de son action ne va pas sans risques. Mais, la critique est toujours pré
férable à la flatterie : la pire des chambres vaut mieux encore que la meilleure des antichambr
es, confessait Cavour.
Cependant, dans la conception classique, le dialogue fondamental entre ceux qui agissent et ce
ux qui apprécient l’action n’a pas lieu entre le gouvernement et l’ensemble des citoyens, mais
entre le gouvernement et un corps de censeurs, choisis par les citoyens et représentant ces der
niers ; c’est- à-dire, en fait, un parlement. De telle sorte, que celui-ci n’est pas sans faire songe
r à un théâtre sur la scène duquel les affaires publiques sont examinées au vu et au su de tous,
réduisant ainsi la raison d’État à la portion congrue ».
RESOLUTION
Introduction :
Le texte de Jean Gicquel et Jean-Éric Gicquel met en évidence une caractéristique fondamenta
le du droit constitutionnel, à savoir la présence de représentants des gouvernés auprès des gou
vernants. Contrairement à l'absolutisme prôné par Bossuet, où le prince n'a de compte à rendre
à personne, le système constitutionnel impose aux gouvernements de justifier leurs politiques
et décisions devant les représentants du peuple. Ce contrôle s'effectue publiquement, à travers
des procédures transparentes et contradictoires, obligeant ainsi les gouvernants à se justifier d
evant l'opinion publique. Cependant, le dialogue se limite souvent entre le gouvernement et u
n corps de censeurs, représentant les citoyens, généralement incarné par le parlement. Ce sujet
de cas pratique vise à examiner les implications et les limites de ce système de représentation
démocratique dans le contrôle du pouvoir gouvernemental.
C. Le contrôle public et contradictoire comme garde-fou contre les abus de pouvoir : Le contr
ôle exercé par les représentants des gouvernés se déroule publiquement et de manière contradi
ctoire. Cela permet à l'opinion publique d'être informée et de participer au débat politique. Ce
contrôle public et contradictoire joue un rôle essentiel dans la prévention des abus de pouvoir
et dans la protection des intérêts des citoyens.
A. Les défis et les risques liés à la critique publique : Rendre compte de son action expose le
gouvernement à la critique publique, ce qui peut être difficile à gérer. Les gouvernants do
ivent faire face aux opinions divergentes, aux éventuelles attaques personnelles et aux pre
ssions de l'opinion publique.
B. La préférence de la critique à la flatterie selon Cavour : Cavour, homme d'État italien, sou
lignait l'importance de la critique plutôt que de la flatterie. Il suggérait que même une cha
mbre politique critique est préférable à une cour complaisante. Cette idée met en évidenc
e l'importance de la remise en question et du contrôle démocratique pour éviter la compla
isance et encourager une gouvernance responsable.
C. L'importance d'un contrôle démocratique pour une gouvernance responsable : Le contrôle
démocratique permet de promouvoir une gouvernance responsable en obligeant les gouve
rnants à rendre des comptes et à justifier leurs actions devant les représentants des gouver
nés. Cela favorise la transparence, l'intégrité et la prise de décisions éclairées, en prenant
en compte les intérêts et les besoins de la population.
Conclusion :
En conclusion, le texte met en évidence le rôle essentiel des représentants des gouvernés dans
le contrôle du pouvoir gouvernemental, garantissant la justification des politiques et des décisi
ons. Cependant, il souligne également les limites de la représentation démocratique, qui se co
ncentre souvent sur un dialogue entre gouvernement et parlement plutôt que sur une interactio
n directe avec l'ensemble des citoyens. Malgré ces limitations, le contrôle démocratique deme
ure un outil crucial pour maintenir la responsabilité gouvernementale et prévenir les abus de p
ouvoir. Il est donc important d'encourager la diversité et l'inclusivité dans la représentation cit
oyenne afin de renforcer la légitimité et l'efficacité du contrôle démocratique.
UNIVERSITE METHODISTE – Année académique : 2022-2023
Fiche de T.D :
RESOLUTION
1. Le régime de confusion des pouvoirs : Le régime de confusion des pouvoirs est une
notion qui décrit une situation dans laquelle les pouvoirs exécutif, législatif et
judiciaire sont exercés par une seule autorité ou institution, sans séparation claire et
distincte entre eux. Dans ce type de régime, les fonctions normalement attribuées à
chaque pouvoir sont concentrées entre les mains d'une seule entité, ce qui peut
entraîner une concentration excessive du pouvoir et une absence de contrôle et
d'équilibre.
Le régime politique se réfère à l'ensemble des institutions, des règles et des principes qui
régissent l'exercice du pouvoir politique dans un pays donné. Il s'agit de la structure politique
fondamentale et des normes qui définissent les relations entre les différents acteurs politiques,
tels que l'exécutif, le législatif et le judiciaire. Le régime politique peut être caractérisé par des
éléments tels que la forme de gouvernement (par exemple, république ou monarchie), la
nature du pouvoir exécutif (présidentiel ou parlementaire), la séparation ou la concentration
des pouvoirs, et les mécanismes de contrôle et de responsabilité.
Le système politique, quant à lui, englobe l'ensemble des acteurs politiques, des partis
politiques, des groupes d'intérêt et des citoyens qui interagissent dans le cadre du régime
politique. Il s'agit de l'ensemble des forces politiques et des processus par lesquels les
décisions politiques sont prises, les politiques sont formulées, et les intérêts et les demandes
des différents acteurs sont représentés et négociés. Le système politique peut être caractérisé
par le multipartisme, le degré de pluralisme politique, la participation citoyenne, la
compétition électorale, et les mécanismes de prise de décision.
En résumé, le régime politique se réfère à la structure fondamentale du pouvoir politique et
aux règles qui le régissent, tandis que le système politique désigne les acteurs politiques, les
partis, les groupes d'intérêt et les processus politiques qui opèrent au sein du régime politique.
Les étudiants sont invités à rédiger l’introduction et à ressortir un plan cohérent, après,
bien entendu, une étude parcellaire.
Introduction :
Plan proposé :
Conclusion :
En somme, le Président des États-Unis est un personnage clé du système politique américain.
Ses attributions et ses pouvoirs sont nombreux, mais ils ne sont pas illimités. Le contrôle
judiciaire, le contrôle du Congrès, ainsi que l'opinion publique et les médias permettent de
limiter les excès de pouvoir du président. De plus, l'évolution du rôle du président depuis la
Constitution de 1787 ainsi que les enjeux et les défis actuels du pouvoir présidentiel montrent
que le président américain est un acteur politique en constante évolution.
UNIVERSITE METHODISTE – Année académique : 2022-2023
Fiche de T.D :
Question théorique :
6) Définir les régimes suivants : les régimes d’assemblée, les régimes dictatoriaux, les
régimes marxistes
7) Distinguez le régime présidentialiste du régime présidentiel
8) Une séparation rigide des pouvoirs traduit-elle l’effectivité d’un régime présidentiel ?
9) Pourquoi dit-on que le pouvoir exécutif ivoirien est tricéphale ?
10) Le vice-président ivoirien est-il l’égal du président de la République, au regard de la
Constitution de 2016 ?
RESOLUTION
3. Une séparation rigide des pouvoirs traduit-elle l'effectivité d'un régime présidentiel ?
Oui, une séparation rigide des pouvoirs est une caractéristique essentielle d'un régime
présidentiel effectif. Dans un régime présidentiel, il est important que les pouvoirs exécutif et
législatif soient clairement séparés et indépendants l'un de l'autre. La séparation rigide des
pouvoirs garantit que le président dispose d'une autonomie et d'une autorité exécutives
distinctes, sans être soumis à un contrôle direct du parlement.
RESOLUTION
Introduction :
La Constitution ivoirienne de 2016 établit les dispositions relatives au président de la
République en Côte d'Ivoire. La fonction présidentielle revêt une importance capitale dans le
système politique du pays. Cette dissertation vise à analyser le rôle et les pouvoirs du
président de la République tels qu'ils sont définis dans la Constitution ivoirienne de 2016.
Nous examinerons également les changements apportés par cette Constitution par rapport aux
précédentes versions. Dans ce contexte, il convient de se pencher sur le rôle du Premier
ministre ivoirien, qui occupe une position clé dans l'exercice du pouvoir exécutif. Cette
dissertation abordera donc les fonctions, les responsabilités et les relations entre le président
de la République et le Premier ministre dans le système constitutionnel ivoirien.
Plan proposé :
Conclusion :
Fiche de T.D :
Question théorique :
RESOLUTION
2. Le régime parlementaire moniste est caractérisé par l'existence d'un seul organe
législatif qui exerce les pouvoirs législatifs et de contrôle sur le gouvernement. Le
gouvernement est responsable devant ce parlement unique, et il n'y a pas de séparation
stricte entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. Les membres du gouvernement
sont généralement issus du parlement et sont responsables devant celui-ci.
En revanche, dans le régime parlementaire dualiste, il y a une séparation plus nette entre les
pouvoirs exécutif et législatif. Le pouvoir législatif est exercé par un parlement distinct du
gouvernement, et ce dernier est responsable devant le parlement. Les membres du
gouvernement ne sont pas nécessairement issus du parlement, et ils peuvent être choisis en
dehors de celui-ci. Le parlement a un rôle de contrôle et de surveillance sur le gouvernement,
et il peut lui retirer sa confiance ou exercer un contrôle étroit sur ses actions.
3. Le régime parlementaire dualiste, comme expliqué précédemment, est un système
politique dans lequel il y a une séparation nette entre les pouvoirs exécutif et législatif.
Le gouvernement est formé par un chef de l'État (généralement un président) et des
membres du gouvernement, qui sont responsables devant un parlement distinct. Le
parlement exerce un pouvoir de contrôle sur le gouvernement et peut le destituer par le
biais d'une motion de censure ou d'une motion de défiance. Ce système favorise une
certaine indépendance entre les pouvoirs et permet un contrôle plus strict du
gouvernement par le parlement.
Simplification du choix électoral : Le bipartisme peut simplifier le choix électoral pour les
citoyens, car ils ont généralement deux options clairement différenciées sur le plan
idéologique et politique. Cela peut faciliter la participation électorale et permettre aux
électeurs de se positionner plus facilement sur l'échiquier politique.
Difficulté pour les petits partis : Dans un système bipartite, les petits partis politiques
peuvent rencontrer des difficultés pour se faire une place et obtenir une représentation
significative. La compétition entre les deux principaux partis peut rendre difficile l'émergence
de nouvelles forces politiques et limiter la diversité politique.
Il convient de noter que l'influence du bipartisme peut varier en fonction du contexte politique
spécifique de chaque pays. Dans certains cas, un système multipartite ou un système politique
avec une plus grande diversité de partis peut être privilégié pour refléter une plus grande
pluralité d'opinions et de représentations politiques.
Question pratique :
Commentaire de texte :
« En raison des conditions mêmes qui ont présidé à l’établissement des régimes
parlementaires, ceux-ci ont commencé à fonctionner sans règles préétablies. Il ne faut pas
oublier qu’en Grande- Bretagne, premier pays à avoir pratiqué ce régime, il n’existe pas de
constitution écrite. Le régime s’est donc mis en place de lui-même et il fonctionne encore
aujourd’hui selon son schéma le plus simple. Mais on sait que le fonctionnement de certains
régimes parlementaires multipartis n’a pas donné les mêmes satisfactions. C’est pourquoi
l’idée s’est fait jour, dans les États ayant à élaborer une nouvelle Constitution – mais
seulement dans ceux pratiquant le multipartisme – d’essayer de remédier à une éventuelle
instabilité gouvernementale en s’efforçant de prévenir, par des moyens institutionnels, les
crises ministérielles. Il s’agit, somme toute, de rendre ces crises plus difficiles pour les rendre
plus rares.
Deux procédés principaux sont utilisés à cette fin. D’une part, on s’efforce de donner au
gouvernement, lors de sa formation, la plus large majorité parlementaire possible, en espérant
que la coalition impliquée par cette majorité se maintiendra suffisamment longtemps pour lui
permettre de travailler avec continuité. (…). D’autre part, on s’efforce d’obliger les députés à
bien réfléchir avant de contraindre un gouvernement à la démission. (…). Le régime
parlementaire rationnalisé est donc celui qui organise de manière minutieuse et détaillée les
rapports du gouvernement et des assemblées et il se traduit toujours par une plus grande
complexité ».
Introduction :
Le régime politique parlementaire est un système dans lequel le pouvoir exécutif et le pouvoir
législatif sont étroitement liés et interdépendants. Le fonctionnement des régimes
parlementaires est souvent marqué par des caractéristiques propres, qui peuvent varier en
fonction des pays et des contextes historiques. Dans le texte proposé par Pierre Pactet et
Ferdinand Melin-Soucramanien, l'auteur souligne les conditions qui ont présidé à
l'établissement des régimes parlementaires, ainsi que les éventuelles problématiques liées à
leur fonctionnement. Dans cette dissertation, nous allons apprécier le régime politique dit
parlementaire et examiner les attributions du Parlement.
Plan :
Conclusion :
Le régime politique parlementaire est un système qui repose sur une étroite collaboration
entre le gouvernement et les assemblées parlementaires. Il offre des avantages tels que la
stabilité politique et la représentation démocratique. Cependant, il peut également présenter
des limites, notamment en termes d'instabilité gouvernementale et de complexité dans les
rapports entre les différentes institutions. Le Parlement joue un rôle central dans ce régime, en
étant chargé de l'élaboration des lois, du contrôle de l'action gouvernementale et de la
représentation des citoyens. Il constitue ainsi une composante essentielle du système
parlementaire.
Note : Veuillez noter que le développement de chaque partie du plan nécessitera une analyse
approfondie et des références appropriées à des exemples et à des théories du droit
constitutionnel.
Sujet 2 : Les attributions du Parlement
Introduction :
Le Parlement occupe une place centrale dans les régimes politiques démocratiques. En tant
qu'institution législative, il joue un rôle crucial dans l'élaboration des lois et le contrôle de
l'action gouvernementale. Dans ce contexte, il est essentiel de comprendre les attributions
spécifiques du Parlement et son impact sur le fonctionnement du système politique. Dans
cette dissertation, nous allons examiner les différentes fonctions et responsabilités du
Parlement et analyser son importance dans la prise de décisions politiques.
Plan :
I. Le pouvoir législatif : élaboration et adoption des lois
Conclusion :
Le Parlement détient des attributions essentielles dans un système politique démocratique. En
tant qu'institution législative, il est chargé de l'élaboration et de l'adoption des lois, ce qui lui
confère un pouvoir législatif significatif. De plus, le Parlement joue un rôle clé dans le
contrôle de l'action gouvernementale, en exerçant un contrôle politique, en créant des
commissions d'enquête et en posant des questions au gouvernement. Il remplit également une
fonction représentative en permettant la participation des citoyens à travers leurs
représentants. Enfin, le Parlement est impliqué dans la gestion financière de l'État, notamment
par l'adoption du budget et le contrôle des dépenses publiques. Dans l'ensemble, les
attributions du Parlement contribuent à la protection des droits et des intérêts des citoyens,
ainsi qu'à l'équilibre des pouvoirs au sein du système politique.
UNIVERSITE METHODISTE – Année académique : 2022-2023
Fiche de T.D :
Exercice théorique :
RESOLUTION
Exercice à rendre : A analyser avec les étudiants les sujets suivants, avant qu’ils ne le
rendent en devoir de maison
RESOLUTION
Introduction :
Plan proposé :
I. Présentation du bicaméralisme ivoirien
Conclusion :
Fiche de T.D
Fiche de T.D :
Sujet 1 : L’ordonnance
Introduction :
Plan proposé :
C. Les garanties de protection des droits et des libertés dans le cadre des ordonnances
Conclusion :
En conclusion, l'ordonnance est un instrument juridique utilisé par le pouvoir exécutif pour
prendre des mesures législatives dans des situations particulières. Bien qu'elle puisse être
justifiée par des raisons d'urgence ou de nécessité, son utilisation soulève des questions sur la
séparation des pouvoirs et la légitimité démocratique. Il est essentiel de mettre en place un
encadrement juridique rigoureux pour garantir la transparence, le contrôle et la protection des
droits dans le cadre de l'utilisation des ordonnances. Des débats et des réformes sont
nécessaires pour concilier l'efficacité des mesures prises par le gouvernement avec le respect
des principes démocratiques et de l'État de droit.
Sujet 2 : Les fonctions du Parlement en Côte d’Ivoire
Introduction :
Le Parlement joue un rôle central dans tout système politique démocratique. En Côte d'Ivoire,
le Parlement occupe une place importante en tant qu'institution représentative chargée de
légiférer, de contrôler l'action du gouvernement et de participer à la prise de décisions
politiques. Dans cette dissertation, nous allons examiner les fonctions du Parlement ivoirien, à
savoir son rôle législatif, son rôle de contrôle et de surveillance du gouvernement, ainsi que sa
fonction de représentation des citoyens.
Plan proposé :
Conclusion :
En conclusion, le Parlement ivoirien joue des fonctions essentielles dans le système politique
de la Côte d'Ivoire. Il exerce un rôle législatif important, participe au contrôle et à la
surveillance du gouvernement, et représente les citoyens. Cependant, des défis subsistent, tels
que l'efficacité du Parlement, la transparence et la redevabilité. Des réformes sont nécessaires
pour renforcer le rôle du Parlement et assurer son bon fonctionnement dans la consolidation
de la démocratie en Côte d'Ivoire. Il est également crucial d'encourager la participation
citoyenne et l'implication des citoyens dans le processus parlementaire pour garantir une
représentation démocratique effective.
Sujet 3 : Les pouvoirs de crise du Président de la République
Introduction :
Le Président de la République occupe une position centrale dans le système politique d'un
pays. En période de crise, ses pouvoirs peuvent être renforcés pour faire face aux défis et
prendre des mesures exceptionnelles. En Côte d'Ivoire, le Président de la République détient
des pouvoirs de crise qui lui permettent de réagir rapidement et efficacement en cas de
situation exceptionnelle. Dans cette dissertation, nous allons examiner les pouvoirs de crise du
Président de la République en Côte d'Ivoire, en mettant l'accent sur leur étendue, leurs limites
et leurs implications pour l'État de droit.
Plan proposé :