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La méthodologie de la dissertation

Lorsqu’on me donne un sujet de dissertation dans n’importe quelle matière, je suis


successivement les étapes suivantes, donc j’ai à faire à un processus logé éternellement dans
ma tête.

1- Observation physique du sujet :


Je regarde intuitivement et physiquement comment est constitué le sujet à traiter. Je
regarde si le sujet est une phrase ou s’il est constitué de deux phrases différentes encore
appelé petit paragraphe.

Exemple 1 : est ce que la littérature peut être considérée comme un acte ?

Exemple 2: Un auteur écrit « Un livre peut parfois être le déclencheur d’une prise de
conscience, d’un engagement, ou d’une révolte »

Expliquer cette réflexion en précisant si elle correspond à votre définition du livre

2- Analyse du sujet :

Analyser un sujet consiste à le décortiquer, à le décomposer, à entrer dans ses conflits ou


dans sa profondeur pour saisir ses différentes composantes ou éléments. Le contraire de
l’analyse s’appelle la synthèse : décomposition et reconstitution.

L’analyse du sujet consiste à tenir compte de deux cas de figure ou aspects :


- Le sujet lui-même : si nous prenons le deuxième sujet d’en haut, nous constatons qu’il nous
parle du livre et de son effet sur le lecteur. En effet, dés qu’on a le sujet lui-même, on le
questionne (fiche de lecture) jusqu’à ce que compréhension s’en suive. Il s’agit de repérer
les mots et expressions clés du sujet et de les explicités au brouillon
Exemple :

Littérature = acte =idée +effet +risques

Risque (arrestation, emprisonnement, torture, exil )

Effet (prise de conscience + révolte+ engagement +révolte)

Deux possibilités, dés après la compréhension du sujet, pour construire une introduction la
reproduction du sujet (dans la délimitation du sujet, je copie intégralement ou textuellement
le sujet en le mettant entre guillemet) ou la reformulation (je résume à ma manière le sujet,
sans déformer son contenu ou sa pensée. Mais je ne le mets pas entre guillemet. D’où
l’intérêt de connaitre le résumé de texte)

- Le libellé : c’est souvent le petit paragraphe qui accompagne le sujet lui-même (le thème,
l’idée ou le contenu à traiter : une citation, une pensée, ….).

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Le libellé correspond à une consigne, à un canevas de travail à respecter. C’est le domaine de
définition en mathématiques (R, R+, D, N, etc.…). En littérature ou en science sociale, c’est :
discuter, expliquer, justifier, apprécier, commenter, développer, qu’en pensez-vous de … ?
Partagez-vous cette opinion de ?
Je dois faire la différence dés maintenant entre tous les libellés.
Remarque : toute phrase (un sujet) formulée sous forme de phrase interrogative est
forcement une discussion (discuter dans le sens de distinguer)
Exemple : est ce que la littérature peut être considérée comme un acte ?
Il y a là : une thèse (la littérature engagée), une antithèse (la subjectivité de la littérature)
1 La chasse aux idées :
Selon HEGUEL, l’esprit de l’homme est le plus rapide au monde. En effet, face a un
quelconque sujet, je fais voyager mon esprit pour capter des idées, arguments et exemples
ou preuve. A chaque fois que je capte une idée, je la mentionne au brouillon sous forme de
tiret pour ne pas l’oublier.
2 la construction des parties :
Maintenant que j’ai des idées, des arguments et exemples recueilles et mentionnés dans le
désordre, je regarde celles et ceux qui sont plus ou moins semblable, je les loge dans la
même partie. Les idées, arguments permettent de construire les paragraphes et les
paragraphes permettent de construire les parties. Un traité de dissertation comprend au
maximum quatre parties. Une partie comprend au minimum deux paragraphes et au
maximum quatre paragraphes. Un paragraphe comprend une seule idée, un ou des
arguments et des exemples (preuves).
3 la rédaction intégrale du traité de dissertation :
Toujours au brouillon, je construis mon introduction, mon développement et ma conclusion.
Je lis et relis le sujet pour autocorrection.
4 la rédaction au propre du traité :
Chaque point pré cité doit être chronométré.

Schéma d’une dissertation

La structure d’une dissertation comprend trois canons : l’introduction, le développement ou


le corps de devoir et la conclusion. Entre l’introduction et le développement, on saute deux
lignes et entre le développement et la conclusion on saute encore deux lignes. Avant
l’introduction on met ni le mot traité du sujet ni le mot développement

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Présentation
Date

Nom et Devoir
Prénoms
Classe : Note Appréciation
Option :

Sujet : ------------------------------------------------------
----------------------------------------------------------------

Introduction:
----------------------------------------------------------------------
Développement
----------------------------------------------------------------
----------------------------------------------------------------
Conclusion
----------------------------------------------------------------

NB : Un traité de dissertation comprend au minimum une double feuille.


I. Introduction

Idée générale
PROGRESSION LOGIQUE

Présentation
du sujet

Plan de
travail

L’introduction a la forme d’une ante noire, elle comprend trois petits paragraphes séparés
obligatoirement c'est-à-dire chaque fois qu’on finit un paragraphe, on revient à la ligne et on
saute un carreau pour débuter le nouveau paragraphe.
 le premier petit paragraphe : l’idée générale
Je parts de l’origine ou de l’appartenant du sujet soumit à mon attention. Ce la veut dire
qu’on n’attaque pas le sujet directement dans ce paragraphe qui est réservé à la généralité.
Exemple :
Un sujet concernant Senghor est particulier, ici je dois parler par exemple soit de la
littérature négro-africaine ou de la négritude qui sont des courants généraux. Je parts du
général vers le particulier.

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 Présentation ou délimitation du sujet :
J’écris un petit discoure logique ou de lien qui sert de pont entre le premier paragraphe
(idée générale) et le deuxième paragraphe (présentation du sujet). Après j’utilise un mot de
liaison ou connecteur logique pour attaquer maintenant le sujet lui-même qui est particulier.
Exemple : maintenant Senghor lui-même et son sujet. Cela se fait sous forme de
reproduction (entre guillemet). Avant d’attaquer les petits paragraphes (le plan de travail)
on tient encore un petit discoure écrit pour servir de jonction ou de pont entre le troisième
paragraphe et le deuxième paragraphe.
 Le plan de travail :
Ici, je présente mon questionnaire sous forme de phrase interrogative ou affirmative pour
annoncer mes différentes parties qui seront traitées dans le développement. On utilise les
expressions suivantes :
 D’abord, ensuite, en fin, et en fin
 Dans un premier temps, dans un deuxième temps, dans un second temps, dans un
troisième temps
Remarque : l’idée générale doit avoir plus ou moins le même nombre de ligne que le plan de
travail.
Exemple: deux et demi de chaque ou trois de chaque.
La présentation du sujet comprendra la somme, en matière de ligne, de l’idée générale et du
plan de travail.
Exemple : 5 ou 6
Tout est question d’équilibre de paragraphe.
Je me décide que mon introduction tournera au tour de 10 ou 12 lignes.
II. développement ou corps du devoir :
Tout ce que j’ai dit dans le plan de travail, le dernier paragraphe de l’introduction je le
respecte successivement dans le développement :
 première partie : d’abord
 deuxième partie : ensuite
 etc.…………………………………………………
Cela veut dire, avant de développer n’importe quelle partie, j’annonce, sous forme de
reformulation, la phrase directement issus du plan de travail avant de commencer à traiter
cette partie.
Une partie doit comprendre 2 paragraphes et normalement les paragraphes doivent être
équilibrés par tout ; de même les parties doivent être équilibrées c'est-à-dire avoir le même
nombre de ligne.
A chaque fois que je fini une partie je construis ma conclusion partielle (petite conclusion ou
phrase de transition ou phrase transitoire). Il s’agit de dire en peu de mot ce que j’ai dit
avant (la partie d’en haut) et de décrire en peu de mots ce que je vais dire dans la partie qui
suit d’où l’intérêt de métriser le résumé de texte. Ici, il s’agit de deux à trois lignes.

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III. conclusion:

La conclusion est l’inverse de l’introduction

Bilan

PROGRESSION LOGIQUE
Comparaison

Ouverture

Elle comprend aussi trois petits paragraphes :


Le bilan ou la synthèse, l’étude comparative et l’ouverture ou perspective d’avenir
 Le bilan ou la synthèse :
Les questions posées dans le plan développement ont trouvé ici (le bilan) leur
solution. Je dois penser à mettre ici la reformulation de l’ensemble des conclusions
partielles se trouvant dans le développement.
 Etude comparative: je donne mon point de vue en comparant le sujet traité à d’autre sujet
semblable ou pas, mais qui traite la même chose.
Exemple: Senghor et Aimé Césaire ou Senghor et Wollé Soyinka. Cette partie est liée
à la présentation du sujet (introduction). Donc ils doivent avoir le même nombre de
ligne approximativement, comme le plan de travail et le bilan doivent avoir le même
nombre de ligne approximativement.
 L’ouverture ou la perspective d’avenir:
Cette partie est surtout liée à l’idée générale (introduction), sans oublié qu’elle l’est aussi
avec la présentation du sujet. Par conséquent, pour une question d’équilibre, elle doit avoir
approximativement le même nombre de ligne que l’idée générale. Ici l’ouverture se fait sous
forme de pensé d’un autre auteur sous forme de phrase affirmative ou sous forme de
phrase interrogative. Je montre à mon correcteur que le sujet à moi soumis, a été traité à
manière et que les débats restent cependant ouvert, donc loin d’être terminé. Quitte à lui de
les continuer. En effet, l’introduction est la première ouverture du sujet et la conclusion la
dernière ouverture.
La conclusion doit approximativement avoir le même nombre de ligne que
l’introduction (10 à 20 lignes).

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Quelques affirmations des auteurs :
Diallo Tely : «Aucune Guinée ne sera possible sans la participation effective de tous ses fils »
Houphouët Boagny : « L’Afrique est un pays de rêve, mais en Afrique l’action talonne le
rêve»
Jack Chirac : « L’incitation à la démocratie en Afrique est souhaitable ; mais l’incitation au
multipartisme doit être pondéré car en instaurant le multipartisme on risque d’instaurer un
multi ethnisme or il n’y a rien de plus grand danger pour une nation en construction que le
multipartisme »
« La démocratie serait un luxe pour l’Afrique, l’instaurer aveuglement est danger,
l’africanisme serait le mieux »
L. S. Senghor : « on ne gouverne jamais par la force ou par la ruse mais dans la foi consentie
de tes subordonnés »
« L’art africain n’est pas une fin en soit mais c’est un art engagé présent dans la vie de tous
les jours »
Barack Obama : « En tenant compte de la mondialisation l’Afrique n’a pas besoin d’homme
fort mais des institutions fortes »
Aimé Césaire : « La mondialisation est à l’image de deux arbres à base différentes dont les
branches s’entremêlent »
Albert Cammus : « Nous autres écrivains du XXème siècle devons savoirs que nous ne
pouvons pas nous évader de la misère commune et notre seul justification s’il en ait une
serait de parler en fonction de nos moyens pour ceux qui ne peuvent le faire »
Eric Fottorino : « La démocratie ouvre la voix aux libertés qui débouche à des revendications
une fois leurs libertés acquises le peuple ne supporte plus l’insupportable. Démocratisé sans
développé c’est allumé une poudrière »
« On a jamais développe un pays par la charité internationale le développement c’est
d’abord la confiance. Confiance en soit dans le présent et un parti sur l’avenir »
« Ils produisent les matières premières et subissent les prix recrachent les illusions, la
matière n’est plus première »
Gandhi : « Nous devons nous efforcer pour avoir le changement que l’on à tant souhaité »
J P Sarthe « l’écrivain est dans le cout quoiqu’il face m’a marquer compromis jusque dans sa
plus lointaine retraite »
George Washington : « La discipline est l’âme d’une armée »
Voltaire : « la loi est l’expression générale et solennelle soit qu’elle punisse ou qu’elle
protège mais elle ne peut protéger que ce qui est bon dans la société et ne peut punir que ce
qui lui est nuisible »
Rousseaux : « la loi est l’expression de la volonté générale du peuple »
Montesquieu : « il est d’une expérience eternel que tout homme une fois au pouvoir est
appelé d’en abuser il va jusqu’à trouver des limites, la vertu même a des limites et pour ne
pas qu’il en abuse, il faut par la disposition des choses la séparation des pouvoirs que le
pouvoir arrête le pouvoir »
« La liberté est l’obéissance des lois qu’on s’est prescrites »

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P. Valery : « Si l’Etat est trop fort il nous écrase et s’il est trop faible nous périssons »
André Lalande : « L’Etat est une société bien organisée ayant un gouvernement autonome
jouant le rôle d’une personne distincte et morale à l’égard des sociétés analogues avec
lesquelles il est en rapport »
Edem Kadjo : « la meilleure façon de développer le tiers monde c’est de mettre ses milliards
d’hommes au travail »
Kiezerbo : « Nous ne vivons que de l’effort des autres tout en laissant notre intelligence en
fuite hors confort sans effort n’est que ruine de l’intelligence »

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