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POPULAIRE
MINISTRE DE LENSIGNEMENT SUPERIEUR ET DE
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
DEPARTEMENT D'ARCHITECTURE
EXPOSER SUR :
Introduction
Chapitre I : définition – théorie – historique
I-1) définition
I-2) la théorie de l'éclairage
I-3) historique de l'éclairage
Chapitre II : les différents types de l'éclairage
II-1) la lumière naturelle
II-2) la lumière solaire et du jour
II-2-1) généralité
II-2-2) calcul de l'ensoleillement des bâtiments
II-2-3) durées d'ensoleillement
II-3) l'éclairage artificiel
II-3-1) éclairage intérieur
II-3-2) éclairage extérieur
II-3-3) les types de l'éclairage artificiel
Chapitre III : les bienfaits de l'éclairage
Chapitre IV : le confort visuel
- l'éblouissement
Chapitre V : effet direct et indirect
V-1) effet direct
V-2) effet indirect
Conclusion
INTRODUCTION
Dans le monde du bâtiment on trouve de nombreux critères prisent
en considération pour réaliser. Et le confort et l'un de ces importantes
parties, car c'est une notion très compliquée qui relève de nombreuses
conditions dites : base de confort. Tel que: l'acoustique, le chauffage,
l'aération, l'éclairage et l'ensoleillement….
Qu'est ce que l'éclairage ?
Une autre étude a été menée à dans une école de Floride sur
plusieurs élèves hyperactifs et connaissant des difficultés d’apprentissage.
Il en ressort que ceux ci ont retrouvé un niveau de calme tout à fait
normal et ont pu rapidement surmonter leurs difficultés d’apprentissage
en étant exposés à un éclairage lumineux à spectre complet. Il y a eu
relèvement significatif du niveau d’apprentissage dans l’ensemble.
- L'EBLOUISSEMENT :
L'éblouissement est une source importante de gène pour l'œil
humain, qui peut occasionner une perte momentanée ou durable de tout
ou partie de la vision. Ce phénomène est du aux cellules de la rétine,
photosensibles, qui réagissent en grand nombre à un haut degré d'intensité
lumineuse et sont donc incapables de percevoir d'autres images tant
qu'elles ne sont pas revenues à leur état de repos.
Selon à la définition de l'AFE, l'éblouissement correspond
aux"conditions de vision dans lesquelles on éprouve une gène ou une
réduction de l'aptitude à distinguer de petits objets, par suite d'une
répartition défavorable des luminances ou d'un contraste excessif" c'est-à-
dire le passage rapide d'un lieu obscur à un endroit fortement éclairé ou
bien la perception d'une source lumineuse particulièrement intense sur un
fond sombre. L'éblouissement augmente avec le flux lumineux des
lampes et l'intensité des appareils d'éclairage; il progresse fortement
lorsque le point lumineux se rapproche de la direction principale du
regard. A intensité égale, la sensation d'éblouissement produite par une
source lumineuse soudaine est plus forte et plus prolongée lorsque la
luminosité ambiante est faible (d’où un plus fort aveuglement la nuit). La
sensibilité à l'éblouissement est aggravée par certaines anomalies
oculaires (la myopie, par exemple) ou des facteurs temporaires tels que
l'absorption d'alcool.
On distingue. Dans le domaine de l'éclairage, l'éblouissement
d'inconfort, qui procure un gène de la vision, et l'éblouissement
d'incapacité, qui trouble la vision et diminue la visibilité. Le premier sert
à évaluer les installations d'éclairage public par indice G (mesuré sur une
échelle qui va de 1, éblouissement intolérable, à9, éblouissement
imperceptible).le second est du " à une luminance pertubatrice ou
luminance de voile provenant de la diffusion de la lumière dans l'œil qui
se superpose à la luminance de l'image rétinienne". Quantité par l'indice
TI (Threshold increment), il traduit" l'augmentation relative du contraste
au seuil de visibilité qu'il est nécessaire d'établir pour que l'observateur,
soumis à l'éblouissement, commence à percevoir l'objet dans des
conditions équivalentes à celle qu'il obtiendrait sans subir
d'éblouissement pertubateur".
Chapitre v : l'effets directes et indirectes
V- 1) EFFETS DIRECTS
Les lampes et tubes d’éclairage contiennent souvent des terres rares
et des métaux lourds particulièrement toxiques et écotoxiques (mercure
en particulier, volatile et pouvant être sublimé si les lampes sont cassées
lors de la collecte/recyclage). La législation européenne oblige depuis
2007 les vendeurs et fabricants à assurer le recyclage des lampes usagées
et des composants électroniques associés, en fin de vie ou d'utilisation.
L'éclairage artificiel nocturne peut troubler les rythmes biologiques
en déréglant les horloges internes, de l'Homme, comme de la faune et la
flore.
Lorsqu'il est mal conçu ou mal contrôlé, il peut être :
source de nuisances (« lumière intrusive » chez les riverains,
grésillements gênants, gêne pour l'observation astronomique, la
circulation ou la navigation aérienne (lasers, canons à lumière)
source de risque et de danger ; d'incendie, d'électrocution,
d'accident suite à éblouissement ou de déclenchement de crises
d'épilepsie sous certains éclairages stroboscopiques, etc.)
source de pollution lumineuse, avec des impacts immédiats ou
différés pour l'Environnement nocturne.
V-2) EFFETS INDIRECTS
Les dépenses d’énergie de l’éclairage, à 100% d’origine électrique,
ont d’importantes conséquences environnementales de par leur mode de
production. L’éclairage participe donc aux émissions de CO2, gaz à effet
de serre, et contribue au changement climatique.
En 1999 en France, on évalue la consommation de l’éclairage à 40
TW h par an, tous secteurs d’activités confondus. Il est intéressant de
constater que 12 % sont imputables à l’industrie, et 63% aux activités
tertiaires. Cela représente 11,9% (tous secteurs confondus, y compris
résidentiel) de l’électricité produite !
Les consommations se répartissent ainsi :
Résidentiel : 10 TW h (25%)
Industrie : 5 TW h (12,5%)
Collectivités locales (dont éclairage public) : 5 TW h (12,5%)
Commerces : 8 TW h (20%)
Bureaux : 5 TW h (12,5%)
Santé : 3 TW h (7,5%)
Enseignement, sport, culture, loisirs : 3 TW h (7,5%)
Cafés, hôtels, restaurants : 1 TW h (2,5%)
En dépit d'encouragements aux économies d'électricité et d'un
notable amélioration de l'efficience énergétique de 1999 à 2004, la
consommation finale continue à augmenter en Europe (UE-25). Les
lampes basses consommations sont de plus en plus utilisées, mais
l'éclairage extérieur se développe. Selon le Centre commun de recherche
(CCR) de l'UE, de 2005 à 2006, la consommation a augmenté dans l'UE-
25 dans tous les secteurs et notamment dans le tertiaire où l'éclairage (de
jour souvent) est le premier postes de consommation électrique, 175TW h
consommés par an et 26% de consommation électrique totale du secteur
tertiaire3. (+15,8 %). Les lampes consomment individuellement plutôt
moins, mais elles sont de plus en plus nombreuses depuis 50 ans.
CONCLUSION
*/ ROGER NARBONI :
Lumière et ambiances "concevoir des éclairages pour l'architecture
et la ville".
Edition : Le MONITEUR. Paris, 2006.
Page : 20-26.