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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET

POPULAIRE
MINISTRE DE LENSIGNEMENT SUPERIEUR ET DE
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE MENTOURI - CONSTANTINE-

DEPARTEMENT D'ARCHITECTURE

EXPOSER SUR :

Introduction
Chapitre I : définition – théorie – historique
I-1) définition
I-2) la théorie de l'éclairage
I-3) historique de l'éclairage
Chapitre II : les différents types de l'éclairage
II-1) la lumière naturelle
II-2) la lumière solaire et du jour
II-2-1) généralité
II-2-2) calcul de l'ensoleillement des bâtiments
II-2-3) durées d'ensoleillement
II-3) l'éclairage artificiel
II-3-1) éclairage intérieur
II-3-2) éclairage extérieur
II-3-3) les types de l'éclairage artificiel
Chapitre III : les bienfaits de l'éclairage
Chapitre IV : le confort visuel
- l'éblouissement
Chapitre V : effet direct et indirect
V-1) effet direct
V-2) effet indirect
Conclusion
INTRODUCTION
Dans le monde du bâtiment on trouve de nombreux critères prisent
en considération pour réaliser. Et le confort et l'un de ces importantes
parties, car c'est une notion très compliquée qui relève de nombreuses
conditions dites : base de confort. Tel que: l'acoustique, le chauffage,
l'aération, l'éclairage et l'ensoleillement….
Qu'est ce que l'éclairage ?

Chapitre i : DEFINITION – THEORIE – HISTORIQUE


I- 1) DEFINITION
L'éclairage est l'ensemble des moyens, qui permettent à l'homme de
conférer à son environnement les conditions de luminosité qu'il estime
nécessaires à son activité ou son agrément.
I-2) LA THEORIE DE L'ECLAIRAGE
La théorie de l'éclairage est basée sur la perception des couleurs par
l'œil. En effet l'œil est un capteur qui envoie au cerveau les informations
qu'il recueille. La constitution de l'œil explique pour beaucoup les raisons
des notions qui sont utilisées. Par exemples l'œil est un capteur qui
discrimine certaines longueurs d'ondes. Il faut donc tenir compte de cette
caractéristique pour conceptualiser la notion de couleur, d'intensité
lumineuse ou encore de contraste.
I-3) HISTORIQUE DE L'ECLAIRAGE
L'éclairage a toujours été une grande préoccupation pour l'homme.
Archimède luis 14 et napoléon ont tous été confronté à l'impossibilité
d'un éclairage artificiel équivalent à celui de soleil. Ce n'est que depuis
quelques décennies que les hommes possèdent des sources lumineuses
émettant une lumière de qualité. Comment au fil des siècles les savants et
les inventeurs ont –il fait progresser l'éclairage ?
Les lampes primitives : du néolithique à l'antiquité
L'éclairage apparaît aux plus ancienne origine de l'homme, dés
l'apparition du feu qui va chauffer, cuire et éclairer. Il sommeillera dans
son foyer alimenté sur place pour ne jamais s'éteindre, puis transporté
pour donner ailleurs un autre feu. Jusqu'à ce qu'un jour un individu l'un de
ces morceaux de bois pour se déplacer avec, là ou il ne pouvait voir
auparavant. En domestiquant le feu, et peut être bien avant de pouvoir
l'allumer à sa guise, était né l'éclairage. Ces premières lampes utiliseront
toutes de graisse d'abords animaux, puis végétaux, plus fins et plus
liquides.
- Les lampes romaines :
Les lampes à huile évoluent du simple bol rempli d'huile où
flotte une mèche, au véritable réservoir, profond avec une
ouverture supérieure réduite et une anse verticale. Ces lampes
sont utilisées jusqu'au 19° siècle dans les campagnes.

- Les premiers combustibles


solides :
Les torches ont plus de 100 000 ans, et sont
constituées d'un bâton de bois sec entouré
d'un linge imbibé d'un liquide obtenu en
mélangeant du soufre, du salpêtre et un
produit tiré de la résine.
* La résine ou "poix" est utilisée de l'antiquité jusqu'au XIX° siècle. Elle
servait à la fabrication de chandelles.
* Les chandelles de suif sont surtout utilisées à partir du moyen âge. Le
mot suif signifie d’abord graisse de porc puis toutes sortes de graisses
animales servant à faire des chandelles.
* Les bougies de cire se développent avec l'apiculture au moyen âge mais
ne sont utilisées que par les gens très riches. Le terme de bougie apparaît
au XIII° siècle.

- Les combustibles soldes plus récents :


* Les bougies de stéarine au XIX° siècle. Ces bougies sont
commercialisées à partir de 1831 par Adolphe de Milly.
* Les bougies de paraffine au XX ° siècle. A partir des années 1945 -
1950, l'essor de l'industrie pétrolière permit de livrer sur le marché une
quantité de plus en plus considérable de paraffine. A présent toutes les
bougies et tous les cierges utilisés contiennent une forte proportion de
paraffine.

- Les portes chandelles et leur évolution :


* Les chandelirs et bougeoirs ; leur apparition est contemporaine à celle
des chandelles. Mais ce n'est qu'à la fin du moyen âge que les chandeliers
prennent une importance plus grande, avec l'usage des chandelles de suif
et des bougies de cire qui se répand lentement.
* Les lanternes qui contenaient les bougies et dont on se servait à
l'extérieur, apparaissent dès l'antiquité.

- Apparition de nouveaux types d'éclairage à l'époque contemporaine :


* Les quinquets à huile de la première moitié du XIX° siècle. Leur
invention, à la fin du XVIII° siècle, fut capitale dans l'histoire de
l'éclairage. Et jusqu'à l'apparition de l'ampoule électrique, ce mode
d'éclairage fut de loin le plus important.
* Les lampes à pétrole de la deuxième moitié du XIX° siècle, utilisent en
fait du parole lampant ou kérosène. A partir de 1853 des recherches
permirent la distillation du pétrole dont un des dérivés, le kérosène, se
révéla tout à fait apte à remplacer l'huile dans les lampes. Ce produit avait
en outre l'avantage de monter par capillarité dans les mèches ce qui rendit
plus simple le mécanisme des lampes.
* Les becs de gaz au XIX° et au début du XX° siècle. Les propriétés
éclairantes du gaz furent popularisées par Philippe Lebon. Les premiers
becs de gaz illuminèrent Paris en 1819. Des compagnies furent fondées
pour l'éclairage de Paris, en 1848 Paris était éclairé par 8600 lanternes.
* Les lampes à essence vers 1900, appelée aussi lampe Pigeon du nom de
son inventeur.
* L'éclairage électrique dans la première moitié du XX ° siècle.
Quelques quartiers de Paris furent éclairés par l'électricité dès 1886-1889.
Chapitre ii : Les différents types De l'éclairage
II-1) LA LUMIERE NATURELLE
Avant l'apparition de la lumière artificielle la lumière naturelle était
l'un des éléments structurants de la ville et de l'architecture. Le
développement de l'éclairage artificiel a eu parfois tendance à minimiser
cette importance. Les nouvelles attentes concernant la qualité de vie, les
besoins d'un plus grand confort dans les lieux de travail, l'engouement
actuel pour la haute qualité environnementale, la recherche systématique
des économies d'énergie, la volonté d'améliorer l'image d'un lieu, lui
redonnent aujourd'hui toute sa place dans le projet architectural.
Il est important de bien connaître les caractéristiques physiques de la
lumière naturelle pour comprendre les effets qu'elle produit sur notre
vision et sur notre lecture de l'architecture.
II-2) LA LUMIERE SOLAIRE ET DU JOUR
II-2-1) Généralité
* Définitions :
1- le soleil : Notre étoile la proche est une centrale énergétique spatiale
alimentée par une réaction de fusion nucléaire. Avec une température
superficielle de prés de 6000°c, on estime que le combustible de cette
réaction, l'hydrogène durera quelques milliards d'années. C'est notre
source d'énergie disponible la plus sure et la plus continue.
La terre est une planète en orbite autour du soleil à distance de 150
millions de kilomètres environ. Chaque jour, le soleil dispense plus de
1000 fois l'énergie jamais utilisée par le genre humain. Sur notre planète,
l'énergie solaire est à l'origine de l'énergie disponible et des espèces
vivantes: le charbon, le bois, le gaz, la géothermie, le vent, les plastiques,
les fleurs et les gens, sont tous des produits du soleil. On a calculé que
l'énergie solaire déversée chaque heure sur terre équivaut à la teneur
énergétique de plus de 23 milliards de tonnes de charbon bitumineux.
2- le rayon: Trait, ligne qui part d'un centre humine, le rayon est un bref
échât que l'on aperçoit dans une atmosphère très pure. Au point de
l'horizon ou le soleil commence à se lever ou vient de se coucher.
3- l'ensoleillement: On peut déterminer au moyen des tables
d'ensoleillement le montant de l'énergie solaire qui arrose n'importe
quelle superficie de paroi, d'inclinaison et d'orientation données on peut
alors calculer la puissance d'ensoleillement disponible pour des capteurs,
des feutres, des jardins, un fil d'étendage…
On trouve d'excellentes données dans différents ouvrages. En
fonction de l'inclinaison des parois à des latitudes variées de l'heure du
jour, de l'azimut et la hauteur du soleil, et de la date. A partir de ces
informations, vous êtes à même de déterminer la taille et la position des
capteurs et autres parois captantes d'apports solaires.
* Trajectoire de la terre :
La trajectoire de la terre, dans sa course annuelle autour du soleil
est elliptique. Au cours de cette orbitale, la terre tourne sur elle-même de
15 km/heure autour de l'axe des pôles, incliné de 23°27' par rapport à
l'axe du mouvement de translation annuel.
Le résultat net de ces révolutions perpétuelles : notre jour de 24
heures, notre année de 12 mois, nos 4 saisons et nos climats. Dans
l'hémisphère nord, le soleil est au plus haut dans le ciel le 21 juin, est au
plus bas le 21 décembre, les valeurs moyennes de la hauteur solaire se
produisent le 21 mars et 21 septembre.
Les installations solaires sont disposées de façon à tirer le meilleur
parti des aspect variées de l'année solaire : chauffage d'hiver et de
printemps, climatisation d'été et d'automne, fourniture d'eau de mer…
Il est important de bien tenir compte dans les projets de ces saisons
du soleil, car, ça tournerait moins rond à l'envers.
1- le solstice : Solstice, l'un des deux points de la trajectoire apparente du
soleil, lorsque celui-ci atteint plus forte déclinaison boréale ou australe
par rapport à l'équateur céleste. Le soleil passe en ces points:
- le 21 ou 22 juin : c'est le solstice d'été qui marque le début de l'été
et le jour le plus long de l'année.
- le 21 ou 22 décembre : c'est le solstice d'hiver qui marque le début
de l'hiver et le jour court de l'année.
Les saisons s'inversent donc entre l'hémisphère nord et l'hémisphère sud.
Le terme "solstice" vient du bâtir sol star qui signifie (le soleil ne bouge
pas). En effet, à ces deux dates, le soleil change peu de déclinaison par
rapport à l'équateur céleste d'un jour à l'autre, et semble demeurer dans le
ciel.
2- l'équinoxe : On voit le soleil se lever chaque jour d'un point différent
et monter à une hauteur également variable; l'azimut du lever et la
hauteur atteinte à midi dépendent en effet de la date et de la latitude nord
et sud du lieu par rapport à l'équateur. Au cours des deux équinoxe, le
parcours du soleil ainsi que les heures de sou lever et de sou coucher
redeviennent approximativement les même avec égalité des jours et des
nuits. Cela se produit chaque année aux alentours du 21 mars et 21
septembre.
* L'azimut :
L'azimut du soleil est l'angle horizontal que forment le plan vertical
passent par le soleil est le plan méridien du lieu. La valeur de cet angle
variera de jour en jour, à une heure donnée, tout au long de l'année
solaire. Le soleil surgit d'un point de l'horizon différent chaque jour;
l'azimut total qu'il balaie dans la journée sera plus petit en hiver et plus
grand en été. Des tableaux et des graphiques donnent, pour n'importe
quelle latitude, l'azimut du soleil heure par heure et jour après jour.
* La hauteur du soleil :
La hauteur du soleil est l'angle vertical que forme la direction du
soleil dans le ciel et le plan horizontal sur terre à une latitude donnée. La
valeur de cet angle est minimum au solstice d'hiver et maximum au
solstice d'été. Tout comme pour l'azimut, des graphiques et des tableaux
donnent la hauteur du soleil à toute date de l'année.
II-2-2) Calcul de l'ensoleillement des bâtiments
Il est possible de trouver rapidement l'ensoleillement d'un bâtiment
projeté, il suffit pour cela de superposer le plan du bâtiment dessiné sur
papier transparent à la figure représentant la trajectoire du soleil
conformément à son orientation réelle.
Les indications ci-après concernant la trajectoire du soleil se
rapportent à la région située à environ 51°30' latitude nord, pour la
France, la Belgique, Luxembourg et la Suisse, on ajoutera 1° à la hauteur
du soleil par degré de latitude au fur et à mesure qu'on descendra vers le
sud par exemple à Paris (48°55') on ajoutera à Marseille (43°15') on
ajoutera 8°15'.
Les degrés indiqués sur le second cercle extérieur se rapportent à
l'azimut, c'est-à-dire à l'angle sous lequel on mesure la cause du soleil
d'est ou ouest dans sa projection sur un plan horizontal.
Les heures données dans le cercle extérieur sont les heures solaire.
L'heure solaire s'obtient en retranchant une heure de l'heure légale d'été,
et en ajout quatre minutes par degré de longitude est ou on retranchant
quatre minutes par degré de longitude ouest.
II-2-3) Durées d'ensoleillement
L'ensoleillement a une durée a peu près constante par jour,
D'une part 21 mai au 21 juillet (16 à 16:45 heures)
D'autre part 21 novembre au 21 janvier (7:30 à 8:15 heures)
Dans les périodes intermédiaires, la durée d'ensoleillement change
d'environ deux heures par mois, mais l'ensoleillement réel du fait du
brouillard et des nuages et a peines de 40% de cette durée théorique.
Le rendement est d'ailleurs très diffèrent suivant les endroit.
Les brumes du nord, couplées au soleil levant, composent ici en Belgique
wallone un paysage d'une étrange beauté.

La lumière zénithale d'été du


Latium italien rend évanescents
les arrière-plans de ce petit
village perché.

Le soleil couchant offre des


contre-jours intenses qui
détourent les premiers plans.
II-3) L'ECLAIRAGE ARTIFICIEL
II-3-1) Les évolutions technologiques :
Etudier et mettre en œuvre des ambiances lumineuses riches et
variées implique une grande diversité de moyens techniques. Les
phénomènes lumineux d'hier n'ont plus rien à voir avec ceux
d'aujourd'hui : les types de lampes se sont multipliés de manière
exponentielle, leurs caractéristiques techniques se sont améliorées de
manière continue. Les appareils d'éclairage ont suivi cette évolution pour
proposer toute une gamme de produits innovants. l'image projetée,fixe ou
mobile, est devenue partie intégrante de la palette des concepteurs
lumiére0 l'électronique et l'informatique sont de plus en plus souvent
intégrées dans les lampes, les appareils et les commandes d'éclairage. La
lumière mobile, la gradation et les variations de lumières colorées offrent
enfin des possibilités de combinaisons infinies pour transformer l'espace
et notre perception.
II-3-2) Les lampes :
Elles sont à la base de toute composition d'une ambiance
lumineuse. Le type de lumière émise, le flux lumineux, les
caractéristiques du spectre chromatique, la température de couleur, la
gamme de couleurs offerte et leur possibilité de gradation ou de variation
vont déterminer l'effet et l'intensité du rendu lumineux.
La lampe à incandescence, inventée en 1879 par Edison, et ses
dérivés plus récents lampes PAR, halogènes, dichroïques basse tension ou
à tension directe sont encore omniprésents dans notre environnement
lumineux. Elles sont plébiscitées dans l'éclairage domestique, malgré leur
mauvais rendement énergétique et leur faible durée de vie (de 1000 à
5000 heures moyenne de fonctionnement), pour leur tonalité, leur
brillance, leur utilisation aisée et leur petite taille. Leur IRC de 100(sur
une échelle de 0 à 100) les rend encore incontournables pour l'éclairage
des musées et des commerces.
La lampe à décharge, apparue vers 1930, a connu des
développements constants en termes d'efficacité lumineuse, de diversité
des tonalités de lumière blanche offertes (de 1800 à 5600k, avec une
amélioration de l'offre atteignant une moyenne de 3000 k), de couleurs
proposées, d'optimisation du rendu des couleurs (jusqu'à un IRC de 90),
de miniaturisation et de possibilités de recyclage, grâce à l'absence de
mercure, par exemple. Les lampes au sodium haute pression et les lampes
aux iodures métalliques, simples ou à brûler céramique, sont
systématiquement utilisées pour l'éclairage urbain, paysager et
architectural, l'éclairage sportif et, dans certain cas, l'éclairage industriel
et commercial. Rappelons que la mise au point du brûleur céramique a
permis une amélioration remarquable des performances des lampes aux
iodures métalliques en ce qui concerne la qualité de lumière blanche
offerte et la stabilité de la lumière produite dans le temps. Ce type de
lampe, devenue graduable avec réamorçage à chaud, étend les possibilités
de théâtralisation des architectures et de dramatisation de l'espace public.
Parallèlement, les lampes au xénon ont connu un fort
développement dans le domaine des projections d'images. Les lampes au
soufre, apparues vers la fin des années 1990, ne donnent pas pour l'instant
les résultats annoncés.
La lampe fluorescente tubulaire, mise au point entre 1936 et 1939,
a également régulièrement progressé. La réduction de son diamètre, son
bon rendement énergétique, sa palette de tonalités de lumière et
l'accroissement constant de son IRC expliquent qu'elle soit très utilisée
dans l'éclairage des lieux de travail (secteurs scolaire, industriel, tertiaire
ou hospitalier). L'apparition des lampes fluorescentes compactes a élargi
son champ d'application. Ces dernières offrent une lumière diffuse et
étale qui permet d'obtenir un éclairage sans ombre portée et une bonne
uniformité.
Les diodes électroluminescentes, utilisées en signalétique depuis le
début des années 1980, offrent des performances comparables aux autres
lampes d'éclairage, en termes de flux, d'efficacité lumineuse (en constante
progression), de tonalités de lumière et d'IRC exponentielle. Leur taille
miniature, l'intégration d'optique intensives, la gamme de couleurs
proposées, leurs très faible consommation électrique et leur longue durée
de vie (plus de 50000 heures annoncées) laissent espérer des utilisations
courantes et diversifiées (éclairage de bureau, décoratif, architectural ou
piétonnier). La gradation de cas lampes associée aux principes d'éclairage
trichromatique (création de nombreuses couleurs par l'addition respective
des tonalités rouge, vert et bleu, couleurs primaires en optique physique
qui, mêlées en proportion égales, créent de la lumière blanche) a permis
de proposer une multitude d'effets lumineux, changeants et colorés, en
direct ou en contre-jour derrière une surface translucide.
Les tubes haute tension à cathode froide, inventés dés 1910,
appelés encore couramment tubes néon (même lorsqu'ils ne contiennent
aucun gaz néon), monopolisent toujours le domaine des enseignes
lumineuses. Les mélanges de gaz comme le développement des poudres
luminescentes ont permis d'accroître l'offre de couleurs et de lumière
blanche (avec un IRC supérieur à 65). Grâce à leurs possibilités de fine
gradation, à leur faible coût d'investissement, à la diversité de leurs
formes et à leur longue durée de vie (supérieure à 50000 heures). Ces
lampes investissent de plus en plus le champ de l'éclairage décoratif et
architectural.
Il existe bien d'autres types de lampes (à induction, par exemple)
ou de sources de lumière comme les lasers, les lampes à infrarouge, à
lumière noire, qui restent encore peu employées pour créer des ambiances
lumineuses, sauf dans le cadre de lumières événementielles ou festives.
III-3-3) Les appareils d'éclairage :
Ce sont eux qui vont permettre la réalisation d'ambiances
lumineuses diversifiées. Leur choix, en adéquation avec l'effet souhaité,
est un élément déterminant du projet d'éclairage. La gamme d'appareils
offerte, tous fabricants confondus, s'est considérablement développée, y
compris pour accueillir tous les types de lampes disponibles. Voyons
donc par catégorie d'appareils, et sans prétendre à l'exhaustivité, les
évolutions technologiques constatées ces dernières années.
Les luminaires de voirie ont connu des perfectionnements continus
en terme d'optiques, de défilement, de distribution, de rendement et
d'optimisation de l'intensité lumineuse émise, notamment grâce aux
possibilités offertes par la miniaturisation des brûleurs des lampes à
décharge. L'invention, il y a quelques années, du micro réflecteur par le
groupe belge Schröder a démultiplié les possibilités d'intégration
esthétique et de design des candélabres de voirie. La maîtrise du
défilement et la réduction de la vision directe de la lampe ont engendré de
nouvelles attentes et une génération de luminaires équipés de jupes
réfractrices, de corolles transparentes ou translucides qui interceptent une
partie du flux émis par l'optique pour adoucir la lumière sur les façades en
arrière-plan et inscrire des objets lumineux visibles dans les perspectives
nocturnes. L'intégration de composants électroniques dans les luminaires,
couplée à l'emploi de lampes à décharge graduables permettra bientôt
d'optimiser leur performance dans le temps et de réduire
significativement la consommation électrique d'une installation. Les
luminaires en suspension sur câbles tendus ont retrouvé une nouvelle
jeunesse, car ils organisent différemment le vélum lumineux et la
distribution de l'éclairage dans l'espace.
Les appareils linéaires, de différentes longueurs et dimensions,
permettent, en fonction des principes optiques retenus (appareil extensif
ou intensif, symétrique ou asymétrique, diffusant), de créer des éclairages
volumétriques rasants, diffus, ou des lignes lumineuses très graphiques.
La lumière colorée, la gradation, la programmation dynamique,
l'accroissement de leur résistance et de leur étanchéité, ont encore
renforcé leur attrait dans des domaines d'application qui concernent
maintenant l'intérieur et l'extérieur.
Les appareils encastrés, intégrés initialement dans le plafond et
dans les murs, se sont développés dans les sols pour l'éclairage extérieur
(illumination et balisage) au début des années 1990. De nos jours, la
gamme disponible, en termes de forme et de taille, d'optique, de types de
lampes, d'indice de protection, de résistance et de facilité de maintenance,
est très étendue. L'apparition de ces appareils encastrés a engendré parfois
dans les aménagements d'espaces publics une surenchère d'implantation
au sol, facteur de forts contrastes négatifs et de contre-jours
dommageables au confort visuel et à al lecture de l'espace. En version
immergeable, ils ont permis d'investir plus fréquemment le domaine
aquatique- ports, rivières, bassins, fontaines, piscines-, pour y déployer
toute une panoplie de jeux de lumières et de reflets. En intérieur, ils
autorisent une meilleure intégration visuelle dans les parois des volumes
éclairés, une visibilité réduite de la lampe et une plus grande souplesse de
distribution de la lumière dans l'espace, y compris grâce au
développement des appareils lèche murs.
Les luminaires décoratifs, destinés à l'éclairage intérieur et
domestique, se renouvellent et se multiplient sans cesse. La créativité des
designers, la variété des styles (classique, high Tech, ethnique, baroque,
etc.…), l'apparition continue de nouveaux matériaux riches en capacités
techniques et en effets lumineux, la miniaturisation des lampes, a décuplé
les possibilités de décors lumineux. Aux volumes de lumières produits
depuis déjà bien longtemps par les abat-jour ordinaires, aux lustres en
verre, aux célèbres lampadaires halogènes, aux micro projecteurs posés
sur câbles tendus équipés de lampes dichroïque basse tension, ont
succédé progressivement les surfaces lumineuses planes, de formes, de
couleurs et d'intensité variable, capables de remplacer en totalité une
paroi murale, pour dématérialiser l'espace.
III-3-1) Eclairage intérieur
²
III-3-2) Eclairage extérieur
III-3-2-1) Généralités :
Les objectifs à atteindre en éclairage des voies publiques peuvent
être de quatre ordres :
* Sécurité, pour augmenter la sécurité de la circulation et réduire ainsi les
accidents, pour améliorer la sécurité des biens et des personnes en ayant
une action préventive au niveau des agressions.
* Confort, pour améliorer le confort des usagers.
* Rentabilité, pour augmenter la fluidité du trafic.
* Agrément, pour améliorer l’ambiance nocturne et participer à une
animation urbaine.
Dans certains cas, un seul de ces objectifs existera, dans d’autres, il
faudra traiter plusieurs de ceux-ci. Il conviendra alors, bien entendu, de
définir les priorités et le poids de chacun de ces objectifs par rapport aux
autres.
III-3-2-2) Éclairage fonctionnel :
Les objectifs prioritaires sont alors sécurité et rentabilité. Pour
atteindre ceux-ci, l’installation d’éclairage devra permettre aux
utilisateurs :
• De voir les obstacles : cette vision ne peut se faire que par contraste de
luminances entre l’obstacle et la chaussée. À noter qu’un obstacle mobile
(piéton par exemple) doit si possible être vu avant d’être en position
dangereuse. Il est souvent trop tard lorsque l’on perçoit que le piéton est
sur la chaussée : l’éclairage des trottoirs joue un rôle primordial de
prévention et contribue fortement à une bonne anticipation de réaction
des automobilistes devant une situation évolutive ;
• D’attirer l’attention sur les points dangereux (carrefours, bretelles,
ponts, tunnels…) ;
• De faciliter la perception du tracé des voies (par un guidage optique
approprié ne pouvant prêter à confusion).
* Performances à atteindre : En fonction du type de voie, du volume et
de la vitesse du trafic, un niveau moyen de luminance de la chaussée sera
à respecter. La nature de la chaussée (donc de ses caractéristiques de
réflexion) et du type d’appareil utilisé (défilé ou semi défilé) permettent
alors de définir le niveau moyen d’éclairement à atteindre pour obtenir la
luminance nécessaire.
* Choix des appareils : Les appareils doivent être choisis et réglés de
manière à assurer les niveaux de luminance, d’uniformité et de confort
visuel recommandés. Ils devront être adaptés aux conditions locales
d’ambiance (agressivité du milieu, pollution…)
III-3-2-3) Éclairage résidentiel :
Tout en assurant la sécurité, cet éclairage a pour objectif prioritaire
de donner une ambiance agréable et d’animer ainsi le quartier traité.
L’effet recherché prime dans ce cas par rapport aux résultats
photométriques obtenus.
Il s’agira simplement de créer une ambiance convenant au lieu à
éclairer avec des appareils d’esthétique adapté à l’environnement et de
technologie répondant au contexte local.
III-3-2-4) Méthode du facteur
d'utilisation – calculs :

* Calcul éclairement/Flux : Définition des dimensions :


I Largeur de la chaussée a Avancée : position de la verticale du centre
optique par rapport au bord de la chaussée qui peut être :
• Positive (surplomb)
• Nulle (aplomb)
• Négative (recul)
* Lecture des courbes de facteur d'utilisation : Le facteur d’utilisation
est obtenu par lecture sur les courbes d’utilisation prévues :
• Pour chaque couple lampe appareil,
• Une inclinaison,
• Un réglage de lampe précis.
L’éclairement moyen sur une chaussée est égal au rapport du flux
utile reçu par la chaussée sur la surface correspondante de cette même
chaussée.
E moy (lux) = FLUX UTILE (lm)/ S (m2)
La surface S est le produit de l (largeur) par e (espacement entre 2
luminaires).
Pour déterminer un facteur d’utilisation U, calculer la valeur I/h et
la reporter sur la courbe AV ou AR, selon la position de la verticale du
centre optique par rapport au bord de la chaussée considérée.
Flux utile (Fu) = flux nominal lampe C facteur d’utilisation
Fu = Fla x U
III-3-2-5) Éclairage public :
* Luminance moyenne/Éclairement moyen
Luminance moyenne minimale en service pour l'éclairage public

Relation éclairement moyen / luminance moyenne rapport

Détermination de la hauteur et de l’espacement maximum pour une


uniformité acceptable
III-3-3) Les types de l'éclairage artificiel
Il existe cinq types d'éclairage distincts, dont on se sert
usuellement dans une maison et que l'on choisit en fonction de ses
besoins ou de ses envies.
* L'éclairage d'ambiance désigne l'éclairage général d'une pièce,
illuminée dans tout son volume. Il est souvent créé par des appliques, des
plafonniers ou des halogènes. Si ce type d'éclairage possède souvent une
source unique, il est intéressant et efficace de multiplier les sources en
plaçant plusieurs lampes dans la pièce.
* L'éclairage ponctuel se limite à un endroit particulier : la table de la
salle à manger, la tête de lit, le plan de travail de la cuisine... Il s'agit donc
de toute lumière dirigée sur un point précis de la pièce, laissant les autres
endroits dans l'ombre. Pour ce faire, on utilise des spots ou des petites
lampes sur pied, avec des ampoules à faible intensité.
* Pour souligner un élément de décoration, on utilise l'éclairage
décoratif. Cet éclairage ponctuel permet de mettre en relief un tableau ou
tout autre objet.
Il donne aussi l'occasion de mettre en valeur la surface d'un mur en
pierre... A l'aide d'un spot, il est possible de modeler des volumes et de
créer des ombres.
* L'éclairage fonctionnel est adapté aux activités dans la maison :
cuisine, lecture, bricolage... On s'en sert également dans les couloirs et les
escaliers. Rarement esthétique, il a un rôle de confort et de sécurité.
* Enfin, les lumières "vivantes" permettent de créer un éclairage dit
"cinétique", c'est à dire en mouvement. C'est bien souvent un éclairage
des plus chaleureux, comme la lumière d'une bougie ou d'un feu de
cheminée. Souvent plus faible que les autres types d'éclairage, il fait
rentrer de la vie dans votre maison. Attention cependant aux risques liés
aux flammes : ne laissez pas une bougie ou un feu sans surveillance...
Au siège social de la sept à
Paris, le cone suspendu en
textile, éclairé de l'intérieur,
symbolise un faisceau géant de
lumière qui théâtralise l'hôtesse
d'accueil sans perturber son
travail. Le comptoir est équipé
en comptoir de lampes
fluorescentes équilibrant les
ombres portées par le dispositif
zénithal (Andrée Putman, architecte
d'intérieur; Roger Narboni/concepto,
concepteur lumière)

La traversée piétonne d'un


tunnel, souvent inconfortable, est
à Genève magnifiquement mise
en scène grâce à l'intervention
lumineuse de l'artiste française
François Morellet
Le défaut de lumière naturelle
au fond de cette étroite ruelle
napolitaine a incité le
commerçant à illuminer en plein
jour sa boutique de souvenirs
pour attirer les touristes.
Malheureusement, le choix d'un
éclairage est orangé, au sodium
haute pression, défigure ses
présentoirs.
Chapitre iii : LES BIENFAITS DE L'ECLAIRAGE
Le type d’éclairage artificiel utilisé dans nos intérieurs (maison,
bureau) est beaucoup plus important qu’on ne le pense généralement.
La tendance -désormais permanente- aux économies d’énergie a
justifié le succès récent de certaines ampoules fluorescences dites
‘’longue durée’’, ou ‘’économies d’énergie’’. Toutefois, il ne faut pas
perdre de vue que la qualité de la lumière émise, importe tout autant.
Une lumière ‘’plein spectre’’, mieux encore, une lumière ‘’spectre
naturel’’ ont un impact important sur notre bien être général :
amélioration de la vision, meilleure perception des couleurs, absence de
fatigue visuelle etc.…
Plus notre éclairage artificiel (spectre lumineux de nos ampoules)
se rapproche d’un éclairage naturel et plus nous pouvons en ressentir les
bienfaits.
C’est ce que tendent à démontrer les différentes études et parutions
que nous reprenons ci-dessous.
Lumière naturelle en milieu scolaire
W. E. Hathaway, J. A. Hargreaves, G. W. Thompson, and D. Novitsky, "A Study Into the
Effects of Light on Children of Elementary School Age-A Case of Daylight Robbery,"
(Edmonton, Alberta, Canada: Alberta Education, 1992).

Le Département de l’éducation de l’Alberta (Canada), a mené


pendant 2 ans une étude en milieu scolaire, pour tenter de mesurer
l’influence du type de lumière utilisée, sur le développement intellectuel
et physique des élèves. Des résultats comparatifs ont été enregistrés en
partant de l’exposition à quatre différentes sortes de lumière. Des
médecins, éducateurs, travailleurs sociaux, diététiciens et des dentistes
ont collaboré à l’étude.
L’hypothèse nulle était que l’environnement lumineux n’avait
aucun effet marquant sur les résultats scolaires des élèves, sur leur
croissance, leur développement et sur leur assiduité aux cours.
Au terme de cette étude, l’analyse des résultats enregistrés a fait
apparaître que les élèves ayant travaillé dans un éclairage de lumière
plein spectre (avec des résidus d’UV).
- Ont appris plus vite.
- Ont obtenu de meilleurs résultats scolaires.
- Ont eu 1/3 moins d’absences dû à la maladie.
- Ont eu 2/3 moins de caries dentaires.
Lumière plein spectre et enfants hyperactifs
John Ott, International Journal of Biosocial Research 1973

Une autre étude a été menée à dans une école de Floride sur
plusieurs élèves hyperactifs et connaissant des difficultés d’apprentissage.
Il en ressort que ceux ci ont retrouvé un niveau de calme tout à fait
normal et ont pu rapidement surmonter leurs difficultés d’apprentissage
en étant exposés à un éclairage lumineux à spectre complet. Il y a eu
relèvement significatif du niveau d’apprentissage dans l’ensemble.

Lumière plein spectre dans les salles de classe


Extrait de l'article paru dans Brain-Mind Bulletin, 09/93, p 6.

Il est désormais tenu pour évident que le développement des


enfants peut-être fortement influencé par un facteur que les parents
prennent rarement en considération. En effet les résultats scolaires et le
développement physique peuvent être affectés de façon importante par le
type de lumière utilisée dans les écoles, ainsi que l’a rapporté le
psychologue Warren Hathaway lors de la réunion annuelle de l’American
Psychological Association à Toronto.
Tout en confortant et développant les recherches antérieures,
Hathaway conclut que l’éclairage à spectre complet conduit à un
apprentissage plus rapide, une meilleure santé et une croissance plus forte
que les autres types de lumière communément utilisées.
Pendant deux années, Warren Hathaway a suivi 327 jeunes, âgés
entre 10 à 12 ans dans des écoles utilisant des lampes au sodium, des
lumières fluorescentes à spectre complet (avec ou sans UV) et des
lumières fluorescentes traditionnelles.
Les élèves figurant dans le groupe exposé à la lumière à spectre
complet ont enregistré des progrès scolaires plus rapides, étaient malades
moins souvent, et ont enregistré des gains plus importants en grandeur et
en poids que ceux exposés à la lumière au sodium ou fluorescente
traditionnelle.
"L’éclairage à spectre complet s’est révélé indéniablement meilleur
sous tous ses aspects," dit Hathaway. "La lumière fluorescente
traditionnelle était à peu près neutre et la lumière au sodium a eu des
effets très négatifs. Nous ne savons pas pourquoi, mais quelque chose
d’important semble se passer."
Ces résultats renforcent les travaux antérieurs d’Hathaway et ceux
d’autres chercheurs.
En 1988, le psychiatre du Vermont, Wayne London, rapporta que
l’installation d’éclairage fluorescent à spectre complet dans trois classes
d’un établissement scolaire réduisit les jours de maladie du tiers. (Brain-
Mind Bulletin, 04/88).
Un autre chercheur, John Ott, découvrit que la lumière à spectre
complet aidait à calmer les élèves hyperactifs.
"Ces données ont surgi ici et là," dit Hathaway. "Nous pensons que
c’est peut être la composante bleue de la lumière à spectre complet qui
fait la différence, mais nous n’en sommes pas encore certains. Les effets
non visibles de la lumière commencent seulement à être découverts."
Lumière naturelle et hausse des résultats scolaires
Extrait de l'article : C. Peyton, B. S. Writer, Sacramento Bee, 28/06/99.

Quelques rayons de soleil peuvent ils aider à assimiler les leçons ?


Une nouvelle étude, une des plus vastes jamais menées sur les effets de la
lumière naturelle en milieu scolaire, suggère que les enfants apprennent
plus vite et réussissent mieux au niveau scolaire en bénéficiant de plus de
lumière naturelle.
Les chercheurs ont découvert que les notes s’amélioraient de
26% en lecture et de 20% en mathématiques dans les salles de classe
éclairées par de la lumière naturelle.
La recherche, conduite par Fair Oaks Energy, une firme
consultante pour Pacific Gas and Electric Co. est un des plus importantes
et rigoureuses tentatives menées en ce domaine.
Il a été procédé à l’analyse de test menés sur de plus de 21,000
élèves d’écoles élémentaires dans trois districts de l’ouest des Etats Unis.
Au Capistrano Unified School District en Orange County, où les
élèves ont été évalués au début et à la fin de chaque année scolaire, une
comparaison de 750 classes a fait ressortir une amélioration supérieure
chez celles qui avaient plus de lumière naturelle. Dans ces classes, les
élèves ont réussi 2.3 points plus haut en lecture et 2.5 points plus haut en
mathématique que les élèves travaillant dans des salles ayant moins de
lumière naturelle.
Dans le district de l’école publique de Seattle, où les élèves ont été
testés seulement une fois par an, ceux travaillant dans des salles ayant
plus de lumière naturelle ont eu des résultats en lecture supérieurs de 13%
et des résultats en mathématique supérieurs de 9% par rapport à ceux qui
étaient moins exposés à la lumière naturelle. Des évaluations semblables
à Fort Collins, (Colorado), ont montré des résultats en lecture et en
mathématique supérieurs de 7%.
Heschong indique ne pas connaître la cause d’un tel effet.
"La lumière du jour est une chose très complexe. Elle affecte notre
façon de voir, mais influence aussi nos processus biochimiques en
affectant notre vigilance" dit-elle.
L’éclairage naturel peut améliorer l’apprentissage
Extrait d’un article de K. J. Cooper, Washington Post, 26/11/99

Les établissements d’enseignement du pays ont testé de


nombreuses méthodes pour remédier aux mauvais résultats scolaires: des
programmes alternatifs, de nouvelles méthodes d’enseignement, des
nouveaux livres, des professeurs mieux formés, des classes moins
chargées, un enseignement post scolaire, des sessions le samedi et même
une année scolaire plus longue. Les dirigeants d’établissement scolaires
se sont aussi intéressés de plus près à l’espace physique où
l’enseignement est délivré, c'est-à-dire à la classe. Une partie de la
solution au problème ne consisterait elle pas à améliorer l’éclairage ?
Une firme californienne consultante en architecture pense que c’est
le cas, en se basant sur son étude sur l’impact de l’éclairage en classe sur
les niveaux de réussite. L’étude poursuivie par le groupe Heschong
Mahone (Sacramento) a démontré que les élèves qui suivaient leurs cours
dans des classes ayant plus d’éclairage naturel réussissaient 25% en plus
aux examens, que les autres élèves dans la même école.
Cette étude, la première menée de façon rigoureuse en ce domaine,
semble confirmer ce que certains architectes pressentaient : les enfants
apprennent mieux lorsqu’ils sont éclairés par la lumière du jour. La
principale explication à ce fait est que l’éclairage par la lumière naturelle
augmente l’apprentissage en stimulant la vue, l’humeur et/ou la santé des
élèves et des professeurs.
John B. Lyons, un dirigeant du Département d’Education qui
contrôle la construction d’école, est très net sur cette étude "C’est l’une
des premières études à démontrer une nette corrélation entre la lumière du
jour et la réussite. Il faut vraiment en tenir compte !"
Si cette étude est la première à évaluer l’impact de la lumière du
jour sur l’apprentissage, des recherches antérieures faites au Canada ont
également démontré que les gains chez les étudiants étaient
¨significativement plus grands" dans les classes où l’éclairage artificiel
s’approchait le plus de celui du soleil, (Etude conduite en 1991 par le
Département de l’Education de l’Alberta, mesurant l’impact des
différents systèmes d’éclairage artificiels sur les résultats scolaires, la
santé et l’assiduité d élèves d’une école élémentaire).
Les conclusions de la nouvelle étude sur la lumière naturelle,
menée à l’initiative de la Société Pacific Gas and Electric Co. vont à
l’encontre de la théorie architecturale scolaire des années 1970 qui
supprimait les fenêtres dans les classes de façon à ce que les élèves ne
soient pas distraits par les allées et venues extérieures.
Les résultats de tests ont été analysés pour plus de 21,000 élèves de
Seattle, Fort Collins, Orange County, des régions connaissant différents
types de températures.
Un plus grand éclairage naturel a abouti à plus d’effet à Orange
County. "Nous avons constaté que les élèves les plus exposés à
l’éclairage naturel dans leur classe ont progressé 20 % plus vite dans les
tests de mathématique et 26 % plus vite dans les tests de lecture par
rapport à ceux qui étaient le moins exposés. De même, dans les classes où
il y avait des fenêtres de surface plus grandes, les élèves ont progressé
15% plus vite en mathématique et 23 % plus vite en lecture."
A Seattle et Fort Collins, l’impact de la lumière naturelle a été un
peu moins marqué, l’amélioration des résultats étant de 7% à 18%…
"Nous avons été complètement déconcertés devant l’ampleur de
nos découvertes… J’aurais été enchantée de trouver juste 1% à 5%
d’effet," dit Lisa Heschong, un des auteurs de la recherche. "Cela ouvre
les yeux."
Eclairage plein spectre en milieu scolaire et absences pour maladie
Extrait d'une lettre parue dans le journal scientifique
THE LANCET, 21 novembre 1987

Le nombre de jours d’absence pour maladie des élèves de l’école


élémentaire Green Street, à Brattleboro, (Vermont), a enregistré une
baisse significative après la mise en place de lumières fluorescentes à
spectre complet.
A titre expérimental, il a été employé pendant les vacances une
lumière fluorescente à spectre complet dans trois classes de cette école
comportant des élèves âgés entre 5-9 ans. Les trois classes ont été
choisies par le directeur de l’école en raison de la diversité de leur
emplacement dans le bâtiment.
A la fin de l’année scolaire, j’ai classifié à partir des registres
d’absences de l’école le nombre total d’absences par jour dû à la maladie.
La table montre les taux d’absences maladie pour les trois classes
expérimentales, (lumière à spectre complet), puis pour toutes les autres
classes de l’école, enfin pour trois classes comparatives sans lumière à
spectre complet.
Avant l’introduction de la lumière à spectre complet le taux de
maladie dans les trois classes expérimentales n’était pas significativement
différent de celui du reste de l’école ou des trois classes comparatives.
Lorsque la lumière à spectre complet a été mise en place, le taux de
maladie dans les trois classes expérimentales est devenu plus bas que
celui du reste de l’école et des trois classes comparatives.
L’objectif était de vérifier la tendance saisonnière habituelle dans
l’école selon laquelle les congés de maladie augmentaient durant les mois
d’hiver et de printemps.
Dans les classes sans lumière à spectre complet, le taux de journées
de maladie a augmenté significativement de septembre à décembre et de
janvier à juin, mais, dans les trois classes avec la lumière à spectre
complet, le taux de maladie a au contraire baissé légèrement.
Ni les élèves ni le personnel ni moi-même ne nous attendions à ce
que la lumière à spectre complet puisse affecter les absences dues à la
maladie.
Espérance de vie sous différentes sortes de lumière
Traduction en français de "Life Expectancy Under Different Kinds of Light": Pocket Book édité par
Simon and Schuster, 1977, p. 98.

Une étude de John Ott, Ph.D., Sc.D. (Honorifique), démontre


l’importance de la lumière à spectre complet. Dans le cadre de cette
étude, 2000 souris ont été placées sous quatre différents types de lumière.
Dans un environnement contrôlé de façon identique, des souris de niveau
C3H développèrent de façon spontanée des tumeurs et elles moururent à :
- 7.5 mois sous une lumière fluorescente rose.
- 8.2 mois sous une lumière fluorescente blanche et froide (standard dans
les bureaux)
- 15.6 mois sous la lumière fluorescente à spectre complet.
- 16.1 mois sous la lumière naturelle du soleil.
Lumière du soleil et douleurs post chirurgicales
La lumière du soleil pourrait diminuer les douleurs post-
chirurgicales et réduire le recours aux médicaments, d'après une étude
effectuée à l'hôpital de Montefiore de Pittsburgh.
Selon les résultats, les patients opérés placés dans des chambres
claires, baignées de lumière naturelle consommaient moins de
médicaments anti-douleur que leurs semblables, logés dans des chambres
plus sombres. Les patients des chambres claires montraient également un
niveau de stress moins élevé et semblaient ressentir moins de douleurs à
la suite de l'opération et à leur sortie d'hôpital.
Chapitre iv : le confort visuel
Le confort visuel s'intéresse plus précisément aux conditions
d'éclairage nécessaires pour accomplir une tâche déterminée sans
entraîner de gêne pour l'œil : niveaux d'éclairement, d'éblouissement,
composition de la lumière (spectre chromatique, couleur, indice de
rendu couleurs).
Le confort visuel est "une impression subjective de satisfaction du
système visuel principalement procurée par l'absence de gêne induite par
l'ensemble de l'environnement visuel" (source AFE : vocabulaire de
l'éclairage, édition lux, p.11).
Cette notion très utilisée en éclairage est parfois confondue par le
public avec celle d'ambiance lumineuse. Pourtant, le confort visuel ou son
contraire, l'inconfort, ne participent que partiellement à la perception d'un
espace éclairé, mais permettent utilement de compléter la qualification
d'une ambiance lumineuse.
La subjectivité de l'impression de confort visuel est telle
paradoxalement, pour nombre d'usagers, la vision des sources d'éclairage
détermine une appréhension positive de l'espace éclairé (si celle-ci ne
sont pas trop éblouissantes); à l'opposé, lorsque les sources sont
totalement absentes du champ vision, l'ambiance lumineuse est parfois
considérée comme terne ou fade. L'éclairage piétonnier, totalement
indirect, a dû ainsi s'adapter et proposer des éléments lumineux
complémentaires directement visibles dans l'espace et de faibles
luminances, qui rassurent les citadins.

- L'EBLOUISSEMENT :
L'éblouissement est une source importante de gène pour l'œil
humain, qui peut occasionner une perte momentanée ou durable de tout
ou partie de la vision. Ce phénomène est du aux cellules de la rétine,
photosensibles, qui réagissent en grand nombre à un haut degré d'intensité
lumineuse et sont donc incapables de percevoir d'autres images tant
qu'elles ne sont pas revenues à leur état de repos.
Selon à la définition de l'AFE, l'éblouissement correspond
aux"conditions de vision dans lesquelles on éprouve une gène ou une
réduction de l'aptitude à distinguer de petits objets, par suite d'une
répartition défavorable des luminances ou d'un contraste excessif" c'est-à-
dire le passage rapide d'un lieu obscur à un endroit fortement éclairé ou
bien la perception d'une source lumineuse particulièrement intense sur un
fond sombre. L'éblouissement augmente avec le flux lumineux des
lampes et l'intensité des appareils d'éclairage; il progresse fortement
lorsque le point lumineux se rapproche de la direction principale du
regard. A intensité égale, la sensation d'éblouissement produite par une
source lumineuse soudaine est plus forte et plus prolongée lorsque la
luminosité ambiante est faible (d’où un plus fort aveuglement la nuit). La
sensibilité à l'éblouissement est aggravée par certaines anomalies
oculaires (la myopie, par exemple) ou des facteurs temporaires tels que
l'absorption d'alcool.
On distingue. Dans le domaine de l'éclairage, l'éblouissement
d'inconfort, qui procure un gène de la vision, et l'éblouissement
d'incapacité, qui trouble la vision et diminue la visibilité. Le premier sert
à évaluer les installations d'éclairage public par indice G (mesuré sur une
échelle qui va de 1, éblouissement intolérable, à9, éblouissement
imperceptible).le second est du " à une luminance pertubatrice ou
luminance de voile provenant de la diffusion de la lumière dans l'œil qui
se superpose à la luminance de l'image rétinienne". Quantité par l'indice
TI (Threshold increment), il traduit" l'augmentation relative du contraste
au seuil de visibilité qu'il est nécessaire d'établir pour que l'observateur,
soumis à l'éblouissement, commence à percevoir l'objet dans des
conditions équivalentes à celle qu'il obtiendrait sans subir
d'éblouissement pertubateur".
Chapitre v : l'effets directes et indirectes
V- 1) EFFETS DIRECTS
Les lampes et tubes d’éclairage contiennent souvent des terres rares
et des métaux lourds particulièrement toxiques et écotoxiques (mercure
en particulier, volatile et pouvant être sublimé si les lampes sont cassées
lors de la collecte/recyclage). La législation européenne oblige depuis
2007 les vendeurs et fabricants à assurer le recyclage des lampes usagées
et des composants électroniques associés, en fin de vie ou d'utilisation.
L'éclairage artificiel nocturne peut troubler les rythmes biologiques
en déréglant les horloges internes, de l'Homme, comme de la faune et la
flore.
Lorsqu'il est mal conçu ou mal contrôlé, il peut être :
 source de nuisances (« lumière intrusive » chez les riverains,
grésillements gênants, gêne pour l'observation astronomique, la
circulation ou la navigation aérienne (lasers, canons à lumière)
 source de risque et de danger ; d'incendie, d'électrocution,
d'accident suite à éblouissement ou de déclenchement de crises
d'épilepsie sous certains éclairages stroboscopiques, etc.)
 source de pollution lumineuse, avec des impacts immédiats ou
différés pour l'Environnement nocturne.
V-2) EFFETS INDIRECTS
Les dépenses d’énergie de l’éclairage, à 100% d’origine électrique,
ont d’importantes conséquences environnementales de par leur mode de
production. L’éclairage participe donc aux émissions de CO2, gaz à effet
de serre, et contribue au changement climatique.
En 1999 en France, on évalue la consommation de l’éclairage à 40
TW h par an, tous secteurs d’activités confondus. Il est intéressant de
constater que 12 % sont imputables à l’industrie, et 63% aux activités
tertiaires. Cela représente 11,9% (tous secteurs confondus, y compris
résidentiel) de l’électricité produite !
Les consommations se répartissent ainsi :
 Résidentiel : 10 TW h (25%)
 Industrie : 5 TW h (12,5%)
 Collectivités locales (dont éclairage public) : 5 TW h (12,5%)
 Commerces : 8 TW h (20%)
 Bureaux : 5 TW h (12,5%)
 Santé : 3 TW h (7,5%)
 Enseignement, sport, culture, loisirs : 3 TW h (7,5%)
 Cafés, hôtels, restaurants : 1 TW h (2,5%)
En dépit d'encouragements aux économies d'électricité et d'un
notable amélioration de l'efficience énergétique de 1999 à 2004, la
consommation finale continue à augmenter en Europe (UE-25). Les
lampes basses consommations sont de plus en plus utilisées, mais
l'éclairage extérieur se développe. Selon le Centre commun de recherche
(CCR) de l'UE, de 2005 à 2006, la consommation a augmenté dans l'UE-
25 dans tous les secteurs et notamment dans le tertiaire où l'éclairage (de
jour souvent) est le premier postes de consommation électrique, 175TW h
consommés par an et 26% de consommation électrique totale du secteur
tertiaire3. (+15,8 %). Les lampes consomment individuellement plutôt
moins, mais elles sont de plus en plus nombreuses depuis 50 ans.

CONCLUSION

APRÈS TOUTE CE QU'ON A VUE DANS CES CINQ


CHAPITRES
L'ECLAIRAGE ET L'ENSOLEILLEMENT SONT DES
ELEMENTS ESSENTIELS
DANS L'ARCHITECTURE
PARCEQU'IL DONNENT PLUS DE CONFORTALITE DES
USAGES
DONC, IL FAUT PRENDRE EN CONCIDERATION TOUT
CES ELEMENT
POUR MIEU LES ARCHITECTURER DANS LE FUTUR
Les livres :
*/ ERNEST NEUFERT :
Les éléments des projets de constructions.
Editions : DUNOD, 7eme édition. Paris, 1996.
Page : 128-136, 144-159.

*/ ROGER NARBONI :
Lumière et ambiances "concevoir des éclairages pour l'architecture
et la ville".
Edition : Le MONITEUR. Paris, 2006.
Page : 20-26.

*/ MICROSOFT ENCARTA 2007.


*/ CGE Distribution : Le matériel électrique (ficher PDF)

Les sites Internet :


*/ www.wikipedia.org
*/ www.ecopedia.org
*/ les-cactus.com
*/ lesbeauxjardins.com
*/ www.zestress.com
*/ www.bienchezsoi.net

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