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Chapitre IX
_____________________ PRESENTATION_______________________
218. L’action sociale en faveur de l’accueil du jeune enfant et les aides légales à la
garde d’enfants représentent respectivement 1 545,2 M€ et 2 519,1 M€ en 2004,
contre 982,4 M€ et 2 000,4 M€ en 2001.
262 COUR DES COMPTES
219. Pour la branche famille a été retenu le total des dépenses du fonds national
d’action sociale (FNAS) ; pour la branche maladie, le total des dépenses du fonds
national d’action sanitaire et sociale (FNASS) ; pour la branche vieillesse, le total des
dépenses du fonds national d’action sanitaire et sociale en faveur des personnes âgées
(FNASSPA) hors contributions et frais administratifs.
L’ACTION SOCIALE DANS LE REGIME GENERAL 263
caisses locales par chacune des caisses nationales appellent aussi des
appréciations diverses.
L’action sociale des différentes branches se distingue encore par la
nature des partenariats noués avec les collectivités territoriales. Dans les
branches maladie et vieillesse, le département est l’interlocuteur privilégié,
mais la collaboration est plus ou moins approfondie. Dans la branche
famille, le partenariat concerne avant tout les communes et, en quelques
années, la relation s’est en quelque sorte inversée : les caisses
d’allocations familiales démarchaient il y a peu encore les communes pour
signer des contrats enfance et temps libre, aujourd’hui elles doivent
réguler et contrôler des instruments contractuels que les communes se sont
appropriés.
220. Les aides individuelles attribuées par les caisses sur leur dotation propre ne
constituent plus aujourd’hui qu’un mode d’intervention marginal pour elles (11,6 %
des dépenses en 2005). Elles portent pour l’essentiel sur la prise en charge des coûts
d’inscription aux centres de loisirs et de vacances, l’attribution de bons loisirs, de
secours ou de prêts d’équipement ménager et la gestion en régie d’équipements et
services sociaux.
221. Les quatre fonds pluriannuels d’investissement en faveur de la petite enfance
créés depuis 2000, à savoir successivement le fonds d’investissement petite enfance
(FIPE), l’aide exceptionnelle à l’investissement (AEI), le dispositif d’aide à
l’investissement petite enfance (DAIPE) et le dispositif d’investissement petite
enfance (DIPE) ont été dotés respectivement de 228 M€, 228 M€, 200 M€ et 165 M€.
En 2005, le montant cumulé des dépenses imputées sur ces quatre fonds s’est élevé à
97,4 M€.
L’ACTION SOCIALE DANS LE REGIME GENERAL 269
a) Définition
que d’un médiocre taux de subvention de la part des CAF 223 . Ils
répondent pourtant à des besoins avérés, pour des coûts de
fonctionnement sensiblement inférieurs (coût de revient de 27,25 € par
jour contre 6,67 € par heure pour les crèches). Aujourd’hui, la politique
de la CNAF privilégie plus que jamais la petite enfance.
a) Définitions
223. En 2004, le prix plafond applicable aux centres de loisirs sans hébergement
représentait 38 % du coût de revient moyen et le taux de la prestation de service était
de 30 %. Le prix plafond appliqué aux crèches (collectives) représentait 80 % du coût
de revient, et le taux de la prestation de service était de 66 %, contributions familiales
déduites.
L’ACTION SOCIALE DANS LE REGIME GENERAL 273
L’appréciation à porter sur les contrats sous leur forme actuelle est
sévère. En premier lieu, les dépenses qui en résultent ne sont pas
maîtrisées. En deuxième lieu, les moyens affectés à ces dispositifs ont été
répartis de manière insuffisamment sélective. Enfin, leurs résultats sont
mal évalués.
des contrats signés avec les communes les plus importantes et ont été
réduites au rang de financeurs passifs.
L’outil contractuel aurait pu être utilisé par les CAF pour avantager
les communes aux faibles ressources en ciblant les contrats sur ces
communes ou en modulant le taux de cofinancement du contrat en fonction
des capacités financières des communes. Or telle n’a pas été la politique
suivie par la CNAF. Toutes les communes volontaires ont pu bénéficier
d’un contrat et le taux de financement des contrats n’est pas fonction de
leurs ressources financières. Certes, le développement des contrats a
profité en partie aux petites communes, qui bénéficient d’un taux
légèrement majoré : à fin 2004, près de la moitié des contrats signés
concernaient des communes de moins de 5 000 habitants. Mais les
communes dont les moyens financiers sont importants ont été davantage
aidées, dans la mesure où la contribution des caisses est proportionnelle à
l’effort financier des communes.
Il n’est pas non plus démontré que les contrats aient profité aux
communes dans lesquelles les besoins d’équipement étaient prioritaires.
Des communes présentant un niveau de dépenses en faveur de la petite
enfance ou du temps libre déjà élevé ont bénéficié du dispositif contractuel.
Ainsi en 2004 14 % des contrats enfance affichaient une dépense initiale
supérieure à 500 € par enfant224. Ces contrats existent dans la plupart des
CAF et concernent aussi bien des communes importantes (Paris, Bordeaux,
Lyon, Caen, Boulogne-Billancourt, Aix-en Provence, Mulhouse...) que des
villes moyennes (Rodez (Aveyron), Gap (Hautes-Alpes), Aubagne
(Bouches-du-Rhône), Auch (Gers), Colmar (Haut-Rhin)), des petites villes
(Saint-Tropez (Var), Ciboure (Pyrénées-Atlantiques), Sarlat (Dordogne),
Roscoff (Finistère)), ou des villages (Val d’Isère (Savoie), Polastron
(Gers), Plancy-l’Abbaye (Aube), Sigoulès (Dordogne), ...).
En définitive, la politique contractuelle de la CNAF a suivi une
logique de guichet ouvert plus qu’une logique sélective et redistributive qui
aurait profité aux zones défavorisées. La cartographie des CAF qui
dépensent par enfant les sommes les plus élevées dans le cadre des contrats
enfance comprend une majorité des caisses (Quimper, Brest, Foix, Nice,
Bayonne, Périgueux, Bordeaux, Auch, Poitiers, Chambéry) qui ne coïncide
pas avec celle des zones et quartiers en difficulté (cf. graphique ci-après).
S’agissant des CAF de la région parisienne qui sont toutes
monodépartementales, les écarts sont particulièrement importants entre les
CAF de Rosny sous Bois (Seine Saint Denis 62 € par enfant) et de
Nanterre (Hauts de Seine 50 € par enfant) et celles de Paris (277 € par
enfant) d’Evry (Essonne 164 € par enfant ), de Créteil (Val de Marne 149 €
par enfant) et de Saint Quentin en Yvelines (Yvelines 144 € par enfant), les
autres CAF occupant une position intermédiaire.
224. Dans 35 cas, le montant de la dépense est même supérieur à 1 000 € par enfant.
278 COUR DES COMPTES
80
70
60
50
40
30
20
10
0
0- 30- 60- 90- 120- 150- 180- 210- 240- 270- 300- sup
30 € 60 € 90 € 120 € 150 € 180 € 210 € 240 € 270 € 300 € 330 € 330 €
Les données communiquées par la CNAF retracent par CAF et par type de contrat le montant
des dépenses comptabilisées en 2003 et 2004. Pour tenir compte des variations d’une année
sur l’autre des montants comptabilisés, dues aux erreurs d’évaluation des provisions pour
charges, c’est la dépense moyenne comptabilisée sur deux ans qui a été rapportée au nombre
d'enfants couverts par les contrats (enfants de 0 à 5 ans pour les contrats enfance, enfants de 6
à 16 ans pour les contrats temps libre).
Les données ci-dessous ne concernent que les contrats enfance.
Moins de 30 € : CAF des départements de la Meuse, de la Creuse, de l’Aisne, de la Corse du
Sud, de la Marne, de l’Orne, des Ardennes, de Lozère, du Cher, des Hautes Pyrénées, de
Haute Corse.
30-60 € : CAF des départements du Nord (Maubeuge, Cambrai, Douai), d’Ille et Vilaine, de
Vendée, de Moselle, de l’Ardèche, du Doubs (Montbéliard), de Seine-Maritime (Rouen), de
Haute-Marne, du Pas-de-Calais (Calais), du Lot, de l’Aveyron, de Mayenne, de l’Indre, des
Hauts-de-Seine, de l’Yonne, de l’Eure et Loir, de l’Oise (Creil), des Hautes-Alpes (Gap).
60-90 € : CAF des départements du Loir et Cher, de l’Aisne (Soissons), de l’Ain, de l’Allier,
de Seine-Saint-Denis, du Cantal, de la Sarthe, de la Somme, du Loiret, des Pyrénées-
Orientales, de Meurthe et Moselle, de l’Indre et Loire, de l’Aube, des Alpes-de-Hautes-
Provence, du Var, des Landes, de la Haute-Saône, de Corrèze, de la Nièvre, du Calvados, du
Puy de Dôme, des Deux Sèvres, de Charente, du Jura, de la Manche.
90-120€ : CAF des départements du Val-d’Oise, des Pyrénées-Atlantiques (Pau), des Vosges,
du Pas-de-Calais (Arras), du Nord (Dunkerque, Armentières), du Morbihan, du Doubs
(Besançon), de la Loire (Roanne), de l’Hérault (Montpellier), de la Saône-et-Loire, de Loire
Atlantique, de l’Eure, de l’Aude, des Côtes-d’Armor, de Seine-et-Marne, de Maine-et-Loire
(Angers), de Seine Maritime (Le Havre), de Haute Savoie, du Territoire de Belfort.
120-150 € : CAF des départements des Bouches-du-Rhône, de la Loire, de Haute-Loire, du
Nord (Roubaix), de Charente-Maritime, de l’Ardèche (Aubenas), du Maine-et-Loire (Cholet),
de l’Isère (Grenoble), de Haute-Garonne, de l’Hérault (Béziers), du Tarn et Garonne, du
Rhône (Villefranche), du Vaucluse (Avignon), du Val-de-Marne, des Yvelines.
150-180 € : CAF des départements de Seine-Maritime (Elbeuf), du Tarn, de la Drôme, de
l’Essonne, de l’Isère (Vienne), du Lot et Garonne, de Haute-Vienne, du Gard, du Haut-Rhin,
de l’Oise (Beauvais).
180-210 € : CAF des départements du Nord (Lille, Valenciennes), du Bas-Rhin, de Savoie, de
la Vienne, du Gers, de Gironde.
210-240 € : CAF des départements des Pyrénées-Atlantiques, de Dordogne, du Rhône (Lyon).
240-270 € : CAF du département des Alpes-Maritimes.
270-300 € : CAF du département de Paris.
300-330 € : CAF des départements du Finistère (Quimper, Brest), de l’Ariège.
Plus de 330 € : CAF du département de Côte d’Or.
L’ACTION SOCIALE DANS LE REGIME GENERAL 279
225. L’article 12-2 précise que « le suivi de l’évolution des prestations de service... est
organisé dans le cadre de la procédure annuelle de suivi de la COG. Ce suivi vise à
s’assurer que l’évolution est conforme à celle prévue à l’annexe 2 » (qui fixe le
montant du FNASS).
280 COUR DES COMPTES
226. En 2005, 73 caisses déclarent ne pas utiliser le module correspondant pour tous
leurs contrats.
282 COUR DES COMPTES
2001 2005
Prestations obligatoires 191 238
Prestations facultatives 111 132
Sous-total caisses locales 302 370
Contribution à l’aide familiale à domicile gérée par 55 59
la CNAF
Crédits gérés par la CNAMTS 6 7
Total dépenses de fonctionnement (1) 363 435
Dépenses en capital (2) 66 111
Total action sanitaire et sociale (3)=(1)+(2) 429 546
Actions conventionnelles 27 114
Total dépenses du FNASS 457 660
Source : CNAMTS (budgets réalisés)
227. A titre d’exemple, les aides techniques individuelles aux personnes handicapées
ne représentent que 7,5 M€.
286 COUR DES COMPTES
228. Les centres de santé ne doivent pas être confondus avec les centres d’examen de
santé qui dépendent des CPAM mais sont financés sur le budget de prévention et non
sur le budget d’action sanitaire et sociale.
L’ACTION SOCIALE DANS LE REGIME GENERAL 287
traitement entre assurés. Les barèmes des aides financières adoptés par les
caisses en matière de frais optiques, dentaires et auditifs sont souvent
supérieurs aux tarifs de la CMUC fixés par les arrêtés du 31 décembre
1999 modifiés.
231. Cette couverture des besoins résiduels concerne la prise en charge des prestations
sanitaires non comprises dans le panier de biens CMUC ou, pour les bénéficiaires du
crédit d’impôt qui ne peuvent se prévaloir auprès des professionnels de santé de
l’opposabilité des tarifs réglementaires de la CMUC, de la prise en charge de tout ou
partie des dépassements tarifaires fréquemment pratiqués sur les soins dentaires,
optiques ou auditifs.
L’ACTION SOCIALE DANS LE REGIME GENERAL 293
4 – Le travail social
232. Le nouveau contexte créé par la création de l’APA a été analysé de manière
approfondie par la Cour dans le rapport particulier sur les personnes âgées
dépendantes de novembre 2005.
233. La grille nationale AGGIR (autonomie gérontologie groupes iso-ressources) est
destinée à évaluer le degré de perte d’autonomie et le degré de dépendance des
personnes âgées dans l’accomplissement de leurs actes quotidiens. Les personnes
âgées sont classées en six groupes iso-ressources dits GIR. Seuls les quatre premiers
niveaux de GIR de la grille (1 à 4) ouvrent droit à l’APA.
296 COUR DES COMPTES
directement par les employeurs). Les crédits dont elle dispose sont
regroupés dans le budget du fonds national d’action sanitaire et sociale en
faveur des personnes âgées (FNASSPA) encadré par la convention
pluriannuelle d’objectifs et de gestion signée avec l’Etat. En 2005, ils se
sont élevés à 345 M€. Les dépenses consistent en des aides individuelles
pour 83 % et des aides immobilières destinées aux structures d’accueil
pour 17 %.
234. 232 000 personnes vivant à domicile sont actuellement classées en GIR 4.
298 COUR DES COMPTES
juillet 2006. Le surcoût pour la branche a été financé par une réserve
inscrite au budget du FNASSPA dans le cadre de l’avenant à la COG des
années 2003 et 2004.
Les difficultés rencontrées par la CNAVTS pour évaluer le coût
horaire moyen de l’heure d’aide ménagère au moment du vote du budget
ont conduit à une sous-consommation des crédits en 2003 (taux
d’exécution des crédits d’aide ménagère de 72 %, pour un taux
d’exécution des heures d’aide ménagère de 89,2 %). La situation s’est
améliorée en 2004 et en 2005 (taux d’exécution des crédits de 95,5 %,
taux de consommation des heures de 98 % en 2005).
Il faut enfin rappeler qu’en contrepartie de la baisse de sa charge
d’aide ménagère, un transfert (62 M€ en 2005) a été imposé à la
CNAVTS au profit du fonds de financement de l’APA (FFAPA),
désormais absorbé dans la CNSA.
En raison de ce transfert, la dépense de la CNAVTS en prestations
d’aide ménagère n’a diminué en définitive que de 3 % entre 2001 et 2005.
4 – Le pilotage
répartition des rôles entre ces acteurs doivent s’adapter au contexte local
et aux besoins de la population.
Dès lors que les caisses ne sont pas acteurs de terrain mais
financeurs d’actions, elles doivent jouer un rôle déterminant dans
l’évaluation des besoins de leurs assurés et la recherche des réponses
adaptées avant de se fixer des objectifs de consommation de leurs budgets.
Leur action doit être complémentaire et non redondante avec celle des
collectivités territoriales.
Dans cette perspective, les caisses du régime général explorent deux
champs de complémentarité : en fonction des personnes -les retraités
classés en GIR 5 et 6- et en termes d’actions -la prévention de la
dépendance et l’adaptation des lieux de vie aux personnes âgées fragiles.
Mais l’examen des nouvelles orientations amorcées dans la COG 2002-
2004 et confirmées dans la COG 2005-2008 montre toute la difficulté à les
mettre en pratique. Certaines actions ciblées sur les GIR 5 et 6 semblent
plus adaptées aux GIR 4, voire aux personnes encore plus dépendantes et
l’action immobilière ne peut s’accommoder facilement d’une distinction
entre les niveaux de dépendance. Enfin, la démarche de l’évaluation du
plan d’aide personnalisé ressemble à celle qui débouche sur le plan
d’aides APA, même si la dimension médicale en est en principe absente.
Dès lors, si l’on veut maintenir une action sociale autonome justifiée
des caisses de retraite, il faut mettre à profit les premières années de mise
en œuvre de la nouvelle COG de la CNAVTS et de montée en charge de la
CNSA, pour mieux articuler la complémentarité de l’action sociale des
caisses avec celle des collectivités territoriales.
A défaut, c’est la légitimité d’une action sociale autonome des
caisses de retraite qui devrait être remise en cause.
Au-delà de la diversité de l’action sociale déployée par les diverses
branches du régime général plusieurs constats communs peuvent être
dressés :
- la redéfinition des politiques d’action sociale des caisses au
regard des évolutions des branches de la sécurité sociale et des
compétences reconnues aux collectivités territoriales en matière d’aide
sociale a été insuffisante. Les modifications faites par le législateur dans
chaque branche auraient dû conduire à des réformes de structure dans le
secteur de l’action sociale et non aboutir, comme cela a été généralement
le cas, à un empilement non coordonné de mesures et de compétences.
- l’autonomie nécessaire aux caisses locales pour conduire leur
action sociale ne doit pas empêcher la définition d’orientations
nationales, tant pour le contenu des aides que pour les modalités de la
gestion. Cette autonomie doit avoir pour contrepartie la remontée des
informations, ce qui suppose des systèmes d’information adaptés. Faute
L’ACTION SOCIALE DANS LE REGIME GENERAL 305
Branche famille
36. Rendre limitatif l’ensemble des crédits de l’action sociale.
37. Privilégier dans l’attribution des prestations contractuelles les
communes et les populations défavorisées.
38. Etudier la création d’une nouvelle prestation légale de garde en
fusionnant les prestations de service et les prestations légales existantes
d’aide à la garde des jeunes enfants.
Branche maladie
39. Exclure du FNASS toutes les dépenses à caractère obligatoire.
Branche vieillesse
40. Assurer une complémentarité optimale entre l’action des caisses
de retraite et celle des collectivités territoriales.
41. Préciser la politique d’aide aux investissements des établissements
d’hébergement et le positionnement de la branche vis-à-vis de l’action de
la CNSA.
Toutes branches
42. Mettre en place des systèmes d’information adaptés au besoin de
pilotage des caisses nationales.
43. Rationaliser dans chaque branche la répartition géographique
actuellement insatisfaisante des moyens.