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BURKINA FASO
MINISTERE DE L’ADMINISTRATION
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TERRITORIALE ET DE LA
Unité – Progrès – Justice
DECENTRALISATION
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CABINET
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SECRETARIAT PERMANENT DE LA
CONFERENCE NATIONALE DE LA
DECENTRALISATION
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CENTRE NATIONAL
DE SUIVI EVALUATION
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Octobre 2018
Du lundi 08 au vendredi 12 octobre2018, s’est tenu dans la salle de conférence
de PRIVILEGE BUSINESS CENTER de Ziniaré à partir de 09 heures 00,
l’atelier de validation des indicateurs d’impact, d’effet, et de résultat des
référentiels de la Décentralisation. Présidé par le Secrétaire permanent de la
Conférence nationale de la décentralisation, cet atelier avait pour objectif
d’examiner et de valider les indicateurs de la Politique nationale de la
décentralisation et de la Stratégie décennale de la décentralisation pour un
meilleur suivi du processus de la décentralisation. De façon spécifique, il s’est
agi de :
- examiner les indicateurs à travers leurs objectifs et leurs modes de calcul ;
- approfondir les caractéristiques et les méthodes de collecte des
indicateurs ;
- harmoniser les compréhensions des différents acteurs sur les indicateurs ;
- consolider et valider les indicateurs.
Le présidium était assuré par Monsieur Idrissa SAWADOGO, Secrétaire
permanent de la Conférence nationale de la décentralisation, Madame Mariam
TOUNKARA/SANOGO, Coordinatrice du Centre national de suivi-évaluation
de la décentralisation et de Monsieur OUATTARA Adama, représentant du
Secrétaire général du Ministère de l’administration territoriale et de la
décentralisation.
Le présent rapport s’articule en trois parties :
- l’ouverture de l’atelier,
- le déroulement des travaux,
- la clôture de l’atelier
De l’ouverture de l’atelier
Elle a été ponctuée par l’unique allocution du directeur de cabinet du
Ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation prononcée par
Monsieur le SP-CONAD. Il a dans un premier temps souhaité la bienvenue à
tous les participants. Après avoir rappelé l’adoption des référentiels de la
décentralisation par décret N°2018-0269/PRES/PM/MATD du 09 Avril 2018
marquant le début du cycle 3 de la décentralisation, il a ensuite insisté sur la
nécessité pour les acteurs du suivi–évaluation d’avoir une compréhension
actualisée et harmonisée des indicateurs afin de mesurer avec précision les
progrès accomplis dans la mise en œuvre de la décentralisation au Burkina Faso.
Il a terminé ses propos en exhortant l’ensemble des participants à être assidus
afin d’atteindre les objectifs précités et a déclaré ouvert l’atelier à 09h 12.
A l’issu de chaque communication, des débats ont été menés. Ces échanges ont
porté entre autre sur :
- le mécanisme de vérification de la fiabilité de l’information collectée par
les Secrétaires Généraux de Maire qui sont les points focaux du SNSE au
niveau communal.
A ce niveau, il a été indiqué que la signature du maire sur les documents
collectés permet d’authentifier les informations et s’il s’avérait nécessaire, ces
informations collectées feront l’objet de vérification au niveau des DREP et des
sectoriels.
- La mise en place d’une stratégie pour varier les sources de financement du
SNSE.
L’on a suggéré d’une part que l’Etat assure à 100% le financement du SNSE, car
celui-ci est en partie dépendant des partenaires techniques et financiers et
d’autre part que le CNSE mette en œuvre un mécanisme pour vendre ses
données en vue de financer ses activités.
- L’encrage institutionnel du Centre national de suivi-évaluation ;
Cette question est revenue plus d’une fois dans les ateliers. Des réflexions ont
été menés mais l’on n’a pas vu la nécessité de rattaché le CNSE au Cabinet, à la
Présidence du Faso ou au Premier ministère. De ce fait, peu importe où il est
logé, cela n’a aucun effet sur son caractère opérationnel.
- L’intégration des réformes en cours dans les référentiels de la
décentralisation.
Des réflexions ont été menées et des résultats sont disponibles avec plusieurs
scénarii. Et étant donné que ces réformes sont tributaires de la Constitution et du
code électoral, dès son adoption, elles seront intégrées dans les référentiels.
- La non reconnaissance par le maire de certaines informations collectées
par les Secrétaires généraux de Mairie.
A ce niveau, il est ressorti que cela fait partie des risques. C’est pourquoi pour y
pallier, il est prévu une séance de formation à l’attention de tous les maires du
Burkina afin de leur expliquer le bien fondé du suivi des indicateurs de la
décentralisation.
De la clôture de l’atelier
Les rapporteurs