Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1
SOMMAIRE
INTRODUCTION .............................................................................................................................. 3
RAPPEL DES OBJECTIFS DE LA VISITE DE DIAGNOSTIC .......................................................................................... 4
DEROULEMENT DE LA MISSION ET METHODOLOGIE DE TRAVAIL .......................................................................... 4
I) PRINCIPAUX CONSTATS ............................................................................................................... 5
1) AU NIVEAU INSTITUTIONNEL ............................................................................................................. 5
2) AU NIVEAU TECHNIQUE ..................................................................................................................... 6
2.1) La production ........................................................................................................................... 6
2.2) La distribution........................................................................................................................... 8
3) AU NIVEAU COMMERCIAL ................................................................................................................ 10
3.1) La gestion des demandes des clients ................................................................................ 10
3.2) La gestion des travaux de réalisation des branchements ............................................... 11
3.3) Au niveau du comptage abonné ......................................................................................... 11
4) MISE EN ŒUVRE DES RECOMMANDATIONS DE L’AUDIT EAU NON FACTUREE AFWA/FABRI.... 12
II) RECOMMANDATIONS ............................................................................................................... 13
1) AU NIVEAU INSTITUTIONNEL ........................................................................................................... 13
2) AU NIVEAU TECHNIQUE ................................................................................................................... 13
3) AU NIVEAU COMMERCIAL ................................................................................................................ 14
ANNEXE 1 : PLANIFICATION DES ACTIONS AVEC LES ROLES ET RESPONSABILITES .............................. 15
ANNEXE 2 : PROGRAMME DE LA VISITE DE LA SODECI A LA CDE....................................................... 18
ANNEXE 3 : LISTES DES PARTICIPANTS AUX REUNIONS DE DEMARRAGE ET DE CLOTURE ................... 19
ANNEXE 4 : ORGANIGRAMME DE LA CDE ....................................................................................... 20
2
Introduction
Dans le cadre de ce programme plusieurs partenariats ont été signés entre opérateurs
d’eau africains visant, entre autres, l’amélioration des performances des sociétés en
partageant leurs connaissances et confrontant leurs expériences dans une
perspective de partenariat durable et stratégique.
C’est dans ce contexte que la SODECI et la CDE ont signé en marge du dernier
congrès de l’Association Africaine de l’Eau à Abidjan, un Mémorandum d’Entente pour
un tel partenariat. Ce partenariat a été signé le 19 février 2014 pour une durée de 12
mois.
La mise en œuvre de ce partenariat a démarré avec une visite de diagnostic sur les
performances opérationnelles de la CDE, suivie de l’élaboration et de la mise en
œuvre d’un plan d’amélioration des performances.
3
Rappel des objectifs de la visite de diagnostic
Cette visite s’inscrit dans le cadre des articles du mémorandum d’entente selon lesquels les
deux partenaires SODECI et CDE se sont engagés à coopérer pour atteindre une
amélioration mesurable de deux ou plusieurs indicateurs de performance de la CDE à la fin
du partenariat.
L’audit a démarré par une réunion d’ouverture avec le Comité de Direction à Douala
en présence du Directeur Général, suivies de rencontres avec chacun des directeurs.
4
I) Principaux Constats
1) Au niveau institutionnel
L’Etat du Cameroun a mis en œuvre une réforme de l’hydraulique urbaine par décret
Nº 2005/493 du 31 décembre 2005. Les points traités par ce décret, sont les suivants :
Ce constat est visible sur les installations de Japoma (SP5) et sur la première tranche
de la station de YATO où certaines réserves formulées depuis la mise en service en
2010 n’ont pas été levées jusqu’à ce jour.
Cette situation rend très difficile la mise en place d’une politique de maintenance
cohérente et efficace sur de telles installations et constitue à terme un risque la
continuité de service et pour l’image des deux sociétés du secteur de l’eau du
Cameroun que sont la CDE et la CAMWATER.
5
2) Au niveau technique
2.1) La production
Les tableaux des données statistiques mensuelles des années 2012, 2013 et 2014
relèvent que près de 86% de la capacité de production de la CDE est dépourvue de
comptage.
l’usine de Yato qui atteindra à terme 150 000 m3/jour et dont la dernière
tranche de 100 000 m3/jour est en phase d’essai avant la réception provisoire ;
Lors de l’audit nous n’avons visité que les usines de Yato et Japoma, les constats que
nous y avons faits sont présentés ci-dessous.
La piste d’accès à la tour de prise sur le fleuve Dibamba est dégradée, cela
pourrait constituer une difficulté supplémentaire en cas de panne ou de
besoin d’y acheminer du matériels lourds (pompes, vannes, palans,
etc.).Par ailleurs, il n’existe aucune sécurité au niveau de la tour de prise
pour prévenir les risques de noyade par chute dans le fleuve.
6
2.1.1.2) Le comptage de production
Les volumes d’eau brute prélevés et les volumes d’eau traitée produits sont tous
comptabilisés par des débitmètres, le rendement de production est de l’ordre de
93%.
Les constats que nous avons faits sur cette usine sont les suivants :
7
2.2) La distribution
Le réseau de distribution de la ville de Douala est long de 8870 kilomètres, il est
constitué de canalisations en fonte et PVC dont les diamètres varient de 60 mm à
800 mm. Un réseau de distribution de 1200 mm de diamètre est en cours de pose
pour la nouvelle tranche de l’usine de YATO.
détecteur de métaux ;
débitmètre à ultrason.
8
80% des casses sur conduites sont enregistrées sur des conduites devenues
apparentes du fait de l’érosion ;
9
3) Au niveau commercial
3.1) La gestion des demandes des clients
Le processus d’abonnement est bien structuré avec prise en compte du client dans un
logiciel de gestion clientèle dénommé GESCOM.
Les codes de relevé et de facturation ainsi que les tournées des releveurs sont bien
définis dans ce processus. Ce processus est documenté depuis l’époque de la SNEC
et a fait l’objet d’actualisation depuis l’entrée en vigueur du contrat d’affermage de la
CDE.
Dans les agences telles que celle de Koumassi où nous sommes passés, une
organisation est mise en place pour le suivi et le contrôle de la facturation qui est faite
suivant un cycle mensuel.
Les constats que nous avons fait dans cette section sont les suivantes :
Le problème de la mobilité des agents releveurs qui peut constituer une entrave
à l’efficacité de la facturation et du recouvrement.
Les travaux de branchements sont réalisés par des sous-traitants après établissement
des devis par un collaborateur de l’agence et la mise à disposition du matériel.
Le fait que la réalisation des branchements soit entièrement confiée aux sous-
traitants représente une source d’inquiétude à plusieurs niveaux :
Risques de rupture de compétence à terme sur cette activité qui est vitale
pour toute entreprise opérant dans la distribution publique urbaine d’eau
potable.
11
Cependant l’étalonnage et la vérification des compteurs sur ce dispositif ne peut
se faire qu’à débit unique avec des équipements (manomètre, compteur étalon, ..)
qui ne sont eux-mêmes pas vérifiés.
Cependant, la mise en œuvre des actions n’a pas encore effectivement démarré.
L’une des principales recommandations portait sur le cas du quartier BONABERI, qui
utilise à lui seul 14,5% des volumes produits et représente 30% de l’eau non facturée
de Douala Agglomération.
La mise en œuvre de plans d’actions pour réduire l’eau non facturée sur ce quartier
dans le cadre du partenariat WOP entre la CDE et la SODECI sera une réelle
opportunité pour évaluer l’efficacité de ce partenariat.
12
II) Recommandations
1) Au niveau institutionnel
Les recommandations au niveau institutionnel sont les suivantes, elles portent
essentiellement sur la mise en conformité de certaines installations très importantes
du patrimoine :
2) Au niveau technique
Les recommandations au niveau technique sont les suivantes
actualiser ou rédiger les procédures de mise à jour des plans et des opérations
de maintenance réseau et station en vue de faciliter l’implémentation d’un SIG ;
relancer le projet de localisation des branchements qui a été arrêté depuis la fin
des années 80 au temps de la SNEC
13
3) Au niveau commercial
14
Annexe 1 : Planification des actions avec les rôles et responsabilités
Nous proposons dans cette partie un phasage des actions issues de nos recommandations ainsi que les responsabilités pour leur mise en œuvre.
Période de Responsables
Actions
mise en œuvre
Technique
Traiter l’ensemble des anomalies de facturation pour arriver au stade où aucune anomalie n’est reportée d’une période de
facturation à une autre
Pôle Financier
Engager une étude sur l’impact de la dotation de moyens roulants aux releveurs sur la facturation et le recouvrement en prenant
comme site pilote le quartier de BONABERI
Renforcer le contrôle en cours de travaux de branchements sous-traités pour identifier les irrégularités avant la fermeture des
tranchées
Valoriser la mallette d’étalonnage des compteurs nouvellement acquise équipements de vérification acquis et la formation du
référent comptage (définition politique, organisation de l’activité, engagement des opérations
15
Période de mise
Actions Responsables
en œuvre
Technique
Actualiser ou rédiger les procédures de mise à jour des plans et des opérations de maintenance réseau et station Pôle
Technique
Relancer le projet de localisation des branchements qui a été arrêté depuis la fin des années 80 au temps de la
Moyen Terme
SNEC
(6-12 mois) Commercial
Engager une étude sur l’évolution de la structure des branchements des habitations collectives, cette étude doit
prendre en compte la structure du matériel pour réduire les fuites et les possibilités de fraude Pôle Financier
16
Période de
Actions Responsables
mise en œuvre
Institutionnel/Technique
Engager avec la CAMWATER les études de mise à niveau des installations du patrimoine affermé pour favoriser les
requêtes de financement et le lancement des travaux
Pôle Technique
Mettre en place un projet de mise en conformité des conduites dénudées par l’érosion pour réduire le nombre de
casses
Faire des études de déplacement des tronçons de conduites sensibles enterrées sous la chaussée dans le cadre des
Long Terme projets de bitumage des voies (et les soumettre à la société de patrimoine la CAMWATER) pour engager les travaux
de déplacement
(>12 mois) Commercial
Engager une étude sur l’évolution de l’activité de réalisation aujourd’hui entièrement sous-traitée, cette étude doit
identifier les possibilités de renforcement du contrôle en cours de travaux, de renforcement des capacités des sous- Pôle Financier
traitants et l’opportunité de reprise de cette activité en interne
Mettre en place une politique de comptage s’appuyant sur un laboratoire de vérification au normes et un
renouvellement des compteurs s’appuyant sur une vérification des performances du parc de compteurs en exploitation.
17
Annexe 2 : Programme de la visite de la SODECI à la CDE
Samedi 26 & dimanche Visite des usines des villes de Limbé et Buea
27 avril
18
Annexe 3 : Listes des participants aux réunions de démarrage et de clôture de la
mission
19
Annexe 4 : Organigramme de la CDE
20