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RAPPORT DE MISSION

EFFECTUEE A LA CAMEROUNAISE DES EAUX


DU 21/04/2014 AU 28/04/2014

 ANGOFI JACOB, Directeur Central Exploitation Abidjan/SODECI


 GNALLA Vincent, Directeur Maintenance/SODECI
 DEGNY Akadié Guy Florent, Directeur du Budget et du Contrôle de
Gestion
 OUATTARA Souleymane, Sous-Directeur Centre de Services

1
SOMMAIRE

INTRODUCTION .............................................................................................................................. 3
RAPPEL DES OBJECTIFS DE LA VISITE DE DIAGNOSTIC .......................................................................................... 4
DEROULEMENT DE LA MISSION ET METHODOLOGIE DE TRAVAIL .......................................................................... 4
I) PRINCIPAUX CONSTATS ............................................................................................................... 5
1) AU NIVEAU INSTITUTIONNEL ............................................................................................................. 5
2) AU NIVEAU TECHNIQUE ..................................................................................................................... 6
2.1) La production ........................................................................................................................... 6
2.2) La distribution........................................................................................................................... 8
3) AU NIVEAU COMMERCIAL ................................................................................................................ 10
3.1) La gestion des demandes des clients ................................................................................ 10
3.2) La gestion des travaux de réalisation des branchements ............................................... 11
3.3) Au niveau du comptage abonné ......................................................................................... 11
4) MISE EN ŒUVRE DES RECOMMANDATIONS DE L’AUDIT EAU NON FACTUREE AFWA/FABRI.... 12
II) RECOMMANDATIONS ............................................................................................................... 13
1) AU NIVEAU INSTITUTIONNEL ........................................................................................................... 13
2) AU NIVEAU TECHNIQUE ................................................................................................................... 13
3) AU NIVEAU COMMERCIAL ................................................................................................................ 14
ANNEXE 1 : PLANIFICATION DES ACTIONS AVEC LES ROLES ET RESPONSABILITES .............................. 15
ANNEXE 2 : PROGRAMME DE LA VISITE DE LA SODECI A LA CDE....................................................... 18
ANNEXE 3 : LISTES DES PARTICIPANTS AUX REUNIONS DE DEMARRAGE ET DE CLOTURE ................... 19
ANNEXE 4 : ORGANIGRAMME DE LA CDE ....................................................................................... 20

2
Introduction

Le WOP est un sous programme de l’Association Africaine de l’Eau, connu encore


sous le nom WOP-Africa, mis en avant par le Conseil consultatif du Secrétariat
Général des Nations Unies et faisant partie du Plan Hashimoto.

Dans le cadre de ce programme plusieurs partenariats ont été signés entre opérateurs
d’eau africains visant, entre autres, l’amélioration des performances des sociétés en
partageant leurs connaissances et confrontant leurs expériences dans une
perspective de partenariat durable et stratégique.

C’est dans ce contexte que la SODECI et la CDE ont signé en marge du dernier
congrès de l’Association Africaine de l’Eau à Abidjan, un Mémorandum d’Entente pour
un tel partenariat. Ce partenariat a été signé le 19 février 2014 pour une durée de 12
mois.

La mise en œuvre de ce partenariat a démarré avec une visite de diagnostic sur les
performances opérationnelles de la CDE, suivie de l’élaboration et de la mise en
œuvre d’un plan d’amélioration des performances.

Dans cette optique, une équipe pluridisciplinaire de la SODECI, composée de 4


personnes (Messieurs ANGOFI Jacob, GNALLA Vincent, DEGNY Akadié Guy Florent
et Souleymane OUATTARA) a effectué une mission de diagnostic à la CDE du 21 au
28 avril 2014. Les constats effectués au terme de cette mission sont présentés dans
ce rapport.

3
Rappel des objectifs de la visite de diagnostic

Cette visite s’inscrit dans le cadre des articles du mémorandum d’entente selon lesquels les
deux partenaires SODECI et CDE se sont engagés à coopérer pour atteindre une
amélioration mesurable de deux ou plusieurs indicateurs de performance de la CDE à la fin
du partenariat.

La visite diagnostic doit permettre d’évaluer l’ensemble des processus opérationnels de la


CDE pour identifier des domaines prioritaires sur lesquels des plans d’amélioration de
performance pourront être implémentés et aboutir à des résultats mesurables d’ici fin 2014.

Déroulement de la mission et méthodologie de travail

La mission s’est déroulée du 21 au 28 avril 2014 dans la ville de Douala où se trouve


le siège de la CDE.

L’audit a démarré par une réunion d’ouverture avec le Comité de Direction à Douala
en présence du Directeur Général, suivies de rencontres avec chacun des directeurs.

A la suite de cette réunion d’introduction, le programme de la mission (annexe 2) et la


zone d'audit à savoir la ville de Douala ont été validés.

Ce programme s’articule autour de réunions (institutionnelle, technique, commerciale,


système d’information, budgétaire, financière et comptable), de visites de terrain, des
entretiens collectif ou individuel.

4
I) Principaux Constats
1) Au niveau institutionnel

L’Etat du Cameroun a mis en œuvre une réforme de l’hydraulique urbaine par décret
Nº 2005/493 du 31 décembre 2005. Les points traités par ce décret, sont les suivants :

 les modalités de fonctionnement des services publics d’eau et d’assainissement


liquide en milieu urbain et périurbain;

 la création d’une société de patrimoine la CAMWATER et mise en place par


appel d’offres d’un affermage avec la CAMEROUNAISE DES EAUX.

Ce contrat d’affermage est accompagné d’un modèle financier, d’un contrat de


performance et d’un programme triennal d’investissements validé par convention.

 Le constat majeur au niveau institutionnel réside dans le fait que plusieurs


installations du patrimoine affermé ont été intégrées dans celui-ci sans une mise à
niveau préalable. Les projets de mise à niveau de celles-ci, validés lors de la
signature du contrat d’affermage, ont connu une faible mise en œuvre à cause de
l’indisponibilité d’études pouvant faire l’objet de financement par les bailleurs de
fonds.

Ce constat est visible sur les installations de Japoma (SP5) et sur la première tranche
de la station de YATO où certaines réserves formulées depuis la mise en service en
2010 n’ont pas été levées jusqu’à ce jour.

Cette situation rend très difficile la mise en place d’une politique de maintenance
cohérente et efficace sur de telles installations et constitue à terme un risque la
continuité de service et pour l’image des deux sociétés du secteur de l’eau du
Cameroun que sont la CDE et la CAMWATER.

Photo 1: Usine de JAPOMA dont plusieurs ouvrages doivent être rehabilités

5
2) Au niveau technique
2.1) La production

Les tableaux des données statistiques mensuelles des années 2012, 2013 et 2014
relèvent que près de 86% de la capacité de production de la CDE est dépourvue de
comptage.

L’agglomération de Douala où s’est déroulée la visite de diagnostic est alimentée en


eau potable par un ensemble d’unités de production :

 l’usine de Yato qui atteindra à terme 150 000 m3/jour et dont la dernière
tranche de 100 000 m3/jour est en phase d’essai avant la réception provisoire ;

 deux usines plus anciennes à Japoma et Massoumbou.

Lors de l’audit nous n’avons visité que les usines de Yato et Japoma, les constats que
nous y avons faits sont présentés ci-dessous.

Photo 2 : collaborateurs de la CDE en service sur l’usine de YATO

2.1.1) A l’usine de Japoma

2.1.1.1) Vétusté et risques sécuritaires sur les installations

 La piste d’accès à la tour de prise sur le fleuve Dibamba est dégradée, cela
pourrait constituer une difficulté supplémentaire en cas de panne ou de
besoin d’y acheminer du matériels lourds (pompes, vannes, palans,
etc.).Par ailleurs, il n’existe aucune sécurité au niveau de la tour de prise
pour prévenir les risques de noyade par chute dans le fleuve.

Les équipements électromécaniques et électriques sur SP1 et sur l’ensemble de


l’usine bien que fonctionnels sont pour la plupart vétustes et n’offrent pas de
sécurité aux exploitants.

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2.1.1.2) Le comptage de production

Les volumes d’eau brute prélevés et les volumes d’eau traitée produits sont tous
comptabilisés par des débitmètres, le rendement de production est de l’ordre de
93%.

 Cependant, ces équipements de comptage ne font pas l’objet de


vérifications régulières.

2.1.2) A l’usine de Yato

L’usine de YATO est située au nord-ouest de la ville de Douala, elle puise sa


ressource dans le fleuve Mungo. Cette usine comporte deux unités, une première
tranche de 50 000 m3/jour mise en service en 2010 et une seconde de 100 000
m3/jour, récemment construite, qui est en phase d’essai.

Les constats que nous avons faits sur cette usine sont les suivants :

 Plusieursréserves émises depuis 2010 sur la première tranche de la station de


YATO n’ont pas été corrigées ;

 Le comptage de l’eau brute ne fonctionne pas depuis environ 6 mois ;


 La production de l’usine est estimée à 100%, les collaborateurs n’ont pas accès
aux totalisateurs des débitmètres installés. Le calcul de la production journalière se
fait sur la base des débits instantanés affichés sur le débitmètre et des temps de
fonctionnement mentionnés dans le cahier de consignes.

Photo 3 : Afficheur du débitmètre de YATO

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2.2) La distribution
Le réseau de distribution de la ville de Douala est long de 8870 kilomètres, il est
constitué de canalisations en fonte et PVC dont les diamètres varient de 60 mm à
800 mm. Un réseau de distribution de 1200 mm de diamètre est en cours de pose
pour la nouvelle tranche de l’usine de YATO.

Les plans de ce réseau sont sous format papier et calques au niveau du


dessinateur, un projet de SIG est en cours d’étude et sera très bientôt implémenté.

Le réseau de Douala a une architecture qui s’articule autour de deux étages de


distribution, 7 stations de reprise, 9 forages et dispose d’une capacité de stockage
de 33 250 m3. Son rendement en fin d’année 2013 est de 71%.

La division distribution qui a en charge le suivi et la maintenance de ce réseau a


enregistré les éléments suivants pour l’année 2013 :

 608 casses sur conduites ;

 5664 casses sur branchements ;

 819 branchements renouvelés ;

La Division Distribution dispose de 3 équipes dotées de moto pour la recherche des


fuites apparentes. La recherche des fuites souterraines est à la charge d’une
équipe qui appuie l’ensemble des régions et qui dispose des équipements
suivants :

 détecteur de métaux ;

 oreilles, corrélateurs et détecteurs acoustiques ;

 débitmètre à ultrason.

Nos principaux constats au niveau de la distribution sont les suivants :

 la ville de Douala est partagée en agences (au nombre de 4) pour sa gestion


administrative par la CDE, cependant, le réseau de distribution n’est pas
sectorisé autour de ces agences pour faciliter la répartition de la production
et la fixation d’objectifs de rendement de réseau par agence.

 Les mesures de pressions sur le réseau sont faites de façon instantanée


avec des manomètres ou en continu avec des manographes de type Jules
Richard qui n’offrent pas suffisamment de possibilités d’analyses du
fonctionnement du réseau de distribution.

 Plusieurs conduites sont enterrées sous le bitume ce qui constitue un réel


problème en cas de rupture (cas de la conduite du branchement visité à
Maképé);

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 80% des casses sur conduites sont enregistrées sur des conduites devenues
apparentes du fait de l’érosion ;

 Il n’y a pas de procédure documentée définissant les périodicités de mise à


jour et d’archivage des plans de réseaux. Il y a de ce fait un risque de rupture
de compétence et de pertes des plans (qualité du rangement) au niveau des
dessinateurs si le projet d’implémentation ne prend pas en compte
l’ensemble de ces facteurs.

 Il n’existe pas de plans de localisation des branchements, ce qui peut être à


terme un obstacle pour le contrôle et pour toute intervention sur les
branchements ;

 Au niveau des branchements :


 Les tuyauteries de branchements sont faites en PEHD, mais les
remontées pour la pose des compteurs sont en acier galvanisé qui
en vieillissant se corrodent et augmentent les sources de fuites

 Par ailleurs certains branchements (immeubles, etc.) comportent


plusieurs points de livraison augmentant les possibilités de fraude
des abonnés déposés

 Le processus de maintenance n’est formalisé (par des procédures écrites).

Photo 4 : fuites sur branchement avec plusieurs points de livraison en acier


galvanisé

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3) Au niveau commercial
3.1) La gestion des demandes des clients
Le processus d’abonnement est bien structuré avec prise en compte du client dans un
logiciel de gestion clientèle dénommé GESCOM.

Les codes de relevé et de facturation ainsi que les tournées des releveurs sont bien
définis dans ce processus. Ce processus est documenté depuis l’époque de la SNEC
et a fait l’objet d’actualisation depuis l’entrée en vigueur du contrat d’affermage de la
CDE.

Dans les agences telles que celle de Koumassi où nous sommes passés, une
organisation est mise en place pour le suivi et le contrôle de la facturation qui est faite
suivant un cycle mensuel.

Les constats que nous avons fait dans cette section sont les suivantes :

 Il n’y a pas de plans des tournées et de plans des branchements


 Le processus de facturation comporte certaines étapes susceptibles de favoriser
des pertes de volume :

 les changements de compteurs

 le contrôle des relevés et de la facturation

 le nombre élevé des anomalies de relève et de facturation dont les


corrections ne sont pas bouclées d’une période à l’autre.

 Le problème de la mobilité des agents releveurs qui peut constituer une entrave
à l’efficacité de la facturation et du recouvrement.

Photo 5: visite à l’agence de Koumassi


10
3.2) La gestion des travaux de réalisation des branchements

Les travaux de branchements sont réalisés par des sous-traitants après établissement
des devis par un collaborateur de l’agence et la mise à disposition du matériel.

A la fin des travaux un collaborateur de l’agence effectue le contrôle de la conformité


des prestations réalisées.

 Le fait que la réalisation des branchements soit entièrement confiée aux sous-
traitants représente une source d’inquiétude à plusieurs niveaux :

 Risques de développement de la fraude au niveau des branchements


(branchements clandestins) puisque le métier est maîtrisé par des
personnes extérieures à la CDE ;

 Risques sur la qualité des prestations qui pourrait influencer négativement


l’eau non facturée ;

 Risques de rupture de compétence à terme sur cette activité qui est vitale
pour toute entreprise opérant dans la distribution publique urbaine d’eau
potable.

Photo 6: Réalisation d’un branchement par des sous-traitants à Maképé

3.3) Au niveau du comptage abonné

Les branchements réalisés sont tous dotés de compteurs, le parc de compteurs


abonnés de la CDE est constitué de plusieurs marques. La CDE dispose aussi d’un
laboratoire de vérification des compteurs doté d’un dispositif de vérification et d’une
mallette d’étalonnage.

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 Cependant l’étalonnage et la vérification des compteurs sur ce dispositif ne peut
se faire qu’à débit unique avec des équipements (manomètre, compteur étalon, ..)
qui ne sont eux-mêmes pas vérifiés.

La mise à niveau de ce laboratoire est un préalable pour la mise en œuvre d’une


politique de comptage au niveau de la CDE.

Photo 7: visite du laboratoire de vérification des compteurs

4) Mise en œuvre des recommandations de l’audit Eau Non


Facturée AFWA/FABRI
Une organisation a été mise en place pour traiter les recommandations de l’audit Eau
non facturée AFWA/FABRI.

Cependant, la mise en œuvre des actions n’a pas encore effectivement démarré.

L’une des principales recommandations portait sur le cas du quartier BONABERI, qui
utilise à lui seul 14,5% des volumes produits et représente 30% de l’eau non facturée
de Douala Agglomération.

La mise en œuvre de plans d’actions pour réduire l’eau non facturée sur ce quartier
dans le cadre du partenariat WOP entre la CDE et la SODECI sera une réelle
opportunité pour évaluer l’efficacité de ce partenariat.

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II) Recommandations
1) Au niveau institutionnel
Les recommandations au niveau institutionnel sont les suivantes, elles portent
essentiellement sur la mise en conformité de certaines installations très importantes
du patrimoine :

 Engager en relation avec la CAMWATER les études de mise à niveau des


installations des usines du patrimoine affermé (JAPOMA, etc.) pour favoriser
les requêtes de financement et le lancement des travaux ;

 Mettre en place un projet de mise en conformité des conduites dénudées par


l’érosion pour réduire le nombre de casses ;

 Faire des études de déplacement des tronçons de conduites sensibles


enterrées sous la chaussée dans le cadre des projets de bitumage des voies
(et les soumettre à la société de patrimoine la CAMWATER) pour engager les
travaux de déplacement.

2) Au niveau technique
Les recommandations au niveau technique sont les suivantes

 Mettre en œuvre un plan d’actions global d’installation de système de comptage


sur les unités de production de la CDE, en particulier :

 réhabiliter le comptage d’eau brute de la station de YATO

 favoriser l’accès au totalisateur du nouveau débitmètre de YATO aux


agents de production pour arrêter l’estimation de la production de cette
station ;

 faire vérifier régulièrement les compteurs de production à YATO et JAPOMA et


établir le rendement de chaque usine ;

 sectoriser le réseau de la ville de Douala en commençant prioritairement par


BONABERI pour identifier les zones à faible rendement réseau ;

 se doter d’équipements de mesure permettant de faire des mesures en continu


de la pression et des débits et offrant des capacités de télétransmission ;

 actualiser ou rédiger les procédures de mise à jour des plans et des opérations
de maintenance réseau et station en vue de faciliter l’implémentation d’un SIG ;

 relancer le projet de localisation des branchements qui a été arrêté depuis la fin
des années 80 au temps de la SNEC

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3) Au niveau commercial

Les recommandations au niveau commercial sont les suivantes :

 Traiter l’ensemble des anomalies de facturation pour arriver au stade où


aucune anomalie n’est reportée d’une période de facturation à une autre

 Engager une étude sur l’impact de la dotation de moyens roulants aux


releveurs sur la facturation et le recouvrement en prenant comme site pilote le
quartier de BONABERI

 Renforcer le contrôle en cours de travaux de branchements sous-traités pour


identifier les irrégularités avant la fermeture des tranchées

 Valoriser la mallette d’étalonnage des compteurs nouvellement acquise


équipements de vérification acquis et la formation du référent comptage
(définition politique, organisation de l’activité, engagement des opérations

 Engager une étude sur l’évolution de la structure des branchements des


habitations collectives, cette étude doit prendre en compte la structure du
matériel pour réduire les fuites et les possibilités de fraude

 Engager une étude sur l’évolution de l’activité de réalisation aujourd’hui


entièrement sous-traitée, cette étude doit identifier les possibilités de
renforcement du contrôle en cours de travaux, de renforcement des capacités
des sous-traitants et l’opportunité de reprise de cette activité en interne

 Mettre en place une politique de comptage s’appuyant sur un laboratoire de


vérification au normes et un renouvellement des compteurs s’appuyant sur une
vérification des performances du parc de compteurs en exploitation.

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Annexe 1 : Planification des actions avec les rôles et responsabilités
Nous proposons dans cette partie un phasage des actions issues de nos recommandations ainsi que les responsabilités pour leur mise en œuvre.

Période de Responsables
Actions
mise en œuvre

Technique

 Remettre en service le comptage d’eau brute de la station de YATO;


 Favoriser l’accès au totalisateur du nouveau débitmètre de YATO aux agents de production pour arrêter l’estimation de la
production de cette station Pôle
Technique
 Faire vérifier régulièrement les compteurs de production à YATO et JAPOMA et établir le rendement de chaque usine
 Sectoriser le réseau de la ville de Douala en commençant prioritairement par BONABERI pour identifier les zones à faible
Court Terme rendement réseau
 Se doter d’équipements de mesure permettant de faire des mesures en continu de la pression et des débits et offrant des
(0-6 mois) capacités de télétransmission par GSM
Commercial

 Traiter l’ensemble des anomalies de facturation pour arriver au stade où aucune anomalie n’est reportée d’une période de
facturation à une autre
Pôle Financier
 Engager une étude sur l’impact de la dotation de moyens roulants aux releveurs sur la facturation et le recouvrement en prenant
comme site pilote le quartier de BONABERI
 Renforcer le contrôle en cours de travaux de branchements sous-traités pour identifier les irrégularités avant la fermeture des
tranchées
 Valoriser la mallette d’étalonnage des compteurs nouvellement acquise équipements de vérification acquis et la formation du
référent comptage (définition politique, organisation de l’activité, engagement des opérations

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Période de mise
Actions Responsables
en œuvre

Technique

 Actualiser ou rédiger les procédures de mise à jour des plans et des opérations de maintenance réseau et station Pôle
Technique
 Relancer le projet de localisation des branchements qui a été arrêté depuis la fin des années 80 au temps de la
Moyen Terme
SNEC
(6-12 mois) Commercial

 Engager une étude sur l’évolution de la structure des branchements des habitations collectives, cette étude doit
prendre en compte la structure du matériel pour réduire les fuites et les possibilités de fraude Pôle Financier

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Période de
Actions Responsables
mise en œuvre

Institutionnel/Technique

 Engager avec la CAMWATER les études de mise à niveau des installations du patrimoine affermé pour favoriser les
requêtes de financement et le lancement des travaux
Pôle Technique
 Mettre en place un projet de mise en conformité des conduites dénudées par l’érosion pour réduire le nombre de
casses

 Faire des études de déplacement des tronçons de conduites sensibles enterrées sous la chaussée dans le cadre des
Long Terme projets de bitumage des voies (et les soumettre à la société de patrimoine la CAMWATER) pour engager les travaux
de déplacement
(>12 mois) Commercial

 Engager une étude sur l’évolution de l’activité de réalisation aujourd’hui entièrement sous-traitée, cette étude doit
identifier les possibilités de renforcement du contrôle en cours de travaux, de renforcement des capacités des sous- Pôle Financier
traitants et l’opportunité de reprise de cette activité en interne

 Mettre en place une politique de comptage s’appuyant sur un laboratoire de vérification au normes et un
renouvellement des compteurs s’appuyant sur une vérification des performances du parc de compteurs en exploitation.

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Annexe 2 : Programme de la visite de la SODECI à la CDE

Lundi 21 avril : Arrivée de la Délégation et installation à l’hôtel

Mardi 22 avril Réunion générale d’introduction et de prise de contact, présidée par M. Le


Directeur Général de la CDE
9H00
 Relecture du Rapport d’Audit sur l’ENF effectué à Douala
(Salle de Réunion de la  Relecture du Mémorandum d’Entente CDE-SODECI
Direction Générale)  Echanges d’expériences SODECI/CDE
 Revue des aspects opérationnels
Mercredi 23 avril Visite de la Direction Régionale de Douala-Agglomération :

9H00  Division de la Distribution


 Agence commerciale
(DRDA)  Station de YATTO
Revue des actifs physiques en place (transport, distribution, centres), les
activités d'entretien non planifiées, la détection et la réparation des fuites et
d'autres activités de maintenance planifiées

Jeudi 24 avril  Echanges sur les applications commerciales et le Système d’Information


 Discussions sur les cibles possibles d’amélioration des performances
9H00  Début rédaction du Plan d’Amélioration des Performances (PAP) et
budget
(Salle de Réunion de la
Direction Générale)

Vendredi 25 avril  Elaboration du Plan d’Amélioration des Performances (PAP) et budget


 Finalisation du rapport de mission
9H00 & 15h00  Réunion de restitution, présidée par M. le Directeur Général de la CDE (à
15h00)
(Salle de Réunion de la
Direction Générale)

Samedi 26 & dimanche Visite des usines des villes de Limbé et Buea
27 avril

Lundi 28 avril Fin de la Mission

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Annexe 3 : Listes des participants aux réunions de démarrage et de clôture de la
mission

Nom et Prénom Fonction E-mail et Téléphone


RAMDANE Brahim DG

IDERDAR Lahcen Directeur du Pôle lahceniderdar@gmail.com


Technique

TOUBALI Ahmed Directeur du Pôle toubali@aol.com


Financier

N’GUINI Abena Joseph Conseiller Spécial

KEOU Célestin Directeur Régional Douala celestinkeou@gmail.com


Agglomération
Tél : +237 98483630

MPOUMA L. Géraldine Directeur Coopération et g.mpouma@la-cde.com


Communication

NZENGANG Bruno Directeur Exploitation nzengangbruno@yahoo.fr

BALLA Ambroise Directeur Qualité am_balla@yahoo.fr

WAMAL Henriette Directeur Commercial Hs_wamal@yahoo.fr

MBITA Suzanne DG/DA mbita_susan@yahoo.fr

KEMMEGNE Hugues Chef Division Travaux et +237 98483505


Assistance Technique

TAYO Diane Chef Division marlsomar@yahoo.fr


Commerciale DRDA

OBAME Minko Chef de Division Obam_guy@yahoo.fr


Distribution

TCHOKOKAM Géras DSCP tchokokamgeras@yahoo.fr

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Annexe 4 : Organigramme de la CDE

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