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Le tournage 4
Le tour TOS SUI 32B 4
La définition du tournage 5
La poupée fixe 8
La chaine cinématique 12
1ère partie : la vitesse de broche 13
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Le montage mixte 24
Le tournage de précision 25
Le réglage du parallélisme 25
La technique du 100ème 27
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I. Introduction au laboratoire de
techniques dʼexécution
1. Les objectifs du laboratoire
Le but du laboratoire de techniques dʼexécution nʼest pas de former des tourneurs mais
bien de faire découvrir aux étudiants les différentes techniques dʼusinage.
En 2ème bachelier lʼon sʼintéressera particulièrement au tour et au montage des roule-
ments. A la fin de la 2ème lʼétudiant devra être capable dʼusiner une pièce de manière à
ce quʼelle soit fonctionnelle. Cela necessitera une bonne compréhension des caractéris-
tiques de cette dernière ainsi que des différentes techniques dʼusinage afin de respecter
les dites caractéristiques.
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II.Le tournage
1. Le tour TOS SUI 32B
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2. La définition du tournage
Le tournage est une opération mécanique permettant d'usiner par enlèvement de copeaux
une grande variété de pièces, en particulier des volumes de révolution et des filetages, sur
des machines-outils appelées TOURS. L'enlèvement de matière est réalisé à l'aide d'un
outil de coupe.
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3. Description du tour parallèle à charioter et fileter
Par souci de clarté, le tour est représenté sans appareil de protection
C'est le plus utilisé de tous, on l'appelle également tour universel. L'axe de rotation de la
pièce est horizontal et le déplacement de l'outil s'effectue principalement parallèlement à
celui-ci.
Il reste la machine de base (à commande manuelle) de tout atelier pour la pièce unitaire
ou la petite série de pièces simples ou complexes.
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Le banc ou bati
Le banc est le bâti de la machine, il en supporte tous les organes.
Dans sa partie supérieure, appelée "table" (A, B) se trouvent des guides ou glissières
prismatiques qui assurent l'alignement entre la poupée fixe, le traînard et la poupée mo-
bile.
Le banc est construit en fonte, il est évidé et nervuré entre les glissières pour augmenter la
rigidité. Il repose sur les fondations par l'intermédiaire de deux ou plusieurs pieds
indépendants, ou faisant corps avec lui.
Entre le siège (A) de la poupée fixe et les glissières (B) du banc guidant le traînard, on
laisse souvent un creux (S), pour permettre de placer sur la broche des plateaux porte-
pièces de grand diamètre. Dans ce cas le tour est appelé à banc rompu.
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La poupée fixe
La poupée fixe, en fonte, réunit les organes qui reçoivent le mouvement du moteur et qui
le transmettent à la pièce à réaliser.
La broche est un arbre creux recevant le mouvement de rotation de la boîte des vitesses.
Son extrémité appelée "nez de broche" est pourvue d'un alésage conique dans lequel vi-
ent prendre place la pointe fixe équipée d'une douille de réduction.
Un dispositif de quatre goujons-écrous plus bague tournante permet la fixation d‟un man-
drin ou dʼun plateau pousse-toc.
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La poupée mobile ou contre-poupée
La poupée mobile est située à l'extrémité opposée du banc, par rapport à la poupée fixe.
Cet organe est un support de pièce dans le cas du montage entre pointes (pointe tour-
nante), il peut être un support d'outil dans les travaux de perçage (mandrin de perçage ou
foret à queue conique).
A : Semelle
B : Corps en fonte
C : Dispositif de blocage rapide (perçage, centrage)
D : Dispositif de blocage principal (montage mixte, entre-pointes)
E : Fourreau (toujours travailler en évitant au maximum le porte-à-faux)
F : Vis de déplacement du fourreau
G : Volant de déplacement du fourreau
H : Poignée de blocage du fourreau
I : Alésage conique du fourreau
J : Déplacement latéral de la poupée (parallélisme du tour)
K : Ergot qui sert de guide pour le déplacement du fourreau
L : Sabot de blocage
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Le trainard et les chariots
Le traînard forme l'ensemble coulissant sur les glissières prismatiques du banc. Il est situé
entre la poupée fixe et la poupée mobile. Il sert à la fixation de l'outil et à lui transmettre
les mouvements d'avance et de position.
On distingue : - le tablier;
- le chariot longitudinal ou inférieur;
- le chariot transversal;
- le chariot porte-outil orientable;
- la tourelle porte-outil.
Le chariot transversal
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mm permet de quantifier la valeur du déplacement du chariot porte-outil.
La tourelle
Le tablier
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4. La chaine cinématique
Celle-ci se compose de deux parties: la première a pour but de fournir le mouvement de
rotation à la pièce et la deuxième fournit le déplacement automatique de l'outil.
1 : Moteur
2 : Transmission poulies-courroies
3 : Boîte de vitesses de broche
4 : Commutateur de vitesses (lent / rapide)
5 : Axe de la broche
6 : Boîte des gammes d‟avances
7 : Boîte de vitesses à roues interchangeables, lyre ou tête de cheval
8 : Boîte des avances et des pas
9 : Vis-mère
10 : Barre de chariotage
11 : Barre du levier de mise en route
A : Interrupteur général
B : Levier de mise en route
C : Avance automatique
D : Accouplement vis-mère
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1ère partie : la vitesse de broche
La source primaire est un moteur électri-
que triphasé (1) 380V 50Hz de 3-4 Kw à
deux vitesses (710 et 1450 tr/min) et pou-
vant tourner dans les deux sens. Directe-
ment à la sortie du moteur des courroies
trapézoïdales (2) transmettent le mouve-
ment à la boite de vitesses de broche.
A l'aide de deux poulies à trois gorges de
diamètres différents, deux rapports de
transmission sont possible à ce niveau. A
l'ECAM, nos tours sont tous sur le rapport
le plus long.
Le sélecteur de vitesse de broche nous
permet de régler la boite de vitesse de
broche (3) sur la valeur souhaitée. A
chaque position du sélecteur, 4 vitesses
sont possibles dues à la combinaison des
2 vitesses électriques et des 2 rapports de
courroies. Les 2 montages de courroies
possible sont symbolisés sur le sélecteur.
La boite de vitesses de broche possède 5 vitesses mécanique plus un point mort. Cela
nous donne un total de 2x2x5 = 20 vitesses de broche possible.
Si l'on n'avait pas d'avance automatique, la chaine cinématique s'arrêterait là.
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A la sortie de cette boite, le mouvement est transmis à l'entrée de la boite des avances et
des pas via la lyre ou tête de cheval ou boîte de vitesses à roues interchangeables (7)
permettant de réaliser deux rapports de transmission différents : soit le montage 1/4 ou le
montage 1/2. A lʼEcam tous nos tour sont sur le rapport 1/2
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Avance automatique du chariot transversal
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5. Le mode dʼemploi du tour TOS SUI 32B
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La description du tour TOS SUI 32B
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Légende du tour TOS SUI 32B
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6. Les vitesses de coupe et les avances
Les différents mouvements de coupe
L'outil (U) travaille en s'enfonçant comme un coin dans la pièce (P). Le mouvement circu-
laire uniforme de cette pièce, autour de son axe (A), permet un enlèvement continu et ré-
gulier du copeau (T). L'effort nécessaire à l'enlèvement du copeau (T) est donné par la ro-
tation de la pièce. L'outil réagit à cette force en étant solidement fixé dans un porte-outil.
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La vitesse de coupe (Vc)
On entend par vitesse de coupe pour l'usinage sur tour, la vitesse circonférencielle des
points (P) de la pièce en contact avec l'outil.
Elle dépend de la matière à usiner, du type dʼusinage (ébauche / finition) et de lʼoutil em-
ployé.
Quand la pièce à usiner fait un tour, le tranchant de l'outil parcourt une fois la circonfé-
rence de la pièce. Cette vitesse de coupe correspond au nombre de mètres de matière
enlevée par minute et également à la vitesse de déplacement de l'arête de coupe sur la
surface de la pièce.
avec :
Dans notre cas, la vitesse de coupe est donnée, ce que lʼon recherche est la vitesse de
rotation de la broche. Il suffit donc dʼisoler N, de plus lʼunité employé est le [mm].
Afin de ne pas devoir calculer la vitesse de rotation pour chaque diamètre, il est dʼusage
dʼemployer un tableau logarithmique.
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Tableau logarithmique des vitesses de broche
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Lʼavance et la profondeur de passe
Dans le tournage, on entend par avance (fn), le déplacement longitudinal ou transversal
de l'outil pour un tour de la pièce. Elle s'exprime en mm/tour.
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7. La fixation des pièces
Il existe une multitude de manière de fixer les pièces à usiner sur un tour. Tout dépend de
la géométrie de la pièce et de la précision recherchée.
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8. Les différents types de montage
Une pièce peut être montée de différentes manières sur un tour. La méthode choisie
dépend essentiellement de lʼencombrement de la pièce et du type dʼusinage à effectuer.
Le montage en lʼair
Il sʼagit du montage le plus courant: la pièce est simplement
fixée dans les mords du mandrin.
On ne pourra pas mettre de pièces trop longues, et la préci-
sion de reprise n'est pas très bonne (0,1mm).
C'est le montage que l'on emploie lorsque l'on travail sur
une pièce courte et pour laquelle aucune concentricité avec
l'enveloppe du brut n'est nécessaire (cas ou l'on sectionnera
la pièce par après par exemple).
Le montage mixte
Il permet de monter une pièce plus longue sans
crainte de vibrations. La pièce est d'une part
fixée dans les mords du mandrin et d'autre part
tenue par la pointe tournante montée dans la
poupée mobile. Il aura fallu auparavant usiner
un trou de centrage. Ce montage convient bien
pour des pièces longues pour lesquelles aucune
concentricité avec l'enveloppe du brut n'est de-
mandée.
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9. Le tournage de précision
Par défaut le tour TOS ne permet pas dʼusiner un diamètre avec une précision inférieur à
1/20. En effet le vernier du chariot transversal est gradué avec une précision de 0,05.
Il est cependant possible dʼobtenir une précision de lʼordre du 1/100 en usant dʼartifice.
Dans le cas ou lʼon travail entre pointe il faut commencer par régler le parallélisme du tour.
Le réglage du parallélisme
Lorsque l'on travail entre pointe et que l'on chariote, si l'axe de rotation de la pièce n'est
pas parfaitement parallèle à la glissière longitudinale, au lieu d'usiner un cylindre ce sera
un cône (même très léger).
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L'autre technique quand à elle demande un peu plus d'effort. Le parallélisme va être réglé
directement sur la pièce à usiner. Pour ce faire, il faut charioter la pièce sur une certaine
longueur et mesurer avec précision le diamètre obtenu en deux points distants d'une cer-
taine valeur "l". La moitié de la différence entre ces deux diamètres [ (d1-d2)/2 ] nous
donne le défaut "e". Il faut donc, en fonction de la longueur totale de la pièce "L" , déplacer
la poupée mobile de "E" = (e*L)/l. Pour ce faire il suffit de placer le comparateur contre le
fourreau de la poupée mobile et de déplacer cette dernière de la valeur "E" dans le bon
sens.
1° TOUJOURS débloquer la poupée mobile avant de manipuler les 2 vis permettant le ré-
glage du parallélisme sous peine de casser la poupée.
2° Il est possible en serrant un peu plus fort le fourreau de déplacer de quelques cen-
tièmes ce dernier et donc de modifier le réglage du parallélisme.
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La technique du 100ème
Le tour TOS par défaut n'est pas capable d'usiner avec une précision aussi grande. Le
vernier du chariot transversal a une précision de 0,05mm. Afin d'usiner un diamètre avec
précision on peut user d'un artifice appelé la méthode du centième. Cette technique per-
met d'avoir une précision de 0,01mm sur le diamètre de la pièce.
C'est par exemple nécessaire dans le cas où l'on doit monter un roulement avec tolérance
sur l'axe que l'on usine. Pour ce faire, on va utiliser le chariot porte-outil que l'on inclinera
d'un certain angle et on utilisera le vernier du chariot porte-outil pour se déplacer avec
précision perpendiculairement à l'axe de rotation.
De cette manière, le déplacement (e) du chariot porte-outil comportera une composante
transversale (p); qui représente la profondeur de passe.
La valeur de p est fonction de la valeur de l'angle d'inclinaison (α). Il faut qu'une petite
graduation de vernier induise un déplacement transversal (p) de 1/200 (1/100 sur le
diamètre). L'angle α vaut ArcSin(p/e).
p = 1/200
e = 1/10
α = 2°52'
Comme il n'est pas possible de régler avec une précision suffisante l'angle du chariot
porte-outil, il va falloir étalonner notre montage. Une fois l'angle réglé du mieux possible, il
suffit de mesurer avec précision la réduction de diamètre obtenue pour une certaine valeur
sur le chariot porte-outil.
Dans notre cas, après une première passe pour avoir notre zéro, l'on va mesurer avec
précision le diamètre obtenu avant d'incrémenter d'un tour le vernier du chariot porte-outil
et reprendre une passe. Ensuite l'on re-mesure avec précision le diamètre ainsi obtenu. La
différence entre les deux diamètres nous permet d'étalonner notre montage et par une
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simple règle de trois de savoir de combien l'on doit incrémenter notre vernier afin d'obtenir
le diamètre voulu.
Afin d'avoir une précision suffisante, il faut prendre plusieurs passes en incrémentant à
chaque fois d'un tour le vernier du chariot porte-outil et mesurer à chaque fois le diamètre
obtenu avant de faire la moyenne des différentes profondeurs de passe obtenues.
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10.Les outils de tournage
Les outils de coupe
Les outils de tournage employés aujourd'hui se présentent presque exclusivement sous la
forme de porte-outils dotés de plaquettes amovibles serrées ou visées.
A : Plaquette
B :Cale-support (Sous-plaquette)
C : Corps de l'outil
D : Vis
E : Bride
F : Pivot
Lʼangle de dépouille α
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Lʼangle de tranchant β
Le tranchant est principalement déterminé par le matériau à usiner. Une dureté et une
résistance élevées impliquent un tranchant important. Réciproquement, des matériaux
tendres et tenaces doivent être usinés avec des tranchants réduits.
Lʼangle de dégagement γ
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Coupe positive Coupe négative
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