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MEDECINE
Introduction
Introduction
1-Rappels
Conclusion
Définition
Les Ultrasons (US) sont des vibrations mécaniques (sons) dont la fréquence est comprise
entre 20kHz et 200MHz donc inaudibles pour l'oreille humaine.
Intérêt
Applications médicales :
Diagnostiques : Imagerie ultrasonore (Echographie, Doppler)
Thérapeutiques: Lithotripsie
Les explorations ultrasonores ont pris depuis 50 ans de plus en plus d'importance dans la
panoplie des explorations diagnostiques médicales. Ce sont des explorations d'utilisation
simple, reposant sur la propagation aisée des ultrasons dans le corps humain, aux fréquences
habituellement utilisées, et sur leurs interactions avec les différents tissus rencontrés.
Historique
C'est SPALLANZANI qui le premier en 1794 soupçonna l'existence des ultrasons en
observant le vol des chauves-souris.
Il faut attendre la première guerre mondiale avec LANGEVIN pour que l'homme les utilise à
la détection des sous-marins en plongée.
La première application médicale est due à DUSSIK en 1942 pour la recherche d'une
déviation des structures médianes intracrâniennes.
1- Rappels
Son (onde acoustique): vibrations mécaniques longitudinales qui dans un milieu matériel
(solide, liquide, gazeux) se propagent de proche en proche.
Onde longitudinale : Transport d’énergie sans transport de matière entraînant le déplacement
des particules du milieu de propagation parallèlement à la direction de propagation.
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Dans un milieu homogène, une onde acoustique se propage en ligne droite. La célérité C
d'une onde acoustique est une caractéristique du milieu (dans l'air, c= 331 m/s). Par définition,
une onde acoustique peut se propager dans tous les milieux matériels (solide, liquide, gaz),
mais pas dans le vide. La propagation de l'onde acoustique correspond à un transport d'énergie
mettant en vibration les particules du milieu. La célérité C d'une onde acoustique diminue
avec la compressibilité x et la masse volumique ρ du milieu :
1
𝐶=
√𝑥𝜌
𝑥 S’exprime en m.s2.kg-1
ρ s’exprime en kg.m-3
W = P. v
W s’exprime en J.m2.s-1
P s’exprime en Pascal (Pa)
v s’exprime en m.s-1
Piézoélectricité
Les ultrasons sont générés par piézoélectricité, phénomène qui permet la transformation
d’une énergie mécanique en énergie électrique, de façon réversible. Cette fonction est réalisée
par un élément de la sonde ayant des propriétés piézoélectriques ; il s’agit de céramiques PZT,
de matériaux composites ou de polymères. Le terme de transducteur qui désigne l’élément
piézoélectrique ou par extension la sonde elle-même vient de ce qu’ils convertissent une
forme d’énergie en une autre. Ils fonctionnent autant comme émetteurs d’ultrasons que
comme récepteurs. Pour produire un faisceau d’ultrasons, on leur applique une impulsion
électrique qui entraîne une vibration de la céramique. À l’inverse, lors de la réception de
l’écho, l’onde de pression qui vient heurter le transducteur induit l’apparition de charges
L’onde ultrasonore est une onde sonore ou onde acoustique, c'est-à-dire un mode de
propagation de l'énergie dans un milieu matériel sans transport de matière. Elle est une onde
de pression se propageant dans un milieu élastique : variation de pression qui se déplace. Il
s'agit de la propagation d'une énergie mécanique dans un milieu matériel : ce déplacement ne
peut se faire dans le vide (à la différence des ondes électro-magnétiques). Le milieu de
propagation de l'onde ultrasonore est soumis à une succession de surpressions et de
dépressions et ses particules constitutives sont alors animées d'un mouvement de va-et-vient
dans l'axe de déplacement des ultrasons, de type sinusoïdal.
Puissance US: quantité d’énergie émise par système et transférée au milieu par unité de
temps , proportionnelle au carré de amplitude
Impédance acoustique
La célérité de l'onde acoustique est la vitesse de propagation de la variation de pression dans
le milieu : elle dépend uniquement du milieu. Le comportement d'un milieu matériel vis-à-vis
des ultrasons est exprimé par une constante appelée impédance acoustique, Z.
L'impédance acoustique dépend de la masse volumique et de la compressibilité du milieu,
c'est-à-dire de son aptitude à reprendre sa forme originale après déformation.
= compressibilité du milieu
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= masse volumique
Elle est d'autant plus grande que la densité est importante et que la compressibilité est faible.
Elle traduit la plus ou moins grande aptitude d'un milieu donné à la pénétration des ultrasons
et s'exprime en kg/m2/s. Elleest faible pour l'air et très élevée pour l'os :
Z en 106 kg/m2/s
Milieu
air 0,0004
tissus mous 1,63
os 3,65 à7,09
Tableau 1
Plus l'impédance est grande, plus grande est la célérité de l'onde ultra-sonore exprimée en m/s
Il existe plusieurs types d'interactions entre les ultrasons et la matière à l'origine d'un signal
échographique.
Ces interactions vont aboutir à l'atténuation du faisceau ultrasonore dans la matière. Parmi ces
interactions on retrouve au niveau des interfaces acoustiques des phénomènes de :
– réflexion ;
– réfraction ;
– diffusion.
Une interface acoustique correspond à une frontière entre deux milieux d'impédance
acoustique (Z) différente.
– sa « hauteur » : plus la différence d'impédance acoustique (Z) entre les milieux formant
l'interface est importante, plus l'interface sera élevée ;
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– sa forme (plane, courbée…) ;
Réflexion
T=1−R
Application numérique
Z1 (graisse) = 1,34
Z2 (muscle) = 1,71
La réflexion trop importante entre l'air et la peau (99 %) ne permet pas aux ultrasons de
pénétrer et donc d'étudier le corps humain. Pour optimiser cette pénétration, il est obligatoire
d'appliquer du gel échographique (= eau en gel) entre la sonde et la peau du patient. Le gel
échographique, d'impédance proche de celle des tissus mous, évite ainsi la réflexion au niveau
de la peau.
Réfraction
– l'angle du faisceau réfléchi (θr) est égal à l'angle du faisceau incident (θi) : θi = θr ;
– les angles incidents et transmis suivent la relation suivante : sin θi/c1 = sin θt/c2.
Diffusion
C'est une interaction qui se produit quand une onde ultrasonore rencontre un objet de taille (d)
inférieure à sa longueur d'onde λ (et de masse volumique différente du milieu). L'objet
rencontré vibre et re-émet dans différentes directions une fraction de l'onde incidente
(figure 4). Cela constitue une perte d'énergie puisque cette partie ne traverse pas le milieu
étudié. Les objets évoqués concernent les cellules d'un organe (ou tissu). Ainsi, les ondes
issues de la diffusion et revenant vers la sonde sont porteuses d'informations sur la structure
interne des organes, ils correspondent d'une certaine manière à leur « signature ».
Atténuation globale
Ix = I0.e− μ.x
Les effets biologiques d’une onde ultrasonore peuvent être de deux ordres : mécaniques
d’une part, thermiques d’autre part. Il s’agit d’effets potentiels ou uniquement observés chez
l’animal dans des conditions expérimentales, car, à ce jour, aucun effet secondaire n’a pu être
mis en évidence dans les conditions de réalisation de l’imagerie diagnostique.
Toutefois, les puissances acoustiques produites par les appareils sont en constante
augmentation, ce qui incite à une réévaluation régulière.
3.1-Effets mécaniques
3.2-Effets thermiques
3.1.1-Principe
Plusieurs procédés sont employés pour obtenir une image ultrasonique ou échographie. Ils
sont tous bases sur l’analyse d’un objet par un faisceau d’ultrasons émis par un transducteur et
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secondairement réfléchis à l’interface de deux milieux matériels d’impédances acoustiques
différentes. L’onde réfléchie est recueillie par le même transducteur, numérisée, traitée et
adressée sur un moniteur.
La sonde ultrasonore est constituée d'un matériau piézoélectrique. Lorsqu'on applique une
tension aux bornes de ce matériau, celui-ci va voir son épaisseur se modifier et inversement :
si on lui applique une contrainte mécanique, une tension proportionnelle à sa déformation va
apparaître à ses bornes. C'est l'effet piézoélectrique. De ce fait, ce transducteur est réversible
et peut fonctionner aussi bien en émetteur qu'en récepteur d'ondes acoustiques.
Une sonde est composée de trois éléments principaux au sein d'un boîtier isolant (figure 8) :
– l'amortisseur ;
Élément piézoélectrique
Il existe plusieurs types de sondes : convexes, linéaires, sectorielles, intra cavitaires et 3D/4D
La propagation des ultrasons se fait de proche en proche avec une déperdition de l'énergie.
Cette déperdition retentit sur la géométrie du faisceau et varie avec la distance à laquelle on se
place de la source.
Pour une source d'émission unique à surface circulaire, on retrouve trois zones (figure 9) :
– une zone proche ou zone de « Fresnel » d'allure cylindrique où l'intensité n'est pas
régulièrement répartie. C'est une zone d'interférences ultrasonores, ce qui fait que les échos
générés dans cette zone n'auront pas tous la même amplitude ;
– une zone éloignée de dispersion de « Fraunhofer » d'allure conique. L'énergie n'est plus
concentrée en un point, les échos correspondant à cette zone auront une amplitude plus
faible ;
– à la jonction de ces deux zones, la zone dite de focalisation. C'est ici que se « concentre »
l'onde US ; l'image échographique sera la plus riche en détail car les échos générés dans cette
zone auront une amplitude plus grande (moins d'interférences et peu de divergences).
Le mode A
C’est le mode le plus primitif des techniques échographiques. Le mode A explore les organes
selon un axe unidimensionnel. Les échos sont présentés sur l'écran d'un oscilloscope. Il
affiche l'amplitude du signal recueilli par la sonde en fonction de la profondeur. Un seul
faisceau ultrasonore de direction constante est utilisé.
Applications :
Le mode B
Ce mode est l’évolution de la forme primitive vers une analyse bidimensionnelle et en temps
réel avec des niveaux de gris. Comme pour le mode A, le faisceau est directif. Pour chaque
direction, c’est à dire pour chaque ligne, la sonde émet et récupère des intensités
On peut observer en temps réel les mouvements, par exemple ceux du fœtus ou les battements
d’une artère. C’est l’intérêt principal de l’échographie de mode B en temps réel.
Le mode TM
Le mode TM, temps-mouvement, explore un organe mobile alors que la sonde est fixe.
Lorsqu'un même faisceau ultrasonore est observé en continu, les mouvements des objets
traversés par les faisceaux font varier la position et l'intensité des ultrasons recueillis par la
sonde au cours du temps. La représentation des variations de la position et de la brillance des
échos en fonction du temps, constitue le mode M (mouvement) ou TM (temps-mouvement) .
Ce mode permet d'obtenir une résolution temporelle supérieure au mode B et de pouvoir
observer des événements très rapides.
Le mode TM est uniquement utilisé en échocardiographie pour observer les mouvements des
parois et des valvules cardiaques
Le mode 3D/4D
L’imagerie échographique à 3 dimensions ou imagerie 3D, permet d’acquérir les informations
échographiques d’un volume puis de construire différentes images le caractérisant. L’imagerie
3D est une imagerie mode B, qui nécessite, dans un premier temps, l’acquisition du signal
échographique ligne par ligne, provenant de tout le volume tissulaire et, dans un deuxième
temps, la reconstruction et la présentation des images appartenant à ce volume à partir des
données obtenues. L’acquisition volumique utilise deux approches de base :
- Soit des sondes conventionnelles de type barrettes à une dimension (1D) donnant des images
nécessairement à 2D qui sont ensuite reconstruites à 3D.
- Soit des sondes dédiées, en réseau 2D, générant directement des images 3D en temps réel
que l’on appelle image 4D.
– la résolution axiale ;
– la résolution latérale ;
Résolution axiale
Elle correspond à la capacité qu'a la sonde à distinguer deux objets proches le long de l'axe du
faisceau US. Pour cela, il faut que les échos qui retournent vers la sonde ne soient pas
superposés. Cette résolution est limitée par la durée de l'impulsion et par la longueur d'onde
du faisceau ultrasonore.
Résolution latérale
Elle correspond à la capacité qu'a la sonde à distinguer deux objets proches placés
perpendiculairement à l'axe du faisceau US.
Résolution verticale
L'épaisseur de coupe n'est pas la même dans toute la coupe, elle dépend principalement de la
distance par rapport à la source. Plus la coupe est fine, plus il sera possible de distinguer des
objets proches « empilés » verticalement, on peut alors parler de résolution verticale.
Résolution temporelle
La résolution temporelle est définie par le nombre d'images acquises par seconde.
La cadence images peut atteindre 45 images par seconde en mode 2D et 25 images par
seconde pour les sondes matricielles (3D).
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3.1.5.2-Échogénéité
Figure 21 : Échogénéités des tissus en échographie (A) et principes d'apparition des cônes
d'ombre et des renforcements postérieurs (B).
Les structures liquides (sang, bile, urine, épanchement, kystes…), sont anéchogènes (noires).
La graisse présente deux aspects : elle est hyperéchogène autour des organes et hypoéchogène
au niveau sous-cutané, mammaire ou du hile hépatique.
L'os et l'air, au regard des interfaces qu'ils génèrent avec les autres tissus, ne permettent pas
une transmission suffisante des échos pour être explorés. L'essentiel des échos est alors
réfléchi, on parle de miroir acoustique. L'interface « miroir » est ainsi hyperéchogène.
Dans certaines situations, l'aspect échographique de l'image est faussé par un manque ou un
surplus de signal. On parle de « cônes d'ombre » et de « renforcements postérieurs »
(figure 21) :
– les cônes d'ombre apparaissent quand les ultrasons rencontrent une structure plus atténuante
que les structures voisines ; dans ce cas (os, calcifications, air), il n'y a plus d'échos émis en
arrière de la structure, d'où la présence d'une zone anéchogène = cône d'ombre ;
– les renforcements postérieurs apparaissent quand la structure est moins atténuante que les
régions voisines ; dans ce cas (structures liquidiennes), les échos émis en arrière de cette
structure paraîtront plus intenses.
L'effet Doppler a été décrit en 1843 par un physicien autrichien, Christian Doppler (1803–
1953).
Principe : « Tout phénomène périodique propagé est perçu par le récepteur à une fréquence de
réception différente de sa fréquence d'émission, lorsqu'il existe un déplacement relatif entre
l'émetteur et le récepteur. »
L'effet Doppler s'applique aussi en médecine (figure 24) et permet l'étude du flux sanguin :
– lorsqu'un faisceau ultrasonore émis par une sonde rencontre un organe fixe, la fréquence
réfléchie par cette cible est identique à la fréquence émise ;
– quand la cible se déplace (flux sanguin), la fréquence réfléchie est différente de la fréquence
émise.
La fréquence Doppler dépend de la vitesse du flux sanguin, de son sens par rapport à l'axe du
faisceau ultrasonore. La connaissance de la fréquence Doppler permettra d'estimer la vitesse
du flux sanguin.
v = vitesse des éléments circulants (globules rouges…).α = angle formé par l'axe du vaisseau
et l'axe de faisceau ultrasonore.c = célérité des ondes ultrasonores dans le milieu (1540 m.s− 1
dans le corps humain).
– pour un angle de 90° entre le vaisseau et l'axe de tir, le signal Doppler est nul (cos 90° = 0) ;
– pour un angle proche de 0° entre le vaisseau et l'axe de tir, le signal Doppler est maximal
(cos 0° = 1).
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En pratique, pour évaluer précisément la vitesse du flux sanguin, il est important d'orienter la
sonde de manière à être le plus parallèle possible à l'axe du vaisseau étudié. À titre d'exemple,
une inclinaison de 25° génère une erreur de mesure de la vitesse de l'ordre de 2,5 %. Plus
l'angulation est élevée, plus l'erreur de mesure de la vitesse du flux sera élevée.
Mode continu
Dans ce mode, le signal ultrasonore est émis en continu, parallèlement à la réception continue
du signal Doppler. La sonde est ainsi constituée de deux transducteurs (figure 23) :
Mode pulsé
Le signal Doppler peut s'étudier sous forme sonore. Les variations d'intensité sonore au cours
du temps correspondent aux variations de vitesse du flux sanguin du vaisseau étudié.
Courbe spectrale
Le tracé spectral représente une analyse fréquentielle en temps réel du signal Doppler
(abscisses = temps, ordonnées = fréquence Doppler ou vitesse de flux). Cela permet d'évaluer
en temps réel la distribution des vitesses contenues dans un vaisseau.
L'aspect du tracé (spectre) permet ainsi d'évaluer le type d'écoulement (flux laminaire,
perturbé…) présent dans le vaisseau et ainsi de visualiser certaines pathologies induisant des
modifications de vitesse d'écoulement (rétrécissements vasculaires dus à des plaques
d'athérome…).
– les flux qui se rapprochent de la sonde ont une fréquence Doppler positive ;
– les flux qui s'en éloignent ont une fréquence Doppler négative.
Cette analyse permet de représenter l'analyse spectrale du signal sous forme d'image. Les
variations temporelles de vitesse se manifesteront sous forme de fluctuation colorimétrique.
On parle alors de mode Doppler couleur ou d'imagerie couleur des écoulements.
– les flux qui s'éloignent de la sonde sont codés en intensités de bleus (fréquences Doppler
négatives).
L'imagerie Doppler puissance représente une cartographie en couleurs des écoulements, mais
que ne tient pas compte du sens et de la vitesse des flux (fréquences Doppler). On perd alors
toute notion d'hémodynamique. La puissance Doppler se calcule par l'intégration des spectres
Doppler en temps réel en chaque point (pixel). Ce mode analyse la puissance ultrasonore
diffusée, qui est codée en intensité de couleur « orange ».
4.2-Applications thérapeutiques
L’ultrasonothérapie est une forme de traitement délivré par des ondes ultrasonores. Elle
consiste à émettre un signal ultrasonore suffisamment puissant pour provoquer un
échauffement pouvant entraîner une destruction cellulaire (nécrose) contrôlée ou d'autres
effets thérapeutiques. Cette technique est utilisée notamment en kinésithérapie, en
rhumatologie, en cancérologie et en ophtalmologie .
C’est une technique de lithotripsie qui consiste à éliminer en fragments les calculs (rénaux ou
biliaires) par le biais d'ondes de choc ultrasonores.
C'est une technique qui permet de fragmenter les calculs rénaux sans intervention
chirurgicale, à l'aide d'ondes de choc créées à l'extérieur du corps humain par le lithotripteur
extracorporel. Ces ondes de choc pulvérisent les calculs en grains de sable ou petits fragments
qui seront éliminés naturellement dans les urines.
Après vérification du bilan urinaire, sanguin et radiologique le patient est installé sur la table
d'examen. Il peut être traité avec ou sans anesthésie suivant les appareils.
Cette technique est actuellement au stade d’étude clinique pour le traitement de certaines
tumeurs prostatiques, utérines, mammaires, osseuses, hépatiques, rénales et pancréatiques.
Conclusion