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UNIVERSITE DE BISSEGUE

DEPARTEMENT D’ECONOMIE

Devoir de classe

THEME Le système des impôts de la zone économique à régime privilégié de NKOK

Présenté par
les étudiants de la faculté des sciences économiques :
Groupe : 2
-DINIVA Djink Edna
- EYANG ASSOUME Zitha Graziella
Darcy
- MIHI MI-YEMBIT Christ Jovanho
- SIMA EYI Linaresse jinolasse

Superviseur scientifique MR EKOUAGHE Matthnai

LIBREVILLE 2021
PLAN DETAILLE

INTRODUCTION

I/ DEFINITION ET GENERALITES DU THEME
1) Qu’est-ce que une zone économique spéciale ?
2) Pourquoi le Gabon a construit une zone économique ?
3) Quel est son lien avec la fiscalité ?

II/ ANALYSE TECHNIQUE DU THEME

1) La structure du système fiscale


2) Les avantages des entreprises implantées dans la zone industrielle
3) Comparaisons des avantages standards internationaux

III/ RAPPORT ET CONCLUSION DE LA PREMIERE ET DEUXIEME


PARTIES
CONCLUSION

A L’instar des pays asiatiques, les pays africains notamment le GABON est en passe de
devenir la plaque tournante des industries de transformation en Afrique centrale. C’est dans
cette optique qu’il se lance dans d’autres alternatives pouvant attirer les capitaux, les
investissements et les entreprises qui lui permettront de relancer l’activité économique et
surtout à transformer sur place ses matières premières en produit finis. En effet, pour
moderniser son économie et entamer une nouvelle ère économique, le GABON décide ainsi
de créer une zone économique spéciale (ZES) qui a pour but d’accentuer ses créations.
La zone économique à régime privilégié de NKOK en abrégé ZERP de NKOK est une zone
économique spéciale du GABON située dans le département du komo-MONDAH, près de la
ville de Ntoum, à 27km de Libreville ; aussi sa superficie de 1930 hectares est divisée en trois
zones notamment industrielle, commerciale et résidentielle. Elle est issue d’un partenariat
public-privé entre l’Etat gabonais et l’entreprise singapourienne Olam international à travers
la constitution d’une entreprise privée d’économie mixte de droit gabonais. De plus, elle offre
aussi un avantage par rapport à d’autres sites car elle dispose des voix de communications
notamment la route, les chemins de fer et abrite aujourd’hui des entreprises opérant dans
d’autres secteurs dont l’objectif est de diversifier l’économie du pays. Notons à cet effet que
la zone économique à régime privilégié de NKOK participe au développement du pays. C’est
dans cette optique que nous nous posons la question de savoir sur quoi repose le système
d’impôts de la ZERP de NKOK ?

​ ​
I/ DEFINITION ET GENERALITE DU THEME

1) Qu’est-ce que une zone économique spéciale


Une zone économique spéciale est une région géographique dans laquelle les lois
économiques sont plus libérales. C’est-à-dire plus avantageuses pour les entreprises que celles
pratiqués dans le reste du pays. Lorsqu’un gouvernement crée de telles zones, c’est
généralement dans le but d’attirer les investissements étrangers. La zone économique spéciale
du GABON (GSEZ) est un partenariat stratégique entre l’Etat gabonais. La zone économique
spéciale du GABON (GSEZ) SA est un partenariat stratégique entre l’Etat gabonais, OLAM
international et Africa finance corporation, qui a pour mission de développer les
infrastructures pour améliorer la compétitivité industrielle du pays et construire un
écosystème propice aux entreprises.
GSEZ SA a entrepris le lancement d’une zone économique spéciale de 1 126 ha à NKOK (à
27km de la capitale de Libreville) en 2010, après l’interdiction des exportations de bois
brut, pour mettre en place un écosystème adapté et une infrastructure aux normes
internationales, afin de favoriser la première, deuxième et troisième transformation du bois,
ainsi que la transformation dans d’autres secteurs notamment la sidérurgie, l’agro-industrie, le
BTP, la chimie et l’industrie pharmaceutique. Tout comme O&M Authority, GSEZ SA joue le
rôle de promoteur de la zone économique spéciale (ZES) de NKOK, exploite et entretient les
infrastructures et les services publics au sein de la SEZ. A l’heure actuelle plus de 600 ha de
cette zone spéciale dédiée à 80% au secteur bois, sont entièrement aménagés et opérationnels.
La ZES de NKOK compte aujourd’hui 166 opérateurs de nationalités différentes (Asie,
Afrique, Europe) et les investissements directs étrangers attendus s’élèvent à plus de 197
milliards de FCFA. 72 entreprises sont déjà en production et 33 en construction. La zone
économique spéciale de NKOK est en train d’émerger comme le centre de production de
l’Afrique centrale et de l’ouest et les entrepreneurs du monde entier sont invités à profiter des
opportunités offertes par la ZES de NKOK.

2) Pourquoi le GABON a construit la zone économique de NKOK

La zone économique spéciale de NKOK est un projet initié par le gouvernement gabonais
dans le but de favoriser le développement des matières premières, principalement la
transformation des grumes en produit semi-finis et finis exploitables et à forte valeur
ajoutée. ​
Lancé en 2012, le plan « Gabon émergent » doit permettre à ce pays de passer d’une
économie de rente liée au pétrole à une économie diversifiée d’ici 2025. Au cœur de cette
stratégie des zones économiques spéciales, mise en place pour attirer les investisseurs
étrangers, la plus ancienne, NKOK, a été inaugurée en 2010.
La zone économique spéciale de NKOK est un projet initié par le gouvernement gabonais
dans le but de favoriser le développement des matières premières, principalement la
transformation des grumes en produit semi-finis et finis exploitables et à forte valeur ajoutée.
La zone économique à régime privilégié de NKOK (ZERP) est un espace économique qui
offre aux entreprises les commodités nécessaires en terme d’infrastructures et de services,
destinée au départ du projet à accueillir les industries de transformation du bois, la zone abrite
aujourd’hui des entreprises opérant dans d’autres secteurs ; ceci dans le souci de diversifier
l’économie. C’est désormais une zone multisectorielle.
Dix ans après sa création par le président Ali BONGO ONDIMBA la zone économique
spéciale de NKOK vient d’être classée numéro 1 dans la catégorie « Produits du bois ».
Depuis des dizaines d’usines et des milliers d’emplois ont été créés. En huit ans, la zone
économique spéciale de NKOK a attiré de nombreux investisseurs grâce aux facilités offertes
en termes d’incitations fiscales et de droits de douane favorables. 150 originaires de plus de
17 pays, selon les chiffres de l’administration. En 2019, 20 nouvelles unités industrielles ont
intégré la zone. Des dizaines d’autres y sont attendus au cours de cette année.

3/ le lien avec la fiscalité



Le lien avec la fiscalité ici dans le cas de la zone économique de Nkok est que les
investisseurs admis au régime de la zone économique à régime privilégié bénéficient de
plusieurs exonérations et le sytème fiscal de la zone économique de Nkok est plus flexe
comparée aux autres zones économiques
Ainsi nous avons comme exonération :
- De l’exonération totale de l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux pensant
les dix premières années à compter de la première vente de l’entreprise, y compris
l’impôt minimum. A partir de la onzième année suivant la première vente, les
entreprises admises au régime de la zone économique à régime privilégiés seront
assujettis à l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux aux taux de 10% pour
les cinq années suivant la période initiales de 10 ans d’exonération.

- De l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), pour une durée de vingt-cinq
(25) ans à compter de la date d’obtention de l’agrément d’admission, uniquement pour
les ventes faites à l’intérieur de la zone économique à régime privilégié et à
l’exportation. En cas de crédit de TVA, celui-ci fera l’objet d’un remboursement au
plus tard dans un délai de trente (30) jours à compter de sa demande

- De l’exonération de l’impôt sur les dividendes pour une durée de vingt-cinq (25) ans à
compter de la première vente de l’entreprise

- De toutes retenues à la source, pour une durée de vingt-cinq(25) ans à compter de la


première vente de l’entreprise

- De l’exonération des contributions foncières des propriétés bâties et non bâties, pour
une durée de vingt-cinq (25) ans à compter de leur immatriculation au registre de
conservation foncière et des hypothèques.
L’investisseur admis au régime de la zone économique à régime privilégié aura la
possibilité de vendre, dans la limite 25% de sa production vers le territoire douanier national,
sans perdre le bénéfice des exonérations et des avantages prévus par la présente loi.
Si l’investisseur venait à vendre plus 25% de sa production vers le territoire douanier
national, il sera alors soumis aux impôts de droits de douane applicables au Gabon sur la base
d’une assiette comprise entre 90 et 100% dont les modulations sont fixées par décret de
manière dégressive en fonction du nombre d’années de dépassement.

Article 45.- toute cession de biens, transfert ou apports entre entreprises admises au régime
de la zone économique à régime privilégié est exonérée de tout droit de mutation et
d’enregistrement ainsi que tout impôt sur les plus-values, pour une durée de 25 ans à compter
de la première vente de l’entreprise.

Article 46.- les importations de biens d’équipement, de matériaux, de biens intermédiaires,


de matières premières, d’outillages, de matériels et fournitures de bureau et de biens de
consommation et de pièces détachées des entreprises admises au régime de la zone
économique à régime privilégié et hors du territoire douanier national, sont exonérées, pour
une durée de 25 ans à compter de leur immatriculation au registre du commerce et du crédit
mobilier, de tous droits et de taxes indirectes dont la taxe sur la valeur ajouté, collectée par le
service des douanes. .
L’exonération s’étend également aux impôts, taxes, redevances frais et tous autres
prélèvements perçus au bénéfice du conseil gabonais ses chargeurs, de la direction générale
de la concurrence de la consommation et de toute autre entité administrative, à l’exclusion de
l’office des ports de rades du Gabon (OPRAG) et des services portuaires.
Toutefois, les véhicules autres que ceux utilisés à fins d’exploitation des entreprises
admises dans la zone économique à régime privilégié ne bénéficient pas de l’exemption
prévue à l’alinéa ci-dessus.

Article 47.- les exportations des produits fabriqués dans la zone économique à régime
privilégié hors du territoire douanier national sont soumises à une taxation de 10% au plus de
la valeur FOB. Le taux et les modalités de cette taxe sont fixés par décret.

Article 48.- les marchandises destinées aux entreprises admises au régime de la zone
économique à régime privilégié y sont transférées selon une procédure simplifiée dont les
modalités sont fixées par décret.

II/ ANALYSE TECHNIQUE DU THEME

1) La structure du système fiscale

Le régime applicable aux zones économiques spéciales est


constitué d’un régime des changes fiscal et douanier
particulier qui se présente comme suit

De la règlementation des changes

- Les opérations courantes ;


- Les opérations en capital en cas de cession ou
Garantie de la liberté de transfert des de liquidation des investissements ou des
fonds correspondant aux objets ci- ventes d’actifs ;
contre
- Les distributions de bénéfices ou de dividendes
;
- Les remboursements des prêts bancaires y
compris
les prêts d’actionnaires et les intérêts générés
;
- Les sommes dues à toute personne physique ou
morale résidant à l’étranger ;
- Les paiements dus en application des contrats
de transfert de technologies, d’assistance
technique ou pour l’achat de biens et de
services à l’étranger.

Le transfert de fonds relatifs à l’un ou plusieurs


objets énumérés ​ci-dessus ​est
​assujetti ​aux ​déclarations
préalables, des droits et taxes prévus par la loi
Du régime fiscal

Mesures visant les développeurs


a- Exonération de l’impôt sur les sociétés
pendant 15 ans à partir de l’année
d’investissement, du bénéfice des
développeurs acquis à travers le
développement des terrains et l’exploitation
des infrastructures. Au-delà, le taux de 10%
est appliqué

b- Exonération de la taxe sur les transferts des
fonds en cas d’expropriation, des bénéfices
après impôts sur les sociétés que se procurent
les développeurs dans la zone. Ces bénéfices
sont imposables à l’impôt sur les revenus des
valeurs mobilières au taux réduit de 5%.

c- Au cas où le développeur réinvestit les


bénéfices réalisés dans la zone après la durée
d’exonération de quinze ans, le cinquième des
sommes réinvesties est admis en déduction des
bases taxables à l’impôt sur les sociétés pendant
une période de cinq ans

En cours de période d’exonération, une durée


supplémentaire d’exonération de cinq ans est
accordée lorsque les bénéfices réalisés sont
réinvestis à la hauteur du tiers de l’investissement.

d- Application du taux réduit de 50% des


droits d’enregistrement et des taxes de publicité
foncière en ce qui concerne la cession des droits
fonciers des

développeurs aux entreprises ;

Mesures visant les entreprises a- Les entreprises de haute technologie agréées


installées dans la zone par l’agence de planification, de promotion
et de développement sont exonérées
d’impôts sur les sociétés pendant dix ans à
partir de l’année d’investissements. Au-
delà, le taux de 10% sera appliqué.

b- Les actifs immobilisés des entreprises de la
zone sont amortissables suivant le système
d’amortissement accéléré.

Le taux de l’amortissement accéléré est fixé à
40%.

L’annuité normale d’amortissement est calculée


sur la valeur résiduelle des immobilisations en
cause.

C- les entreprises exportatrices de la zone qui se


trouvent hors de la zone franche peuvent vendre
leurs produits francs à l’intérieur du pays après
avoir payé les taxes à condition que le taux de
valeur ajoutée de leurs produits soit supérieur à
20% et que le taux de commercialisation sur le
marché interne ne dépasse pas 30%

Mesures visant les employés a-


Les employés congolais de la zone sont
imposables à l’impôt sur les revenus des
personnes physiques dans les conditions de
droit commun.

b- Les employés, techniciens et cadres étrangers


de la zone sont exonérés de l’impôt sur les
revenus des personnes physiques pour les
éléments de rémunération ci-après.

- Indemnités au logement, au repas et


au blanchissement en cas d’accès
et de départ de la fonction en
République du Congo ;
- Indemnités de transport tant à
l’intérieur qu’à l’extérieur du pays
;
- Frais de formation en langue,
allocation des enfants.

Du régime douanier

Les équipements de production, les matériaux


a de construction importés réservés à l’usage
propre de l’entreprise sont exemptés de droits
Des mesures visant les entreprises de douane, de taxes d’importation et d’autres
installées dans la zone taxes.

b- Les meubles et articles de bureau, de même


que les véhicule importés, réservés à l’usage
propre de l’entreprise sont exempte de droits
de douane, de taxe d’importation et d’autre
taxes lorsque les quantités importées sont
conformes aux besoins de l’entreprise.

Les importations ci-dessus seront soumises à


l’approbation préalable de l’agence de
planification, de promotion et de développement
des zones économiques spéciales.
Des mesures visant la zone a- Les entreprises installées dans la zone franche
franche qui s’engagent dans les activités d’import-
export sont dispensées du régime de licence
et du processus de demande imposés par la
loi d’import-export de la République du
Congo.

b- L’administration crée un processus de contrôle


simplifié sur les importations et exportations
des entreprises de la zone ;
c- Les importations et exportations nécessaires à
l’exploitation des entreprises de la zone
franche ne sont pas soumises au régime de
licence, de quota et de quantité.

d- Les ventes des biens depuis le territoire


douanier vers la zone franche, considérées
comme exportations, sont donc soumises à la
fiscalité de l’exportation de l’Etat.

d- Les biens et services vendus depuis la zone


franche vers les territoires douaniers,
considérés comme importations, sont soumis
aux taxes douanières et aux taxes
d’importations.

e- Les achats ou ventes de produits, technologie


et service effectués par les entreprises dans
la zone franche auprès de l’étranger sont
exemptés de toutes taxes.

f- Les transactions matérielles réalisées entre les


entreprises de la zone franche sont
exemptées de taxes de transaction.

g- Les transferts de biens entre les zones


franches sont exemptés de taxes excepté
ceux interdits par l’Etat.

h- Les entreprises de transformation et de


fabrication implantées dans la zone franche
sont autorisées à vendre sur le marché
domestique des produits fabriqués dans la
zone franche sous réserve que cette vente ne
dépasse pas 30% de l’ensemble de leur
production de l’année courante.

i- Il est interdit de résider dans la zone franche.


Les ventes en détail sont interdites dans la
zone franche.

2) les avantages des entreprises implantées dans la zone industrielle

Le Gabon étant en passe de devenir la plaque tournante des industries de transformation en


Afrique Centrale et se félicite à l’idée des entrepreneurs issus des quatre coins du monde
puissent bénéficier des opportunités d’affaires qu’offre la ZES de NKOK.
Nous notons qu’il y a deux grandes catégories d’atouts
Il y a d’abord son positionnement stratégique et aussi ses avantages et infrastructurels .
S’agissant de son positionnement stratégique, NKOK est relié à une zone portuaire, en
l’occurrence le nouveau port d’owendo qui vient d’être récemment livré. La zone de NKOK
est reliée à ce port par voie ferrée, par route, par voie fluviale.
Ainsi, très rapidement la production peut être acheminée vers ce port.
La zone économique de NKOK est autonome en électricité et en eau ils ont une centrale
électrique propre, d’origine italienne qui produit 70 mégawatts, ce qui permet de couvrir
largement les besoins des industries, ceci a un cout relativement bas de 0,07 euro le kilowatt
donc une valeur de 45 FCFA le kilowatt par heure. Il produise également 6 millions de litres
d’eau qui pourraient être utilisée de manière journalière et dispose également d’une fibre
optique ce qui leurs permet d’être parfaitement connectés dans toute l’étendue de la zone.

A côté de cela il y a des avantages infrastructurels, il dispose de toute une batterie de mesures
initiatives à l’investissement qui a été mise en place pour attirer plus d’avantage des
) Le guichet unique regroupe toutes les
investisseurs.
administrations auprès desquelles les entreprises (installées
dans la ZES de Nkok) vont effectuer les formalités et
démarches en vue d’obtenir la délivrance des autorisations
administratives de toute sortes nécessaires à (leurs opérations :
implantation et exploitation des investissements au sein de la
zone). • 20 administrations, 92 agents ;tout ceci dans le but d’avoir une
administration proche de l’entreprise pour lui éviter certaines tracasseries en allant beaucoup
plus loin vers la ville.
Ainsi ce guichet unique est constitué de différents bureaux et ayant des missions différentes
des unes des autres :

Agence Nationale de la Promotion des Investissements (ANPI)


• Création d’entreprise en 24 h/48h max
• Etablissement de la Fiche-Circuit
• Accompagnement dans la constitution de la société (Statuts, etc.)
Direction Générale des Impôts (Grande Entreprises)
• Suivi du régime privilégié (Attestation de dispense de TVA)
• Enregistrement/Recouvrement/Contrôles fiscaux (AMR)
• Accompagnement
Direction Générale des Douanes
• Déclaration en douane
• Contrôles douaniers/Empotages
• Délivrance de BAE, Base légale, etc.
• Sensibilisation et accompagnement
Direction Générale des Forêts
• Suivi des procédures de transfert des permis forestiers ZERP de GEZS aux opérateurs
• Suivi de l’aménagement et de l’exploitation des permis de la ZERP
• Contrôle statistique et administratif des grumes entrant à Nkok
• Signature de bordereaux de roulage du parcs GEZS-SOMIVAB pour les opérateurs,
• Suivi des demandes des opérateurs relevant de la DGF
• Renseignement/Accompagnement
Conseil Gabonais des Chargeurs
• Suivi des cargaisons (BIETC)
Direction Générale des Industries du Bois
• Contrôle des essences exploitées
• Empotages/Dépotages
• Suivi des plans d’industrialisation (respect de la politique d’industrialisation du secteur)
Direction Générale de l’Environnement
• Etudes d’impact (avant la construction des busines)
• Délivrance du Récépissé de la DGE
• Contrôles QHSE
Direction Générale de la Concurrence et de la Consommation
• Contrôles des prix
• Contrôles qualité et Autorisation de mise sur le marché (AMM) ou à la consommation
(AMC)
Direction Générale de la Documentation et de l’Immigration
• Autorisations d’entrée sur le territoire (visa)
• Carte de séjour
Centre National Anti-pollution
• Contrôles sur l’utilisation de produits chimiques à caractère polluant
Caisse Nationale de Sécurité Sociale
• Enrôlements
• Suivi des formalités de contributions sociales
• Accompagnement/Contrôles sur la réglementation
Caisse Nationale d’Assurance Maladie et de Garantie Sociale
• Enrôlements
• Assurance des travailleurs de la Zone
• Accompagnement/Contrôles sur la réglementation
Office Nationale de l’Emploi
• Coordination de la mise à disposition du personnel (travailleurs/Labour)
• Respect du Code du Travail
• Suivi de l’emploi et promotion de l’emploi des nationaux
Direction Générale de l’Urbanisme
• Délivrance de permis de construire
• Suivi du plan cadastral de la Zone
Direction Générale du Commerce
• Statistiques du Commerce extérieur
• Contrôles des activités commerciales extérieures avec la Zone
• Promotion des exportations (suivi des échanges sous régionaux et internationaux)
Direction Générale de l’Industrie
• Contrôles industriels
• Accompagnement dans le développement des activités du secteur de l’industrie sidérurgique
et métallurgique
• Statistiques
Direction Générale de la Main d’Œuvre étrangère (Travail)
• Délivrance des autorisations individuelles d’emploi
• Suivi de la main d’oeuvre expatriée
• Promotion de l’emploi des nationaux
Agence Gabonaise de Sécurité Alimentaire
• Délivrance des certificats phytosanitaires
• Analyses de laboratoires

Trésor Public
• Recette-perception (Collecte des fonds publics)
Chargés de Relations avec les Investisseurs (CRI/GCO)
• Accueil
• Collecte des besoins/demandes des opérateurs
• Enquêtes de satisfaction
La création du guichet unique a pour perspectives :
• Accroissement des services douaniers (travail à plein temps pour répondre à la demande des
entreprises qui tournent 24h/24h
• Automatisation des tâches (en cours)
• Connexion des systèmes des administrations (en cours)
• Certification ISO 9001-2015 (en cours)
En plus de ce guichet unique, on a des avantages fiscalo-douaniers que la zone offre.
Les entreprises qui s’installent, ont une exonération de 25 ans de TVA, 10ans d’exonération
de droit de douane et aussi 10 ans d’exonération sur les impôts sur les sociétés
Les entreprises ont :
-0% D’impôts sur les dividendes

-0% d’impôts sur le foncier

-0% d’impôts sur les revenus pendant les 15 premières années

-100% des fonds rapatriables

-100% d’exonération de taxes sur le revenu

-100% d’exonération de taxes sur les sociétés

-100% d’exonération de taxes sur les gains en capital

-100% des titres de propriété détenus par des étrangers autorisés


Aucun droit de douane a l’importation des biens nécessaires à la production industrielle
L’électricité à tarif subventionné par les industriels

Mais notons également que les entreprises ne viennent pas tant pour les avantages fiscaux et
autres car les candidats à l’implantation peuvent également opter pour l’achat d’un terrain ou
la location. Mais le prix d’acquisition atteint 45000 francs CFA par mettre carrée (30 à 35000
pour les petites et moyennes entreprises gabonaise). En cas de location il est de 4500 francs
CFA par mettre carrée et cela par an. Enfin le guichet, en créant un unique interlocuteur, va
faciliter les démarches administratives, notamment l’obtention des permis et des autorisations
pour investir.
Fait par téléphone
Orabank Gabon poursuit son expansion à travers le pays. Sa vision futuriste vient de permettre à
cette entreprise financière de pousser les portes de la ZERP (Zone économique à régime privilégié de
Nkok). Un « cash point » est en floraison dans ce milieu économique en plein essor, situé à 45mn de
la capitale gabonaise. Le défi est risqué mais il mérite d’être pris. De nombreuses grandes firmes y
sont installées et d’autres comptent le faire. La banque semble avoir bien mûri l’idée de s’installer
dans cette zone spéciale, où les investisseurs doivent prendre du temps pour aller à Libreville
effectuer des opérations bancaires.

Pour l’heure, le Cash point d’Orabank est composé d’un guichet, occupé par une caissière, et du
bureau de la cheffe d’agence ; en somme, une succursale tenue par deux dames dont l’expérience
professionnelle est avérée. Pour Sylvain Mélo, Directeur de la clientèle, le but de cette entrée à Nkok
est clair : « L’objectif poursuivi par Orabank Gabon à travers son installation dans la zone économique
de Nkok est de poursuivre et d’accompagner la stratégie du gouvernement en termes de
diversification de l’économie. Il est vrai que dans la zone économique de Nkok, vous avez de
nombreux secteurs présents et un secteur qui pèse notamment beaucoup en termes d’emplois et
aussi en termes de recettes pour l’Etat du Gabon qui est le secteur forestier ».

Dans ce marché très dynamique, Orabank veut aussi être parmi les pionniers en termes de partenaire
bancaire des différentes entreprises qui demain vont être des relais de croissance non seulement
pour l’économie nationale mais aussi pour la banque elle-même. Selon Gabriel Ntougou,
Administrateur directeur général de la ZERP, on y relève plus de 80 entreprises : « Dans la zone
économique, déjà beaucoup d’entreprises sont installées et qui, pour la plupart exportent. C’est plus
simple pour elles d’avoir une banque à proximité ; c’est aussi une aubaine car il y a la possibilité
d’avoir de nouveaux produits financiers, pouvoir régler les problèmes de trésorerie ici sur place ».

Hormis les mouvements financiers qu’effectueront les sociétés, les salariés de la zone pourront
également bénéficier des services du Cash point. Quant à la population des alentours de Nkok, elle
pourrait opérer des mouvements financiers dans les distributeurs électroniques qu’Orabank compte
installer dans les prochains jours.

3) Comparaison des avantages standards internationaux

Dans cette partie pour comparer les différents avantages standards internationaux nous
avons choisis la chine et ses différentes zone tels que shenghen

Bien que les zones économiques spéciales (ZES) soient d’abord apparues dans des espaces
comme Porto Rico (1951), l’Irlande avec la zone aéroportuaire de Shannon (1959) et Taiwan
à Taichung (1965), la Chine continentale est le pays qui a rencontré les plus grand succès dans
l’utilisation des ZES à fins de développement de ses capacités industrielles.Au début des
réformes économiques chinoises, la création de ZES a joué un rôle stratégique. En 1979,
quatre zones – Shenzhen, Zhuhai, Shantou et Xiamen – furent créées à titre expérimental pour
la libéralisation des marchés et en tant que pôles d’attraction des investissements étrangers.
En dépit d’un démarrage assez lent, ces ZES se sont révélées en tant que catalyseurs de
transformations structurelles significatives. Shenzhen, en particulier, passa en l’espace d’une
génération du village de pêcheurs à la métropole industrielle. En 1988, c’est toute l’île de
Hainan qui devint ZES ; en 1990, une bonne partie de Shanghai, la plus grande ville de Chine,
fut restructurée en Zone nouvelle de Pudong. À l’heure actuelle, la Chine abrite au moins une
centaine de zones dans des catégories de plus en plus variées : libre échange, développement
économique et technologique, zones de haute technologie. Les officiels chinois posent
ouvertement que semblables zones sont plutôt efficaces pour promouvoir la croissance,
l’emploi et les investissements respectueux de l’environnement ; tout en admettant que cela
implique des compromis, singulièrement en matière de coûts sociaux et environnementaux
En 2006, le gouvernement qui poursuivait l’expansion des politiques de soutien au commerce
et aux investissements à l’étranger (la politique de Going Global ou Zouchuqu) annonçait
compter établir jusqu’à cinquante zones de coopération économique et commerciale à travers
le monde, sans toutefois donner de calendrier, dans le cadre de la mise en œuvre de son
onzième plan quinquennal. Lors du sommet de Beijing du Forum sur la Coopération Chine-
Afrique (FOCAC) de novembre de la même année, un engagement sur trois à cinq ZES en
Afrique a été pris.
Ces zones s’inscrivaient en partie clairement dans une stratégie de soft power, démontrant en
particulier l’efficacité par certains aspects d’un modèle de développement chinois qu’on
souhaitait partager avec des pays amis. Mais ce n’était pas là néanmoins toute l’explication.
Ces zones avaient également été conçues pour contribuer à la restructuration économique de
la Chine en permettant aux industries à forte main-d’œuvre, moins compétitives et plus
« mature », comme le textile, le cuir ou les matériaux de construction, de s’implanter à
l’étranger. Les commentaires des officiels chinois renforçant cette interprétation. Dans les
termes par exemple de l’ambassadeur de Chine en Zambie (où se trouve une des zones) :
« Nous voudrions aussi introduire en Zambie des entreprises chinoises matures bénéficiant
d’avantages comparatifs afin de répondre en partie à la dépendance excessive de la Chine en
matière de biens manufacturés et de consommation. D’où l’établissement de la zone de
coopération laquelle peut à la fois assister la Zambie dans son développement et permettre
aux industries chinoises matures de se redéployer, gagnant en espace de développement sur le
territoire national ».
Après 2007, le MOFCOM, dans l’attente des premiers résultats de ses projets pilotes, n’a
plus organisé d’appels d’offre. Certaines entreprises chinoises continuant de leur propre
initiative d’établir, d’étendre et de proposer de nouveaux parcs industriels ou de nouvelles
zones de libre-échange en Afrique dans des pays comme le Nigeria, la Sierra Leone,
l’Ouganda, le Botswana et l’Afrique du Sud. Les entreprises en charge du développement et
même la taille des zones varient considérablement. Il n’y a pas de « modèle chinois » unique
des zones de coopération outre-mer. Une zone seulement est appelée à se concentrer sur
l’exploitation minière, les autres se consacrent principalement à la production manufacturière.
Une preuve de plus que les projets chinois en Afrique vont bien au-delà de la simple
exploitation des ressources naturelles. En Éthiopie et à l’île Maurice, les zones sont à capitaux
exclusivement chinois, les autres se présentant comme des coentreprises généralement en
association avec des partenaires minoritaires, ressortissants africains ou gouvernements
régionaux. Par exemple l’État fédéré nigérian d’Ogun détient 18 % des parts dans la zone
d’Ogun, tandis que le gouvernement de l’État de Lagos et le groupe Lekki Worldwide
Investment Ltd. (société d’investissement de l’État de Lagos) possède 40 % des parts de la
zone de Lekki. Un consortium égyptien a environ 20 % des parts dans la zone de Suez.
Certains projets de zone étaient à l’origine une idée des gouvernements africains. Ainsi la
zone établie par la Tianjin Economic-Technological Development Area Investment
Holdings (TEDA) dans la région de Suez en Égypte aurait été entreprise à la demande du
président égyptien Hosni Moubarak ayant visité la zone de développement économique de
Tianjin dans les années 1990 et qui avait voulu reproduire le modèle en Égypte. Ce fut
également le cas pour certaines des zones lancées en dehors du programme pilote du
MOFCOM. En Sierra Leone, la compagnie provinciale du Henan, Henan Guoji, entendait
initialement se consacrer au développement immobilier (villas et hôtels), mais avait été
persuadée par le gouvernement sierra-léonais d’investir en coentreprise dans un parc
industriel près du port .On constate avec intérêt que les différents pays d’Afrique sub-
saharienne où les zones officielles sont censées être construites ont obtenu un score
relativement élevé dans les enquêtes Doing Business de la Banque mondiale. L’île Maurice se
classe en première position quant aux facilités d’exercice des activités commerciales en
Afrique sub-saharienne, la Zambie au sixième rang, l’Éthiopie au dix-neuvième et le Nigeria
au treizième sur quarante-six pays. Alors que l’Égypte se classe au onzième rang en Afrique
du Nord et au Moyen-Orient, l’Algérie au quatorzième sur dix-neuf pays. Il est sans doute
révélateur que la zone algérienne ne progresse pas, alors que la zone égyptienne a été
proposée par une compagnie chinoise ayant plus d’une dizaine d’années d’expérience sur le
développement de zones dans le pays.

LEURS ROLES ET LEURS RESPONSABILITE


Les zones pilotes impliquent trois parties : les entreprises chinoises en charge du
développement, les gouvernements africains et le gouvernement chinois. Les entreprises
chinoises ont été les premiers acteurs des phases initiales de développement. Les
gouvernements africains ayant parfois été associés aux compagnies chinoises comme par
exemple au Nigeria. Bien qu’il n’ait pas joué un rôle direct dans le développement des projets
pilote, le gouvernement chinois a fourni une assistance sous différentes formes aux
entreprises chinoises à l’origine des projets et qui avaient remporté les marchés officiels. Le
gouvernement chinois a fourni un soutien tant matériel que réticulaire aux entreprises
chinoises en charge du développement des zones. Celles qui ont remporté les marchés les
zones pilotes officielles avaient pu accéder à un soutien financier gouvernemental par le biais
de fonds spéciaux (mais pas par l’intermédiaire du budget réservé à l’aide à l’étranger).
Chaque entreprise en charge du développement d’une zone devait avoir la possibilité de
bénéficier de subventions d’un montant de 200-300 millions de renminbi (RMB, 29,4-
44,1 millions de dollars) et de prêts à long terme jusqu’à hauteur de 2 milliards de RMB
(294 millions d’USD). Les entreprises en charge du développement pouvaient également faire
une demande de subvention pour couvrir jusqu’à 30 % des coûts spécifiques au
développement des zones en phase de pré-construction (études de faisabilité, déplacement
pour la planification et la négociation, mise à disposition des terrains, préparation à la
soumission au marché public) et en phase de réalisation (achat ou location de terrain comme
de locaux de bureaux ou d’usines, frais de justice ou notariaux, droits de douane et
assurances) à travers le Fonds de Développement des Zones de Coopération Économiques et
Commerciales du MOFCOM. Les entreprises chinoises s’installant dans les zones pouvaient
être défrayées jusqu’à moitié des dépenses occasionnées par le déménagement. Elles avaient
droit à des rabais sur les taxes d’exportation et de revenu et à des réductions sur les matériaux
chinois envoyés pour la construction, de même qu’à un accès facilité aux devises étrangères
dans un système chinois de contrôle financier très strict. Autant de subventions attribuées en
fonction des performances, c’est-à-dire que la compagnie devait d’abord s’acquitter des coûts
et ne pouvait être remboursée qu’en un deuxième temps. Par ailleurs, le China Africa
Development Fund (CADF), soit une société par actions établie par l’une des banques au
service de la politique officielle de Pékin, la China Development Bank (CDB), a décidé
d’investir dans au moins trois des sept zones pilotes (à Lekki au Nigeria, sur l’île Maurice et
en Égypte) pour un montant total de 100 millions de dollars. De même que la CDB a monté
une équipe zambienne destinée à trouver le financement des zones du pays et d’appuyer les
activités de la China Non-ferrous Metal Corporation (CNMC) dans le pays. Certains
gouvernements provinciaux et même des municipalités chinoises ont apporté des
financements supplémentaires pour les zones pilotes. Par exemple la province du Jiangsu et la
municipalité de Suzhou (Soutchéou) ont annoncé leur intention de subventionner la zone
d’Éthiopie orientale à hauteur de plus de 100 millions de renminbi (14,6 millions de dollars).
La municipalité de Tianjin (Tien-Tsin) a promis de subventionner la zone égyptienne à
hauteur de 5 % de l’investissement réel. Le gouvernement chinois a en outre annoncé en
novembre 2009 la création d’un fonds d’un milliard de dollars pour les petites et moyennes
entreprises d’Afrique susceptible d’aider certaines d’entre elles à investir dans les nouvelles
zones.
Le gouvernement chinois n’est pas impliqué lui-même dans la conception ou les opérations
directes. Mais en s’inscrivant dans le sillage des « États développementalistes » d’Asie
orientale (Japon, Corée, Taiwan), Pékin a tout comme les provinces chinoises joué de son
contrôle sur les subventions comme d’une carotte. Le MOFCOM et ses branches provinciales
organisant des événements marketing sur le territoire national pour promouvoir les
investissements dans les zones. Les ambassades chinoises en Afrique recommandent celles-ci
aux compagnies qui prévoient d’investir en Afrique. Dans au moins deux cas, le
gouvernement central est intervenu pour contribuer à la résolution de problèmes apparus avec
les entreprises chinoises en charge du développement. Bien que les entreprises chinoises
ayant entrepris le développement de zones mais échoué à obtenir le soutien officiel via le
programme pilote n’aient pas beaucoup retenu l’attention de Pékin, elles ont pu également
bénéficier du soutien de leurs gouvernements provinciaux et des municipalités, et ce
conformément à l’appel au développement à l’étranger adressé aux entreprises chinoises.
Selon les promoteurs de ce dernier, le CADF a prévu d’investir dans le projet Henan Guoji en
Sierra Leone.
Tous les témoignages vont dans le sens d’une posture de non-intervention du gouvernement
chinois concernant ces zones. Nulle trace ni même rumeurs faisant état de conditionnalités ou
de do ut des imposés par le gouvernement chinois aux gouvernements hôtes en retour du
développement des zones. Certes, Pékin a joué son rôle au plan diplomatique et avec les
visites de dirigeants chinois dans certains (pas tous) les pays abritant des zones, mais les
entretiens que nous avons menés traduisent une prise en charge des négociations avec les
gouvernements hôtes par les compagnies chinoises, et ce quant aux incitations spécifiques et
aux responsabilités en particulier dans la construction des infrastructures, avec le soutien des
ambassades locales. Du moment où certaines compagnies en charge du développement des
zones sont des compagnies d’État, on aurait pu s’attendre à ce que les opérations aient été
conduites « de gouvernement à gouvernement » ; or, les entretiens menés par nous et d’autres
chercheurs montrent que ce sont les compagnies qui ont été les acteurs principaux. Par
exemple pour ce qui est de la zone de Chambishi en Zambie, une des personnes interrogées en
Zambie faisant remarquer : « La norme c’est que la démarche soit effectuée par l’entremise
du gouvernement chinois à travers la CNMC pour des conversations avec le gouvernement
[de Zambie], exactement comme cela s’est passé lors de la signature de la ZES de
Chambishi »
enfin, dans au moins un cas et peut-être même à plusieurs reprises, Pékin est intervenu plus
directement pour résoudre un problème rencontré par une entreprise en charge du
développement de la zone. Après le voyage de Hu Jintao à Maurice en février 2009, le
gouvernement chinois a formé une commission spéciale susceptible de faire avancer le projet
qui avait pris du retard et il a arrangé les choses de telle sorte que deux nouveaux
investisseurs puissent rejoindre le Tianli Group initialement en charge de la zone. Ceci en tant
que réponse exceptionnelle à une demande explicite du Premier ministre mauricien pour aider
à accélérer la mise en place d’un projet considéré comme stratégique par son gouvernement.
Au Nigeria, alors que le gouvernement de Lagos, inquiet des retards pris par le projet, a
contacté son homologue chinois, ce dernier s’est concerté avec les entreprises pour trouver la
solution, soit une restructuration permettant de transférer la participation financière et les
responsabilités du junior partner, une entreprise de province, à la China Civil Engineering
and Construction Corporation (CCECC) plus expérimentée. Il n’y a par contre pas eu
d’initiative similaire pour résoudre les problèmes dans la zone éthiopienne où les difficultés
financières ont conduit le partenaire chinois majoritaire à se retirer du consortium, laissant les
partenaires moindres se débattre avec les problèmes du développement de la zone.
Difficultés rencontrés et concernant les stratégies lors de la conception des zones
Pour réussir, les zones doivent apporter des investissements, l’investissement étranger étant
particulièrement important à la fois comme capital additionnel et quant aux nouvelles idées et
technologies qu’il est supposé introduire. Le gouvernement chinois soutient clairement les
zones, et ce en partie pour inciter les compagnies chinoises à s’implanter à l’étranger. Ce sont
théoriquement de multiples investisseurs étrangers qui devraient apparaître. Mais les
investisseurs locaux ont eux aussi besoin de pouvoir accéder à ces zones afin que les
nouvelles idées et technologies puissent se diffuser dans les économies locales. Les
gouvernements africains ont fixé de nombreuses conditions à l’investissement. Le
gouvernement mauricien a restreint l’accès de la zone aux investisseurs locaux, du moins
dans la première phase, parce qu’il voulait que les incitations spécifiques soient
exclusivement utilisées pour attirer de nouveaux investisseurs étrangers ; il ne souhaitait pas
que ces incitations soient accordées aux investisseurs locaux qui auraient de toute façon à ce
que l’on pensait investi à Maurice. En particulier les investisseurs non-chinois sont les
bienvenus. Une déclaration du ministre zambien du Commerce et de l’Industrie a été
remarquée : le gouvernement zambien souhaitait initialement que la zone soit réservée aux
Chinois alors que ces derniers voulaient, eux, qu’elle reste ouverte aux autres investisseurs.
Dorénavant, allait poursuivre le ministre, « nous recherchons un panachage de compagnies
dans l’exploitation de la zone de Chambishi, ce qui produira de la valeur ajoutée à nos
matières premières. La Chine contribue à attirer d’autres compagnies étrangères pour notre
compte. Le schéma directeur de la zone de Chambishi spécifie que les promoteurs
« draineront des investisseurs stratégiques zambiens qualifiés par leurs performances et de
bonne réputation. Même si ses propres filiales allaient être investisseurs majeurs dans la zone,
la CNMC a cherché à associer quarante entreprises chinoises et au moins dix en provenance
de pays tiers (y compris la Zambie) d’ici 2011. Toutes ces entreprises devaient remplir les
conditions zambiennes d’un investissement initial de 500 000 dollars pour pouvoir accéder
aux bénéfices de la Multi-Facility Economic Zone (MFEZ). Dans la zone nigériane de Lekki,
quelque 42 compagnies avaient signé des accords préliminaires d’investissement dont
seulement six étaient chinoises début 2008. Des cas qui montrent que si les gouvernements
africains et le gouvernement chinois étaient particulièrement intéressés à attirer les
investissements d’entreprises chinoises, les groupes chinois en charge du développement
peuvent avoir salué une certaine diversité. Du moment où ils étaient subventionnés par le
gouvernement chinois dans le cadre de la politique Going Global, on pouvait s’attendre à ce
qu’ils s’emploient avec plus d’énergie à recruter des entreprises chinoises. Il reste cependant
bien entendu qu’en Chine les entreprises d’un même réseau augmentent leur compétitivité
réciproque par le regroupement. La plupart des zones avaient programmé la promotion
d’ensembles, en général le textile, les appareils ménagers et les diverses industries légères.
Les compagnies chinoises, en particulier les plus nouvelles venues en Afrique, ont apprécié le
fait que les groupes en charge du développement soient en mesure d’offrir des services
pratiques, un réseau d’information bien établi et une facilité de communication par le biais du
chinois.

Même en l’absence d’objectifs explicites, des officiels du MOFCOM ont déclaré à l’un des
auteurs de ce texte espérer jusqu’à 70-80 % d’entreprises chinoises dans les zones. Dans le
même temps, des entreprises non chinoises étaient indispensables quant à certains services
comme les services bancaires et de dédouanement, ainsi que ceux des approvisionnements
locaux. Sans compter que pour être rentables les développeurs chinois avaient besoin de louer
tous les espaces sur zone. Autant de contraintes qu’ils ont gérées de plusieurs façons. En
Égypte, ils avaient prévu d’offrir des incitations spéciales, par exemple des loyers réduits, aux
entreprises chinoises. La zone nigériane de Lekki a adopté un modèle de « parc à l’intérieur
du parc » où serait d’abord aménagée une partie exclusivement réservée aux investissements
chinois, laquelle devait être par la suite environnée de secteurs majoritairement non chinois.
Enfin, le plan d’action du FOCAC, négocié entre le gouvernement chinois et les
gouvernements africains et rendu public juste après le sommet de Charm el-Cheikh en
novembre 2009, incluait une référence aux investissements africains dans les zones : « Les
deux parties continueront à œuvrer positivement en établissant des zones de coopération
d’affaires sur le continent africain, en intensifiant leurs efforts de façon à attirer
l’investissement, à encourager un nombre croissant d’entreprises chinoises à investir dans ces
zones et à accorder des facilités aux PME africaines souhaitant s’y installer.

MAIN-D’ŒUVRE CHINOISE
En l’absence de normes autorisant les compagnies chinoises à recourir à la main-d’œuvre
nationale, pratiques et politiques ont beaucoup varié. Par exemple le système égyptien
autorisait en toute clarté un permis de travail étranger pour neuf employés égyptiens. On
comptait durant la première phase d’aménagement de la zone chinoise dans la région de Suez
plus de 1800 employés locaux et quelque 80 employés chinois. Certains aménagements de la
zone ont été réalisés par des sociétés égyptiennes. En Éthiopie, deux permis de séjour pour
expatriés seulement pour les compagnies enregistrées (des permis supplémentaires pouvant
être approuvés mais avec grandes difficultés par le département du Travail). En début de
phase d’aménagement, l’Ethiopia Oriental Industrial Park comptait quelque 30 employés
chinois et un nombre variable d’employés locaux. Dans la MFEZ zambienne, la proportion de
Chinois par rapport aux Zambiens était d’environ 400 Chinois pour 500 Zambiens durant les
phases initiales de construction, d’installation des équipements et de formation. Pour les
investissements de NCF Africa dans la zone de Chambishi prise dans son ensemble (c’est-à-
dire incluant les mines), il y avait là-bas environ 700 Chinois et 3300 Zambiens fin 2009. Les
usines de la NCF Africa déjà ouvertes dans la zone employaient en moyenne deux Chinois
pour huit Zambiens. La première phase de construction de la zone de Lekki, au Nigeria, a
mobilisé entre 50 et 200 ingénieurs et techniciens chinois; les partenaires chinois déclarant
que la phase de développement du projet mobilisait une main-d’œuvre à ratio de 20 Chinois
pour 80 Nigérians. Un accord négocié en 2009 par les deux parties stipulait un rapport d’au
moins 40 % de Nigérians. La proportion de Chinois pourrait donc être plus élevée et reste
objet de contentieux.
L’approche de Maurice sur les travailleurs chinois a été la plus ouverte. Il était initialement
prévu que la zone, une fois développée, emploierait 5 000 travailleurs pour moitié mauriciens
et pour moitié chinois. Les révisions ultérieures du plan envisageaient la création
de 34 000 postes directs, même si la proportion entre recrutés locaux et travailleurs étrangers
restait floue. Les travailleurs étrangers ont longtemps été un facteur important à Maurice. En
mars 2008, par exemple, près de 23 000 travailleurs étrangers étaient légalement employés
dans l’île, la plupart venant d’Inde, du Bangladesh et de Chine. Les Mauriciens s’inquiétant
justement du nombre de Chinois attendus au sein des zones. Or, les développeurs ont
employé, qu’ils aient été sensibles ou pas à ces inquiétudes, 190 Mauriciens et 30 ouvriers
qualifiés chinois.
Semblables résultats s’inscrivent en faux contre les thèses courantes qui veulent que les
projets chinois s’accompagnent nécessairement d’une importation de la main-d’œuvre
nationale. Pendant les phases de construction, le ratio entre employés chinois et locaux peut
varier considérablement. Mais jusqu’à présent, les usines chinoises en Afrique emploient
majoritairement des ouvriers africains. La tragédie de la mine de Chambishi (cf. infra) en
atteste dramatiquement : tous les travailleurs de l’usine d’explosifs étaient zambiens.

Fait par téléphone


Deux entreprises chinoises installées dans la Zone économique à régime privilégié de Nkok,
spécialisées dans la transformation du bois gabonais ont été inaugurées.
L’administrateur général de la Zerp, Igor Simard, a rappelé à cette occasion, la volonté du
président Ali Bongo de diversifier l’économie nationale. Ce qui passe d’une certaine manière
par cette Zone économique qui comptabilise aujourd’hui 99 entreprises en activité. Et
l’ambition pour les responsables de la Zerp est d’augmenter de manière significative
l’implantation des entreprises. Mieux, alors que le bois de la Zerp bénéficie déjà d’une
traçabilité avérée grâce au Tracer, Igor Simard a indiqué que l’autre ambition est de parvenir à
la certification FSC d’ici à 2022.

La première entité inaugurée, Gabon Original Furniture, est spécialisée dans la transformation
définitive du kevazingo. Dans l’usine, l’on a pu admirer les produits (Chaises, penderie,
tables) déjà fabriqués, destinés au marché chinois. «C’est une réalisation de la vision du chef
de l’État, le président Ali Bongo, qui nous pousse vers une meilleure valorisation de notre
forêt, surtout avec la philosophie que si on arrive à bien la valoriser, on va pouvoir bien
préserver la forêt gabonaise», a déclaré le ministre Lee White, estimant que cela «montre
l’attractivité de la forêt gabonaise».
La seconde société, Li Da Bois international Gabon, quant à elle est spécialisée dans le
sciage, le placage et le branchage du bois. À elles deux, ces nouvelles entreprises emploient
une peu plus de 80 employés, pour l’essentiel des Gabonais. «Ces entreprises sont le fruit du
partenariat entre le Gabon et la Chine», a indiqué le ministre de la Forêt.
Au terme de ce déplacement à Nkok, un accord sur les bonnes pratiques a été signé entre le
Gabon et la Chine. Les deux parties scellent leur volonté de veiller à la gestion durable des
forêts gabonaises, au respect des aires protégées, entre autres. La Chine quant à elle s’est
engagée au respect des droits, des lois et des règlements en vigueur en République gabonaise
pour une préservation efficace de l’environnement et de la nature. Le tout a été symbolisé par
des arbustes plantés par chaque officiel de la délégation afin d’immortaliser cette coopération
gagnant-gagnant.
Il ressort ainsi qu’au niveau de la ZERP de Nkok, des 86 entreprises installées en 2010, on est
passé à 167 en 2018. Tandis que la production de bois devra atteindre 170000m3 en 2024.
Les exportations de cette matière désormais transformée représentent à elles seules 40% des
exportations du pays, hors pétrole et exploitation minière. Mieux, plus de cinq mille emplois,
dont 80% occupés par des nationaux ont été créés. Dans un proche avenir, dix mille jeunes
devront suivre une formation de pointe dans les métiers du bois.
Côté développement durable, un accord a été signé avec l’ONG Brainforest afin de permettre
la traçabilité du bois. Il permettra de se mettre en phase avec la volonté du chef de l’État, Ali
Bongo qui préconise une certification.

En effet, au niveau de la transformation du bois, l’objectif est de dépasser le taux de


rendement qui est de 55% dans la sous-région pour le pousser vers les 95%, comme c’est le
cas dans certaines usines de la GSEZ.

Fait par téléphone


Données statistiques

Impacts sur les exportations et la balance commerciale

Le commerce du Gabon s'est contracté entre 2010 et 2017 en


raison de la baisse des prix du pétrole, qui représentent plus de
la moitié des exportations en termes de valeur. Au cours de
cette période, la valeur des exportations est passée de 3 653
milliards XAF à XAF X 2 495 milliards, tandis que la valeur
des importations est passée de XAF 1 357 milliards à XAF 1
188 milliards.
En général, entre 2010 et 2017, le maintien des importations à
un niveau relativement stable et le volume de la production
pétrolière au Gabon lui ont permis de maintenir une balance
commerciale positive. Toutefois, la balance commerciale non
pétrolière reste structurellement déficitaire.

L’impact d’Olam sur la valeur des exportations et la balance


des échanges concerne principalement le bois transformé et
exporté. En effet, les industries de transformation du bois
opérant dans la ZES de Nkok (environ 40 à la fin de 2017) ont
contribué à augmenter la valeur des exportations de bois dans
un contexte où la valeur d’autres produits d’exportation
diminuait. Ainsi, entre 2014 et 2016, la valeur des
exportations de bois transformé est passée de 240 milliards de
XAF à 335 milliards de XAF (+ 40 %), tandis que dans le
même temps, la valeur des exportations de produits pétroliers
a chuté de 49 %, celle du manganèse 34 % et d’autres
exportations de 11%

Tableau à tracer

L'augmentation de la capacité industrielle des usines de


transformation du bois de Nkok devrait avoir un effet positif
sur la valeur des exportations de bois du Gabon. À pleine
capacité, les 40 unités de traitement du bois opérant à Nkok
auront une capacité industrielle de 914 050 m3 de billes par
an, contre 731 240 actuellement.
Au 31 janvier 2018, le taux d’exportation de conteneurs à
travers la ZES de Nkok était d’environ 521 conteneurs par
mois. Les exportations de conteneurs en provenance de la ZES
représentent environ 28 % du total des exportations de
conteneurs au niveau national et pourraient doubler au cours
des prochains mois à mesure que la production prévue de bois
transformé dans la zone augmentera.

Au cours des prochaines années, les exportations d'huile de


palme et de caoutchouc d'Olam Palm Gabon vers le
caoutchouc d'Olam devraient augmenter dans le caoutchouc
d'Olam, et l'impact d'Olam sur les exportations pourrait être
encore plus important.

Enfin, la mise en service de deux nouveaux ports d'Olam joue


déjà un rôle structurant sur les exportations et les importations
puisqu'ils ont permis d'augmenter la capacité structurelle et
logistique de traitement du pays.

III/ rapports et conclusion de la première et deuxième partie

En 2011 naissait au Gabon la zone économique à régime


privilégié de Nkok (ZERP ou ZES). Créé pour donner un coup
de boost à l’économie du pays, cet espace géographique
implanté à 27 km de la capitale Libreville accueille depuis lors
96 opérateurs majeurs de divers domaines. Voici ce qu’il faut
retenir de son fonctionnement.
Répartie en espaces industriel, commercial et résidentiel, elle
intègre des commodités comme un réseau hydraulique, un
chemin de fer, des banques, des sociétés d’assurance, une
caserne de sapeurs-pompiers, etc. 4 500 personnes, dont 70%
de Gabonais y travaillent à plein-temps, et peuvent même s’y
faire former à des spécialités industrielles.
La ZES est aujourd’hui responsable de pas moins 40% des
exportations du pays, à cause d’une clause stipulant que ses
firmes membres doivent exporter « au moins les trois quarts
de leur production », en explique l’Administrateur général,
Mme Anne Biyo’o. En retour, elles bénéficient entre autres
d’une exonération de TVA sur une durée de 25 ans, et d’une
exonération des droits de douanes à l’import/export.
La ZES a été qualifiée de référence africaine par
l’Organisation africaine des zones économiques, comme l’a
rappelé Carmen Ndaot, la ministre gabonaise de la promotion
des investissements. Un exemple à suivre donc, pour les autres
pays et dans une certaine mesure.
Rappelons que les objectifs visés lors de la création de cette
zone économique du Gabon étaient selon les autorités
gabonaises, d'être la première entreprise du pays. Aujourd'hui
8eme,Nkok veut augmenter son revenu de 3 à 4fois avant la
fin du mandat du président de la République.
Créée par la volonté politique et économique du chef de l'État
en 2010,le Gabon détient environ 38,5% de parts,Olam
international 40,5% et Africa Finance Corporation à quant à
lui 21%. La ZES demeure ainsi de loin l'une des meilleures
réussites du Président de la République chef de l' État,Ali
Bongo Ondimba.
Il est certe vrai que la zone n'a pas encore atteint les objectifs
escomptés et tout le potentiel socio-économique que le pays
attend. Mais il reste à noter que le Gabon a fait des progrès
énormes en ce qui concerne d'investissement. La ZES de
Nkok compte 133 clients (..... parcelles achetées) de 16
nationalités et les investissements directs étrangers réalisés à
ce jour s'élèvent à plus de 200milliards de FCFA.58
entreprises sont déjà en production et 29 autres sont à
différents stades de construction.
Le développement du secteur bois a lui seul a offert plus de
13000 opportunités d'emploi depuis le lancement de la ZES. A
la fin du mois de septembre dernier,la zone elle même
enregistre déjà 3600 emplois directs dont 65% de nationaux et
35% de non-nationaux .Les hommes 67% sont plus nombreux
que les femmes 33%.la plupart de ces entreprises sont dans le
secteur bois soit 49 leurs principales activités sont le sciage, le
rabotage,le découpage,le placage,la fabrication des meubles et
le séchage.il y a aussi 5 entreprises dans la sidérurgie :
fabrication de fer à béton, bellette d'acier, fabrication emgots
de cuivre, de plomb, d'aluminium et de bronze ; 2 dans le
secteur de la chimie : mise en place de bouteille d'oxygène et
l'acétylène, fabrication de batteries, automobiles et 2 dans le
secteur agro-industrie.Le Gabon réduit très rapidement son
écart d'industrialisation avec les autres nations exportatrices de
bois ( Malaisie,Inde etc. ..)
Le Gabon a entamé depuis quelques années une politique de
diversification pour sortir du tout pétrole dans lequel le pays
s’est maintenu pendant plusieurs décennies.C’est ainsi que le
président Ali Bongo Ondimba a lancé le <<plan stratégique
Gabon émergent>>pour attirer les investisseurs,un cadre
incitatif assez attractif à été mis en place,selon
l’administrateur générale de l’autorité administrative de la
ZERP de nkok,notamment aux niveaux fiscal et
douanier.Ainsi pour ce qui trait aux avantages
fiscaux,l’investisseur ne paie aucun impôt sur les dividendes
et le foncier.Il est exonéré de l’impôt sur le revenu pour les
dix(10) premières années et ne supporte qu’un taux de 10%
durant les cinq(5) années suivantes.En outre,il a la possibilité
de rapatrier la totalité de ses fond,il bénéficie d’une
exonération totale de taxes sur le revenu et sur les
sociétés.Actuellement,selon Ntougou Gabriel,une centaine
d’entreprises au sein de la ZES de NKOK.Celles-ci exercent
leurs activités dans des secteurs
variés:bois,métallurgie,recyclage, génie
civil,construction,cosmétique,pharmacie,hydrocarbures etc...
Les infrastructures qui y logent déjà bénéficient de 6.000.000
de litre d’eau qui sont livré aux opérateurs qui sont dans le
zone économique,en terme logistique,vous avez le chemin de
fer qui passe au sein de la zone,nous sommes ici à 0 km de la
voix nationale tant les infrastructures permettent à ce que
lorsque vous vous installez à NKOK vous n’aurez pas à avoir
trop de difficultés pour recevoir vos matières premières et
même pour évacuer vos produits vers l’étranger ,il y’a
également des banques qui sont au sein de cet espace
économique qui accompagnent des opérateurs,des maisons
d’assurances,des sapeurs-pompiers.Ce certains nombre
d’infrastructures qui sont surplace,qui permettent à ce que
vous travaillez et vous canalisez votre concentration
uniquement sur vos activités il y’a vraiment matière à
s’installer à NKOK que d’aller s’installer hors de NKOK
Au regard de la cartographie des exportations du Gabon.
Hormis le pétrole et les minéraux la zest de Nkok génère à elle
seule 40% des exportations du pays. En 2018 le Gabon a
exportés des produits dérivés du bois dans 33 pays et 59 ports
différents à travers le monde, notamment,en Italie,en
France,en Inde aux États Unis d’Amérique en Malaisie etc
80% des produits sont exportés et 20% écoulés.....
Le tableau de bord des volumes des bois travaillés sur le site
de la Zes est tout aussi édifiant
En 2018 600000 mètre cube de bois ont été transformés au
sein de la Zes.
Aussi,la Zes utilise 70% de la matière première et d’ici fin
2019 ce chiffre passera à 90% soit une utilisation optimale de
la ressource.
En termes d’emplois la filière a généré presque 4000 emplois
dont 93% occupés par les gabonais et 7% par des expatriées
Aussi la formation employés qualifiés est primordiale pour
l’évolution du secteur. Danse cardée les gouvernements
gabonais et chinois se sont associés pour créer une école de
formation qui sera en mesure d’accueillir 15000 apprenant
issus de toute la zone cemac. Le besoin de cette main d’œuvre
spécialisée est important dans cette filière. On prévoit aussi
l’intégration de ce nouveau professionnels dans les différentes
entreprises de la Zes. Les grumes utilisés à la Gsez sont
certifiés par une agence de validation installé au sein du
guichet unique de la Zes cela conformément au partenariat
avec Gsez,braint Forest (ONG gabonaise) et l’agence
indépendante de régulation pour un système nommé
tracer(FRMI) qui permet d’assurer que le fournisseur conduit
ses activités conformément aux lois en vigueur avec du bois
100 légal et traçable

In fine,la zone économique à régime privilégié de nkok faisant


l'objet de notre étude nous a permis de voir sur quoi repose
son système fiscal et quels avantages disposent les entreprises
qui s'y implantent sur elle.A cet effet, notons d'abord que la
zone économique à été créée dans l'objectif de transformer sur
place et de fabriquer les produits finis à partir des matières
premières. Cependant, à travers elle et de sa diversification à
savoir la transformation du bois,des infrastructures et de
service la zone tente de se démarquer dans la capitale
gabonaise et de devenir en passe de la plaque tournante,
aujourd'hui,au sortie de cette création nous constatons qu'elle
abrite des entreprises dans le but d'accroître la richesse du
pays et offrir un certain avantage fiscal.En effet, l'objet tant
attendu de cette création de la zone économique de nkok est
de faire d'elle un pôle industriel majeur afin de mettre en relief
l'économie.aussi soulignons que cette zone favorise les
investissements par son modèle de réussite et par sa
diversification à l'international dans la filière bois.La zone
économique à régime privilégié de nkok commence
réellement à prendre ses marques et jouer sa partition dans la
politique de diversifier l'économie du Gabon.Par ailleurs, une
série d'avantages fiscaux permet de garantir la compétitivité
des investisseurs au niveau national et international sans
oublier la mise en place d’un guichet unique visant la
facilitation des démarches et procédures administrative afin de
permettre aux entreprises de s’implanter sans gros embarras.
En effet, concernant les avantages fiscaux, 0% d’impôts sont
prélevés sur les revenus des entreprises pour les dix premières
années. Par la suite, seulement 10% seront prélevés les cinq
années suivantes.Lors du lancement des travaux en 2010, les
initiateurs du projet indiquaient que la zone permettrait de
créer de nombreux emplois. A ce jour les administrateurs de la
ZES de Nkok parlent d’ un peu plus de 1600 emplois crées, ce
qui représente une de leurs plus grande satisfaction. Les
entreprises implantées sur ce site recrutent continuellement
des jeunes nationaux, femmes et hommes confondus
contribuant ainsi à combattre le chômage au Gabon.Elle est le
fruit d’un partenariat gagnant gagnant entre l’état et le
partenaire GSEZ dans sa gestion quotidienne,la ZES de Nkok
est administrée par une autorité administrative, mise en place
depuis 2012, qui contribue sans arrête à faire de ce parc
industriel l’endroit le plus attractif à l’investissement en
Afrique. La réduction de la dépendance au pétrole,
l’industrialisation du tissu économique national, la baisse du
chômage des jeunes, l’accroissement des réserves de changes,
sont des défis au cœur des exigences de notre administration
avec sa viabilité et son dynamisme,la Zes de Nkok est devenu
un modèle de partenariat en Afrique et dans le monde.

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