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La fiscalité congolaise asphyxiante, moins incitative et moins compétitive peine à booster l’entrepreneuriat
local. Ce, en dépit des efforts fournis par le gouvernement congolais. Ce constat a été également fait au
cours de la deuxième journée des travaux de la troisième édition d’Expobeton. Une observation partagée
par le vice – président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), Kimona Bononge.
Cette situation demeure l’une des gangrènes qui étouffent l’éclosion l’entrepreneuriat
en RDC, particulièrement dans le Corridor ouest, avec une incidence néfaste sur la
naissance de la classe moyenne congolaise pourtant prônée par le chef de l’Etat.
Le climat des affaires en République Démocratique du Congo (RDC) pour l’année 2021 est resté
très morose avec un environnement peu attractif et peu transparent dominé par la corruption et par
une fiscalité confiscatoire.
C’est le constat fait par le Président de la Fédération des Entreprises du Congo
(FEC), Albert Yuma, lors de la cérémonie d’échange de vœux à laquelle ont été
conviées plusieurs personnalités politiques et du monde économique du pays.
A en croire cet ancien Président du Conseil d’Administration de la Gécamines,
l’environnement des affaires en République Démocratique du Congo au cours de
l’année qui vient de s’achever a été caractérisée par le coût très élevé des facteurs
de production au point de dissuader les investisseurs désireux d’entreprendre en
République Démocratique du Congo (RDC).
Ainsi, pour atteindre cet objectif, Albert Yuma note qu’il faudrait que l’État congolais
accorde une attention particulière aux doléances des opérateurs économiques en
vue de l’amélioration des conditions d’exercice des affaires et en assurer le suivi.
Mitterrand MASAMUNA
Afrique : la 9ème
Conférence sur les flux
financiers illicites et la
fiscalité se tient en ligne
Published
2 ans ago
on
28 octobre 2021
By
La Rédaction
Représentant le Président en exercice de l’Union africaine, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo,
le Vice-Ministre congolais des Affaires étrangères, Samy Adubango Awotho, a procédé, ce
mercredi 27 octobre 2021, à l’ouverture de la 9ème Conférence panafricaine sur les flux financiers
illicites et la fiscalité.
Cette conférence qui se déroule en mode visioconférence est ouverte sous le thème
« Combattre les flux financiers illicites pour combler le fossé croissant des
inégalités en Afrique ».
En effet, cette conférence de trois jours réunit plusieurs personnalités africaines. Il
s’agit, entre autres, du Commissaire de l’Union pour le développement économique,
commerce, l’industrie et les mines; de Madame la Secrétaire générale adjointe de
l’Organisation des Nations-Unies et du Secrétaire général adjoint de l’Organisation
des Nations-Unies pour l’Afrique ; du Secrétaire exécutif du Forum africain
d’administration fiscale; ou encore le Directeur exécutif du réseau africain pour la
justice fiscale.
Tout en se référent aux mesures draconiennes amorcées par la RDC pour mettre fin
au fléau relatif à la corruption, au détournement des deniers publics, aux flux
financiers illicites et anti valeurs corollaires.
Considérant les efforts fournis par le Président en exercice de l’union africaine dans
la lutte contre la criminalité économico-financière en RDC, Samy Adubango Awotho
a exhorté les participants à consacrer ce dernier au rang de champion dans la lutte
contre les flux financiers.
Agnès KAYEMBE
Vous allez vous rendre compte que, beaucoup de produits vont venir d'ailleurs.
Parce qu'ils sont en avance par rapport à nous. Nous le vivons déjà d'ailleurs,
avec les poulets qui viennent de là, des cheptels de bovins qui viennent de là, ça
veut dire que, l'Etat doit permettre que nous soyons productifs. Car juste avec la
sécurité, nous pouvons refaire toutes les fermes qui sont aujourd'hui à la merci
des groupes armés dans la région ici », a expliqué Ronald Shauri Kigotsi.
Il poursuit :
« Donc, d'abord la sécurité, ce marché-là va être inondé par nos produits, par
des efforts individuels des entrepreneurs. En plus, l'Etat doit réhabiliter de
manière permanente les routes de dessertes agricoles, nous implanter des
banques agricoles, parce que les autres pays subventionnent les agriculteurs, ce
qui implique la baisse de prix des produits locaux. Enfin, il nous faut un assureur
agricole rationnel. Parce que, quelquefois, c'est à la merci de n'importe quelle
intempérie ou une quelconque pathologie que nos cheptels peuvent être
ravagés ».
Les défis
Jean-Marc Kambale Talima, analyste économique et financier, craint que les
opérateurs congolais soient étouffés par la fiscalité. Ce qui ne pourra pas leur
permettre de faire face au niveau de ce marché régional.
« Nos opérateurs économiques sont vraiment étouffés par un taux de fiscalité
assez élevé. Il faudrait que le gouvernement puisse voir dans quelle mesure il
pourra défiscaliser certains services. Déjà, le peu d'entreprises locales qui
essayaient d'entrer dans le secteur industriel, étaient obligées de se délocaliser.
C'est le cas de la Savonnerie Industrielle de Butembo qui s'est délocalisée dans
les régions de l'Est de l'Afrique ».
Tout en soulignant que les gouvernements provinciaux ont aussi un rôle dans
l'accompagnement des initiatives privées, l'expert et stratège Al Kitenge fait
remarquer que, le gouvernement congolais est l'un des rares qui ne taxent pas
assez les opérateurs économiques, avec 9 pourcents seulement de pression
fiscale sur l'économie du pays.
Lire aussi sur radiookapi.net:
Quels sont les avantages de l’adhésion de la RDC à la communauté de l'Afrique
de l’Est ?
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options de la Réforme
Fiscale !
Published
6 ans ago
on
15 septembre 2017
By
La Rédaction
1. La rationalisation de
nomenclatures des impôts
et taxes à percevoir à
l’initiative du pouvoir central
et des provinces, ainsi que
des ETD ;
2. La révisistation de la
nomenclature des actes
générateurs des recettes
non fiscales du pouvoir
central, des provinces et
des ETD ;
3. La globalisation de l’impôt
sur les revenus ;
4. La suppression de certaines
taxes et perceptions sans
fondement légal ;
5. La rationalisation et la
baisse des taux de certains
impôts taxes et
redevances ;
6. La revisitation des régimes
fiscaux d’exceptions et
l’intégration de certaines de
leurs dispositions dans le
code des impôts ou de
Douanes ;
7. La mise en conformité des
politiques économiques,
budgétaires, financières et
fiscales ;
8. La poursuite du
renforcement de
l’informatisation des
services de l’administration
fiscale et leur
interconnexion ;
9. La fusion progressive des
administrations fiscales
actuelles en une
administration publique ;
10. La création d’un guichet
unique de perception des
taxes ;
11. L’instauration de la TVA à
« Nous ne réussirons à
reformer comme nous le
voulons que si nous gardons le
même esprit. L’esprit
constructif et responsable qui
nous a animés lors de nos
discussions pendant ces 4
jours. Et que demain, dans la
mise en œuvre des
conclusions, que chaque partie
s’implique pour expliquer ce
nouveau système », a insisté Henry Yav
Mulang.
Zoom Eco
A RE(LIRE) :
Published
6 ans ago
on
13 septembre 2017
By
La Rédaction
Published
6 ans ago
on
11 septembre 2017
By
La Rédaction
L’étroitesse de l’assiette fiscale qui fait peser le fardeau sur une catégorie de personnes que
ce qui rend notre système fiscal Sur une population de plus de 80 Millions d’habitants,
notre pays ne compte que quelques 170 000 assujettis au système fiscal possédant un numéro
fiscal d’impôts ;
La lourdeur et la multiplicité des perceptions dont se plaignent les opérateurs économiques
qui sont asphyxiés. A coté d’une dizaine d’impôts, il est perçu environs 400 Taxes à
caractère légal parfois illégal ce qui incite bon nombre d’assujettis à la fraude et à la
corruption ;
La prolifération des exonérations provenant des régimes fiscaux d’exception, souvent à
l’efficacité peu évidente, qui amenuisent les recettes fiscales et en crée un traitement
discriminatoire des opérateurs économiques ;
La multiplicité d’intervenants administratifs et différentiations des procédures qui ne
favorisent pas l’accomplissement des obligations fiscales et les relations entre l’assujetti et
l’administration rendant ainsi notre système fiscal complexe qui est organisée en raison de la
décentralisation administrative : national, provincial et local.
Cette rencontre ne devrait pas être un séminaire de trop, mais le début d’un
processus qui conduira une reforme en profondeur du système fiscal. D’où, a – t – il
indiqué, la nécessité de sortir du sentier battu grâce à cette approche participative
qui met autour d’une table toutes les parties prenantes.
Published
6 ans ago
on
11 septembre 2017
By
La Rédaction
De son côté, le Ministre des Finances Henri Yav Mulang, a déclaré que la RD Congo
compte 3 administrations fiscales nationales, 58 services d’assiettes au niveau
national, 26 régies financières provinciales, 260 services d’assiettes au niveau
provincial, sans compter les multiples services percepteurs au niveau des ETD et
local.
Cette complexité du Système Fiscal et ses incohérences font que d’un coté, les
opérateurs économiques se plaignent d’une fiscalité très lourdes et de l’autre, l’Etat
trouve faible le rendement su Système Fiscal National.
Published
6 ans ago
on
14 septembre 2017
By
La Rédaction
« Le contribuable a en face de
lui un percepteur qui vient de
ces 5 niveaux pour lui tirer de
l’argent qui doit servir la
Nation. Alors que la Nation est
unique. Nous allons réfléchir
par rapport à cette Loi qui avait
été votée par le Parlement et à
ce niveau, nous pensons qu’il
faudra réfléchir en fonction
d’une loi qui soit souple », a
préconisé Julien Paluku.
Ce Gouverneur de province salue la volonté exprimée par le pouvoir central, les
provinces, la FEC et la société civile de pouvoir changer le système fiscal congolais
parce qu’il est très lourd, asphyxiant et ne permet pas à la population de participer
efficacement à la construction du pays.
Fusionner toutes les régies financières et/ou les laisser évoluer chacun de manière
indépendante, le plus important est de trouver un moyen d’assouplir cette imposition
notamment par rapport aux taux, à l’interface des assujettis et à l’adéquation entre
recettes fiscales et potentiel fiscal afin de booster l’économie et participer au
développement de la République.
Julien Paluku reste convaincu que les participants sortiront des ateliers avec un
modèle de fiscalité innovant et adapté pour la République Démocratique du Congo.
Zoom Eco
A RE(LIRE) :