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Chronologie:
Du Ve au VIIIe siècle:
Dans cette période de la formation de la langue française on parle de la vulgarisation du
latin. Il était parlé plutôt dans les plus grandes villes, et comme les prêtres prêchaient en
latin à l’église, les gaulois ont commencé à mêler leur propre langue avec la nouvelle. Ce
processus naturel a engendré l’enrichissement du vocabulaire en faveur de la lanque
gauloise mais aussi la simplification de la pronociation des mots latins. Ainsi, dans leur
bouche, ’auguste’ par exemple, est devenu agosto, puis aosto, aoust et enfin août, de
même, le mot ’salut’ et ’sauver’ sont originaires du même mot latin ’salvament’. Dans le
premier cas le ’l’ s’est conservé tandis que dans le deuxième le ’al’ s’est transformé en ’au’.
Ce phénomène, qui s’appelle la palatalisation, s’est éffectué surtout dans les mots les plus
souvent utilisés. Cette dérivation du mot a permis au parleur de le prononcer plus vite.
Au XVIIe siècle:
On parle du français moderne déjà. Les poètes de la Renaissance ont effectué des
améliorations sur la langue afin de la rendre apte à exprimer tout. Dans le XVIIe on a essayé
de conserver ces innovations en fixant l'orthographe et la prononciation. La langue,
instrument de centralisation politique est devenue donc une affaire d'Etat: en 1635,
Richelieu a fondé l'Académie française , qui était chargée de créer un dictionnaire, une
grammaire et de prendre soin de la langue française.
Les Serments de Strasbourg
Il est un traité signé en 842 par les petits-fils de Charlemagne, qui est considéré comme le
premier document officiel de la langue française; une langue encore bien loin de celle que
l'on parle actuellement. Cette accord est né entre Charles le Chauve (Karolus) et Louis le
Germanique (Ludhuvig) contre leur frère Lothaire (Ludher). Charles a prononcé le texte en
langue tudesque (allemand) alors que Louis l’a dit en français devant ses soldats. Voici un
extrait du texte original et de sa version contemporaine:
Pro Deo amur et pro christian poblo et Pour l'amour de Dieu et pour le
nostro commun salut du peuple chrétien et notre
salvament, d'ist di in avant, in quant salut commun, de ce jour en avant,
Deus autant que Dieu m'en donnera le
savir et podir me dunat, si salvarai savoir et le pouvoir, je défendrai
eo mon frère Charles, et l'aiderai en
cist meon fradre Karlo et in aiudha toute circonstance, comme on doit
et in cadhuna cosa, si cum om per selon l'équité défendre son frère,
dreit son pourvu qu'il en fasse autant à mon
fradra salvar dift, in o quid il mi altre- égard. Et jamais je ne prendrai avec
si fazet et ab Ludher nul plaid Lothaire aucun arrangement qui, de
nunquam ma volonté, puisse être nuisible à
prindrai qui, meon vol, cist meon mon frère Charles.
fradre
Karle in damno sit.
Dans le texte en ancien français on peut reconnaître des mots qui ressemblent au français
d’ajourd’hui sans connaître profondément la langue ancienne. On trouve des mots
raccourcis et les fins qui sont laissées tomber. Ceux qui étaient plus rarement utilisé dans la
langue parlée gardent plus de similitude avec le latin.
Les Serments de Strasbourg sont les premiers documents où le latin cède la place aux
langues vulgaires, le roman pour la partie occidentale de l’empire, le tudesque pour la partie
orientale. Le mot tudesque vient de l’adjectif germanique „tiudesc”, qui signifie «populaire».
La Chanson de Roland
La Chanson de Roland est la plus célèbre des chansons de geste. Créée à la fin du XIe siècle
par un poète anonyme – que certains croient être Turolde, dont on peut lire le nom dans la
dernière laisse du poème –, elle raconte un épisode des guerres menées par Charlemagne
contre les Sarrasins: la désastreuse bataille qui se serait déroulée à Roncevaux.
Résumé : Charlemagne « à la barbe fleurie » fait la guerre en Espagne depuis sept ans. Il
rentre en France après avoir soumis Pampelune, mais il a été trahi par un de ses barons,
Ganelon. Au passage de Roncevaux, le traître le convainc de placer Roland à la tête de
l’arrière-garde. Onze autres barons se joignent à Roland, qui se choisissent seulement 20 000
chevaliers – pour s’opposer aux 100 000 Sarrasins qui vont les attaquer. Avant la bataille,
Olivier, son meilleur ami, tente de convaincre Roland d’appeler Charlemagne à la rescousse,
mais il refuse, par orgueil. Tout le monde mourra, les 100 000 Sarrasins et les 20 000
Français. Roland meurt le dernier, juste avant l’arrivée de Charlemagne, qui anéantit le reste
de l’armée sarrasine (de 300 000 hommes). L’archange Gabriel emporte l’âme de Roland au
paradis.
En ce qui concerne le fait historique, le 15 août 778 l’arrière-garde de l’armée de jeune
Charles est attaquée par des montagnards basques. Quelques chefs sont tués. Charles était
intervenu dans la péninsule en faveur des princes sarrasins; il avait échoué devant Saragosse
et avait occupé Pampelune.
La litérature chevaleresque: les héros sont les chevaliers qui incarnent des valeurs
chrétiennes mais qui ont quand même des qualités humaines, c’est-à-dire ils tombent
amoureux et ils sont jaloux mais ils protègent les femmes.
Combat de Roland
Sources: http://thaloe.free.fr/francais/historic1.html
http://archives.limsi.fr/Individu/habert/Cours/PX/ProprietesDesLangues01-
02Polycopie/node10.html#SECTION000104000000000000000
http://thaloe.free.fr/francais/historic1.html
http://www.la-litterature.com/dsp/dsp_display.asp?NomPage=1_ma_011f_Litterature
http://www.herodote.net