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MESURES ET CONTRỒLE
LIVRETTE - 3 -
LIVRETTE 3 - SOMMAIRE
14 SÉQUENCE DE BLOCAGE 76
14.1 RÉSUMÉ 76
14.2 ARRÊT D’URGENCE 77
14.2.1 Systeme d’Arret d’Urgence Général (EDS, Emergency Shut Down) 78
2
MESURES ET CONTROLE LIVRETTE 3
Rev. 00- 21/10/ 2004
Page 3of 100
11.1 PRESSOSTATS
Les pressostats peuvent améliorer la sécurité et la fonctionnalité des machines
que vous concevez. Ce chapitre vise à vous aider à sélectionner le type de
pressostat le mieux adapté à votre application.
Les pressostats peuvent être utilisés pour une étonnante variété de fonctions
de monitorage et de commande et ils sont couramment employés dans
Pressostat à membrane
Commutateurs de niveau actionnés par un pressostat à membrane sensible à
la pression hydrostatique.
Une membrane sensible à la pression hydrostatique actionne un interrupteur à
bascule pouvant être branché directement sur les circuits pilotes pour
Les interrupteurs à lame souple sont des dispositifs d'une grande simplicité. La
modification de la pression exerce une force sur la membrane, qui transfère
cette force à une lame de contact mobile. Avec l'augmentation de la force, la
lame mobile finit par toucher le deuxième contact, qui est fixe. Ce deuxième
contact repose sur une vis de réglage vernier, qui permet un ajustement précis
du point de consigne. Dans un pressostat, la pression positive pousse la
membrane. Dans vacuostat, la pression négative tire sur la membrane. Dans un
interrupteur différentiel, les deux côtés du boîtier de l'interrupteur sont branchés
sur deux sources de pression différentes et la membrane répond à la force
nette résultante. Pour certaines applications, un commutateur momentané peut
être associé à un triac (thyristor à triode bidirectionnelle), le dispositif pourra
ainsi commuter des charges de plusieurs ampères CA.
Les interrupteurs de la figure 11.7 peuvent être utilisés pour commander la mise
en route d'un écran, d'un système d'annonce, d'une pompe ou d'une vanne. Les
contacts électriques sont disponibles pour applications légères (10-100 volts,
VA) ou lourdes (jusqu'à 15 ampères @ 120 Vac). Si l'interrupteur doit opérer
sur un circuit d'une puissance supérieure à la puissance nominale des contacts
de l'interrupteur il faut prévoir un relais d'interposition. Si l'interrupteur doit être
inséré dans un circuit 4-20 mA dc, il faut spécifier des contacts plaqués or pour
obtenir la très faible résistance de contact nécessaire.
Applications et installations
Pour les interrupteurs à bras basculant, un élément au mercure ou un relais est
installé à l'intérieur d'un flotteur en plastique et le câble électrique du flotteur est
fixé à un tube à l'intérieur de la cuve ou du puisard. Le bras du flotteur s'incline
et se redresse au fur et à mesure de la montée et la baisse du niveau, et ce
faisant il établit et coupe le contact. La longueur de câble libre détermine le
niveau d'actionnement. Pour faire fonctionner une station de vidange simplex
ou duplex, on utilise un, deux, ou trois interrupteurs . Un système simplex (une
pompe) n'utilisera qu'un seul interrupteur raccordé en série avec les
branchements moteur de manière à ce que l'interrupteur commande
directement la mise en route et l'arrêt du moteur de la pompe.
Un système duplex (deux pompes) peut utiliser trois interrupteurs : un en fond
de cuve (LO) pour arrêter les deux pompes, un autre au milieu (HI), pour mettre
une pompe en route, et le troisième en haut (HI-HI) pour mettre la deuxième
pompe en service.
11.3 DÉTENDEURS
11.3.1 Structure et fonctionnement
Tous les instruments pneumatiques, contrôleurs, transmetteurs, positionneurs,
doivent être alimentés en air comprimé. Il est par conséquent nécessaire de
prévoir un réseau de canalisations et d'accessoires adaptés. Pour que les
instruments fonctionnent correctement et aient des coûts d'entretien réduits, il
est important qu'ils soient toujours alimentés avec de l'air sec et propre :
L'installation doit donc être conçue de manière à empêcher que de l'eau, de
l'huile ou des saletés puissent être entraînées dans les canalisations et
pénétrer dans les instruments.
Débit maximal
C'est la quantité maximale d'air comprimé, mesurée en SCFM ((standard cubic
feet per minute /pieds cubiques standard par minute), pouvant passer à travers
le détendeur en conséquence de la taille du raccord d'alimentation et de la
pression de sortie.
Pression maximale d'alimentation
C'est la pression maximale autorisée au raccord d'alimentation du détendeur.
La variation de la pression d'alimentation est la modification de la pression au
raccord d'alimentation du détendeur.
Pression de sortie minimale
La plupart des détendeurs ne fonctionnent pas correctement en dessous de la
pression minimale indiquée aux spécifications de l'appareil. Pour des pressions
inférieures à 10-15 PSI, il convient d'envisager l'utilisation de détendeurs de
précision.
Sensibilité
La sensibilité mesure la précision avec laquelle on peut régler la pression de
sortie du détendeur. Elle est typiquement mesurée en pouces de colonne d'eau.
Les détendeurs de précision sont les appareils les plus sensibles et ils utilisent
en principe un dispositif à membrane roulante (ROLLING DIAPHRAGM
DESIGN).
Capacité d'autorégulation
La capacité d'autorégulation d'un détendeur est sa capacité d'évacuer les excès
de pression en aval en les renvoyant dans le corps du détendeur. Certains
détendeurs offrent une capacité d'autorégulation importante, pour les
applications ayant des exigences particulièrement importantes.
Détendeur autorégulateurs
Lorsque la pression de sortie dépasse la valeur de tarage, les détendeurs
autorégulateurs sont capables d'évacuer les excès de pression en aval en les
renvoyant dans le corps du détendeur. Un détendeur sans autorégulation n'a
pas cette capacité.
Consommation d'air
La quantité d'air consommée par le détendeur durant les opérations de
régulation. Cela inclut l'air de purge et les fuites, externes ou au niveau des
sièges. Les détendeurs les plus précis prévoient en principe un faible niveau de
purge, pour une plus grande précision et des performances supérieures à celles
des détendeurs ordinaires.
Installation du détendeur
Les détendeurs peuvent être installés en ligne sur la canalisation, au moyen de
raccords filetés à l'entrée et à la sortie, fixés au mur en utilisant des fixations
prévues sur le régulateur ou au moyens d'équerres, ou bien encore installés sur
des panneaux ou en montage modulaire. De nombreux détendeurs sont aussi
équipés d'un raccord femelle NPT permettant de les équiper d'un manomètre,
pour pouvoir lire la pression de sortie.
Vu que les réseaux d'air comprimé ne peuvent pas être maintenus à une
pression strictement constante et que l'absence d'huile et de matières en
suspension ne peut pas être garantie, on peut utiliser des détendeurs équipés
de filtres. Ces appareil associent un accessoire spécial munis de filtres en
porcelaine poreuse ou en papier et un dispositif automatique qui stabilise la
pression en aval même en cas de fluctuation de la pression en amont.
Le ressort de valve d'alimentation maintient la valve ouverte et l'air comprimé
du réseau pénètre dans le filtre au point A et ressort au point B.
Quand la pression au point B a atteint la valeur de réglage, l'air traverse le
passage de contre-réaction et soulève la membrane, il exerce ainsi une
pression sur le ressort, ce qui provoque une fermeture de la valve et entraîne
une réduction du débit d'alimentation suffisante pour atteindre le point
d'équilibre.
Pour compenser les inévitables fuites d'air dues aux imperfections du siège de
la valve, la soupape d'échappement évacue l'excès d'air dans l'atmosphère.
Alimentation en air
Les instruments pneumatiques utilisent de 0,25 à 0,50 Nm3/h d'air (de 0,15 à
0,30) pour chaque relais de commande. Il faut donc s'assurer que la quantité
d'air fournie par le compresseur est adéquate.
La pression de l'air envoyé par le compresseur dans le collecteur, sur lequel
sont branchés le filtre et le détendeur, peut varier de 3 à 7 kg/cm2 (45 à 100
psi).
Quand l'air fourni risque d'être humide ou lorsque les canalisations sont
exposées à des températures inférieures à 0 °C, il faut installer un dispositif de
séchage adéquat.
Si le système doit alimenter une série d'instruments, plutôt que réduire la
pression à 1,4 kg/cm2 (20 psi) avec un filtre-détendeur pour chaque instrument,
on peut préférer réduire la pression au niveau du collecteur, d'où partiront des
canalisations d'alimentation des différents instruments.
Filtre-détendeur
Si un filtre-détendeur est utilisé, il doit être installé dans la canalisation à
proximité immédiate de l'instrument. Les flèches imprimées sur corps du
détendeur indique la direction du flux. Il est également recommandé d'installer
une valve d'arrêt juste avant le détendeur, pour pouvoir démonter l'instrument
sans arrêter l'ensemble du système.
Le filtre à air, avec son carter, sert à attraper toute l'humidité et les matières
encore présentes dans l'air malgré les précautions précédentes. Un robinet de
fond permet de vider régulièrement le carter. Les vidanges sont en principe
quotidiennes, mais elles peuvent s'imposer plus fréquemment si l'air est
particulièrement humide.
7 °C), la glace dans le premier détendeur devrait fondre dès que le flux d'air
sera interrompu.Lorsque la glace aura fondu, l'air pourra à nouveau circuler
dans le premier détendeur.
Ces deux détendeurs continueront à intervenir en alternance au rythme du gel
et du dégel jusqu'à ce que la température ambiante augmente et que la glace
cesse de se former
referme lorsque la pression est revenue à une valeur prédéfinie. Fig. 11.18
montre une installation de soupape de sécurité typique.
Une coupe transversale d'une soupape de sécurité est présentée aux fig.
11.19, 11.20 11.21
Principes de fonctionnement
Quand la force exercée par la pression du fluide sur le clapet dépasse la force
exercée par le ressort, le clapet commence à se soulever. La pression exercée
par le fluide expulsé sur la surface de la “ RING-SHAPED CHAMBER” dans
laquelle le clapet est inséré, provoque l'ouverture immédiate de la soupape. La
distance séparant la bague de réglage et le support du clapet modifie les
pressions d'ouverture et de fermeture de la soupape. Dès que la soupape
s'ouvre, les forces s'opposant à son ouverture augmentent sous l'effet de
l'accroissement de la compression du ressort et de la contre-pression
dynamique qui en résulte. Simultanément, les forces tendant à ouvrir la
soupape augmentent elles aussi. Cette augmentation est due à l'action de la
pression du fluide sur l'ensemble de la surface libre du clapet et à l'énergie
cinétique transférée par le fluide, sous forme de poussée, sur la zone annulaire
périphérique du clapet, la bague de réglage force le fluide à invertir sa direction
et à se diriger vers le bas. Cela produit une contre-pression considérable sur la
zone périphérique de l'anneau du disque. Les forces tendant à ouvrir la
soupape augmentent beaucoup plus que celles tendant à la fermer. Le disque
atteint rapidement sa position la plus haute.
L'activation de la soupape de sécurité résulte par conséquent tant de la
pression du fluide que de l'action dynamique résultant de l'expulsion.
La montée du clapet libère un passage égal à la section minimale de la buse.
Les forces tendant à ouvrir la soupape diminuent au fur et à mesure que la
pression baisse. La soupape finit par se refermer.
Le fonctionnement d'une soupape de sécurité dépend de différents facteurs :
Pression d'exercice : la pression d'exercice normale de l'équipement protégé.
Pression de tarage : la pression à laquelle la soupape commence à décharger
le fluide.
Accumulation : la pression maximale de service, supérieure à la pression
d'exercice, que peut supporter l'équipement protégé et qui est atteinte durant
l'expulsion. Elle est exprimée sous forme d'un pourcentage de la pression
d'exercice.
11.5 ÉLECTROVANNES
Ce chapitre explique comment fonctionnent des électrovannes de pression/vide
et comment on les répare. Une électrovanne n'est en fait qu'une vanne à
commande électrique. Un courant continu est appliqué aux bornes pour
réorienter le flux de l'air. Les électrovannes présentent normalement 3 orifices
de mise sous vide : l'orifice normalement ouvert (N.O.) l'orifice normalement
fermé (ou N.C., normally closed) et l'orifice commun. Par "normalement", il faut
comprendre "lorsque le solénoïde est excité".
Principe de fonctionnement
Un électro-aimant déplace un piston de manière à orienter le flux de l'air à
travers la vanne. Un ressort permet au piston de bloquer l'orifice normalement
fermé tant que l'électrovanne n'est pas excitée. Lorsqu'elle est excitée, la force
de l'aimant tire le piston, ce qui ferme l'orifice normalement ouvert et ouvre
l'orifice normalement fermé. Le diagramme ci-dessous permet de mieux
comprendre :
Phase de tirage
Lorsque la bobine n'est pas excitée, les aimants permanents produisent une
force de traction réduite. Cette force augmente considérablement pour les
courses réduites. La force magnétique de la bobine s'ajoute à celle des aimants
permanents pour augmenter la force de traction globale. La durée des
pulsations dépend de la dimension de la bobine, de la course et/ou de l'entité
de la charge physique. De 80 à 150ms sont normalement suffisants.
Phase de relâchement
La force d'attraction des aimants permanents est annulée lorsque la bobine est
énergisée dans polarité opposée, le plongeur n'est plus retenu par la force
magnétique et peut être désengagé au moyen d'un mécanisme externe. Il est
important que l'impulsion de relâchement soit d'un voltage approprié.
Force / Course
Quand une électrovanne est totalement ouverte, elle renferme une couche d'air
importante. La réluctance de cette couche d'air maintient le champ magnétique
faible et la force magnétique correspondante basse. Lorsque le plongeur se
ferme, la réluctance diminue et le champ magnétique augmente. La force
pouvant être obtenue augmente donc au fur et à mesure de la fermeture du
plongeur.
Des capteurs conçus pour fournir un monitorage fiable permanent du H2S sont
installés dans toutes les installations pétrolières où la détection “en temps
réel”est cruciale.
Positionnement du détecteur
Pour garantir une bonne détection des flammes, le positionnement des
capteurs doit tenir compte d'une série de facteurs. Il n'existe pas de recette
miracle pour définir la position optimale, mais ces quelques règles générales
peuvent servir de guide :
• Champ de vision du détecteur : les détecteurs UV on un champ de vision
maximal de 150° (Les détecteurs UV/IR sont en principe limités à 120°).
Ce "champ" a son sommet au centre du détecteur.
• Plage de sensibilité optique : la distance à laquelle le détecteur réagit à
une source UV (flamme) varie en fonction de l'intensité de la source. La
distance maximale est d'environ 15 mètres pour un feu d'essence ayant
une surface d'un pied du carré (30 cm2).
• Facteurs environnementaux : il faut éviter d'installer les détecteurs dans
des endroits où ils seront inutilement exposés à des chocs ou des
vibrations. Les détecteurs installés dans des atmosphères sales devront
être plus fréquemment inspectés et nettoyés pour garantir leur
sensibilité. La plage de température d'exercice est en principe de - 40°C
à +70°C (-40°F à 158°F). L'installation des détecteurs sur un plan incliné
vers le bas permet de minimiser les effets de la poussière et de
l'humidité sur la lentille des capteurs UV.
Légende :
1/4Tube source UV
2/5 Tube détection UV
3/6 Détecteur IR
Fig. 12.18 Architecture typique d'un détecteur (UV / IR) intrinsèquement sûr
pour les zones dangereuses
Détecteurs thermovélocimétriques
Les détecteurs thermovélocimétriques se déclenchent lorsque le taux
d'accroissement de la température excède un rythme donné (en nombre de
degrés par minute). Les détecteurs de ce type font invariablement intervenir
deux dispositifs avant de déclencher l'alarme, l'un initialisant l'alarme en cas de
hausse rapide de la température, l'autre faisant office de temporisateur pour
éviter le déclenchement de l'alarme lorsque la température monte lentement.
Détecteurs pneumatiques à tube : dans un détecteur thermovélocimétrique
pneumatique à tube, la chaleur atteignant le tube provoque l'expansion de l'air
que celui-ci contient, ce qui fait monter la pression dans la chambre de
détection à membrane.
KT
P=
V
1 – Tuyau de cuivre
2 - chambres
3 - Membranes
flexibles
4 - Contacts
électriques
5 – Éléments de
transmission de
l'alarme
6 - Évents
Applications
Les détecteurs de chaleur linéaires sont associés à des dispositifs de "fin de
ligne" (terminateur de fin de ligne) et à une unité de monitorage ou un tableau
de commande équipé d'un canal d'interface adéquat.
Le câble peut être installé dans les Zones dangereuses sous protection d'une
barrière de Zener intrinsèquement sûre. Lorsque la zone à protéger est située à
distance de l'équipement de surveillance, des câbles "d'interpositions" peuvent
être utilisés.
Les détecteurs de chaleur linéaires sont une solution flexible pouvant constituer
une alternative aux détecteurs de chaleur ponctuels dans des situations de
protection conventionnelles (gain de place) mais qui peuvent aussi être installé
à proximité immédiate des dangers à surveiller.
Ces détecteurs sont particulièrement adaptés pour les applications où la
sévérité des conditions environnementales interdit l'emploi d'autres formes de
détection. Les faibles exigences de ces détecteurs en matière de maintenance
en font une excellente solution de détection des incendies pour les zones
faisant l'objet de restrictions d'accès, pour des raisons physiques ou en raison
des risques pour la santé du personnel.
Bouchon fusible
Dispositifs à goupille de cisaillement ou à élément de rupture – Soupape de
sécurité ne se refermant pas, actionnée par la pression statique à l'intérieur de
la cuve sur laquelle elle est installée et se déclenchant par la rupture d'une
goupille de retenue. La force de la surpression contraint la goupille à se plier et
la valve à s'ouvrir. Après élimination de la surpression, on peut remettre la valve
en état et remplacer la goupille. Ces dispositifs sont habituellement réservés
aux applications basse pression et aux grands systèmes de distribution de gaz.
Leurs applications sont limitées.
Déclencheurs d'alarme
• changements binaires de variables de processus (bits individuels),
certaines variables étant spécifiquement consacrées aux alarmes
• réception d'une variable analogique dépassant un seuil (maximal ou
minimal), la valeur de seuil étant définie au poste de travail de l'opérateur
• réception d'un signal d'alarme (d'un API produisant ce type de
messages)
• calculs au poste de travail de l'opérateur (par ex, risque de perte de
qualité si la tendance actuelle se poursuit)
• activités programmées (par ex, la dernière maintenance préventive de
l'unité 233 remonte à plus de trois mois)
Messages d'alarme
Au lieu d'envoyer des variables d'alarme, les processus de l'installation peuvent
envoyer des messages d'alarme et d'événement. Ces messages incluent les
détails de l'alarme, et notamment les informations relatives à l'environnement
(les circonstances dans lesquelles l'événement se produit).
Affichage
Si, par l'intermédiaire du clavier, l'opérateur demande l'effacement d'un
message d'alarme/événement spécifique alors que l'alarme n'a pas été
acquittée, le système réagit de la manière suivante :
Le message est effacé de la liste
Tous les messages qui suivent le message effacé remontent d'une ligne
Si, par l'intermédiaire du clavier, l'opérateur procède à un effacement général
des messages, le système réagit de la manière suivante :
Tous les messages acquittés de la page concernée sont effacés de la liste.
Tous les autres messages acquittés remontent d'une ligne.
Le format de la visualisation du message suivant varie en fonction de la place
disponible dans le mode d'affichage actif.
Affichage des Alarmes de Système
Lorsqu'un événement déclencheur d'une Alarme de Système est détecté, le
système réagit de la manière suivante :
Un message d'alarme s'affiche en JAUNE non clignotant dans la Liste des
Événements de Système
Un message d'alarme est envoyé à l'imprimante des événements.
Lorsqu'un retour à des conditions normales est détecté, le système réagit de la
manière suivante :
• Un message de retour à la normale est affiché en BLANC non clignotant
dans la Liste des Événements de Système.
• Un message de retour à la normale est envoyé à l'imprimante des
événements.
14 SÉQUENCE DE BLOCAGE
14.1 RÉSUMÉ
Le système d'Arrêt d'urgence et de dépressurisation interrompt le
fonctionnement de l'équipement et isole le stock d'hydrocarbures et
l'équipement en secteurs distincts en fonction de leur pression. Il peut
également évacuer les éléments gazeux des différentes sections vers le
système de torchage.
Le Système d'arrêt d'urgence général est connecté au Système de commande
distribuée des processus industriels (DCS, Distributed Control System) de
manière à fournir une fenêtre de surveillance centralisée affichant le statut
complet de l'installation, un récapitulatif des alarmes et des mécanismes de
dérogation opérationnelle.
Le Système d'Arrêt d'urgence et de dépressurisation comporte 3 niveaux
• L'ESD, Emergency shut-down ou Arrêt d'Urgence Général – Provoque
l'arrêt, l'isolation et la dépressurisation d'un secteur de production
complet ou de l'ensemble de l'installation.
• Le PSD, Process shut-down, ou Arrêt d'Urgence Local – Procède à
l'arrêt automatique et si nécessaire à l'isolation et à la dépressurisation
d'un ou plusieurs éléments du système de production. Le PSD est un
sous-système de l'ESD.
• Interventions du système de contrôle – Arrêt automatique et l'isolation de
fonctions de production à basse criticité de sécurité, assurant la
protection au niveau des unités ou de groupes d'unités. Les arrêts
d'urgence basse criticité peuvent être intégrés dans les Systèmess de
contrôle centralisé.
Les interactions de ces systèmes et de leurs signaux entrant et sortant sont
présentées sous forme de Diagrammes cause à effet. Les signaux du Système
de détection du Gaz et des Incendies y sont aussi indiqués. L'évaluation des
niveaux de sécurité est effectuée en recourant au système des Niveaux de
Sécurité définis par la norme CEI 61508. Cette norme distingue 4 niveaux : de
SIL 1 qui est le moins strict (c.-à-d. le plus bas niveau de sécurité exigé), à SIL
4 qui est le plus strict (c.-à-d. le plus haut niveau de sécurité exigé).
Cette analyse des risques et conséquences (connue sous le nom d'analyse
SIL) est effectuée pour chacune des boucles de sûreté, et les conséquences
d'une défaillance sur demande sont brièvement décrites en faisant usage de la
classification suivante :
• SIL 4 – conséquences catastrophiques pour les biens et
l'environnement, grand nombre de décès.
• SIL 3 – dommages importants pour les biens et conséquences
permanentes très nocives pour l'environnement, plusieurs décès
• SIL 2 - dommages non négligeables pour les biens et conséquences
temporaires très nocives pour l'environnement. Un ou plusieurs blessés
graves avec séquelles permanentes, décès d'une personne.
• SIL 1 – quelques dommages aux biens, conséquences réduites pour
l'environnement, un seul blessé léger.
TOTAL PLANT
Manual ESD p/b Onshore CCR
ESD Manual Depressu
processing (from C
Loss of Instrument Air 1a
Closure of all Proc
High High Level Flare Drum Support, Emerg M
Utilities & Plant Co
Note 4
TRANCHE 1 &
TRANCHE 2 Closure of all Tran
Confirmed Gas in Process Area ESD
Process Systems
Confirmed Gas at HVAC inlet 1b be reviewed durin
Closure of all or p
closure of all or se
Critical Process, with voting
TRAIN
ESD
Manual p/b Various Locations
2 Automatic Depres
Area(s)
Confirmed Fire in Process Area
Closure or stoppin
Other Process trip ESD equipment.
UNIT
3
Compressor Loss of Seal Medium (PSD)
Automatic Depres
Machine
tous les éléments défectueux doivent pouvoir être remplacés sans qu'il soit
nécessaire d'arrêter le système.
Des précautions particulières doivent être prises pour garantir l'alimentation
sélective des différents utilisateurs de puissance électrique, de manière
prévenir le risque d'une panne affectant l'ensemble de l'installation. De plus, le
Système devra faire preuve d'un haut niveau de flexibilité, de manière à
permettre en cas de besoin son interface avec d'autres systèmes et son
expansion.
• Les principales fonctions fournies par le système sont :
• Commande des processus
• Acquisition des données
• Stockage et récupération des données
• Commande à distance
• Enregistrement de l'historique
• Affichage de l'installation en mode graphique
• Calcul des données de processus et de gestion
• Transfert des données vers des Systèmes externes
• Auto-diagnostique
Détection automatique des dysfonctionnements des Composants du système et
intervention automatique des éventuel systèmes de secours existants.
Les différents éléments du système seront intégrés dans un système de
communication redondant à débit rapide.
Le Système collectera l'ensemble des données de l'installation, y compris celles
fournies par les autres systèmes, et se chargera de leur transfert par liaison
radio au Centre de commande à distance.
Le fonctionnement du Système prévoira les modes suivants :
• supervision locale
• supervision à distance
• mode automatique local
• mode automatique à distance
Console opérateur
Elle fournit l'interface homme-machine ; c'est le poste de travail à partir duquel
l'opérateur prend le contrôle de l'installation et affiche toutes les données
relatives au traitement ou à la sécurité et à partir duquel il peut commander
l'ensemble des opérations.
Les principaux éléments de la console opérateur sont :
• les stations de travail informatiques avec clavier et écran couleur ;
imprimantes et vidéocopieurs.
Station de télémesure/modems
Le Système peut être connecté à un centre de télémesure par liaison radio au
moyen d'une station spécialisée et de modems connectés au bus de système,
pour assurer le transfert des données acquises ou calculées. Tant la station de
télémesure que les modems feront l'objet d'une configuration redondante et la
vitesse de communication sera approximativement de 2 400 baud.
La connexion à la liaison radio devra tenir compte des caractéristiques de tous
les équipements à interfacer, variables selon l'origine du matériel. Le
Selon la quantité des E/S, des fonctions de chacun des secteurs de l'installation
et des liaisons existant entre les différents secteurs, on préfèrera soit prévoir un
ou plusieurs P.I.U. pour chacun des secteurs soit centraliser l'ensemble des
opérations sur un seul P.I.U.
De plus, selon la taille de l'installation, certains P.I.U. peuvent se trouver dans
la Salle de commande auxiliaire alors que d'autres seront installés sur le lieu
d'exploitation dans les abris destinés à cet usage (voir spécifications
techniques).
Vu l'importance de leurs fonctions, tous les P.I.U. seront de la même marque et
des solutions de rechange seront prévues pour pallier d'éventuelles
défaillances, au moins pour les processeurs principaux et les unités
d'alimentation.
Les P.I.U. seront préférablement programmables en ligne. Il pourra par
conséquent être judicieux de prévoir une Unité portable permettant d'intervenir
directement au niveau des P.I.U. (en cas d'interruption des communications
avec le poste de travail de l'opérateur). Le dimensionnement des P.I.U., en ce
qui concerne les modules d'acquisition et de contrôle (de type boucles
multiples), doit être conforme à toutes les spécifications indiquées au cahier des
charges (comme le nombre maximum des boucles critiques, contrôles
d'intégrité, redondance, contrôleurs, stations auxiliaires pour le contrôle manuel
des différentes boucles, etc.)
Bus de communication
Tous les composants du Système seront interconnectés sur un bus de
système, de manière à constituer un système de communication à signaux
codés avec contrôle de l'intégrité des données.
Fonctions logicielles
Le logiciel du Système sera conçu de manière modulaire, et il sera réparti sur
les différents blocs du système de manière à minimiser les risques et à
optimiser les performances. La répartition des fonctions logicielles entre les
différentes unités du système peut être résumée comme suit : Postes de travail
des opérateurs : affichage des modifications de paramètres de fonctionnement,
comme les seuils, les points de consigne, les commandes des séquences de
mise en route et d'arrêt.
Bus de communication : Il a pour principales fonctions de gérer les
communications, d'évaluer les erreurs et, en cas de difficulté de communication
avec une unité, de mettre automatiquement en service les systèmes de
communication de réserve.
Unités d'interface des processus : leurs fonctions primaires sont l'acquisition
des données, sous forme de signaux analogiques et numériques (statut, alarme
etc.), le stockage des paramètres typiques des variables acquises pour les
conversions, le monitorage des plages de fonctionnement et l'exécution de
fonctions de contrôle continues et séquentielles.
moyen du clavier, tout comme si elles étaient affichées sur des écrans
différents.
L'Opérateur sélectionnera tant l'écran que la zone d'affichage où il souhaite
opérer au moyen de touches spéciales.
Le clavier est l'outil qui permet à l'opérateur de travailler. Il est composé d'un
ensemble de touches ayant des fonctions spécifiques.
La disposition du clavier présenté ci-après est purement indicative, les fonctions
indiquées sont obligatoires mais la structure du clavier varie d'un fournisseur à
l'autre.
Tant le nombre que la fonction des différentes touches sont variables en
fonction du fournisseur, tout comme le sont la disposition ou la forme du clavier.
La procédure d'accès aux pages d'affichage est un facteur particulièrement
important dont dépendent la rapidité et la facilité de l'accès aux fonctions
désirées sur la base des exigences de l'application ou du statut de l'installation.
En conséquence, le Système prévoira des procédures d'accès multiples, que
l'opérateur pourra combiner à loisir pour obtenir le type d'accès qu'il jugera le
plus opportun.
Fonctions d'impression
L''interface homme-machine sera complémentée par une ou plusieurs
imprimantes capable de prendre en charge les tâches suivantes :
• impression de l'historique du système
• impression de rapports
En ce qui concerne l'impression des pages d'alarme, le système devra
permettre de définir le périphérique à utiliser pour chacune des zones de
l'installation.
La fonction d'impression de l'historique prévoira l'enregistrement de tous les
événements par ordre chronologique.
La fonction d'impression des rapports prévoira l'impression sur demande de
l'opérateur pour un événement précis ou une période précise. Les rapports
Workstations
PLCs
Field
devices
Historique
L'historique stocke les données pertinentes des processus de manière moins
granulaire mais en plus grande quantité.
Des données provenant de sources variées sont stockées à l'intérieur d'une
même base, en principe sous forme comprimée, pour diminuer les coûts du
stockage.
Les données sont analysées à l'aide de "moteurs du calcul" pour en extraire les
"métriques" :
• indicateurs de performance
• monitorage de la qualité
• analyse des situations (pourquoi le lot fonctionne mieux que le lot B)
Génération d'une trace de contrôle : "qui a fait quoi, où et quand", notamment
pour tous les aspects réglementés.
Fonctions supplémentaires
• impression des journaux et des alarmes (copie papier)
• reporting
• affichage de documentation
• fonctions d'optimisation
• communication avec les autres postes de contrôle
• planification de la production et des besoins en personnel
(éventuellement sur d'autres postes de travail)
mimic
alarms alarms
processing logging
process simulation
data base
trend state
processing logging
instructor desk
actualisation
process data
plant